Archive pour le Tag 'faux-culs'

Macron et les actes de contrition de faux-culs

Macron et les actes de contrition de faux-culs

 

 

Macron n’en finit pas de multiplier les actes de contrition complètement hypocrites. Il n’hésite pas à reconnaître toute la responsabilité de la France mais sans en assumer les conséquences concrètes. Le président est d’autant plus à l’aise que cela lui permet de discréditer la politique de ses prédécesseurs récents mais aussi très anciens et ainsi d’opérer une sorte d’opération morale disruptive à bon compte.

 

Comme l’a rappelé Macron, il est clair que des essais nucléaires et aurait été difficile en Bretagne par exemple alors qu’ils ont été menés en Algérie d’abord en Polynésie ensuite. Le problème c’est que Macron n’assume pas les conséquences sur tous les aspects du nucléaire. Y compris en matière de défense, ce qui n’est guère étonnant car l’intéressé qui n’a même pas effectué son service militaire n’a guère de compétences dans ce domaine. Pas davantage d’ailleurs que la ministre des armées.

Certes l’histoire de la France ne comporte pas que des actes glorieux, certains sont condamnables mais l’histoire est un tout. Ou alors il faudra aussi s’excuser de la guerre entre catholiques et protestants ou de la guerre contre les chouans.

Pour récupérer quelques voix ici ou là Macron est toujours prêt à renier un passé certes parfois critiquable et même très condamnable. Une attitude politique et parfois diplomatique pleine d’hypocrisie, d’ambiguïté voire de dénigrement .

Gifle Macron : une belle réaction de faux-culs

Politique–Gifle Macron : une belle réaction de faux-culs

 

 

C’est presque unanimement que la classe politique dans un bel élan patriotique a condamné avec fermeté la gifle reçue par Macron considérant qu’il s’agissait même d’une atteinte à la république et aux institutions. De la gauche extrême à la droite extrême en passant par le milieu fluctuant, c’est l’unanimité nationale pour condamner le terroriste gifleur.

Évidemment on pouvait difficilement attendre que les opposants politiques à Macron se félicitent officiellement de l’affront reçu par le président de la république. Par contre on aurait pu espérer un peu de retenue.

À moins qu’ils ne se sentent eux aussi également visés par cette sorte de mise en cause globale du système politique et de ceux qui les représentent. Il est vrai que de Mélenchon à Marine Le Pen en passant par Bayrou, Macro, les socialos et nombre de « républicains », ces politiques offrent une image assez nauséabonde.

D’abord pour vivre largement de la politique depuis des années voir des dizaines d’années. Ensuite pour n’avoir pour  seul véritable programme politique que l’accès ou le maintien au pouvoir. Cela en utilisant dans les intervalles une démagogie qui suscite le dégoût et le rejet.

Pour preuve la prochaine gifle sera sans doute un nouveau record d’abstention pour les élections départementales et régionales dans les enjeux et les responsables sont inconnus de la plupart des électeurs.Parmi ces enjeux, la distribution de portefeuilles rémunérés à nombre de clercs politiciens.

Tout ce petit monde est largement responsable du discrédit qui pèse sur la crédibilité des organisations politiques. Ce sont tous des caciques, des profiteurs assez souvent, des opportunistes autant que des incompétents.

Aujourd’hui en France on ne vote pas quelqu’un depuis déjà longtemps mais -quand on vote–contre celui qui semble le plus mauvais, le plus indésirable.

Une véritable perversion de la démocratie que la gifle, sans doute injustifiable, vient quand même à juste titre rappeler. Que va faire en effet Macron dans sa tournée électorale pour aller serrer des mains ? Que vont faire tous ces politiques dans les réunions pour promettre la lune.

C’est le degré zéro de la politique et le retour à l’ère démocratique néandertalienne.

Gifle Macron : une belle réaction de faux-culs

Gifle Macron : une belle réaction de faux-culs

 

 

C’est presque unanimement que la classe politique dans un bel élan patriotique a condamné avec fermeté la gifle reçue par Macron considérant qu’il s’agissait même d’une atteinte à la république et aux institutions. De la gauche extrême à la droite extrême en passant par le milieu fluctuant, c’est l’unanimité nationale pour condamner le terroriste gifleur.

Évidemment on pouvait difficilement attendre que les opposants politiques à Macron se félicitent officiellement de l’affront reçu par le président de la république. Par contre on aurait pu espérer un peu de retenue.

À moins qu’ils ne se sentent eux aussi également visés par cette sorte de mise en cause globale du système politique et de ceux qui les représentent. Il est vrai que de Mélenchon à Marine Le Pen en passant par Bayrou, Macro, les socialos et nombre de « républicains », ces politiques offrent une image assez nauséabonde.

D’abord pour vivre largement de la politique depuis des années voir des dizaines d’années. Ensuite pour n’avoir pour  seul véritable programme politique que l’accès ou le maintien au pouvoir. Cela en utilisant dans les intervalles une démagogie qui suscite le dégoût et le rejet.

Tout ce petit monde est largement responsable du discrédit qui pèse sur la crédibilité des organisations politiques. Ce sont tous des caciques, des profiteurs assez souvent, des opportunistes autant que des incompétents.

Aujourd’hui en France on ne vote pas quelqu’un depuis déjà longtemps mais -quand on vote–contre celui qui semble le plus mauvais, le plus indésirable.

Une véritable perversion de la démocratie que la gifle, sans doute injustifiable, vient quand même à juste titre rappeler. Que va faire en effet Macron dans sa tournée électorale pour aller serrer des mains ? Que vont faire tous ces politiques dans les réunions pour promettre la lune.

C’est le degré zéro de la politique et le retour à l’ère démocratique néandertalienne.

LREM : Un pôle de gauche ou de faux-culs !

LREM : Un pôle de gauche ou de faux-culs !

Les ralliés du PS à Macron découvrent subitement que LREM n’a pas grand-chose à voir avec la gauche. Ils auront mis du temps. Mais on objectera qu’il en fallait pour digérer la grosse couleuvre Macron mais qui leur a permis de sauver  leur peau et leur carrière en politique. En plus, le leader d’un éventuel pôle de gauche de LREM serait Jean Yves Le Drian, appelé par ses camarades le  saumon rose, pour sa capacité à évoluer dans tous les courants. L’archétype du politique qui dodeline en permanence  de la tête pour manifester son accord sur tout et le contraire s’il le faut. Voir par exemple en ce moment la posture pitoyable de la France vis-à-vis des Kurdes. Et pour se défausser le Drian d’ajouter que nous ne disposons là-bas que de quelques centaines d’hommes quand il y a quelques semaines encore on nous faisait croire que la France occupait un place essentielle dans l’alliance contre le terrorisme au levant. En fait, les américains ont autorisé quelques avions français à bombarder un ou deux bâtiments. On ne peut pas croire que les anciens élus se sont fait avoir, ils se sont précipités chez Macron pour sauver leurs sièges.

Élus, anciens élus issus du Parti Socialiste et sympathisants publient donc dans le Journal du Dimanche un « manifeste pour un pôle de gauche dans la majorité », afin de porter « une voix sociale et républicaine » attentive à « la réduction des inégalités et la laïcité ». Cette tribune a été publiée en réaction au repli identitaire mais aussi aux impératifs écologiques.

Les 72 signataires de cette tribune entendent construire ce pôle indépendant de LaREM autour du ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et du secrétaire d’État à la Fonction publique Olivier Dussopt, issus du PS. Dussopt qui se fait élire sur une liste socialiste comme député pour au denier moment rejoindre LREM. Lui aussi l’archétype du politicien socialiste qui n’a pratiquement jamais travaillé ailleurs que dans la politique ; le genre de profil qui a tué le PS et dont les convictions sont comme les montres de Dali,  très molles.

« En tant que sociaux-démocrates longtemps marginalisés, nous nous sentons dépositaires d’une culture de gouvernement plus proche aujourd’hui du réformisme gouvernemental que de la dérive illibérale de la gauche protestataire », écrivent les signataires, dont le maire de Strasbourg Roland Ries ou l’ancien secrétaire d’État François Loncle.

 

Aujourd’hui, « le cap est le bon et la France est gouvernée », jugent-ils, « malgré de regrettables maladresses » et la nécessité, selon eux, de « régénérer notre démocratie par la mobilisation des territoires et la participation citoyenne. »

Ils soulignent également que « la réduction des inégalités et la laïcité doivent rester au coeur de nos valeurs et de notre exigence républicaine ». « L’impératif écologique et la transition énergétique, sauf à se heurter à des résistances violentes, nécessitent l’accompagnement plutôt que l’ostracisation des professions et des populations les plus exposées aux changements de notre modèle de croissance », ajoutent-ils, un an après le déclenchement de la crise des « gilets jaunes ».

Après cette crise qui a transformé le rapport des Français à la politique et à la démocratie, ils affirment la nécessité d’être « sans complaisance avec les mensonges du populisme » notamment, avec « en contrepartie une éthique politique scrupuleuse et un usage reconsidéré de la force publique lorsqu’elle est nécessaire ».  Bref une critique molle de Macron comme leurs propres convictions.

Age de la retraite à 62 ans : un débat de faux-culs

Age de la retraite à 62 ans : un débat de faux-culs

 

 

Ce n’est pas la déclaration d’hier de la nouvelle ministre porte-parole du gouvernement qui va beaucoup éclairer la question. Celle-ci en effet indiqué qu’on pouvait se poser des questions sur le financement des retraites et de la dépendance et que rien n’était tranché. Pourtant au sein même du gouvernement des voies discordantes se font entendre. Si on comprend bien la position du gouvernement : l’interrogation sur le financement est incontournable, mais rien ne changera sur l’âge légal. Une position qui évidemment ne répond pas à la question qui est celle de l’âge effectif de départ en retraite. Aujourd’hui l’âge légal est de 62 ans mais en réalité les retraités partent déjà à près de 63 ans. Pour l’avenir compte tenu de l’allongement de la vie, il sera forcément nécessaire de prendre de nouvelles mesures pour assurer l’équilibre financier. Sauf évidemment pour ceux  qui ont été soumis à des conditions de travail difficiles (notons que l’espérance de vie entre les plus favorisés et ceux qui le sont moins est de l’ordre  de 10 ans !). Pour assurer l’équilibre financier des retraites différentes solutions sont envisagées : en augmentant les cotisations, en diminuant le montant des pensions comme en ce moment avec la désindexation et la CSG et où en décalant dans le temps la réelle date  de départ en retraite (ou la combinaison des trois). Dans les faits,  il paraît vraisemblable qu’on ne fera pas à l’âge légal mais celui qui partira en retraite à 62 ans ne touchera qu’une retraite partielle. Cette question des retraites s’inscrit donc dans un véritable débat de faux-culs avec des arguments type éléments de langage politique pour masquer le flou des mesures qui vont forcément affecter le pouvoir d’achat des retraités . Pour Sibeth Ndiaye : «Rien n’est arbitré» sur les retraites ». Compte tenu des divergences aussi des maladresses de certains membres du gouvernement, la porte-parole du gouvernement s’est réfugié dans la langue de bois. Le Haut-commissaire Jean-Paul Delevoye, a réalisé «un travail considérable» a déclaré la porte-parole du gouvernement, mais «ce travail doit encore se poursuivre», a-t-elle ajouté. «On n’est pas au bout de la discussion sur le contenu de cette réforme. La cohérence de cette réforme veut qu’il n’y ait pas forcément de nécessité à allonger la durée de cotisation. «C’est une chose», a-t-elle dit, mais, a-t-elle nuancé, il faut aussi se poser la question du financement des conditions de vie des personnes âgées dépendantes dont le nombre devrait augmenter. Notons que les questions peuvent être liées mais qu’il s’agit quand même de deux aspects différents. En effet il y a la retraite en tant que tel qui n’est pas toujours liée à des questions de dépendance, d’autre part la dépendance qui peut affecter une partie des retraités. Le mélange des genres ne clarifie pas l’analyse et les solutions d’autant que les sources de financement peuvent être différentes. Par exemple la dépendance pourrait être financée par la CRDS dont le rendement fiscal est de l’ordre de 10 milliards par an et qui théoriquement devrait être supprimé en 2024. Ces recettes de la  CRDS étaient destinées à la caisse d’amortissement de la dette sociale qui devrait être apurée en 2024.

Retraite à 62 ans : un débat de faux-culs

Retraite à 62 ans : un débat de faux-culs

 

 

Ce n’est pas la déclaration d’hier de la nouvelle ministre porte-parole du gouvernement qui va beaucoup éclairer la question. Celle-ci en effet indiqué qu’on pouvait se poser des questions sur le financement des retraites et de la dépendance et que rien n’était tranché. Pourtant tau sein  même du gouvernement des voies discordantes se font entendre. Si on comprend bien la position du gouvernement : l’interrogation sur le financement est incontournable, mais rien ne changera sur l’âge légal. Une position qui évidemment ne répond pas à la question qui est celle de l’âge effectif de départ en retraite. Aujourd’hui l’âge légal est de 62 ans mais en réalité les retraités partent déjà à près de 63 ans. Pour l’avenir compte tenu de l’allongement de la vie, il sera forcément nécessaire de prendre de nouvelles mesures pour assurer l’équilibre financier. Sauf évidemment pour ceux  qui ont été soumis à des conditions de travail difficiles (notons que l’espérance de vie entre les plus favorisés et ceux qui le sont moins est de l’ordre  de 10 ans !). Pour assurer l’équilibre financier des retraites différentes solutions sont envisagées : en augmentant les cotisations, en diminuant le montant des pensions comme en ce moment avec la désindexation et la CSG et où en décalant dans le temps la réelle date  de départ en retraite (ou la combinaison des trois). Dans les faits il paraît vraisemblable qu’on ne fera pas à l’âge légal mais celui qui partira en retraite à 62 ans ne touchera qu’une retraite partielle. Cette question des retraites s’inscrit donc dans un véritable débat de faux-culs avec des arguments type éléments de langage politique pour masquer le flou des mesures qui vont forcément affecter le pouvoir d’achat des retraités . Pour Sibeth Ndiaye : «Rien n’est arbitré» sur les retraites ». Compte tenu des divergences aussi des maladresses de certains membres du gouvernement, la porte-parole du gouvernement s’est réfugié dans la langue de bois. Le Haut-commissaire Jean-Paul Delevoye, a réalisé «un travail considérable» a déclaré la porte-parole du gouvernement, mais «ce travail doit encore se poursuivre», a-t-elle ajouté. «On n’est pas au bout de la discussion sur le contenu de cette réforme. La cohérence de cette réforme veut qu’il n’y ait pas forcément de nécessité à allonger la durée de cotisation. «C’est une chose», a-t-elle dit, mais, a-t-elle nuancé, il faut aussi se poser la question du financement des conditions de vie des personnes âgées dépendantes dont le nombre devrait augmenter. Notons que les questions peuvent être liées mais qu’il s’agit quand même de deux aspects différents. En effet il y a la retraite en tant que tel qui n’est pas toujours liée à des questions de dépendance, d’autre part la dépendance qui peut affecter une partie des retraités. Le mélange des genres ne clarifie pas l’analyse et les solutions d’autant que les sources de financement peuvent être différentes. Par exemple la dépendance pourrait être financée par la CRDS dont le rendement fiscal est de l’ordre de 10 milliards par an et qui théoriquement devrait être supprimé en 2024. Ces recettes de la  CRDS étaient destinées à la caisse d’amortissement de la dette sociale qui devrait être apurée en 2024.

Grand débat, les « garants » : des hauts fonctionnaires faux culs

Grand débat, les « garants » : des hauts fonctionnaires faux culs

Mis à part les deux ministres, seconds couteaux,  désignés par le gouvernement, les garants sont surtout constitués par de hauts fonctionnaires profil faux-cul. Sauf Nadia Bellaoui désigné par le conseil économique et social. Certes, ces personnalités intrinsèquement ne sont pas sans qualités, elles sont même assez brillantes mais forces est de constater qu’elles sont surtout caractérisées par une grande capacité à slalomer  entre les différents courants de pensée notamment politique. : Le seul moyen de parvenir au plus haut niveau. Même le politologue Pascal Perrineau, brillant lui aussi dans ses les analyses parvient en finalité à ne jamais prendre clairement parti. Il laisse en permanence cette part de flou qui permet à ses interlocuteurs d’être satisfaits même si c’est de manière contradictoire. Finalement c’est un peu du » en même temps ». Parmi les cinq garants désignés les hauts fonctionnaires dominent comme si la France même dans le champ politique ne pouvait s’affranchir de cette tutelle administrative qui étouffe la vie économique, sociale mais aussi sociétale. Le gouvernement et les présidents des assemblées ont donc désigné jeudi les cinq “garants” du “grand débat national” lancé cette semaine pour deux mois par Emmanuel Macron afin de répondre à la crise des “Gilets jaunes». Matignon a annoncé dans la soirée la nomination de l’ancien patron de la RATP et de la Poste, Jean-Paul Bailly, et de l’actuelle présidente de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), Isabelle Falque-Pierrotin.Le politologue Pascal Perrineau a été désigné par le Sénat dont le président, Gérard Larcher, a dit préférer au terme “garant” celui d’”observateur” des échanges organisés dans tout le pays. Le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, a choisi Guy Canivet, ancien membre du Conseil constitutionnel. Dans un communiqué, il salue un “grand serviteur de l’intérêt général, dont les qualités connues de tous lui permettront de veiller au bon déroulement du grand débat national, à son indépendance, son impartialité et sa transparence». Le président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Patrick Bernasconi, a désigné quant à lui Nadia Bellaoui, 43 ans, secrétaire générale de la Ligue de l’enseignement. Deux membres du gouvernement – la secrétaire d’État Emmanuelle Wargon, pour la logistique, et le ministre Sébastien Lecornu, pour la coordination avec les élus – animent le “grand débat”, ouvert sur le terrain et en ligne jusqu’au 15 mars.

Les « garants » du « grand débat » : des hauts fonctionnaires faux culs

 Les « garants » du « grand débat » : des hauts fonctionnaires faux culs

Mis à part les deux ministres, seconds couteaux,  désignés par le gouvernement, les garants sont surtout constitués par de hauts fonctionnaires profil faux-cul. Sauf Nadia Bellaoui désigné par le conseil économique et social. Certes, ces personnalités intrinsèquement ne sont pas sans qualités, elles sont même assez brillantes mais forces est de constater qu’elles sont surtout caractérisées par une grande capacité à slalomer  entre les différents courants de pensée notamment politique. : Le seul moyen de parvenir au plus haut niveau. Même le politologue Pascal Perrineau, brillant lui aussi dans ses les analyses parvient en finalité à ne jamais prendre clairement parti. Il laisse en permanence cette part de flou qui permet à ses interlocuteurs d’être satisfaits même si c’est de manière contradictoire. Finalement c’est un peu du » en même temps ». Parmi les cinq garants désignés les hauts fonctionnaires dominent comme si la France même dans le champ politique ne pouvait s’affranchir de cette tutelle administrative qui étouffe la vie économique, sociale mais aussi sociétale. Le gouvernement et les présidents des assemblées ont donc désigné jeudi les cinq “garants” du “grand débat national” lancé cette semaine pour deux mois par Emmanuel Macron afin de répondre à la crise des “Gilets jaunes». Matignon a annoncé dans la soirée la nomination de l’ancien patron de la RATP et de la Poste, Jean-Paul Bailly, et de l’actuelle présidente de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), Isabelle Falque-Pierrotin.Le politologue Pascal Perrineau a été désigné par le Sénat dont le président, Gérard Larcher, a dit préférer au terme “garant” celui d’”observateur” des échanges organisés dans tout le pays. Le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, a choisi Guy Canivet, ancien membre du Conseil constitutionnel. Dans un communiqué, il salue un “grand serviteur de l’intérêt général, dont les qualités connues de tous lui permettront de veiller au bon déroulement du grand débat national, à son indépendance, son impartialité et sa transparence». Le président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Patrick Bernasconi, a désigné quant à lui Nadia Bellaoui, 43 ans, secrétaire générale de la Ligue de l’enseignement. Deux membres du gouvernement – la secrétaire d’État Emmanuelle Wargon, pour la logistique, et le ministre Sébastien Lecornu, pour la coordination avec les élus – animent le “grand débat”, ouvert sur le terrain et en ligne jusqu’au 15 mars.

Notre-Dame-des-Landes : bal des faux-culs

Notre-Dame-des-Landes : bal des faux-culs

À peine faux-cul le gouvernement, le ministre de la transition écologique Nicolas Hulot et sa secrétaire à l’écologie qui ne cessent de répéter que la décision n’est pas encore prise concernant N Notre dame des landes. En fait il est vraisemblable qu’on se contentera de moderniser l’aéroport actuel ce qui au regard du trafic sera grandement suffisant puisqu’ qu’on pourrait multiplier par trois ou quatre le nombre de passagers avec quelques extensions. Mais les élus nantais locaux veulent récupérer les terrains de l’actuel aéroport pour une  vaste opération urbanistique. Le véritable enjeu  n’est d’ailleurs pas économique, mais éminemment politique. Macron ne peut se passer de Hulot qui a avalé nombre de couleuvres depuis sa nomination et qu’il faut bien satisfaire une fois. Par contre,  le ministre des affaires étrangères, Yves le Drian, lui est clairement en faveur de Notre-Dame des Landes. Politiquement mieux vaut quand même conserver Hulot comme alibi écolo que le Drian lequel d’ailleurs ne prendra pas le risque de partir au gouvernement. On utilise donc la langue de bois en laissant entendre que le suspens est entier : “Je n‘ai aucune idée de la décision qui va être prise. Ce serait un comble qu‘avant la consultation, une décision soit prise”, a déclaré à la presse à Matignon le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot. L‘exécutif “n‘a pas encore pris sa décision”, avait-on également assuré jeudi soir dans l‘entourage du chef de l‘Etat à propos de cet épineux sujet, objet de décennies de controverses entre partisans de l‘ouvrage et opposants, dont plusieurs centaines sont installés sur le site de plus de 3.000 hectares. L‘une des hypothèses désormais envisagées consiste à rénover l‘actuel aéroport de Nantes-Atlantique plutôt que construire un nouvel ouvrage, en plus d’évacuer le site occupé par les opposants, décrite par ses détracteurs comme une “zone de guerre” où l‘Etat de droit n‘est pas respecté. Pour faire passer la pilule aux élus nantais, on va donc nettoyer cette zone de guerre pour faire valoir l’État de droit et octroyer quelques avantages financiers à la ville de Nantes et à la Loire-Atlantique.

 

Comité politique des Républicains : nouvelle position de faux-culs vis-à-vis de Fillon

Comité politique des Républicains : nouvelle position de faux-culs vis-à-vis de Fillon

 

Une nouvelle fois le comité politique des républicains qui devait clarifier la situation de crise provoquée par Fillon a adopté  une position de faux-culs et de manière unanime en plus ;  le comité politique soutient la candidature de Fillon qu’il critiquait la veille. (Comme lors de la dernière révolte contre Fillon). On peut imaginer qu’en fonction des sondages qui nécessairement seront de plus en plus mauvais dans les jours à venir que ce comité sera encore appelé à se réunir. La réalité,  c’est que ce comité composé de seconds couteaux sans réelle envergure nationale ne dispose d’aucune autorité pour imposer quoi que ce soit ni à Fillon, ni Juppé, ni à Sarkozy ou d’autres. Ces seconds couteaux passent surtout leur temps à se neutraliser pour éviter la mainmise d’un courant ou d’une personnalité sur le parti. « François Fillon a confirmé devant le comité politique des Républicains sa candidature à l’élection présidentielle », a déclaré son président, Gérard Larcher, un expert en dialectique de faux-culs qui sait élever le ton pour masquer l’insignifiance et les contradictions  de sa posture. L’exemple même de la théâtralisation de la parole politique dont la forme et l’ambiguïté tuent  le fond. Bref, une nouvelle fois comité politique lamentable qui s’est couché  devant la difficulté « Le comité politique, après un large échange, a renouvelé à l’unanimité son soutien à François Fillon et s’engage à oeuvrer au rassemblement des familles politiques de la droite et du centre autour de lui et du projet qu’il porte pour le redressement national. François Fillon a indiqué qu’il prendrait des initiatives pour porter ensemble nos valeurs. Les Républicains sont donc rassemblés et déterminés autour de François Fillon », a-t-il ajouté à l’issue de la réunion. » A encore indiqué l’inénarrable Gérard Larcher. Le candidat de la droite et du centre s’est prévalu devant le comité politique du succès de la manifestation de soutien qui s’est déroulée dimanche à Paris au Trocadéro. Ceux servant du renoncement de Juppé Fillon s’est efforcé de démontrer qu’aucun plan B n’était envisageable. Effectivement de son côté Juppé avait été clair et ne s’est d’ailleurs pas privé de critiquer l’immaturité politique de son propre parti. « Je ne suis (…) pas en mesure aujourd’hui de réaliser le nécessaire rassemblement autour d’un projet fédérateur et c’est pourquoi je confirme une bonne fois pour toutes que je ne serai pas candidat à la présidence de la République », a dit le maire de Bordeaux lors d’une déclaration marquée par la gravité. « C’est ce que je dirai à Nicolas Sarkozy et à François Fillon s’ils souhaitent me rencontrer », a-t-il ajouté en se livrant à une charge contre « l’obstination » de François Fillon que la « dénonciation d’un prétendu complot et d’une volonté d’assassinat politique [ont] conduit dans une impasse ». « Je le répète : pour moi il est trop tard, il n’est évidemment pas trop tard pour la France, il n’est jamais trop tard pour la France », a-t-il conclu sans dire qui, selon lui, devrait porter « les couleurs de la droite et du centre dans quelques semaines ». Juppé qui s’est fortement étonné du soutien soudains de nombre de responsables qui hier l’avaient démoli.

Pollution diesel de Renault : une enquête de faux-culs

Pollution diesel de Renault : une enquête de faux-culs

 

Une enquête judicaire à l’encontre de Renault qui confirme l’attitude particulièrement hypocrite du gouvernement. En effet, cette affaire de pollution n’est pas nouvelle, pire ce sont les gouvernements successifs qui ont encouragé le développement du diesel depuis les années 90. En outre tout le monde sait que les contrôles sont truqués depuis longtemps et pas seulement pour le diesel.  Cette information judiciaire a été ouverte jeudi, au motif de « tromperie sur les qualités substantielles et les contrôles effectués » ayant pu rendre certaines voitures dangereuses pour la santé, a-t-on appris vendredi d’une source proche du parquet. Trois juges d’instruction ont été chargés de l’enquête. Après l’éclatement de l’affaire de trucage des émissions diesel de véhicules Volkswagen, à l’automne 2015, le gouvernement français a confié une enquête à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) pour faire la lumière sur les émissions en conditions réelles de conduite de toutes les marques commercialisées en France. Plusieurs véhicules Renault ont alors été particulièrement montrés du doigt pour leurs dépassements d’oxydes d’azote (NOx) lors des tests sur route menés par la Commission Royal, en raison du choix d’une plage de fonctionnement optimal du système de dépollution plus étroite que chez d’autres constructeurs. Dans conclusions, la  commission «  indépendante » de Royal  relève que des véhicules diesels dépassent les normes. D’une certaine manière ce groupe d’experts découvre la lune puisse depuis longtemps que les émissions réelles sont bien supérieures aux limites fixées par la réglementation. En cause le fait que la mesure des émissions n’est pas effectuée dans les conditions réelles de circulation. D’après cette  commission outre les français Renault et PSA Peugeot Citroën, sont concernés Fiat Chrysler Automobiles (FCA), la marque haut de gamme du groupe Daimler Mercedes-Benz, Volkswagen, Nissan, Ford et la filiale européenne de General Motors, Opel. Les experts notent l’absence de système de fraude comparable à celui utilisé par Volkswagen mais constaté des dépassements significatifs par rapport aux normes d’émissions polluantes d’oxydes d’azote (NOx) sur un certain nombre de véhicules. En fait l a pollution hors normes par les véhicules automobiles est une affaire aussi vieille que la norme  elle-même. Le décalage entre ces normes et les émissions polluantes réelles a toujours existé. Cependant il faut faire une distinction entre cette situation et celle qui consiste à installer sur les véhicules des logiciels pour réduire artificiellement cet écart (cas de Volkswagen). Avec l’affaire Volkswagen aux États-Unis, on découvre à nouveau que la mesure de la pollution   est relativement truquée. D’abord truquée par les constructeurs eux-mêmes au départ qui annonce des taux de pollution sous-estimés volontairement pour satisfaire aux normes. Les constructeurs effectuent leurs mesures avec des véhicules évidemment entièrement neufs et dans des conditions théoriques qui ne rien avoir avec l’usage normal d’un véhicule. Même lors  du contrôle technique les mesures sont également faussées car effectuées aussi dans des conditions théoriques. Ceci étend sur la durée la pollution des véhicules a sensiblement diminué grâce aux progrès techniques et aux normes. Malheureusement des progrès individuels qui ont été compensés par un accroissement du volume de circulation. Témoin par exemple les pics de pollution dangereux constaté dans certaines grandes villes notamment à Paris. En réalité les automobiles polluent bien plus que les normes : de l’ordre de 20 à 25%, avec des pointes jusqu’à plus de 40% pour certains modèles (contre 7% à peine en 2001). Une inflation qui tient à la procédure d’homologation. Loin, très loin de la vie réelle. Puisque la voiture ne roule pas en ville, par exemple, mais sur un banc à rouleau. Onze kilomètres de test au total, pendant une vingtaine de minutes. Ensuite, il faut savoir que cela se déroule dans de très bonnes conditions, à une température comprise entre 20 et 30 degrés. D’autre part, la climatisation, le GPS et les phares ne fonctionnent jamais durant le test. La vitesse et les accélérations sont faiblardes. Sans compter quelques astuces : cela va des boîtes de vitesses en passant par des moteurs soigneusement rodés et des logiciels. Au final c’est donc le grand écart. Selon l‘Institut européen transport et environnement, une Audi A8 diesel produirait vingt-et-une fois plus d’oxyde d’azote en réel que sur homologation. Pourtant la réduction de consommation et du niveau de pollution est bien réelle. C’est ce que rappellent, à juste titre, les constructeurs. Les dernières générations de moteurs sont bien moins polluantes et plus sobres. En quinze ans, les consommations des véhicules ont été sérieusement revues à la baisse. Ainsi en moyenne, pour 100 kilomètres parcourus, c’est 1,6 litre de carburant économisé pour un diesel et 2 litres pour une essence. Cependant la voiture  consomme souvent plus que ce qu’annoncent officiellement les constructeurs. Une situation qui a d’ailleurs amené l’Europe à modifier les normes pour les rapprocher du taux d’émissions réelles. Rien de neuf donc sous le soleil avec une commission qui avait sans doute pour but aussi de montrer combien la France était attachée  à la question des émissions polluantes dans la perspective de la COP 21 présidée par la France. L’enquête maintenant confiée à la justice n’apportera pas davantage d’éclairage sur la question ; Dans un communiqué, Renault a pris note, « sans toutefois avoir pu à ce stade en obtenir confirmation officielle », de l’ouverture de cette information judiciaire, réaffirmant que ses véhicules respectaient la législation en vigueur et qu’ils n’étaient pas équipés de logiciels de fraude. En attendant, Le titre Renault a perdu jusqu’à 4% après l’annonce en début d’après-midi de l’ouverture de cette enquête. A 15h08, il cédait encore 1,81% à 84,69 euros alors que l’indice CAC 40 progressait au même moment de 0,94%.

Déchéance de nationalité :le bal des faux-culs à gauche comme à droite

Déchéance de nationalité :le  bal des faux-culs à gauche comme à droite

 

 

D’une certaine manière la tendance générale à gauche comme à droite concernant la déchéance de nationalité a consisté à approuver l’orientation mais en l’assortissant de réserves telles que cela revenait à en critiquer le principe même. Difficile de s’y retrouver dans l’auberge espagnole des réflexions « philosophiques » des principaux leaders. À droite on trouve ceux qui approuvaient  mais qui pensaient qu’il fallait compléter la mesure, d’autres qui estimaient qu’il n’était pas nécessaire pour autant de modifier la constitution, d’autres encore qui étaient  prêts à voter la modification constitutionnelle avec des interrogations sur son efficacité. À gauche bien sûr il y a les bobos et les indignés permanents gardiens du temple des dogmes, aussi toute cette vieille gauche, anciens marxistes reconvertis au PS pour faciliter leur carrière politique.  La démonstration évidente de l’énorme décalage qui peut exister entre des élites embourgeoisées d’autant plus fermes sur le terrain des valeurs qu’ils sont éloignés des réalités sociales et sociétales. Pour résumer le clergé politique est pour la préservation de la théologie de l’immobilisme contre l’envie de mouvement régalien exprimé par l’opinion publique. À tout cela s’ajoute les discussions byzantines des juristes sophistes qui ne cessent de relire la Bible juridique républicaine. Certes on pourra légitimement objecter que Hollande voulait en même temps réaliser un coup politique en mettant la droite en porte-à-faux. De la même manière on peut argumenter sur le fait que cette mesure (comme d’ailleurs l’inscription de l’état d’urgence dans la constitution) serait  bien insuffisante pour lutter à elle seule contre le terrorisme. Reste que l’opinion publique est favorable à ce symbole qui correspond à une nette revalorisation du rôle régalien de l’État. Un symbole qui nécessairement aurait dû inspirer une politique beaucoup plus opérationnelle et plus volontariste pour affronter  le terrorisme.

Vote de la déchéance de nationalité : le bal des faux-culs continue .

Vote de la déchéance de nationalité : le bal des faux-culs continue

 

Pour tout dire c’est la confusion la plus générale et les préoccupations idéologiques et tactiques prennent le pas sur l’enjeu que constituent l’intégrisme, la violence et le terrorisme. À gauche un grand nombre de députés jouent  encore les vierges effarouchées en brandissant le drapeau des valeurs rejoignant d’une certaine façon la position de Taubira. À droite la plupart sont pour mais sont gênés de voter la modification de la constitution considérant que ce serait un cadeau politique fait à Hollande. En réalité pour des motifs différents et souvent contradictoires on est aussi divisé à gauche qu’à droite. Il faut bien dire que le commun des mortels, c’est-à-dire l’électeur moyen, n’y comprend plus rien entre les différentes options qui pourraient être proposées au vote du Parlement. Il y a la formulation de la déchéance pour tous une formule séduisante mais inapplicable au regard des textes internationaux et qui revient à ne viser que les bi nationaux. Il y a la formulation déchéance pour les binationaux avancée et soutenue  par Valls mais qui affole les bobos gauchistes du PS qui souhaiteraient  une formule plus ambiguë qui sauve les apparences des valeurs de gauche mais ne changeant rien sur le fond ;  à droite il y a ceux prêts   à voter sans réticence car conscients de la montée de l’islamisme. Il y a aussi ceux  qui la voteront mais seulement du bout des lèvres pour ne pas se mettre en contradiction avec l’opinion publique qui la réclame (entre 70 et 80% selon les sondages). Enfin les iconoclastes de droite qui veulent voter contre, essentiellement pour se distinguer de Sarkozy voire pour se placer en vue des primaires.  Bref un débat incompréhensible qui n’honore pas les formations politiques et qui ne pourra que creuser un peu plus le fossé entre l’opinion publique et des appareils davantage préoccupés par des considérations tactiques que par l’intérêt général.

Déchéance de nationalité : un amendement de faux-culs

Déchéance de nationalité : un amendement de faux-culs

 

Il se pourrait bien que la gauche ait  trouvé la martingale qui permet de satisfaire à la fois la droite et les bobos de gauche. Il s’agirait d’affirmer dans le texte constitutionnel que la déchéance de nationalité vise tous les Français sous réserve du respect de nos engagements internationaux. Comprendre en fait que les Français ne disposant que de la seule nationalité française ne pourront pas être concernés par l’apatridie pour ne pas être en contradiction avec les textes internationaux qui l’interdisent. En clair on revient à la case départ, c’est-à-dire que la déchéance de nationalité ne touchera que les binationaux. C’est en faite ce qu’a  déclaré Manuel Valls lors de son interview sur BFM. Alors que François Hollande a confirmé que la déchéance de nationalité pour les binationaux allait être inscrite au sein de la réforme constitutionnelle, l’extension d’une telle mesure se pose aujourd’hui. Le Premier ministre Manuel Valls a refusé ce mercredi l’idée d’étendre la déchéance de nationalité à tous les Français condamnés pour terrorisme, pas seulement les binationaux, car la France « ne peut pas créer d’apatrides ». « Il y a une condition qui doit être très claire : la France ne peut pas créer des apatrides, c’est-à-dire des personnes sans nationalité », a-t-il déclaré lors d’un entretien sur BFMTV à Matignon. « Cela n’est pas possible. Cela ne serait pas conforme à l’image, ni aux valeurs, ni surtout aux engagements internationaux de la France. C’est pour ça que nous n’avions pas retenu l’idée de pouvoir déchoir tous les Français de leur nationalité. Je veux être là-dessus extrêmement clair », a-t-il poursuivi.

Déchéance de nationalité : le bal des faux-culs à gauche comme à droite

Déchéance de nationalité : le bal des faux-culs à gauche comme à droite

 

 

D’une certaine manière la tendance générale à gauche comme à droite concernant la déchéance de nationalité consiste à approuver l’orientation mais en l’assortissant de réserves telles que cela revient à en critiquer le principe même. Difficile de s’y retrouver dans l’auberge espagnole des réflexions « philosophiques » des principaux leaders. À droite on trouve ceux qui approuvent  mais qui pensent qu’il faut compléter la mesure, d’autres qui estiment qu’il n’est pas ce nécessaire pour autant de modifier la constitution, d’autres encore qui sont prêts à voter la modification constitutionnelle avec des interrogations sur son efficacité. À gauche bien sûr il y a les bobos et les indignés permanents gardien du temple des dogmes, aussi toute cette vieille gauche, anciens marxistes reconvertis au PS pour faciliter leur carrière politique, ceux qui enfin sont à la recherche de la martingale qui permettrait d’approuver la proposition de Hollande avec des amendements qui rendraient impossible l’application de la mesure, exemple avec un ajout du type « sous réserve des désaccords internationaux passés par la France en matière d’apatridité« . Bref on approuve sans approuver ou on condamne sans vraiment condamner. La démonstration évidente de l’énorme décalage qui peut exister entre des élites embourgeoisées d’autant plus fermes  sur le terrain des valeurs qu’ils sont éloignés des réalités sociales et sociétales. Pour résumer le clergé politique est pour la préservation de la théologie de l’immobilisme contre l’envie de mouvement régalien exprimé par l’opinion publique. À tout cela s’ajoute les discussions byzantines des juristes sophistes qui ne cessent de relire la Bible juridique républicaine. Certes on pourra légitimement objecter que Hollande veut en même temps réaliser un coup politique en mettant la droite en porte-à-faux. De la même manière on peut argumenter sur le faite que cette mesure (comme d’ailleurs l’inscription de l’état d’urgence dans la constitution) sera bien insuffisante pour lutter à elle seule contre le terrorisme. Reste que l’opinion publique est favorable à ce symbole qui correspond à une nette revalorisation du rôle régalien de l’État. Un symbole qui nécessairement devra inspirer une politique beaucoup plus opérationnelle et plus volontariste pour affronter  le terrorisme inspiré dans le domaine du renseignement, de la sécurité, du pénal et de la stratégie militaire notamment.

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