Archive pour le Tag 'faussée'

Chine et concurrence faussée : le G7 tergiverse

Chine et concurrence faussée : le G7 tergiverse

Le G7 finance a laissé entendre qu’il pourrait prendre des mesures de rétorsion  face aux « surcapacités » de production de la Chine, qui inonde les marchés occidentaux de produits subventionnés à bas prix.

Mais les pays occidentaux sont très divisés sur la question et finalement se contenteront d’observer l’évolution de la situation.

Si les États-Unis sont franchement en faveur de mesures significatives pour combler les déséquilibres macro-économiques avec la Chine il en va différemment d’autres pays en particulier l’Allemagne

La secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen avait appelé jeudi le G7 à constituer « un front clair et uni » face à la Chine, qui génère des « déséquilibres macroéconomiques ». Le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire avait lui aussi exhorté vendredi le G7 à « présenter un front uni pour protéger ses intérêts industriels » , face à la Chine, appelant toutefois à éviter « une guerre commerciale ».

Les ministres des Finances du G7 se sont contentés cependant de déclarer vouloir « continuer à surveiller les effets négatifs potentiels des surcapacités » de la Chine Mais envisagent de « prendre des mesures pour des conditions de concurrence équitables, conformément aux principes de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ».

 

Une mesure faussée de l’évolution du pouvoir d’achat

Une mesure faussée de l’évolution du pouvoir d’achat

Alors que certaines instituions liées au pouvoir affirme que le pouvoir d’achat augmenterait de 950 euros en moyenne par ménage pour l’ensemble de 2019, se pose évidemment la pertinence de la mesure de l’évolution réelle des pris.  C’est aussi l ‘interrogation  de  l’économiste Philippe Moati dans une tribune au « Monde » qui aussi pose la question de la pertinence de l’indice des prix (extraits)

« Le mouvement des « gilets jaunes » a fait ressurgir la question du décalage entre la mesure de l’évolution du pouvoir d’achat et sa perception par les Français. Elle s’était déjà imposée avec force au milieu des années 2000, amenant le gouvernement à saisir le Conseil d’analyse économique (Mesurer le pouvoir d’achat, Philippe Moati et Robert Rochefort, Rapport du CAE n° 73, La Documentation française, 2008) et à former une commission (la commission Quinet) chargée de proposer de nouveaux indicateurs.

Depuis, l’Insee livre régulièrement une mesure de la dynamique du pouvoir d’achat qui tient compte de la croissance démographique (la croissance du pouvoir d’achat par unité de consommation) et produit des séries sur l’évolution du niveau de vie selon différentes caractéristiques des ménages à partir de données individuelles. L’institut tient également une comptabilité du poids des dépenses « pré-engagées » (loyer, énergie, assurances, etc.).

Même en comblant ainsi une partie du fossé qui sépare l’approche macroéconomique du pouvoir d’achat – celle de la comptabilité nationale – et le point de vue nécessairement microéconomique des ménages, l’écart subsiste. Selon une enquête de l’Obsoco [Observatoire société et consommation] conduite en janvier 2019, à la question « par rapport à il y a cinq ans, comment estimez-vous que votre niveau de vie a évolué », 54 % des Français répondent qu’il a diminué, dont 29 % « beaucoup ».

Ils ne sont que moins de 1 sur 4 à estimer qu’il a progressé. Et pourtant, selon l’Insee, après le violent trou d’air de 2013, le pouvoir d’achat est en croissance continue, même rapporté au nombre d’unités de consommation. En 2018, il a cru de 0,4 %, après 0,7 % en 2017. Sur cinq ans, il a progressé de plus de 3 %.

Les causes de l’écart entre la mesure et le ressenti sont multiples. Il y a bien sûr des facteurs psychologiques et des « biais de perception » qui affectent le ressenti. Mais il y a également un important travers dans la mesure : le calcul de la croissance du pouvoir d’achat ne tient pas compte de l’évolution de norme de consommation et mesure bien mal l’évolution du « coût de la vie ».

Rappelons que la croissance du pouvoir d’achat est mesurée par le rapport entre la croissance nominale du revenu disponible brut des ménages et l’indice des prix à la consommation. La méthodologie de l’indice des prix a été élaborée de manière à apprécier le niveau de l’inflation, c’est-à-dire le rythme d’érosion de la valeur de la monnaie. Il ne constitue donc pas à proprement parler un indice du coût de la vie. »

Inflation : une mesure des prix faussée

Inflation : une mesure des prix faussée

 

D’après l’INSEE des prix aurait baissé le mois dernier et sur un an la hausse seulement de 0,2%. La vérité c’est que les dépenses contraintes et les services voient leur prix augmenter. Il y a une déformation de la structure de consommation avec une part de plus en plus importante consacrée aux dépenses contraintes. Mais l’indice de l’INSEE n’en tient pas compte. Les revenus dont l’évolution s’appuie sur l’indice officiel de ce fait ne montent  pas voire régressent. Ne parlons pas des pensions qui elles sont bloquées depuis plusieurs années et qui le resteront encore longtemps. Grâce à cet indice des prix obsolètes on fait apparaître une augmentation de pouvoir d’achat théorique. Mais dans la réalité le pouvoir réel régresse. Cette situation fondée sur une erreur méthodologique (mais aussi politicienne) pèse de façon négative sur le volume de consommation donc sur la croissance et l’emploi. C’est aussi un mauvais calcul pour l’État et les grands équilibres financiers car les rentrées fiscales diminuent en francs constants. D’une certaine manière la tendance déflationniste est ainsi  entretenue par le gouvernement et les instituts serviles comme l’INSEE. Par parenthèse l’INSEE qui avait prévu une croissance de 03 % au second trimestre alors que la croissance réelle et de 0 %. Les prix à la consommation ont par ailleurs baissé de 0,4% par rapport au mois de juin dernier. Une baisse expliquée, selon l’Insee, par les soldes d’été qui ont fait diminuer les prix. Mais de leur côté, les prix de certains services et produits ont connu une réelle hausse, rapporte Le Monde. C’est notamment le cas des timbres, des journaux, de l’électricité ou encore des billets de trains qui ont vu leur prix s’accroître fortement. Le prix du timbre-poste a connu une augmentation de 8,8% en un an. Comme l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a autorisé, en 2014, une hausse des prix de 5,2% par an pendant 4 ans à La Poste, les prix ne devraient pas s’arrêter de grimper. L’électricité connait également une forte hausse. Les prix des particuliers ont augmenté de 4,3% entre juillet 2015 et juillet 2014. La principale cause ? La Commission de régulation de l’énergie est allée dans le sens d’EDF, qui souhaite depuis de nombreuses années une hausse des prix afin de pouvoir moderniser les centrales, explique le journal.  De leur côté, les consommateurs de fruits ont vu une hausse des prix de 6% en moyenne. Une hausse notamment due à la limitation des rendements et à la plus forte demande avec le beau temps. L’augmentation est néanmoins compensée par les prix très bas de 2014. Les amateurs de journaux voient depuis plusieurs années les prix croître. Depuis 1998, le coût moyen d’un journal a augmenté de 49%, face notamment à la baisse des ventes. Cette année, la hausse a été de 1,3%.  . Du côté des complémentaires santé et des assurances habitations, c’est le même bilan. Leur coût a en effet été augmenté de 3% par rapport à l’été 2014. La cause ? Des remboursements pour la santé ou encore pour les événements climatiques qui pèsent de plus en plus, selon les assureurs. Faire réparer ses appareils ménagers ou sa voiture  coûte de plus en plus cher. Le prix s’est accru de 3,9% en un an pour les appareils ménagers, et concernerait également d’autres produits. Une hausse qui, selon les entreprises, est due à l’augmentation des salaires, ajoute le quotidien.

 

Foot : concurrence faussée par BeINGsports

Foot : concurrence faussée par BeINGsports

Près de 16 millions de téléspectateurs ont assisté à la victoire des Bleus dimanche 15 juin. Avec une part d’audience de 57%, la soirée a été très bonne pour TF1. Mais si vous vouliez voir la star de cette Coupe du monde, Lionel Messi, il fallait ensuite zapper sur BeINGsports, la chaîne de sports qatarie. Elle diffuse l’intégralité des matchs de la compétition. Un argument de plus pour s’abonner à une chaîne qui dépense sans compter. Le gouffre financier creusé depuis son lancement en juin 2012 s’élèverait à 500 millions d’euros de pertes en deux ans. Pour exister face à Canal Plus, la chaîne a mis les moyens. Dans le foot évidemment, avec la Ligue 1 et la Ligue des Champions, mais aussi dans le tennis, le basket, le cyclisme. En tout, rien que pour les droits sportifs, la chaîne qatarie engloutirait chaque année quelque 350 millions d’euros.  Il faut bien sûr ajouter à cette somme les frais de fonctionnement de la chaîne qui emploie une centaine de journalistes, ses dépenses en production, et en marketing. La facture d’ensemble s’élèverait à 400 millions d’euros par an. Et ce ne sont pas les 150 millions d’euros de recettes d’abonnements qui vont l’alléger. A ce rythme-là, en 2016, elle aurait une dette d’au moins 1 milliard d’euros. Inacceptable pour Canal Plus, qui dénonce un « dumping ». Ses dirigeants accusent les qataris de brader leur chaîne 12 euros par mois quand Canal se paie 40 euros minimum. Le revenu moyen par abonné monte même jusqu’à 48 euros par mois, soit quatre fois plus qu’un abonnement à Beinsports. Canal Plus évoque un « acteur économiquement irrationnel », et réclame quelque 300 millions d’euros à sa rivale qatarie pour concurrence déloyale.

 




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