Archive pour le Tag 'fatale'

Amélie Oudéa-Castéra à l’école Littré: Une seconde erreur fatale ?

Amélie Oudéa-Castéra à l’école Littré: Une seconde erreur fatale ?

La nouvelle ministre de l’éducation ( et des JO !) N’en finit pas de s’enfoncer dans ses explications pour justifier son choix de mettre ces enfants dans une école privée. Elle multiplie les explications un peu bâtarde signalant notamment une autre famille ayant fait aussi le choix de quitter l’établissement public de l’école Littré qui se caractériserait par l’absence de nombreux professeurs. En fait, la famille en question n’a pas du tout quitter l’établissement public pour cette raison.

Invitée de France Inter lundi matin, la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot a indiqué ne pas «savoir si elle (la ministre, NDLR) a menti» : «Je dis simplement qu’elle a expliqué pourquoi son fils a été scolarisé dans le privé». Une défense sans grande vigueur qui n’a pas eu de quoi convaincre les oppositions. «C’est un mensonge qui la disqualifie pour continuer à occuper cette fonction», avait attaqué le député Insoumis Manuel Bompard sur FranceInfo. Son collègue communiste Fabien Roussel avait, lui aussi, considéré sur X qu’«il était temps de démissionner».

Le problème c’est que d’une manière générale la ministre a sans doute raison à propos de la médiocrité du système scolaire mais quel acteur de s’appuyer sur son cas personnel au demeurant inexact.

Il est certain que désormais la nouvelle ministre de l’éducation n’est pas placée dans les meilleures conditions pour assumer la responsabilité de son immense portefeuille. Au départ elle n’avait déjà pas forcément les compétences voulues mais maintenant avec cette affaire son avenir de ministre risque d’être hypothéqué bien au-delà des JO donc par parenthèse on voit mal le lien avec l’éducation nationale.

Energie – La fermeture de Fessenheim: L’erreur fatale du pouvoir

 Energie – La fermeture de Fessenheim: L’erreur fatale du pouvoir

 

 Aujourd’hui la centrale nucléaire de Fessenheim est bien morte. Et il est trop tard pour le regretter », constate Alain Desgranges dans « Le Monde », relevant que certains responsables politiques actuels se réjouissaient de cette fermeture en 2020, alors même que la crise énergétique contraint aujourd’hui la France à redémarrer une centrale électrique au charbon, bien plus émettrice de CO2.

 

Le redémarrage de la centrale électrique au charbon de Saint-Avold (Moselle) ne peut que remettre en mémoire la faute gravissime qu’a constitué l’arrêt prématuré de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), que rien ne justifiait si ce n’est une promesse électorale d’un autre temps.

Tant pis, le climat attendra ! Car il faut savoir que la centrale de Saint-Avold, dont le redémarrage permettra de limiter la casse ce prochain hiver avec ses 600 mégawatts (MW) de puissance installée, contribuera aussi au réchauffement climatique avec des émissions de 1 000 grammes de CO2 pour chaque kilowattheure (kWh) produit. A comparer avec la centrale de Fessenheim, arrêtée en 2020 pour des raisons politiciennes, qui disposait de 1 800 MW de puissance et n’émettait que 4 g de CO2 par kWh produit.

 

Elle apportait donc trois fois plus de puissance et émettait 250 fois moins de CO2 par kWh que la centrale de Saint-Avold. Fessenheim était en parfait état de marche, reconnue par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pour son excellent niveau de sûreté, et n’était pas atteinte par ce phénomène de corrosion qui affecte certains réacteurs plus récents, obligeant à des réparations.

Le pire dans cette histoire lamentable fût la glorification tirée de cet événement par certaines sommités politiques qui crurent bon de signer le 21 février 2020, dans Le Monde, un manifeste intitulé « La fermeture de la centrale de Fessenheim marque une étape historique »On pouvait notamment y lire : « La mise à l’arrêt de la centrale de Fessenheim incarne l’écologie de responsabilité que nous portons. [...] Tenir nos promesses, nous le faisons ce 22 février en arrêtant – comme s’y était engagé le candidat Emmanuel Macron – le premier réacteur de la centrale nucléaire de Fessenheim, suivi du second réacteur le 30 juin. C’est un événement historique. »

Parmi les signataires de cette tribune du Monde, totalement déconnectée des réalités physiques et délétère pour le climat et la sécurité d’alimentation du pays, on trouvait notamment : Élisabeth Borne, ministre de la transition écologique et solidaire, actuellement première ministre, Pascal Canfin, président de la commission Environnement du Parlement européen, toujours en poste à Bruxelles et pourfendeur attitré du nucléaire, ou Emmanuelle Wargon, secrétaire d’État auprès de la ministre de la transition écologique et solidaire, battue aux dernières élections législatives et qui vient, malgré les réticences parlementaires (43 voix pour, 48 voix contre), d’être nommée à la présidence de la Commission de régulation de l’énergie (CRE).

Deux années plus tard, confrontés aux conséquences de la pire crise de l’énergie que le monde ait connue, ces arguments, brandis comme un trophée, apparaissent totalement incongrus voire indécents. Un comble d’hypocrisie ! Ce monument d’irresponsabilité n’aura donc pas empêché ces différents protagonistes de poursuivre leur brillante carrière, toute honte bue et non avouée, renvoyant à EDF la charge de cette décision.

On aurait pu espérer un sursaut de ces dirigeants politiques, s’employant à reconnaître l’urgence à lancer la fabrication des six réacteurs annoncée par Emmanuel Macron le 10 février à Belfort. Hélas, le nucléaire attendra, lui aussi, le gouvernement ayant décidé d’une loi sur l’accélération des seules énergies renouvelables, oubliant au passage l’énergie nucléaire dont on connaît le temps nécessaire pour instruire les premières étapes conduisant à la promulgation d’un décret d’autorisation de création.

Pourtant, la crise que subit l’Europe, égarée dans une politique énergétique promue par la Commission européenne sous l’influence dominante des pays antinucléaires et d’une idéologie verte ignorant les lois de la physique, est la preuve évidente de cette urgence. Aujourd’hui la centrale de Fessenheim est bien morte. Et il est trop tard pour le regretter.

Alain Desgranges, Le Bouscat (Gironde)

Trump : son obsession de sa défaite de 2020 peut être fatale aux « républicains »

 Trump : son obsession de sa défaite de 2020 peut être fatale aux républicains  

 

Un article du Wall Street Journal souligne que l’obsession de la défaite de 2020 de trame pourrait être mortifère pour les républicains.

« Pour moi, la meilleure chose que le président Trump puisse faire pour nous aider à remporter les élections de 2022, c’est de parler d’avenir », a résumé dimanche Roy Blunt, sénateur du Missouri, dans l’émission Meet the Press.

En revanche, ces électeurs indécis ne semblent pas particulièrement intéressés par un réexamen des résultats de la présidentielle de 2020 ni par la défense des émeutiers qui ont attaqué le Capitole le 6 janvier dernier.

D’autre part, le fait que Donald Trump passe son temps à se mettre en avant motive les démocrates à voter au moment où ils risquent de verser dans la complaisance ou le découragement et se démobiliser.

La peur et le dégoût qu’inspire l’ex-président pourraient inciter les centristes et indécis à se rendre aux urnes (et à voter démocrate) malgré leurs réticences à propos de Joe Biden et des ambitions des progressistes

Anomalie politique, Donald Trump est probablement le premier moteur des deux grands partis américains à l’heure actuelle. Il motive sans conteste ses soutiens et ses sympathisants, auprès desquels la ritournelle de 2020 passe très bien. Aucun risque que ces électeurs virent démocrates.

Ceux que les républicains risquent de perdre, en revanche, ce sont les démocrates modérés et les indépendants grâce à qui le président Biden affirme avoir été élu l’an passé. La peur et le dégoût qu’inspire Donald Trump pourraient inciter les électeurs à se rendre aux urnes (et à voter démocrate) malgré les réticences à propos de Joe Biden et des ambitions des progressistes.

L’élection du gouverneur de Virginie, prévue le 2 novembre prochain, fait figure d’essai grandeur nature. Le républicain Glenn Youngkin essaie de faire campagne sur les thèmes traditionnels de son parti, notamment l’allègement des taxes, mais aussi sur des sujets plus nouveaux, à commencer par le risque que la culture « woke » ne s’infiltre dans les programmes scolaires.

Mais il essaie aussi de séduire les électeurs de Trump sans passer pour un clone de l’ancien président. Il a accepté avec joie le soutien de Donald Trump et a habilement géré la question de la légitimité de la victoire de Joe Biden, ne parlant jamais de fraude sans pour autant contester ouvertement les résultats. En d’autres termes, il essaie de gagner sur tous les tableaux.

Une attitude dont les démocrates n’ont pas tardé à s’emparer, soulignant le lien qui unit Glenn Youngkin et l’ancien président. Ces trois derniers jours, les messages de Terry McAuliffe, le candidat démocrate, ont ainsi rappelé que Donald Trump avait apporté son soutien à Glenn Youngkin à six reprises, qualifié le candidat républicain de « choix du cœur » de l’ex-président, noté que Glenn Youngkin soutenait une nouvelle candidature de Donald Trump à la Maison Blanche et souligné qu’il était présent à un meeting lors duquel des supporters de l’ex-président avaient prêté allégeance à un drapeau brandi lors des émeutes du 6 janvier au Capitole.

En bref, si le scrutin de Virginie est une répétition générale, les démocrates se réjouiront de voir la campagne de l’an prochain se focaliser sur celui qui a fait perdre le contrôle de la Chambre des représentants, du Sénat et de la Maison Blanche à son parti.

Cette volonté de regarder sans cesse dans le rétroviseur ne caractérise pas que les élections médiatisées. Donald Trump a en effet adoubé des candidats à des postes locaux (des procureurs ou des secrétaires d’État, c’est-à-dire des élus qui supervisent le déroulement des élections) parce qu’ils ont le même avis que lui sur le scrutin de l’an passé. Quand il a apporté son soutien à Matthew DePerno, Donald Trump a ainsi déclaré que le candidat au poste de procureur général du Michigan « se battait sans relâche pour que la vérité sur l’élection présidentielle du 3 novembre soit enfin révélée ».

Mais à se concentrer sur 2020, les républicains risquent bien plus que saborder 2022 : les attaques de Donald Trump contre le système électoral pourraient finir par miner l’institution démocratique sur laquelle le parti compte pour reprendre le pouvoir au Congrès l’année prochaine.

(Traduit à partir de la version originale en anglais par Marion Issard)

Traduit à partir de la version originale en anglais

Réforme Retraites: l’erreur politique fatale de Macron

Réforme Retraites: l’erreur politique fatale  de Macron

 

 

 

Macron vient de commettre grave une erreur en se trompant de réforme. Une erreur économique dont il paiera le prix politiquement. L’urgence n’est pas  de définir ce que seront les retraites de ceux qui aujourd’hui seront en retraite dans 20 ou 40 ans. Ce n’est pas l’âge de la retraite qu’il faut reculer mais le temps de travail qu’il faut augmenter. Notons que la France la durée de travail annuelle la plus faible de l’Europe.  1646 heures travaillées, soit 434 heures de moins que la Roumanie ! La solution, c’est de travailler plus longtemps tout au long de sa vie pour partir plus tôt, à 62 ans par exemple. Au lieu de travailler 35 heures par semaine , il faut travailler 37 heures et cela  équilibrera les retraites (et la balance commerciale qui accuse régulièrement un déficit de 50 à 60 milliards par an).

 

Pour des questions démographiques et de justice, une réforme des retraites est indiscutablement nécessaire. Mais l’urgence n’est sans doute pas de retarder de manière uniforme l’âge de la retraite mais de travailler davantage tout au long de sa vie en tenant compte des spécificités du métier.  Le problème, c’est que la France a pris l’habitude d’enfiler les réformettes tous les cinq ans en moyenne sans s’attaquer aux questions de fond. Il y a forcément l’équilibre financier à trouver entre les actifs et les retraités. De ce point de vue, la France souffre d’un taux d’inactivité trop important ( 6 à 8 millions de personnes ) comparé aux autres pays . Un handicap qui s’ajoute à la faiblesse du temps de travail annuel des actifs . Ce sont en effet  les cotisations d’actifs qui permettent d’assurer le financement des pensions. Jusqu’alors,  on a surtout raisonné en termes de catégories professionnelles, d’entreprises et de secteurs. De sorte qu’on a fait l’amalgame entre les conditions de vie d’un employé dont le travail ne comporte pas de sujétion particulière avec celui d’un autre  salarié soumis à des conditions de travail difficiles ( charge physique, charge mentale, cadence, horaires, travail des dimanches et jours de fête etc.).

 

Si une véritable réforme égalitaire devait intervenir, elle devrait prendre en compte les conditions individuelles de chaque salarié et non son appartenance à un secteur à une entreprise. À l’hôpital, tous les salariés sont loin d’être soumis aux contraintes d’un service d’urgence; à la SNCF nombre de postes ne justifient nullement une retraite anticipée par rapport à la norme;  chez les fonctionnaire en général s’ajoutent des conditions de travail généreuses à des sureffectifs. Certes certains métiers, dans certaines fonctions et dans certaines circonstances subissent des contraintes qui justifient un départ en retraite anticipé. Cette réalité ne doit toutefois pas servir d’alibi pour justifier la généralisation de cet avantage a la masse des autres salariés concernés. On objectera qu’un salarié peut au  cours de sa carrière changer de poste, certains plus difficiles que d’autres. Ce sont précisément ces sujétions particulières qui doivent être évaluées, prises en compte pour justifier un niveau de retraite particulier.

 

C’est l’approche globale qui rend la réforme actuelle complètement confuse en même temps qu’injuste. Pour preuve , il y a une différence d’espérance de vie de 10 ans environ  entre certains ouvriers et des cadres. C’est la philosophie même du régime des retraites qui doit être mise en cause. L’approche méthodologique par secteur, statut, grande entreprise est complètement obsolète et nourrit l’inefficacité et la justice. Enfin pour éviter d’avoir à engager une réforme tous les cinq ans, il convient de prendre le temps d’organiser les inévitables transitions car on ne passe pas d’un système aujourd’hui particulièrement incohérent et inégalitaire à un système universel. Bref comme sur beaucoup d’autres sujets, l’approche du gouvernement se caractérise par une grande incompétence technique et sociale. Enfin et peut-être surtout, l’ urgence n’est sans doute pas le report uniforme de l’âge de la retraite mais l’augmentation du temps de travail tout au long de la vie. Ce qui permettrait de maintenir un âge de départ réel autour de 62 ans selon les métiers et la pénibilité.  

Départementales : Valls nationalise le débat, une erreur fatale

Départementales : Valls nationalise le débat, une erreur fatale

 

Valls continue de nationaliser le débat des départementales, un vrai cadeau à l’opposition. En effet ces élections se transforment de la sorte en référendum contre la politique du gouvernement. Du coup ni l’UMP et encore moins le FN n’ont besoin de faire campagne.   »Je suis en campagne, j’ai une conviction profonde », a dit le Premier ministre avant de se rendre à Evry, ville de l’Essonne dont il a été le maire de 2001 à 2012 pour soutenir le frondeur socialiste Jérôme Guedj, candidat à sa propre succession à la tête du département. Sur Canal+, ce n’est pas l’UMP mais le Front national que Manuel Valls a une nouvelle fois pris pour cible, affirmant refuser que la France soit « représentée par un parti qui n’est pas républicain, qui n’est pas patriote, qui n’aime pas la France et qui est contraire à son Histoire. »En réponse à la présidente du FN Marine Le Pen, qui a demandé son départ en cas de défaite du Parti socialiste les 22 et 29 mars, Manuel Valls a affirmé qu’il resterait à Matignon.   »Je continuerai mon action comme chef du gouvernement parce que ce ne sont pas des élections législatives, et je continuerai, nous continuerons ce combat essentiel pour la France contre ceux qui tournent le dos à nos valeurs », a-t-il dit. On est loin de la problématique des départementales, uen problématique par ailleurs  sans contenu puisque finalement on va voter pour des départements dont on ne connaît pas les responsabilités et qui devaient disparaitre en 2020 ( Hollande dixit). C’est une erreur stratégique fondamentale de Valls ; car du coup, la responsabilité de l débâcle devra être assumée par le Premier Ministre.

Consommation des ménages : baisse fatale pour la croissance

Consommation des ménages : baisse fatale pour la croissance

 

La croissance d’octobre risque d’être dans le rouge avec cette forte baisse de la consommation. En fait une confirmation des indicateurs Markit (baisse notamment de la production manufacturière) et des derniers chiffres  du chômage. La baisse des coûts de l’énergie ne peut tout expliquer, il y a surtout une crise de confiance qui affecte les ménages (comme les entreprises). La consommation des ménages français en biens a chuté de 0,9% en octobre sous l’effet du seul recul des dépenses en énergie lié aux températures nettement plus élevées que les normales saisonnières, selon les données publiées ce matin par l’Insee. L’institut a dans le même temps revu à -0,5%, contre -0,8% en première estimation, le chiffre de la consommation pour septembre. Les économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un indicateur en hausse de 0,3% en octobre. Selon l’Insee, les dépenses en énergie, qui avaient déjà reculé de 0,5% en septembre, se sont contractées de 6% le mois dernier pour tomber à un plus bas depuis novembre 1997, une évolution due pour l’essentiel à la facture de chauffage en raison du temps particulièrement doux. Les dépenses des ménages en produits manufacturés sont pour leur part restées quasi stables sur le mois (+0,1% après -0,5% en septembre). La consommation de biens durables est restée inchangée, avec une légère hausse pour l’automobile (+0,2%) comme pour les équipements du logement (+0,1%).  Après leur chute de septembre (-7,7%), les dépenses de textile-cuir ont rebondi de 3,4% et la consommation de produits alimentaires s’est effritée de 0,1%.




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