Archive pour le Tag 'Faso'

Une centrale nucléaire russe au Burkina Faso !

Une centrale nucléaire russe au Burkina Faso !

 

La question de l’électricité est souvent centrale en Afrique et c’est particulièrement vrai aussi au Burkina Faso où le courant est le plus souvent coupé. En cause , un manque de production et des installations particulièrement obsolètes. Pourtant on peut s’interroger sur la priorité concernant une centrale nucléaire qui exige un niveau de sécurité de très haut niveau, un personnel très qualifié et le respect des procédures pour le fonctionnement et l’entretien. En outre des centrales solaires serait notoirement plus adaptées  à l’environnement de ce pays. Les russes qui soutiennent la dictature des militaires en profitent pour tenter d’installer cependant une centrale nucléaire au Burkina.

Une délégation du géant russe du nucléaire Burkina Faso a entamé mardi une visite de quatre jours au Burkina Faso pour évaluer un projet de construction d’une centrale avec le gouvernement de ce pays peu électrifié. En octobre 2023 à Moscou, le gouvernement du Burkina Faso et la Russie avaient signé un accord pour la construction d’une centrale nucléaire. Les deux pays se sont rapprochés depuis l’arrivée au pouvoir par un coup d’État d’un régime militaire, avec le capitaine Ibrahim Traoré à sa tête, en septembre 2022.

«La délégation de Rosatom est venue échanger sur des aspects techniques permettant de jeter tous les préalables nécessaires pour mettre en œuvre et démarrer la construction de cette centrale», a déclaré le ministre burkinabè de l’Énergie, des mines et des carrières, Yacouba Zabré Gouba, à l’issue d’une séance de travail. «Nous fondons beaucoup d’espoir sur cette visite qui va permettre de toucher du doigt les réalités sur les questions d’énergie, mais également sur d’autres aspects qui vont concerner d’autres ministères» dont la Santé, l’Enseignement supérieur, l’Agriculture et l’Environnement, a-t-il indiqué, en vrac !
Un «déficit énergétique»
«Nous allons tout faire pour exécuter le plus rapidement possible les travaux d’installation de la centrale nucléaire» a de son côté déclaré Alexander Renev, ingénieur en chef de Rosatom, sans préciser de date. Le lieu de l’installation de la centrale «en tenant compte de la sécurité», dans ce pays miné par les violences djihadistes, devrait être évoqué au cours du séjour de la délégation qui s’achève vendredi, a ajouté Alexander Renev. Fin 2020, seuls 22,5% des Burkinabè (67,4% en zone urbaine, 5,3% en milieu rural) avaient accès à l’électricité, selon la Banque africaine de développement (Bad).

«Nous voulons à travers la solution nucléaire résoudre une bonne fois pour toutes et dans la durée le déficit énergétique que connaît le Burkina», a déclaré le ministre Gouba. Le Burkina Faso importe une grande partie de son électricité de la Côte d’Ivoire et du Ghana voisins et en produit une autre partie localement, principalement par énergie hydroélectrique ou solaire. Le continent africain ne compte pour l’heure qu’une seule centrale nucléaire, en Afrique du Sud à Koeberg, près du Cap.

Burkina Faso : l’armée reprend le pouvoir

Burkina Faso : l’armée reprend le pouvoir

 

C’est malheureusement une tradition au Burkina Faso mais l’armée semble décidée à reprendre le pouvoir. Pas l’ensemble de l’armée mais le régiment de sécurité présidentielle sorte de garde présidentielle, sur laquelle Blaise compas aurait c’était toujours appuyer pour garder le pouvoir. Une sorte d’état dans l’état et qui viennent d’arrêter le président de transition. Des membres de la garde présidentielle du Burkina Faso ont fait irruption mercredi dans la salle du conseil des ministres et ont arrêté le président de transition, Michel Kafando, le chef du gouvernement et deux ministres, rapportent les autorités. Mercredi soir, des militaires ont tiré en l’air devant le palais présidentiel où s’étaient rassemblées plusieurs centaines de personnes pour protester contre leur détention, ont dit des témoins. Le Régiment de sécurité présidentielle (RSP), nom officiel de la garde présidentielle, n’a pas donné d’explication à son geste qui intervient à moins d’un mois des élections présidentielle et législatives prévues le 11 octobre pour achever le processus de transition et le retour à la démocratie. Selon le récit de Moumina Cheriff Sy, président du Conseil national de la transition (CNT), le parlement provisoire, des membres du RSP sont arrivés dans la salle du conseil des ministres aux environs de 14h30 et ont pris « en otage » le président Kafando, le Premier ministre Yacouba Izaac Zida, le ministre de la Fonction publique, du travail et de la Sécurité sociale, Augustin Loada et le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, René Bagoro. Le RSP était un des piliers du régime du président Blaise Compaoré, chassé du pouvoir par la pression de la rue en octobre 2014 pour avoir voulu changer la Constitution et prolongé ainsi ses 27 années à la tête du pays.  Il y a deux jours, la Commission de réconciliation et des réformes, chargée de présenter des réformes pour le gouvernement de transition, avait proposé de démanteler le RSP. Dans son rapport remis au Premier ministre, la Commission décrit le régiment de 1.200 hommes comme « une armée au sein de l’armée ».  En février, le RSP avait tenté de forcer le Premier ministre à démissionner parce que celui-ci avait le projet de réduire ses effectifs.




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