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Les prévisions économiques fantaisistes de la Banque de France !

Les prévisions économiques fantaisistes de la Banque de France !


Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau est coutumier deu pronostics fondés davantage sur son souhait personnel- et le marc de café- que sur des analyses pertinentes. Rappelons-nous par exemple de l’annonce du caractère très provisoire de l’inflation qui devait connaître son pic au cours de l’été 2022. Malheureusement,l’inflation sera encore aussi forte en 2023 qu’en 2022 et évidemment va se cumuler.

En fait, le gouverneur de la Banque de France prend enfin conscience que la hausse des taux d’intérêt dont il a été partisan jusque-là comme ses amis allemands risquent de tuer la croissance. Dès lors, il tente de freiner les velléités de nouvelles augmentations du coût de l’argent.

Bien entendu, il n’en sait strictement rien car la hausse des taux d’intérêt correspond certes à l’augmentation des matières premières et de l’énergie mais aussi à un réajustement monétaire pour mieux faire coïncider masse monétaire et richesse réelle. Pour preuve, ne cesse de perdre de la valeur par rapport au dollar. La banque centrale européenne a distribué sans compter des masses de liquidités dont une grande partie a servi la spéculation et l’inflation.

Il se pourrait tout aussi bien qu’on connaisse une crise monétaire encore plus grande au cours de 2023 avec l’éclatement de plusieurs bulles.

Pourtant le gouverneur de la Banque de France a estimé jeudi qu’une période «de stabilisation monétaire» s’ouvrait et qu’il faudrait que les taux directeurs de la Banque centrale européenne atteignent un pic d’ici l’été. Pour tenter de juguler l’inflation, qui a atteint en 2022 des niveaux historiques, la plupart des banques centrales à travers le monde ont drastiquement remonté leurs taux directeurs, jusqu’alors proches de zéro.

«Après avoir atteint en décembre un niveau proche du “taux d’intérêt neutre” à 2%, nous entamons la deuxième phase vers la stabilisation monétaire: il serait souhaitable d’atteindre le bon “taux terminal” d’ici l’été prochain, mais il est trop tôt pour préjuger de son niveau», a déclaré le gouverneur dans ses vœux pour la nouvelle année. «Nous serons prêts ensuite à rester à ce taux terminal le temps nécessaire: la course de vitesse des hausses de taux en 2022 devient plutôt une course de fond, et la durée comptera au moins autant que le niveau», ajoute François Villeroy de Galhau.

Autres prévisions tout aussi incertaines, la Banque de France prévoit un «pic au premier semestre» de l’inflation avant une diminution vers 4% à la fin de cette année» et un objectif de 2% «d’ici fin 2024 à fin 2025».

Les propositions fantaisistes de De Rugy

Les propositions fantaisistes de De Rugy

 

 

Il est toujours intéressant de relire les intentions programmatiques de personnalités politiques surtout quand elles sont amenées à prendre les manettes gouvernementales. C’est le cas de François de Rugy Un écologiste, expert en langue de bois, qui lorsqu’il était candidat à la primaire de la gauche critiquait très fortement Emmanuel Macron. Par exemple En janvier 2017, il exprimait publiquement ses réserves sur le candidat d’En Marche!, sur le plateau de France 24. «Il ne parle pas d’écologie. Je ne sais pas quel est son programme écologique», lâchait-il, avant de lui reprocher de miser sur le diesel et le nucléaire.

Dans son programme, François de Rugy, ne proposait pas moins de 66 mesures, dont les premières étaient consacrées à l’écologie. Le futur président de l’Assemblée nationale prônait la mise en place d’une production énergétique 100% renouvelable d’ici 2050. Pour y parvenir, il envisageait la fermeture des centrales nucléaires construites il y a plus de 40 ans. François de Rugy tablait sur une disparition du nucléaire en 2040, avec comme point d’étape une production chutant de 75% à 50% en 2025.

Bref de Rugy reprenait à son compte les propositions complètement irréalistes de Ségolène Royal, en piret. Notons que la décision de fermer Fessenheim n’est pas prise puisqu’elle est conditionnée à la mise en service de l’EPR de Flamanville qui n’entrera pas en fonction avant 2020. Bref il se pourrait qu’aucune centrale ne soit fermée d’ici la fin du mandat. Ne parlons pas de l’objectif de ramener la production électrique d’origine nucléaire à 50 % en 2025, ni de la perspective d’une production électrique 100 % renouvelable d’ici 2050 alors que la plupart des réacteurs verront  leur durée de vie prolongée précisément jusqu’en 2050 ou 2060. C’est donc avec une certaine gourmandise qu’on attend les premiers discours fumeux de De Rugy.

 

Cyberattaque, euro, pétrole: les scénarios fantaisistes des analystes

Cyberattaque, euro, pétrole: les scénarios fantaisistes des analystes

 

 

Comme disait Pierre Dac, «  le plus difficile en matière de prospective, c’est de prévoir l’avenir ». Pourtant des analystes se sont liés à l’exercice en envisageant par exemple un pétrole à 40 dollars, un euro égal à un dollar, l’écroulement de la Grèce ou encore un cyber attaque massive aux Etats-Unis. Le problème c’est que les grands événements n’ont jamais été prévus et que cet exercice est assez aléatoire. Il fait notamment l’impasse sur les conséquences de la montée du terrorisme qui risque de porter atteinte aux volumes des échanges et donc à la croissance. On évacue encore la possibilité d’éclatement  d’une bulle financière, obligataire ou autre. Bref un exercice à prendre avec des pincettes et qui évacue le scénario d’un période très prolongée de croissance très faible avec ses conséquences sociales, financières voire sociétales (notons que les analystes s’occupent d’économie et de fiances pas de société !). . Exemples :  

> L’euro ne vaut plus que 1 dollar

C’est le pari que font les analystes de la banque néerlandaise ING. Ces derniers pensent que la monnaie unique vaudra autant que le billet vert dans le courant de l’année 2015, comme le rapporte le Handelsblatt. Une prévision qui, à première vue, peut sembler audacieuse, quand on sait que l’euro n’a connu qu’une période très brève sous les 1 dollar, entre 2000 et 2002, selon les Echos. Et pourtant la prévision des analystes d’ING est loin d’être irréaliste. L’euro est actuellement en train de dégringoler. Entre mai 2014 et janvier 2015, la monnaie unique est passée de 1,39 à 1,18 dollar, soit une baisse de 15%. Le 14 janvier dernier, l’euro est même passé sous son cours d’introduction face au dollar, en 1999 (1,1747 euro pour un dollar). 

> Le baril de pétrole à moins de 40 dollars

Le 12 janvier dernier, la banque d’affaires Goldman Sachs provoque un véritable coup de tonnerre en publiant des prévisions étonnantes sur le marché du pétrole. Ses analystes tablent désormais sur un prix de 39 dollars le baril à six mois pour le WTI, à New York, et de 43 dollars pour le Brent de la mer du Nord, à Londres. Impressionnant quand on sait que les prévisions précédentes étaient de 75 dollars pour le WTI et 85 dollars pour le Brent.  Là encore si cette prévision détonne, elle n’en est pas moins crédible. Depuis juin 2014, aussi bien le WTI que le Brent ont perdu plus de 50% et la chute n’a pas encore atteint un plancher. Pour preuve, les prévisions de Goldman Sachs ont eu l’effet d’une prophétie auto-réalisatrice. A l’annonce de ces prévisions, le Brent et le WTI ont perdu 5% et 4,7% à respectivement 47,5 et 46 dollars, lundi.

> Syriza, une bonne chose pour l’Europe

C’est un scénario qui a plusieurs fois grippé les marchés: le parti de gauche radicale Syriza arrive au pouvoir après le 25 janvier prochain. La crainte est que ce parti-austérité enclenche un bras de fer avec le FMI et l’Union européenne en refusant d’implanter les mesures nécessaires pour continuer à percevoir l’aide financière internationale.  A contrario de beaucoup d’analyses, Holger Schmieding, de la banque Berenberg envisage un scénario qui renforcerait l’Europe. Si Syriza, une fois arrivé au pouvoir, n’arrive pas à tenir “ses promesses inabordables”, alors “les partis populistes perdraient de leur crédibilité, et les partis traditionnel dans toute l’Europe auraient bien plus de facilité à démontrer combien ces populistes irresponsables sont superficiels”.  

> Les Etats-Unis victime d’une cyberattaque massive

Pour être tout à fait exact, il ne s’agit pas d’une prévision à proprement parler. Chaque année, Byron Wien, un analyste du fonds Blackstone, livre 10 “suprises” qu’il définit comme des faits auxquels “un investisseur moyen donnerait 33% de chances de se produire” alors que lui-même mise sur “plus de 50%”. Parmi ces surprises, Byron Wien évoque une cyberattaque massive de la part de hackers, qui envahiraient alors les comptes des clients particuliers et des professionnels d’une importante banque. La Réserve fédérale (Fed) interviendrait alors et suspendrait les transactions de l’établissement en question pendant cinq jours pour réparer les pots cassés. Ce scénario est d’autant plus crédible que les attaques sur internet se sont multipliées aux Etats-Unis. A l’été 2014, des hackers avaient ainsi tenté de voler les données de millions de clients de la banque JP Morgan. Et, selon les enquêtes fédérales en cours, une dizaine d’autres établissements ont été visés. Parmi les autres “surprises” de Byron Wien, on notera une croissance chinoise de seulement 5% ou encore un S&P500 qui prendrait plus de 15% sur l’ensemble de 2015. 




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