Archive pour le Tag 'fameux'

Pass sanitaire : l’administration défaillante pour délivrer les fameux QR ( ancien président de la fédération des médecins)

Pass sanitaire : l’administration défaillante pour délivrer les fameux QR ( ancien président de la fédération des médecins)

Confirmation que les sites prévus pour délivrer les attestations avec UR ne fonctionnent pas. Jean-Paul Hamon a affirmé avoir réalisé de faux pass sanitaires mercredi sur BFMTV. Il précise ses propos à franceinfo :  »Qu’est-ce que j’aurais dû faire ? Laisser les gens bloqués chez eux, sans pass sanitaire alors qu’ils y ont droit ? »

« J’ai été obligé de lui faire un faux pass de vaccination » : ce sont les mots de Jean-Paul Hamon, président d’honneur de la Fédération des médecins de France, mercredi 11 août après-midi sur BFMTV. La phrase a fait réagir les internautes, dénonçant l’illégalité de la manœuvre. Interrogé par franceinfo, le généraliste se justifie, dénonçant une « administration défaillante » dans la mise en place du dispositif.

Avez-vous réalisé de faux pass sanitaires ?

Jean-Paul Hamon : Obtenir un pass sanitaire est compliqué pour certaines personnes, qui y ont pourtant normalement accès. J’ai réalisé ces pass vendredi 6 et samedi 7 août. Dans ce cas précis, il s’agissait de trois personnes éligibles au pass sanitaire, qui ne parvenaient pas à le télécharger.

Les deux premières reviennent de Singapour, où elles ont été vaccinées au Pfizer-BioNTech. Après une demi-heure à m’écharper en essayant de débloquer leur pass sanitaire, j’ai abandonné et fait comme si je les avais vaccinées moi-même, en reprenant les numéros de lot du vaccin, les dates exactes de vaccination… Toutes les informations étaient correctes, j’ai simplement repris la vaccination à mon compte.

L’autre cas de figure est un peu différent, c’est une personne qui est passée en réanimation il y a quelques mois, qui en est heureusement sortie. Elle était en droit d’avoir un certificat de rétablissement du Covid-19. Là encore : impossible de l’obtenir sur le portail SI-DEP, pourtant dédié à cet usage.

Pourquoi avoir parlé publiquement de ces faux ?

A un moment donné, il faut expliquer que le gouvernement est dans l’incapacité de fournir des solutions claires, tant aux patients qu’aux médecins. Et généralement, ce sont ces derniers qui en payent les pots cassés. Tout retombe sur le médecin traitant, on se repose totalement sur nous ! Ces systèmes défaillants, que ce soit SI-DEP ou le portail de l’Assurance-maladie, obligent les médecins traitants à prendre leurs responsabilités, uniquement parce que les sites ne sont pas fluides.

En plus des problèmes informatiques, il y a un réel problème logistique. La plupart des personnes qui viennent chez leur médecin traitant pour avoir leur pass sanitaire, car ils n’ont pas reçu leur QR code, ont généralement des situations spécifiques. Soit le centre où elles ont été vaccinées est fermé en cette période de vacances, soit la pharmacie dans laquelle elles ont reçu leurs injections n’est pas capable de leur fournir le QR code… Il y a de nombreuses situations, auxquelles les sites internet du gouvernement ne répondent pas forcément.

Craignez-vous des répercussions ?

Absolument pas. Honnêtement, je suis très énervé. Qu’est-ce que j’aurais dû faire ? Laisser les gens bloqués chez eux, sans pass sanitaire alors qu’ils y ont droit ? Evidemment que je ne vais pas m’amuser à faire de faux certificats de vaccination si quelqu’un d’inconnu se présente à moi sans preuve. Les trois personnes à qui j’ai fourni un QR code, je les connais bien, j’ai vérifié leurs documents. Elles auraient dû pouvoir obtenir facilement leur pass sanitaire.

Ça serait bien que l’Ordre des médecins protège ses docteurs. En ce moment, on a l’impression de n’être bons qu’à fournir des QR codes, alors qu’on a autre chose à faire. Les généralistes en ont marre de faire de la paperasse, au détriment de leur travail de médecin. Devant une administration défaillante, il faut prendre ses responsabilités.

 

 

Prison : un gouvernement pas fameux dans la négociation

Prison : un gouvernement pas fameux dans la négociation

 

 

Le moins que l’on puisse dire c’est que le gouvernement ne fait pas preuve d’une grande compétence pour gérer la crise des prisons. La ministre de la justice propose en effet des mesures tout à fait inadaptées aux enjeux. Le premier enjeu concerne la sécurité et notamment celle qui découle de la détention de détenus radicalisés. Sa proposition consiste à créer quelques places spécifiques dans les établissements actuels pour ce type de délinquant alors qu’il faudrait sans doute des établissements très spécialisés avec du personnel spécialement formé et des protocoles adaptés à la dangerosité de ces détenus. Cela aussi pour éviter la contagion du radicalisme dans des établissements qui entassent pêle-mêle des aliénés, des primo délinquants pour faits mineurs, des radicaux, des terroristes et autres grands criminels.  A l’heure actuelle, on compte 28.000 surveillants pour près de 70.000 détenus dans 188 établissements en France. La chancellerie estime à environ 500 les détenus incarcérés pour des faits de terrorisme et à 1.500 les détenus considérés comme potentiellement radicalisés.  La proposition de la ministre de la justice et de créer 1000 emplois nouveaux en 2018. Une goutte d’eau évidemment rapportée au nom de surveillants actuels et surtout à l’augmentation croissante de la population carcérale. Même chose concernant l’amélioration des rémunérations (1400 € pour un surveillant débutant). La proposition est contenue dans une enveloppe de 30 millions d’euros qui regroupent d’anciennes mesures déjà décidées et quelques nouvelles et qui se traduirait par moins de 10 € par mois par surveillant en plus sur la rémunération.  Après l’échec d‘une première phase de négociations, Nicole Belloubet avait repris lundi les discussions en main. Elle a rencontré de nouveau mardi après-midi les dirigeants de l‘Ufap-Unsa Justice, du SNP Force ouvrière et de la CGT Pénitentiaire. Mais ces trois organisations ont rapidement claqué la porte, faute d‘engagement clair de la ministre, ont-elles expliqué, sur leurs revendications, et malgré la promesse d‘un effort de 30 millions d‘euros en matière de primes et d‘indemnités. L‘Ufap-Unsa Justice, premier syndicat de surveillants, et la CGT pénitentiaire contestent la répartition de cette enveloppe entre trois primes, dont une “prime de sécurité” de 1.400 euros pour les gardiens les plus exposés aux détenus dangereux. “C‘est une prime à se faire trancher la gorge, ce n‘est pas terrible”, a dit à Reuters le secrétaire général de l‘Ufap-Unsa, Jean-François Forget. Christopher Dorangeville, son homologue de la CGT Pénitentiaire, parle de “prime à l‘agression”. CGT pénitentiaire et SNP Force ouvrière insistent sur l‘ouverture de négociations statutaires pour permettre au personnel pénitentiaire, en grande majorité en catégorie C de l‘administration, d‘accéder à la catégorie supérieure, ce que refuse la garde des Sceaux. Les syndicats n‘ont pas non plus obtenu d‘engagement de la ministre de la Justice concernant leur demande d‘abrogation de l‘article 57 de la loi pénitentiaire de novembre 2009, qui encadre strictement la fouille des détenus.

Info grands medias : ah les fameux experts !

Info grands medias : ah les fameux experts !

Sur un grand site ce matin on évoque la difficile problématique du recrutement des experts pour commenter l’actualité. Dans ce site, on focalise aujourd’hui sur les experts économiques. On regrette une absence de renouvellement de fait dans ce champ particulier, enjeu majeur actuellement. Il est vrai qu’on ressort souvent de vieilles barbes qui récitent à peu près le même catéchisme partout.  en cause,  le fait  que ces brillants économistes ont lâchée depuis longtemps leurs travaux d’études et de recherche pour se consacrer à leurs activités commerciales de communication et ainsi passer davantage de temps sur les plateaux télé et dans les conférences rémunérées que dans les labos . Il y a longtemps que la plupart n’ont pas rédigé la moindre recherche se contentant d’un préambule sur les travaux des thésards  à quand il ne détourne pas complètement le travail de jeunes chercheurs. C’est un même un peu le même phénomène qui concerne les autres  experts. Par exemple, les experts politiques qui, eux, sont capables de parler de tout et de rien surtout de rien du tout mais avec l’autorité médiatique qui convient. Les seuls experts un peu crédibles  sont les sondeurs qui eux s’appuient sur des éléments quantifiés. Souvenons-nous que la plupart des experts politiques ont considérés pendant longtemps que le phénomène Macron ne serait qu’éphémère, une sorte de bulle médiatique ! Même chose dans le domaine militaire ou du terrorisme avec les interventions d’anciens généraux ou de responsables du renseignement qui déroulent  une vision d’il y a 20 à 30 ans et qui n’apportent  guère d’éléments éclairants sur les événements en cours et encore moins sur les perspectives d’avenir. Bref les grands médias et surtout la télévision sont en recherche d’un modèle de ligne éditoriale assurant un minimum d’information et d’analyse qui se substitue à des bavardages assez insipides.




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