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X (ex-Twitter): trop d’excès et de fake news

X (ex-Twitter): trop d’excès et de fake news

Le premier rapport de transparence de X (Ex Twitter) expose les faibles moyens de modération déployés par le réseau social qui de ce fait favorise l’extrémisme et les fake news.Rien d’étonnant à cela dans la mesure où le réseau X a supprimé 80 % de ses effectifs depuis la prise de possession par Elon Musk.

Le réseau social X (ex-Twitter) a publié dimanche son premier rapport de transparence sur le contrôle des contenus, exigé par l’Union européenne dans le cadre de son grand règlement de régulation des réseaux sociaux, le Digital Services Act, entré en vigueur fin août.

Alors que l’entreprise a misérablement raté sa modération de la désinformation autour du conflit entre Israël et le Hamas, au point de causer l’indignation du commissaire européen Thierry Breton, le rapport donne des pistes sur les causes de cet échec. En tout, X ne compte que 12 modérateurs en langue arabe et 2 en hébreux. La France n’est pas beaucoup mieux lotie, avec seulement 52 modérateurs francophones. Avec 2.294 modérateurs, l’anglais est la langue la plus surveillée, très loin devant son dauphin, l’allemand et ses 82 modérateurs…

L’arrivée du milliardaire a mené au licenciement de 80% des effectifs, dont celui d’équipes entières dédiées au contrôle des propos tenus sur la plateforme et à la lutte contre la désinformation.

Conséquence : le réseau X constitue un énorme réservoir de fake news du fait de l’insuffisance notoire de modérateurs

Mark Zuckerberg lance « Fake News » ou «Facebook News»

Mark Zuckerberg lance « Fake News » ou   «Facebook News»

 

 

 

Non seulement Facebook détourne déjà largement la publicité des grands producteurs d’information mais désormais, la plate-forme publiera  l’information elle-même à partir de médias  comme le Washington PostWall Street Journal et New York Times, ainsi que des médias plus conservateurs, comme Fox News, ou encore Breitbart News. Une sorte de  fil d’actualité avec une rémunération très partielle des fournisseurs d’infos ou  pas de rémunération du tout. Facebook pratique ainsi la fuite en avant alors que plusieurs pays réclament de la part de Facebook et des autres plates-formes une rémunération des producteurs d’infos, Mark Zuckerberg étend son influence dans les champs voisins. Y compris dans l’espace financier avec son projet de création de libra, la cryptomonnaie. Il est clair que se posent de plus en plus des problèmes d’hégémonie des grandes plates-formes non seulement pour la diffusion de la l’information mais aussi pour la mise en tutelle des économies voire de la pensée des consommateurs mais aussi des citoyens. Certains objecteront qu’en France même, la plupart des grands médias appartiennent maintenant à de grands financiers non pas tellement en raison de profits par ailleurs relatifs mais aussi pour soutenir leurs intérêts et les représentants politiques qui les servent. C’est hégémonie constitue une menace sérieuse vis-à-vis dans de l’économie que de la démocratie.

En pleine primaire, alors que la présidentielle de 2020 approche, certains démocrates, comme la sénatrice Elizabeth Warren, menacent l’entreprise de Mark Zuckerberg de démantèlement. Le monopole des Gafa inquiète certains responsables politiques et les autorités. La Federal Trade Commission et le ministère de la Justice ont d’ailleurs lancé des enquêtes contre Facebook, Google, Apple et Amazon.

Lutte contre les fake news, le harcèlement et la haine : l’amalgame dangereux

Lutte contre les fake news, le harcèlement et la haine : l’amalgame dangereux

 

Plusieurs responsables politiques réclament désormais des mesures qui seraient destinées à lutter contre les  fake news, le harcèlement et la haine. Une espèce d’amalgame très fumeux même s’il peut exister quelques liens. Par ailleurs chaque type de débordement mérite sans doute un traitement spécifique. Une mesure commune pourrait toutefois être décidée : celle qui consiste à interdire l’anonymat sur Internet. Sur tous les autres supports d’information (bulletin, tracts journaux etc.) le nom de l’éditeur est obligatoire. Pourquoi pas sur Internet. Lorsqu’elle ne comporte pas de nom, l’information sur le net constitue une sorte de lettre numérique anonyme. La levée de l’anonymat faciliterait les poursuites judiciaires qui sont sans doute préférable à une régulation administrative dans une démocratie. Pour le cas particulier des fake, news le débat est particulièrement confus car on ne sait pas quel est le champ d’application (informations générales, informations personnelles, nature de faits ou interprétations etc.). Tout cela renvoie en outre un concept d’objectivité ou de vérité qui est particulièrement subjectif. Selon un sondage Odoxa Dentsu Consulting»  pourtant 88% soutiendraient  la loi de novembre 2018 visant à lutter contre leur propagation en période électorale et plus généralement les Français seraient de plus en plus nombreux à considérer que l’intox est une question importante (50 %). Ce problème est toutefois complètement ingérable car l’intox est pratiquée partout. En premier, lors des campagnes électorales et pour  à peu près tous les candidats. La plupart des promesses relèvent  en effet de l’intox et mériteraient d’être sanctionnées quand elles ne sont pas suivies d’effet. Une perspective illusoire évidemment car c’est ce qui caractérise le système politique et même les fondements de notre démocratie. Comment en effet être élu sans promesses dont beaucoup constituent des illusions. En dehors des périodes électorales, le pouvoir lui-même ne cesse de diffuser de fausses  informations par exemple sur les perspectives de croissance, sur le budget, sur l’efficacité des institutions, sur le chômage, et sur nombre de questions socio économiques. Il y a aussi les médias pour la  plupart dans les mains des financiers qui ne cessent d’intoxiquer l’opinion avec des analyses très orientées, approximatives voire manipulatrices. De toute manière, cette loi applicable pendant les périodes électorales est impossible à mettre en œuvre.  Pour 81% des personnes interrogées, cette loi «est une bonne chose.» Le rejet est toutefois important chez les personnes s’informant via les réseaux sociaux et les blogs: pour 33% d’entre eux, cette loi «est une mauvaise chose car elle risque de porter atteinte à la liberté d’expression.» «Le gouvernement pourra se satisfaire de voir l’une de ses lois plébiscitée par l’ensemble du spectre politique», note Gaël Sliman, président d’Odoxa. «Non seulement cette loi enchante les sympathisants LREM (95%), mais elle est aussi approuvée par plus des trois quarts des sympathisants de gauche (84% des PS et 77% des Insoumis) comme de droite (75% des LR et 73% des RN).» En réalité la problématique posée de l’intox est elle-même une manipulation car elle renvoie au concept d’objectivité et de vérité. Deux concepts tout à fait relatifs. Le problème c’est que les uns et les autres ne parlent pas de la même intoxication ! Certains avancent l’idée d’une régulation préventive via des algorithmes qui détecteraient et bloqueraient les fausses nouvelles, la haine ou le harcèlement. Une tâche complètement irréaliste, également très dangereuse car ce serait substituer  un pouvoir administratif au pouvoir judiciaire. En clair ce serait le retour de la censure.

Le faux débat des «Fake news»

Le  faux débat des  «Fake news» 

Un débat particulièrement confus car on ne sait pas quel est le champ d’application (informations générales, informations personnelles, nature de faits ou interprétations etc.). Tout cela renvoie en outre un concept d’objectivité ou de vérité qui est particulièrement subjectif. Selon un sondage Odoxa Dentsu Consulting»  pourtant 88% soutiendraient  la loi de novembre 2018 visant à lutter contre leur propagation en période électorale et plus généralement les Français seraient de plus en plus nombreux à considérer que l’intox est une question importante (50 %). Ce problème est toutefois complètement ingérable car l’intox est pratiquée partout. En premier, lors des campagnes électorales et pour  à peu près tous les candidats. La plupart des promesses relèvent  en effet de l’intox et mériteraient d’être sanctionnées quand elles ne sont pas suivies d’effet. Une perspective illusoire évidemment car c’est ce qui caractérise le système politique et même les fondements de notre démocratie. Comment en effet être élu sans promesses dont beaucoup constituent des illusions. En dehors des périodes électorales, le pouvoir lui-même ne cesse de diffuser de fausses  informations par exemple sur les perspectives de croissance, sur le budget, sur l’efficacité des institutions, sur le chômage, et sur nombre de questions socio économiques. Il y a aussi les médias pour la  plupart dans les mains des financiers qui ne cessent d’intoxiquer l’opinion avec des analyses très orientées, approximatives voire manipulatrices. De toute manière, cette loi applicable pendant les périodes électorales est impossible à mettre en œuvre.  Pour 81% des personnes interrogées, cette loi «est une bonne chose.» Le rejet est toutefois important chez les personnes s’informant via les réseaux sociaux et les blogs: pour 33% d’entre eux, cette loi «est une mauvaise chose car elle risque de porter atteinte à la liberté d’expression.» «Le gouvernement pourra se satisfaire de voir l’une de ses lois plébiscitée par l’ensemble du spectre politique», note Gaël Sliman, président d’Odoxa. «Non seulement cette loi enchante les sympathisants LREM (95%), mais elle est aussi approuvée par plus des trois quarts des sympathisants de gauche (84% des PS et 77% des Insoumis) comme de droite (75% des LR et 73% des RN).» En réalité la problématique posée de l’intox est elle-même une manipulation car elle renvoie au concept d’objectivité et de vérité. Deux concepts tout à fait relatifs. Le problème c’est que les uns et les autres ne parlent pas de la même intoxication !

Le  faux débat des  «Fake news»  dans société

«Fake news» : le faux débat

«Fake news» : le faux débat

Selon un sondage Odoxa Dentsu Consulting»  88% soutiendraient  la loi de novembre 2018 visant à lutter contre leur propagation en période électorale et plus généralement les Français seraient de plus en plus nombreux à considérer que l’intox est une question importante (50 %). Ce problème est toutefois complètement ingérable car l’intox est pratiquée partout. En premier lors des campagnes électorales et part à peu près tous les candidats. La plupart des promesses relève en effet de l’intox et mériteraient d’être sanctionnes quand elles ne sont pas suivies d’effet. Une perspective illusoire évidemment car c’est ce qui caractérise le système politique et même les fondements de notre démocratie. Comment en effet être élu sans promesses dont beaucoup constituent des illusions. En dehors des périodes électorales, le pouvoir lui-même ne cesse de diffuser de fausses  informations par exemple sur les perspectives de croissance, sur le budget, sur l’efficacité des institutions, sur le chômage, et sur nombre de questions socio économiques. Il y a aussi les médias surtout les plus importants maintenant la plupart dans les mains des financiers qui ne cessent d’intoxiquer l’opinion avec des analyses très orientées, approximatives voire manipulatrices. De toute manière cette loi applicable pendant les périodes électorales est impossible à mettre en œuvre.  Pour 81% des personnes interrogées, cette loi «est une bonne chose.» Le rejet est toutefois important chez les personnes s’informant via les réseaux sociaux et les blogs: pour 33% d’entre eux, cette loi «est une mauvaise chose car elle risque de porter atteinte à la liberté d’expression.» «Le gouvernement pourra se satisfaire de voir l’une de ses lois plébiscitée par l’ensemble du spectre politique», note Gaël Sliman, président d’Odoxa. «Non seulement cette loi enchante les sympathisants LREM (95%), mais elle est aussi approuvée par plus des trois quarts des sympathisants de gauche (84% des PS et 77% des Insoumis) comme de droite (75% des LR et 73% des RN).» En réalité la problématique posée de l’intox est elle-même une manipulation car elle renvoie au concept d’objectivité et de vérité. Deux concepts tout à fait relatifs. Le problème c’est que les uns et les autres ne parlent pas de la même intoxication !

Loi « fake news » : inutile et dangereuse

Loi  « fake news » : inutile et dangereuse

 

  • La loi dite fake News a été rejetée par le Sénat. Une loi pour empêcher la diffusion de fausses nouvelles en période électorale, encore un texte inutile et dangereux. Inutile car il existe déjà un arsenal juridique pour sanctionner les auteurs de tels faits. Dangereux car toute la question est de savoir ce qui est faux et ce ne l’est pas. Ce qui est faux à un moment donné faute d’éléments de preuve peut se révéler vrai avec le temps et inversement. En outre la véracité en politique est un concept très approximatif. Exemple le financement de la campagne de Macron par les milieux économiques. Macron a bénéficié de ristourne jusqu’à 90% pour la location des salles de réunions de la campagne ; ristourne ou financement occulte ? On pourrait trouver des exemples concernant des partis non majoritaires.  Les députés français , eux avaient  propositions de loi (PPL) controversées relatives à la “manipulation de l’information” destinées à empêcher la diffusion artificielle de fausses nouvelles en période électorale. “L’objet n’est pas de sanctionner l’auteur mais d’endiguer la propagation” en période électorale, avait  déclaré la ministre de la Culture, Françoise Nyssen, à propos de ce texte demandé par Emmanuel Macron lors de ses vœux à la presse en janvier. Une déclaration quine change rien sur la complexifier à qualifier de faux ou de vraies une information. En outre dangereuse.  “Ce texte ne crée aucune interdiction nouvelle” mais il vise à “mieux faire respecter les règles existantes en les adaptant aux nouvelles réalités caractérisées par le poids croissant des réseaux sociaux, la viralité de l’information et le développement du sponsoring”, Si ce texte ne change rien pourquoi l’adopter ? Deuxièmement Macron largemenet soutenu par les milieux financiers  aurait intérêt à faire profil bas sur cette question.

Le Sénat dit non au texte contre les « fake news »

Le Sénat dit non au  texte contre les « fake news »

A juste titre  le Sénat ne veut pas de cette loi sur les fake news qui veut bâillonner l’info pendant les campagnes électorales. Le sénat a rejeté jeudi les deux textes controversés relatifs à la “manipulation de l’information”, adoptant une motion de procédure qui le dispense d’examiner ce texte en séance. Ces deux propositions de loi controversées portées par la majorité présidentielle visent à empêcher la diffusion artificielle de fausses nouvelles en période électorale mais leurs détracteurs les jugent au mieux inutile, au pire dangereuses pour la liberté d’expression et celle de la presse. Suivant l’avis des commissions de la Culture et des Lois de la haute assemblée, les sénateurs ont adopté une question préalable, qui entraîne le rejet automatique du projet de loi, à une large majorité (288 voix contre 31 pour la proposition de loi ordinaire et 287 voix contre 31 pour la proposition de loi organique). Les deux propositions de loi – l’une organique touchant à l’organisation des pouvoirs publics et l’autre ordinaire – visent à introduire la possibilité d’engager une procédure en référé, sous 48h, pour suspendre la diffusion d’une “fausse information” en période électorale. Au-delà d’un rôle accru du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), il est aussi prévu un devoir de coopération des plates-formes en ligne – comme Facebook, Google ou Twitter – impliquant un signalement et l’obligation de rendre publics les moyens alloués à la lutte contre les contenus illicites. Censées s’appliquer dans une période de trois mois avant les élections à caractère national (présidentielle, législatives, sénatoriales, européennes), les dispositions de ces textes ont vocation à s’appliquer pour les élections européennes de mai 2019.

Le texte « fake news » : une loi inutile et dangereuse

Le texte « fake news » : une loi inutile et dangereuse

 

  • Une loi pour empêcher la diffusion de fausses nouvelles en période électorale, encore un texte inutile et dangereux. Inutile car il existe déjà un arsenal juridique pour sanctionner les auteurs de tels faits. Dangereux car toute la question est de savoir ce qui est faux et ce ne l’est pas. Ce qui est faux à un moment donné faute d’éléments de preuve peut se révéler vrai avec le temps et inversement. En outre la véracité en politique est un concept très approximatif. Exemple le financement de la campagne de Macron par les milieux économiques. Macron a bénéficié de ristourne jusqu’à 90% pour la location des salles de réunions de la campagne ; ristourne ou financement occulte ? On pourrait trouver des exemples concernant des partis non majoritaires. 

Les députés français ont adopté mercredi les propositions de loi (PPL) controversées relatives à la “manipulation de l’information” destinées à empêcher la diffusion artificielle de fausses nouvelles en période électorale. “L’objet n’est pas de sanctionner l’auteur mais d’endiguer la propagation” en période électorale, a déclaré mardi la ministre de la Culture, Françoise Nyssen, à propos de ce texte demandé par Emmanuel Macron lors de ses vœux à la presse en janvier. Une déclaration quine change rien sur la complexifier à qualifier de faux ou de vraies une information. En outre dangereuse.  “Ce texte ne crée aucune interdiction nouvelle” mais il vise à “mieux faire respecter les règles existantes en les adaptant aux nouvelles réalités caractérisées par le poids croissant des réseaux sociaux, la viralité de l’information et le développement du sponsoring”, Si ce texte ne change rien pourquoi l’adopter ? Deuxièmement Macron largemenet soutenu par les milieux financiers  aurait intérêt à faire profil bas sur cette question.

«Fake News»: Unilever veut censurer les réseaux sociaux !

«Fake News»: Unilever veut censurer les réseaux sociaux !  

 

C’est un peu le monde à l’envers puisque le groupe Unilevr  menace notamment Facebook et Google de limiter voire de supprimer sa publicité si les critiques sont toujours aussi acerbes à l’égard de la société. Le groupe Unilever  estime que ces critiques sont commercialement nuisibles et utilise l’arme lourde : la suppression des ressources publicitaires des grands sites. Une menace qui risque de faire mouche car c’est  l’argent de la pub qui est le moteur qui produit l’info. En outre Unilever  a le culot d’appuyer son argumentation avec un élément sociétal considérant que les avis trop divergents sur la toile contribuent à la division de la société ! Certes on doit convenir que certains grands réseaux sociaux ressemblent davantage à une auberge espagnole qu’à des vecteurs d’informations, le pire côtoie le meilleur, la majorité tutoie  le dérisoire voire l’élucubration. Mais c’est sans doute le prix à payer pour l’apprentissage démocratique d’un nouvel outil qui cherche ses modalités de régulation. L’enjeu est économiquement  important pour Unilever. La multinationale dépense chaque année des milliards en espaces publicitaires en lignes. «Nous ne pouvons pas accepter un environnement dans lequel nos consommateurs n’ont pas confiance en ce qu’ils voient en ligne», explique Keith Weed, le responsable marketing du groupe, selon les informations du Figaro qui a pu consulter son discours. «Nous ne pouvons pas continuer à financer des réseaux sociaux, qui représentent plus d’un quart de nos publicités digitales, et qui parfois relaient des informations dignes des égouts», commente M. Weed. Si pour l’instant un retrait des publicités d’Unilever reste de l’ordre de la menace, cela pourrait représenter un gros manque à gagner pour Google et Facebook. Unilever, qui fabrique entre autres le savon Dove et la mayonnaise Hellman, est le deuxième plus gros annonceur au monde derrière Procter & Gamble. En 2017, le groupe a dépensé 7,7 milliards d’euros en marketing, dont plus de 2 milliards en ligne.

Sondage : 80% des Français pour une loi contre les « fake news » ….et après ?

Sondage : 80% des Français pour une loi contre les « fake news » ….et après ?

C’est le genre de sondage qui fait plaisir à celui qui avait émis l’idée d’une loi, à savoir Emmanuel Macron. Pour autant,  un sondage qui n’apporte guère d’éclairage sur ce qu’on peut qualifier de fausses nouvelles ;  une loi en apparence utile voire nécessaire mais sans doute impossible à élaborer et encore davantage à mettre en œuvre. Il sera en en effet difficile de qualifier les faits : ce qui est vrai et ce qu’il faut en politique ? C’est tout juste si on pourra interdire les attaques personnelles caractérisées. Pour le reste,  la démocratie se chargera de réguler les bonnes et les fausses nouvelles. Nous ne sommes plus à une époque le pays ne disposait que de quelques radios et d’une seule chaîne de télévision les supports médiatiques ont été multipliés par 100 voire 1000. Juridiquement on voit mal comment le conseil constitutionnel pourrait accepter une loi visant à punir pour des faits relativement évasifs. Car tout ce qui concerne la politique peut nécessairement donner lieu deux  lectures  au moins. Par contre,  on peut se réjouir qu’une plus grande transparence soit faite vis-à-vis des sites Internet avec l’identité des auteurs et des diffuseurs. De ce point de vue,  l’anonymat n’est pas tolérable. Une  large majorité de Français soutiennent la volonté d‘Emmanuel Macron de proposer un futur projet de loi pour endiguer la propagation de fausses informations, selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et le Figaro. Pour le chef de l‘Etat, qui a fait cette annonce la semaine dernière lors de ses voeux à la presse à L‘Elysée, la définition de règles claires contre les “fake news” est nécessaire pour “protéger les démocraties libérales”, en particulier en période électorale et sur internet. D‘après cette enquête, 79% des Français jugent qu‘il s‘agit d‘une bonne initiative.

 

Cette enquête a été réalisée en ligne les 10 et 11 janvier derniers auprès d‘un échantillon de 1.004 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.




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