Archive pour le Tag 'fait'

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Copé fait payer sa femme par l’Assemblée

Copé fait payer sa femme par l’Assemblée

 

Il a raison Copé, il n’y a pas de petits bénéfices, il a choisi (comme d’autres députés) de faire de son épouse son assistante parlementaire ; ainsi c’est l’assemblée qui paye le salaire qui reste en famille ; une pratique malheureusement courante d’autant plus critiquable quand l’épouse en question ne fait pas réellement son travail d’assistant. L’emploi de Nadia Copé, comme assistante parlementaire de son époux Jean-François Copé, révélé par Mediapart mercredi, crée un certain malaise chez les députés. Un malaise qui dépasse le clivage habituel entre copéistes et fillonistes. Car la pratique d’embaucher son conjoint, ou plutôt sa conjointe dans les faits, est courante. Et n’a rien d’illégal pour peu que le lien conjugal soit déclaré car, dans ce cas, la rémunération est plafonnée à 4 750 euros par mois. Selon Mediapart, une centaine de députés déclaraient en juin 2012 salarier un membre de leur famille comme collaborateur.  « Il faut mettre un terme à ce type de relation salariale entre conjoints, s’exclame le député UMP Pierre Morel-A-L’Huissier, c’est un mélange des genres qui n’est pas sain. » « Il existe un lien de subordination entre un député et son collaborateur parlementaire. Quand il s’agit de son épouse, qu’advient-il de ce lien? », s’interroge le député qui, par ailleurs, demande la création d’une commission d’enquête sur les conditions de financement des groupes parlementaires. Celui qui avait soutenu Jean-François Copé lors de la primaire de 2012 face à François Fillon annonce à l’Express qu’il écrira aux questeurs de l’Assemblée nationale mercredi pour leur demander d’enquêter sur d’ « éventuelles dérives financières ou d’éventuelles non-effectivité de postes ».  « On semble découvrir le gaz mais prendre son épouse comme collaboratrice est connu. La question qui se pose ensuite, c’est si celle-ci exerce effectivement des activités. » Mais le député évoque le principe général et ne cible pas Nadia Copé en particulier: « faisait-elle vraiment son travail? Je suis incapable de répondre. Tout ce que je peux dire, c’est qu’elle est très au fait des activités politiques de son mari. J’ai eu une fois une longue discussion avec elle. »  Julien Aubert, autre député UMP copéiste, est favorable à l’interdiction pour un député d’embaucher un membre de sa famille comme collaborateur. Le jeune élu du Vaucluse a déjà déposé une proposition de loi visant à interdire ce type d’embauche pour les élus au sein des exécutifs des collectivités territoriales.

 

En Suisse , Sarkozy en fait trop

En Suisse ,  Sarkozy en fait trop

Comme d’habitude Sarko en faiat trop ; certes il a critiqué avec raiosn le système financier suisse mais il s’est égaré en critiquant le système politique helvète et son orientation. Dans un entretien accordé au quotidien suisse Le Matin, l’ancien président helvétique, Adolf Ogi, critique vivement l’attitude de l’ancien président français. Adolf Ogi reproche à Nicolas Sarkozy, invité du Swiss Economic Forum d’Interlaken - un « mini-Davos » – organisé ce vendredi 6 juin, d’avoir « kidnappé » la conversation et transformé un débat en « one-man-show ». Le différend avait été révélé par le journal SonntagsBlick. « Nicolas Sarkozy a fait son numéro. Il a plu, par sa rhétorique, ses mimiques. Il s’est imposé, donnant le spectacle qu’il voulait donner, explique-t-il au quotidien. Mais le pauvre journaliste n’a pas su poser ses questions ». Inquiet de la tournure de la discussion, l’ancien chef d’État helvétique intervient : « En tant que président du Forum, je devais m’assurer que tout se passe bien, explique-t-il au Matin. Monsieur le président, je ne suis pas journaliste, a-t-il alors dit à Nicolas Sarkozy. Je ne souhaite pas entrer dans le petit jeu des questions-réponses. Comme vous je suis un ancien président », commence-t-il. Il est allé trop loin. Il fallait dire stop Adolf Ogi au sujet de Nicolas Sarkozy . Après avoir précisé que le débat devait se dérouler sur « un pied d’égalité », Adolf Ogi rend la parole à l’ancien président français. Nicolas Sarkozy aurait alors fortement remis en cause le système et les choix politiques suisses. « Il s’est mis à expliquer que la Suisse devait entrer dans l’Union européenne, ajoute Adolf Ogi. Qu’un pays ne peut pas être gouverné par un président qui change chaque année. Ou que notre système avec 7 conseillers fédéraux est inefficace ». « Il est allé trop loin. Il fallait dire stop. Je l’ai interrompu. Si une personne se montre irrespectueuse envers notre pays, je ne laisse pas passer, affirme-t-il. C’est le cas lorsque j’étais au Conseil fédéral (1988-2000). C’est toujours le cas aujourd’hui. Et ce le sera demain. La Suisse ne doit jamais se laisser marcher sur les pieds. Nous devons discuter d’égal à égal avec tout le monde », a-t-il conclu.

La Communication de Hollande’ : « il n’a fait que botter en touche » (Le Foll)

La Communication de Hollande’ : « il n’a fait que botter en touche » (Le Foll)

 

C’est le nouveau porte parole du gouvernement qui le dit : «  Hollande n’a faiat que botter en touche ». Problème, il continue auusi bien avec Alstom, le chômage, ou encore l’Europe. Stéphane Le Foll n’est pas tendre avec François Hollande. Dans une interview accordée à L’Opinion), vendredi 9 mai, le nouveau porte-parole du gouvernement tente d’expliquer la chute de popularité du président. Le ministre de l’Agriculture se repasse ces temps-ci les prestations télévisées de son ami François hollande. A propos de l’interview du 14 juillet 2012, où François Hollande fut interrogé par Claire Chazal et Laurent Delahousse depuis l’hôtel de la Marine, Stéphane Le Foll déclare : « Ce jour-là, il n’a fait que botter en touche : la fermeture de l’usine PSA d’Aulnay, le tweet de Valérie Trierweiler, etc. Il a donné l’impression de n’avoir aucun background sur les dossiers ». Stéphane Le Foll est un fidèle du président. Pendant onze ans, il était le directeur de cabinet du premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande. Et en 2012, il était chargé de l’organisation de la campagne du candidat socialiste. Pour ce proche, l’entretien du 14 juillet correspond à la première faute de communication du président : « En revoyant les images, ça a fait tilt. François Hollande s’est fait « choper » sur tout ». L’effet de l’interview du 14 juillet s’est rapidement fait sentir dans les sondages. La cote de confiance du chef de l’Etat passe en quelques semaines de 57 à 36 % de bonnes opinions. « Gouverner, c’est une chose. Incarner, c’est ce qui lui manque encore », lâche ce proche du président, qui reste optimiste pour la suite du quinquennat.

 

SFR: Vivendi fait monter les enchères

SFR: Vivendi fait monter les enchères

 

 

Rude bataille entre Bouygues soutenu par l’Etat et Numericable. Le Conseil de surveillance de Vivendi qui étudie les offres d’Altice/Numericable et de Bouygues pour le rachat de SFR a suspendu vendredi soir ses travaux mais va les poursuivre durant le week-end.   »Les travaux du Conseil vont se poursuivre ce week-end », a indiqué une porte-parole de Vivendi à l’AFP.  Le conseil de surveillance de Vivendi s’est réuni vendredi après-midi pour décider du sort de SFR à l’issue de trois semaines de négociations exclusives avec le câblo-opérateur, sur la base d’une offre qui prévoit un paiement de 11,75 milliards d’euros pour Vivendi, ainsi que l’attribution de 32% du capital de la nouvelle entité..  Mais Bouygues a dévoilé en fin de matinée une contre-proposition améliorée qui a sans doute donné à réfléchir aux membres du Conseil.  Cette offre atteint 15 milliards d’euros en numéraire, et 10% du nouvel ensemble pour Vivendi et elle valorise ainsi SFR à 16 milliards d’euros avant synergies.  Les deux groupes mènent depuis début mars une lutte acharnée pour convaincre Vivendi de leur céder SFR, deuxième opérateur français.

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L’inaction de la BCE fait monter l’euro

L’inaction de la BCE fait monter l’euro

 

 

Pas d’inflation mais pour autant la BCE ne bouge pas ; du coup mécaniquement l’euro grimpe : une mauvaise nouvelle pour l’économie européenne surtout pour les pays les plus fragiles comme la France. Arnaud Montebourg risque de grimacer. Le ministre du Redressement productif, qui a fait de l’euro fort l’un de ses grands chevaux de bataille, ne devrait guère apprécier la flambée de la monnaie unique, ce jeudi 6 mars. Vers 17h, l’euro cotait à 1,385 dollar, soit une hausse de plus de 0,80% par rapport à la veille, ce qui sur le marché des changes est une augmentation significative. La devise européenne n’avait plus atteint cette parité depuis de nombreux mois. Une fois de plus, l’explication est à chercher du côté de Francfort et de la Banque centrale européenne, car ce sont bien les mots de son président, Mario Draghi, qui ont fait grimper l’euro. Pendant son discours, la monnaie unique a connu une hausse brutale, passant de 1,374 dollar à 1,384 dollar.  « La non action de la Banque centrale européenne est plutôt une bonne nouvelle pour les Etats-Unis » car elle « contribue à la faiblesse du dollar », a jugé Gregori Volokhine, de Meeschaert Capital sur Intégrale Bourse. Durant sa conférence, Mario Draghi a indiqué que l’euro fort a pesé sur l’inflation à hauteur de 0,4% depuis la mi-2012. Il ne s’est toutefois pas alarmé de l’actuel faible niveau de la hausse des prix, argumentant que celle-ci va se prolonger avant de revenir vers une inflation proche de 2%. Il a ainsi révélé que la BCE table sur 1% d’inflation en 2014, 1,3% en 2015 et 1,5% en 2016. Tous ces chiffres sont toutefois nettement inférieurs à l’objectif de la BCE qui est d’arriver à une inflation proche de 2% mais en restant inférieure à ce chiffre.  Ces prévisions ont surpris les investisseurs, pouvant ainsi expliquer l’appréciation de la monnaie unique. Gilles Moec, co-directeur des études économiques chez Deutsche Bank, interviewé sur Intégrale Bourse, explique que « la BCE prend un risque ». « Je suis surpris par la juxtaposition de l’inaction de la BCE avec une prévision d’inflation qui est basse pour 2016″, a-t-il d’abord avancé. De fait, la BCE assume de rater son objectif de 2% pendant quatre années consécutives. « Je comprends que la BCE ne puisse pas faire grand-chose à court terme, mais, fondamentalement, elle prend le risque de vivre avec un régime d’inflation qui a changé. Ce qui est surprenant c’est d’accepter cela sans tenter quelque chose en termes de politique monétaire », analyse en ce sens Gilles Moec. Avant de poursuivre: « le message est extrêmement important. On a mis vingt ans à recrédibiliser l’actions des politiques monétaires pour que les acteurs admettent que les meilleures prévisions d’inflation sont celles des banques centrales. Le risque est que cela créé de la volatilité », a-t-il conclu.

Bouygues fait la cour à Hollande pour racheter SFR

Bouygues fait la cour à Hollande pour racheter SFR  

 

 Selon l’un de ses proches, Bouygues   s’engagerait  devant François Hollande à garantir l’emploi alors que les inquiétudes sont fortes sur le front social. Il fait aussi passer le message qu’il est désormais réconcilié avec Vincent Bolloré, aujourd’hui premier actionnaire de Vivendi. Une manière délicate d’encourager l’Élysée à convaincre l’homme d’affaires breton de lui vendre le deuxième opérateur mobile français. Cette semaine, Martin Bouygues a aussi rencontré Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin. L’enjeu est majeur : depuis une semaine, Vivendi discute d’un mariage de sa filiale SFR avec Numericable, qui vend de l’Internet par le câble. Une cellule d’administrateurs menée par Henri Lachmann et Alexandre de Juniac (PDG d’Air France- KLM), planche sur le sujet. Si cette opération se réalisait, Bouygues se retrouverait isolé face à son ennemi juré Free et contraint de s’allier à lui. Un scénario inimaginable pour le leader mondial du BTP. Pour le contrer, le groupe travaille ces jours-ci à une offre de rachat de SFR qu’il devrait présenter d’ici à dix jours, selon plusieurs sources. « Nous étudions toutes les options et informerons le marché quand nous aurons une position concrète », confirme un porte-parole. Bouygues déroule le tapis rouge pour convaincre les actionnaires de SFR. Il leur promet avant tout plus d’argent que les 5 milliards d’euros que Numericable fait miroiter. Ensuite, une situation financière plus saine que son concurrent, déjà très endetté, grâce aux moyens colossaux de son empire. Et deux fois plus de synergies de coûts, argument massue pour la Bourse. Le réseau de SFR permettrait d’accueillir les 32 millions d’abonnés mobiles des deux opérateurs, assurant une économie d’un milliard d’euros par an. En contrepartie, Bouygues Telecom pourrait vendre le sien à Free pour ne pas être confronté aux griefs de l’Autorité de la concurrence. Sauf que chez l’opérateur fondé par Xavier Niel on ne voit pas les choses ainsi. « Notre réseau couvre aujourd’hui plus de 60 % de la population et nous n’avons aucun intérêt à en acheter un entier », indique-t-on. Sur le plan social, la promesse de Bouygues de ne pas licencier ne convainc pas. Combiné à SFR, le nouvel opérateur compterait 20.000 salariés et beaucoup de doublons dans les fonctions commerciales, services clients, réseau et administratives. « C’est impossible de faire ce mariage sans casse sociale », reconnaît même un proche de SFR. Le chemin est étroit pour Bouygues, qui ne désarme pas. Pour séduire les dirigeants de SFR et de Vivendi, il leur promet une direction équilibrée dans laquelle Jean-René Fourtou, déjà promis à la présidence d’un duo SFR-Numericable, disposerait aussi de son siège de figure tutélaire. Beaucoup de promesses qui reçoivent peu d’écho. « Ce schéma est hyper-compliqué, se désespère un proche de Vivendi, on a du mal à y croire. »

Justice : Taubira faiat son cirque chez les écolos

Justice : Taubira faiat son cirque chez les écolos

 

Taubira continue son cirque chez les écolos pour justifier sa réforme pénale ; toujours avec autant d’assurance, de grandiloquence et même de mépris pour qui ne partage pas son avis. (Des journalistes en font régulièrement l’expérience) ; les pieds de Taubira ne touchent plus terre. Sur le fond une réforme est nécessaire mais la réinsertion ne saurait se limiter à une meilleure régulation des sorties de prison. La question est plus complexe. Dans les faits rien n’est prévu pour une réinsertion sociale et professionnelle. En outre l’outrance verbale de Taubira va discréditer la réforme auprès des français  qui ne comprennent pas qu’on oppose police et justice à un moment où l’insécurité grimpe dangereusement. Les prochains sondages vont sans doute démonter le divorce grandissant entre les ministres bobos et l’opinion. « Nous sortons de dix ans d’endoctrinement, de dix ans d’instrumentalisation des victimes. En un an nous avons fait davantage pour les victimes que l’ancien gouvernement en cinq ans », a fustigé la garde des Sceaux sous les applaudissements.   »Ceux qui protestent aujourd’hui, qui nous accusent de laxisme (…) et qui refusent de regarder le bilan de leur inaction ou de leur action frénétique, qui refusent de regarder la mesure de leurs échecs, ceux-là prétendent raisonner avec bon sens en maintenant la société dans l’ignorance des faits, dans l’ignorance de ce taux de récidive qui n’a cessé d’augmenter de 2007 à 2012″, a-t-elle ajouté.   »Nous décidons de sortir du désordre », a dit la ministre de la justice.   »Nous allons détruire, pulvériser les méthodes qui consistent à prétendre que le bon sens veut qu’il faut enfermer, enfermer et enfermer sans cesse alors que cet enfermement sans cesse crée du danger pour la société », a-t-elle ajouté.   »Parce que la justice est un ministère de la sécurité (…) nous savons ce qu’est la sécurité et nous avons le souci de la sécurité durable et réelle des Français. Ce souci nous le traduisons par ce courage politique pour une réforme qui va faire en sorte que celui qui est entré dans un parcours de délinquance en sorte », a-t-elle dit.   »Nous n’allons pas céder face aux discours aux airs martiaux et à la virilité intimidante », a-t-elle dit pour conclure son discours fortement applaudis à la veille de sa participation aux université d’été du PS à la Rochelle.  Christiane Taubira, ministre de la Justice, invitée surprise des journées d’été des écologistes est arrivée entourée des deux ministres écologistes Cécile Duflot (Logement) et Pascal Canfin (Développement), du ministre socialiste de l’Ecologie Philippe Martin et du secrétaire général d’EELV Pascal Durand.   »Nous avons une belle convergence, nous avons un idéal commun, nous avons surtout une longue, longue fréquentation », a déclaré à la presse à son arrivée la garde des Sceaux qui a déjà participé aux journées d’été des écologistes en 2009.   »Je crois en l’idéal de gauche. Il y a des gens qui portent cet idéal, il y a des circonstances où on peut faire vivre l’idéal de gauche », a-t-elle dit précisant que ce rendez-vous avec EELV est une de ces circonstances.

 

Valls fait du « funambulisme idéologique » Eva Joly (EELV)

Valls fait du   »funambulisme idéologique » Eva Joly (EELV)

La curée continue contre l’omniprésent Valls ( et populaire , ce qui gène le plus. Interrogée sur les positions controversées de M. Valls, Mme Joly estime dans une interview au Parisien/Aujourd’hui en France que le ministre de l’Intérieur « marche sur la corde raide du populisme ». « Son funambulisme idéologique est dangereux », insiste-t-elle. L’ancienne juge fustige particulièrement les positions de M. Valls sur la réforme de la loi pénale préparée par Christiane Taubira.  « Alors que nous avons des magistrats intègres et dévoués, Valls ne veut pas leur faire confiance », assure-t-elle. « Sarkozy les méprisait et Valls marche dans ses pas en recherchant l’inflation pénale ». Mme Joly, qui sera présente aux journées d’été d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) qui s’ouvrent jeudi à Marseille, estime par ailleurs qu’une éventuelle sortie des écologistes du gouvernement « n’est plus un tabou », et ce « parce que le cap global n’est pas le bon: le gouvernement tarde à engager la transition écologique. »

 

Evasion fiscale –Croissance : le G 20 fait des promesses

Evasion fiscale –Croissance : le G 20f fait des promesses

 

Comme d’habitude un catalogue de bonnes intentions de la part du G20, d’une part qui n’a aucun pouvoir politique, d’autre part toujours aussi impuissant devant la crise. Les ministres des Finances et les banquiers centraux des pays riches et émergents réunis depuis vendredi à Moscou pour préparer le sommet du G20 de Saint-Pétersbourg en septembre trouvent que « l’économie mondiale reste trop faible et la reprise fragile et inégale », selon leur communiqué final.  Dans le cadre de la préparation du plan d’action qui sera décidé lors du sommet de Saint-Pétersbourg, ils se sont samedi accordés sur le fait que la « priorité de court terme est de doper l’emploi et la croissance ».  Le respect d’une discipline budgétaire, assortie d’objectifs chiffrés qui a eu cours ces dernières années à cause de la crise de la dette souveraine, reste « critique », mais c’est un objectif de « moyen terme ».   »Il est clair dans l’esprit de tout le monde qu’il faut restaurer la confiance et créer les conditions pour la croissance et l’emploi », a commenté la directrice générale du FMI Christine Lagarde lors d’une conférence de presse.   »Le débat entre croissance et austérité semble être clos », a tranché un haut responsable américain.  Tout le monde a reconnu, même en Europe, que le vrai sujet est le chômage très élevé et la période de très faible croissance, a déclaré un négociateur sous couvert d’anonymat, évoquant sans la citer l’Allemagne, traditionnel défenseur de la rigueur budgétaire en Europe.   »Les divergences sont beaucoup moins vives qu’il y a quelques mois » sur l’équilibre à trouver entre croissance et réduction des déficits a affirmé le ministre français de l’Economie Pierre Moscovici, estimant qu’il n’y avait pas de « consensus spontané » mais que la question n’avait pas vraiment posé de difficultés.   Pour atteindre cet objectif de croissance à court terme, les ministres insistent dans leur communiqué sur la « réduction de la fragmentation des marchés financiers », « l’union bancaire en Europe », « le rééquilibrage de la croissance mondiale » ou encore le maintien des politiques monétaires accommodantes.  A la demande de certains pays émergents, les ministres ont aussi insisté sur le doigté nécessaire dont doivent faire preuve les grandes banques centrales, notamment la Fed, à l’heure d’achever progressivement leurs programmes non conventionnels de soutien à l’économie, perspective qui a provoqué beaucoup de volatilité sur certains marchés financiers émergents.   »Les changements futurs » de politique monétaire « continueront à être précautionneusement calibrés et clairement communiqués », selon le G20.  Un autre domaine où les ministres ont avancé est celui de la lutte contre la fraude et l’optimisation fiscale.  D’une part, le G20 Finances a endossé dans son intégralité les 15 propositions formulées jeudi par l’organisation des pays riches OCDE pour empêcher les grands groupes internationaux, (Google ou Microsoft se sont retrouvés sous le feu des critiques par exemple), de profiter des failles fiscales et de s’affranchir très largement de l’impôt.   »Nous endossons complètement le plan ambitieux de l’OCDE » en 15 points, ont dit les ministres. Le plan sera présenté aux chefs d’Etat à Saint-Pétersbourg.   »C’est une très grande satisfaction », s’est réjoui le ministre français Pierre Moscovici.  Le communiqué des ministres des Finances reste vague sur le calendrier de mise en oeuvre, alors que l’OCDE plaidait pour une application d’ici deux ans. Mais, selon M. Moscovici, si le projet est définitivement adopté à Saint-Pétersbourg, « ce sera irrésistible ».  Plusieurs négociateurs ont relevé qu’il y avait eu un consensus sur ce projet mais que l’Inde souhaitait ajouter des propositions aux 15 mesures.  Un autre volet fiscal abordé par les ministres est celui de l’échange automatique d’informations bancaires entre pays pour lutter contre la fraude, sur lequel le G20 veut accélérer.   »Nous soutenons l’échange automatique d’information comme le nouveau standard mondial et nous soutenons complètement le travail de l’OCDE avec les pays du G20 pour établir un tel standard. Nous demandons à l’OCDE de préparer un rapport d’étape d’ici notre prochaine réunion, avec calendrier d’achèvement des travaux en 2014″, écrit le G20.

Hollande fait le « pari du temps » … du temps perdu ?

Hollande fait le « pari du temps » … du temps perdu ?

 

Lors de son diner (off ? tu parles !)  avec les journalistes jeudi, Hollande a fait le pari du temps et a déclaré  qu’un bon président était celui qui préparait le succès du suivant ; Un aveu en fait d’échec. Hollande parle de plus en plus d’échéance à 5 ans, 10 ans comme si s’il avait enfin compris qu’il serait battu en 2017. Son pari sur le temps est une erreur car on ne dispose plus de temps pour redresser la France ; Erreur surtout de diagnostic sur la nature, la durée, l’ampleur de la crise.   »Une crise dure cinq ans; celle-là a commencé en septembre 2008, avec la chute de Lehman Brothers, nous en sortirons à la fin de l’année 2013. » A déclaré Hollande  en novembre 2012. Hollande ne connait rien à l’économie, c’est évident quand on examine les mesures contradictoires qu’il prend : des impôts puis des aides ou l’inverse (dernier exemple la hausse des taxes sur les mutations dans l’immobilier) En trois heures, entrecoupées du repas, Hollande  a justifié ses choix politiques, sa méthode, son objectif d’inverser la courbe du chômage, se réjouissant que personne n’y croit. « Mon pari c’est le temps », a livré le Président, avouant : « Ce qui est terrible, c’est qu’être un bon président, c’est permettre au prochain de réussir. » Hollande se trompe évidemment car il n’y a pas à parier sur le temps, car nous n’en disposons plus. En réclamant les réformes structurelles (Etat, découpage administratif, retraites, fiscalité, formation, recherche, investissements etc.), le pays s’enfonce un peu plus chaque jour. Le temps dont parle Hollande, c’est celui qu’il espère avec une reprise qui viendrait de extérieur (Etats-Unis, Chine etc.) et qui bénéficierait à l’Europe et à la France en particulier. Cette reprise si elle est significative et durale ne profitera pas nécessairement à la France du fait de son manque de compétitivité, d’innovation et d’investissements. Hollande parie en fait sur le temps des autres et gaspille le sien, c’est à dira celui du pays.

Hervé Le breton, un citoyen « normal » qui a fait plier le parlement

Hervé Le breton, un citoyen « normal » qui a fait plier le parlement

 

Cantre du pouvoir citoyen, Hervé le breton a fait plier le parlement qui a été contraint de publier la liste secrète de la cagnotte des députés (pudiquement appelée réserve parlementaire). Il continue son combat citoyen (comme d’autres trop peu nombreux) contre l’oligarchie et les dérives de la république monarchique. En 2011, lorsqu’un correspondant de l’AFP l’a croisé pour la première fois, il semblait être au nombre de ces contribuables en colère qui s’acharnent contre l’administration sans obtenir grand chose.   »Chacun a le droit de savoir comment est utilisé l’argent du contribuable », martelait-il après le dépôt d’un recours auprès du tribunal administratif de Toulouse. Objectif: contraindre le ministère de l’Intérieur à divulguer les données de cette cagnotte de près de 150 millions d’euros, attribuée par l’Etat aux députés et sénateurs pour financer chaque année des projets locaux.   »Je veux pouvoir connaître la somme, la collectivité concernée, le projet et le nom du parlementaire qui l’a soutenu », disait-il, dénonçant des critères d’attribution opaques.  Après deux années de procédures, il reçoit le 25 juin la liste des réserves parlementaires pour 2011, mille pages acquises de haute lutte dont la communication avait été ordonnée par le tribunal administratif le 23 avril.   »J’ai passé une nuit blanche à tout décortiquer », confie cet enseignant de collège, qui réside à Lacépède, un petit village du Lot-et-Garonne.  Né à Blois, ce professeur a grandi en Touraine et se dit fier de son sang corse et breton: installé depuis 1999 dans une vieille grange qu’il a restaurée, il a décidé en 2008 de fonder une association, « Pour une démocratie directe ».   »J’avais besoin de passer à l’acte, de donner une nouvelle direction à ma vie, j’avais peur de devenir indifférent (…) J’ai beaucoup pensé à mes enfants, à ce que je voulais leur laisser en héritage », explique-t-il.  Son modèle n’est autre que son père, un universitaire et chercheur en spectroscopie moléculaire qui a toujours refusé toute distinction. Ce qui compte, « c’est ce que les gens font, pas leur apparence », disait-il à son fils. « Sa famille a des valeurs et les exprime. Elle est soudée et c’est important pour lui », témoigne l’ épouse d’Hervé Lebreton, Priscilla.  Politiquement, il dit n’être ni de droite, ni de gauche, avoir un faible pour Coluche et un texte pour référence : la Déclaration universelle des droits de l’Homme.  Ce « passage à l’acte », pense-t-il, sera un exemple pour ses filles de 6 et 10 ans. « Une démarche altruiste et désintéressée alors que l’on pourrait rester dans notre petit confort », ajoute son épouse.  Avec son association, il commence par interpeller les parlementaires sur leurs pensions « qui devraient être alignées sur le régime général » mais en réalité sont « fixées par le bureau de l’Assemblée nationale, à huis-clos ».  Il interpelle les 577 députés, leur écrit pour leur demander s’ils sont pour l’alignement de leur pension sur le régime général. Puis, il concentre son combat sur les réserves parlementaires, car il sait pouvoir plus rapidement obtenir un résultat concret sur ce terrain.  Brièvement tenté par la politique, ce bricoleur méticuleux s’y frotte lors des législatives de 2012, dans la 3e circonscription du Lot-et-Garonne (1,21% des suffrages) puis en 2013 (1,69%) dans la circonscription de Jérôme Cahuzac, un « test » qui ne le tente plus.  Guy Fregefont, son suppléant, enseignant dans son collège, le décrit comme un homme « tenace » et « d’une efficacité remarquable ». « Une personne hors du commun ».  Difficile de lui trouver des détracteurs. Ainsi, le député UMP Jean-Louis Costes assure être « totalement d’accord » avec sa démarche. La seule qui semble se plaindre de lui est sa grand fille, Théa: elle aimerait que « papa soit plus souvent à la maison ».  Mais Hervé Lebreton a déjà un nouveau combat en tête : le détail des subventions accordées aux associations sur le budget des réserves parlementaires. « Il y a encore de nombreuses zones obscures », insiste-t-il.   »Les citoyens doivent faire entendre leur voix, ne pas hésiter à interpeller leur député (…) Le droit de savoir fait partie de la Constitution », dit-il. Et de rêver d’un « pouvoir citoyen », en plus des pouvoirs judiciaire ou médiatique. Même si celui-là « reste à inventer ».

 

Sommet UE: Merkel fait son show électoral devant Hollande et l’union européenne

Sommet UE:  Merkel fait son show électoral devant Hollande et l’union européenne

 Désormais c’est officiel, c’est bien Merkel qui dirige l’Europe. Elle réuni les 27 pour faire semblant de répondre à la préoccupation du chômage des jeunes ; décision :  on reverra la question en novembre ! Avec un tout petit plan de 6 milliards ! Deuxième point elle a imposé son point de vue sur les négociations entre l’Europe et les Etats Unis, négociations que Hollande voulait suspendre. La chancelière Angela Merkel, en campagne électorale, a donc reçu mercredi ses partenaires européens pour une nouvelle réunion sur le chômage, qui s’est soldée par des promesses de mesures concrètes… d’ici quelques mois. La rencontre, un grand raout de tous les ministres de l’Emploi de l’UE, de 18 chefs d’Etat et de gouvernement et nombre d’autres personnalités européennes, a permis de dégager une position commune sur un tout autre sujet : le début des négociations de libre-échange entre l’Union européenne et les Etats-Unis, sujet qui a parasité le sommet après un différend entre Paris et Berlin sur la marche à suivre.  Il a finalement été convenu que, malgré les révélations fracassantes sur l’espionnage des Américains, les négociations commenceraient bien la semaine prochaine comme prévu.  Sur le chômage des jeunes, « la priorité la plus urgente » en Europe à l’heure actuelle selon le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, les participants ont affirmé avoir beaucoup avancé et convenu de se retrouver pour une réunion du même type à Paris en novembre.   »Nous voulons nous mettre nous-mêmes un peu la pression, nous avons créé des attentes », a déclaré Mme Merkel lors d’une conférence de presse.   »Nous avons une obligation d’avancer, une obligation de résultat », a affirmé comme en écho M. Hollande, tandis que le président du Parlement européen Martin Schulz a prévenu qu’à moins de tenir ses promesses sur le chômage, l’Europe risquait « une rupture systémique ».  Les responsables européens ont discuté de formation, d’accès au crédit des PME, de mobilité des jeunes, ainsi que du meilleur moyen d’utiliser les fonds européens à disposition. Il s’agissait d’un « échange de bonnes pratiques », devant permettre aux pays concernés de puiser de l’inspiration dans ce qui se fait ailleurs. Autriche, Danemark ou encore Pays-Bas ont notamment expliqué leurs modèles.  Les 27 pays de l’UE avaient déjà confirmé la semaine dernière le déblocage rapide de 6 milliards d’euros supplémentaires pour lutter contre un chômage dramatique par endroits, mais l’UE a bien d’autres moyens à disposition, a précisé la chancelière, avec notamment les fonds sociaux et structurels européens. La Banque européenne d’investissement va en outre étoffer son programme de crédits aux PME, a déclaré la ministre de l’Emploi allemande Ursula von der Leyen.  Son rival dans la course à la chancellerie, Peer Steinbrück, a accusé la chancelière de « faire de la campagne électorale sur le dos de 6 millions de chômeurs ».   »Tout ce qu’elle fait, c’est par rapport à des principes et des réalités électorales », admettait-on dans l’entourage du président français.  Mme Merkel a également à coeur de restaurer l’image de l’Allemagne, vue dans le Sud de l’Europe comme directement responsable de la misère économique de par son intransigeance sur le redressement des finances publiques.  Plusieurs syndicats européens ont tenu à faire entendre leur voix, en organisant un événement à proximité de la chancellerie. « Puisqu’ils ont réussi à trouver des solutions pour les banques, aujourd’hui c’est pour les jeunes qu’il faut trouver des solutions », a martelé Emilie Trigo, du syndicat français Unsa, lors de cette manifestation parallèle à laquelle participaient environ 300 jeunes venus de toute l’Europe.  La présidente lituanienne Dalia Grybauskaité, dont le pays préside depuis lundi l’UE, a toutefois prévenu que « la dimension sociale, la question sociale, ne (pouvait) être résolue que par les gouvernements nationaux ».  Elle veut éviter à tout prix « que certains gouvernements aient une excuse pour ne rien faire en pensant que l’Europe va les aider ».

 

 

La banque centrale allemande fait la leçon à la France

La banque centrale allemande fait la leçon à  la France

Jens Weidmann, président de la Banque centrale allemande (Bundesbank),   met en garde la France sur son déficit public, affirmant que Paris doit concrétiser ses engagements en matière budgétaire, dans un entretien paru jeudi.  « Les Etats membres (de l’Union européenne) ont convenu de budgets équilibrés à moyen terme », a souligné M. Weidmann dans le quotidien régional allemand WAZ. « Pour regagner la confiance, nous ne devons pas seulement mettre de nouvelles règles par écrit et promettre qu’on s’y tiendra dans le futur, mais on doit aussi les concrétiser », a-t-il poursuivi.  « La France a certes réduit son déficit budgétaire ces dernières années », a-t-il relevé. « Mais selon les prévisions de la Commission européenne, il sera toujours de près de 4% cette année et va même légèrement augmenter l’an prochain », a-t-il rappelé. « Pour moi ce ne sont pas des économies ».  Pour le dirigeant de la très respectée Bundesbank, « la France a, en tant que poids lourd de l’Union monétaire, un rôle de modèle ».  Jens Weidmann a également insisté sur le fait que le chômage des jeunes était dans certains pays européens « dramatique ». « Mais des programmes de dépenses et de stimulation à court terme de la croissance et une augmentation des dettes pour les générations à venir ne créent pas des emplois durables dont on a pourtant urgemment besoin », a-t-il estimé.  Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a appelé lundi la France à poursuivre ses réformes, rappelant que Paris ne devait « pas abandonner le chemin des réformes » après le sursis octroyé par Bruxelles pour réduire ses déficits publics.  A l’instar de l’Espagne, Paris a obtenu un sursis de deux ans, soit jusqu’en 2015, pour atteindre ses objectifs budgétaires, alors que la Commission européenne table sur une récession cette année en France et prévoit un dérapage de ses déficits contribuant à une hausse inquiétante du chômage.

 

L’Allemand Wolfgang Schäuble fait la leçon à la France

L’Allemand Wolfgang Schäuble fait la  leçon à la France

« Au lieu de s’attaquer aux véritables causes des problèmes actuels, certains politiciens préfèrent chercher des boucs émissaires« . Voilà le petit pic lancé ce lundi dans Les Echos par Wolfgang Schäuble, le ministre allemand des Finances, à l’adresse des socialistes français qui s’en sont pris récemment à la politique « égoïste » d’Angela Merkel.  Mais l’intérêt de l’interview est ailleurs. Concernant le délai de deux ans donné, vendredi 3 mai, par Bruxelles à plusieurs pays dont la France pour réduire leur déficit public, le ministre reconnaît que les traités européens prévoient « une certaine marge de manoeuvre qui en certaines circonstances peuvent donner plus de temps aux Etats membres en excès de déficit pour atteindre leurs objectifs en matière budgétaire« .  Berlin défend donc le délai accordé à Paris. Officiellement du moins. Car plusieurs conservateurs et libéraux allemands ont ainsi manifesté leur mécontentement quant au sursis accordé par Bruxelles pour réduire ses déficits publics, dans l’hebdomadaire Focus de ce dimanche 5 mai.  D’ailleurs, Wolgang Schäuble instiste: « la commission de Bruxelles a aussi dit que tout report des objectifs de réduction des déficits devrait s’accompagner d’engagements clairs concernant les réformes nécessaires ».  Il ajoute : « les ministres des finances voteront au conseil sur les recommandations que la Commission compte faire sur ces questions à la fin du mois. Mais une chose est déjà claire : nous ne pouvons pas abandonner le chemin des réformes« . En fait, ce « nous » s’adresse en particulier à Paris qui pourrait avoir tendance à relâcher les efforts une fois son délais accordé.  A la question, « pourriez-vous dépenser plus pour relancer la croissance?« , il lance : « nous faisons ce que nous nous sommes engagés à faire auprès de l’Union européenne- ni plus ni moins« .  Les salaires doivent-ils augmenter en Allemagne comme le suggérait récemment Arnaud Montebourg ? « En Allemagne, les employeurs et les syndicats décident des salaires en toute indépendance (..) Comparé avec la France, ce modèle réduit la confrontation sociale et facilite l’ajustement économique« , répond Schäuble, en faisant la leçon à Paris.

 

Grèce : l’austérité fait des morts

Grèce : l’austérité fait des morts

Le taux de mortalité résultant de suicides et d’homicides a augmenté de 22,7% et de 27,6% respectivement de 2007 à 2009 surtout parmi les hommes, précisent les auteurs de ce rapport publié dans l’American Journal of Public Health, en se basant sur les statistiques du gouvernement.  Ils ont aussi constaté un accroissement du nombre de cas de troubles mentaux, d’abus de drogue et même de maladies infectieuses provoquées par le virus du Nil occidental et du sida.  Ces phénomènes ont coïncidé avec une forte hausse du chômage à la suite de la crise économique de 2007 dont le taux est passé de 7,2% en 2008 à 22,6% au début de 2012.  En même temps, les dépenses de l’Etat consacrées aux services publics ont été fortement réduites, le budget du Ministère de la Santé baissant pour sa part de 23,7% de 2009 à 2011.  Cette diminution des services de santé publique s’est aussi produite au moment où un grand nombre de Grecs au chômage ont été contraints de réduire leurs recours aux soins médicaux privés pour se faire soigner dans des organismes publics dont les moyens étaient également très réduits et plus entièrement gratuits.  Quand on taille dans les programmes d’échange de seringues pour les drogués et la distribution de préservatifs, le risque de contracter le virus du sida augmente, soulignent les auteurs. Les nouveaux cas d’infection par le VIH (virus de l’immunodéficience humaine) ont augmenté de 57% de 2010 à 2011 (607 à 954).   »Nous nous attendions à ce que les mesures d’austérité aient des effets négatifs sur les services de santé et la santé publique mais l’impact a été beaucoup plus sévère que nous avions imaginé », a expliqué le principal auteur de cette étude, Elias Kondilis, chercheur à l’Université Aristote.  Citant la situation grecque, ces chercheurs mettent en garde contre des effets néfastes similaires sur la santé publique dans d’autres pays européens confrontés à une situation économique difficile et même les Etats-Unis où on évoque des coupes dans les programmes de couverture médicale des retraités et de santé publique.   »La politique des coupes budgétaires actuellement proposées (…) auraient les mêmes effets dévastateurs sur les services de santé et la santé publique aux Etats-Unis », estime le Dr Howard Waitzkin, professeur retraité de médecine et de sociologie à l’Université du Nouveau-Mexique, coauteur de l’étude.

 

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