Archive pour le Tag 'fait'

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Terrorisme : Sarkozy fait dans la com

Terrorisme : Sarkozy fait dans la com

 

Comme après chaque attentat Sarkozy fait dans la com en n’oubliant ses propres responsabilités. Vis-à-vis du conflit au Moyen-Orient, il oublie qu’il est largement responsable de la situation du faite de l’intervention française hasardeuse en Libye. en 2011. En outre,  Sarkozy qui a supprimé les renseignements généraux porte aussi une lourde responsabilité dans la détérioration de la surveillance du territoire. Pourtant après Nice, Nicolas Sarkozy n’a pas hésité à faire une déclaration tonitruante mais pourtant vide de tout contenu opérationnel. Bref comme d’habitude pour Sarkozy, de la com encore de la com.  Dans une très courte déclaration, Nicolas Sarkozy a appelé à la fermeté. « L’émotion de la Nation est immense. Cette situation doit nous conduire à la plus grande lucidité et à enfin comprendre que nous devons changer profondément la dimension, la mesure, la stratégie de notre riposte. Notre ennemi n’a pas de tabou, n’a pas de limite, n’a pas de morale, n’a pas de frontières. Nous devons être impitoyables. Les arguties juridiques, les précautions, les prétextes à une action incomplète ne sont pas admissibles » a-t-il expliqué ajoutant : « Je demande au gouvernement de mettre en œuvre toutes les propositions que nous proposons depuis des mois, sans délai. Nous ne pouvons plus perdre de temps. C’est la guerre et il n’y a pas d’autre choix que de la mener et de la gagner ».

Croissance États-Unis : la production industrielle fait du yo-yo

Croissance États-Unis : la production industrielle fait du yo-yo

 

Curieux ces variations un peu anarchiques de la production industrielle aux États-Unis en recul de 0,3 % au mois de mai et en croissance de 0, 6 % en juin. La production industrielle a été plus dynamique que prévu en juin aux Etats-Unis avec des hausses marquées dans les secteurs automobile et des services aux collectivités, a annoncé vendredi la Réserve fédérale, signe supplémentaire d’une accélération de la croissance américaine au deuxième trimestre. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à un gain de 0,2% en juin. L’activité industrielle aux Etats-Unis montre des signes hésitants de reprise après une contraction de 18 mois liée à une faible demande mondiale, à la vigueur du dollar et à la chute des cours du pétrole. La production manufacturière a augmenté de 0,4% en juin après une baisse de 0,3% le mois précédent tandis que la production de biens de consommation a progressé de 1,1%. Le taux d’utilisation des capacités de production a lui aussi augmenté, de 0,5 point, à 75,4% en juin. Ce taux est considéré par la Fed comme un indicateur du potentiel de croissance non-inflationniste de l’économie.

Hollande fait semblant de menacer Macron

Hollande fait semblant de  menacer  Macron

Beaucoup d’observateurs de grands médias ont considéré que le président de la république lors de son allocution du 14 juillet avait adressé une sérieuse menace à Macon. Certains attendaient même que François Hollande annonce la démission du ministre de l’économie. En réalité rien de tout cela, tout juste une petite remontrance destinée surtout à apaiser la colère de Valls qui clairement demande la démission de Macron. En fait Hollande ménage Macron. Le  président de la république considère en effet que Macron n’osera pas se présenter contre lui en 2017. Du coup François Hollande ne veut pas se priver de la popularité de Macron et de la modernité qu’il incarne ; pour François Hollande, Macron ne constitue pas un danger direct. Il en va différemment pour Valls qui se trouve en concurrence directe avec Macron pour se poser en successeur de François Hollande soit en 2017 si Hollande renonce à se présenter, soit en 2022. On comprend que Manuel Valls soit furieux de l’absence de détermination de François Hollande pour mettre fin aux incartades de Macron. Cependant Hollande serait affaiblie s’il décidait de démettre Macron relativement populaire dans l’opinion (50 % de popularité pour Macron et seulement 20 % pour Valls). Du coup il ne faut pas s’étonner si le propos du chef de l’État était aussi ambigu quand précisément on l’interrogeait lors de son interview du 14 juillet à propos de Macon :  »Emmanuel Macron, il m’accompagne depuis 2012 comme conseiller puis comme ministre de l’Economie. Il a mené des réformes, il en mène encore. Il a des idées, il veut rencontrer les citoyens, et là dessus c’est utile. Il faut toujours aller à la rencontre des autres, proposer des idées nouvelles. Mais il y a des règles dans un gouvernement. La première règle c’est la solidarité, l’esprit d’équipe, c’est défendre le bilan, c’est d’être à plein temps dans sa tâche. Il y en a une deuxième, dans un gouvernement, il n’y a pas de démarche personnelle, encore moins présidentielle, il y  a tout simplement servir jusqu’au bout. C’est une belle mission d’être au gouvernement de la France. C’est la plus grande mission pour un responsable. Respecter ces règles, c’est rester au gouvernement, ne pas les respecter, c’est ne pas y rester », a-t-il prévenu. Et d’ajouter : « si les règles ne sont pas respecter, il y aura les conséquences que je viens d’indiquer ». Notons que c’est la troisième fois que François Hollande s’exprime sur le sujet avec la même constance dans l’ambiguïté, une ambiguïté qui rend fou manuel Valls.

Le Brexit fait baisser la livre et l’euro

Le Brexit fait baisser la livre et l’euro

Conséquence directe du brexit  la livre continue de baisser entraînant aussi dans sa chute l’euro. Cette  turbulence sur le marché des changes était prévisible et inévitable dans la mesure où les incertitudes relatives aux futures relations économiques entre la Grande-Bretagne et l’union économique alimentent  une crise de confiance aussi bien des investisseurs que des consommateurs. De ce point de vue il faut sans doute s’attendre à des mouvements de yo-yo importants  au cours des prochains mois dans une tendance baissière de la monnaie européenne et de la livre. La livre chutait au plus bas depuis 31 ans face au dollar mercredi matin en Asie et entraînait l’euro avec elle, alors que refaisaient surface des inquiétudes sur les conséquences au Royaume-Uni du vote en faveur de la sortie du pays de l’Union européenne. Vers 8h à Tokyo (soit mercredi à 1h du matin en France), l’euro valait 1,1061 dollar contre 1,1075 deux heures plus tôt et 1,1154 dollar lundi vers la même heure. La monnaie européenne baissait nettement face à la monnaie nippone, à 112,05 yens contre 112,69 yens à 23 heures (heure française) et 114,38 yens lundi soir. Plus que sur ces trois devises, c’était sur la livre britannique que se portait surtout l’attention des cambistes, les personnes chargées des opérations de change de devises: elle baissait fortement face à l’euro, à 85,30 pence pour un euro contre 85 deux heures plus tôt et 83,93 pence lundi, et, surtout, plongeait face au billet vert, à 1,2972 contre 1,3028 dollar  – autour de ses plus faibles niveaux depuis la mi-1985 – et 1,3289 dollar lundi. « La livre sterling enregistre une mauvaise performance (…) après de mauvais chiffres économiques au Royaume-Uni, dont un ralentissement plus fort de l’activité dans les services », a souligné Éric Viloria, de Wells Fargo. Le ralentissement du secteur en juin est avant tout perçu comme une conséquence des incertitudes autour du « Brexit », victorieux lors du référendum du 23 juin. Dans le même ordre d’idées, la Banque d’Angleterre (BoE) a averti mardi que des risques pour la stabilité financière avaient « commencé à se manifester » depuis le vote. « Cela renforce les incertitudes sur les perspectives économiques du Royaume-Uni », a jugé Éric Viloria, notant que Mark Carney, gouverneur de l’institution, avait « mis en garde sur une longue période d’aversion au risque ». Qui plus est, Mark Carney n’avait pas caché la semaine précédente la probabilité d’une baisse imminente des taux britanniques et, si cette perspective avait soulagé les Bourses, elle risque de faire encore plus souffrir la livre. Parmi les autres facteurs d’inquiétudes, plusieurs fonds immobiliers britanniques ont brutalement suspendu leur activité depuis le début de la semaine face à l’afflux des demandes de retraits, ce qui fait craindre une panique du secteur en réaction au référendum. Dans ce contexte, l’euro ne faisait guère que suivre la déprime de la livre sterling, puisque les risques pour la monnaie européenne semblent logiquement plus vifs que pour le dollar. « Comme pour la livre, le potentiel de hausse de la monnaie unique risque de rester limité tant que les marchés n’auront pas une vision plus claire de l’impact du Brexit sur la croissance en Europe », a écrit Joe Manimbo de Western Union. Il remarquait que l’euro était aussi probablement affecté par un mauvais indice sur l’activité du secteur privé dans la zone euro, au plus bas depuis la fin 2014.

 

(Avec AFP et BFM)

Le Qatar fait encore son marché et rachète Balmain

Le Qatar fait encore son marché et rachète Balmain

 

Le Qatar continue de faire son marché en France notamment dans les activités de luxe. Cette fois c’est même le fond personnel de la famille royale du Qatar qui rachète le couturier. Le fonds qatari Mayhoola s’apprête à racheter la maison de couture Balmain pour plus de 460 millions d’euros et l’opération pourrait être annoncée dès mercredi, ont déclaré à Reuters deux sources proches du dossier. Balmain, qui avait frôlé la faillite en 2004, est devenu l’une des plus belles « success stories » de la mode française sous la houlette de son ancien dirigeant Alain Hivelin et de ses deux derniers directeurs artistiques, Christophe Decarnin de 2006 à 2011 puis Olivier Rousteing, devenu le plus jeune designer de l’industrie à l’âge de 25 ans. Les propriétaires de Balmain, héritières d’Alain Hivelin, se sont entendues avec Mayhoola pour que ce dernier finance l’expansion internationale de la maison et le développement d’accessoires. La marque, qui compte moins de 10 boutiques dans le monde, est essentiellement vendue chez des distributeurs et a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 130 millions d’euros en 2015, en croissance de 25%, une performance dans un environnement de faible croissance pour le secteur du luxe. Emmanuel Diemoz, directeur général, devrait garder son poste pour le moment, tandis que son président Jean-François Dehecq devrait quitter le sien. La transaction devrait valoriser Balmain à environ 14 fois son excédent brut d’exploitation (Ebitda), en ligne avec les multiples de Prada et Jimmy Choo, ont précisé les sources. Mayhoola, un des véhicules d’investissement de la famille royale du Qatar, est propriétaire depuis 2012 de Valentino, qu’il entend mettre en Bourse en 2017. Il détient aussi une participation majoritaire dans le tailleur italien Pal Zileri et la marque anglaise Anya Hindmarch.

 

(Avec Reuters)

Bolloré fait le grand ménage à Canal+ et itélé

Bolloré fait le grand ménage à Canal+ et itélé

 

Comme d’habitude l’industriel breton ne fait pas dans la dentelle pour restructurer et développer ses activités. Il avance à coups de pied au cul comme il procède pour ses lucratives affaires en Afrique. C’est la même pédagogie qu’il emploie dans les médias depuis qu’il est à la tête de plusieurs chaînes de télévision notamment Canal+. C’est un constat largement partagé Bolloré n’aime pas l’esprit Canal+ encore moins sa posture bobo de gauche. Du coup il a chargé la barque des comptes en accusant Canal+ d’être responsable d’une perte de 400 millions alors qu’il s’agit d’un savant tripotage des comptes entre Canal Sat et Canal+. En réalité sans ses tripotages Canal+ serait à peu près à l’équilibre. Ceci étend il est vrai que Canal+ a perdu beaucoup d’abonnés. Le grand journal lui a perdu à peu près la moitié de son audience en un an ;  le développement de nombreuses autres chaînes apportées un rude coup à Canal+ victime aussi d’une usure de sa ligne éditoriale. Une ligne éditoriale dans laquelle Bolloré a mis de plus en plus son nez,  ce qui n’a pas arrangé la situation Pour redresser l’audience Bolloré est en train de virer la plupart des responsables de la chaîne. Dernière victime en date la présentatrice du grand journal. En effet Le 2 juin, Maïtena Biraben a officialisé son départ du Grand Journal. L’animatrice était arrivée à la tête de cette émission mêlant information et divertissement à la rentrée 2015, et n’y aura donc passé qu’une saison. Cette année aura été pleine d’épreuves pour elle. La présentatrice de 48 ans a dû faire face à une chute vertigineuse des audiences, divisée par deux par rapport à 2014, de vives tensions internes ayant mené à un jeu de chaises musicales. L’objectif de Bolloré et de changer précisément ce qui faisait l’esprit de Canal aussi de supprimer toutes les émissions en clair en espérant un report sur l’autre chaîne dont il est également le patron D8, la chaîne des beaufs dont il veut faire le concurrent de TF1. Bolloré veut aussi nettoyer I télé avec des restructurations et une réorientation, une mutation également conduite à coups de pieds dans le cul.   »Il y a dans ce projet une frontière idéologique assez floue entre ce qui relève du rédactionnel et ce qui relève de la publicité », a protesté un membre de la SDJ. « Si un annonceur veut une interview, on lui fera une interview », a estimé un responsable syndical. « Le vote d’une motion serait un premier avertissement pour dire que ça ne se passe pas comme ça ».   »On en a ras-le-bol de se faire balader, le ton général est ‘vous ferez ce qu’on vous dit’. Avec 50 personnes en moins, on se demande comment faire une chaîne d’info compétitive et de qualité »

Salaires : Macron fait les gros yeux à Carlos Ghosn

Salaires : Macron fait les gros yeux à Carlos Ghosn

 

 

 

Sur la forme Emmanuel Macron semble s’engager dans un  conflit vis-à-vis de Carlos Ghosn concernant l’augmentation de son salaire chez Renault. Mais lorsqu’on n’y regarde de plus près on peut observer que la menace du ministre de l’économie largement, rapportée dans les grands médias, demeure de pure forme. En effet il n’est pas demandé au patron de Renault de renoncer à la croissance de ses revenus mais de réfléchir pour les revenus à venir portant sur 2016. D’une certaine manière Emmanuel Macron ne remet donc pas en cause la croissance du salaire octroyé par le conseil d’administration contre l’avis de l’assemblée générale et invite seulement à une réflexion faute de quoi le gouvernement pourrait éventuellement légiférer concernant les entreprises où l’État conserve de fortes participations.  En effet Emmanuel Macron a seulement demandé mardi au PDG de Renault Carlos Ghosn de prendre ses responsabilités sur sa rémunération à compter de cette année, après le passage en force du conseil d’administration du constructeur automobile concernant l’exercice 2015. Le ministre de l’Economie a menacé de légiférer sur ce sujet s’il n’était pas entendu. Alors que l’assemblée générale de Renault avait voté vendredi à 54% contre la rémunération de 7,2 millions d’euros de Carlos Ghosn pour 2015, le conseil d’administration l’a confirmée juste après. « Suite à ce vote de l’assemblée générale de Renault, il y a un dysfonctionnement en matière de gouvernance », a dit Emmanuel Macron lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. « Et donc ce que nous demandons très clairement, c’est d’une part que M. Ghosn prenne ses responsabilités dès à présent pour que, sur sa rémunération de 2016, les conséquences soient tirées de ce vote, (et) c’est que le conseil d’administration de Renault se réunisse à nouveau pour tirer les conséquences de ce vote », a-t-il ajouté. « Lors du dernier conseil, seuls les représentants des salariés et de l’Etat se sont prononcés contre. Nous devons en tirer les conséquences dans les prochaines semaines sans quoi nous serions conduits à légiférer », a poursuivi le ministre. Le président du Medef Pierre Gattaz s’était dit lundi « très surpris » de la décision du conseil d’administration de Renault. « Je suis un peu choqué que l’on ait entériné aussi vite des conditions de rémunération », avait-il dit sur BFM en rappelant le code Afep-Medef. (Avec Reuters)

Notre-Dame-Des-Landes : Ségolène Royal fait la leçon à Stéphane le Foll

Notre-Dame-Des-Landes : Ségolène Royal fait la leçon à Stéphane le Foll

 

Hier sur BFM Ségolène Royal a clairement considéré que Stéphane le Foll,  porte-parole du gouvernement,  aurait mieux fait de se taire concernant le futur référendum sur le projet des repas à Notre-Dame des Landes. Puisque le premier ministre a décidé d’un référendum local Ségolène royal considère que les responsables nationaux n’ont pas à s’immiscer d’un côté ou de l’autre dans ce référendum. Or. Ségolène Royal a donc condamné la prise de position de Stéphane le Foll en faveur du oui. Elle a tout autant condamné le non préconisé par l’écolo Jean Vincent Placé devenu récemment ministre. Seconde divergence avec Manuel Valls, Ségolène Royal affirme qui l’est possible de modifier le champ géographique de ce référendum en l’étendant au-delà du seul département de Loire-Atlantique. La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, n’a pas renoncé à élargir le périmètre du référendum sur le projet d’aéroport de Notre-Dame-Des-Landes, près de Nantes, que le Premier ministre souhaite limiter au département de Loire-Atlantique. Manuel Valls a annoncé mardi que la consultation aurait lieu en juin et concernerait les seuls électeurs de ce département, le plus concerné par l’impact de ce projet. Ségolène Royal s’était déjà dite en faveur d’une consultation plus large. Elle est revenue à la charge jeudi soir dans une interview accordée à BFM TV. « Ce que j’ai entendu c’est que, autour de ce département, certains élus voulaient également être consultés. Le problème, c’est qu’il faut trouver un critère », a-t-elle expliqué. « Je leur ai dit ‘trouvez-moi un critère, parlons-en’. » A ce stade, l’ordonnance de convocation du référendum prévoit bien que la consultation aura lieu dans le périmètre où l’enquête publique a été menée, a-t-elle précisé. Mais « on ne peut pas à la fois dire il y a une consultation et en même temps il y a un texte, circulez, il n’y a rien à voir et on ne modifiera rien », a ajouté Ségolène Royal. Si un « critère objectif » permettant d’étendre le référendum au-delà de la Loire-Atlantique apparaît dans les semaines à venir, « pourquoi pas », a insisté la ministre. « À ce moment-là, nous en rediscuterons avec le Premier ministre. » Elle a égratigné au passage les membres du gouvernement qui ont pris position, soit pour dire qu’ils voteraient pour le futur aéroport, comme le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, soit au contraire pour dire qu’ils voteraient contre, comme l’écologiste Jean-Vincent Placé (réforme de l’Etat). « Je pense que ce n’est pas aux membres du gouvernement de se prononcer », a déclaré Ségolène Royal. « On ne peut pas à la fois restreindre cette consultation au département de Loire-Atlantique et ensuite, quand on n’est pas de ce département, commencer à donner des indications. »

(Avec Reuters)

Accident de Brétigny : le faux procès fait à la SNCF

Accident de Brétigny : le faux procès fait à la SNCF

Il est toujours de bon ton de taper sur une entreprise publique surtout quand elle le mérite tellement sa gestion et catastrophique. Pour autant cela n’autorise pas à raconter n’importe quoi notamment quant à la volonté délibérée de la SNCF d’avoir menti à propos de cette terrible affaire de l’accident de Brétigny. D’après le Figaro, La compagnie ferroviaire aurait tenté d’entraver l’enquête judiciaire chargée de faire la lumière sur le drame de Brétigny qui avait causé la mort de 7 personnes et fait des dizaines de blessés le 12 juillet 2013. Selon ces informations, la SNCF a tout d’abord eu connaissance du contenu, 3 mois avant sa sortie officielle, du rapport du bureau enquête sur les accidents de transport terrestres (BEA-TT). Pis, le leader public des transports a tout fait pour ne pas communiquer aux enquêteurs des pièces fondamentales pour la bonne tenue du dossier. Certes la SNCF est loin d’être blanche dans l’opération mais il faut resituer cet accident à caractère exceptionnel dans une problématique plus large relative à la situation de l’entreprise. Du fait d’une gestion calamiteuse la SNCF accumule des pertes non seulement financières mais maintenant aussi de clientèles. En cause le manque de compétitivité récurrent de l’entreprise, ses lourdeurs et le corporatisme qui freinent les évolutions. Du coup depuis des années la SNCF écrête les effectifs pour courir en vain derrière un équilibre financier à caractère ésotérique. Le malheur c’est qu’en général ces réductions d’effectifs s’effectuent de manière uniforme sans forcément tenir compte des besoins réels de la production ferroviaire. Il y a longtemps que l’entretien du réseau laisse à désirer et pour preuve la multiplication des ralentissements qui sont décidés parce que la SNCF n’a pas les moyens financiers de rénover les tronçons dégradés. L’entretien comme les visites de sécurité sont allégées faute de moyens. D’une certaine manière, le concept de sécurité qui constituait la valeur centrale de l’entreprise a été aussi affecté. À Brétigny comme ailleurs l’allégement de l’entretien comme des visites à forcément augmenté  les risques potentiels d’accidents. Inutile donc d’en rajouter sur la responsabilité de la SNCF, elle est déjà suffisamment grande mais cette responsabilité doit être largement partagée avec celle de l’État qui accepte de laisser l’entreprise dans une situation financière catastrophique.

Royaume-Uni : Cameron fait chanter l’Europe

Royaume-Uni : Cameron fait chanter l’Europe

 

Des concessions, toujours des concessions ;  de la part de Cameron  c’est le chantage au Brexit  (sortie de l’Europe du Royaume-Uni). En apparence toutefois les demandes récurrentes  du premier ministre britannique paraissent impossibles à satisfaire : «  Moins de bureaucratie, plus de transparence, plus d’efficacité, plus de participation…. » il y a aussi  la question des migrants européens pour lesquels le Royaume-Uni souhaiterait supprimer les allocations sociales au moins pendant un certain temps. Ce qui vise particulièrement les migrants des pays d’Europe centrale et orientale qui ne veulent pas être considérées comme des étrangers de l’Europe. Il y a aussi et peut-être surtout les questions d’harmonisation fiscale et de réglementation financière pour lesquels le Royaume-Uni souhaite conserver sa spécificité. Cameron est en particulier opposé à toute taxation des transactions financières sous quelque forme que ce soit y compris pour les produits dérivés très spéculatifs. Le Royaume uni ne veut en aucun cas qu’on porte atteinte à la bourse de Londres. La philosophie de Cameron est constante,  Royaume Uni souhaite conserver un pied dans l’Europe, un autre en dehors. D’une certaine manière, Cameron fait chanter l’Europe. Ou bien l’union européenne fait de larges concessions ou bien le Royaume-Uni pourrait quitter l’union. À noter cependant que les milieux économiques britanniques sont favorables au maintien dans l’union européenne. Quant à la demande de Cameron visant à supprimer à alléger la bureaucratie de Bruxelles, elle risque d’être peu entendue par une commission qui précisément se nourrit de cette bureaucratie. Pas étonnant, les fonctionnaires de Bruxelles sont de plus en plus nombreux ils sont en outre la plupart surpayée par rapport à leur pays d’origine.

Pétrole : l’Iran fait plonger les cours

Pétrole : l’Iran fait plonger les cours

 

Nouveau big-bang prévisible sur les cours de pétrole du fait de la normalisation des relations commerciales avec l’Iran. Ce pays a en effet besoin de trésorerie ; il attend notamment le déblocage des actifs gelés par les pays occidentaux dans le cadre des sanctions prises (actifs évalués entre 50 et 100 milliards). Avant ces sanctions les recettes publiques du pétrole représenté environ 60 % du budget. La valeur marchande des ressources pétrolières est évaluée au cours actuel à environ 3000 milliards. Le produit financier de ce pétrole pourrait donc être rapidement mobilisé en attendant d’une part le déblocage des actifs figés par les pays occidentaux et la reprise économique. L’Iran pourrait augmenter ses exportations de leur de 500 000 Bpj. La seule annonce de la levée des sanctions a déjà pesé sur les cours du pétrole.  Après un plongeon de 6% vendredi, le Brent de mer du Nord a perdu 1,15 dollar (-4%) à 27,79 dollars une demi-heure après l’ouverture des marchés asiatiques (23h30 GMT dimanche).Le contrat mars sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a de son côté cédé 1 dollar, soit 3,3%, à 28,44 dollars le baril. Les cours se sont par la suite redressés, mais affichaient toujours un repli de plus de 1% par rapport à la clôture de vendredi. A 02h30 GMT, le baril de Brent s’affichait à 28,47 dollars (-1,6%) et le WTI à 29,01 dollars (-1,3%), des plus bas depuis douze ans. «L’Iran est désormais libre de vendre autant de pétrole qu’il le souhaite, à qui il veut, au prix qu’il peut obtenir», a résumé Richard Nephew, du Center on Global Energy Policy de l’université de Columbia. «La levée des sanctions devrait provoquer de nouvelles pressions à la baisse sur le pétrole (…) à court terme», a encore estimé la banque ANZ. «Il est probable que l’Iran va offrir des remises pour s’attirer des clients.»

Platini : «ça fait quarante ans qu’on dit que je suis un gros con»

Platini :   «ça fait quarante ans qu’on dit que je suis un gros con»

 
Platini dans une interview à lEquipe Platini fait preuve d’une lucidité naïve tout autant que touchante quand il tente de  s’expliquer à propos du piège dans lequel il est tombé à la FIFA. Implicitement, il reconnaît il n’avait peut-être pas les qualités intellectuelles et où les capacités manœuvrière d’un Blatter pour accéder à la présidence de l’organisation internationale de football. Force est de constater que la très grande majorité des grands professionnels du foot ne sont pas vraiment des intellos mêmes  s’il y a quelques brillantes exceptions notamment chez les consultants. Un très bon joueur de football ne fait pas forcément un bon dirigeant ou-même un bon entraîneur. Il faut en effet d’autres compétences notamment en matière de relations humaines et de gestion. De toute évidence la défense de Platini présente de graves lacunes comme en témoigne d’ailleurs encore cette interview. Même s’il est clair que le machiavélique Blatter  l’a complètement piégé. Considérer  que Platini est un qu’on est à la fois sans doute injuste et bien sûr injurieux mais ses dernières déclarations ne peuvent le dédouaner de la légèreté coupable dont il a fait preuve dans cette affaire. Bref une interview pleine de lucidité mais aussi de naïveté

On dit que je suis un gros con

«Les  choses ont été  dures pour mes proches, qui ont été perturbés par l’injustice que je vis. Dans le dossier, il n’y a clairement rien, mais la médiatisation qui en a été faite, la communication autour de ce dossier, toutes les supputations ont fini par me retomber dessus. Mais je les ai encaissées. Ca fait quarante ans qu’on dit que je suis un gros con.»

L’affaire vécue par ses proches : «C’est moi qui leur remontais le moral»
«(Le plus dur pour sa famille) Les ragots, les supputations, ça les a fait souffrir. J’ai la chance que mon papa ne s’en soit pas rendu compte, ma maman, elle, a disparu … Pour ma femme et mes enfants, c’est plus compliqué, ils n’ont pas ma dureté. Ces dernières semaines, c’est moi qui leur remontais le moral alors que ça aurait pu être le contraire (sourire). J’irais au bout du monde s’il fallait faire la guerre.»

Sa candidature à la présidence de la Fifa : «Ce n’était pas mon destin»
«Le retrait de Blatter m’a poussé à y aller. Mais le vrai plaisir, c’était d’être à l’UEFA. Ce n’était pas mon destin d’aller à la Fifa. C’était plus une nécessité. Il fallait que je ramène le football à la Fifa. Aujourd’hui, aucun des candidats ne parle de football. De toute façon, ils ne connaissent pas.»

Sa descente aux enfers : «Blatter disait souvent que je serais son dernier scalp»
«Tout est parti de Blatter, qui voulait ma peau, qui ne voulait pas que j’aille à la Fifa. Il disait souvent que je serais son dernier scalp, mais il est tombé en même temps que moi. De toute façon, ils cherchaient absolument quelque chose contre moi.»

Son renoncement à sa candidature : «Je n’ai plus le temps de me battre avec les autres»
«Je ne me présenterai pas à la présidence de la Fifa. Je retire ma candidature. Je ne peux plus, je n’ai plus le temps ni les moyens d’aller voir les électeurs, de rencontrer les gens, de me battre avec les autres. En me retirant, je fais le choix de me consacrer à ma défense par rapport à un dossier où on ne parle plus de corruption, de falsification, où il n’y a plus rien.»

Le paiement neuf ans après, raison de sa suspension : «J’ai fait confiance à la Fifa, à son président»
«Attendez. D’abord, je parle au président de la Fifa qui me donne cet argent pour un travail effectué. S’il y avait le moindre problème avec ce paiement, pourquoi m’avoir versé cet argent, alors ? Pourquoi la Fifa, avec tous ses juristes et financiers, m’aurait payé si je n’avais pas travaillé, sachant qu’au bout de cinq ans il y avait prescription ? Ils auraient pu ne pas me verser cet argent. (…) S’ils ne l’avaient pas fait, je n’aurais pu m’en prendre qu’à moi-même pour ne pas l’avoir réclamé plus tôt. J’ai fait confiance à la Fifa, à son président. (…) On juge trente, quarante ans de nos carrières sur le paiement administratif de 2 millions de francs suisses d’une mission entamée en 1998. On est en 2015.»

Son rapport à l’argent : «Je suis plutôt dilettante»
«J’ai un rapport à l’argent qui est néant. Peut-être parce que j’en ai depuis que j’ai 17 ans et que ça ne m’a jamais intéressé. (…) Je n’ai jamais connu le salaire d’un coéquipier. Jamais. Ça ne m’intéresse pas. Avec mon argent, je suis plutôt dilettante.»

Son regard sur Joseph Blatter : «Quelqu’un d’atypique, tu n’en croises pas tous les jours au coin de la rue des gens comme lui»
«Quand on se promenait ensemble, c’est vrai que les gens me regardaient et pas lui. Il a toujours eu un problème avec Platini, Beckenbauer. Il aime les joueurs mais il ne faut pas qu’ils lui fassent de l’ombre. (…) C’est quelqu’un d’atypique, tu n’en croises pas tous les jours au coin de la rue des gens comme lui. Il a quelque chose de spécial dans le bien, le mal, la méchanceté, tout ce que tu veux, la gentillesse, le charme, il est intelligent, malin, machiavélique, il a quatre-vingts ans (79) mais il a eu une vie exceptionnelle. Ça se termine mal. Je n’ai plus la compassion que j’avais pour lui mais je reconnais qu’il a fait beaucoup pour le football.»

Son avenir : «Il n’y a pas que le foot dans la vie»
«Je crois à ma famille, à la santé de mes proches, à plein de belles choses. Il n’y a pas que le foot dans la vie. Même si je pense qu’il y aura du foot dans ma vie plus tard. Si j’écope au final d’une suspension de quelques mois, je serai toujours président de l’UEFA. Et sinon, je prendrai un club… Je ne suis pas préoccupé. Pour l’instant, je suis suspendu huit ans. Mais je ne comprends pas qu’une commission d’éthique puisse te suspendre avant que tu ne sois jugé. Quand on te suspend trois mois, on te tue médiatiquement.»

La Kwid Renault à moins de 5000 € fait un tabac

La Kwid Renault à moins de 5000 € fait un tabac

La KWID de Renault pour l’instant uniquement commercialisée en Inde fait un véritable tabac. D’une certaine manière c’est le même phénomène que la Logan de  Dacia. En cause, des conditions de production locales nettement plus compétitives que celles des pays développés, l’utilisation de technologies déjà amorties et surtout un véhicule complètement dépouillé d’artifice technique inutile. La KWID Renault est pour l’instant réservée au marché indien mais pourrait être commercialisé d’ici quelques années en Europe. Le e risque cependant serait grand de cannibaliser avec ce modèle une partie de la gamme Renault. Sans parler des conséquences sur le concept général de l’automobile dont le prix en Europe ne se justifie que grâce aux  gadgets dont sans doute la moitié est inutile, ce qui est  incohérents tant du point de vue économique qu’environnemental. La Kwid, voiture à très bas coûts de Renault, vendue entre 256.000 et 350.000 roupies, c’est-à-dire entre 3.500 et 4.800 euros, connait un véritable succès en Inde. « Nous avons immatriculé 14.000 voitures, et nous avons en plus 70.000 commandes fermes à livrer. Pour un démarrage, c’est du jamais vu », explique, aux Échos, Bernard Cambier, patron de la zone Afrique-Moyen-Orient. Une réussite telle que le constructeur a décidé d’augmenter les cadences. Ainsi, il va produire au moins 120.000 voitures en 2016 et espère même monter jusqu’à 150.000. « Nous voulons atteindre les 5% de parts de marché l’année prochaine, contre 2% aujourd’hui », précise Bernard Cambier. Le succès de ce modèle repose évidemment sur son prix et donc sur la stratégie low-cost qui a été mise en place par Renault: main d’œuvre peu coûteuse, taux de localisation des composants de 98% pour éviter un maximum les importations, et nouvelle plateforme développée en partenariat avec Nissan.  Renault ne cache pas ses ambitions. « L’objectif est de vendre 400.000 voitures en Inde en 2020″. Un bond monumental comparé aux 55.000 voitures qui devraient s’écouler en 2015. Pour l’Europe,  il semble bien que la décision vient d’être prise de lancer la fabrication de la Kwid dans l’usine Dacia de Tanger, au Maroc, et de la vendre en Europe, en 2017

« Sarkozy fait monter le FN » (Estrosi)

« Sarkozy fait monter le FN »  (Estrosi)

 

Nombre de responsables chez les républicains estiment  que la position du ni-ni imposée par Sarkozy constitue une ligne politique qui mène à l’impasse.  Première observation,  c’est grâce au front républicain et au  report massif des voix de la gauche sur le candidat de droite que Sarkozy peut se prévaloir d’avoir emporté au moins trois régions qui sinon serait tombées  dans les mains du FN. Un argument sur lequel s’assoit Sarkozy ;  second élément,  avancé celui-là par Estrosi qui a largement bénéficié des voix de gauche : en adoptant des propos très marqués à droite Sarkozy ne fait que donner une légitimité supplémentaire aux thèses du front national. En clair Sarkozy court après le front national.  Dernier élément et non le moindre cette stratégie du ni ni ne pourra pas tenir dans le cadre des élections présidentielles de 2017. Sarkozy sera contraint de composer non seulement avec les libéraux et le centre mais aussi lors  du deuxième tour avec la gauche. L’attitude de Sarkozy est donc particulièrement hypocrite et contradictoire. De ce point de vue le clivage entre certains de la droite classique et Sarkozy ne fait que s’agrandir et Sarkozy ne dispose plus de la crédibilité politique nécessaire pour imposer réellement sa ligne. Où alors il le fait de façon brutale « Au soir du premier tour, j’ai décidé de faire campagne sur le thème de la +résistance+ face au Front national. Je n’ai pas adopté, comme le voulait Nicolas Sarkozy, la ligne du +ni-ni+ », indique  Estrosi précisant   »faire une différence entre le Parti socialiste et le Front national, qui est un mouvement sectaire et nauséabond », alors que des élus PS « m’ont, ici, apporté un soutien sans faille et sans contrepartie ». Mais contrairement à lui, je ne pense pas que nous, élus Républicains, devions tenir un discours toujours plus à droite. Plus on va à droite, plus on fait monter le FN », poursuit Christian Estrosi qui, « plutôt que chasser sur le terrain du Front national préfère chasser le Front national du terrain ». Le député-maire de Nice, qui regrette que Les Républicains « n’aient pas su collectivement donner une bonne image », s’est abstenu de participer au bureau politique de LR lundi et à la réunion du groupe LR à l’Assemblée nationale mardi « pour ne pas participer à un débat à chaud, rentrer dans les jeux des petites phrases ». Christian Estrosi est également critique sur l’éviction de Nathalie Kosciusko-Morizet de la direction du parti. « J’attendais de Nicolas Sarkozy un message d’unité et de rassemblement et des mots qui apaisent. Ces décisions sur l’organisation interne du parti sont prématurées. Ne pouvions-nous attendre le conseil national de février? », se demande-t-il en proposant d’avancer la primaire à droite au printemps.

La COP21: « faux » pas vers un compromis boiteux

La COP21 fait un « faux » pas vers un compromis boiteux

Aujourd’hui vendredi sera effectué un  « faux pas » vers un accord au sein de COP 21. En fait un compromis boiteux qui autorise un très grand flou et fait apparaître de nombreuses contradictions. D’abord sur l’objectif de contrôle de la température. On affiche en effet une limitation à 2°, tout en espérant 1,5° alors  que les contributions de chaque État aboutiront au moins à 2,7° et bien davantage selon d’autres experts. Seconde observation on ne remet pas en cause la flexibilité de l’accord qui permet à chaque pays de déterminer lui-même les objectifs et les moyens. Troisième observation le flou total relatif au financement de la transition énergétique des pays en développement. Sur cette question-là plupart des pays ergotent  pour apporter leur contribution aux 100 milliards nécessaires par an . Il est vraisemblable que sur ce problème on va aussi aboutir à un consensus mou qui permettra au pays développés d’agglomérer les anciens financements destinés au développement à celui qui est nécessaire au pays en développement pour la transition énergétique. En clair on va reconvertir d’anciens financements et leur passer un coup de peinture verte. Il restera aussi à déterminer les conditions d’affectation de la ressource en cause. Le consensus mou qui se profile découle des réticences de nombreux pays à s’engager de manière résolue dans la lutte contre le réchauffement climatique. Mais aussi de la nécessité pour Hollande de redorer son image. Du coup la France est prête à faire toutes les concessions même  au prix de la plus grande confusion pour arracher un accord à tout prix. Le projet, considérablement raccourci et débarrassé de nombreuses options ou formulations provisoires, reconnaît que limiter le réchauffement à 1,5 degré réduirait de façon significative les risques et les impacts des changements climatiques. Les derniers points de blocage concernent notamment le traitement différencié des pays selon leur développement, le financement de l’aide aux pays les plus vulnérables et les ambitions de l’accord, a-t-il précisé lors d’une réunion plénière du « comité de Paris », instance de concertation mise en place au début de la semaine.  La question de la compensation des pertes et dommages irréversibles subis par les pays les plus vulnérables aux dérèglements climatiques n’est pas non plus réglée. Membres de la société civile et organisations de défense de la nature, invités en tant qu’observateur, s’inquiètent de la portée qu’aura le texte final. « Le compte n’y est pas complètement. a pour sa part dit à Reuters l’écologiste Matthieu Orphelin, porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot. Il s’insurge ainsi de la disparition de toute référence à la fixation d’un prix du carbone : « Il est inadmissible que l’Arabie saoudite et le Venezuela aient eu gain de cause là-dessus (…) C’est une reculade nette. » Il regrette également que l’objectif en matière de réduction des émissions de GES ne soit plus formulé qu’en terme généraux : un « pic » d’émissions « le plus tôt possible ». Par ailleurs, les délégations qui réclamaient une date assez proche pour la première révision des engagements nationaux en la matière n’ont à ce stade pas eu gain de cause.

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