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«Moi je fais très attention à la façon dont je m’exprime» (le Premier ministre)

«Moi je fais  très attention à la façon dont je m’exprime» (le Premier ministre)

 

 

 

Il se pourrait bien que le premier ministre Édouard Philippe commence à prendre ses distances vis-à-vis de Macron. En cause sans doute, le fait qu’il n’exclut plus l’hypothèse d’être remercié après le grand débat national et après les élections européennes. Édouard Philippe Marque  en quelque sorte sa différence. Interrogé à propos d’expressions particulièrement malheureuses et même méprisantes de Macon, le premier ministre leur de l’émission  «La Grand explication» sur RTL, Le Figaro et LCI n’a pas tellement défendu les écarts de langage de Macron. Il s’est même démarqué en indiquant clairement que lui essayer d’éviter ces dérives provocatrices.

«Je comprends très bien que cette expression vous ait choquée», a d’abord répondu le premier ministre. Avant de se désolidariser du président. «Vous avez peut-être remarqué que moi j’essaie toujours de faire très attention à la façon dont je m’exprime parce que je sais qu’une phrase prononcée dans un endroit à quelqu’un, qui n’est pas forcément scandaleuse dans le contexte, peut ensuite donner quelque chose d’évidemment choquant, parce qu’on va dire “Mais il a dit ça de tout le monde pour tous les problèmes”». Il y a évidemment un monde entre la posture de Macon et celle du Premier ministre. Une différence provenant bien sûr de la personnalité des intéressés mais aussi du manque d’expérience politique du président de la république qui se laisse un peu enivré par le parfum du pouvoir et dérape assez régulièrement. Le Premier ministre de son côté adopte une posture assez classique du politicien mesuré aux propos souvent alambiqués mais qui évite de choquer. Ainsi au cours de l’émission évoquée, il n’aura pas apporté grand chose de nouveau, se contentant de répéter ce qu’il avait déjà déclaré. Un premier ministre au profil assez classique de technocrate mais pas forcément de technicien, survolant plutôt les dossiers, affichant une certaine détermination verbale mais dans la pratique capable d’évoluer voir de faire le contraire. Une sorte de d mélanges de Chirac, de Balladur et de Juppé. Moins démonstratif, moins extraverti voire moins hystérique que Macron mais pas forcément moins efficace ou plus exactement aussi peu efficace.

Sarkozy :  » ce que je fais est réfléchi » !

Sarkozy :  » ce que je fais est réfléchi » !!

 

 

Sarko ne manque sans doute de qualité comme politique ;  charisme, dynamisme, volontarisme autant de qualificatifs pour le définir pour autant son rapport à la réflexion est pour le moins approximatif. Sarkozy n’est pas un homme de réflexion mais essentiellement d’action voire d’activisme ; dans une interview au JDD,  il affirme que tout ce qu’il fait est réfléchi et relève d’une  stratégie. On se demande bien laquelle. En premier lieu, la question qui se pose est celle de son retour à la tête de l’UMP, aujourd’hui  davantage un rassemblement d’écuries présidentielles qu’un véritable parti (comme le PS), uen sorte de club d’élus et de candidats potentiels au pouvoir( nationale et local). Seconde interrogation : quelle est la ligne idéologique de l’UMP (souverainiste, facho comme Besson ou Wauquiez, libérale, sociale démocrate, humaniste) ? Ne parlons pas du programme aujourd’hui inexistant. Enfin il y a les frasques de Sarko, son rapport à l’argent, ses contradictions permanentes et la  dimension clownesque de ses interventions, de plus en plus proches de sa caricature  des « Guignols ». Sarko redeviendra peut-être président de  la république mais pour cela il devra approfondir un peu plus sa réflexion car Hollande compte justement sur le coté «  brut de décoffrage » de Sarko pour valider sa candidature en 2017. Après une semaine difficile, le président de l’UMP, contesté par certains de ses adversaires, ne veut pas être sous-estimé. « Tout ce que je fais en ce moment, depuis que je suis à la tête de l’UMP, c’est réfléchi, c’est une stratégie », assure Nicolas Sarkozy.  Pas facile d’être président de l’UMP. L’autorité de Nicolas Sarkozy était à l’épreuve cette semaine, après l’élimination dimanche dernier du candidat UMP au premier tour de la législative partielle du Doubs. Une défaite imputée par certains à l’ancien Président. Sans compter la consigne du « ni-ni », finalement adoptée contre son avis en bureau politique. Mais Nicolas Sarkozy s’agace d’être sous-estimé. « Tout a été pesé au trébuchet », assure le président de l’UMP. « Tout ce que je fais en ce moment, depuis que je suis à la tête de l’UMP, c’est réfléchi, c’est une stratégie », martèle-t-il devant son entourage. Lui assure n’avoir qu’une obsession : que personne ne claque la porte du parti, et que tous restent « dans la maison ».

Non à la réforme territoriale : retenez –moi où je fais un malheur (Baylet- MRG)

Non à la réforme territoriale : retenez –moi où je fais un malheur (Baylet- MRG)

Baylet le président des radicaux de gauche (associés au gouvernement) a poussé un grand cri mais peu l’ont entendu. En clair, il a menacé le gouvernement en faisant démissionner les ministres MRG. Une occasion sans doute pour le grand public d’appendre qu’il y avait des ministres radicaux de l’équipe de Valls : Girardin, Braillard et Pinel. Des noms presque inconnus ! De toute manière, il ya longtemps que le MRG n’aurait plus d’existence sans le PS et tout ce finira par un arrangement. En fait Baylet conteste surtout la future suppression des départements. Une suppression qui n’est pas pour demain. Pour autant Baylet n’a pas complètement tort d’attirer l’attention sur la désertification de nombre de départements ruraux ; mais ce ne sont pas forcément le maintien des conseils génaux qui sont la solution. « Notre désaccord est grave et profond. » Dans un entretien accordé au Nouvel Observateur à paraitre jeudi, Jean-Michel Baylet, le président du Parti radical de gauche (PRG), fait part de toute sa détermination. A l’origine de son mécontentement : la réforme territoriale, que l’Assemblée nationale a adopté le 18 juillet dernier. Le sénateur du Tarn-et-Garonne estime que le texte a été étudié « dans la précipitation et en dehors de toute concertation utile et réelle », excluant des débats « les fonctionnaires territoriaux et les populations ». L’ancien candidat à la primaire socialiste menace le gouvernement. S’il n’est pas entendu, il précise que la ministre du Logement Sylvia Pinel, ainsi que les deux Secrétaire d’Etat Annick Girardin et Thierry Braillard, tous membres du PRG, démissionneront de leur poste. « Sur le fond, nous comprenons la nécessité de la réforme, mais nous disons qu’il faut la faire sur des critères objectifs et sérieux », poursuit Jean-Michel Baylet, qui s’étonne de voir la région Midi-Pyrénées fusionner avec le Languedoc-Roussillon, « deux immenses régions », alors qu’on « ne rattache pas la petite région des Pays-de-la-Loire à la Bretagne pour des raisons d’amitié personnelle avec le président de la République ». Une attaque à peine déguisée à l’encontre du Breton Jean-Yves Le Drian et du Nantais Jean-Marc Ayrault, qui ont manœuvré en coulisses. Le président du PRG demande par ailleurs le maintien du conseil général dans les départements ruraux, « une collectivité de proximité indispensable pour les services et l’aménagement du territoire », en l’absence de grande métropole. Tous les conseils généraux doivent pourtant être supprimés à l’horizon 2020. « Si nous ne sommes pas entendus, si nous arrivons à un point de rupture, alors là, oui, nous prendrons nos responsabilités et nous partirons du gouvernement. Nous en avons voté le principe lors de notre dernier comité directeur », précise Jean-Michel Baylet. Au début du mois de juillet, les radicaux avaient déjà menacé de quitter le gouvernement sans avancées significatives sur le sujet. Les sénateurs avaient alors déposé une motion référendaire afin que la réforme territoriale soit soumise au suffrage universel. L’adoption du texte devant l’Assemblée n’avait pourtant pas été suivie des faits. « Je ne veux pas me conduire comme les Verts qui ne cessaient de menacer de sortir de la majorité gouvernementale », se défend pourtant Jean-Michel Baylet dans cet entretien.

 




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