Archive pour le Tag 'faire ?'

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Économie–Rachat massifs d’actions par les entreprises : pour quoi faire ?

Économie–Rachat massifs d’actions par les entreprises : pour quoi faire ?

Les  sociétés cotées au sein du SBF 120 ont déboursé plus de 16 milliards d’euros pour racheter leurs propres actions. L’intérêt est essentiellement financier et spéculatif et n’apporte pas grand-chose au développement de l’entreprise.

En réduisant le nombre d’actions en circulation, l’entreprise obtient un levier multiplicateur  sur le cours de Bourse et sur le bilan financier. Conséquence :

  • Une augmentation immédiate du bénéfice net par action (BPA),
  • Une diminution ou maintien du PER (Price Earnings Ratio) pour le rendre le cours de l’action attractif au yeux des investisseurs,
  • Une amélioration de la rentabilité financière sous certaines conditions,
  • Un soutien à la hausse du cours de l’action,
  •  Il s’agit aussi de diminuer le nombre d’actionnaires pour accentuer la maîtrise sur l’entreprise.

 

Comme le précisent Les Echos, l’augmentation de ces rachats d’actions s’explique notamment par le rebond de l’économie après la levée des restrictions imposées durant la crise sanitaire. Les grandes entreprises françaises, qui ont souhaité rester prudentes en 2020 alors que le pays était paralysé par la pandémie de Covid-19, ont désormais des liquidités importantes à reverser aux actionnaires. Le soutien de l’Etat, notamment en ce qui concerne le chômage partiel, a également permis aux sociétés d’éviter de prendre en charge certains coûts exceptionnels liés à la crise sanitaire.

La trésorerie a par ailleurs pu être enrichie grâce aux cessions opérées par certains groupes français. A l’image d’ArcelorMittal, qui a cédé ses activités américaines pour la somme de 1,4 milliard de dollars. Le groupe sidérurgique culmine d’ailleurs en tête du classement des programmes de rachats d’actions les plus importants en 2021. Fin novembre, ses dépenses s’élevaient à 2,5 milliards d’euros, soit plus de 10% de sa capitalisation boursière. ArcelorMittal est suivi de L’Oréal, avec 1,10 milliard d’euros de rachats d’actions. Le numéro un mondial de la cosmétique a d’ailleurs annoncé le 7 décembre dernier un accord conclu avec Nestlé pour le rachat de 4% de ses actions propres pour un montant de 8,9 milliards d’euros. Viennent ensuite le Crédit Agricole (949 millions d’euros), Axa (812 millions d’euros) et Danone (799 millions d’euros).

Rachat massif d’actions par les entreprises : pour quoi faire ?

Rachat massifs d’actions par les entreprises : pour quoi faire ?

Les  sociétés cotées au sein du SBF 120 ont déboursé plus de 16 milliards d’euros pour racheter leurs propres actions. L’intérêt est essentiellement financier et spéculatif et n’apporte pas grand-chose au développement de l’entreprise.

En réduisant le nombre d’actions en circulation, l’entreprise obtient un levier multiplicateur  sur le cours de Bourse et sur le bilan financier. Conséquence :

  • Une augmentation immédiate du bénéfice net par action (BPA),
  • Une diminution ou maintien du PER (Price Earnings Ratio) pour le rendre le cours de l’action attractif au yeux des investisseurs,
  • Une amélioration de la rentabilité financière sous certaines conditions,
  • Un soutien à la hausse du cours de l’action,
  •  Il s’agit aussi de diminuer le nombre d’actionnaires pour accentuer la maîtrise sur l’entreprise.

 

Comme le précisent Les Echos, l’augmentation de ces rachats d’actions s’explique notamment par le rebond de l’économie après la levée des restrictions imposées durant la crise sanitaire. Les grandes entreprises françaises, qui ont souhaité rester prudentes en 2020 alors que le pays était paralysé par la pandémie de Covid-19, ont désormais des liquidités importantes à reverser aux actionnaires. Le soutien de l’Etat, notamment en ce qui concerne le chômage partiel, a également permis aux sociétés d’éviter de prendre en charge certains coûts exceptionnels liés à la crise sanitaire.

La trésorerie a par ailleurs pu être enrichie grâce aux cessions opérées par certains groupes français. A l’image d’ArcelorMittal, qui a cédé ses activités américaines pour la somme de 1,4 milliard de dollars. Le groupe sidérurgique culmine d’ailleurs en tête du classement des programmes de rachats d’actions les plus importants en 2021. Fin novembre, ses dépenses s’élevaient à 2,5 milliards d’euros, soit plus de 10% de sa capitalisation boursière. ArcelorMittal est suivi de L’Oréal, avec 1,10 milliard d’euros de rachats d’actions. Le numéro un mondial de la cosmétique a d’ailleurs annoncé le 7 décembre dernier un accord conclu avec Nestlé pour le rachat de 4% de ses actions propres pour un montant de 8,9 milliards d’euros. Viennent ensuite le Crédit Agricole (949 millions d’euros), Axa (812 millions d’euros) et Danone (799 millions d’euros).

Pétrole : une stratégie de communication des États-Unis pour faire baisser les cours

Pétrole : une stratégie de communication des États-Unis pour faire baisser les cours

 

La stratégie de communication des États-Unis pour faire baisser les cours en puisant dans ses réserves n’a aucune chance d’aboutir, a jugé sur franceinfo Thierry Bros, spécialiste de l’énergie et professeur à Sciences Po Paris.

: A-t-on déjà vu ce genre d’opération ?

Thierry Bros : Non, c’est assez unique. Normalement, c’est fait à un niveau plus élevé, lorsqu’il y a une rupture dans la sécurité des approvisionnements, et de façon coordonnée dans l’ensemble des pays de l’OCDE, donc des pays riches. Le président Joe Biden veut réduire la température sur les marchés pétroliers. Il souhaite que le pétrole n’aille pas au-delà des 85 dollars par baril et il y a pour cela plusieurs remèdes. Il a essayé celui-là après en avoir essayé deux autres auparavant. Il a tenté de demander à l’Orgnisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de produire plus et reçu une réponse négative. Il a essayé de voir s’il y avait eu des manipulations de marché aux Etats-Unis, ce qui semble assez peu probable. Enfin, vous avez la solution mise en place aujourd’hui. Malheureusement, on le voit dans les cours, cela ne résout pas le problème puisque le prix du baril de pétrole remonte. Cela n’a d’ailleurs aucune chance de fonctionner. C’est plus de la communication que quelque chose qui va soigner cette température. Il n’y a qu’un seul remède, c’est de faciliter à nouveau la production de pétrole et gaz aux Etats-Unis, qui est un grand pays producteur. Mais le premier geste de l’administration Biden à son arrivée a été d’arrêter le projet de pipeline qui devait descendre du pétrole du Canada aux États-Unis.

Pourquoi le grand pays producteur de pétrole que sont les États-Unis aurait-il un intérêt à ce que le prix du baril ne soit pas trop haut ?

Pour les électeurs, puisqu’à la fin, ce sont les électeurs qui votent ! Aux Etats-Unis, la hausse des prix que l’on a vue dans cette dernière année se répercute à 100% à la pompe. Cette alliance est aussi un message qui est envoyé aux pays du Golfe. La Chine n’a pas dit combien elle allait sortir de barils de ses réserves et on peut imaginer que les barils chinois resteront en Chine. Ce que les Américains veulent remettre sur le marché, entre décembre et avril de l’année prochaine, c’est l’équivalent d’une demi-journée de consommation mondiale. C’est donc plus de la communication que quelque chose de vraiment coordonné.

Qu’est-ce qui pourrait agir sur les pays du Golfe ou sur les cours mondiaux pour qu’il y ait une baisse ?

Pour cela, il faut relancer l’investissement et comprendre que, dans cette transition énergétique, on va avoir besoin de plus d’énergie. Le dogme qui voudrait qu’on baisse notre consommation d’énergie est faux. C’est un peu comme la baisse des impôts, cela ne se voit que très rarement. Il faut donc intégrer le fait qu’on aura besoin de plus d’énergies et donner ce signal pour que les investissements dans les pays du Golfe, en Russie et aux Etats-Unis puissent se faire afin que l’on puisse récupérer ce pétrole, ce gaz et cette énergie renouvelable à des prix acceptables pour nos concitoyens.

Ma grand-mère veut changer de sexe : que faire ?

Ma grand-mère veut changer de sexe : que faire ?

 

À partir d’aujourd’hui, ma grand-mère m’a demandé qu’on l’appelle Robert. Un choc évidemment quand j’ai reçu cette de déclaration lors de ma visite mensuelle dans la maison de retraite où elle réside. Ma grand-mère va bientôt fêter ses 85 ans, sa tête est encore bonne mais sa mobilité assez handicapée. Ce qui l’a conduit elle-même à décider de rejoindre ce pensionnat de vieux. Aujourd’hui , les maisons de retraite sont relativement modernes par rapport aux anciens hospices d’il y a 50 ou 60 ans. On accède facilement aux médias modernes, radio, télévision, Internet et Smartphone.

 

Du coup , le débat sur la trans_-identité a aussi franchi les murs de la maison de retraite. Normal car ils avaient déjà pénétré dans les maternelles puisque les cas seraient de plus en plus nombreux chez certains jeunes enfants qui veulent changer de sexe.

 Ma grand-mère connaît plus que moi sur le sujet, elle a essayé de me convaincre de la légitimité de la tran- identité. J’avoue être un peu désespéré pour me positionner sur un sujet qui d’après elle constituerait un véritable problème sociétal majeur en ce moment. Que faire ? Rien sans doute qui s’opposerait à la volonté de ma grand-mère d’autant qu’elle ne souhaite pas le moindre consensus familial. Elle m’a d’ailleurs indiqué que sa démarche était déjà bien engagée et qu’elle entendait recourir à une thérapie de conversion.

De toute évidence, il se passe quelque chose dans la société et la problématique de l’âgisme ne saurait être pris en compte dans cette nouvelle revendication sociétale et identitaire .

Le plus dur pour moi sera sans doute d’expliquer à  mon grand-père, resté lui à son domicile, la conversion sexuelle de son ex épouse. Heureusement nos responsables politiques avisés ont prévu les instruments juridiques pour gérer cette situation. Mon grand-père pourra toujours se pacser avec mon ex grand-mère devenu subitement grâce au mode sociétal de libération sexuelle mon deuxième grand-père.À moins évidemment que mon grand-père accepte lui aussi le transfert de genre pour devenir ma grand-mère mais j’avoue que j’imagine mal mon grand-père en talons hauts- haut taille 38- avec un chapeau à fleurs sur la tête.Mais il existe certainement aussi des conversions de genre pour passer des sabots aux talons aiguille.

Soudan : encore des militaires africains plus forts pour faire des coups d’Etat que pour défendre leur pays

  • Soudan : encore des militaires africains  plus forts pour faire des coups d’Etat que pour défendre leur pays
  •  Encore un coup d’État initié par les militaires en Afrique. Des militaires qui en général sont plus efficaces pour faire un coup d’État que pour défendre leur pays. On a pu vérifier souvent  que les armées africaines étaient incapables de faire face à un éventuel ennemi. Par contre elles sont présentes sur le terrain pour prélever l’impôt voire  renverser les régimes démocratiques.
  • Dans de nombreux pays d’Afrique les militaires sont rarement dans leur caserne , on les voit aussi rarement s’entraîner. Par contre, ils sont souvent dans la rue où ils sont supposés exercer des tâches de police quand il s’agit en fait surtout de prélever l’impôt et de participer à la corruption. Après le Mali récemment, c’est donc le Soudan qui s’illustre aussi dans ce dévoiement du rôle des militaires. Le Soudan est en effet sous tension depuis une tentative de coup d’Etat le mois dernier, imputée à des partisans de l’ancien président Omar el Béchir, renversé en 2019 par l’armée après plusieurs mois de manifestations.
  • Ces militaires, qui cherchaient à dissoudre le gouvernement civil, l’accusaient de mauvaise gestion et de s’accaparer le pouvoir.
  • Des centaines de milliers de manifestants, dont des ministres, s’étaient déjà rassemblés la semaine dernière dans plusieurs villes pour dénoncer la perspective d’un coup d’Etat militaire, sur fond de tensions croissantes entre l’armée et les autorités civiles de transition.
  • Au-delà de la tension politique, le pays est également confronté à une crise économique profonde, marquée par une inflation record et une pénurie de biens de première nécessité, malgré l’aide internationale.

Boeing 737 MAX: la justice américaine veut faire porter le chapeau un ancien pilote !

Boeing 737 MAX: la justice américaine veut faire porter le chapeau un ancien pilote !

 

 

Aux États-Unis, c’est un peu comme en France lors des grandes catastrophes aériennes,on essaye de faire tant elles chapeau à des pilotes quand on a des difficultés à trouver les facteurs explicatifs de la catastrophe. Cette fois États-Unis ont poussé le bouchon un peu loin en voulant inculper un ancien pilote d’essai qui serait responsable des nouveaux systèmes de contrôle de commande du 737 Max. On sait que les difficultés récurrentes du 737 Max constituent une véritable catastrophe économique et technique pour Boeing qui a du interrompre très longtemps la livraison de son appareil fétiche. Les industriels en général et les gouvernements tentent donc assez souvent de reporter la responsabilité sur des lampistes.

La justice américaine a donc inculpé jeudi 14 octobre un ancien pilote d’essai de Boeing, accusé d’avoir induit en erreur le régulateur américain de l’aviation au cours du processus de certification du 737 MAX, dont deux appareils se sont écrasés en 2018 et 2019 faisant 346 morts. Mark Forkner «a fourni à l’agence des informations fausses, inexactes et incomplètes sur un nouveau système de contrôle des commandes de vol du Boeing 737 MAX», appelé MCAS, à l’origine des deux accidents, explique le ministère de la Justice dans un communiqué. Certes on peut peut-être imputer des fautes au pilote d’essai (Au bénéfice toutefois de Boeing) mais ce qui est en cause, c’est la pertinence des avis de l’institution américaine en charge d’homologuer les appareils.

Des insuffisances de l’institution réglementaire qui a été soulignée par de nombreux parlementaires.

Société-Environnement : la conquête spatiale touristique pour quoi faire ?

Société-Environnement : la conquête spatiale touristique pour quoi faire ?

Si la conquête spatiale en tant que telle peut présenter un intérêt du point de vue scientifique par contre le développement de l’activité touristique dans l’espace peut susciter des fortes interrogations et même des condamnations.

D’abord concernant l’aspect environnemental, le développement touristique dans l’espace constitue un énorme gouffre énergétique et en même temps l’exemple même d’activité socialement inutile.

Il est difficile de prétendre que la croissance du tourisme spatial participe du progrès scientifique. En outre une activité qui pendant longtemps sera réservé à des milliardaires qui s’offrent ainsi une espèce de droit à polluer pour satisfaire leurs caprices.

Une telle activité au regard des menaces environnementales et notamment climatiques devrait rapidement faire l’objet d’une régulation mondiale. Déjà dans l’espace proche la multiplication des satellites transforme le ciel en poubelle. Des milliers de satellites devenus inutiles encombrent en effet le ciel.

On recense en 2019 34 000 objets de plus de 10 cm circulant en orbite basse (dont 5 000 satellites et 2 000 satellites actifs), 5 400 débris spatiaux de plus de 1 m en orbite géostationnaire et, selon un modèle statistique de l’ESA 900 000 objets de plus de 1 cm et 130 000 000 objets de plus de 1 mm. Les débris spatiaux situés sur une orbite inférieure à 400 kilomètres sont éliminés au bout d’une vingtaine d’années car leur altitude diminue en raison de la perte de vitesse due aux frottements dans l’atmosphère résiduelle. Ils finissent par brûler dans l’atmosphère terrestre lors de leur rentrée atmosphérique. Mais leur nombre est en augmentation constante du fait de l’activité spatiale (notamment le lancement de nano-satellites) et cette élimination naturelle intervient au bout de centaines d’années dès que leur orbite dépasse 700 km.

Ces débris constituent la manifestation la plus importante de la pollution spatiale et représentent en 2021 une menace très grave pour les engins spatiaux opérationnels en orbite basse (moins de 2000 kilomètres d’altitude). ( wikipédia)

 

Il y a maintenant de nombreux risques de collision en plus de la pollution déjà évoquée. Le développement touristique impulsé par certains chefs d’entreprise déments comme Eon Musk qui veut même coloniser Mars relève d’une folie scientiste et d’un nombrilisme entrepreneurial s’affranchissant de toute contrainte d’intérêt général.

Environnement : la conquête spatiale touristique pour quoi faire ?

Environnement : la conquête spatiale touristique pour quoi faire ?

Si la conquête spatiale en tant que telle peut présenter un intérêt du point de vue scientifique par contre le développement de l’activité touristique dans l’espace peut susciter des fortes interrogations et même des condamnations.

D’abord concernant l’aspect environnemental, le développement touristique dans l’espace constitue un énorme gouffre énergétique et en même temps l’exemple même d’activité socialement inutile.

Il est difficile de prétendre que la croissance du tourisme spatial participe du progrès scientifique. En outre une activité qui pendant longtemps sera réservé à des milliardaires qui s’offrent ainsi une espèce de droit à polluer pour satisfaire leurs caprices.

Une telle activité au regard des menaces environnementales et notamment climatiques devrait rapidement faire l’objet d’une régulation mondiale. Déjà dans l’espace proche la multiplication des satellites transforme le ciel en poubelle. Des milliers de satellites devenus inutiles encombrent en effet le ciel.

On recense en 2019 34 000 objets de plus de 10 cm circulant en orbite basse (dont 5 000 satellites et 2 000 satellites actifs), 5 400 débris spatiaux de plus de 1 m en orbite géostationnaire et, selon un modèle statistique de l’ESA 900 000 objets de plus de 1 cm et 130 000 000 objets de plus de 1 mm. Les débris spatiaux situés sur une orbite inférieure à 400 kilomètres sont éliminés au bout d’une vingtaine d’années car leur altitude diminue en raison de la perte de vitesse due aux frottements dans l’atmosphère résiduelle. Ils finissent par brûler dans l’atmosphère terrestre lors de leur rentrée atmosphérique. Mais leur nombre est en augmentation constante du fait de l’activité spatiale (notamment le lancement de nano-satellites) et cette élimination naturelle intervient au bout de centaines d’années dès que leur orbite dépasse 700 km.

Ces débris constituent la manifestation la plus importante de la pollution spatiale et représentent en 2021 une menace très grave pour les engins spatiaux opérationnels en orbite basse (moins de 2000 kilomètres d’altitude). ( wikipédia)

 

Il y a maintenant de nombreux risques de collision en plus de la pollution déjà évoquée. Le développement touristique impulsé par certains chefs d’entreprise déments comme Eon Musk qui veut même coloniser Mars relève d’une folie scientiste et d’un nombrilisme entrepreneurial s’affranchissant de toute contrainte d’intérêt général.

Faire du boulet des 35 heures un atout ?

Les 35 heures sont considérées depuis leur instauration comme un boulet pour la compétitivité française. Ils pourraient finalement se transformer en une véritable opportunité, assure l’entrepreneur Jérôme Miara.

Et voilà qu’arrive ce « monde d’après », la métamorphose annoncée de nombreux secteurs d’activité, la volonté de relocalisation. Les défis ne sauront être relevés si les compétences ne sont pas disponibles par Jérôme Miara (entrepreneur et consultant)

La crise a fait fondre les contributions formation des entreprises. Les fonds pour l’apprentissage, le compte personnel de formation (CPF) et les chômeurs ont été sanctuarisés, mais les fonds mutualisés pour les entreprises de moins de 50 salariés accusent un déficit de 250 millions.

Préoccupante est cette absence de moyens pour les entreprises de moins de 50 salariés. Elle va se conjuguer avec une volonté de rattrapage des dirigeants, une concentration des efforts sur l’activité au détriment du temps d’apprentissage, pourtant indispensable pour assurer les transformations à venir et la croissance d’après-demain. Il est vital d’éviter cette vision à court terme. Un train va partir, nous sommes sur le quai.

Notre faiblesse originelle ? C’est la réduction du temps de travail qui n’a jamais eu les effets escomptés sur l’emploi et a constitué une entrave à la compétitivité de la France. Mais potentiellement la réforme des 35 heures, portée par Martine Aubry au début des années 2000, constitue également un avantage dans la compétition internationale : les RTT sont un réservoir de temps. Un temps qui pourrait être consacré à la formation sans amputer le temps de production. 

On a entendu le patronat évoquer la nécessité de travailler plus pour compenser la moindre activité induite par les restrictions sanitaires. Se former davantage serait plus avisé, et socialement plus consensuel : travailler mieux plutôt que travailler plus. Un principe à pérenniser au-delà de la reprise.

Les salariés acceptant de se former sur leur temps de RTT bénéficieraient d’une augmentation de salaire incitative. En contrepartie de cette augmentation et de la prise en charge des frais de formation, les employeurs se verraient octroyer des allègements de charges sociales.

De quoi creuser un peu plus le déficit ? Non. Un investissement, qui rapporterait finalement assez vite grâce à l’installation d’un cercle vertueux. Plus de qualification, ce sont davantage d’emplois qualifiés pourvus, des salaires en hausse… Tout comme les recettes des charges sociales. Plus de qualification, c’est plus de productivité pour l’entreprise, une meilleure compétitivité, de la croissance, des emplois… Un coût de la protection sociale en baisse.

Le retour sur investissement de la formation s’applique à l’individu et à toutes les échelles, une évidence que l’on oublie trop facilement.

Jérôme Miara est entrepreneur et consultant.

Energies renouvelables : ce que peuvent faire les régions : rien

Energies renouvelables : ce que peuvent faire les régions : rien

 

La vérité c’est que dans de nombreux domaines économiques les régions ne servent pas à grand-chose sinon qu’à produire des documents administratifs qui compliquent les processus de décision. Ainsi par exemple les régions et leur nombreux schémas qui ont une incidence plus ou moins réelle  sur les synergies par exemple à travers lle Schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (Sraddet qui vise à mettre en valeur les énergies renouvelables)

 

 

Mais le problème des énergies renouvelables c’est qu’il est porté à bout de bras par le seul État qui du jour au lendemain (ce qu’il est en train de faire encore pour le photovoltaïque) pourrait changer le mode d’aide et fusiller nombre de projets en particulier les éoliennes financées au moins 50 % par l’État et dont le coût a été dénoncé par la Cour des Comptes.

Il n’y a d’ailleurs aucune articulation entre les schémas régionaux et la vraie programmation de l’énergie qui se réalise dans les PPE décidés par l’État ( niveau notamment du nucléaire et du renouvelable et planification)

A noter enfin que les régions n’ont aucune compétence pour accorder une autorisation en matière de projets énergétiques. Ce sont les communes et les intercommunalités et surtout les préfets qui décident ou non d’autoriser ces projets.

Facebook: une montre connectée pour quoi faire?

Facebook: une montre connectée pour quoi faire?

 

Il n’y a pas de doute que le développement de certaines technologies constitue un véritable progrès notamment quand il s’agit d’améliorer la gestion des informations servant l’intérêt général, la santé, l’économie ou encore un meilleur équilibre environnemental. Les nouvelles technologies sont aussi utiles dans la sphère privée au service de la culture, des loisirs ou des échanges sociaux. Par contre la technologie se transforme en outil de dépendance quand elle contraint en fait les utilisateurs à être branchés en tous lieux, en toutes circonstances et 24 heures sur 24. 

Facebook envisage par exemple de créer une montre connectée qui sera reliée à des lunettes de réalité augmentée en cours de conception par le géant des réseaux sociaux. Une manière évidemment de renforcer la domination du géant et de créer une sorte d’addiction à la marque.

Dans 95 % des cas l’utilisation de Facebook révèle une pauvreté culturelle assez désarmante quand ce n’est pas la vulgarité voire la violence. À quoi pourrait servir l’utilisation d’une caméra sur des lunettes reliées à une montre connectée si c’est pour filmer et diffuser la vulgarité et le dérisoire. Bref, la mode du selfie en pire !

D’un certain point de vue, les nouvelles technologies constituent une évolution considérable puisqu’elle permettent notamment de s’affranchir en tout cas de contracter l’espace par le temps de diffusion de l’information. Reste qu’il faut un contenu sinon les tuyaux de la technologie demeurent au mieux inutiles voire néfastes notamment vis-à-vis de la qualité des rapports sociaux. Si les lunettes connectées à une montre servent uniquement à filmer son chien au lieu de le photographier, on voit mal la dimension progressiste , surtout si c’est pour solliciter des émail du type d’emoji comme « J’aime », le « J’adore », le « Haha », le « Wouah », le « Triste » et le « Grrr ».

Crise de l’État : ne pas faire porter le chapeau aux préfets

Crise de l’État : ne pas faire porter le chapeau aux préfets

 

Pierre Allorant Professeur d’histoire du droit estime dans le Monde que supprimer les préfets revient à livrer en pâture à l’opinion ces généralistes de l’action publique et à lever un précieux garde-fou contre de possibles choix discrétionnaires. (Reste que les préfets n’ont pas non plus fait preuve d’une grande originalité et d’un grand dynamisme notamment en matière d’animation économique. Les préfets s’inscrivent davantage dans un profil administratif que dans celui d’un manager NDLR)

 

Après l’Ecole nationale d’administration (ENA), livrée en pâture à des « gilets jaunes » probablement indifférents, et la stigmatisation, par le président de la République, de la « protection à vie » de la nouvelle aristocratie des grands corps – avis d’expert –, voici venu le temps du sacrifice du corps préfectoral, cette incarnation de l’Etat dans les départements depuis 221 ans.

 

Les observateurs de la IVe République avaient relevé le contraste entre l’instabilité gouvernementale chronique et la constance des grands commis de l’Etat, pour estimer que la reconstruction et les bases des « trente glorieuses » avaient été posées par ces serviteurs de qualité. Aujourd’hui, en une sorte de roulette russe préprésidentielle, le président de la République, garant des institutions, semble vouloir jeter le bébé de la haute fonction publique avec l’eau du bain d’une démocratie fracassée par l’atomisation de la gauche et la perte de repères de la droite.

Souvent décriée, l’institution préfectorale reste indispensable à la diffusion égalitaire de la volonté gouvernementale sur le territoire national. Mais préfets et sous-préfets ont souffert, depuis deux siècles, d’un péché originel : leur filiation bonapartiste.

Nés de la volonté du Premier Consul, ils ont été régulièrement voués aux gémonies, tantôt de la droite ultra-monarchiste (en 1815), tantôt des républicains zélés, de la révolution de février 1848 à la Libération, en passant par le réquisitoire libéral du jeune Jules Ferry. Ce dernier, en soutenant, en 1865, le « Manifeste de Nancy » [programme pour la décentralisation écrit par dix-neuf notables lorrains contestant l’autorité des préfets sur les communes], considérait l’autorité préfectorale comme « issue en droite ligne des Césars de la décadence ».

 

De nombreuses propositions de loi, sous la IIIe République, ont attaqué, sous l’angle budgétaire, les sous-préfets, jugés trop nombreux et peu affairés ; le seul sacrifice mené à terme a conduit Raymond Poincaré à supprimer une centaine d’arrondissements en 1926, en pleine crise du franc.

Pourtant, très vite, à chaque changement constitutionnel, les nouveaux pouvoirs publics se sont contentés de renouveler les membres du corps préfectoral, indispensables généralistes de l’action publique, ou de les rebaptiser « commissaires » en préservant l’institution, si utile pour administrer l’Hexagone et appliquer uniformément lois et actes réglementaires : d’où le pragmatisme de Louis XVIII lors des deux Restaurations, les commissaires de la République choisis par George Sand et Ledru-Rollin en 1848, ou encore les commissaires de la République du gouvernement provisoire du général de Gaulle sélectionnés par le jeune Michel Debré en 1944.

Faire une fausse réforme des retraites avant les élections !

Faire une fausse réforme des retraites avant les élections !

 

 

La réforme des retraites refait surface dans les médias et dans l’opinion. Globalement, une majorité de Français se dégage en faveur d’une réforme. Le problème est cependant de savoir quel contenu et quel calendrier. Le ministre de l’économie milite depuis déjà des semaines que cette question émerge à nouveau. Du coup, le président de la république serait à la recherche du meilleur calendrier.

Il s’agit pour lui de montrer sa volonté réformatrice mais tout en même temps ne pas prendre trop de risques politiques qui pourraient hypothéquer un peu plus sa candidature en 2022. Du coup, on pourrait scinder la réforme en deux avec un débat préalable avant les élections présidentielles histoire d’alimenter les médias et l’opinion .

Les décisions finales -forcément difficiles- ne seraient adoptées qu’après les élections présidentielles. Bref le nouveau macronisme  qui se révèle: faire en même temps tout et rien. Dernier exemple récent : les états généraux de la justice mais sans parler du fond c’est-à-dire de l’objet social qui justifie l’existence du système judiciaire.

Une cartographie des zones à éoliennes : pour quoi faire ? C’est déjà fait !

Une cartographie des zones à éoliennes : pour quoi faire ? C’est déjà fait !

 

 

La ministre de l’écologie réinvente la lune en proposant une cartographie nationale des zones potentielles à éoliennes. Un travail qui devra être effectué par chaque préfet. La ministre de l’écologie ignore sans doute que ce travail a été effectué depuis bien longtemps par les opérateurs d’éoliennes qui ont tracé pour toute la France des cercles dont les rayons de 500 m (distance minimale une éolienne et une habitation) dans lesquels ne se trouve aucun maison.

« Le développement des énergies renouvelables électriques passera inévitablement par une forte croissance du solaire photovoltaïque et de l’éolien terrestre, dont les capacités installées devront être multipliées respectivement par 5 et 2,5 entre 2019 et 2028 », souligne la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, dans une circulaire publiée vendredi 28 mai.

Pour encadrer ce déploiement, qui devra être « plus harmonieux et mieux réparti », la circulaire en question prévoit ainsi un nouveau mécanisme : une cartographie des « zones favorables » à l’installation de parcs éoliens, qui devra être réalisée dans les six prochains mois par les préfets « partout sur le territoire ».

. « Installez une éolienne, vous protégez la planète, c’est aussi simple que ça. C’est un fait scientifique, une évidence que je veux réaffirmer aujourd’hui », a-t-elle déclaré bêtement sans aucune véritable connaissance économique, énergétique et même environnementale.

 » Nord Stream 2 devrait se faire quand même « 

 » Nord Stream 2 devrait se faire quand même « 

 

D’après , Thierry Bros  professeur à Sciences Po, spécialiste de la géopolitique de l’énergie (interview)

 

 

 

La Russie a imposé l’interdiction d’entrée sur son territoire à huit responsables européens, dont le président du Parlement européen, David Sassoli, et la vice-présidente de la Commission européenne, Vera Jourová, vendredi 30 avril. Ces mesures font suite aux sanctions européennes mises en place en mars contre la Russie dans le cadre de l’affaire Navalny et face aux persécutions russes en Tchétchénie. Les ministres des Affaires étrangères européens doivent se pencher ce lundi sur la réponse à apporter aux sanctions russes.

Pourquoi le gazoduc Nord Stream 2, qui doit relier la Russie et l’Allemagne, provoque-t-il autant de controverse ?

Pour bien le comprendre, il faut remonter un peu dans le temps. L’Europe est dépendante de longue date du gaz russe, qui représente aujourd’hui 40% de son approvisionnement. Après la chute de l’URSS, la Russie envoie son gaz par des pipes terrestres qui traversent des pays devenus tiers. Pour chaque pays traversé par ses gazoducs, la Russie doit payer annuellement une somme importante. Au début des années 2000, des conflits en Ukraine provoquent plusieurs ruptures d’approvisionnement, ce qui finit de convaincre les Russes de changer leur fusil d’épaule. Ils se lancent ainsi dans la construction de Nord Stream 1, un gazoduc sous-marin de 1200 km ralliant directement l’Allemagne, ce qui représente une prouesse technologique pour l’époque. Ce projet, fonctionnel à partir de 2011, est soutenu par les Européens, qui y voient un moyen de diversifier les routes d’approvisionnement.

L’annexion de la Crimée par la Russie en 2014 est toutefois venue rebattre les cartes…

Oui, l’Union européenne prend alors fait et cause pour l’Ukraine et s’oppose au second projet de gazoduc sous-marin visant à contourner celle-ci : South Stream, qui devait relier la Russie et la Bulgarie, et est rerouté vers la Turquie. Pour contester le projet, la Commission européenne utilise un raisonnement juridique innovant : la nécessité d’une séparation patrimoniale entre le producteur et le propriétaire du gazoduc. Cet argument peut aussi s’appliquer à Nord Stream 2, qui doit appartenir et être alimenté exclusivement par [le géant des hydrocarbures russe parapublic] Gazprom. Mais cette fois-ci, le leader de l’UE qu’est l’Allemagne est partie intégrante du projet et s’oppose à la Commission. Voilà tout le problème.

Pourquoi l’Allemagne s’accroche-t-elle à ce projet, contre vents et marées ?

Nord Stream 2 doit renforcer la sécurité d’approvisionnement gazier de l’Allemagne, ce qui est pour elle d’une importance capitale dans la mesure où elle a décidé d’abandonner le nucléaire et doit aussi sortir du charbon. Si les Russes venaient à réduire leurs volumes de gaz, l’Allemagne resterait servie en premier. Ce gazoduc représente aussi pour le pays la promesse d’une manne financière très importante, dans la mesure où il permettra une augmentation du transport de gaz depuis l’Allemagne vers le reste de l’Europe, au détriment de la Pologne et de l’Ukraine.

Au-delà de Bruxelles, l’opposition la plus saillante au projet vient de Washington, qui met en place des sanctions extraterritoriales. Quel est leur impact ?

Les Etats-Unis, qui veulent à tout prix empêcher l’accroissement de la dépendance énergétique de l’UE envers la Russie, et accessoirement vendre leur propre gaz aux Européens, font en effet peser la menace très dissuasive d’une interdiction des transactions en dollar. Ce sont des mesures très fermes, qui ont déjà conduit au retrait de plusieurs entreprises européennes participant à la construction de Nord Stream 2. Cela met en péril l’achèvement du gazoduc, qui est pourtant construit à 94%. Mais si les Etats-Unis peuvent se permettre une telle ingérence, c’est avant tout parce que les Européens sont désunis sur ce projet.

Vu ces pressions, le projet pourrait-il avorter ?

Je ne crois pas : le coût de Nord Stream 2 s’élève à presque 10 milliards d’euros, dont la moitié est payée par Gazprom et le reste par cinq compagnies gazières européennes. Une fois une telle somme investie, vous ne pouvez pas vous permettre de ne rien faire. Pour faire face aux pressions, une solution de temporisation s’offre aux Russes, car ce pipe-là n’est pas nécessaire à court terme. En effet, en 2019, face au retard pris par la construction du gazoduc, la Russie a signé un contrat de transit terrestre en Ukraine pour cinq ans. Même si Nord Stream 2 devenait opérationnel, les Russes devraient quand même payer 1,3 milliard de dollars à l’Ukraine tous les ans jusqu’en 2024. Je pense donc que Nord Stream 2 ne sera pas mis en service d’ici là. A l’horizon 2024, suivant l’agenda extrêmement ambitieux de la Commission européenne sur la transition énergétique, ce pipe gazier pourrait se transformer en pipe d’approvisionnement d’hydrogène produit en Russie. Le projet deviendrait alors plus consensuel pour les Européens, ce qui limiterait le pouvoir de nuisance des Etats-Unis.

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