Archive pour le Tag 'faire ?'

Page 16 sur 22

2017 : Duflot candidate pour faire disparaître les verts

2017 : Duflot  candidate pour faire disparaître les verts

 

Avec la candidature annoncée de Cécile Duflot pour les primaires d’Europe écologie les Verts, ce pourrait bien être  la mort annoncée du mouvement politique des verts. Cécile Duflot est en effet l’une des personnalités les plus détestées par l’opinion publique en raison notamment de son sectarisme.  Plus rouge que verte Duflot pourrait obtenir un score encore plus désastreux qu’Eva Joly,  soit autour de 2 %.  L’ancienne ministre du Logement Cécile Duflot annonce en effet, dans une lettre publiée samedi par Libération, qu’elle sera candidate à la primaire d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) prévue fin octobre, en vue de l’élection présidentielle de 2017. . « Au travers de la primaire de l’écologie, j’ai décidé de concourir à l’élection présidentielle de 2017″, dit-elle dans cette lettre adressée aux adhérents écologistes. « Rien ne nous sera donné. Rien ne nous sera épargné. L’espace est mince. Mais il existe », ajoute-t-elle. « Tout a été fait et sera fait pour nous écarter : la bataille à venir s’annonce rude. Y compris pour recueillir les 500 signatures nécessaires (…) Nous devons tenir bon. » A 41 ans, la députée de Paris rejoint dans la course à la primaire écologiste l’eurodéputée et ancienne directrice de Greenpeace France, Michèle Rivasi, qui a annoncé début août sa candidature, et l’eurodéputé Yannick Jadot qui s’est dit prêt à y participer. Les prétendants à la primaire ont jusqu’à la fin du mois d’août pour obtenir le parrainage de 36 des 240 conseillers fédéraux d’EELV, requis pour participer au scrutin prévu fin octobre qui sera ouvert aux adhérents et aux sympathisants. « Au moment (…) de désigner la personne qui doit nous représenter dans le débat présidentiel, posez-vous une seule question : qui sera la plus apte? Qui pourra supporter la mitraille? Qui tiendra bon contre vents et marées? Qui ira au bout sans ciller? », souligne Cécile Duflot, créditée de 1 à 3% des intentions de vote dans les sondages pour 2017. Esquissant les grandes lignes de son programme, l’ancienne numéro un d’EELV prône notamment une « France 100% renouvelable qui sorte enfin de l’hiver nucléaire » et une réorientation de la politique européenne « pour que l’Europe ne se meure sous les coups de butoirs conjugués des nationaux populistes et des ultralibéraux ». Elle propose également un traité environnemental européen, un renforcement du parlement et indique que la bataille contre le Front national sera sa priorité. En 2012, Cécile Duflot s’était effacée en faveur de l’ancienne juge d’instruction Eva Joly, en expliquant ne « pas avoir les épaules assez larges pour porter seule une telle charge ». Mais depuis un an, le ton a changé et la députée n’a pas dissimulé ces derniers mois son envie de se lancer dans la course à la présidentielle. La décision début juillet de Nicolas Hulot de ne pas être candidat a ouvert la voie à Cécile Duflot, qui avait toujours affirmé qu’elle soutiendrait l’ancien présentateur d’Ushuaïa si ce dernier se présentait. L’ex-ministre, qui n’est pas parvenue à s’imposer comme la candidate naturelle du parti, était jusqu’à présent opposée à une primaire, critiquant une exercice fratricide et refusant d’être le « punching-ball d’une nouvelle mécanique infernale », dans une allusion au duel de 2012. Cécile Duflot a quitté le ministère du Logement en mars 2014 lorsque Manuel Valls s’est installé à Matignon et n’a depuis pas mâché ses mots contre le Premier ministre et François Hollande, à qui elle a reproche de s’être éloigné du socle de sa victoire en 2012. Divisé entre les « réformistes » pro-gouvernement et les « contestataires » favorables à une rupture claire avec le Parti socialiste, EELV a traversé en 2015 une année noire, marquée par le départ de plusieurs de ses responsables, et secoué par l’affaire Denis Baupin. « Je prends ma part de notre histoire commune, de nos succès comme de nos échecs », dit Cécile Duflot. « Les derniers mois en particulier ont été douloureux pour l’écologie politique. Les divisions organisées, les débauchages orchestrés, les déceptions mal maîtrisées nous ont considérablement affaiblis. Mais nous devons impérativement relever la tête. »

(Avec Reuters

JO natation : faire le ménage à la tête de la fédération (Alain Bernard)

JO natation : faire le ménage à la tête de la fédération (Alain Bernard)

 

 

Ce que réclame l’ancien champion Alain Bernard dans une interview à 20 minutes  suite aux piètres résultats de la natation française aux JO de Rio

Vous êtes venu hier soir poser des questions à Yannick Agnel lors de sa conférence de presse. Vous en avez pensé quoi de tout ça ?

Ce qui me fait mal au cœur c’est que ça part complètement en live et qu’on le sent venir depuis longtemps. C’est même pas la conf’de Yannick… En gros, on dirait que personne n’est responsable de quoi que ce soit alors que les principaux responsables, ceux qui sont censés être là pour protéger les nageurs, on ne les a pas vus… On a eu un communiqué de presse à l’arrache. En termes de chef, on a connu mieux. Un chef c’est quelqu’un qui assume ses choix. On a eu des choix de faits sur les critères de qualification disant : « on prend les six premiers mondiaux comme ça, ça va être très dur ». Là, on arrive aux championnats de France et on change de critères, on passe à un pourcentage. Mais c’était déjà flou : on savait que ça allait être le bordel avant les championnats de France.

C’est-à-dire ?

La cohérence des critères de sélection n’est pas la même qu’il y a quinze ans. On a changé trois fois de DTN en quatre ans, il n’y a pas eu de vraie continuité. Franchement, certains choix ne sont pas forcément compréhensibles. C’est pas l’histoire de faire un choix, c’est la façon de le défendre.

Vous vous êtes étonné qu’il n’y ait personne aux côtés de Yannick Agnel pendant sa conférence de presse…

Mais comment c’est possible ? Pendant 30 minutes, tu laisses Yannick tout seul face à 30 journalistes. Tu le laisses finir sa carrière comme ça ? Avec tout ce qu’on lui doit ?

 

 

2017 : Duflot candidate pour faire 1 % ?

2017 : Duflot candidate pour faire 1 % ?

 

 

L’éventuelle candidature de Cécile Duflot pour 2017 pourrait bien signifier la fin des verts  en politique. Pour autant l’intéressée meurt d’envie de se présenter. Le risque évidemment c’est que Cécile Duflot ne dépasse même pas le score qu’avait obtenu Eva Joly à savoir 2,31 %. Une hypothèse très vraisemblable car l’ancienne ministre est l’une des personnalités les plus détestées par les Français. En cause, un caractère très agressif, très contradictoire et une incompétence notoire. Pour se distinguer sans doute l’ancienne responsable d’Ecologie les Verts qui plafonne autour de 2 % dans les sondages tente d’innover en matière de concepts politiques en se prononçant pour une république écologique. En fait davantage un slogan qu’un concept car il est clair que l’écologie pour importante qu’elle soit -et elle l’est effectivement -ne saurait constituer l’axe unique d’une démocratie et d’une société moderne capable d’articuler les problématiques environnementales bien sûr mais aussi sociales, économiques, culturelles et sociétales. Cette orientation  montre les limites de la réflexion du mouvement des écolos politisés dont l’audience ne cesse de se ratatiner dans l’opinion. Duflot plaide, pour l’avènement d’une « République écologique », jugeant en outre indispensable une candidature « verte » à l’élection présidentielle de 2017. Selon l’ancienne ministre du Logement, qui a quitté le gouvernement en 2014, « l’écologie doit être représentée dans le débat qui vient ». « Je me battrai pour que notre candidature soit la plus efficace possible, qu’elle rassemble largement, qu’elle agrège des femmes et des hommes issus de traditions diverses mais réunis par la même volonté de transformation de la société », explique la députée Europe Ecologie-Les Verts. « Si je veux désormais me tenir à bonne distance du petit monde de l’entre-soi parisien et de la manie de l’hyper commentaire, je n’entends pas rester muette ou immobile dans les temps qui viennent », dit-elle. . Bref, le bla-bla habituel des gauchistes d’Europe écologie les Verts plus prolifiques dans la critique que dans la proposition. Après le départ de nombreux de responsables nationaux, un mauvais score probable de Cécile Duflot en 2017 pourrait sonner le glas de l’écologie politique. Une écologie politique davantage préoccupée de gauchisme que d’environnement.

 

500.000 chômeurs en formation pour faire baisser le chômage

500.000 chômeurs en formation pour faire baisser le chômage

 

S’appuyant sur une information du Canard enchaîné les Echos  révèlent que des instructions auraient été données à pôle emploi pour mettre 500 000 chômeurs en plus en situation de formation afin de faire baisser les statistiques du chômage. Le journal satirique s’est procuré une note interne distribuée aux cadres de l’organisme le 21 avril, en rapport avec le projet consistant à orienter 500.000 chômeurs supplémentaires vers des formations professionnelles , annoncé en janvier dernier . Cette note fixe les objectifs et la marche à suivre pour la mise en oeuvre de ce plan. S’appuyant sur ce document de 16 pages, le « Canard Enchaîné » indique que « les conseillers sont sommés de cravacher » afin d’obtenir « des statistiques présentables en juillet » car « un chômeur en formation n’est plus comptabilisé comme chômeur ».  En 2015, environ 500.000 personnes sans emploi sont entrées en formation. Avec 500.000 chômeurs de plus en formation cette année, ce seraient 1 million d’inscrits à Pôle emploi qui basculeraient de la catégorie A vers la catégorie D , qui n’est pas comptabilisée dans les chiffres du chômage diffusés chaque mois par le gouvernement. En juin dernier , le nombre d’inscrits à Pôle emploi dans cette situation a augmenté de 9.500 pour atteindre 303.900, un record. Le problème pour Pôle emploi est que sur trois chômeurs auxquels un stage est proposé, un seul ira jusqu’au bout en moyenne. Il faut donc solliciter trois fois plus de candidats. Selon la note interne, les conseillers doivent trouver « 2,2 millions de demandeurs d’emploi à mobiliser pour promouvoir la démarche de formation ». Concrètement, il faut qu’ils sollicitent chacun quinze demandeurs d’emploi tous les mois pour les orienter vers des formations. L’un d’entre eux dénonce « une pression incessante ».

Comment faire 100 milliards d’euros d’économies d’ici 5 ans

Comment faire 100 milliards d’euros d’économies d’ici 5 ans

Dans une étude publiée par le Figaro l’IFRAP détaille comment économiser 100 milliards d’ici 5 ans.  Seule la hausse des dépenses dans le régalien sera tolérée (3,2 milliards d’euros par an, soit 16 milliards sur cinq ans) avec, la création, d’ici 2022, de 6000 postes dans la défense, 5000 dans la gendarmerie et la police et 4000 dans le secteur judiciaire et pénitentiaire. Ces dernières dépenses et les recettes des cessions immobilières (2,3 milliards par an, soit 11,5 milliards sur cinq ans) incluses, la trajectoire insufflée par l’iFRAP permettrait d’économiser 91 milliards d’euros d’ici 2022. Voici le détail des économies par année, à multiplier par cinq, donc, pour atteindre les 91 milliards d’euros d‘ici 2022.

 

• Personnel: 4,7 milliards d’euros annuels (soit 23,5 milliards sur cinq ans)

Cet effort passe par 45.000 départs à la retraite non remplacés dans la fonction publique d’Etat (1,4 milliard d’euros d’économies), deux départs à la retraite sur trois non remplacés dans la fonction publique territoriale (un milliard), le non remplacement total des départs en retraite dans la fonction publique hospitalière (500 millions), le non renouvellement des postes dans les différents organismes de l’Etat (500 millions) et au sein des divers organismes de Sécu (100 millions).

S’ajoutent le gel du point d’indice de la fonction publique (300 millions), la suppression du supplément familial de traitement (400 millions) et la lutte contre l’absentéisme (500 millions). «Cet effort ne sera pas possible sans revoir la question du statut de la fonction publique, en particulier la question du temps de travail, indique Agnès Verdier-Molinié, directrice de l’iFRAP. En augmentant le temps de travail de 1607 à 1750 heures travaillées par an, on gagne 400.000 postes en équivalent temps plein. En effet, le non-remplacement implique d’augmenter le nombre d’heures travaillées sans recourir aux heures supplémentaires. C’est particulièrement vrai dans l’éducation nationale où il faudrait au minimum augmenter le temps de travail de deux heures supplémentaires pour le second degré».

• Retraites: 6,7 milliards d’euros annuels (soit 33,5 milliards sur cinq ans)

Si l’on aligne les régimes public-privé et si on commence à allonger l’âge de départ à la retraite pour arriver à 65 ans en 2028, on peut économiser respectivement 3,4 milliards d’euros annuels et 3,3 milliards d’euros par an.

• Refonte du système de protection sociale: 4,8 milliards d’euros annuels (soit 24 milliards sur cinq ans)

La mise en place de l’allocation sociale unique ferait économiser 2 milliards d’euros à la fois sur les frais de gestion et le montant des aides versées sous condition de ressources «qui ont augmenté de 40% depuis 2009 (on compte 47 aides sous condition de ressources actuellement)» précise l’iFRAP. La fondation évalue les économies à faire sur le développement de la chirurgie ambulatoire à 800 millions, la réduction des actes médicaux inutiles à 500 millions et la réduction de l’aide médicale d’Etat à 100 millions.

Pour l’assurance chômage, 700 millions pourraient être économisés en alignant le régime des intermittents du spectacle avec les intérimaires et en appliquant la dégressivité des allocations, ainsi qu’en réduisant le temps d’allocation à 18 mois (contre deux ans actuellement).

Enfin, la baisse des subventions d’investissement dans les HLM contribuerait à faire baisser les dépenses de 700 millions.

• Economies supplémentaires: 2,9 milliards d’euros annuels (soit 14,5 milliards sur cinq ans)

C’est sans compter la suppression du complément de rémunération dans les Dom (hors militaires, hors indexation et prime d’éloignement) qui permettrait de gagner 200 millions, la rationalisation des achats de l’Etat (900 millions), la fusion des établissements scolaires et leur gestion donnée aux communes (600 millions), la réduction du réseau diplomatique (400 millions), la fusion des caisses de la Sécu (200 millions), et la baisse des subventions aux associations (300 millions). Du côté des différents organismes de l’Etat (opérateurs), la réduction des coûts divers – notamment des subventions aux cinémas – ferait aussi baisser les dépenses de 800 millions.

Un état d’urgence permanent : pour quoi faire

Un état d’urgence permanent : pour quoi faire

Dans cette période électorale les réactions à caractère politicienne se multiplient et chacun y va de sa petite proposition. Exemple le plus caricatural : la proposition d’Henri Guaino d’utiliser des lance-roquettes pour protéger les grands rassemblements festifs comme celui de Nice. Plus sérieux mais cependant guère plus efficace d’autres proposent  un état d’urgence permanent. L’état d’urgence, dont François Hollande a annoncé la levée jeudi en début d’après-midi avant de finalement en réclamer la prolongation quelques heures plus tard.  «L’état d’urgence, qui devait prendre fin le 26 juillet, sera prolongé de trois mois. Un projet de loi sera soumis au Parlement d’ici la semaine prochaine», a-t-il annoncé dans la nuit. Mais cette décision n’a semble-t-il pas suffi à rassurer certains responsables, de gauche comme de droite. Pour autant ses responsables dont certains d’ailleurs profitent de l’événement pour exister médiatiquement n’apportent guère d’éclairage nouveau sur la stratégie à mener vis-à-vis du terrorisme. Pourquoi faudrait-il prolonger un état d’urgence aussi mal adaptée à la situation ? Comment penser que la loi elle seule sera de nature à faire face à ces attentats ? Quel équilibre trouvé entre les préoccupations de liberté et les nécessités de sécurité ? Quelques-unes des nombreuses questions que n’abordent guère des responsables dont les réponses sont un peu courtes face à l’enjeu. C’est notamment le cas du député ex-PS de Charente-Maritime et membre de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats, Olivier Falorni, qui a déclaré sur RTL: «Je crois qu’aujourd’hui, il faut acter le fait que l’état d’urgence dans ce pays ne peut plus être un état d’exception et qu’il doit devenir un état permanent tant que nous aurons une guerre à mener». Même tonalité du côté du député les Républicains (LR) des Alpes-Maritimes et président de la commission d’enquête parlementaire sur les filières djihadistes, Éric Ciotti, qui a lui aussi réclamé la pérennisation de ce dispositif censé rester exceptionnel. «Nous avons eu trois textes de loi pour approuver l’état d’urgence à l’Assemblée nationale: après le 13 novembre, en février et en mai. Chaque fois, personnellement, j’ai demandé que l’état d’urgence soit prolongé. Nous devons être dans un état d’urgence permanent parce que la menace, elle est permanente, elle est maximale», a-t-il martelé sur France Info. D’autres, comme l’ancien premier ministre François Fillon, se sont quant à eux interrogés sur le fait de savoir si le seul état d’urgence était suffisant. «Hier, on voulait arrêter l’état d’urgence, on se demande pourquoi et quels sont les éléments qui auraient pu expliquer l’arrêt de l’état d’urgence. Tant que nous mènerons ces combats contre le totalitarisme islamique (…) on sera en état d’urgence. Et je pense même que ça ne suffit pas et qu’il faut utiliser tous les instruments de notre droit, et en particulier de notre Code pénal, pour prévenir au maximum des attentats comme celui qui vient d’être commis», a-t-il plaidé sur Europe 1.

Dépenses publiques : 10 ans pour faire jusqu’à 88 milliards d’économies

Dépenses publiques : 10 ans pour faire jusqu’à 88 milliards d’économies

 

 

C’est la proposition de France Stratégie. organisme de réflexion placé auprès du Premier ministre qui rend publique mardi une note qui s’inscrit dans une série de travaux destinés à éclairer les enjeux de l’élection présidentielle de 2017. Cette note fait écho aux propositions des candidats de la droite qui proposent  selon les cas d’économiser de 50 à 100 milliards en cinq ans. France stratégie propose donc d’étaler l’effort de réduction des dépenses sur une période beaucoup plus longue : 10 ans. À cette échéance le déficit public pourrait être limité à 1,5 % voir disparaître selon les scénarios. Le gouvernement actuel s’est engagé auprès de ses partenaires européens à ramener le déficit public à 2,7% du produit intérieur brut (PIB) à fin 2017, après 3,6% en 2015 et 3,3% prévus par la loi de finances en 2016. Le Pacte de stabilité et de croissance européen impose aux pays de la zone euro un retour vers un ratio dette publique/PIB à 60%. Or, aujourd’hui, la dette publique française représente environ 96% du PIB. Arrêter l’effort de consolidation après 2017 se traduirait par un nouveau creusement du déficit et le maintien de la dette à un niveau proche de 95% du PIB, surtout si les taux d’intérêts actuellement au plus bas se normalisent, écrit l’auteur de la note de France Stratégie, Arthur Sode. « Si elle entend réduire significativement l’endettement public, la France devra, dans les dix ans à venir, conduire un ajustement supplémentaire, compris entre deux et quatre points de PIB », souligne-t-il. Cela revient à réduire le déficit public d’un montant compris entre 44 et 88 milliards d’euros en dix ans pour le ramener à 1,5% du PIB d’ici dix ans, voire aboutir à terme à un excédent de 0,5%. Pour Arthur Sode, cela passera essentiellement par une réduction des dépenses publiques, compte tenu de marges de manoeuvre limitées concernant les prélèvements, déjà parmi les plus élevés des pays de l’Union européenne. France Stratégie évoque parmi les réservoirs d’économies un système de retraite « plus généreux qu’ailleurs », les aides au logement et la politique de l’emploi « d’une efficacité parfois limitée », ou encore les dépenses des collectivités territoriales. Ce sera probablement un des sujets de la campagne, à en juger par les projets des candidats de la primaire à droite, qui prônent tous une réduction draconienne des dépenses publiques, de 80 à 100 milliards d’euros sur un quinquennat, voire plus. « Cent milliards d’euros en cinq ans, c’est un choc économique très important à court terme et ça affectera forcément les prestations sociales », souligne Arthur Sode, interrogé par Reuters. L’effort jugé nécessaire par France Stratégie est plus modeste et réparti sur une durée deux fois plus longue. Mais cet organisme se place dans l’hypothèse d’impôts constants, alors que les candidats à la primaire de droite proposent aussi de réduire ces derniers, donc les recettes de l’Etat, et hors impact de la conjoncture, c’est-à-dire d’un rebond ou d’une rechute de la croissance économique.

(Avec Reuters)

Présidentielle 2017: une primaire chez les écolos d’ EELV, pour faire 2 % ?

Présidentielle 2017: une primaire chez les  écolos d’EELV, pour faire 2 % ?

 

 

Décidément les primaires sont à la mode y compris dans les petits voir micro- partis. Ce sera le cas pour les écolos politisés d’Europe Ecologie-Les Verts qui ont décidé d’organiser fin octobre une primaire en vue de la présidentielle. Mais leurs responsables sont tellement peu crédibles  qu’ils ont décidé d’ouvrir la consultation à des candidatures de la société civile. C’est évidemment l’aveu qu’Europe écologie les Verts ne peut présenter le moindre candidat ayant un minimum d’épaisseur et de crédibilité. Dans les sondages récents, on prévoit seulement de à 3 % comme résultat des verts à l’élection présidentielle de 2017. C’est évidemment la conséquence du schisme récent dans ce parti devenu complètement marginal,  aussi la conséquence de sa radicalité et de ses contradictions. Depuis le renoncement courageux de Nicolas Hulot, les écolos sont à la recherche de l’homme ou de la femme providentielle. Europe écologie les Verts souhaite un profil écologique mais sont prêts aussi à accepter un profil de responsable d’association paysanne ! Une ouverture qui témoigne du désarroi d’une organisation qui progressivement a abandonné la problématique environnementale pour se convertir à des perspectives et des stratégies gauchistes. Le désarroi est tel qu’il est vraisemblable qu’Europe écologie les Verts accepterait bien n’importe qui pour les sortir de l’ornière dans laquelle ils se sont enfoncés eux-mêmes. Bref le déclin pitoyable d’un mouvement qui a fait l’erreur de se détacher  de la problématique environnementale en devenant un parti politique. Les Verts a décidé samedi 9 juillet d’organiser fin octobre une primaire en vue de la présidentielle, qui sera ouverte à des candidatures de la « société civile », a annoncé à l’AFP le porte-parole d’EELV, Julien Bayou. Pour être candidat, il faudra être parrainé par 36 conseillers fédéraux (les « parlementaires » d’EELV), sur un total de 240, « c’est donc assez ouvert », a précisé le porte-parole, en indiquant que cette décision avait été adoptée par les deux tiers du conseil fédéral du parti, réuni vendredi et samedi à Nantes (Loire-Atlantique). Les candidatures sont ouvertes jusqu’à fin août et seront validées début octobre, a précisé Julien Bayou. Il y aura « la possibilité (d’avoir) des candidatures de la société civile. L’idée n’est pas de restreindre » à EELV seulement cette primaire, a expliqué le porte-parole.  »Si on a par exemple le leader d’une grande association paysanne ou écologiste qui veut se présenter, il sera accueilli, je pense, avec bienveillance », a ajouté M. Bayou. (Avec JDD)

Accord de Lafarge avec l’État islamique pour faire du fric

Accord de Lafarge avec l’État islamique pour faire du fric

Pour les multinationales l’argent n’a pas d’odeur, la preuve le groupe Lafarge s’est arrangé avec l’État islamique pour continuer de faire tourner son usine de ciment en Syrie. Ce n’est évidemment pas la première multinationale qui négocie avec des dictatures ou des terroristes pour faire leur business. En général c’est le recours aux pots-de-vin distribués aux décideurs locaux qui fait  office d’huile  dans les rouages du processus de décision. Le groupe Lafarge aurait, selon le journal Le Monde, négocié avec le groupe État islamique (EI) pour que sa cimenterie de Jalabiya en Syrie continue de produire entre 2013 et 2014. Le cimentier français Lafarge, qui a fusionné l’année dernière avec le suisse Holcim pour devenir le numéro un mondial, aurait trouvé des arrangements avec le groupe terroriste État islamique (EI ou Daech) afin que la production de la cimenterie syrienne de Jalabiyeh (située à 160 kilomètres au nord d’Alep) puisse continuer. Entre 2013 et 2014, lorsque l’EI contrôlait la région, Lafarge aurait, selon Le Monde, payé au prix fort le passage de ses camions tant pour l’approvisionnement du site d’une capacité annuelle de 3 millions de tonnes que pour la circulation du ciment. Lafarge a acheté la cimenterie en 2007 pour 600 millions d’euros au groupe égyptien Eurascom. C’est le plus gros investissement étranger en Syrie hors secteur pétrolier. Trois ans plus tard, en 2010, le site entre en production et a à peine le temps de trouver sa vitesse de croisière de 10.000 tonnes par jour que la guerre éclate en 2011. Deux ans plus tard, l’État islamique s’impose dans la région. En 2013, la production de la cimenterie baisse progressivement alors que le prix des sacs de 50 kg de ciment double. En 2014, l’EI prend possession du site, contraignant Lafarge à stopper sa production. Selon Le Monde, Lafarge aurait, au nom d’un certain pragmatisme économique, trouvé un terrain d’entente avec l’EI afin que le personnel puisse continuer de se rendre à la cimenterie entre juin 2013 et mars 2014. Des courriels envoyés par la direction de Lafarge en Syrie, publiés en partie par le site syrien proche de l’opposition Zaman Al-Wasl (auquel Le Monde se réfère), révèlent les arrangements de Lafarge avec le groupe djihadiste pour pouvoir poursuivre la production jusqu’au 19 septembre 2014. Le Monde souligne que pour ses approvisionnements, le groupe français passait par des intermédiaires et des négociants qui commercialisaient le pétrole raffiné par l’EI, contre rétribution. Pour preuve, le quotidien évoque un «laissez-passer estampillé du tampon de l’EI et visé par le directeur des finances de la wilaya (région) d’Alep, daté du 11 septembre 2014».

(Avec le monde)

 

Moscovici : Déficit, la France doit faire plus d’efforts, …..et toi ?

Moscovici : Déficit,  la France doit faire plus d’efforts, …..et toi ?

 

 

Décidément vraiment gonflé Moscovici le commissaire européen endormi qui met en demeure la France de faire davantage d’efforts en matière de déficit budgétaire. Il faut bien convenir que Moscovici n’a pas fait preuve d’un grand dynamisme dans ce domaine lorsqu’il était ministre de l’économie, c’est même seulement après son départ que la France a commencé à faire quelques efforts. En outre la période n’est pas forcément très bien choisie pour justifier une rigueur budgétaire qui va à l’encontre de la relance. Ce que pense d’ailleurs maintenant le fonds monétaire international. Certes la maîtrise et même la réduction des dépenses budgétaires doivent constituer une préoccupation permanente ne serait-ce que pour éviter de plomber l’avenir des prélèvements obligatoires (dont la France détient le record mondial). Pour autant l’urgence pour la France comme pour les autres pays et sans doute de combiner l’action budgétaire avec la politique monétaire et les réformes structurelles afin  de relancer une croissance atone. En réalité la déclaration de Moscovici est surtout destinée à satisfaire l’Allemagne donc aussi à conforter son  poste du commissaire européen. Un commissaire européen qui pourrait par ailleurs peut-être s’imposer lui aussi un peu de rigueur puisque les commissaires européens (entourés par ailleurs par des armées de technocrates) s’attribuent  une « petite » rémunération de 25 000 € par mois soumise seulement un impôt communautaire très inférieur à la fiscalité française et qui permet accessoirement d’obtenir une petite retraite complémentaire de 4000 € par mois à 65 ans.   »Nous serons vigilants, nous serons exigeants et il n’y a pas d’autre alternative que d’être en-dessous de 3% en 2017″, a affirmé le commissaire européen Pierre Moscovici sur LCP, après l’appel du président néerlandais de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, à plus de fermeté à l’égard de Paris. L’Eurogroupe est la réunion des ministres des Finances des États membres de la zone euro. Dans ses propos, le commissaire européen n’a pas voulu laisser transparaître le moindre signe d’un traitement spécial pour la France à un an des présidentielles et après les nouvelles dépenses annoncées par le gouvernement ces dernières semaines.  »Si ces dépenses sont faites, il faudra que l’équilibre soit respecté et que l’on passe en-dessous de 3% en 2017″, a martelé Pierre Moscovici. « Il faut que cet équilibre soit sérieux, que les choses ne soient pas optiques. La France a pris des engagements. Elle doit les tenir », a-t-il insisté.

Casseurs : faire payer les dégâts aux organisateurs des manifs (Sarkozy)

Casseurs : faire payer les dégâts aux organisateurs des manifs (Sarkozy)

 

Nicolas Sarkozy était l’invité du JT de 20 heures de TF1 ce dimanche soir. il a notamment proposé que les organisateurs de manifestations assume la responsabilité civile et financière des dégâts causés par les casseurs.  Revenant sur la contestation du projet de loi Travail, la multiplication des manifestations et les incidents ou violences qui en découlent, l’ancien chef de l’Etat a tenu à préciser qu’il était là en tant que «responsable de l’opposition». «La place de la République est occupée on se demande pourquoi », a interrogé Sarkozy, a propos du mouvement citoyen Nuit debout qui occupe la place parisienne depuis le 1er avril. Avant d’enchaîner. «Premièrement je propose le rétablissement de la peine plancher pour toute personne portant atteinte à un représentant de la République.» Puis de demander que cela soit les organisateurs déclarés des manifestations qui assument la responsabilité civile, et donc financière, des dégâts occasionnés lorsque celles-ci dégénèrent. «Il n’y pas de raison que ce soit les contribuables qui paient», insiste le président du parti Les Républicains. Troisième proposition de Nicolas Sarkozy : l’interdiction préventive des « casseurs reconnus et que l’on connaît, comme on a fait avec les hooligans.» Enfin, quatrième de ses solutions à la crise sociale : la dissolution immédiate «de tous ces groupes d’ultra gauche». Et de citer le collectif  « Silence la police assassine» (sic, le collectif luttant contre les violences policières se nomme en réalité Urgence-notre-police-assassine) comme une véritable « injure».»

 

(Le Parisien) 

« Il faut faire la centrale nucléaire britannique » (Pierre Gadonneix)

« Il faut faire la centrale nucléaire britannique » (Pierre Gadonneix)

Cri du cœur de l’ancien PDG d’EDF, Pierre Gadonneix: il faut faire la centrale nucléaire britannique. Pas étonnant de la part d’un des représentants du lobby nucléaire. Outre le fait qu’on peut s’interroger plus que sérieusement sur la gestion des risques, on peut être surpris que l’ancien patron d’EDF passe sous silence la situation financière catastrophique de l’entreprise. Un oubli sans doute mais qui témoigne bien de la philosophie de gestion qui a prévalu jusqu’ici à EDF (interviews JDD)

 

 

Pierre Gadonneix

 

Quel hiatus! Quel aveuglement! Je reste stupéfait de la frilosité qui se manifeste à propos des EPR d’Hinkley Point, alors que la France reste en matière d’énergie un exemple mondialement reconnu. Il y a quelques jours encore, j’ai entendu le responsable d’une conférence internationale expliquer que notre politique énergétique historique reste une référence qui a permis de concilier réduction des émissions de C02, indépendance énergétique et électricité à bas prix. Au début des années 2000, j’ai reçu le témoignage d’admiration du Premier ministre chinois envers la France qui avait su construire plus de 58 tranches en quinze ans, soit le double de ce que faisait alors la Chine.

 

« Il y a des risques. Mais ils sont parfaitement maîtrisés »

 

Malgré cela, notre pays ne bruisse que de remises en cause de cette politique et d’incompréhensibles polémiques se focalisent sur Hinkley Point. Ce projet est une preuve de la pertinence de notre modèle et l’opportunité historique de redonner à la filière nucléaire française tous les atouts pour gagner une compétition internationale féroce. Comme tout programme industriel de cette taille, il y a des risques. Mais ils sont parfaitement maîtrisés : ce projet est arrivé à pleine maturité, aux plans financier comme technologique. S’en priver serait un gâchis : si EDF et Areva ne construisent pas Hinkley Point, d’autres le feront, les Coréens peut-être, les Russes sans doute. La filière nucléaire française aurait perdu ses chances de rivaliser au niveau mondial.

Seuls six pays et opérateurs peuvent prétendre développer un modèle nouveau de centrale : la France, les États-Unis, le Japon, la Corée, la Russie et la Chine. Aujourd’hui, la France n’est engagée que dans quatre des 70 réacteurs en construction dans le monde, dont plus de la moitié en Chine, Russie et Inde. Après Flamanville et avant le renouvellement à venir du parc français, Hinkley Point est le seul projet accessible en Europe pour EDF et Areva qui, sans nouveau projet industriel, n’auront plus d’activité de construction d’usines nouvelles pendant plus de dix ans, perdront leurs compétences et cesseront d’attirer les talents.

« Un gâchis inadmissible »

Le gâchis serait d’autant plus inadmissible que tout concourt à soutenir le lancement de ces réacteurs. Le programme technologique est abouti : les équipes d’EDF et d’Areva, fortes de leurs compétences enfin réunies, ont les moyens d’y parvenir dans les meilleures conditions. Les pouvoirs publics soutiennent activement le projet, et c’est essentiel puisque son financement passe nécessairement par l’engagement de l’État. Les investissements lourds que doit mettre en œuvre EDF impliquent une visibilité à moyen terme que seule la puissance publique peut assurer à travers la régulation et des contributions financières partagées. Les gouvernements britanniques successifs ont le courage de s’engager à long terme sur des tarifs économiquement sains. La Commission européenne vient de donner son feu vert… Bref, qu’attend-on pour mettre en œuvre ce projet qui donnera à la filière nucléaire française les clés de l’avenir?

Christine Lagarde reconduite pour cinq ans à la tête du FMI : pour quoi faire ?

Christine Lagarde reconduite pour cinq ans à la tête du FMI : pour quoi faire ? 

 

 

On a sans doute évité le pire avec la candidature de Christine Lagarde aux élections présidentielles de 2017. Christine Lagarde a en effet été élue pour un second mandat de cinq ans au poste de directrice générale du Fonds monétaire international, a annoncé vendredi le FMI. Pourtant nombre de Français lui accordent  un certain crédit.  Unique candidate, l’ancienne ministre française de l’Economie a été élue « par consensus » par le conseil d’administration du FMI, a précisé le Fonds. Dans un sondage  de Harris de fin 2015, 50% des Français interrogés estiment qu’elle ferait « une bonne présidente ». La preuve sans doute que les Français sont globalement assez incultes en matière d’économie.  Dans ce classement, Christine Lagarde est suivie par Martine Aubry (40%), Ségolène Royal (36%)  Commentaire de  Jean-Daniel Lévy, le directeur du département politique et opinion de Harris Interactive, «  c’est une personne qui a un  discours clair et une zone de compétences bien établie«. On rêve en prenant connaissance de ce sondage et des commentaires. Lagarde, Aubry, Ségolène candidates potentielles à la présidentielle. Ou l’incompétence sacralisée par des marchands d’opinions tout aussi ignares que les personnalités évoquées. Lagarde qui a accordé «  sans y prêté attention » 400 millions à tapie ; Lagarde qui a mené la politique économique catastrophique de Sarkozy (aussi inefficace que celle de Hollande), Lagarde enfin et surtout dont la qualité essentielle est de savoir lire les communiqué du FMI (avant ceux de Bercy, dixit Alain Minc) ; Bref, une nulle totale mais quelle classe, quel accent anglais ! Aubry qui a mis en place les 35 heures et tué  la compétitivité de la France, Ségolène enfin, la folle,  qu’on devrait interner pour sa mauvaise foi et ses contradictions permanentes sur l’environnement et le reste.  Selon Bruno Cautrès, chercheur au CNRS et au Cevipof , ce sondage traduit « une opinion à un certain niveau de généralité » ( tu parles !) de voir Christine Lagarde « jouer un rôle au sein de la politique française mais il ne s’agit pas de préférences directement traduisibles politiquement et encore moins d’intentions de vote ». Les personnalités politiques sont « plus appréciées lorsqu’elles se tiennent à l’écart de l’actualité. On l’a observé avec Jacques Chirac qui est devenu plus populaire après la fin de sa présidence. Même chose pour Nicolas Sarkozy avant qu’il prenne la tête des Républicains », explique-t-il. Et cette observation s’applique également à Christine Lagarde, qui est toujours dans la sphère publique mais loin du territoire français.  Mais il existe « un cas particulier Christine Lagarde », selon le chercheur au CNRS.  »Elle a toujours eu une image de technocrate qui s’est imposée par son aura, sa compétence et son travail. Et  dire qu’on paye des chercheurs au CNRS pour sortir de telles âneries.  Sans doute  aussi un sociologue ou spécialiste de la politique qui ignore tout de l’économie. Lagarde,  triomphe de l’incompétence mais quelle classe et quel accent anglais !

La BCE est prête à agir…. pour faire quoi ?

La BCE est prête à agir…. pour faire quoi ? 

Mario Draghi  annonce que la BCE est prête à agir pour faire face notamment à la quasi absence d’inflation. Enfin il s’agit d’annoncer par avance que la BCE pourrait encore assouplir sa politique monétaire en mars avec une nouvelle baisse des taux (notamment des taux des banques pour les sommes déposées à la BCE) et un nouveau programme de rachat d’actifs. Un programme de rachat d’actifs qui pourraient en particulier concerner l’Italie dont le secteur bancaire et gravement menacé. Cependant les investisseurs et autres acteurs économiques sont relativement dubitatifs quant aux effets de cet assouplissement à la fois sur le niveau de la croissance et sur l’inflation.  Le président de la BCE est d’ailleurs bien conscient des limites de son action puisqu’il incite fortement la zone euro à faire des efforts budgétaires pour la croissance notamment pour  les investissements publics. En creux Mario drag critique de fait  l’austérité budgétaire inopportune dans la période et le manque de volonté pour relancer réellement la croissance. Une critique sans doute qui s’adresse en particulier à la commission économique mais aussi à l’Allemagne. Une Allemagne qui par ailleurs conteste le bien-fondé de l’assouplissement monétaire préconisé par la BCE. Mais Mario drag I entend s’affranchir de plus en plus de la tutelle allemande, pour preuve ses dernières déclarations : « Premièrement, nous allons examiner la vigueur de la transmission de la faible inflation importée sur les salaires et la formation des prix et sur les anticipations d’inflation », a dit le président de la BCE lors d’une audition devant la commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen. « Deuxièmement, à la lumière des récentes turbulences financières, nous allons analyser la qualité de la transmission de nos incitations monétaires par le système financier et par les banques en particulier », a-t-il ajouté. »Si l’un de ces deux facteurs entraîne des risques baissiers sur la stabilité des prix, nous n’hésiterons pas à agir. » La BCE a abaissé en décembre son taux de dépôt de 10 points de base, à -0,3%, et prolongé de six mois, jusqu’en mars 2017, son programme d’assouplissement quantitatif (QE), consistant en des rachats d’actifs, essentiellement des obligations publiques, pour un montant mensuel de 60 milliards d’euros. Malgré cela, un indicateur très suivi des anticipations d’inflation dans la zone euro, le point mort d’inflation anticipé à cinq ans dans cinq ans, est tombé la semaine dernière à 1,4740%, un plus bas historique, reflétant les doutes des investisseurs quant à l’évolution de la croissance et des prix. L’objectif de la BCE est une inflation légèrement inférieure à 2%. D’après les dernières statistiques publiées, la hausse des prix à la consommation dans la zone euro n’a été que de 0,2% sur un an en décembre, après +0,1% en novembre.

Nouveau gouvernement : 38 ministres pour quoi faire ?

 

Nouveau gouvernement : 38 ministres pour quoi faire ?

L’élargissement du nouveau gouvernement est surtout quantitatif, on comptera désormais 38 membres dont 18 ministres et 20 secrétaires d’État. Beaucoup de portefeuilles de ministres seront relativement virtuels, ils n’existent que pour montrer la volonté d’élargissement des sensibilités politiques susceptibles de soutenir François Hollande pour les élections de 2017. La France est déjà l’un des pays qui compte le plus de députés et de sénateurs : plus de 900 au total. On compte 348 sénateurs en France alors qu’il n’y en a qu’une centaine aux États-Unis. Finalement ce gouvernement est à l’image de la bureaucratie qui étouffe la compétitivité et l’initiative. Ces 900 parlementaires pour combler leur vide existentiel ne cessent  de produire des cathédrales législatives qui progressivement ligotent l’économie. Pas étonnant, si on peut compter plus de 10 000 lois, plus de 100 000 décrets sans compter les circulaires et autres arrêtés ministériels. Il faut y ajouter la réglementation territoriale (région, département, communauté de communes, commune).  Cette obésité de l’appareil politique génère aussi  celle de l’appareil administratif. Du coup, il ne faut pas s’étonner si la France est engluée, assommée, paralysée par la fiscalité d’une part, par les procédures bureaucratiques d’autre part. Il est évident que 12 ou 15 ministres seraient bien suffisants surtout si l’on recherche la cohérence et l’efficacité. En France, l’État est dirigé par quatre couches qui se superposent  et font évidemment souvent double emploi. Il y a d’abord la présidence de la république avec un peu moins d’un millier de salariés et collaborateurs. Il y a le Premier ministre qui lui aussi avec ces quelques centaines de conseillers qui  surveillent les ministères. Il y a les cabinets des ministres avec évidemment aussi des collaborateurs. Enfin les administrations centrales avec des milliers et des milliers de fonctionnaires. Le coût de fonctionnement de cet appareil politique et administratif est évidemment énorme mais le pire c’est que cela  génère un système bureaucratique qui explique  que la France soit l’un des pays les plus réglementés et à la fiscalité la plus élevée dans le monde.

1...1415161718...22



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol