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Hulot : le Glyphosate pour faire oublier le nucléaire

Hulot : le Glyphosate pour faire oublier le nucléaire

Pas de majorité à Bruxelles concernant la date d’interdiction du glysophate. Initialement la commission proposait 10 ans, puis 7 ans. Une autre proposition avançait  le délai de cinq ans. Et même sur ce délai,  l’union économique n’a pas dégagé de majorité. La France s’est opposée à ce délai de cinq ans et préférerait   3 ans. Nicolas Hulot s’est déclaré   »fier » de ce non-accord. En fait il s’agit surtout pour lui avec cette affaire du de faire oublier son renoncement au plan de réduction du nucléaire. On finira sans doute par se mettre d’accord sur un délai de l’ordre de quatre ans. Mais pour l’instant la position ferme de la France permet à Nicolas Hulot d’effacer sa déconvenue vis-à-vis de la production d’électricité d’origine nucléaire en France. Cinq ans, c’est donc toujours trop pour les représentants français. « La France est sur une position de trois ans », avait précisé le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot avant le vote, mercredi. Ce qui explique le maintien de son opposition à ce que proposait la Commission européenne, jeudi. Couplé à une abstention de l’Allemagne, autre poids lourd démographique de l’Union européenne, cette position a conduit à une absence de majorité qualifiée. Jeudi, après le résultat du vote, Nicolas Hulot s’est logiquement dit « fier » que la France tienne bon à Bruxelles dans ce dossier. A l’inverse, des pays comme le Royaume-Uni et l’Espagne ne voient pas d’inconvénient à poursuivre la vente et l’épandage de glyphosate pour au moins cinq ans. Avec douze autres pays, ils ont voté pour la proposition de Bruxelles.

 

 

Un ambassadeur des migrations pour quoi faire ?

Un ambassadeur des migrations pour quoi faire ?

Curieux cette nomination assez surprenante d’un ambassadeur des migrations. Certes la question migratoire est de plus en plus importante, elle dépasse d’ailleurs la problématique des conflits en cours. En effet,  il ne s’agit pas uniquement de la question des réfugiés politiques mais surtout des migrants pour raisons économiques ;  du coup,  cette problématique doit être gérée par un responsable politique susceptible de prendre en compte les différents éléments constitutifs de la problématique par les ministères concernés non par un ambassadeur. Pascal Teixeira da Silva a en effet été nommé ambassadeur de France des migrations et sera notamment chargé de travailler en amont avec les pays. Il semble bien que le rôle de cet ambassadeur sera forcément limité aux actions de court terme à mettre en œuvre dans les pays d’origine ou de transit pour freiner l’immigration avec notamment la mise en place de hotspots,  c’est-à-dire de sorte de centre de triage des immigrés afin de n’autoriser l’entrée en France qu’au migrants justifiant du statut de réfugié politique. La question a pourtant des dimensions  économiques, environnementales et technologiques. Il s’agit notamment d’inciter les pays pour à développer des activités susceptibles de fixer davantage la population active sur place. Il s’agit de prendre en compte et d’agir sur le climat qui accélère la désertification. Il s’agit d’opérer des transferts de technologie pour aider au développement. Autant d’éléments qui ne sont pas de la compétence d’un ambassadeur mais d’un responsable politique de haut niveau. La création de ce poste “un peu atypique” avait été annoncée par Emmanuel Macron le 28 août dernier lors d‘un mini-sommet euro-africain à Paris qui avait débouché sur une nouvelle feuille de route sur la question des migrations. “Il y a eu ce choix d‘avoir une fonction nouvelle mais qui est essentielle pour travailler avec les pays de transit des populations migrantes mais aussi avec des pays d‘origine”, a dit Christophe Castaner lors du compte rendu du conseil des ministres. “Nous savons que c‘est dans l‘amont qu‘il convient d‘œuvrer afin de gérer les situations de tension que nous connaissons, (notamment) à la frontière libyenne”, a-t-il ajouté. Il est essentiel “que nous puissions le plus en amont possible accompagner ces femmes et ces hommes qui se laissent enfermer

Wauquiez va faire éclater les Républicains

Wauquiez va faire éclater les Républicains

 

En annonçant sa candidature officielle pour la présidence des républicains Laurent Wauquiez a fait profil bas affirmant qu’il veut rassembler toutes les sensibilités du parti. En réalité , Vauquiez pourraiat faire éclater son parti.  - Valérie Pécresse, qui exprime l‘ambition de “peser” sur la ligne des Républicains sans briguer leur présidence, met en garde contre un éclatement du parti et un risque de “porosité avec le Front national” si Laurent Wauquiez, avocat d‘une droite dure, l‘emporte à l’élection de décembre. . Il faut en effet compter différentes courants de plus en plus incompatibles au sein des républicains. Il y a les gaullistes traditionnels bien sûrs mais aussi les libéraux européens et les nationalistes identitaires que représente Laurent Wauquiez. Parmi les républicains, certains ont rejoint Macron et occupent  même des postes ministérielles. Il y a ceux constructifs regroupés notamment autour de Solère qui refusent de se réfugier dans une stratégie ‘d’ opposition systématique. Il y a ceux qui restent attachés au parti mais divisés entre les modernistes comme Pécresse et les ultra droitiers  finalement assez proches du  front national sur le plan identitaire. Au-delà de ces courants, ce qui se joue c’est la candidature des républicains pour 2022. Trois candidats sont en lice Laurent Wauquiez bien sûr mais aussi Valérie Pécresse et Xavier Bertrand. Au lieu de rassembler Laurent Wauquiez va contribuer à faire éclater son parti. Il y ara  sans doute d’abord l’exclusion de ce qui ont rejoint Macron, ensuite la mise à l’écart voire l’exclusion des constructifs de Thierry Solère. Nombre de libéraux proches de Raffarin, Bussereau ou Juppé partiront d’eux-mêmes. Ce qui explique sans doute que Valérie Pécresse se prépare à recueillir les mécontents en créant son propre mouvement.  La présidente LR de la région Ile-de-France lancera en effet le 10 septembre un mouvement, “Libres!”, “pour refonder le logiciel de la droite et rester unis, tout en ramenant à nous toutes les bonnes volontés émanant de la société civile”. “Je lance ce mouvement pour une droite ferme, sociale, réformatrice”, explique-t-elle dans un entretien publié samedi dans Aujourd‘hui en France. Qu’est-ce que ce bordel ne convenait Laurent Wauquiez, apprécié par la base pour ses accents droitiers mais abhorré par les modérés du parti, a annoncé vendredi dans Le Figaro sa candidature à l’élection à la présidence des Républicains, prévue les 10 et 17 décembre. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, 42 ans, est le quatrième candidat après le député du Pas-de-Calais Daniel Fasquelle, Florence Portelli, porte-parole de François Fillon lors de la présidentielle, et Laurence Sailliet, une proche de Xavier Bertrand, le président de la région Hauts-de-France. Il plaide pour une droite “vraiment de droite”, qui ne propose pas “un filet d‘eau tiède”.  Le “filloniste” Bruno Retailleau employant méthode Coué a dit samedi ne pas craindre une scission. Le président du groupe LR au Sénat, qui dira à la mi-septembre s‘il est candidat à la présidence du parti, milite comme Laurent Wauquiez pour une droite qui n‘ait pas “peur d‘elle-même” et assume ses valeurs mais souligne dans L‘Opinion de vendredi que “la clarification de doctrine ne doit pas empêcher le rassemblement”. “On ne doit pas avoir un choix entre une droite très claire mais qui se rabougrirait, et une droite très large mais qui se ramollirait”, a-t-il déclaré samedi à des journalistes, en marge de l‘Université d’été des Républicains de Loire-Atlantique, à La Baule.

Emplois aidés : faire le tri mais pas les supprimer

Emplois aidés : faire le tri mais pas les supprimer

 

 

La ministre du travail est sans doute raison de vouloir réformer les emplois aidés dont l’efficacité est jugée discutable aussi bien par la Cour des Comptes que par le gouvernement. Pour autant il faut constater une grande diversité d’emplois soutenus financièrement par l’État. Certains sont complètement artificiels et ne pourront déboucher ni sur des emplois pérennes ni sur des emplois dans le secteur marchand. Par contre d’autres sont utiles pour favoriser la réinsertion professionnelle ; ce que voulait laisser une heure de rendez-vous mais pourquoi se fusionner une analyse de radio Chris MDC quoi on dirait c’est, c’est loin CMV assez surpris de : CMV assez j’ai même la formation qui pourrait leur être situé ne remplacera jamais les conditions concrètes du travail à moins d’articuler cette formation avec un processus d’insertion dans l’entreprise. Enfin certains emplois aidés sont efficaces dans le secteur marchand mais ils peuvent correspondre uniquement à un effet d’aubaine pour les entreprises.  Avant d’envisager une réforme sera sans doute nécessaire de procéder à un audit pointu de chacune des catégories d’emplois soutenus financièrement Alors que les Associations et les collectivités locales protestent depuis quelques jours contre la diminution du dispositif des contrats aidés financièrement par l’Etat, la ministre du Travail Muriel Pénicaud monte au créneau pour défendre la mesure décidée par le gouvernement. « C’est faux de dire qu’on va les supprimer: on va les cibler sur les personnes les plus éloignées de l’emploi et dans les secteurs où il y en a le plus besoin, notamment pour l’accompagnement des élèves handicapés, l’outre-mer et l’urgence en matière sociale et sanitaire », déclare la ministre dans un entretien publié sur le site internet du Monde. Mesure phare du quinquennat de François Hollande, les emplois d’avenir sont des contrats aidés, à temps plein et de longue durée, destinés aux jeunes peu ou pas qualifiés. Ils incluent un projet de formation. Pour le gouvernement, qui prévoit une enveloppe de 310.000 contrats aidés en 2017 contre 459.000 signés en 2016 et une nouvelle baisse en 2018, ces contrats « subventionnés par l’Etat » sont « précaires, souvent à temps partiel » et ne peuvent être « l’instrument majeur de la politique de l’emploi ». »Coûteux et pas efficace » Plutôt que dans les contrats aidés, la ministre préfère « investir dans la formation, dans le développement des compétences et c’est l’objet du grand plan d’investissement « compétences que nous lancerons à l’automne », a-t-elle dit récemment. Ainsi, près de 15 milliards d’euros sur cinq ans devraient être consacrés à la formation, soit « potentiellement un million de personnes en formation chaque année », précise-t-elle.

 

«Insoumeetic» : les gauchistes vont faire des petits !

«Insoumeetic» : les gauchistes vont faire des petits !

 

Une bien curieuse idée que la création de ce site destiné à favoriser la recherche de l’amour entre Mélenchonistes et autres gauchistes. «Rencontres pour célibataires intransigeants», tel est le slogan du groupe Facebook «Insoumeetic». Finalement les gauchistes font la même chose que ce qu’ils reprochent  à leurs adversaires en particulier En Marche : surtout de la com et de la gesticulation. Cela démontre aussi le caractère sectaire des mouvements gauchistes qui souhaiteraient bien se reproduire entre eux. Une manière peut-être de compenser, en  tout cas à terme,  le manque de soutien populaire. On peut certes reprocher au gouvernement actuel un certain flou et un excès de com mais les gauchistes ne font guère mieux. Hormis leur décision de ne pas mettre cravate à l’assemblée nationale et quelques pantalonnades,  on retiendra peu de choses de leur action. On aura  d’ailleurs l’occasion de vérifier la véritable adhésion populaire à la grande manifestation prévue  le 23 septembre contre la réforme du code du travail. Pour l’instant en tout cas la caravane de propagande qui se promène en France ne rencontre que l’indifférence. Une drôle d’idée quand même cette création d’un site de rencontre. Une idée de bobos sans doute qui rêvent  de révolution quand ils doivent se contenter de com.  et de gesticulation.  Le site qui compte aujourd’hui plus de 1 500 membres (et ça grimpe), a été créé lors des élections législatives, sur la base d’une plaisanterie entre copains mélenchonistes. «C’est parti d’un délire entre Insoumis sur Facebook… Une adhérente avait fait une publication dans le style d’un site de rencontre. Son message a fait beaucoup réagir, plus de 800 commentaires… On s’est alors aperçu qu’il y avait beaucoup de jeunes célibataires chez les Insoumis», raconte l’administrateur du groupe, Fabrice Fab (son pseudo Facebook). Le but, faire connaissance avec des membres qui partagent les mêmes idées politiques, échanger, et pourquoi pas se rencontrer, si affinités. Mais pour le fondateur de la page, il ne s’agit en aucun cas d’être sectaire. «On essaie d’intégrer des gens neutres politiquement. En revanche, on est obligé de sélectionner les demandes d’adhésion en checkant un peu les profils, pour éviter les trolls, notamment des militants Front national, précise-t-il. Et puis, on évite aussi de faire rentrer des militants d’En marche.» Notons qu’une démarche assez semblable avait été engagée sous la dictature de Mao en Chine !

« Pacte mondial pour l’environnement » pour quoi faire ?

« Pacte mondial pour l’environnement » pour quoi faire ?

 

On peut légitimement s’interroger sur l’intérêt politique et juridique d’un pacte mondial pour l’environnement qui sera proposé par Macron aux Nations Unies. On sait en effet que l’accord climat de Paris a déjà été arraché au forceps même si son caractère contraignant demeure très virtuel. Par ailleurs nombre d’Etats n’ont pas encore ratifié formellement cet accord. Pire,  les États-Unis se sont retirés. Compte tenu déjà des difficultés de la négociation et surtout de la mise en œuvre de l’accord de Paris, on voit mal l’intérêt d’engager de nouvelles discussions dans le cadre des Nations unies. On objectera qu’il s’agit d’établir  un   droit  international de l’environnement opposable à tous après celui relatif aux droits civils et politiques, et celui  relatif aux droits économiques, sociaux et culturels .  Des discussions qui pourraient bien durer 10 ou 20 ans.   À moins que Macron ne cherche à mettre en difficulté le président des États-Unis, à le mettre en quelque sorte au banc des accusés anti écologiques. Emmanuel Macron, qui s’efforce de porter l’étendard de la cause écologique face à Donald Trump, a donc promis samedi de défendre un « pacte mondial pour l’environnement » destiné à servir de pierre angulaire du droit international en la matière. « La France se mobilisera », a déclaré le chef de l’Etat, à qui l’ancien secrétaire général des Nations unies Ban Ki-Moon et l’ancien président de la Conférence de Paris sur le climat (COP21) Laurent Fabius ont remis une ébauche en 26 articles, promue par le Club des juristes, un think-tank français. « Sur la base de cet avant-projet de pacte mondial pour l’environnement, je m’engage (…) à agir et donc (…) aboutir à un texte, de convaincre nos partenaires et de placer ces efforts sous l’égide de l’Organisation des Nations unies », a ajouté le président français lors d’un discours à la Sorbonne. Il a dit vouloir « dès septembre prochain porter les bases de ce qui ne sera pas l’avant-projet mais bien un pacte mondial pour l’environnement que la France portera ». « Le processus qui nous attend pour faire ratifier ce pacte mondial, si j’écoute tous les experts, sera lent, difficile. Mais par le passé, on m’a déjà beaucoup dit cela », a encore déclaré Emmanuel Macron, pour qui il ne faut « pas attendre ». Le chef de l’Etat a lancé une offensive diplomatique sur le climat après le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris décidé par Donald Trump. L’exécutif doit présenter d’ici la fin du mois de juillet un calendrier de mesures à mettre en oeuvre dans les cinq années à venir pour lutter contre le changement climatique, avec l’ambition de dépasser les engagements pris dans le cadre de l’accord de Paris. Ce texte vise à contenir la hausse de la température moyenne de la planète « nettement en dessous de 2°C » en 2100.

577 députés pour quoi faire ?

577 députés pour quoi faire ?

 

Les médias se focalisent évidemment sur la nouvelle représentation nationale et sur les pourcentages respectifs obtenus aux législatives par les différentes formations. Bien peu posent la problématique de cette armée de députés qui s’ajoutent d’ailleurs à celle des sénateurs sans parler des élus régionaux, départementaux et locaux. Des élus qui se tiennent souvent par la barbichette et échangent leurs suffrages contre la promesse d’investissement et ou de subventions au plan local. Pour l’assemblée nationale, on sait qu’une cinquantaine de députés seulement participent  activement aux travaux entre parenthèses élaboration des lois, travail de commission etc.). Les autres font de la figuration, sont le plus souvent absent ou se servent  de la tribune comme amplificateur de leur position idéologique (ou pour simplement se faire de la pub). Il est clair que le travail législatif serait aussi productif et même bien davantage avec seulement 200 300 députés. Maintenant que les députés sont élus, il sera difficile de les persuader de réduire leur effectif. D’une certaine manière, c’est la même problématique qui se pose à chaque élection puisqu’on ne prend pas les moyens institutionnels avant l’échéance des législatives pour modifier la composition voire  le mode d’élection du Parlement. Le risque avec cette overdose de députés c’est que par souci existentiel, certains en viennent comme souvent à multiplier des textes pour complexifier  encore davantage l’environnement administratif premier responsable du manque de compétitivité de l’économie. La France set sans doute le plus prolifique en matière de lois. De l’ordre de 10 000 sans parler des décrets et autres circulaires et arrêtés. Chaque année on rajoute une centaine de lois sous la 5èm république Et des lois de plus en plus longue et complexe.  Le Journal officiel est ainsi passé de 15 000 à 23 000 pages annuelles en vingt ans, et le Recueil des lois de l’Assemblée de 433 pages (en 1973) à près de 4 000 pages (en 2004).

FO pour un front commun syndical, pour quoi faire ?

FO pour un front commun syndical, pour quoi faire ?

 

FO souhaiterait un front commun au plan syndical pour s’opposer aux orientations du gouvernement qui vise à décentraliser le dialogue social au plan des entreprises. Finalement une sorte de front du refus pour demeurer dans l’immobilisme. On voit mal comment se front pourrait ce constituer et surtout perdurer en l’état des positions très opposées des organisations. Certes sur certains points l’union pourra se faire mais fondamentalement les idéologies respectives sont trop différentes pour une coopération durable des fédérations syndicales. Il y a d’un côté les syndicats réformistes ouverts à des transformations sociales et de l’autre des syndicats opposés à toute évolution. D’un côté les syndicats étatistes comme la CGT et FO, syndicat crypto marxistes et de l’autre des syndicats progressistes. Des syndicats  fortement divisés depuis les mobilisations contre la loi Travail du précédent quinquennat entre les organisations dites contestataires – la CGT et FO – et les organisations dites réformistes – la CFDT, la CFTC et l’Unsa – devraient mettre leurs désaccords de côté. Le front commun éventuel pourra cependant se faire sur la défense des prérogatives des branches qui donnent leur légitimité aux puissantes fédérations qui négocient notamment les conventions collectives. En défendant les prérogatives des branches,  les confédérations défendent en fait les fédérations. Reste à savoir si cette ligne de défense boutiquière pourra durer longtemps. Jean-Claude Mailly et son homologue de la CFDT Laurent Berger, par exemple, ne se parlaient plus depuis septembre 2015 lors de la réforme sur les retraites complémentaires, et n’ont repris le dialogue qu’à l’automne dernier. Ils essaient donc de mettre leurs désaccords de côté et s’appellent pour définir ensemble les « lignes rouges » que le gouvernement ne devrait pas franchir, selon Jean-Claude Mailly. Parmi celles-ci, la possibilité pour les dirigeants d’entreprise de consulter leurs salariés par référendum pour décider d’un accord qui n’aurait pas pu être conclu avec les délégués syndicaux. « C’est du court-circuitage », explique Jean-Claude Mailly. « Ça veut dire que vous remettez en cause un principe démocratique qui est que les syndicats sont les structures de négociation. » Le gouvernement n’en a pas fait l’annonce, mais le sujet avait été abordé par Emmanuel Macron dans son programme. Les organisations syndicales comptent également demander au gouvernement que les partenaires sociaux puissent décider ensemble des thèmes qu’ils pourraient « verrouiller » au niveau de la branche. Cela signifie que ces thèmes ne pourraient pas être négociés en entreprise, sauf si les employés en retirent des bénéfices supplémentaires. Bref le contraire de ce que souhaitait macro y proposait dans sa campagne une inversion des normes, c’est-à-dire la suprématie des accords d’entreprise sur les accords de branche.

PV route : 2 milliards de recettes pour quoi faire ?

PV route : 2 milliards de recettes pour quoi faire ?  

 

 Le nombre de tués augmente depuis trois ans comme les recettes des PV qui atteignent presque 2 milliards. De quoi s’interroger sur la politique de sécurité routière. Le volume de recettes des PV ne saurait être un objectif. Le plus grave c’est qu’on ne sait toujours pas  analyser de manière scientifique les facteurs explicatifs de la hausse de l’insécurité. En 2016, les amendes au titre de la circulation et du stationnement ont permis de rapporter 1,817 milliard d’euros à l’Etat, relève la Cour des comptes, dans une note d’analyse, publiée fin mai, révélée par Le Parisien et que nous avons consulté. Cela représente une augmentation de 11,5% par rapport aux recettes dégagées en 2015, à 1,6 milliard d’euros.  Dans le détail, les contrôles automatisés, c’est-à-dire avec radar, sont ceux qui rapportent le plus. Qu’il s’agisse d’un radar vitesse, feu rouge ou à un passage à niveaux, les recettes s’établissent à 920,3 millions d’euros, l’année passée. Soit une augmentation de 14%. Les recettes «hors contrôle automatisé», dégagées à partir de procès-verbaux électronique ou papier, sont en hausse de 8,7%, à 897,6 millions d’euros. «L’augmentation significative des recettes constatées en 2016 s’explique par le dynamisme des amendes du contrôle automatisé (radars)», expliquent les sages de la rue Cambon. Et pour cause, depuis 2013, l’Etat a mis en place deux nouveaux types de radar automatique, le radar feu rouge et le radar chantier. Pour rappel, ce dernier a été mis en place en 2015, avec pour vocation de protéger les ouvriers à proximité des chantiers de construction. Au total, on compte près de 5000 radars sur les routes de France. Pour les magistrats, la forte hausse des recettes est également attribuée à une amélioration de l’encaissement des recettes, mais surtout à la hausse des infractions routières constatées. Excès de vitesse, téléphone au volant, stationnement dangereux… Elles se sont en effet accrues de 10,4%, par rapport à 2015. Selon la Cour des comptes, cette tendance devrait encore se confirmer en 2017. Les sages prévoient une augmentation des recettes à 1,848 milliard d’euros cette année. Si cette augmentation des recettes est «positive pour le budget de l’Etat» et témoigne «d’une meilleure efficacité» des radars, elle doit être «analysée (…) au regard de l’objectif gouvernemental de diminution de la vitesse sur les routes, première cause d’accidents mortels», indiquent-ils encore. Autre point soulevé par le rapport: l’affectation de ces recettes qui arrivent dans les caisses de l’Etat. L’argent finance «des dépenses diverses, ventilées sur cinq programmes distincts, dont la finalité est pour certains éloignée de l’objectif stratégique de diminution de la mortalité sur les routes», indiquent les magistrats. Selon la Cour des comptes, «plus de 50% des recettes des amendes (837,1 millions d’euros) ne sont pas directement affectées à la mission». Malgré l’accroissement du nombre de PV et de radars, le nombre de morts sur la route continue donc d’augmenter. «En 2016, les résultats de la mortalité routière ont été confirmés à la hausse pour la troisième année consécutive avec près de 3500 tués sur les routes françaises en métropole (+ 2,3 %) et une estimation de 8 victimes hospitalisées pour une tuée», rappelle la Cour des comptes. En avril dernier, ce chiffre a explosé de 18%, avec 287 personnes tuées mais c’est toujours la même incurie concernant les facteurs explicatifs. De là à penser que les PV ont surtout pour objet de remplir les caisses de l’État !

Hamon, Macron : même combat, faire disparaître le PS !

Hamon, Macron : même combat, faire disparaître le PS !

Paradoxalement Hamon comme Macron, pour des raisons différentes, veulent tuer ce qui reste du PS ; Macron  en marginalisant les socialistes et Hamon, lui,  en appelant à voter contre certains candidats socialistes au profit du PC, des écolos ou des insoumis.   Benoît Hamon apporte en effet  son soutien au candidat PCF Michel Nouaille opposé à Manuel Valls dans la première circonscription de l’Essonne et également à la militante féministe Caroline De Haas face à Myriam El Khomri et Philippe Rio (PCF) face à Malek Boutih. Hamon a aussi choisi d’appuyer Salah Amokrane, qui se présente aux législatives sous l’étiquette Europe-Écologie-Les Verts dans la deuxième circonscription de Haute-Garonne. Et non Gérard Bapt, le poids lourd local adoubé par le PS et élu député dans cette circonscription depuis 1978. Les deux se connaissent bien puisque Salah Amokrane a été le conseiller justice sociale et égalité de Benoît Hamon pendant la campagne présidentielle. « C’est quelqu’un à gauche, de motivé et qui connaît bien les quartiers », confie à RTL.fr l’entourage de Benoît Hamon.   Dans un communiqué de l’antenne toulousaine d’EELV, Benoît Hamon est cité, expliquant que Salah Amokrane « incarne le renouvellement véritable dont notre assemblée a besoin » et qu »il a toute [sa] confiance ». L’ancien conseiller social de Benoît Hamon l’a d’ailleurs remercié de ces mots chaleureux sur Twitter.  Du côté de Benoît Hamon, la candidature de Gérard Bapt est loin de susciter l’enthousiasme : « Gérard Bapt a déjà fait neuf mandats et il soutient Bachar Al Assad », dézingue un proche. Et d’ajouter : sa candidature « ne défend pas le renouvellement des élus », promu par Benoît Hamon lors de sa campagne. L’actuel député des Yvelines se présente lui aux législatives pour un deuxième mandat.    En février 2015, Gérard Bapt avait fait partie d’une délégation parlementaire française qui s’était rendue à Damas. La visite, qui n’avait pas eu l’accord du Quai d’Orsay, avait créé la polémique, Gérard Bapt ayant alors assuré n’avoir jamais rencontré le dictateur. Contacté par La Dépêche du Midi, Gérard Bapt, incrédule, rappelle qu’il a  »parrainé Benoît Hamon » à la présidentielle !

Une campagne législative pour faire éclater le PS, les Républicains et le FN

Une campagne législative pour faire éclater le PS, les Républicains et le FN

 

Avec les prévisions des sondages aux législatives Macron  pourrait bien faire éclater non seulement le parti socialiste et les Républicain mais aussi le Front national. Pour le parti socialiste, la division est consommée depuis longtemps. Pour les Républicains,  elle interviendra après les législatives avec le ralliement à Macron de nombre de progressistes. Enfin le Front National sera lui aussi très affecté par la division qui apparaît maintenant entre les partisans de l’abandon de l’euro comme Philippot  et ceux qui se résignent  à son maintien pour mieux coller à l’avis des Français majoritairement pour l’euro. Les différents sondages montrent en effet que la république en marche pourrait obtenir autour de 30 % des intentions de vote au niveau national, contre autour de 20 % pour la droite comme pour le FN, loin devant La France insoumise (14 %) et le PS (8 %). Le nouvel exécutif obtiendrait aujourd’hui 280 à 300 députés, Même dans l’hypothèse basse, il aurait une majorité absolue », souligne Bruno Jeanbart, le directeur général adjoint d’OpinionWay. La majorité absolue est à 289 sièges. la droite obtiendrait 150 à 170 sièges, soit moins que dans l’Assemblée sortante (199 en incluant les apparentés). L’extrême-droite, confronté à un plafond de verre dans les scrutins majoritaires à deux tours, est créditée de 10 à 15 élus,.  La gauche serait très minoritaire dans l’hémicycle. La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon n’en réalise pas moins une petite percée avec la perspective de 20 à 25 députés. Le Parti socialiste, lui, en obtiendrait aujourd’hui entre 40 et 50. Pas moins de 62 % des Français qui disent vouloir voter pour un candidat du PS lors des législatives souhaitent qu’Emmanuel Macron dispose au final d’une majorité. Un véritable big-bang politique se prépare avec l’éclatement des trois formations citées. Pour preuve au PS, au Front National et chez les Républicains on se prépare même à changer de nom mais aussi de ligne stratégique.

Air France-KLM: La compagnie « Boost » devra se faire

Air France-KLM: La compagnie « Boost » devra se faire

 

 

Le syndicat corpo des pilotes d’Air France, le SNPL, aurait sans doute bien te de continuer à s’opposer à la création de la compagnie Boost. Compagnie dont le principe a reçu l’approbation du personnel par référendum contre l’avis dudit syndicat. Le patron d’Air France a clairement déclaré que cette compagnie sera créée. Si l’opposition du syndicat des pilotes devait continuer, il n’est pas exclu que la nouvelle compagnie puisse être créée sous pavillon étranger, par exemple  près de KLM. Air France espère donc  lancer l’hiver prochain « Boost », compagnie aux coûts réduits de 15% à 18% dotée de 28 avions, afin de sauvegarder des lignes lourdement déficitaires, mais doit d’abord obtenir l’aval de ses pilotes. La croissance de KLM, plus forte que celle d’Air France ces dernières années, a déséquilibré l’accord passé entre les deux compagnies lors de leur fusion en 2004 pour répartir les heures de vol de leurs pilotes respectifs en fonction du poids de chacune, a-t-il estimé. « L’objectif de ‘Boost’ est de donner les moyens à Air France de croître plus (…) et absolument pas de gêner, de ralentir ou de freiner la croissance de KLM », a martelé Jean-Marc Janaillac lors de l’assemblée générale des actionnaires d’Air France-KLM, démentant une information du quotidien néerlandais De Telegraaf. Jean-Marc Janaillac, qui a également pris la présidence d’Air France, a déclaré que seule « Boost » permettrait de respecter l’équilibre entre les deux compagnies soeurs. « ‘Boost’ devra se faire d’une manière ou d’une autre », a-t-il dit à la veille du conseil du Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), majoritaire chez Air France et très critique à l’égard du projet.

Edouard Philippe « la transgression » pour faire éclater la droite

Edouard Philippe « la transgression » pour faire éclater la droite

 

Macon a déjà réussi son premier pari à savoir,  faire éclater le parti socialiste dont la présence ne pourrait être que symbolique dans la nouvelle assemblée nationale. Observons qu’il il a bien été aidé dans cette tâche par Mélenchon (et par Hamon lui-même !). Reste cependant à faire éclater la droite qui maintient son unité de façade sur un programme minimum où les aspérités de Fillon ont été effacées. Pour l’instant cependant,  aucune figure importante de droite n’est présente dans la liste de candidature du parti de Macron. Pour faire éclater la droite, il se pourrait bien que Macron se décide à choisir comme premier ministre Edouard Philippe, maire LR du Havre, un Juppéiste qui est aussi un ancien socialiste. À cet effet 150 circonscriptions ont été laissé ouvertes à d’éventuels candidats de droite  notamment proche de Juppé. Édouard Philippe espère qu’il sera nommé à Matignon entraînant dans son sillage plusieurs candidats de la droite. Il   a estimé jeudi soir que si Emmanuel Macron choisissait la « transgression » plutôt que la « tradition » en prenant un Premier ministre extérieur à son mouvement,   »Aujourd’hui », a  poursuivi l’ancien de Juppé, « on ne sait pas si le président de la République nouvellement élu va s’installer dans cette forme de tradition (…) ou s’il va transgresser », en s’affranchissant des règles habituelles. « S’il choisit la tradition (…) nous regarderons cela avec respect mais avec distance », a-t-il poursuivi. « S’il transgressait, alors la situation politique serait nouvelle, parce que le fait politique serait nouveau, et je ne vois pas comment on peut répondre par avance à quelque chose qui n’a jamais été proposé », a-t-il ajouté, en se démarquant de la ligne majoritaire de LR.

La fin d’Alitalia devrait faire réfléchir Air France

 

La fin d’Alitalia devrait faire réfléchir Air France

La fin possible d’Alitalia est considérée comme un choc économique par le gouvernement italien lequel  cherche à obtenir l’accord de l’Union européenne pour accorder à Alitalia un prêt relais de 400 millions d’euros le temps de trouver un repreneur à la compagnie aérienne qui accumule les pertes. Énième soutien pour une compagnie qui comme Air France a rarement dégagé des profits et surtout accumulé des dettes du fait du corporatisme des personnels.   Corporatisme qui caractérise le personnel d’Alitalia et qui risque d’aboutir à une restructuration sévère voir à une liquidation. Un exemple qui devrait faire réfléchir les salariés d’Air France et surtout leurs syndicats qui ne cessent de s’opposer à la modernisation de leur compagnie. Comme Air France, Alitalia est rarement parvenu à dégager des bénéfices ou alors de manière insignifiante. Cela en dépit des recapitalisations et des ventes d’actifs. Certes la situation d’Air France est moins préoccupante pour l’instant mais l’immobilisme des syndicats corporatistes pourrait bien conduire un jour cette entreprise sur le chemin de la compagnie italienne. Cette compagnie  se prépare à être placée sous un régime d’administration judiciaire après le rejet de son tout dernier plan de sauvetage par ses salariés, ce qui prive la compagnie aérienne italienne de toute nouvelle aide financière indispensable à la poursuite de son activité. Malgré un accord provisoire prévoyant des réductions de postes et de salaires conclu avec les syndicats le 14 avril, Alitalia n’est pas parvenue lundi à obtenir l’aval indispensable du personnel à l’octroi d’une aide d’environ deux milliards d’euros. Alitalia a été renflouée par l’Etat et des investisseurs privés à plusieurs reprises et pendant des années. Le ministre italien de l’Industrie Carlo Calenda a exclu mardi une renationalisation de la compagnie aérienne et a jugé qu’une nouvelle injection de deniers publics était une « option non viable » mais certains salariés espèrent toujours que le gouvernement ne laissera pas tomber une telle entreprise. Détenue à 49% par Etihad Airways, Alitalia n’est parvenue à dégager un bénéfice annuel qu’à de rares occasions durant ses 70 ans d’existence. Le transporteur, qui emploie quelque 12.500 personnes, perd au moins 500.000 euros par jour. La restructuration devra être faite avec célérité, soit qu’Alitalia reste une entité autonome soit qu’elle soit vendue en tout ou partie. Sinon, une procédure de liquidation sera enclenchée.

Fillon : un bakchich de 50.000 dollars pour faire rencontrer Poutine

Fillon : un bakchich de 50.000 dollars pour faire rencontrer Poutine

 

 

Le champion de la rigueur pour les Français, François Fillon, s’enfonce encore un peu plus dans ses contradictions. En effet on vient de découvrir qu’il avait touché 50 000 $ pour avoir mis en relation de responsables économiques avec Poutine. Du coup, on comprend de mieux en mieux la compréhension qu’il témoigne à l’égard du dirigeant russe. François Fillon a permis un industriel libanais (mais aussi au président de Total)  de rencontrer Poutine. Notons par parenthèses que c’est aussi un ami avocat libanais qui a réglé la facture des costumes de Fillon. Bref pour résumer, Fillon avait mis en place une véritable machine à fric pour tenir son rang de hobereau  de l’ancien régime. Pourtant François Fillon s’estime victime de la justice ! Dans l’enquête sur les emplois présumés fictifs de sa famille, François Fillon a été mis en examen le 14 mars pour « détournement de fonds public », « complicité et recel de détournement de fonds publics », « complicité et recel d’abus de bien sociaux », et « manquements aux obligations de déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique ». En outre il y a d’être accusé de faux et d’usage de faux pour avoir fabriqué de fausses preuves concernant l’emploi de Pénélope. Pour résumer, Fillon est un voleur et un voyou. C’est pourtant le candidat qu’à choisi le parti Républicain. Il a même été reconfirmé par ce même parti quand les affaires l’ont fait plonger dans les sondages. Les faits sont tellement scandaleux et indiscutables qu’on peut douter sérieusement de la probité des membres du comité politique des Républicains qui ont donné l’absolution à Fillon en le confirmant comme candidat. D’une certaine manière, les responsables Républicains qui continuent de soutenir Fillon sont sans doute à la fois irresponsables et complices. Pas étonnant la confirmation de François Fillon comme candidat des Républicains a été entièrement organisée par le sulfureux Sarkozy lui aussi complètement englué dans les affaires. Au vu de toutes ces révélations on peut se demander quelle conception on se fait chez les Républicains de la morale politique. On objectera que des questions du même type se posent au parti socialiste. La facture, elle, de toutes ces affaires sera très lourde ;  elle se traduira sans doute par la fin du parti Républicain et ou par son éclatement car il se trouve encore quelques vrais responsables dans un parti gangréné  des affairistes

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