Archive pour le Tag 'faillites'

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Coronavirus : un plan pour éviter des faillites des PME

Coronavirus : un plan pour éviter des faillites des PME

 

 

 

Le président de la république dans son allocution de lundi soir a annoncé un plan très ambitieux de soutien pour éviter toutes les faillites des PME. Il a notamment indiqué qu’il y aurait un décalage des cotisations fiscales et sociales, que les loyers et autres charges comme par exemple les factures d’électricité seront suspendues. Reste à savoir quelles seront les conditions de ce plan. Cela signifie-t-il que les PME auront guichet ouvert pour emprunter ou bien que les créanciers ne  pourront réclamer leur dû. Si ce plan vise un objectif aussi large le coût risque d’être considérable.

Bruno Le Maire, le ministre français de l’Économie et des Finances a chiffré dimanche à « plusieurs dizaines de milliards d’euros » le coût de l’aide de l’Etat aux acteurs économiques affectés par l’épidémie de coronavirus.

« L’Etat sera totalement derrière les acteurs économiques qui aujourd’hui sont dans une situation de détresse totale », a-t-il déclaré sur France 2 en ajoutant : « L’Etat fera le nécessaire pour s’assurer que les banques prêtent aux entreprises ce dont elles ont besoin en termes de trésorerie. Demain matin, nous annoncerons une série de mesures supplémentaires ».

Selon Les Échos, le gouvernement préparerait un plan de sauvetage économique qui pourrait se chiffrer entre 30 et 40 milliards d’euros. Avec pour conséquence, un déficit public qui devrait franchir la barre des 3 % du PIB cette année.

La semaine dernière, les premières estimations sur les mesures de soutien étaient estimées entre 15 et 30 milliards d’euros. Mais avec l’aggravation de la situation, la facture, selon les Échos, s’élève désormais entre 30 et 40 milliards d’euros.

 Cela comprend les avances de trésorerie, les garanties publiques apportées aux prêts pour les PME représentent un impact théorique de 3 milliards d’euros mais aussi les reports de charges fiscales et sociales en mars, qui devraient représenter un effort en trésorerie pour l’Etat d’un montant compris entre 15 et 20 milliards d’euros. Mais avec les nouvelles déclarations du président de la république, la facture pourrait bien doubler si effectivement on prend en charge toute les cotisations, et autres factures des PME. Vraisemblablement le plan risque de cibler uniquement les petites et moyennes entreprises dont l’analyse financière révèle une fragilité et qui pourraient être menacées de faillite.

 Le dispositif de couverture intégrale du chômage partiel dans les entreprises est lui aussi très coûteux. La somme de 10 à 15 milliards d’euros est évoquée si cette mesure est appliquée pendant plus de deux mois.

Faillites d’entreprises : en hausse

Faillites d’entreprises : en hausse

Conséquences sans doute de la croissance zéro, le nombre de défaillances d’entreprises a rebondi au deuxième trimestre en France, sous l’effet des mouvements sociaux et des inondations qui ont marqué le printemps, selon des données diffusées mercredi par Euler Hermes. Après avoir plongé de 11% au premier trimestre, le nombre de défaillances d’entreprises a augmenté de 1,8% sur la période mars-juin, indique l’assureur-crédit dans un communiqué. « Les mouvements sociaux (grèves, blocage de raffineries) et les aléas climatiques (inondations) ont directement touché les entreprises françaises, d’où ce rebond des défaillances », observe Stéphane Colliac, économiste France chez Euler Hermes. La mobilisation contre la loi Travail a notamment pris la forme d’un mouvement de grève dans les raffineries, entamé en mai et qui s’est prolongé jusqu’aux premiers jours de juin. Le début du mois de juin a également été marqué par des inondations qui ont principalement touché le nord-ouest de la France et le bassin parisien. Cette tendance à la hausse des faillites s’avère encore plus marquée pour la région Île-de-France, qui souffre encore des conséquences des attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis, souligne Euler Hermes. Sur 12 mois glissants à fin juin, les défaillances d’entreprises franciliennes s’inscrivent en hausse de 3,3%. Les secteurs les plus affectés restent ceux du tourisme et des loisirs, à savoir l’hébergement et restauration (+3,7% sur douze mois) et les transports (+22,5%). A titre de comparaison, à l’échelle nationale, le nombre de défaillances s’inscrit en recul de 3,1% entre juin 2015 et juin 2016, sous l’effet d’une amélioration de la santé financière des entreprises. Malgré cette tendance globale au repli des défaillances, les niveaux restent largement supérieurs à ceux observés avant la crise.

(Avec Reuters)

Banques : les faillites pour les clients !!

Banques :   les faillites pour les clients

 

 

C’est une bien curieuse philosophie et un drôle de principe économique que de vouloir faire endosser les faillites des banques par des clients. C’est pourtant ce principe qui a été retenu par la commission européenne et qui doit être transposé dans la réglementation de tous les Etats. Une idée (et une pratique) qui nous vient des États-Unis. L’idée c’est que l’argent public n’a pas intervenir en cas de faillite bancaire. Notons cependant que c’est grâce à l’intervention publique que le système bancaire a pu être sauvé en Europe, les banques ayant par ailleurs remboursé les aides reçues. Dans le même temps aux États-Unis, on a laissé les banques s’écrouler,  ce qui est à l’origine de la crise bancaire mondiale. Quel est en effet la logique qui justifie de solliciter les clients ? Certes les actionnaires et les créanciers devront apporter leur contribution au sauvetage des banques en difficulté mais pourquoi demander aussi ou plutôt imposer une contribution aux clients. Dans quel autre secteur économique demande-t-on aux clients de sauver leur fournisseur ? Aucun évidemment tellement l’idée est saugrenue. On objectera que pour l’instant ne seront sollicités que les clients disposant de comptes supérieurs à 100 000 €. Or ces sommes n’appartiennent pas nécessairement entièrement au déposant (trésorerie des déposants, des commerçants par exemple ou fruits d’une transaction par exemple immobilière) ;  l’idée la plus saine consisterait à renforcer les fonds propres des banques bien au-delà de ce qui est prévu afin de couvrir les risques au lieu de dilapider les profits en distribuant des dividendes exorbitants. Depuis plusieurs semaines, la Commission européenne somme donc  les Etats-membres de transposer dans leur droit les règles sur le redressement des banques en faillite, qui doivent entrer en vigueur début 2016. Cette directive intitulée « BRRD » est un maillon essentiel de l’union bancaire, qui doit désormais protéger les contribuables afin qu’ils n’aient pas à mettre la main à la poche pour sauver les banques. Elle prévoit pourtant que les épargnants les plus aisés puissent être touchés au portefeuille en dernier recours par les banques en faillite. Selon la directive adoptée au printemps 2014 après d’âpres négociations, lorsqu’une banque sera en difficulté, les autorités nationales pourront intervenir pour l’empêcher de sombrer. Si la faillite ne peut être évitée, le renflouement interne, ou « bail-in », s’appliquera, par opposition au « bail-out », privilégié pendant la crise et qui faisait appel à l’argent public. « Ces règles prévoient notamment que les actionnaires et les créanciers des banques assument leur part des coûts dans le cadre d’un mécanisme de ‘renflouement interne’ », a rappelé la Commission européenne dans un communiqué qui en faite sa ligne sur la philosophie américaine. Une philosophie qui s’y elle avait été pratiquée dans plusieurs pays européens en crise aurait tout simplement conduit à des catastrophes financières, économiques et aussi sociales.

Moins de faillites

Moins de faillites

 

Sauf dans les TPE, sur un an, les défaillances d’entreprises enregistrent leur septième baisse consécutive fin avril, un mouvement qui tient à la bonne tenue de la consommation des ménages, sur fond de baisse des prix du pétrole, à la baisse de l’euro qui favorise les exportations et au faible coût du crédit. S’y ajoute un creux dans les créations d’entreprises fin 2012 et début 2013, le taux de défaillances des jeunes pousses étant traditionnellement plus élevé. La tendance positive est confirmée par le recul du nombre de salariés des entreprises défaillantes (-4,6% sur un an à 174.786) et celui, plus net encore, du coût économique de ces défaillances mesuré par l’encours des dettes fournisseurs (-16,6% à 3,9 milliards d’euros). Les défaillances des micro entreprises (0 à 9 salariés), qui représentent 93,2% des défaillances totales, sont en repli de 2,8% sur les douze mois à fin avril, et celle des PME de 3,3%. Seulement 26 défaillances d’ETI (entreprises de taille intermédiaire) ont été enregistrées sur la période. A l’inverse, celles des TPE (10 à 19 salariés) ont augmenté de 1,6%. Trois secteurs sont particulièrement touchés, dont celui de la construction, qui représente à lui seul un tiers du total des entreprises en difficulté et a encore connu une hausse de 0,7% à fin avril.

Banques allemandes : faillites et assainissement

Banques allemandes : faillites et  assainissement

Trop de banques fragiles, trop de banques systémiques, trop de banques régionales, le secteur bancaire allemand va souffrir ; pas étonnant que l’Allemagne ait freiné des quatre fers pour reculer l’application de la supervision bancaire européenne. Dun autre coté, Merkel est prisonnière de sa doctrine, plus un sou pour les banques. Pas de nationalisation non plus. Pas sûr que ce soit le meilleur moment pour faire cette réforme ! Surtout si comme c’est probable s’y ajoute prochainement une crise immobilière. Le gendarme financier allemand BaFin a demandé vendredi aux banques du pays, dont la Deutsche Bank, jugées systémiques de préparer leurs « testaments », soit les documents détaillant la façon dont elles souhaiteraient être réorganisées ou démantelées en cas de crise menaçant leur survie.  De par leur taille et la diversité de leurs activités, plus d’une quinzaine de banques allemandes représentent une menace pour l’ensemble de l’économie du pays voire au-delà en cas de faillite, selon le BaFin.  Le premier institut de crédit d’Allemagne, Deutsche Bank, devra remettre en priorité son « testament » d’ici la fin de l’année.  Deutsche Bank est en effet la seule banque allemande à faire encore partie d’une liste de 28 banques systémiques de rang mondial actualisée jeudi par le Conseil de stabilité financière (FSB). Cet organe a été mandaté par les pays du G20 pour renforcer la législation bancaire au niveau international.  Commerzbank, la deuxième banque du pays, a été sortie de la liste du FSB car elle a considérablement réduit sa taille depuis la crise financière. Le BaFin prévoit que le groupe remettra son « testament » dans le courant de l’année prochaine.  Les autres instituts de crédit que le BaFin juge systémiques, comme les banques publiques régionales (« Landesbanken »), auront jusqu’à fin 2013 pour formuler leurs volontés.   »En tant qu’élément d’une gestion des risques étendue, un plan d’assainissement sert à être en mesure de maîtriser des situations futures de crise et ainsi à renforcer la résistance d’un institut de crédit », justifie le BaFin dans un communiqué.   »La problématique du +too big to fail+ (trop grand pour être mis en faillite) peut être ainsi approchée plus efficacement », ajoute l’autorité allemande, qui entend jouer un rôle pionnier en Europe en la matière, alors que les Etats-Unis ont déjà tracé la voie.  L’objectif est notamment d’éviter autant que possible le recours à des aides publiques. Lors de la crise financière de 2008-2009, le gouvernement allemand avait ainsi dû sauver Hypo Real Estate (HRE) et Commerzbank en leur injectant des milliards d’euros, au grand dam du contribuable.  Il avait dû nationaliser HRE et détient toujours 25% plus une action du capital de Commerzbank.

 

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