Archive pour le Tag 'faillite'

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Ukraine : 25 milliards d’aides nécessaires pour éviter la faillite

Ukraine :  25 milliards d’aides nécessaires pour éviter la faillite

L’Ukraine au bord de la faillite ne peut plus compter sur l’aide russe et  sollicite  le FMI. Kiev a demandé, ce 26 février, au Fonds monétaire international de préparer avec elle un nouveau programme d’aide financière. En gage de bonne foi, le président de la Banque centrale ukrainienne, Stepan Koubiv, a assuré le pays prenait des mesures de son côté. Le nouveau gouvernement de Kiev prépare parallèlement un programme anticrise, qui sera bouclé incessamment, a-t-il promis. Et la Banque centrale prend des dispositions pour enrayer la fuite massive de capitaux qu’ont entraîné les manifestations contre le président Viktor Ianoukovitch déchu depuis, a continué l’argentier ukrainien. Ces marques de sérieux ont pour but de rassurer le Fonds, à qui l’Ukraine doit déjà 4 milliards d’euros au titre d’emprunts contractés en 2010. A l’époque, Kiev n’avait jamais mené les réformes économiques promises en contrepartie du soutien du FMI. Pour autant, sa directrice générale, Christine Lagarde, avait assuré ce week end, que le fonds « sera prêt à s’engager ».  Le pays est au bord de la faillite. L’Ukraine a chiffré à 35 milliards de dollars (25 milliards d’euros environ) ses besoins pour 2014-2015. Et elle aurait besoin dès cette année de 13 milliards de dollars pour rembourser ses créanciers internationaux, selon Standard & Poor’s. Or l’Union européenne, qui a réitéré son intention de l’aider en début de semaine, évoque pour l’instant un montant d’à peine 610 millions d’euros. En outre la Russie, qui lui avait promis 15 milliards de dollars, a annulé le versement d’une tranche de ce prêt de 2 milliards d’euros le 17 février, après la destitution de Viktor Ianoukovitch. La poursuite du soutien financier de Moscou est devenue plus qu’incertaine. Il pourrait reprendre après la formation d’un nouveau gouvernement, a indiqué le ministre russe des Finances. A condition que ce dernier favorise une alliance avec la Russie plutôt qu’avec l’Europe, a-t-il laissé entendre.

 

Ukraine : faillite financière proche

Ukraine : faillite financière proche

Après l’euphorie (légitime) de la révolution, retour aux réalités. L’Ukraine est en fait en quasi faillite financière. Les russes qui devaient aider l’Ukraine vont se retirer surtout si un accord commercial est passé entre l’UE et l’Ukraine. L’ UE va être contrainte de soutenir rapidement l’Ukraine ruinée par presque tous les oligarques, la corruption et la mafia. Presque toute la classe politique es  impliquée dans le pillage de l’Ukraine ( ce qui explique le discours très populiste et anti partis  de Ioula Timochenko, elle même oligarque). L’Ukraine se trouve au bord d’un défaut de paiement, a déclaré dimanche 23 février le président par intérim Olexandre Tourtchinov dans une adresse à la nation.   »L’Ukraine est en train de glisser dans le précipice, elle est au bord d’un défaut de paiement », a déclaré M. Tourtchinov, dénonçant la gouvernance du président déchu Viktor Ianoukovitch et de son premier ministre Mykola Azarov, qui ont « ruiné le pays ».  Un tel défaut de paiement est assez prévisible. En effet, l’économie du pays est sous perfusion, et comptait jusqu’à récemment sur des emprunts russes. En décembre, Moscou a promis de prêter 15 milliards de dollars, et a déjà versé 3 milliards, à rembourser sous deux ans avec un taux d’intérêt de 5%. « Ces 15 milliards auraient permis de couvrir les besoins de trésorerie jusqu’aux élections présidentielles jusqu’à alors  prévues en mars 2015″, relève Moody’s.  Mais, au vu des événements, Moscou n’a pas versé les deux tranches suivantes de 2 milliards chacune, attendues respectivement en janvier et mi-février.  Problème: selon Standard & Poor’s, il y a 13 milliards de dollars de dettes à rembourser en 2014, si l’on additionne la dette souveraine, celle de la banque nationale, et celle de Naftogaz, la compagnie publique de gaz.  L’agence de notation ajoute que les réserves de change du pays ont chuté de 20,4 à 17,8 milliards de dollars entre décembre et janvier, soit 2,6 milliards en un mois… La banque nationale a notamment dépensé 1,7 milliard de dollars de réserve de change durant le seul mois de janvier pour défendre la monnaie nationale. « La probabilité d’une dévaluation forcée s’accroît significativement », estimait Standard & Poor’s vendredi.  Face à cette situation, la note de la dette du pays a été dégradée le 31 janvier à Caa2 par Moody’s, puis le 21 février à CCC (le niveau équivalent) par Standard & Poor’s. Chez les deux agences, la perspective est négative. Cette note est celle juste au-dessus du défaut de paiement.  Standard & Poor’s dit « s’attendre à un défaut de paiement si le soutien financier russe n’est pas au  niveau promis. »  De son côté, Moody’s rappelle que « l’Ukraine avait auparavant cherché à obtenir 15 milliards de dollars du FMI, mais cela aurait été conditionné à une hausse du prix du gaz pour les particuliers, et un taux de change plus flexible ».

 

L’administration met les Petits Chanteurs à la croix de bois en faillite

L’administration met les Petits Chanteurs à la croix de bois en faillite

On sait comment l’ingénierie administrative française tue les entreprises mais cette fois c’est l’association des petits chanteurs à la croix de bois qui en est victime. En 2004, le succès du film Les Choristes provoque un engouement pour le chant, qui va durer plusieurs années et sera relancé par le DVD en 2009. C’est ce moment que choisit l’administration pour remettre sur les rails de la légalité, l’organisation sommaire de l’association des Petits Chanteurs à la croix de bois. Elle lui impose la législation du travail des mineurs. C’est fait, mais la situation financière devient intenable.  Les enfants et adolescents qui donnent des concerts payants doivent être rémunérés. Le premier rappel à l’ordre touche les budgets de plein fouet et le second arrive en 2012, cette fois sur la nécessité de deux jours de repos hebdomadaires consécutifs pour les chanteurs. L’enchaînement des concerts doit être freiné, mais il provoque des annulations de dates et donc moins de rentrées dans les caisses. Selon Marie-Aude Leroux d’Alsace, la responsable de la communication des Petits Chanteurs, « l’obligation de rémunération a d’abord grevé les budgets. »    La Manécanterie des Petits Chanteurs de la croix de bois, installée à présent dans l’Yonne, est une véritable institution, ses chœurs de garçons datent de 1907. L’association très sollicitée depuis la sortie du film « Les Choristes » prend en charge la passion des enfants pour le chant mais aussi leur scolarité jusqu’à la fin du collège.  En période de crise, il est impossible de hausser le prix des concerts affichés à 20 euros. Il est aussi périlleux d’augmenter les frais de scolarité, sous peine de mettre des familles en difficultés. L’association menacée lance un appel aux dons, mais il aura été insuffisant. Avec deux millions de dettes et d’emprunts, elle se tourne finalement vers des repreneurs. La date butoir de remise des dossiers était fixée au 21 février. En début de semaine prochaine, l’administrateur judiciaire Christian Ducatte devrait dévoiler les offres proposées et l’avenir des Petits Chanteurs, qui « passera forcément par un nouveau modèle, lié aux obligations. »

Nicolas Baverez : « la France en faillite en 2040″

Nicolas Baverez : « la France en  faillite en 2040″

 

Dans son dernier ouvrage, « Lettres béninoises » (Albin Michel), l’avocat historien et essayiste à succès Nicolas Baverez décrit une France au bord de la faillite en 2040. Un appel à un changement de cap de la politique économique française que semble avoir amorcé François Hollande avec son pacte de responsabilité.  2040. Alassane Bono, le directeur béninois du FMI, s’installe en France pour organiser une énième restructuration financière de sa dette publique abyssale. Le soir, il écrit de longues lettres à sa femme, restée au Bénin, dans lesquelles il lui raconte en détails, à la manière du sage Usbek de Montesquieu dans les « Lettres persanes », le triste sort de l’ex-cinquième puissance mondiale. Dans cette fiction d’anticipation, de nombreux pays d’Afrique, forts d’une croissance continue depuis le début des années 2000, ont rejoint le cercle des puissances prospères et influentes, dans lequel figurent toujours les pays européens qui ont su se réformer, à l’image de l’Allemagne et de l’Europe du Nord. Quid de la France ? Nicolas Baverez, invité jeudi 30 janvier de la deuxième édition des « Matinales de Travaux publics » organisées par « La Tribune » et la Fédération nationale des Travaux Publics, force le trait et voit dans l’ex-pays des Lumières est devenu, sans surprise, l’homme malade de l’Europe. Un nain politique, une aberration économique et une catastrophe sociale. Le chômage y dépasse 25% de la population active, en partie car la politique fiscale confiscatoire et la lourdeur de l’Etat providence ont fait fuir depuis longtemps les grandes entreprises et les jeunes talents. De gigantesques bidonvilles s’étendent au nord de Paris. Comme Marine Le Pen l’avait souhaité, la France a quitté l’euro en 2031, mais la dévaluation de la monnaie et l’inflation galopante ont ruiné les classes moyennes. Au milieu de cette débâcle, les dirigeants, de gauche comme de droite, pratiquent la politique de l’autruche, s’accrochant désespérément à la sauvegarde du modèle social. De toute façon, qui les écoute ? En 2032, l’extrême-droite a pris le pouvoir, avant qu’une sixième République naisse de ses cendres deux ans plus tard… Ce sombre tableau, qui relève aujourd’hui de la science-fiction, peut-il devenir réalité ? Prédire l’avenir relève d’un exercice périlleux. Nicolas Baverez, qui dépeint dans son livre des dirigeants qui ressemblent étrangement à des personnalités politiques actuelles, revendique la crédibilité de ce scénarii catastrophe. « C’est un ouvrage de politique-fiction qui n’a rien de fantaisiste. La France de 2014 porte en elle les germes de celle que je décris en 2040 : une économie en panne, une société fracturée, le déni du pouvoir qui n’ose pas réformer depuis vingt-cinq ans. J’ai seulement imaginé ce qui pourrait se produire si la classe politique ne met pas en œuvre un changement de cap profond », explique-t-il. L’auteur de « La France qui tombe », publié en 2003, et de « Réveillez-vous ! », adressé aux candidats à la présidentielle de 2012, estime que les dernières statistiques économiques confirment le déclin de la France. L’inversion de la courbe du chômage n’est toujours pas d’actualité malgré la promesse de François Hollande. Ainsi, 170 000 personnes ont rejoint les rangs des chômeurs de catégorie A en 2013 (ceux qui n’ont pas du tout travaillé), portant le total à 3,5 millions et à 5,2 millions en comptant ceux des catégories B et C. Du côté des finances publiques, si le déficit est passé de 4,8% du PIB en 2012 à 4,1% en 2013, le chemin pour atteindre le standard européen de 3% semble encore long et difficile. La dette, attendue à 95% du PIB fin 2014, se rapproche dangereusement du palier symbolique des 100%, qui pourrait entraîner, selon Nicolas Baverez, une spirale de dévaluations de la part des agences de notation. En panne de croissance, la France manque aussi d’attractivité. Selon le dernier rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), les investissements directs étrangers dans l’Hexagone ont chuté de 77% en 2013, pour tomber à 4,1 milliards d’euros. Un chiffre révélateur, qui semble donner crédit à la thèse de Nicolas Baverez et d’autant plus inquiétant qu’ils ont progressé de 37,7% dans l’Union européenne et de 11% dans le monde… A la différence de nombreux indécrottables pessimistes, persuadés que la France a déjà raté l’occasion de se réformer en profondeur, Nicolas Baverez croit aux effets d’un virage à 180 degrés de la politique économique. Car la 2ème puissance européenne derrière l’Allemagne conserve des atouts, reconnaît-il : une démographie dynamique, du travail qualifié, des entrepreneurs, des universités performantes, une marque France exceptionnelle qui en fait la première destination touristique mondiale, des infrastructures de transports, un patrimoine riche… Tel un pied-de-nez à ses détracteurs, qui le taxent d’indécrottable « déclinologue », l’ancien haut fonctionnaire de la Cour des comptes se montre même optimiste sur la capacité du pays à « repartir sur de bons rails » si « on arrête l’indécision et les mesures dévastatrices comme la taxe à 75% ou le retour en arrière sur les retraites ».

 

Faillite Mory Ducros : le résultat d’une politique

Faillite Mory Ducros : le résultat d’une politique

Mory-Ducros c’est plus de 10 fois le dossier Florange qu’on n’a pas été capable de traiter. Autant dire qu’il y a peu d’espoir de redressement. Il faut plutôt envisager un dépeçage avec au moins la moitié des effectifs supprimés, si ce n’est davantage. En fait c’est le résultat d’une mauvaise gestion récurrente chez Mory depuis des années mais surtout d’une politique des transports qui favorise le dumping social en Europe. La libéralisation (via le cabotage) a permis aux pavillons des pays de l’Est de pratiquer des prix de transport de dumping qui ont pesé sur toute la filière transport ; la plupart des entreprises françaises de messageries ont d’ailleurs changé de mains. Par ailleurs bien avant la crise de 2009, la surcapacité de l’offre pesait déjà sur les prix ; avec la crise, le phénomène s’est accentué. D’une manière ou d’une autre (reprise totale peu probable, ou reprise site par site) Mory Ducros sera dépouillé. C’est le plus gros dossier de faillite depuis 15 ans en France (depuis Moulinex). Le gouvernement qui a été incapable de gérer Florange ne gérera pas mieux Mory Ducros. Pas plus qu’il ne remettra en cause une politique des transports ultra libérale qui permet aux camions des pays de l’Est (de l’Espagne aussi et du Portugal) d’envahir les routes françaises pour des marchés nationaux.  Vendredi 22 novembre le transporteur Mory Ducros a donc annoncé qu’il déposera le bilan le 26 novembre prochain, menaçant l’avenir de 5.200 emplois directs et environs 2.000 postes supplémentaires de sous-traitants. Il s’agit tout simplement de l’un des dépôts de bilan les plus lourds depuis la faillite de Moulinex, en 2001. L’exécutif a promis d’agir. Mais dans les faits sa marge de manœuvre est étroite.  Le gouvernement était inquiet de la situation de Mory Ducros bien avant son dépôt de bilan. Le Monde révélait début novembre que le dossier traînait depuis plusieurs semaines sur les bureaux du CIRI, le Comité interministériel de restructuration industriel, bras armé du ministère du Redressement productif à Bercy. D’où la déclaration d’Arnaud Montebourg qui, vendredi soir, a affirmé avoir reçu « des manifestations d’intérêts » à l’attention de Mory Ducros mais pas de « proposition » ferme de reprise. « Autant dire rien ! Ce dossier Mory Ducros est exemplaire car il illustre les incohérences de la politique économique du gouvernement ( et des précédents)  et sa soumission totale à l’ultralibéralisme de Bruxelles.

Union européenne : accord sur la faillite des banques

Union européenne : accord sur la faillite des banques

 

Après plus de six heures de discussions, un accord a finalement été trouvé sur le degré de flexibilité laissé à chaque Etat dans la résolution des crises bancaires, qui constituait un point de blocage.   »C’est un succès, un succès arraché de haute lutte », a réagi à la sortie de la réunion le ministre français des Finances, Pierre Moscovici, jugeant que cet accord était « très important pour la stabilité financière de l’Union européenne ».   »L’accord de cette nuit est un jalon majeur dans nos efforts pour briser le cercle vicieux entre les banques et les dettes des Etats », s’est félicité au cours d’une conférence de presse le ministre irlandais Michael Noonan, qui présidait la réunion.   »Si une banque a des problèmes, nous aurons désormais un ensemble unique de règles dans toute l’Europe pour décider qui paie la facture », a souligné de son côté le ministre néerlandais Jeroen Dijsselbloem, par ailleurs président de l’Eurogroupe qui réunit les ministres des Finances de la zone euro.  Cet accord vient effacer l’échec des discussions qui s’étaient tenues pendant plus de 18 heures la semaine dernière à Luxembourg.  Pour éviter de faire payer les contribuables quand une banque doit être restructurée ou liquidée, les Européens s’étaient déjà mis d’accord pour faire payer, dans l’ordre, les actionnaires, puis les créanciers les moins bien assurés, puis, le cas échéant, les détenteurs d’obligations dits « seniors » et en dernier recours les déposants, au-delà de la somme de 100.000 euros.  Mais deux groupes de pays s’opposaient. Dans le premier se trouvaient la France et le Royaume-Uni, qui voulaient pouvoir bénéficier d’une certaine flexibilité au cas par cas. Paris souhaitait par exemple pouvoir protéger, dans certaines circonstances, les déposants individuels et les PME.  D’autres pays comme l’Allemagne, les Pays-Bas et la Finlande, défendaient au contraire les règles les plus strictes possibles, pour éviter l’incertitude qui risque de faire fuir investisseurs et déposants. Ils voulaient aussi éviter tout recours à l’argent public.  Au final, pour les Etats qui souhaiteront de la flexibilité, le compromis prévoit d’imposer des pertes d’abord aux créanciers et actionnaires à hauteur de 8% minimum du passif des banques.  Ensuite pourront être sollicités des fonds nationaux dits « de résolution », alimentés par le secteur bancaire lui-même, et si nécessaire, « des ressources, soit nationales, soit européennes », avec la possibilité de « recapitalisation directe par le MES », le fonds de secours de la zone euro, a expliqué M. Moscovici.  Même si le recours à l’argent public est donc encore possible, « c’est un changement majeur qui fait qu’on passe de l’argent public, celui du contribuable, à celui du secteur financier lui-même, qui va devoir dans une très large mesure régler ses propres problèmes », a souligné M. Dijsselbloem.

 

France : faillite ou pas ? En tout cas sur le chemin !

France : faillite ou pas ? En tout cas sur le chemin !

 

Juridiquement la France n’est pas en faillite puisqu’elle n’est pas en cessation de paiement et qu’elle comble ses insuffisances de recettes par l’emprunt ; encore 200 milliards seront empruntés en 2013. C’est évidemment beaucoup car la dette atteint 90% du PIB.  Pour résumer ont doit l’équivalent d’une année de richesse nationale. Une dérive qui a commencé en 1974 (21% à l’époque). Il faut évidemment rembourser pour éviter cette faillite mais on ne rembourse que les intérêts et encore. 46 milliards sont ainsi consacrés au remboursement de ces intérêts (première dépense de l’Etat. En cause évidemment la dépense publique excessive par rapport aux recettes fiscales. La dépense publique dépasse 56% du PIB (environ 1000 milliards) et les marges de manouvre sont très faibles puisqu’on ne touchera pas au nombre de fonctionnaires C’est pourtant le problème central car non seulement la masse salariale de ces fonctionnaires pèsent lourdement sur le budget mais aussi nombre de ces fonctionnaires génèrent des dépenses et autres procédures administratives couteuses pour la puissance publique, les entreprises et les français en général.  En question  aussi  le financement des retraites et des dépenses sociales en général (maladie, invalidité, chômage, aides sociales de toutes natures). Plusieurs dizaines de milliards à trouver annuellement qui dépendront  aussi des ressources largement hypothéquées par l’absence de croissance. En l’absence de croissance, le chômage est condamné à progresser, de l’ordre de 1000 chômeurs en plus par jour ; donc moins de cotisations et plus de d’allocations (une vingtaine de milliards de déficit cumulé).  Dernier aspect très inquiétant pour la santé économique et financier, le commerce extérieur avec un déficit de l’ordre de 70 milliards. Une sortie de devise qu’il faut équilibrer par l’emprunt. Surtout un indicateur qui montre que la France a perdu sa compétitivité tant à l’extérieur qu’à linérieuer.la France en faillite ? Sans doute non mais sur une pente qui inévitablement conduira à un relèvement des taux d’intérêts qui viendront encore alourdir la dette (le processus engagé depuis 1974) ; .la recette aujourd’hui, c’est l’impôt mais on atteint aujourd’hui le point de déséquilibre car chaque augmentation de prélèvement obligatoire tue un peu plus la croissance et l’emploi ; bref le cercle vicieux.

 

 

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L’Etat en faillite : Juppé pas d’accord

L’Etat en faillite : Juppé pas d’accord

En faillite ou pas l’Etat ? Fillon lavait dit en arrivant à Matignon, Sapin le dit à nouveau mais Juppé n’est pas d’accord. Qui croire ? Ils ont sans doute tous un peu raison, juridiquement l’Etat n’est pas en faillite puisqu’il peu faire face à ses obligations financières mais cela essentiellement grâce aux emprunts dont aujourd’hui nous ne remboursons qu’à peine les intérêts. « La France n’est pas en faillite, elle est tout à fait en situation aujourd’hui d’assumer ses engagements financiers, notamment de payer ses fonctionnaires, heureusement ! », a déclaré le maire de Bordeaux sur RTL.  Mais « la situation est extrêmement préoccupante et j’attends avec beaucoup de curiosité comment les 60 milliards d’économies budgétaires que le président de la République nous a annoncés pour les cinq prochaines années vont être réalisés », a poursuivi M. Juppé.  Il a mis l’accent sur les difficultés du BTP: « les mises en chantier de logement sont en train de s’effondrer. On va passer de 400.000 par an à peine plus de 300.000. Et ça, c’est un risque de dizaines de milliers de suppressions d’emplois dans les mois qui viennent ».  M. Sapin avait déclaré dimanche que la France était « un Etat totalement en faillite », avant de préciser à l’AFP qu’il avait seulement ironisé sur cette formule, prononcée par François Fillon en septembre 2007.  Une rectification qui n’a pas empêché l’ex-ministre du Budget Valérie Pécresse de demander dimanche soir au ministre de « mettre en conformité les actes du gouvernement avec ses déclarations » en « présentant un collectif budgétaire avec une prévision de croissance réaliste et en s’engageant résolument dans une baisse des dépenses publiques ».

 

 

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Argentine : vers la faillite

Argentine : vers la faillite

L’agence d’évaluation financière Fitch a abaissé mardi de cinq crans la note de l’Argentine, de « B » à « CC », et jugé « probable » un défaut de paiement du pays, qui vient d’être condamné à verser 1,33 milliard de dollars à des fonds spéculatifs. Jeudi, un juge fédéral de l’Etat de New York a ordonné à l’Argentine de payer cette somme à des fonds spéculatifs détenteurs de dette publique et qui avaient refusé un échange de titres après le défaut de paiement du pays en 2001.

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