Archive pour le Tag 'faillite'

France: vers la faillite financière ?

France: vers  la faillite financière ?

 

Après plusieurs années de déni de réalité, Bruno Le Maire, puis Emmanuel Macron viennent de reconnaître que la situation des finances publiques françaises est catastrophique. En outre il faudra ajouter le coût des promesses politiques faites pendant les législatives. Un drame qui n’est pourtant pas nouveau et qui est même en grande partie le fruit de leurs erreurs stratégiques. Cela fait d’ailleurs de nombreux trimestres que j’alerte sur ces dangers, presque seul contre tous. Ce changement de ton de la part de Bercy et de l’Elysée pose une question fondamentale : Pourquoi un tel revirement aujourd’hui, alors qu’il y a encore quelques semaines, on nous assurait que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes ? 

par Marc Touati, président du cabinet ACDEFI et auteur de « RESET II – Bienvenue dans le monde d’après ».

Quels sont les arguments principaux qui ont justifié ce « retour sur terre » ? La stagnation économique, d’abord, qui se confirme et les indicateurs avancés de l’activité montrent que cette dernière va continuer de souffrir au moins jusqu’à l’été prochain. Après avoir déjà augmenté de 7,1 % à 7,6 % sur l’année 2023, le taux de chômage va donc encore s’aggraver. Dès lors, garder un discours excessivement euphorique tandis que de plus en plus de Français tombent la précarité ne pouvait plus tenir.

Alors qu’ils ont tous mené des efforts considérables pour éviter le dérapage de leurs finances publiques et de leur dette, les pays de l’Union européenne et en particulier ceux de la Zone Euro ne supportent plus que la France adopte un comportement inverse. Au troisième trimestre 2023, la dette publique française a d’ailleurs encore explosé pour atteindre un triste record historique. En l’occurrence, 3 088,25 milliards d’euros, soit 111,7 % du PIB.

Depuis deux trimestres, la France est ainsi entrée dans le top 3 des pays ayant les ratios dette publique/PIB les plus élevés de l’Union européenne, derrière la Grèce (165,5 %) et l’Italie (140,6 %) et devant l’Espagne (109,8 %), la Belgique (108,0 %) et le Portugal (107,5 %), des pays qui étaient pourtant loin devant nous pendant des décennies. À titre de comparaison, il faut savoir que, sur les 27 pays de l’Union européenne, 16 pays affichent un ratio dette publique/PIB inférieur à 65 %, et même inférieur à 60 % pour 14 d’entre eux. Citons par exemple, l’Allemagne (64,8 %), les Pays-Bas (45,9 %), la République tchèque (44,5 %), l’Irlande (43,6 %), ou encore et l’Estonie (18,2 %).

Autrement dit, l’explosion de la dette publique n’est pas une fatalité, y compris face à la pandémie, à la guerre en Ukraine et à l’inflation. De nombreux membres de l’Union ont effectivement réussi à limiter les dégâts, en dépit de la crise sanitaire, de la récession qui en a suivi, ou encore de la forte inflation des années 2021-2023. De quoi rappeler que la stratégie du « quoi qu’il en coûte » est certes favorable pour gagner du temps et masquer les problèmes, mais qu’elle constitue aussi un échec cuisant pour les pays qui l’ont mise en pratique, et en particulier notre « douce France ».

Encore plus troublant et plus préoccupant, depuis 2020, la France est devenue le premier contributeur de la dette publique de l’ensemble de la Zone Euro, une place qu’elle ne cesse de conforter. Comme viennent de le confirmer les statistiques harmonisées d’Eurostat : au troisième trimestre 2023, la part de la dette publique française dans celle de l’UEM est ainsi de 24,3 %, contre 22,4 % pour l’ancien numéro un, qui est donc devenu numéro 2, en l’occurrence l’Italie et 20,7 % pour l’Allemagne. Le plus triste est qu’en 2000, ces poids dans la dette publique totale de la Zone Euro étaient de 27,8 % pour l’Italie, 25,9 % pour l’Allemagne et 17,5 % pour la France. En 2010, ils étaient de respectivement 24,6 %, 23,7 % et 21,7 %.

Autrement dit, pendant que les Allemands et les Italiens ont réduit notablement leur contribution à l’augmentation de la dette publique de la Zone Euro, la France a fait le chemin inverse. En devenant le premier « fournisseur » de dette publique de l’UEM, elle s’est automatiquement fragilisée tant d’un point de vue économique que politique, tout en perdant fortement en crédibilité. Comment la France pourrait effectivement donner des leçons de bonne gestion économique et financière, alors que c’est elle qui tire le plus la dette publique eurolandaise vers le haut, affaiblissant par là même l’ensemble de l’UEM ?

En outre, depuis que la BCE a arrêté sa « planche à billets » démentielle, la France et ses partenaires de la Zone Euro ont subi une forte augmentation des taux d’intérêt de leurs obligations d’État, qui n’est pas près de s’inverser. Mais, ne cherchons pas de bouc émissaire, si la France doit réduire ses déficits publics et sa dette, ce n’est pas pour faire plaisir à Bruxelles, c’est avant tout pour nos enfants et aussi pour nous-mêmes. Car, contrairement à ce que défendent certains, le coût de la dette ne sera pas seulement supporté par les générations à venir, mais il devient exorbitant dès aujourd’hui.

Bien loin des prévisions formulées par de trop nombreux prévisionnistes, les taux d’intérêt des obligations d’État ont fortement augmenté depuis trois ans et restent très élevés, ce qui alourdit le coût de la dette. Selon la loi de programmation des finances publiques, établie sur la base d’une croissance économique de 1,4 % et de taux d’intérêt modérés, la charge d’intérêts de la dette publique française avoisinera les 49 milliards d’euros en 2024 (après un niveau similaire en 2023), 57 milliards d’euros en 2025, 65,1 milliards d’euros en 2026 et 74,4 milliards d’euros en 2027.

Autrement dit, même selon les prévisions très optimistes de Bercy, la charge d’intérêts de la dette publique française atteindra la modique somme de 295 milliards d’euros sur cinq ans ! Et ce, après avoir déjà atteint 1 056,1 milliards d’euros de 2000 à 2022. Oui, vous ne rêvez pas : au moins 1 350 milliards d’euros uniquement pour payer les intérêts de la dette publique de 2000 à 2027. Et encore, si tout va bien, c’est-à-dire si les taux d’intérêt arrêtent d’augmenter. Ce qui est loin d’être assuré, en particulier si les finances publiques continuent de déraper.

D’où le changement de cap indispensable de MM. Macron et Le Maire, qui devient d’autant plus urgent que les agences de notations risquent, à juste titre, de dégrader la note de la France le 26 avril 2024 pour Moody’s et Fitch et le 31 mai 2024 pour Standard & Poor’s. Si tel est le cas, les taux d’intérêt de la dette publique française se tendront nettement, ce qui cassera encore davantage l’activité économique, donc accroîtra le chômage, les déficits et la dette, engageant la France dans un cercle pernicieux particulièrement dangereux.

Pire, de telles évolutions réactiveront la crise de la dette publique tant en France que dans l’ensemble de la Zone Euro. Cette dernière plongera alors dans une grave crise politique voire existentielle, ce qui ne manquera pas de provoquer une onde de choc mondiale… À force de jouer avec le feu, on finit forcément par se brûler…

Après la crise politique, la faillite ?

Après la crise politique, la faillite ?

 

Après plusieurs années de déni de réalité, Bruno Le Maire, puis Emmanuel Macron viennent de reconnaître que la situation des finances publiques françaises est catastrophique. En outre il faudra ajouter le coût des promesses politiques faites pendant les législatives. Un drame qui n’est pourtant pas nouveau et qui est même en grande partie le fruit de leurs erreurs stratégiques. Cela fait d’ailleurs de nombreux trimestres que j’alerte sur ces dangers, presque seul contre tous. Ce changement de ton de la part de Bercy et de l’Elysée pose une question fondamentale : Pourquoi un tel revirement aujourd’hui, alors qu’il y a encore quelques semaines, on nous assurait que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes ?

 

par Marc Touati, président du cabinet ACDEFI et auteur de « RESET II – Bienvenue dans le monde d’après ».

Quels sont les arguments principaux qui ont justifié ce « retour sur terre » ? La stagnation économique, d’abord, qui se confirme et les indicateurs avancés de l’activité montrent que cette dernière va continuer de souffrir au moins jusqu’à l’été prochain. Après avoir déjà augmenté de 7,1 % à 7,6 % sur l’année 2023, le taux de chômage va donc encore s’aggraver. Dès lors, garder un discours excessivement euphorique tandis que de plus en plus de Français tombent la précarité ne pouvait plus tenir.

Alors qu’ils ont tous mené des efforts considérables pour éviter le dérapage de leurs finances publiques et de leur dette, les pays de l’Union européenne et en particulier ceux de la Zone Euro ne supportent plus que la France adopte un comportement inverse. Au troisième trimestre 2023, la dette publique française a d’ailleurs encore explosé pour atteindre un triste record historique. En l’occurrence, 3 088,25 milliards d’euros, soit 111,7 % du PIB.

Depuis deux trimestres, la France est ainsi entrée dans le top 3 des pays ayant les ratios dette publique/PIB les plus élevés de l’Union européenne, derrière la Grèce (165,5 %) et l’Italie (140,6 %) et devant l’Espagne (109,8 %), la Belgique (108,0 %) et le Portugal (107,5 %), des pays qui étaient pourtant loin devant nous pendant des décennies. À titre de comparaison, il faut savoir que, sur les 27 pays de l’Union européenne, 16 pays affichent un ratio dette publique/PIB inférieur à 65 %, et même inférieur à 60 % pour 14 d’entre eux. Citons par exemple, l’Allemagne (64,8 %), les Pays-Bas (45,9 %), la République tchèque (44,5 %), l’Irlande (43,6 %), ou encore et l’Estonie (18,2 %).

Autrement dit, l’explosion de la dette publique n’est pas une fatalité, y compris face à la pandémie, à la guerre en Ukraine et à l’inflation. De nombreux membres de l’Union ont effectivement réussi à limiter les dégâts, en dépit de la crise sanitaire, de la récession qui en a suivi, ou encore de la forte inflation des années 2021-2023. De quoi rappeler que la stratégie du « quoi qu’il en coûte » est certes favorable pour gagner du temps et masquer les problèmes, mais qu’elle constitue aussi un échec cuisant pour les pays qui l’ont mise en pratique, et en particulier notre « douce France ».

Encore plus troublant et plus préoccupant, depuis 2020, la France est devenue le premier contributeur de la dette publique de l’ensemble de la Zone Euro, une place qu’elle ne cesse de conforter. Comme viennent de le confirmer les statistiques harmonisées d’Eurostat : au troisième trimestre 2023, la part de la dette publique française dans celle de l’UEM est ainsi de 24,3 %, contre 22,4 % pour l’ancien numéro un, qui est donc devenu numéro 2, en l’occurrence l’Italie et 20,7 % pour l’Allemagne. Le plus triste est qu’en 2000, ces poids dans la dette publique totale de la Zone Euro étaient de 27,8 % pour l’Italie, 25,9 % pour l’Allemagne et 17,5 % pour la France. En 2010, ils étaient de respectivement 24,6 %, 23,7 % et 21,7 %.

Autrement dit, pendant que les Allemands et les Italiens ont réduit notablement leur contribution à l’augmentation de la dette publique de la Zone Euro, la France a fait le chemin inverse. En devenant le premier « fournisseur » de dette publique de l’UEM, elle s’est automatiquement fragilisée tant d’un point de vue économique que politique, tout en perdant fortement en crédibilité. Comment la France pourrait effectivement donner des leçons de bonne gestion économique et financière, alors que c’est elle qui tire le plus la dette publique eurolandaise vers le haut, affaiblissant par là même l’ensemble de l’UEM ?

En outre, depuis que la BCE a arrêté sa « planche à billets » démentielle, la France et ses partenaires de la Zone Euro ont subi une forte augmentation des taux d’intérêt de leurs obligations d’État, qui n’est pas près de s’inverser. Mais, ne cherchons pas de bouc émissaire, si la France doit réduire ses déficits publics et sa dette, ce n’est pas pour faire plaisir à Bruxelles, c’est avant tout pour nos enfants et aussi pour nous-mêmes. Car, contrairement à ce que défendent certains, le coût de la dette ne sera pas seulement supporté par les générations à venir, mais il devient exorbitant dès aujourd’hui.

Bien loin des prévisions formulées par de trop nombreux prévisionnistes, les taux d’intérêt des obligations d’État ont fortement augmenté depuis trois ans et restent très élevés, ce qui alourdit le coût de la dette. Selon la loi de programmation des finances publiques, établie sur la base d’une croissance économique de 1,4 % et de taux d’intérêt modérés, la charge d’intérêts de la dette publique française avoisinera les 49 milliards d’euros en 2024 (après un niveau similaire en 2023), 57 milliards d’euros en 2025, 65,1 milliards d’euros en 2026 et 74,4 milliards d’euros en 2027.

Autrement dit, même selon les prévisions très optimistes de Bercy, la charge d’intérêts de la dette publique française atteindra la modique somme de 295 milliards d’euros sur cinq ans ! Et ce, après avoir déjà atteint 1 056,1 milliards d’euros de 2000 à 2022. Oui, vous ne rêvez pas : au moins 1 350 milliards d’euros uniquement pour payer les intérêts de la dette publique de 2000 à 2027. Et encore, si tout va bien, c’est-à-dire si les taux d’intérêt arrêtent d’augmenter. Ce qui est loin d’être assuré, en particulier si les finances publiques continuent de déraper.

D’où le changement de cap indispensable de MM. Macron et Le Maire, qui devient d’autant plus urgent que les agences de notations risquent, à juste titre, de dégrader la note de la France le 26 avril 2024 pour Moody’s et Fitch et le 31 mai 2024 pour Standard & Poor’s. Si tel est le cas, les taux d’intérêt de la dette publique française se tendront nettement, ce qui cassera encore davantage l’activité économique, donc accroîtra le chômage, les déficits et la dette, engageant la France dans un cercle pernicieux particulièrement dangereux.

Pire, de telles évolutions réactiveront la crise de la dette publique tant en France que dans l’ensemble de la Zone Euro. Cette dernière plongera alors dans une grave crise politique voire existentielle, ce qui ne manquera pas de provoquer une onde de choc mondiale… À force de jouer avec le feu, on finit forcément par se brûler…

Menaces de mort d’un proviseur du lycée : La faillite l’État !

Menaces de mort d’un proviseur du  lycée : La faillite  l’État !

Après les menaces de mort dont a été l’objet le proviseur du lycée Ravel à Paris, c’est  à une double démission à laquelle on assiste. La plus grave est d’abord celle de l’État incapable de faire prévaloir les valeurs de la république et la discipline dans les établissements dont il a la responsabilité. Le proviseur du lycée a décidé lui aussi de démissionner invoquant à juste titre des raisons de sécurité mais  considérées honteusement par le rectorat comme des « convenances personnelles ».

Le proviseur du lycée Maurice Ravel à Paris a quitté ses fonctions, a appris franceinfo mardi 26 mars. Depuis fin février, il était menacé de mort sur les réseaux sociaux, à la suite d’une altercation avec une élève pour lui avoir demandé d’enlever son voile. Dans un message transmis mardi aux parents d’élèves et aux personnels, son successeur évoque des « raisons de sécurité » pour justifier ce départ. Le rectorat de Paris parle quant à lui de « convenances personnelles ». Au lycée, la communauté éducative est sous le choc.

Selon une  enseignante, ce n’est pas le remplacement du proviseur qui apaisera ce climat délétère entre certains élèves et leurs professeurs :  »Qu’il faille, pour demander qu’une règle soit appliquée, rentrer dans un conflit qui ne devrait pas l’être… On se demande si on peut faire respecter la loi dans l’établissement ou si ça ne va se retourner contre nous avec des propos complètement inventés et complètement dingues. » Une référence à l’assassinat de Samuel Paty, en octobre 2020 : une collégienne de 13 ans avait alors accusé le professeur d’avoir fait sortir les musulmans du cours pour projeter les caricatures de Charlie Hebdo. Or, celle-ci n’était pas présente, ce jour-là, à l’établissement.

Et comme si cela ne suffisait pas, de nouvelles tensions sont apparues ces derniers jours après que plusieurs fausses alertes à la bombe ont visé le lycée Ravel.

 

Démission d’un proviseur du lycée Ravel de Paris : La faillite l’État !

Démission d’un proviseur du  lycée Ravel de Paris : La faillite  l’État !

Après les menaces de mort dont a été l’objet le proviseur du lycée Ravel à Paris, c’est  à une double démission à laquelle on assiste. La plus grave est d’abord celle de l’État incapable de faire prévaloir les valeurs de la république et la discipline dans les établissements dont il a la responsabilité. Le proviseur du lycée a décidé lui aussi de démissionner invoquant à juste titre des raisons de sécurité mais  considérées honteusement par le rectorat comme des « convenances personnelles ».

Le proviseur du lycée Maurice Ravel à Paris a quitté ses fonctions, a appris franceinfo mardi 26 mars. Depuis fin février, il était menacé de mort sur les réseaux sociaux, à la suite d’une altercation avec une élève pour lui avoir demandé d’enlever son voile. Dans un message transmis mardi aux parents d’élèves et aux personnels, son successeur évoque des « raisons de sécurité » pour justifier ce départ. Le rectorat de Paris parle quant à lui de « convenances personnelles ». Au lycée, la communauté éducative est sous le choc.

Selon une  enseignante, ce n’est pas le remplacement du proviseur qui apaisera ce climat délétère entre certains élèves et leurs professeurs :  »Qu’il faille, pour demander qu’une règle soit appliquée, rentrer dans un conflit qui ne devrait pas l’être… On se demande si on peut faire respecter la loi dans l’établissement ou si ça ne va se retourner contre nous avec des propos complètement inventés et complètement dingues. » Une référence à l’assassinat de Samuel Paty, en octobre 2020 : une collégienne de 13 ans avait alors accusé le professeur d’avoir fait sortir les musulmans du cours pour projeter les caricatures de Charlie Hebdo. Or, celle-ci n’était pas présente, ce jour-là, à l’établissement.

Et comme si cela ne suffisait pas, de nouvelles tensions sont apparues ces derniers jours après que plusieurs fausses alertes à la bombe ont visé le lycée Ravel.

 

Finances publiques : la France est-elle menacée de faillite

Finances publiques : la France est-elle menacée de faillite

L’autre menace , c’est la faillite financière du pays estime Olivier Marleix. Le responsable LR reprend à son compte les fortes critiques des expert sur les dérives du budget et de l’endettement. Certes ce n’est pas encore la faillite mais l’endettement atteint désormais 3200 milliards et entraîne chaque année une charge financière importante de l’ordre de 55 milliards pour 2003. Ce sera rapidement le premier poste de dépenses de l’État. Et la situation n’est pas près de s’améliorer puisque le déficit annuel du budget se dirige vers les 6 % du PIB.

 

Finances publiques France :  menace de  faillite ?  

La France menacé de faillite financière du pays estime Olivier Marleix. Le responsable LR reprend à son compte les fortes critiques des expert sur les dérives du budget et de l’endettement. Certes ce n’est pas encore la faillite mais l’endettement atteint désormais 3200 milliards et entraîne chaque année une charge financière importante de l’ordre de 55 milliards pour 2003. Ce sera rapidement le premier poste de dépenses de l’État. Et la situation n’est pas près de s’améliorer puisque le déficit annuel du budget se dirige vers les 6 % du PIB. Ramenée par habitant la dette représente 50 000 € par personne et près de 100 000 € par ménage.

On fera observer que le phénomène n’est pas nouveau puisque le pays s’est endetté de 2000 milliards depuis une quarantaine d’années .

Macron aura fait, à lui seul, 1000 Milliards de plus. L’effort de redressement sera douloureux et imposera un demi-tour complet par rapport à ce qui a été fait depuis sept ans. Une période où le pouvoir a distribué des cadeaux fiscaux aux uns, des chèques aux autres.

Il y a notamment la dérive des charges sociales du personnel de l’État sous l’effet de l’inflation mais de l’augmentation constante des effectifs : encore près de 60 000 emplois nouveaux en 2023.

Les laxistes feront remarquer que la France peut payer le coût de son endettement mais ce sont 50 milliards environ qui partent en fumée. En outre les agences de notation un jour se montreront plus sévères encore et le coût de l’argent en France ira alimenter une très forte inflation par rapport aux autres membres de l’union économique qui viendra amputer le pouvoir d’achat et les capacités de financement des entreprises.

Finances publiques France : menace de faillite ?

Finances publiques France :  menace de  faillite ?  

L’autre menace , c’est la faillite financière du pays estime Olivier Marleix. Le responsable LR reprend à son compte les fortes critiques des expert sur les dérives du budget et de l’endettement. Certes ce n’est pas encore la faillite mais l’endettement atteint désormais 3200 milliards et entraîne chaque année une charge financière importante de l’ordre de 55 milliards pour 2003. Ce sera rapidement le premier poste de dépenses de l’État. Et la situation n’est pas près de s’améliorer puisque le déficit annuel du budget se dirige vers les 6 % du PIB.

On fera observer que le phénomène n’est pas nouveau puisque le pays s’est endetté de 2000 milliards depuis une quarantaine d’années .

Macron aura fait, à lui seul, 1000 Milliards de plus. L’effort de redressement sera douloureux et imposera un demi-tour complet par rapport à ce qui a été fait depuis sept ans. Une période où le pouvoir a distribué des cadeaux fiscaux aux uns, des chèques aux autres.

Il y a notamment la dérive des charges sociales du personnel de l’État sous l’effet de l’inflation mais de l’augmentation constante des effectifs : encore près de 60 000 emplois nouveaux en 2023.

Les laxistes feront remarquer que la France peut payer le coût de son endettement mais ce sont 50 milliards environ qui partent en fumée. En outre les agences de notation un jour se montreront plus sévères encore et le coût de l’argent en France ira alimenter une très forte inflation par rapport aux autres membres de l’union économique qui viendra amputer le pouvoir d’achat et les capacités de financement des entreprises.

France : menace de faillite ?

 

France :  menace de  faillite ?  

L’autre menace , c’est la faillite financière du pays estime Olivier Marleix. Le responsable LR reprend à son compte les fortes critiques des expert sur les dérives du budget et de l’endettement. Certes ce n’est pas encore la faillite mais l’endettement atteint désormais 3200 milliards et entraîne chaque année une charge financière importante de l’ordre de 55 milliards pour 2003. Ce sera rapidement le premier poste de dépenses de l’État. Et la situation n’est pas près de s’améliorer puisque le déficit annuel du budget se dirige vers les 6 % du PIB.

On fera observer que le phénomène n’est pas nouveau puisque le pays s’est endetté de 2000 milliards depuis une quarantaine d’années .

Macron aura fait, à lui seul, 1000 Milliards de plus. L’effort de redressement sera douloureux et imposera un demi-tour complet par rapport à ce qui a été fait depuis sept ans. Une période où le pouvoir a distribué des cadeaux fiscaux aux uns, des chèques aux autres.

Il y a notamment la dérive des charges sociales du personnel de l’État sous l’effet de l’inflation mais de l’augmentation constante des effectifs : encore près de 60 000 emplois nouveaux en 2023.

Les laxistes feront remarquer que la France peut payer le coût de son endettement mais ce sont 50 milliards environ qui partent en fumée. En outre les agences de notation un jour se montreront plus sévères encore et le coût de l’argent en France ira alimenter une très forte inflation par rapport aux autres membres de l’union économique qui viendra amputer le pouvoir d’achat et les capacités de financement des entreprises.

 

France «Ce qui menace aussi , c’est la faillite du pays!»

France «Ce qui menace aussi , c’est la faillite du pays!»

L’autre menace , c’est la faillite financière du pays estime Olivier Marleix. Le responsable LR reprend à son compte les fortes critiques des expert sur les dérives du budget et de l’endettement. Certes ce n’est pas encore la faillite mais l’endettement atteint désormais 3200 milliards et entraîne chaque année une charge financière importante de l’ordre de 55 milliards pour 2003. Ce sera rapidement le premier poste de dépenses de l’État. Et la situation n’est pas près de s’améliorer puisque le déficit annuel du budget se dirige vers les 6 % du PIB.

On fera observer que le phénomène n’est pas nouveau puisque le pays s’est endetté de 2000 milliards depuis une quarantaine d’années et

Macron aura fait, à lui seul, 1000 Milliards de plus. L’effort de redressement sera douloureux et imposera un demi-tour complet par rapport à ce qui a été fait depuis sept ans. Une période où le pouvoir a distribué des cadeaux fiscaux aux uns, des chèques aux autres.

Il y a notamment la dérive des charges sociales du personnel de l’État sous l’effet de l’inflation mais de l’augmentation constante des effectifs : encore près de 60 000 emplois nouveaux en 2023.

Les laxistes feront remarquer que la France peut payer le coût de son endettement mais ce sont 50 milliards environ qui partent en fumée. En outre les agences de notation un jour se montreront plus sévères encore et le coût de l’argent en France ira alimenter une très forte inflation par rapport aux autres membres de l’union économique qui viendra amputer le pouvoir d’achat et les capacités de financement des entreprises.

 

Rixe mortelle à Crépol : La faillite générale de l’autorité favorise le retour de la barbarie

Rixe mortelle à Crépol : La faillite générale de l’autorité favorise le retour de la barbarie


Encore un règlement de comptes mortel avec des auteurs sans doute qui se croient dispensés de toute règle de vie sociétale, de toute loi et de toutes sanctions. Une bande de jeunes qui vient d’un quartier visiblement déjà en marge de la société comme au moins 500 quartiers en France. Des quartiers hors de la république qui font leur propre loi, leur propre police et impose leur propre valeur de mafia barbare.

En cause, une crise générale des autorités avec un laxisme qui caractérise l’action des pouvoirs publics dans tous les domaines. Tout commence évidemment dans les familles qui sont sans pouvoir sur leurs enfants. Tout continue à l’école transformée en garderie et non en lieu d’éducation dans nombre de quartiers difficiles. Témoin le niveau lamentable de l’enseignement en France où la dernière étude sur les élèves de quatrième montre que la moitié ne sont même pas capables de lire correctement.

La suppression du service militaire en plus d’une erreur stratégique grave en matière de défense a fait aussi sauter une occasion de brassage sociologique et d’apprentissage des valeurs républicaines et de discipline.

La justice part aussi une grave responsabilité avec des sanctions–quand elles existent–complètement anecdotiques par rapport au niveau des violences. Une justice sur laquelle le pouvoir public n’a plus de prise aujourd’hui et qui se croit indépendante quand en fait elle doit être au service de l’intérêt du pays.

Toute la société est responsable, la classe politique bien sûr mais pas seulement ceux qui détiennent une parcelle de responsabilité ou tout simplement les citoyens qui s’accommodent du délabrement du pays

Invité de l’émission « C’ à vous » sur France 5 lundi soir, le ministre de l’Intérieur a précisé que la gendarmerie avait déjà procédé à « plus de 70 auditions » dans cette affaire.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a qualifié, lundi 20 novembre, d’ »ignoble » et « inacceptable » le décès d’un jeune de 16 ans samedi soir pendant une rixe lors d’une fête dans le village de Crépol (Drôme), ajoutant : «  »C’est une faillite générale de notre société ».

Invité de l’émission « C’ à vous » sur France 5, le ministre de l’Intérieur a précisé que la gendarmerie avait déjà procédé à « plus de 70 auditions ».

Samedi soir à Crépol, alors qu’un « bal de l’hiver » rassemblant 350 personnes était organisé, « un groupe d’individus extérieur » à cette commune de 532 habitants avait cherché à entrer dans la salle des fêtes, selon le procureur de la République de Valence Laurent de Caigny.

« Ce qui s’est passé n’est pas extrêmement clair ou alors trop clair : des gens qui viennent d’ailleurs et ont voulu forcer l’entrée de cette fête et des coups de couteaux sont partis. Ça s’appelle l’ensauvagement ». Il a estimé qu’il « y a à repenser le cadre de l’autorité ». « Nous devons remettre de l’autorité partout », a insisté Gérald Darmanin.

Faillite bancaire : « aucun risque » en France

Faillite bancaire : « aucun risque » en France ?

Évidemment comme d’habitude les élites économiques et financières se veulent très rassurants à propos d’une éventuelle contagion de la crise bancaire constatée au États-Unis ( dautres banques seront touchées) et en Suisse. Un peu le même raisonnement que lors du nuage de Tchernobyl qui a pollué toute l’Europe sauf la France !.

Certes, personne ne souhaite que le système financier éclate car les déposants seraient les principales victimes sans parler des autres conséquences sur l’inflation et les changes. Il est vrai que les règles de gouvernance des banques sont particulièrement sévères en France et les risques donc minimisés.

Reste que la finance est largement mondialisée et que la situation de chaque pays dépend bien entendu des politiques économiques, budgétaires mais aussi monétaires internationales. Les capitaux eux-mêmes sont largement interdépendants et s’insèrent dans une organisation systémique à l’échelle mondiale.

Dans les circonstances actuelles. On peut effectivement affirmer que le risque de contagion de la crise vers la France est peu crédible. Cependant tout est question d’ampleur et de nature de la crise. D’une certaine manière la crise a déjà commencé avec l’explosion de l’inflation qui en quelque sorte n’est que le rétablissement de l’équilibre entre la masse monétaire et la richesse réelle qu’on fait payer surtout aux consommateurs finaux. Contrairement aux affirmations des experts patentés, l’inflation va continuer et même si elle devait légèrement se tasser le niveau des prix ne va pas diminuer sauf dramatique récession.

Si la conjoncture économique et sociale devait brutalement et très fortement se dégrader, le système français bien que protégé ne pourrait résister à un mouvement de panique. Les banques seraient bien dans l’incapacité de rembourser la totalité des avoirs déposés par les clients. D’ailleurs la garantie de remboursement en cas de crise n’est que très partielle et vise surtout les comptes courants.

Tout dépendra de la persistance de l’inflation qui de fait a dévalorisé nombreux d’actifs des banques mais aussi des particuliers. Tout dépendra aussi de la gestion des équilibres entre actions monétaires et actions budgétaires. Une action budgétaire brutale- conjuguée avec la montée actuelle des taux d’intérêt- pourrait provoquer une récession grave et nourrir un climat de défiance voire de panique.

De ce point de vue les conditions d’une confiance inébranlable dans le système financier n’est sans doute pas totale en France compte tenu de la crise et de la chienlit qui s’installent. affirme le président de la Fédération bancaire française

Pour Philippe Brassac, Président de la fédération des banques également directeur général de Crédit agricole, affirme qu’en France les banques sont solides du fait de leur régulation et il n’y a pas de mécanisme, comme par le passé, de propagation. »

Faillite d’entreprises : très forte croissance en 2022

Faillite d’entreprises : très forte croissance en 2022

Les défaillances ont bondi de 49,9% entre 2021 et 2022 pour s’établir à 42.000 (contre 28.000 en 2021, 32.000 en 2020 et 51.000 en 2019), selon les derniers chiffres dévoilés par le cabinet Altares. Les faillites ont grimpé en flèche dans toutes les régions françaises. Le débranchement progressif des aides du « quoi qu’il en coûte », la guerre en Ukraine et le coup de frein de l’économie ont allongé les files d’attente dans les tribunaux de commerce. Les PME et jeunes entreprises, fragilisées par les longues années de pandémie, sont les plus menacées par la poursuite de la crise énergétique en 2023 et les menaces de récession.

 

Selon un bilan d’Altares dévoilé ce mardi 17 janvier, le nombre de faillites d’entreprises s’est envolé de 50% entre 2021 et 2022, mais sans retrouver son niveau d’avant-Covid. Le cabinet a enregistré 42.500 faillites l’année dernière, contre 28.371 en 2021 et 32.280 en 2020, mais encore assez loin des 52.144 de 2019.

« Sur 2022, le nombre de 42.000 reste en deçà de celui d’avant Covid [52.144 en 2019]. Sur le chiffre de 50%, il s’agit d’un record. Cela signifie que sur chaque mois, il y a eu une forte hausse », détaille Thierry Millon, directeur des études chez Altares interrogé par La Tribune.

 « Depuis la fin 2021, il y a eu une amorce des hausses de défauts dans les entreprises. C’est plus difficile depuis le début de l’année 2022. Cette tendance lourde, qui ne s’est pas démentie en fin d’année 2022, nous embarque sur une trajectoire inconfortable en 2023 », a ajouté Thierry Millon.

Les plus grandes entreprises sont loin d’être épargnées avec une hausse de 28%, mais ce chiffre reste très en deçà de la moyenne nationale (+50%). Sur le front de l’emploi, le nombre d’emplois menacés a bondi à plus de 140.000 l’année dernière, contre moins de 100.000 en 2021.

Les entreprises entament 2023 dans un contexte économique particulièrement dégradé. La plupart des économistes et instituts de conjoncture ont révisé à la baisse leurs prévisions de croissance ces derniers mois et le spectre d’une récession en Europe se renforce de jour en jour.

Fournisseurs d’énergie : La faillite du système de concurrence

 

Fournisseurs d’énergie : La faillite du système de concurrence

Un papier de la Tribune souligne la faillite du système de concurrence des fournisseurs d’énergie et les conséquences néfastes  notamment pour l’utilisateur NDLR

C’est un scénario noir qui semblait, il y a quelques mois encore, hautement improbable. Et pourtant, les cours de l’électricité témoignent de la catastrophe énergétique à venir en France : pour décembre, le mégawattheure (MWh) s’échange ce vendredi à plus de 1.600 euros sur les bourses, contre 80 euros à la même période l’an dernier – un niveau déjà considéré comme anormalement haut. Alors que la guerre en Ukraine s’est couplée aux déboires actuels du parc nucléaire d’EDF pour former un cocktail explosif, le marché anticipe en effet une grave défaillance cet hiver.

Pris au dépourvu, les fournisseurs alternatifs d’électricité (c’est-à-dire autres qu’EDF) se trouvent dans la tourmente. Alors qu’une partie d’entre eux appellent désormais leurs clients à les quitter pour rejoindre le tarif réglementé de vente (TRV, l’offre d’EDF encadrée par les pouvoirs publics), d’autres décident d’augmenter brusquement les tarifs cet hiver, et de supprimer leurs offres au tarif indexé sur le TRV d’EDF. A les entendre, ces derniers n’auraient pas le choix : « La hausse exceptionnelle des coûts d’approvisionnement en électricité, liée à la crise de l’énergie, ne permet plus de maintenir les tarifs actuels », explique GreenYellow (groupe Casino) dans un mail envoyé jeudi informant d’une hausse de 70% à la rentrée. « Nous sommes obligés de se désindexer du TRV », fait-on valoir chez Ohm Energie, dont les clients ont découvert début août des doublements de leurs mensualités dès septembre.

Et pourtant, dans la jungle de la concurrence, l’un d’eux semble pour l’heure résister à la tempête : avec ses quelque 40.000 abonnés particuliers, Plüm Energie maintient de son côté ouverte la souscription à son offre indexée au TRV, contre vents et marées. Pourquoi alors certains se disent-t-ils forcés d’imposer des hausses drastiques des prix afin de survivre en ces temps troublés, quand d’autres affirment pouvoir « maintenir le cap » ?

Dans les faits, les fournisseurs devraient être capables d’approvisionner leurs clients abonnés à une offre indexée au même prix qu’auparavant cet hiver. Et pour cause, afin de permettre aux fournisseurs alternatifs de rivaliser avec EDF, la construction du TRV repose sur les conditions économiques théoriques d’un de ses concurrents. « Pour parvenir à un tarif équivalent, il suffit donc de le répliquer : on achète de l’électricité à l’avance pour couvrir les besoins des clients, en miroir de ce que la Commission de régulation de l’énergie affiche pour le TRV », explique Vincent Maillard, cofondateur de Plüm Energie.

« Ensuite, l’Etat compense financièrement la différence avec le TRV induite par le bouclier tarifaire : il n’y a donc aucune raison de faire face à des impayés cet hiver, et d’augmenter les tarifs », poursuit-il.

En avril dernier, le fondateur d’Ohm Energie, François Joubert, affirmait d’ailleurs lui aussi à La Tribune s’être couvert en conséquence, et pouvoir ainsi rester « solide quelle que soit l’évolution des conditions de marché ».

Comment se fait-il alors que ses clients soient informés en août d’une modification substantielle de leur contrat, qui, de l’aveu même de François Joubert, entraînera de nombreuses résiliations ? Pour nombre de connaisseurs du secteur, pas de doute : « Le but est justement de se défaire d’une partie des clients, malgré ce qu’en dit Ohm », glissent à La Tribune plusieurs sources.

Pourtant, il y a encore quelques semaines, la petite entreprise harponnait les clients avec d’importants rabais sur l’été, promettant des tarifs « toujours inférieurs au TRV ». A l’instar de Marc*, qui a souscrit à une offre « très alléchante » courant juin, avant d’apprendre en août que sa mensualité, initialement fixée à 109 euros, augmentera à 272 euros dès le 1er septembre.

« Concrètement, l’idée est de recruter un maximum de clients en été, puis de s’en délester dès septembre afin de maximiser les droits à l’ARENH pour 2023 », estime un expert du secteur.

L’ARENH, pour Accès régulé à l’électricité nucléaire historique, est le quota d’électricité vendu à prix coûtant par EDF à ses concurrents, et que chaque fournisseur alternatif peut réclamer en fonction de la consommation de ses clients. Si de tels soupçons se portent sur Ohm Energie, c’est parce que le calcul de ces « droits ARENH », qui garantissent l’accès aux précieux électrons pour 46 euros seulement le MWh, sont calculés principalement en été, quand la consommation est la plus faible.

De fait, dans un mail daté de novembre 2021 qu’a pu consulter La Tribune, la jeune entreprise aux 250.000 compteurs informe l’un de ses clients d’une hausse provisoire des tarifs du fait de la flambée des cours, et lui conseille de rejoindre un autre fournisseur « pour éviter de payer plus cher que le tarif réglementé cet hiver ». Avant de lui proposer une « remise de 50 euros » sur son prochain contrat en cas de re-souscription chez Ohm Energie dès le 1er mai 2022, date à laquelle « l’offre reviendra à son niveau de remise initial ».

De son côté, François Joubert dément formellement toute pratique de ce genre, puisque l’ancien président de la filiale de trading d’EDF expliquait en avril à La Tribune ne jamais avoir modifié ses tarifs. Il n’empêche, le procédé semble se répéter cette année : alors que l’entreprise a fait valoir en août qu’elle serait « contrainte » d’augmenter substantiellement ses prix dès le 1er septembre, la grille tarifaire qui s’appliquera à nouveau à partir du 31 mars 2023, déjà disponible sur Internet, affiche des prix très compétitifs (alors même que les prix sur les marchés à terme flirtent avec les 600 euros le MWh sur la période). Une politique non liée à l’ARENH, affirme François Joubert, qui défend son « droit de proposer des offres attractives » et de les « modifier »,

Une chose est sûre : la pratique est vue d’un mauvais œil par le médiateur national de l’énergie, Olivier Challan Belval (chargé de recommander des solutions aux litiges entre les consommateurs et les fournisseurs). Celui-ci se réserve d’ailleurs la possibilité d’alerter la répression des fraudes pour contrôler ce qu’il estime être une « pratique trompeuse ».

« J’ai reçu jeudi François Joubert et lui ai demandé de prendre aujourd’hui l’engagement que les prix annoncés aujourd’hui et activables en avril ne seront pas modifiés. Mais il a noyé le poisson », explique Olivier Challan Belval.

Cependant, en l’état, cet éventuel arbitrage sur l’ARENH n’est pas répréhensible, malgré le contrôle de la Commission de régulation de l’énergie (CRE). « Certains ont industrialisé le processus. Il existe bien une clause de complément de prix, censée vérifier qu’un fournisseur n’a pas trop demandé d’ARENH par rapport à la consommation de ses clients en été, avec une pénalité prévue. Mais il n’y a, pour l’heure, aucun mécanisme clair qui pénaliserait les fournisseurs attirant les clients entre avril et septembre », explique un acteur du marché. D’autant qu’il est toujours possible de vendre sur le marché à des prix pharamineux les MWh correspondant à ces droits ARENH acquis à moins de 50 euros.

Plus généralement, chacun peut, a priori, spéculer comme il l’entend sur les marchés en se délestant de clients au moment où l’affaire rapporte, y compris en-dehors de l’ARENH.

« Pour cet hiver, arbitrer sur le marché est, en toute hypothèse, plus rentable que de fournir. Si une entreprise a acheté fin 2021 des électrons pour 2022 à 120€/MWh et qu’il peut les revendre à 1.530€/MWh ce jour pour le premier trimestre de 2023, on comprend qu’il ne tienne spécialement pas à garder ses clients », pointe un connaisseur du secteur.

La faillite d’Hydroption à la fin de l’année dernière illustre ces lacunes profondes de la régulation : « Ce fournisseur s’était mal couvert, il a donc vu son autorisation de fourniture retirée. Par conséquent, il n’avait plus de client à approvisionner, mais conservait une certaine couverture d’achat d’électricité sur les marchés de gros. Quand il l’a vendue, il a donc récupéré de l’argent ! Dans ce système, un fournisseur qui n’est pas sérieux peut donc s’enrichir » souligne un alternatif.

Si ces arbitrages peuvent ne pas affecter immédiatement le client, étant donné que la résiliation en tant que telle n’implique pas de frais, le piège peut parfois se refermer sur certains d’entre eux. « Les fournisseurs ont le droit de changer d’offre en cours de route, mais cela doit se faire en toute transparence et loyauté, et chacun doit en être informé des nouvelles conditions un mois avant, en vertu de la loi », précise le médiateur de l’énergie. Seulement voilà : plusieurs clients d’Ohm Energie contactés par La Tribune affirment n’avoir reçu aucun mail, SMS ou appel les informant de la hausse du 1er septembre avant le 16 août, y compris en épluchant leurs spams. « Le mail a été envoyé à la base de clients en temps et en heure », assure de son côté François Joubert.

Quoi qu’il en soit, « c’est au fournisseur de prouver que l’information a bien été reçue, et que son destinataire n’est pas passé à côté, d’autant plus lorsqu’on parle d’augmentations de plus de 100% », fait valoir le médiateur de l’énergie. Sans quoi celui qui pensait jusqu’alors avoir fait une bonne affaire risque d’être pris au dépourvu en recevant sa facture.

Le prénom a été modifié.

Cryptomonnaie : nouvelle faillite

Cryptomonnaie : nouvelle faillite

Après la faillite de Voyager Digital la semaine dernière, c’est au tour d’un des principaux prêteurs de cryptomonnaies, Celsius Networks, de se placer sous la protection du chapitre 11 du régime des faillites aux Etats-Unis. Le krach du stablecoin Terra et l’effondrement des cours ont remis en cause le modèle de ces plateformes et enclenchent un vaste mouvement de consolidation du secteur.

Fin avril, Celsius Networks revendiquait quelque 1,7 million de déposants pour près de 12 milliards de dollars sous actifs sous gestion, ce qui faisant de cette plateforme l’un des plus importants acteurs du secteur de finance décentralisée. Une partie de ses placements étaient basés sur la blockchain Terra.

Du coup, Celsius est la principale victime de l’effondrement de Terra, et de son stablecoin Luna, l’un des principales contreparties des gestionnaires d’actifs cryptos. La chute vertigineuse des cours des cryptoactifs, frappés de plein fouet par la montée des taux d’intérêt – alors qu’en théorie le marché des cryptomonnaies devait être protégé des fluctuations des marchés financiers – a fait le reste. Le cours du bitcoin a ainsi perdu plus de la moitié de sa valeur depuis le début de l’année, à environ 20.000 dollars (contre 69.000 dollars à son pic de novembre 2021).

 

Cette baisse des cours a entraîné un vent de panique parmi les investisseurs en cryptoactifs, souvent des jeunes inexpérimentés qui n’avait jamais connu de krach. D’où la décision de geler les retraits et les transferts pour éviter de voir les dépôts se volatiliser et de mettre la plateforme, souvent mal capitalisée, dans l’impossibilité d’assurer la liquidité. Plus grave, compte tenu de la profonde interconnexion des plateformes entre-elles, le risque d’un effet de contagion des faillites est élevé. Ainsi, un autre géant du secteur, BlockFi, est également en difficultés.

 

EdF renationalisée pour éviter la faillite ?

EdF  renationalisée pour éviter la faillite ? 

 

EDF serait depuis longtemps en faillite si l’État ne possédait pas 85 % du capital. Officiellement l’entreprise traîne une dette de leur de 50 milliards mais en réalité réévaluée par l’agence de notation SP  pour près de 100 milliards.

Il faut aussi prendre en compte une cinquantaine de milliards pour financer les six EPR décidés par le gouvernement sans parler du coût de l’enfouissement des déchets et du prix du Grand carénage entrepris dans les centrales anciennes afin de prolonger leur durée de vie.

Ceci étant depuis hier, le Parlement européen a inscrit dans la taxonomie l’énergie nucléaire. ( Catalogue des énergies reconnues vertes). Cela ouvre des possibilités pour attirer les capitaux non seulement pour les centrales à construire en France mais tout autant pour celle à construire à l’étranger.

Cette décision de renationalisation pourrait aussi dissimuler la volonté du pouvoir de scinder la répartition des responsabilités avec une société EDF recentrée uniquement sur la production d’électricité nucléaire et la mise en place de l’ouverture au marché pour la distribution ( sur le mode des télécoms). Une opération qui serait de nature à satisfaire Bruxelles mais évidemment pas les syndicats.

De toute manière ,au-delà des questions organisationnelles des enjeux centraux sont à prendre en compte comme la restructuration de la dette, la régulation du marché de l’électricité dont celle du nucléaire et surtout peut-être les conditions de financement des nouvelles centrales.

 

Défense de l’Europe : La faillite de l’OTAN en Ukraine met en cause notre sécurité

Défense de l’Europe  : La  faillite de l’OTAN en Ukraine met en cause notre sécurité

 

Inutile de tourner autour du pot,  ce n’est pas uniquement pour des questions techniques que l’armement des pays occidentaux ne parvient pas en quantité suffisante en Ukraine.

Certes il existe certaines difficultés logistiques mais depuis des semaines et des semaines, ces  problèmes auraient dû être résolus. Les problèmes sont moins techniques que politiques. D’abord une constatation évidente, ce sont surtout les États-Unis qui fournissent l’essentiel de l’effort à 90 %. L’Europe est particulièrement réticente entre dépit  de propos rassurants vis-à-vis de l’Ukraine. Et à l’intérieur de l’Europe la France mais aussi l’Allemagne et l’Italie freinent des quatre fers pour n’apporter que des contributions assez anecdotiques. Exemple une dizaine de canons pour la France quand il faut faire face aux centaines de la Russie.

Les raisons de ces atermoiements sont essentiellement politiques. Nombre de pays européens seraient bien satisfaits d’un accord favorable à la Russie ce qui suppose que l’Ukraine convienne d’abandonner presque un quart de son territoire. Le prix à payer à la folie du dictateur russe que les occidentaux ménagent depuis 20 ans alors qu’il ne cesse de tuer massivement dans et hors de ses frontières. Alors qu’il ne cesse sa politique d’expansion territoriale. La vérité sans doute c’est que l’opinion publique en tout cas une partie comme nombre de chefs d’État ont adopté une attitude munichoise.

Le problème c’est que cela démontre aussi l’inefficacité de l’OTAN incapable de faire face en moyens suffisants à un conflit finalement relativement localisé. Que se passerait-il si Poutine décidé une attaque d’envergure ? Si l’OTAN n’est pas capable de répondre en quelques jours au plus en quelques semaines autant dire que l’OTAN  est obsolète d’autant  il n’y a pas d’alternative de défense en Europe.

D’un certain point de vue, l’attitude de nombre de pays et de chefs d’État en Europe est assez pitoyable. Il faut dire que la plupart de ces pays n’ont pas pour beaucoup eu  à subir le joug de 50 ans d’occupation soviétique. Il faut aussi observer que nombre de chefs d’État compris Macron  n’ont jamais connu la guerre voir même le devoir militaire.

Il ne s’agit sans doute pas d’espérer ou de provoquer une guerre en Russie mais au moins d’assurer les moyens d’une défense face à une éventuelle attaque potentielle. De ce point de vue le concept de défense en Europe est aujourd’hui obsolète et constitue une grande fragilité par rapport au potentiel agressif de Poutine. Il serait temps que les experts patentés et autres politiques n’ayant jamais connu de guerre réelle en Europe se réveillent pour au moins préparer la guerre à fin de mieux l’éviter

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