Archive pour le Tag 'Facebook'

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Facebook : sanctionne ses pubs

Facebook :sanctionné par Verizon  

 

Verizon rejoint d’autres compagnies américaines reprochant au géant des médias sociaux de ne pas faire assez pour mettre fin aux discours de haine sur ses plateformes.

“Nous arrêterons la diffusion de nos publicités tant que Facebook ne trouvera pas de solution qui nous semble acceptable”, a déclaré un représentant de Verizon.

Des groupes américains de défense des droits civils demandent aux marques de soutenir la campagne “Stop Hate for Profit”, qui proteste contre l’approche laxiste du plus grand réseau social du monde en matière de discours de haine, de harcèlement et de désinformation. (Ayanti Bera, Sheila Dang et Katie Paul; version française Camille Raynaud)

Facebook doit 9 milliards au fisc américain

Facebook doit 9 milliards au fisc américain

 

Dans une procédure judiciaire en cours le fisc américain réclame 9 milliards à Facebook qui aurait réalisé de pseudos transferts de propriété intellectuelle échappée à la pression fiscale américaine. En 2010, Facebook avait réalisé des transferts de technologies avec l’une de ses filiales européennes en Irlande, connu pour son faible taux d’imposition. Le fisc américain soutient que Facebook a sous-estimé la valeur de ces transactions internes afin de réduire le montant de son impôt dû aux États-Unis. La facture fiscale serait évaluée à 9 milliards de dollars selon l’agence gouvernementale. Facebook soutient à l’inverse que la somme reversée par sa filiale irlandaise était en réalité supérieure à la valeur réelle de ces actifs de l’époque, arguant de ce fait qu’il a été trop lourdement taxé par l’état américain. «Nous avons hâte de présenter nos arguments devant le juge et de mettre un terme à ce contentieux de plusieurs années» commente un porte-parole de Facebook, Bertie Thomson, dans un mail transmis à l’AFP.

Le bla-bla psycho- marketing de Facebook

Le  bla-bla psycho- marketing de Facebook

 

il faut lire la tribune de la  la directrice commerciale du réseau social Facebook en France pour se rendre compte combien ce réseau pue le business et la réflexion psycho économique de bistrot. Un charabia pour justifier le rôle commercial ( et la pub de Facebook ) et pas un mot sur la fonction sociale et ou sociétale. Ou le vide absolu de la pensée y compris en marketing , voir notamment le premier paragraphe ( tribune -ou pub?- )  dans l’Opinion.

 

Florence Trouche, directrice commerciale de Facebook France.

« 2019 vient clôturer une décennie de changements macroéconomiques. Face à ces derniers, les attentes du public concernant l’expérience que les marques et entreprises leur réservent évoluent à grande vitesse. Depuis quelques années, nous avons pu constater que les consommateurs se saisissent des nouvelles technologies bien avant les entreprises, et cela joue sur la façon dont ils découvrent, cherchent des produits et, au bout du compte, prennent leurs décisions d’achat.

Sur Facebook, nous proposons aux marques un espace où elles peuvent identifier leurs communautés, s’en inspirer, et participer à leur vie. Début 2019, nous avions levé le voile sur trois tendances de société très en vogue sur nos plateformes : le partage éphémère de contenus, la vidéo et le recours aux outils de messagerie instantanée. Près d’un an plus tard, force est de constater que ces phénomènes se sont encore intensifiés. Par exemple, l’Asie assiste à une hausse de la consommation de vidéos, à telle enseigne que plus de 54 % des personnes ayant consulté des vidéos sur le web en 2019 provenaient d’Asie-Pacifique.

Nous pouvons distinguer deux catégories d’expériences vidéo : le visionnage « sur le vif », c’est-à-dire en déplacement, pour tuer le temps, etc., et celui relevant d’une démarche plus intentionnelle, plus planifiée. Le public est attiré par les marques qu’il peut découvrir et utiliser facilement, que ce soit grâce à leur forte présence dans les communautés en ligne ou la qualité des contenus mobiles qu’elles proposent.

Le partage éphémère fait de plus en plus d’adeptes, comme le prouve le succès de nos fonctionnalités Stories sur Messenger, Instagram et WhatsApp. Séduisant un public toujours plus large, nous avons fait en sorte que les marketeurs puissent adapter leurs contenus plus facilement à ce format et ainsi toucher leurs cibles là où elles passent leur temps.

40 millions d’entreprises. Il en va de même pour la messagerie instantanée. Début 2018, plus de 8 milliards de messages s’échangeaient tous les mois entre les utilisateurs et les entreprises présentes sur nos plateformes. Ce chiffre a plus que doublé pour franchir cette année la barre des 20 milliards – signe que les utilisateurs souhaitent pouvoir communiquer avec les entreprises comme ils le font avec leurs proches. Nous comptons d’ailleurs plus de 40 millions d’entreprises actives chaque mois sur Messenger.

Le recours à ces outils pour acheter et vendre des services et produits croît également. Une étude réalisée par le Boston consulting group en partenariat avec Facebook dans neuf pays a établi que les États d’Asie du Sud-est devançaient les autres pays interrogés tant en matière de connaissance du commerce conversationnel que d’adoption.

Les marques devront s’atteler à créer des liens avec leurs cibles – et cela passe tout d’abord par la conception de sites optimisés pour mobile, des applications, des stratégies de marketing et de communication en temps réel qui éliminent les sources de frustration, et la proposition d’expériences inégalées à leurs clients. Il leur faudra ensuite faciliter la coopération des équipes en interne afin qu’elles soient placées dans les conditions idéales pour fournir leurs services aux clients sur toute la chaîne de valeur. »

Florence Trouche est directrice commerciale de Facebook France.

 

Les pratiques anti-concurrentielles de Facebook dénoncées

Les pratiques anti-concurrentielles de Facebook dénoncées

Un  journaliste d’investigation indépendant, Duncan Campbell, a remis à plusieurs médias, dont Computer Weekly (presse informatique) et NBC News (chaîne de télévision américaine), 7.000 pages de documents datés de 2011 à 2015, dont 4.000 de communications internes à Facebook (emails, présentations, etc.). Témoignant des pratiques particulièrement anti concurrentielles de Facebook.

 «Les documents que nous avons publié révèlent comment Mark Zuckerberg et son équipe de direction ont trouvé des moyens de se servir des données des utilisateurs de Facebook – y compris des informations personnelles sur leurs amis, leurs relations et des photos – pour faire pression sur ses partenaires», a tweeté Duncan Campbell mercredi.

Les documents, mis à disposition sur Internet mercredi, proviennent d’un dossier sous scellé d’un tribunal californien, dans le cadre d’une action en justice menée par Six4Three, un ancien éditeur d’application qui accuse Facebook de l’avoir ruiné, comme d’autres éditeurs, en coupant leur accès aux informations personnelles.

 «Facebook a donné à Amazon un accès privilégié aux données des usagers parce qu’il dépensait beaucoup d’argent en publicité sur le réseau. Mais des rivaux ont été écartés. Les documents révèlent que l’appli MessageMe s’est vu couper son accès aux données parce qu’elle était devenue trop populaire et faisait de la concurrence à Facebook», indique encore Duncan Campbell.

Facebook n’a pas réagi aux sollicitations de l’AFP sur cette fuite de documents. Le géant américain des réseaux sociaux a vu les fronts judiciaires se multiplier aux Etats-Unis depuis cet été, comme d’autres entreprises de la Silicon Valley (Google, Amazon, Apple…). Début juin, la commission judiciaire de la Chambre des représentants a annoncé l’ouverture d’une enquête, soutenue par des élus des deux partis, sur «la concurrence sur le marché numérique».

Au niveau fédéral, une vaste investigation sur d’éventuelles pratiques anti-concurrentielles des grands groupes technologiques a été lancée fin juillet par le ministère de la Justice. En parallèle, 45 Etats américains enquêtent depuis octobre sur la gestion des données personnelles et les pratiques commerciales de Facebook.

 

 

Le doute s’installe à propos de la monnaie Libra de Facebook

Le doute s’installe à propos de la monnaie Libra de Facebook

 

 

 

Le doute commence à s’installer à propos de LIBRA , la  crypto monnaie de Facebook. La première raison c’est que l’empire numérique est de plus en plus contesté  y compris  aux États-Unis où certains demandent son démantèlement. Cela concerne aussi d’autres géants comme Google et autres. Une autre question vise la fiscalité actuellement en discussion à l’OCDE. L’idée serait d’autoriser  les Etats à appliquer une fiscalité sur ces entreprises du numérique qui effectuent d’importants chiffres d’affaires dans des pays où ils n’ont pas officiellement de présence physique officielle. Le troisième problème concerne la perspective de rémunération des grands médias au nom du droit voisin. En effet compte tenu de leur puissance, les grands du numérique détournent à leur profit la publicité qui allait précédemment aux médias classiques. De manière un peu provocatrice Facebook a annoncé il y a quelques jours qu’il entendait contourner cette question en créant lui-même son propre média en reprenant des informations dont certaines seraient rémunérées et d’autres pas du tout. Enfin le monde politique qui s’inquiète déjà de l’hégémonie numérique de certains grandes entreprises notamment américaines apprécie encore plus mal le projet ambitieux de Facebook de créer une nouvelle monnaie numérique appelée Libra. Il est clair qu’avec une monnaie, Facebook priverait de fait  de souveraineté les Etats qui jusqu’alors étaient  seuls décideurs en matière d’émission monétaire et de support. Certes plusieurs cryptomonnaies ont vu  le jour, elles restent cependant marginales. Avec Facebook, cela prendrait une autre dimension. Devant cette vague de problèmes, certains géants du paiement comme MasterCard et Visa ont décidé de prendre du champ par rapport au projet de Facebook. Les deux groupes ont annoncé leur intention de quitter l’association portant le projet, emboîtant le pas d’EBay et du groupe de paiement sud-américain Mercado Pago.

PayPal Holdings, a lui quitté le groupement il y a une semaine, alors que les régulateurs à travers le monde ont fait part de leurs inquiétudes sur cette cryptomonnaie. L’association Libra se trouve désormais dépourvue de spécialistes de premier plan du paiement parmi ses membres, ce qui veut dire qu’elle ne pourra plus compter sur un acteur mondial pour aider les consommateurs à convertir leurs devises en Libra et pour faciliter les transactions.

Les autres membres de l’association, parmi lesquels Lyft et Vodafone, sont constitués pour l’essentiel de sociétés de capital investissement, de groupes de télécommunication et de technologies, de spécialistes de la blockchain ou d’associations à but non lucratif. “Visa a décidé de ne pas rejoindre l’association Libra à ce stade”, déclare la société dans un communiqué. “Nous allons continuer notre évaluation et notre décision finale sera déterminée par un certain nombre de facteurs, dont la capacité de l’association à satisfaire pleinement aux attentes des régulateurs”.

Facebook écoute les conversations (après Apple, Google et Amazon)

Facebook écoute les conversations (après Apple, Google et Amazon)

Le plus grand réseau social au monde a admis avoir écouté et retranscrit les conversations de certains de ses utilisateurs. Le but : utiliser ces informations pour cibler encore plus finement ses publicités. Mark Zuckerberg, Pdg et fondateur de Facebook, a longtemps nié ces accusations, allant même jusqu’à évoquer « une théorie du complot ».

Après Apple, Google et Amazon, Facebook passe lui aussi aux aveux. Le plus grand réseau social au monde a payé des centaines de sous-traitants pour transcrire des extraits sonores de conversations de certains usagers, a révélé mardi l’agence Bloomberg.

Dans un communiqué transmis à l’agence financière, Facebook reconnaît avoir fait transcrire des enregistrements sonores de conversations — avec l’autorisation des usagers — mais affirme avoir mis fin à cette pratique.

« Tout comme Apple ou Google, nous avons gelé la pratique de faire écouter les enregistrements sonores par des humains la semaine dernière », explique le réseau social.

Interrogé par l’AFP, Facebook n’a pas répondu dans l’immédiat.

Les sous-traitants vérifiaient si l’intelligence artificielle du réseau interprétait correctement les messages qui avaient été rendus anonymes. Selon Bloomberg, les employés qui sont chargés de la transcription s’inquiètent des implications éthiques de leur travail, n’étant ni informés de l’origine des enregistrements des conversations, ni de l’usage qu’en fait l’entreprise fondée par Mark Zuckerberg.

. Selon Bloomberg, l’entreprise n’avait pas précisé ce qu’elle faisait ensuite des enregistrements.

 

La manipulation des algorithmes de Facebook pour influencer l’opinion

La manipulation des algorithmes de Facebook pour influencer l’opinion

Jennifer Grygiel, Professeure en information-communication à l’Université de Syracuse , décrypte les manipulations des algorithmes de Facebook pour orienter l’information.

« L’algorithme du fil d’actualités de Facebook détermine ce que les utilisateurs voient sur la plateforme – des memes amusants aux commentaires d’amis. La société met régulièrement à jour cet algorithme, ce qui peut considérablement modifier les informations consommées.

À l’approche des élections de 2020, l’opinion publique craint qu’il n’y ait de nouveau une « ingérence de la Russie», à l’instar de l’élection présidentielle de 2016. Mais ce qui n’attire pas assez l’attention, c’est le rôle que jouent les modifications de l’algorithme de Facebook, intentionnellement ou non, dans ce genre d’ingérence.

Un contrepoint essentiel à la campagne de désinformation en Russie a été le journalisme factuel de sources fiables - qui a touché nombre de leurs lecteurs sur Facebook et d’autres plateformes de médias sociaux. En tant que chercheur et enseignant en médias sociaux, je constate que les modifications apportées à l’algorithme du fil d’actualités de Facebook ont ​​supprimé l’accès des utilisateurs à un journalisme crédible dans la perspective de l’élection de Donald Trump.

Les acteurs politiques savent que Facebook joue un rôle de gatekeeper de l’accès à l’information de plus de 200 millions d’Américains et de deux milliards d’utilisateurs dans le monde. Les actions et les abus perpétrés sur les plateformes ont suscité beaucoup d’inquiétude et de débats publics, notamment sur la quantité de désinformation et de propagande que les Américains ont vue avant les élections. On n’a pas suffisamment parlé de l’effet des changements algorithmiques de Facebook sur l’accès aux informations et la démocratie.

Changer le système

À la mi-2015, Facebook a introduit un changement d’algorithme majeur qui a favorisé les contenus partagés par les amis des utilisateurs plutôt que ceux des médias et des journalistes. Facebook a expliqué que ce changement avait pour vocation d’assurer aux utilisateurs de ne pas manquer les histoires de leurs amis. Mais les données ont montré que l’un des effets de ce changement a été de réduire le nombre d’interactions entre les utilisateurs de Facebook et les médias crédibles.

Quelques mois avant les élections de 2016, un changement d’algorithme encore plus important visant les posts d’amis et des membres de la famille a eu un deuxième impact négatif sur le trafic des éditeurs. Un grand nombre d’éditeurs de presse ont constaté que leur contenu était nettement moins visible pour les utilisateurs de Facebook.

 

Dans mes recherches, je me suis concentrée sur l’engagement sur Facebook auprès des principaux médias lors de l’élection de 2016. Mes conclusions confortent celles des autres : l’algorithme de Facebook a fortement réfréné l’engagement du public auprès de ces éditeurs.

Les données de CrowdTangle, une société de veille des médias sociaux, montrent que le trafic sur Facebook a sensiblement diminué chez CNN, ABC, NBC, CBS, Fox News, le New York Times et le Washington Post après que la société a mis à jour ses algorithmes pour favoriser les amis et la famille en juin 2016.

Cela prouve que l’algorithme a fonctionné conformément à la manière dont il avait été conçu, mais je crains que ce ne soit pas le cas pour les grands éditeurs américains. L’intérêt des électeurs pour l’élection présidentielle était plus élevé en 2016 que dans les deux décennies précédentes et la désinformation était généralisée. Les changements apportés par Facebook ont ​​rendu plus difficile la communication des informations crédibles liées à l’élection des principaux organes de presse reflétant l’ensemble du spectre politique.

Facebook était au courant des problèmes de son algorithme avant même la tenue des élections. Un des ingénieurs de Facebook a signalé ces effets potentiels des modifications de l’algorithme de Facebook en juillet 2015. Trois mois plus tard, le mentor de Mark Zuckerberg, Roger McNamee, tentait également d’alerter Mark Zuckerberg et les dirigeants de Facebook que la plateforme était utilisée pour manipuler des informations concernant les élections.

Juste après les élections, les recherches du journaliste de BuzzFeed Craig Silverman ont montré que les fausses informations électorales avaient sur performé par rapport aux « vraies informations ». Fin 2018, une déclaration officielle de Facebook révélait des problèmes quant à la manière dont son algorithme récompensait un «contenu limite» sensationnel et provocateur, comme beaucoup d’informations hyper-partisanes qui émergeaient avant les élections.

Des recherches plus récentes menées par le Shorenstein Center de Harvard ont montré que le trafic de Facebook a continué de diminuer de manière significative pour les éditeurs après le changement d’algorithme de Facebook en janvier 2018.

 

À ce jour, les recherches sur le fonctionnement de l’algorithme de Facebook ont ​​été limitées par le manque d’accès à son fonctionnement interne exclusif. Il ne suffit pas d’enquêter sur les effets des modifications apportées au fil d’actualités de Facebook. Je pense qu’il est important de comprendre pourquoi cela s’est passé et d’examiner plus directement les décisions commerciales de Facebook et leur incidence sur la démocratie.

Un aperçu récent des processus internes de l’entreprise montre que Facebook commence à comprendre l’étendue de son pouvoir. En juillet 2019, Bloomberg News a révélé que la société avait déployé des logiciels sur sa propre plateforme afin de rechercher des messages décrivant Facebook lui-même de manière potentiellement trompeuse, réduisant ainsi leur visibilité afin de préserver la réputation de la société.

Certains juristes internationaux ont commencé à demander des lois pour protéger les démocraties contre la possibilité que la manipulation algorithmique puisse générer des victoires électorales. Il n’existe aucune preuve que les changements de Facebook avaient des intentions politiques, mais il n’est pas difficile d’imaginer que la société pourrait modifier ses algorithmes à l’avenir si elle le souhaitait.

Pour se prémunir contre ce risque, de nouvelles lois pourraient interdire toute modification de l’algorithme au cours des périodes précédant les élections. Dans le secteur financier, par exemple, des « périodes de calme » précédant les annonces importantes d’entreprises visent à empêcher les efforts de marketing et de relations publiques d’influencer artificiellement le prix des actions.

Des protections similaires pour les algorithmes contre les manipulations des entreprises pourraient aider à s’assurer que les dirigeants de Facebook politiquement actifs et à la recherche de pouvoir- ou de toute autre société ayant un contrôle important sur l’accès des utilisateurs à l’information – ne peuvent pas utiliser leurs systèmes pour façonner l’opinion publique ou le comportement de vote.

 

Billet originellement publié en anglais sur The Conversation et republié sur Méta-Media avec autorisation. Version également disponible en français sur The Conversation.

 

 

 

La manipulation des algorithmes de Facebook pour influencer l’opinion

Jennifer Grygiel, Professeure en information-communication à l’Université de Syracuse , décrypte les manipulations des algorithmes de Facebook pour orienter l’information.

« L’algorithme du fil d’actualités de Facebook détermine ce que les utilisateurs voient sur la plateforme – des memes amusants aux commentaires d’amis. La société met régulièrement à jour cet algorithme, ce qui peut considérablement modifier les informations consommées.

À l’approche des élections de 2020, l’opinion publique craint qu’il n’y ait de nouveau une « ingérence de la Russie», à l’instar de l’élection présidentielle de 2016. Mais ce qui n’attire pas assez l’attention, c’est le rôle que jouent les modifications de l’algorithme de Facebook, intentionnellement ou non, dans ce genre d’ingérence.

Un contrepoint essentiel à la campagne de désinformation en Russie a été le journalisme factuel de sources fiables - qui a touché nombre de leurs lecteurs sur Facebook et d’autres plateformes de médias sociaux. En tant que chercheur et enseignant en médias sociaux, je constate que les modifications apportées à l’algorithme du fil d’actualités de Facebook ont ​​supprimé l’accès des utilisateurs à un journalisme crédible dans la perspective de l’élection de Donald Trump.

Les acteurs politiques savent que Facebook joue un rôle de gatekeeper de l’accès à l’information de plus de 200 millions d’Américains et de deux milliards d’utilisateurs dans le monde. Les actions et les abus perpétrés sur les plateformes ont suscité beaucoup d’inquiétude et de débats publics, notamment sur la quantité de désinformation et de propagande que les Américains ont vue avant les élections. On n’a pas suffisamment parlé de l’effet des changements algorithmiques de Facebook sur l’accès aux informations et la démocratie.

Changer le système

À la mi-2015, Facebook a introduit un changement d’algorithme majeur qui a favorisé les contenus partagés par les amis des utilisateurs plutôt que ceux des médias et des journalistes. Facebook a expliqué que ce changement avait pour vocation d’assurer aux utilisateurs de ne pas manquer les histoires de leurs amis. Mais les données ont montré que l’un des effets de ce changement a été de réduire le nombre d’interactions entre les utilisateurs de Facebook et les médias crédibles.

Quelques mois avant les élections de 2016, un changement d’algorithme encore plus important visant les posts d’amis et des membres de la famille a eu un deuxième impact négatif sur le trafic des éditeurs. Un grand nombre d’éditeurs de presse ont constaté que leur contenu était nettement moins visible pour les utilisateurs de Facebook.

 

Dans mes recherches, je me suis concentrée sur l’engagement sur Facebook auprès des principaux médias lors de l’élection de 2016. Mes conclusions confortent celles des autres : l’algorithme de Facebook a fortement réfréné l’engagement du public auprès de ces éditeurs.

Les données de CrowdTangle, une société de veille des médias sociaux, montrent que le trafic sur Facebook a sensiblement diminué chez CNN, ABC, NBC, CBS, Fox News, le New York Times et le Washington Post après que la société a mis à jour ses algorithmes pour favoriser les amis et la famille en juin 2016.

Cela prouve que l’algorithme a fonctionné conformément à la manière dont il avait été conçu, mais je crains que ce ne soit pas le cas pour les grands éditeurs américains. L’intérêt des électeurs pour l’élection présidentielle était plus élevé en 2016 que dans les deux décennies précédentes et la désinformation était généralisée. Les changements apportés par Facebook ont ​​rendu plus difficile la communication des informations crédibles liées à l’élection des principaux organes de presse reflétant l’ensemble du spectre politique.

Facebook était au courant des problèmes de son algorithme avant même la tenue des élections. Un des ingénieurs de Facebook a signalé ces effets potentiels des modifications de l’algorithme de Facebook en juillet 2015. Trois mois plus tard, le mentor de Mark Zuckerberg, Roger McNamee, tentait également d’alerter Mark Zuckerberg et les dirigeants de Facebook que la plateforme était utilisée pour manipuler des informations concernant les élections.

Juste après les élections, les recherches du journaliste de BuzzFeed Craig Silverman ont montré que les fausses informations électorales avaient sur performé par rapport aux « vraies informations ». Fin 2018, une déclaration officielle de Facebook révélait des problèmes quant à la manière dont son algorithme récompensait un «contenu limite» sensationnel et provocateur, comme beaucoup d’informations hyper-partisanes qui émergeaient avant les élections.

Des recherches plus récentes menées par le Shorenstein Center de Harvard ont montré que le trafic de Facebook a continué de diminuer de manière significative pour les éditeurs après le changement d’algorithme de Facebook en janvier 2018.

 

À ce jour, les recherches sur le fonctionnement de l’algorithme de Facebook ont ​​été limitées par le manque d’accès à son fonctionnement interne exclusif. Il ne suffit pas d’enquêter sur les effets des modifications apportées au fil d’actualités de Facebook. Je pense qu’il est important de comprendre pourquoi cela s’est passé et d’examiner plus directement les décisions commerciales de Facebook et leur incidence sur la démocratie.

Un aperçu récent des processus internes de l’entreprise montre que Facebook commence à comprendre l’étendue de son pouvoir. En juillet 2019, Bloomberg News a révélé que la société avait déployé des logiciels sur sa propre plateforme afin de rechercher des messages décrivant Facebook lui-même de manière potentiellement trompeuse, réduisant ainsi leur visibilité afin de préserver la réputation de la société.

Certains juristes internationaux ont commencé à demander des lois pour protéger les démocraties contre la possibilité que la manipulation algorithmique puisse générer des victoires électorales. Il n’existe aucune preuve que les changements de Facebook avaient des intentions politiques, mais il n’est pas difficile d’imaginer que la société pourrait modifier ses algorithmes à l’avenir si elle le souhaitait.

Pour se prémunir contre ce risque, de nouvelles lois pourraient interdire toute modification de l’algorithme au cours des périodes précédant les élections. Dans le secteur financier, par exemple, des « périodes de calme » précédant les annonces importantes d’entreprises visent à empêcher les efforts de marketing et de relations publiques d’influencer artificiellement le prix des actions.

Des protections similaires pour les algorithmes contre les manipulations des entreprises pourraient aider à s’assurer que les dirigeants de Facebook politiquement actifs et à la recherche de pouvoir- ou de toute autre société ayant un contrôle important sur l’accès des utilisateurs à l’information – ne peuvent pas utiliser leurs systèmes pour façonner l’opinion publique ou le comportement de vote.

 

Billet originellement publié en anglais sur The Conversation et republié sur Méta-Media avec autorisation. Version également disponible en français sur The Conversation.

 

 

 

Cryptomonnaie, Le Libra de Facebook: en Suisse !

Cryptomonnaie, Le  Libra  de Facebook: en Suisse !

 

On peut se demander se demander pourquoi le géant  américain du numérique Facebook a décidé de localiser le consortium qui va gérer sa cryptomonnaie  en Suisse. Le pire c’est que ce consortium, sera géré par une fondation sans but lucratif et à auquel de nombreux membres seront associés. Bref une sorte d’O.N.G. ou presque pour gérer ce qui pourrait devenir l’une des plus puissantes monnaies du monde. La manœuvre ressemble à une très grosse ficelle. Certes on sait que la Suisse abrite de nombreuses activités bancaires mais jusqu’alors, elle n’avait pas l’ambition de couvrir une nouvelle monnaie et où une nouvelle banque centrale. Ce que risque de se produire  avec les 2,3 milliards d’utilisateurs du  réseau social. Facebook veut d’abord éviter d’avoir à passer sous les fourches caudines du régulateur américain qui se montre très critique par rapport à ce projet. Facebook se délocalise ainsi en Europe mais à l’écart de l’union européenne et de ses réglementations. Il s’agit pour Facebook d’éviter toute forme de régulation puisque la Suisse n’appartient pas à l’union européenne. Or on sait que Facebook est un réseau mafieux qui utilise les données personnelles à plusieurs fins en les revendant par exemple pour des motifs politiques et surtout en les revendant pour des motifs commerciaux. En plus Facebook veut donner un caractère humanitaire à son projet en prétextant qu’il serait accessible aux plus pauvres des pays en voie de développement. Bref l’hypocrisie la plus totale d’un réseau auquel on ne peut faire aucune confiance et qui vend surtout du vent puisque les principales productions sont celles des membres du réseau. Un château de cartes qui pourraient s’écrouler d’un coup en fonction des modes qui évoluent très vite dans le numérique. Le problème c’est que cet écroulement serait aussi celui d’une des principales monnaies du monde

 

Cryptomonnaie: Le Libra de Facebook: en Suisse

Cryptomonnaie: Le  Libra  de Facebook: en Suisse !

 

On peut se demander se demander pourquoi le géant  américain du numérique Facebook a décidé de localiser le consortium qui va gérer sa cryptomonnaie  en Suisse. Le pire c’est que ce consortium, sera géré par une fondation sans but lucratif et à auquel de nombreux membres seront associés. Bref une sorte d’O.N.G. ou presque pour gérer ce qui pourrait devenir l’une des plus puissantes monnaies du monde. La manœuvre ressemble à une très grosse ficelle. Certes on sait que la Suisse abrite de nombreuses activités bancaires mais jusqu’alors, elle n’avait pas l’ambition de couvrir une nouvelle monnaie et où une nouvelle banque centrale. Ce que risque de se produire  avec les 2,3 milliards d’utilisateurs du  réseau social. Facebook veut d’abord éviter d’avoir à passer sous les fourches caudines du régulateur américain qui se montre très critique par rapport à ce projet. Facebook se délocalise ainsi en Europe mais à l’écart de l’union européenne et de ses réglementations. Il s’agit pour Facebook d’éviter toute forme de régulation puisque la Suisse n’appartient pas à l’union européenne. Or on sait que Facebook est un réseau mafieux qui utilise les données personnelles à plusieurs fins en les revendant par exemple pour des motifs politiques et surtout en les revendant pour des motifs commerciaux. En plus Facebook veut donner un caractère humanitaire à son projet en prétextant qu’il serait accessible aux plus pauvres des pays en voie de développement. Bref l’hypocrisie la plus totale d’un réseau auquel on ne peut faire aucune confiance et qui vend surtout du vent puisque les principales productions sont celles des membres du réseau. Un château de cartes qui pourraient s’écrouler d’un coup en fonction des modes qui évoluent très vite dans le numérique. Le problème c’est que cet écroulement serait aussi celui d’une des principales monnaies du monde

 

Facebook : 5 milliards d’amendes pour trafic de données personnelles

Facebook : 5 milliards d’amendes pour trafic de données personnelles

 

 

 

C’est sans doute un premier avertissement pour Facebook puni par une amende de 5 milliards pour trafic de données personnelles aux États-Unis. En effet Facebook est accusé dans bien d’autres pays pour les mêmes raisons. Le problème c’est que le trafic de données personnelles est le cœur de métier de Facebook et de ses applications comme Instagram. En vérité, Facebook ne produit pas grand-chose par rapport à d’autres grands du numérique (Apple, Google, Amazon). L’essentiel de la production de Facebook est assuré par les membres eux-mêmes des réseaux sociaux. C’est donc le nombre de clics qui fait la réputation et la force de Facebook. À partir de ce nombre de clics,  Facebook établir la valeur de ses rentrées publicitaires et revend par ailleurs les données. Les données personnelles de ses plus de 2,7 milliards d’utilisateurs actifs mensuels sont le bien le plus précieux de Facebook, qui les collecte et les exploite pour en tirer d’immenses revenus publicitaires grâce à un ciblage très affiné. Mais c’est à cause de la façon dont ces données sont utilisées que le réseau social se trouve depuis deux ans dans la tourmente et fait face à une grave crise de confiance. Cependant cette amende n’affectera pas la rentabilité de Facebook car ces 5 milliards d’amendes à mettre en parallèle avec 22 milliards de dollars de bénéfice pour un chiffre d’affaires de 55 milliards. Et, même amputé des provisions, le bénéfice net a atteint 2,43 milliards de dollars au premier trimestre.

 

La cryptomonnaie de Facebook menace les banques centrales

La cryptomonnaie de Facebook menace les banques centrales

 

Comme déjà indiqué sur ce site le projet de création d’une crypte emmenée par Facebook constitue un enjeu majeur et un danger pour la régulation monétaire. Ce que pense aussi Chris Hughes, ancien collaborateur de Facebook dans une tribune publiée dans le Financial Times. En effet il ne s’agit pas seulement de mettre en place un nouveau moyen de paiement déjà discutable mais aussi d’imposer un moyen d’échange et de constituer une monnaie de change. Bref, en s’appuyant sur l’énorme base de données Facebook d’imposer une manière de penser, d’agir et de consommer. Penser comme Facebook ce qui  ne demande guère d’efforts à 80 % des utilisateurs au profil de beauf, agir comme Facebook, acheter comme Facebook et payer avec. Bref se donnait une sorte de souveraineté qui n’appartient jusque-là qu’au pays et aux banques centrales.

Pour Chris Hughes,  cet ancien camarade de Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, à Harvard, les sociétés qui superviseront cette future monnaie numérique, dont le lancement est prévu l’an prochain, privilégieront leurs intérêts privés, c’est-à-dire leurs bénéfices et leur influence, à l’intérêt public. Facebook n’a pas répondu dans l’immédiat à une demande de commentaire de Reuters. Le réseau social a dévoilé mardi sa cryptomonnaie qui doit lui permettre de s’imposer dans les paiements, les services financiers et le commerce en ligne dans le monde entier grâce à ses milliards d’utilisateurs.Chris Hughes a prôné le mois dernier un éclatement de Facebook en trois entités afin qu’Instagram et WhatsApp, deux applications phares du réseau social, soient séparées du groupe. Facebook fait l’objet de multiples enquêtes dans le monde au sujet de la protection des données de ses utilisateurs et des contenus haineux ou des fausses informations qu’il peut véhiculer.

Cryptomonnaie de Facebook, réglementer d’abord (banque d’Angleterre)

Cryptomonnaie de  Facebook, réglementer d’abord (banque d’Angleterre) 

 

Une banque centrale au moins a été claire à l’égard de la perspective de création d’une crypto monnaie par Facebook. On craint surtout la position de domination de la plate-forme dans le domaine monétaire comme cela a été le cas dans le domaine des réseaux sociaux. Il est clair que la crypto monnaie ne serait pas seulement un moyen de paiement, mais aussi un moyen d’échange voir une monnaie de réserve donc une vraie monnaie qui s’accorderait d’un coup un immense champ de souveraineté par-dessus les organismes de régulation notamment les banques centrales, par dessus les pays. Le danger est évidemment énorme car l’objectif de Facebook les d’influencer les manières de penser d’agir et de dépenser sans les contraintes d’un État ou d’un organisme régulateur. Bref des puissances supra nationales qui progressivement grignotent les champs de souveraineté des états. Facebook ne peut donc pas escompter pour sa cryptomonnaie le même climat de laisser-faire qui l’aida à conquérir une position dominante dans les médias sociaux, a déclaré jeudi Mark Carney le gouverneur de la Banque d’Angleterre (BoE).  Facebook ne peut pas escompter pour sa cryptomonnaie le même climat de laisser-faire qui l’aida à conquérir une position dominante dans les médias sociaux, a déclaré jeudi Mark Carney, le gouverneur de la Banque d’Angleterre (BoE).Facebook a dévoilé mardi une cryptomonnaie baptisée Libra qui doit lui permettre de s’imposer dans les paiements, les services financiers et le commerce en ligne dans le monde entier à partir des milliards d’utilisateurs de ses différents réseaux sociaux. “La Banque d’Angleterre a l’esprit ouvert vis-à-vis du Libra sans pour autant lui ouvrir la porte”, dit Carney, suivant le texte d’un discours. “A la différence d’un média social (…) les conditions d’exercice d’une innovation telle que le Libra doivent être définies avant même son lancement”.

La cryptomonnaie Facebook : le piège «(Le Maire)

La cryptomonnaie Facebook : le piège   «(Le Maire)

Le ministre de l’économie Bruno Lemaire a parfaitement raison d’attirer l’attention sur le danger que représente le projet de Facebook de créer sa propre crypto monnaie. Une manière de renforcer encore la dépendance des utilisateurs de cette plate-forme, de multiplier les connexions, de tirer avantage des informations personnelles, de les vendre sans parler des revenus tirés de la publicité et demain des flux financiers.  Le projet est d’autant plus dangereux que le profil dominant des praticiens de cette plate-forme est plus proche de celui du beauf que d’expert financier. Pourtant Facebook veut démocratiser l’accès aux marchés financiers à leur profit ; Bref l’opération pourrait hypothéquer encore un peu plus la liberté de penser et d’agir avec les risques évidemment liés à la spéculation (et autres holdups) sur les crypto monnaies. Notons également que cette tendance à la multiplication de monnaies virtuelles locales ou sectorielles ne va pas faciliter le commerce international. Après le nationalisme économique de certains pays, c’est le transnationalisme des multinationales ! Il serait temps de mettre un peu d’ordre dans ce foisonnement d’émetteur de monnaie et de moyens de paiement dont beaucoup vont échapper aux régulateurs mais pas aux spéculateurs et aux marchands d’illusion.

 

Le projet de Facebook de créer sa propre cryptomonnaie «Ça ne peut pas et ça ne doit pas devenir une monnaie souveraine, avec tous les attributs d’une monnaie, c’est-à-dire la capacité à émettre un titre souverain» et à servir de «réserve», a-t-il poursuivi. «L’attribut de la souveraineté des Etats doit rester aux mains des Etats, et pas des entreprises privées, qui répondent à des intérêts privés», a insisté le ministre.

Facebook doit révéler ce mardi les détails d’un projet qui devrait signer l’entrée du géant américain dans l’univers des cryptomonnaies, un événement susceptible de révolutionner l’écosystème actuel des devises virtuelles.

Adossée à un panier de monnaies, cette cryptomonnaie – qui pourrait s’appeler «Libra» – pourrait transiter à partir d’applications détenues par Facebook, notamment Messenger et Whatsapp, qui regroupent plus de deux milliards d’utilisateurs. D’après la BBC, cet instrument de transaction serait lancé au premier trimestre 2020, d’abord dans une douzaine de pays. Selon le Wall Street Journal, plusieurs entreprises comme Visa, Mastercard, PayPal et Uber ont déjà rejoint le consortium créé par Facebook.  «Cet instrument de transaction ne puisse pas être détourné, par exemple pour du financement du terrorisme ou d’activités illicites», a prévenu mardi Bruno Le Maire.

«Cet instrument de transaction va permettre à Facebook d’accumuler à nouveau des millions et des millions de données. Ça me renforce dans ma conviction de réguler les géants du numérique, de s’assurer qu’ils ne se trouvent pas dans une situation monopolistique», a-t-il conclu.

La cryptomonnaie Facebook : danger «(Le Maire)

La cryptomonnaie Facebook : danger  «(Le Maire)

Le ministre de l’économie Bruno Lemaire a parfaitement raison d’attirer l’attention sur le danger que représente le projet de Facebook de créer sa propre crypto monnaie. Une manière de renforcer encore la dépendance des utilisateurs de cette plate-forme, de multiplier les connexions, de tirer avantage des informations personnelles, de les vendre sans parler des revenus tirés de la publicité.  le projet est d’autant plus dangereux que le profil dominant des praticiens de cette plate-forme est plus proche de celui du beauf que d’expert financier. Bref l’opération pourrait hypothéquer encore un peu plus la liberté de penser et d’agir avec les risques évidemment liés à la spéculation (et autres hold-ups) sur les crypto monnaies

 

Le projet de Facebook de créer sa propre cryptomonnaie «Ça ne peut pas et ça ne doit pas devenir une monnaie souveraine, avec tous les attributs d’une monnaie, c’est-à-dire la capacité à émettre un titre souverain» et à servir de «réserve», a-t-il poursuivi. «L’attribut de la souveraineté des Etats doit rester aux mains des Etats, et pas des entreprises privées, qui répondent à des intérêts privés», a insisté le ministre.

Facebook doit révéler ce mardi les détails d’un projet qui devrait signer l’entrée du géant américain dans l’univers des cryptomonnaies, un événement susceptible de révolutionner l’écosystème actuel des devises virtuelles.

Adossée à un panier de monnaies, cette cryptomonnaie – qui pourrait s’appeler «Libra» – pourrait transiter à partir d’applications détenues par Facebook, notamment Messenger et Whatsapp, qui regroupent plus de deux milliards d’utilisateurs. D’après la BBC, cet instrument de transaction serait lancé au premier trimestre 2020, d’abord dans une douzaine de pays. Selon le Wall Street Journal, plusieurs entreprises comme Visa, Mastercard, PayPal et Uber ont déjà rejoint le consortium créé par Facebook.  «Cet instrument de transaction ne puisse pas être détourné, par exemple pour du financement du terrorisme ou d’activités illicites», a prévenu mardi Bruno Le Maire.

«Cet instrument de transaction va permettre à Facebook d’accumuler à nouveau des millions et des millions de données. Ça me renforce dans ma conviction de réguler les géants du numérique, de s’assurer qu’ils ne se trouvent pas dans une situation monopolistique», a-t-il conclu.

 

Facebook, Instagram et Whatsapp en panne : catastrophe internationale !

Facebook, Instagram et Whatsapp en panne : catastrophe internationale !

 

Plusieurs réseaux sociaux Facebook, Instagram et WhatsApp, ont été inaccessible dimanche rapporte dimanche 14 avril downdetector.com, un site spécialisé dans le suivi des incidents rencontrés sur internet. Une véritable catastrophe internationale évidemment car nombreux d’utilisateurs ont été privés de publication de leurs photos en compagnie de leur chien. Des photos pourtant tellement attendues par tous leurs amis tellement impatients de témoigner  leur enthousiasme en diffusant le célèbre «  j’aime «. On objectera  à juste titre qu’une partie certes très minime de ces réseaux sociaux sert d’autres objets que l’auto contemplation mais ces utilisations sont marginales. Pour l’essentiel, ces réseaux sociaux diffusent des informations et autres images sans aucun intérêt à un réseau virtuel d’amis dont la plupart ne se connaissent pas. Bref c’est la nouvelle convivialité virtuelle qui échange des banalités semble à des fins existentielles. Mais des infos revendus à des fins commerciales  Amazon et autres.  Au « cogito ergo sum » s’est substitué » je surfe donc je suis ». De ce point de vue, là technologie a fait bien davantage de progrès que le contenu et les milliards de tuyaux qui permettent la communication ne transportent en fait surtout  l’insignifiance.

 

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