Archive pour le Tag 'Facebook'

Page 3 sur 6

FACEBOOK : piratage de 20 MILLIONS DE FRANÇAIS

FACEBOOK : piratage de 20 MILLIONS DE FRANÇAIS

Un immense piratage des numéros de téléphone de près de la moitié des utilisateurs de Facebook en France. Des listes de téléphones qui seront vendus à prix d’or pour le démarchage commercial. La moitié des 40 millions d’utilisateurs français de Facebook sont touchés: comme le révèle le chercheur en cybersécurité Alon Gal, les numéros de téléphone de 533 millions d’utilisateurs du réseau social – qui en compte près de trois milliards dans le monde – sont désormais librement accessibles sur le Web. La fuite de données, l’une des plus graves ayant touché la multinationale, avait été découverte en janvier dernier.

Avant la mise à disposition gratuite du fichier sur des forums de hackers, les numéros de téléphone pouvaient être achetés par le biais de la messagerie russe Telegram. Cette nouvelle étape devrait faire prendre une autre ampleur à la diffusion de ces données, désormais facilitée.

En plus des numéros de téléphone, la fuite concerne l’identifiant Facebook des victimes, permettant de faire le lien avec leur profil. Autant d’informations sensibles qui pourraient être utilisées par des personnes peu scrupuleuses pour du démarchage téléphonique, mais aussi des tentatives d’escroquerie en ligne. La fuite est qualifiée de “négligence absolue” par Alon Gal, sur son compte Twitter.

En plus de la France, d’autres pays européens sont particulièrement concernés, avec 36 millions de victimes en Italie, 11 millions en Espagne ou encore 6 millions en Allemagne. Aux États-Unis, 32 millions de personnes sont touchées.

Toujours sur Twitter, une cadre de Facebook rappelle que la fuite de données est liée à une faille de sécurité qui a été corrigée en 2019, sans toutefois que n’ait pu être empêchée cette collecte massive par les hackers.

Facebook : en recherche de dépolitisation

Facebook : en recherche de dépolitisation

 

Le plus grand réseau social du monde va réduire la visibilité des contenus politiques pour encourager des communautés plus saines et répondre aux attentes des utilisateurs ( un article de Jeff Horwitz  dans le Wall Street Journal)

 

 

 

Facebook a annoncé qu’il commençait à réduire la quantité de contenu politique visible dans le fil d’actualité de ses utilisateurs, ce qui pourrait limiter le rôle joué par le réseau social dans les élections et, plus largement, les débats d’idées.

Cette nouvelle, publiée mercredi dans un billet de blog, fait suite à la déclaration du directeur général Mark Zuckerberg, lors de la publication des résultats financiers de l’entreprise, selon laquelle la plupart des utilisateurs souhaitent voir moins de contenu politique. Il avait alors ajouté que réduire le contenu politique aiderait Facebook à « mieux rapprocher les gens et contribuer à encourager des communautés plus saines. »

Facebook indique que le contenu politique ne représente actuellement que 6 % de ce que les utilisateurs voient sur la plateforme. L’entreprise va immédiatement lancer des expériences afin de réduire encore cette proportion pour un petit pourcentage d’utilisateurs au Canada, au Brésil et en Indonésie. Des tests aux Etats-Unis suivront dans les semaines à venir.

L’entreprise a précisé qu’elle n’allait pas supprimer tout contenu politique, mais plutôt explorer des moyens d’en réduire l’exposition aux internautes qui préféreraient éviter ces contenus. En pratique, cela signifie que Facebook continuera d’autoriser les utilisateurs à publier des commentaires politiques et à en débattre entre amis, mais que ses algorithmes défavoriseront ces conversations et les diffuseront moins sur la plateforme, particulièrement auprès des personnes n’ayant pas manifesté d’intérêt pour ces sujets.

La société n’a pas précisé sa définition du contenu politique.

Facebook a annoncé mercredi que ces nouvelles mesures seraient progressives et accompagneraient des outils existants comme la possibilité de refuser les publicités politiques ou la garantie que le contenu d’entités choisies apparaisse en haut du fil d’actualité proposé par la plateforme à ses utilisateurs.

Ces initiatives marquent un tournant pour Facebook, qui dans le passé a apprécié joué un rôle d’acteur central et populiste dans les élections et mouvements sociaux de par le monde. Dans un discours en octobre 2019, Mark Zuckerberg a déclaré que les réseaux sociaux étaient le « cinquième pouvoir », un centre de puissance civique à l’égal de la presse ainsi que des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire du gouvernement américain.

Mark Zuckerberg a déclaré lors de l’annonce des résultats de l’entreprise qu’il repensait la place de la politique sur la plateforme dans une volonté de « faire descendre la température et de décourager les conversations et communautés conflictuelles ». Cette évolution intervient après une élection présidentielle américaine douloureuse qui a conduit Facebook à invoquer à deux reprises des mesures d’urgence pour apaiser les débats. La première fois, en novembre, juste après l’élection et la deuxième, dans le sillage de l’attaque du Capitole par les militants pro-Trump le 6 janvier.

Ces mesures d’urgence devaient être temporaires, mais certaines, comme des restrictions sur la vitesse à laquelle certains groupes Facebook peuvent croître, sont devenues permanentes.

Le Wall Street Journal a révélé précédemment qu’après une enquête en interne, Facebook avait conclu avant l’élection que, sur sa plateforme, les groupes politiques les plus actifs diffusaient un cocktail toxique de paroles haineuses, de théories du complot et d’appels à la violence.

En fonction de l’ampleur des changements sur Facebook, la baisse de visibilité du contenu politique pourrait perturber l’écosystème d’activisme en ligne, de publications et de publicités qui s’est développée autour du réseau social et de ses 2,8 milliards d’utilisateurs. Elle pourrait aussi réveiller les critiques, provenant essentiellement de voix conservatrices, selon lesquelles l’entreprise musèlerait le discours politique.

Au final, ce seront les tests et les retours des utilisateurs qui détermineront la place accordée au contenu politique, a déclaré la société.

« Notre objectif est de préserver la possibilité de trouver et commenter du contenu politique sur Facebook pour ceux qui le souhaitent, tout en respectant l’appétit de chacun pour ce type de contenu en haut de son fil d’actualité », expliquait le billet de blog d’Aastha Gupta, responsable produit pour Facebook.

L’entreprise précise que les informations sanitaires provenant de sources faisant autorité, ainsi que des agences et des services gouvernementaux ne seraient pas affectées par les tests.

Ce n’est pas la première fois que Facebook réévalue la visibilité de certaines catégories de contenus sur sa plateforme. Après avoir paramétré ses algorithmes pour recommander des contenus augmentant le temps passé sur la plateforme ou les réactions de ses utilisateurs, le géant des réseaux sociaux a adopté peu à peu un nouveau critère au cours de la deuxième moitié de la précédente décennie : « les interactions sociales significatives ».

Résultat : moins d’attention portée aux contenus consommés passivement, comme les publications d’entreprise, de marques et de médias, et davantage de publications partagées par la famille, les amis et les groupes d’intérêts d’un utilisateur. Les chercheurs aussi bien en externe qu’en interne ont trouvé que ces changements aboutissaient à moins de trafic pour les publications de journaux, mais davantage d’attention pour les articles qui suscitaient une forte réaction des utilisateurs.

Le Wall Street Journal a rapporté l’an dernier qu’une enquête interne indiquait que les algorithmes de Facebook récompensaient les diffuseurs de contenu clivant qui déclenchait une vive émotion chez ses utilisateurs.

Aastha Gupta a ajouté que Facebook discuterait publiquement des changements au fur et à mesure de leur mise en œuvre.

« Alors que nous nous lançons dans ce travail, nous partagerons les leçons apprises et les méthodes les plus prometteuses », a-t-elle commenté.

Facebook doit faire face à d’autres questions politiques sensibles à court terme. Son nouveau conseil indépendant de supervision du contenu doit déterminer si le réseau social a commis une erreur en suspendant le compte du président Donald Trump.

(Traduit à partir de la version originale en anglais par Astrid Mélite)

GameStop: Facebook coupe le robinet des boursicoteurs contestataires

GameStop:  Facebook coupe le robinet des boursicoteurs contestataires

 

Encore un exemple de l’appropriation du droit par les grands du numérique avec cette fermeture d’un compte des boursicoteurs en guerre contre les ventes à découvert sur Facebook. On voit mal sur quelles mesures légales s’appuie Facebook pour brutalement fermer un compte qui ne met nullement en danger la sécurité ou la confidentialité.

Pourtant Facebook a désactivé temporairement le très populaire forum boursier Robinhood Stock Traders, une décision que son fondateur a jugé injustiée dans le contexte de la spéculation dont certaines actions ont récemment fait l’objet.

Les titres GameStop, AMC Entertainment et BlackBerry se sont en effet retrouvés au coeur d’une bataille boursière à Wall Street opposant des fonds spéculatifs à une coalition d’investisseurs individuels en contact sur les réseaux sociaux.

Le fondateur de Robinhood Stock Traders, Allen Tran, 23 ans, a déclaré qu’il s’était réveillé mercredi avec une notification de Facebook l’informant de la désactivation du groupe de 157.000 membres pour avoir violé la politique de Facebook sur “l’exploitation sexuelle des adultes”.

“Nous sommes les premiers sur l’arbre à être abattus parce que nous sommes sur Facebook, et non sur une plateforme gratuite comme Reddit”, a-t-il commenté.Allen Tran a par ailleurs indiqué que certains des membres de son groupe avaient gagné des dizaines de milliers de dollars en faisant des transactions boursières.

“Ce groupe a été supprimé pour violation des standards de la communauté, sans lien avec la frénésie boursière en cours”, a déclaré la porte-parole de Facebook Kristen Morea, qui n’a toutefois pas souhaité fournir davantage de détails.

Suivant la publication par Reuters de cette information sur la suspension de Robinhood Stock Traders, le groupe a été rétabli, a précisé son fondateur, ajoutant que le réseau social n’avait fourni aucun explication.

L’autorité de régulation américaine autorise le blocage des comptes Facebook et Twitter de Trump

L’autorité de régulation américaine autorise le blocage des comptes Facebook et Twitter de Trump

Le principal organisme de réglementation des communications du président américain Donald Trump a déclaré jeudi qu’il ne s’opposait pas aux décisions de Facebook et Twitter de bloquer le président de leurs plateformes de médias sociaux.

« Compte tenu des circonstances que nous avons vues hier … je ne vais pas remettre en question ces décisions », a déclaré jeudi le président de la Federal Communications Commission (FCC) Ajit Pai à C-SPAN, selon un enregistrement de l’interview vu par Reuters. .

Lorsqu’on lui a demandé si Trump était responsable des actions violentes menées mercredi au Capitole américain par les partisans de Trump, Pai a déclaré: «  C’était une terrible erreur de suggérer que les résultats de l’élection, et en particulier le processus qui a abouti hier au Sénat et à la Chambre, pourraient en aucune façon être changé. C’était une terrible erreur et je ne pense pas qu’elle aurait dû être abandonnée.

Pai, qui a été désigné président par Trump en janvier 2017, a déclaré qu’il n’irait pas de l’avant pour définir les nouvelles règles recherchées par le président sortant pour limiter les protections en matière de responsabilité des entreprises de médias sociaux, a confirmé un porte-parole de l’agence.

L’année dernière, Trump a demandé à la FCC d’établir de nouvelles règles pour limiter les protections des entreprises de médias sociaux en vertu de l’article 230, une disposition de la loi de 1996 sur la décence des communications qui protège les entreprises de toute responsabilité pour le contenu publié par leurs utilisateurs et leur permet de supprimer les publications licites mais répréhensibles.

Pai avait déclaré le 15 octobre qu’il irait de l’avant pour définir de nouvelles règles, mais il a déclaré à C-SPAN jeudi qu’il n’y avait pas assez de temps avant que le président élu Joe Biden n’entre en fonction le 20 janvier pour continuer.

Mercredi, les partisans de Trump ont pris d’assaut le Capitole américain et le président a publié une vidéo les soutenant. Twitter et Facebook ont tous deux supprimé la vidéo et ont interdit à Trump de publier de nouveaux messages.

Trump : ses comptes-Twitter et Facebook bloqués

Trump  : ses comptes-Twitter et Facebook bloqués

 

Suite aux déclarations de type insurrectionnel de Trump  qui conteste toujours la victoire de Biden Twitter et Facebook ont gelé les comptes du président américain. Twitter a justifié ces mesures par “la situation de violence sans précédent en cours” dans la capitale américaine Washington.

Facebook, Instagram et YouTube, qui appartient à Google, ont quant à eux retiré une vidéo dans laquelle Donald Trump réitère que l’élection présidentielle du 3 novembre lui a été volée, alors même qu’il appelle dans la même vidéo ses partisans à “renter chez eux” après que des émeutiers ont pénétré dans le Capitole.

Les géants du numérique ont fait face avant l’élection présidentielle américaine de novembre à des pressions croissantes pour lutter davantage contre la désinformation sur leurs plateformes.

La stratégie de Facebook: tuer la concurrence

 La stratégie de Facebook: tuer la concurrence

Le professeur de communication Charles Cuvelliez et le cryptographe Jean-Jacques Quisquater analysent, dans une tribune au « Monde », la nouvelle approche de la concurrence que manifeste la plainte déposée par

Tribune. Le 9 décembre, la Federal Trade Commission (FTC), la puissante agence américaine de concurrence et de protection des consommateurs, a déposé une plainte contre Facebook pour atteinte à la concurrence. Elle n’y va pas par quatre chemins : considérant que les réseaux sociaux constituent un nouveau marché, elle déclare Facebook en abus de position dominante. Elle ne réclame rien de moins que le démantèlement de Facebook en lui retirant Instagram et WhatsApp.

Les Etat-Unis brûlent ainsi les étapes de la politique de la concurrence, passant directement des amendes salées mais sans grand effet au grand soir du démantèlement des monopoles, mesure qui n’a été appliquée que deux fois au XXe siècle, contre le pétrolier Standard Oil (1911) puis contre la compagnie de téléphone AT&T (1984).

Certes, Facebook répondra que rien de ce qu’il fait ne porte préjudice au consommateur puisque son service est gratuit ! Car tout l’arsenal des lois anti-trust repose sur le fait qu’il y ait préjudice pour les consommateurs… Mais la FTC assimile bien le rachat d’Instagram en 2011, et celui de WhatsApp en 2014 comme des initiatives contraires à la concurrence, car n’ayant comme objectif, à une époque où Facebook craignait de rater le virage du mobile, que d’empêcher ces concurrents potentiels d’occuper le terrain.

Une conception élargie des infractions à la concurrence

Aujourd’hui, Facebook les maintient en vie sous son contrôle, dans le même but. Les sévères restrictions imposées aux développeurs qui veulent bénéficier de l’écosystème Facebook complètent le tableau : bannissement des fonctionnalités qui font de l’ombre à Facebook, interdiction de renvoyer à des réseaux sociaux concurrents (s’il y en a). La FTC est ainsi passée des (modestes) amendes infligées pour le mauvais usage des données privées à une conception beaucoup plus large des infractions aux règles de la concurrence.

Le rapport de la Commission anti-trust du Congrès américain aura préparé le terrain. Il identifie bien deux barrières à l’entrée pour des concurrents : les données que Facebook a accumulées, mais aussi le coût social élevé à quitter Facebook. Quitter ce réseau n’est pas juste se priver de ses « amis », c’est se priver de l’accès à des groupes professionnels, et parfois aux administrations pour interagir avec elles.

Or, Facebook ne peut pas sérieusement prétendre que Twitter, Snapchat et Pinterest sont des concurrents, ni même YouTube, pour accéder à de tels services. Passer chez un concurrent est d’ailleurs quasiment insurmontable : les autres réseaux sociaux, quand ils osent exister, ne sont pas interopérables avec Facebook.

 

 

États-Unis: procès contre Facebook ?

États-Unis: procès contre Facebook ?

Selon le Wall Street Journal mardi, les autorités de la concurrence américaine mettent en cause la position hégémonique de Facebook et s’intéressent notamment aux acquisitions de Facebook comme Instagram ou WhatsApp mais aussi à la gestion de sa plateforme vis-à-vis des développeurs d’application.

Pour engager des poursuites, les cinq membres de la FTC – trois républicains et deux démocrates- doivent voter à la majorité. L’été dernier, la FTC avait déjà infligé au groupe californien une amende record de 5 milliards de dollars pour ne pas avoir su protéger les données personnelles de ses utilisateurs, suivie d’une amende de 170 millions à YouTube (Google), pour non-respect de la vie privée des enfants.

D’une façon générale, les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) sont dans le collimateur des autorités américaines pour déterminer s’ils abusent de leur position dominante pour écraser la compétition. En février, la FTC avait sommé les cinq géants américains de fournir des informations et documents relatifs à leurs acquisitions depuis 2010.

Elections américaines : manipulation russe identifiée par Facebook

Elections américaines : manipulation russe identifiée par Facebook

Comme en 2016, des manipulations de l’opinion ont été identifiées cette fois par le réseau Facebook lui-même. L’objectif serait de détourner les électeurs de gauche du candidat Joe Biden en le discréditant.

Par le passé, la Russie a réfuté les accusations d’ingérence émises par les Etats-Unis et a déclaré ne pas interférer avec la politique d’autres pays.

Les constatations de Facebook rejoignent l’évaluation des représentants du contre-espionnage américains publiée le mois dernier, selon laquelle Moscou utiliserait la désinformation par internet pour saper la campagne de Joe Biden.

Un représentant de la campagne de Trump a déclaré que le président serait réélu « à la loyale et sans avoir besoin d’ingérences étrangères

 

Facebook : une amende ridicule de 106 millions d’euros

Facebook :  une amende ridicule de 106 millions d’euros

 

Une amende qui correspond au paiement d’arriérés fiscaux pour les périodes de 2009 à 2018 en raison du fait que Facebook a  » oublié » de déclarer les recettes publicitaires réalisées en France. Or ces recettes sont la ressource essentielle de Facebook qui en réalité ne produit pas grand-chose laissant ses abonnés faire le travail. La machine à cash est surtout fondée sur la multiplication des échanges entre abonnés dont dépendent  le volume et le prix de la publicité. L’amende pour une dizaine d’exercices annuels se chiffre à hauteur d’environ 100 millions autant dire pas grand-chose quand on sait que le chiffre d’affaire totale est de l’ordre de 1 milliard par an.

La filiale de Facebook en France a donc « accepté » de s’acquitter de 106 millions d’euros d’arriérés d’impôts et de pénalités au terme d’un contrôle fiscal approfondi portant sur les exercices 2009 à 2018, a confirmé lundi le groupe américain.

La France, qui plaide pour une refonte de la fiscalité des multinationales du numérique, estime que les grands groupes comme Facebook, Google ou Apple paient trop peu d’impôts dans l’Hexagone par rapport aux revenus et aux profits qu’ils y engrangent.

Un porte-parole de Facebook, qui a confirmé par écrit l’existence du redressement, rapportée initialement par le magazine Capital, n’a donné aucune précision sur les modalités de l’accord conclu avec le fisc. De son côté, la Direction générale des Finances publiques (DG Fip), également contactée par Reuters, n’a pas souhaité faire de commentaires, évoquant le secret fiscal.

Le porte-parole de Facebook a toutefois précisé que la société avait décidé depuis 2019 d’inclure les recettes publicitaires issues des annonceurs français dans les comptes de la filiale locale.

Le chiffre d’affaires de celle-ci a ainsi pratiquement doublé en 2019 pour atteindre 747 millions d’euros, selon un exemplaire des comptes annuels que Reuters a pu consulter.

Facebook France, qui emploie 208 personnes, mentionne l’existence du contrôle fiscal dans ses comptes annuels 2019 en précisant qu’il a abouti à un redressement d’environ 105 millions d’euros. Ce montant inclut une pénalité de quelque 22 millions d’euros, précise le document.

Le porte-parole de Facebook a ajouté que la société paierait cette année 8,46 millions d’euros d’impôt sur les bénéfices, ce qui correspond à “une augmentation de près de 50% par rapport à l’année dernière”.

“Nous prenons nos obligations fiscales au sérieux, nous payons les impôts que nous devons dans tous les marchés où nous opérons et travaillons étroitement avec les administrations fiscales à travers le monde pour assurer le respect de toutes les lois fiscales applicables et résoudre tout litige”, a-t-il poursuivi…sans rire évidemment !

Intox : la télé chinoise la plus regardée sur Facebook en France !!!

Intox : la  télé chinoise la plus regardée sur Facebook en France !!!

Le  média francophone le plus regardé en France serait la télé chinoise internationale d’après la Chine. Une audience qui supplante tout les médias français d’après la propagande de la dictature. Le média chinois francophone serait même l’un des plus « likés  » au monde !

CGTN, est une chaîne de télévision très peu regardée en France, son audience n’est même pas mesurée dans les classements Médiamétrie. Elle dispose pourtant de moyens colossaux, puisque c’est la chaîne internationale d’Etat de la Chine, qui diffuse aussi bien des reportages sur sa culture que des communiqués dénonçant l’ingérence occidentale dans la politique chinoise.

La  chaîne publie surtout des posts présentant l’intelligence artificielle comme le « nouvel élan du développement économique chinois » ou paraphrasant le dernier communiqué de l’ambassade du ministère des affaires étrangères, à Pékin.

Bref la propagande grossière de la dictature chinoise semble en décalage avec le niveau d’information des pays démocratiques. Une telle intoxication est possible en Chine ( et encore) mais elle est ridicule ailleurs.

Facebook complice avec les partisans de Bolsonaro

Facebook complice avec les partisans de Bolsonaro

 

La preuve une nouvelle fois que Facebook se mêle bien de politique puisqu’elle condamne un juge de la Cour suprême brésilienne, qui a ordonné de bloquer les comptes de 12 alliés de premier plan du président Jair Bolsonaro. Dés conptes  diffusant largement des contrevérités et des propos haineux pour servir la politique de Bolsonaro. En outre , ces comptes diffusent  de fausses informations pour discréditer l’institution judiciaire et pour menacer les juges.

La réaction de Facebook est particulièrement scandaleuse :

«Cette nouvelle décision de justice est extrémiste, elle représente une menace pour la liberté d’expression et entre en conflit avec les lois et les juridictions du monde entier», a déclaré Facebook dans un communiqué.

Compte tenu de la proximité de Facebook avec certains milieux politiques plus que douteux on comprend que se développent un peu partout des campagnes pour boycotter la publicité qui finance le réseau.

Le juge Alexandre de Moraes avait ordonné en juillet la suspension de 12 comptes Facebook et de 16 comptes Twitter, pour mettre fin à «la diffusion de fausses nouvelles, d’accusations diffamatoires, de menaces et de crimes» contre la Cour. Parmi les comptes suspendus figuraient ceux de l’ancien député conservateur Roberto Jefferson, du magnat des affaires Luciano Hang et de la militante d’extrême droite Sara Winter.

Le 25 juillet, les deux réseaux sociaux avait effectivement bloqué l’accès aux comptes, mais seulement pour les internautes qui tentaient d’y accéder depuis le Brésil. Les propriétaires des comptes suspendus avaient rapidement contourné l’interdiction en indiquant à leurs abonnés comment modifier les paramètres de leur compte pour les faire apparaître comme provenant d’un autre pays que le Brésil.

En réponse, le juge Moraes a ordonné jeudi aux réseaux sociaux d’appliquer la suspension aux internautes du monde entier. Devant le refus de Facebook, M. Moraes a frappé la société d’une amende de 1,9 million de réaux (environ 310.000 euros) et cité à comparaître son dirigeant au Brésil, Conrado Lester.

«Face à la menace de tenir un employé de Facebook Brésil pour pénalement responsable, nous n’avons pas d’autre choix que de nous conformer à la décision en bloquant les comptes dans le monde entier», a écrit Facebook dans son communiqué. Le réseau social a précisé qu’il allait faire appel de cette décision devant la Cour suprême brésilienne. Le président Bolsonaro a également annoncé un recours devant la Cour suprême fédérale.

Facebook: 5,2 milliards de bénéfices sur un seul trimestre

Facebook:  5,2 milliards de bénéfices sur un seul trimestre

Comme la plupart des grands du numérique, Facebook a largement profité aussi de la crise sanitaire. La mobilité physique réduite a encore encouragé les échanges d’informations entre les utilisateurs de la plate-forme. Une véritable martingale , contrairement à la plupart des autres Gafam  Facebook ne fait pas grand-chose comme production. Le travail est essentiellement assuré par ceux qui lui fournissent gratuitement -et le plus souvent bêtement- des flux de données valorisés  par la publicité. Des données au contenu souvent idiot, des excès, des dérives mais qui nourrissent la rivière d’info qui grossit les profits grâce à la pub.

Pandémie ou pas, Facebook a vu son chiffre d’affaires progresser de 11% au deuxième trimestre, à 18,7 milliards de dollars, un résultat supérieur aux attentes des analystes.

Son bénéfice net a, lui, quasiment doublé à plus de 5 milliards de dollars, grâce à la comparaison avec celui publié en juillet 2019 quand le réseau social avait dû payer une amende record infligée par les autorités américaines. Facebook, qui fait l’objet de nombreuses critiques et enquêtes sur son modèle économique, a vu son titre bondir de 7% lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse.

Facebook : le patron souhaite des règles !

Facebook : le patron souhaite des règles !

Comme souvent dans l’économie, certains développements d’activités s’effectuent de manière exponentielle grâce notamment à l’absence de règles précises. C’est le cas de beaucoup d’activités dans le numérique et en particulier de plates-formes comme celle de Facebook qui vit en faite de l’échange d’informations produites gratuitement par les utilisateurs. Un processus en apparence très vertueux. Le problème c’est qu’il convient de mettre du carburant dans la machine informatique. Ce carburant, c’est la publicité.

Or les ressources publicitaires sont d’autant plus grandes que les flux d’informations entre les utilisateurs augmentent. C’est le côté vicieux de la dynamique de développement. Facebook a intérêt à encourager n’importe quelle information, n’importe quelles dérives surtout si elles provoquent  d’autres flux qu’ils soient d’adhésion ou de contestation. Facebook ainsi à trouver la martingale pour devenir l’un des plus grands groupes du monde sans produire lui-même grand-chose et cela grâce au déferlement incontrôlé d’informations souvent sans réel intérêt et parfois supports de haine et de mensonge. Tout cela grâce à l’absence totale de régulation.

Facebook est aujourd’hui en position dominante comme les autres GAFAM  et se dit prêt et même demande aux pouvoirs publics des règles. La même évolution qu’on constate dans certains secteurs économiques quand ils sont en situation hégémonique. Il demande des règles pas tellement pour réguler la nature de l’activité mais pour empêcher l’émergence d’éventuels concurrents.

Facebook est une «entreprise fièrement américaine», qui n’aurait pas réussi sans «les lois encourageant la compétition et l’innovation», va déclarer le patron de Facebook lors d’une audition, mercredi.

Mark Zuckerberg s’exprimera mercredi aux côtés des autres géants de la tech. Erin Scott / REUTERS

Les gouvernements et régulateurs devraient «jouer un rôle plus actif» pour «mettre à jour les règles de l’internet» en termes de modération des contenus. C’est ce que devrait déclarer Mark Zuckerberg, mercredi, selon des extraits de son discours consultés par l’AFP ce mardi.

Le patron de Facebook s’exprimera lors d’une audition des quatre géants de la tech au Congrès sur d’éventuelles pratiques anti-concurrentielles.

Facebook est une «entreprise fièrement américaine», qui n’aurait pas réussi sans «les lois encourageant la compétition et l’innovation», va également assurer Mark Zuckerberg qui, comme Sundar Pichai (Alphabet, maison mère de Google), Tim Cook (Apple) et Jeff Bezos (Amazon), va devoir défendre sa plateforme, accusée à gauche comme à droite d’être devenue trop dominante. On notera que dans les propos du patron de Facebook ne figure pas le moindre concept de déontologie mais seulement de compétition et de développement.

Facebook : boycott aussi du parti travailliste britannique

Facebook : boycott aussi du parti travailliste britannique

Ce ne sera sans doute pas une grande perte financière pour  Facebook ce boycott du parti travailliste britannique. Mais c’est évidemment tout un symbole qui vient s’ajouter à la décision de nombre de très grandes organisations et de très grands marques de tourner le dos à un réseau qui ne fait rien pour réguler les haines et les contrevérités les plus scandaleuses. Le problème c’est que les ressources de Facebook reposent sur la publicité justifiée par le volume des flux. Or si les marques boycottent Facebook, le réseau est  touché au point le plus sensible : au portefeuille. «Tous les députés du parti travailliste utilisent Facebook pour faire passer notre message», a déclaré Rachel Reeves sur la BBC, «mais ce que nous ne faisons plus pour le moment, c’est la publicité sur Facebook».

Selon le Sunday Times, le chef du parti travailliste Keir Starmer a décidé de mettre en place un «boycott total» de la publicité de la formation politique sur Facebook en solidarité avec le mouvement «Black lives matter». Selon le journal, le parti a dépensé plus d’1,2 million de livres en publicités sur le réseau social lors de la dernière campagne pour les législatives du 12 décembre dernier.

Il s’agit d’une manière de «mettre la pression sur Facebook» pour que le réseau social fasse davantage contre «délinquance et discours haineux», a déclaré Rachel Reeves.

Déjà suivie par près d’un millier d’entreprises – dont Adidas, Levi’s, Coca-Cola, ou encore Starbucks – la campagne #StopHateForProfit a été lancée il y a quelques semaines aux Etats-Unis par des organisations de défense des droits civiques sur fond de manifestations contre le racisme et les violences policières dans le pays après la mort de George Floyd.

 

Facebook : la montée du boycott publicitaire et la colère s’amplifient

Facebook : la montée du boycott publicitaire et la colère s’amplifient

 

La montée du boycott publicitaire s’amplifie contre Facebook de la part de nombreux d’entreprises qui se sont associées pour réclamer davantage de rigueur à Facebook. Les organisateurs de la protestation contre Facebook ont promis que le boycott, déjà suivi par près de 1.000 entreprises  dont Adidas, Levi’s, Coca-Cola, Starbucks… allait continuer tant que Facebook ne prendrait «aucun engagement à agir» contre les contenus qui promeuvent le racisme, la discrimination et la haine.

«Je suis très déçue que Facebook continue de refuser de se montrer responsable vis-à-vis de ses utilisateurs, de ses annonceurs et de la société en général», a assené Jessica Gonzalez, coprésidente de l’association Free Press, après l’entretien en visioconférence avec Mark Zuckerberg, le fondateur et PDG, et sa numéro deux Sheryl Sandberg. «J’espérais voir de l’humilité et une réflexion profonde sur l’influence disproportionnée de Facebook sur l’opinion publique, les croyances et les comportements, ainsi que sur les nombreux torts qu’il a causés dans la vraie vie. Au lieu de quoi nous avons eu droit à plus de dialogue et pas d’action», a continué Jessica Gonzalez dans un communiqué.

Le mouvement #StopHateForProfit a été lancé il y a quelques semaines par des organisations de défense des droits civiques des Afro-Américains et contre l’antisémitisme, sur fond de manifestations contre le racisme et les violences policières dans tout le pays. Elles réclament notamment un poste de référent sur les droits civiques chez Facebook, des audits, des remboursements aux annonceurs dont les pubs ont côtoyé des contenus qui ont ensuite été retirés, la création d’équipes d’experts du harcèlement en ligne ou encore le retrait de tous les groupes publics ou privés qui traitent de suprématie blanche, d’antisémitisme, de théories du complot violentes, de négationnisme, de désinformation sur les vaccins et de climatoscepticisme.

Facebook a de son côté mis en avant tous les efforts entrepris depuis plus de deux ans en termes de modération des contenus problématiques et de lutte contre la désinformation. Les associations «veulent que Facebook soit débarrassé des contenus haineux et nous aussi», a déclaré un porte-parole du géant californien après la réunion. «Nous avons investi des milliards en personnel et technologie pour y arriver. Nous avons créé de nouveaux règlements pour interdire les interférences avec les scrutins ou le recensement et nous avons lancé la plus importante campagne d’information sur les élections de l’histoire américaine».

Les quatre associations espéraient un retour sur leurs recommandations, présentées à Facebook «il y a 3 semaines». Mais «nous n’avons rien eu du tout», a déploré Jonathan Greenblatt, le patron de l’Anti-Defamation League. «Ils ont parlé de «nuance» (…), ils nous ont dit qu’ils étaient «en chemin», qu’ils s’amélioraient, qu’ils y étaient presque», a-t-il raconté lors d’une conférence de presse. «Mais Starbucks ne dirait pas: «Nous sommes en bonne voie, 89% de nos cafés ne contiennent pas de toxines!».

Les organisations veulent remettre en cause le modèle économique de Facebook, fondé sur le ciblage publicitaire à très grande échelle. «Leur cœur de métier c’est de garder nos pupilles vissées à leur plateforme», s’est indignée Jessica Gonzales. Elles reprochent au réseau de n’agir que sous pression externe, et souvent quand c’est trop tard. Les violences contre les Rohingyas au Myanmar (alimentées par des discours de haine non régulés sur la plateforme il y a plus de deux ans) et la mouvance d’extrême droite américaine «Boogaloo» dont les adeptes lourdement armés ont tenté à plusieurs reprises de perturber les récentes manifestations antiracistes ont notamment été évoquées. Fin juin, le réseau social au 1,73 milliard d’utilisateurs quotidiens a finalement banni les groupes «Boogaloo».

Facebook doit aussi publier mercredi le troisième et dernier volet d’un audit sur les droits civils, lancé en mai 2018. Avant la rencontre, Sheryl Sandberg s’était dite consciente de l’importance de ce qui est en train de se jouer. Sur sa page Facebook, elle a noté que la téléconférence se tenait «dans le contexte de ce qui est peut-être le plus important mouvement social dans l’histoire des États-Unis, et la meilleure – et peut-être la dernière — chance pour notre nation d’agir contre le racisme qui imprègne notre pays».

 

123456



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol