Archive pour le Tag 'Face à'

Foot–la défaite face à l’Allemagne, un bon rappel à l’ordre

Foot–la défaite face à l’Allemagne, un bon rappel à l’ordre

La presse était à peu près unanime, la France ne devait faire qu’une bouchée de l’équipe allemande actuellement en pleine crise. Bref, l’euphorie médiatique irresponsable habituelle. Au lieu de cela, on a observé une Allemagne appliquée et qui finalement a gagné par deux buts à un.

La France a surtout fait preuve d’une grande fébrilité en défense. Un milieu de terrain qui avait du mal à exister et des attaquants trop absents eux aussi.

Surtout on a noté que l’équipe de France était en réalité très dépendante de MBappé qui n’a pas joué.

Il faudra sans doute que les médias y compris sportifs relativisent le niveau de l’équipe de France ne serait-ce que pour rappeler à l’ordre sur la nécessité de l’engagement, de la solidarité et de l’efficacité.

D’après la presse, les mauvais résultats allemands et le limogeage dimanche du sélectionneur, Hansi Flick, faisaient des joueurs de Didier Deschamps les grands favoris de cette rencontre, un duel a priori déséquilibré entre deux équipes aux formes opposées.

La France devra se relever de cette première défaite post-Coupe du monde lors de son prochain match contre les Pays-Bas- Un adversaire à prendre particulièrement sérieux– le 13 octobre, en éliminatoires de l’Euro 2024.

Face à Poutine, Choisir son camp !

Face à Poutine, Choisir  son camp !

L’escalade inquiétante du président russe, qui a ordonné, le 21 septembre, la mobilisation de 300 000 hommes et agité de nouveau la menace nucléaire, place désormais les pays qui ont gardé le silence depuis le début de la guerre en Ukraine devant un choix simple : soutenir ou de dénoncer cette agression. ( Édito du Monde)

 

Notons cependant que le Monde évite de parler de l’affrontement en France de la realpolitique qui se veut conciliante avec Poutine et de ceux qui estiment qu’il faut au contraire parler fort et clair au dictateur. Rien d’étonnant à cela puisqu’une large majorité du monde politique adhère à cette realpolitik ( extrême droite, mais aussi extrême-gauche et une partie des Républicains et de la majorité) 

 

Vladimir Poutine a pris la mesure des revers essuyés en Ukraine au cours des dernières semaines. A sa manière. En ordonnant, le 21 septembre, la mobilisation de 300 000 hommes et en agitant une nouvelle fois la menace nucléaire, le maître du Kremlin a admis que son « opération spéciale » menaçait en l’état de tourner à la déroute.

Cet aveu n’est pourtant pas la première étape d’un retour inexorable à la réalité, celle d’une guerre de choix mené contre un Etat souverain, au mépris du principe de l’intangibilité des frontières. Il annonce au contraire une fuite en avant grosse de tous les dangers, tout d’abord pour les Ukrainiens mais aussi pour le peuple russe. Ce dernier ne s’est d’ailleurs pas particulièrement précipité vers les bureaux de recrutement, après l’annonce de la mobilisation, pour prendre part à ce que Vladimir Poutine n’est pas loin de qualifier de nouvelle grande guerre patriotique.

Si cette escalade inquiétante peut présenter au moins une vertu, c’est bien celle de placer les pays qui ont gardé le silence depuis le début de l’invasion russe devant un choix qui n’a jamais été aussi simple : celui de soutenir ou de dénoncer cette agression, celui de s’accrocher au respect de normes fondamentales, qui préservent tant bien que mal le monde du règne du chaos, ou de reconnaître que la loi du plus fort est désormais la seule valable.

Pendant de longs mois, de grands pays qui ambitionnent de peser sur les affaires du monde ont refusé de trancher sous prétexte que cette guerre ne les concernait pas, ou qu’elle relevait des affaires des Européens, ou qu’elle était avant tout une épreuve pour un bloc occidental sur le déclin. Ce faisant, ils ont nourri le discours du Kremlin et de ses obligés zélés, où qu’ils se trouvent.

La contre-offensive ukrainienne, facilitée par un soutien militaire occidental adossé au droit, a permis de dessiller quelques regards. La Chine, qui figure dans le même camp « révisionniste » que la Russie pour ce qui concerne les affaires du monde, a commencé à donner des signes d’inconfort. Vladimir Poutine n’avait pas terminé son discours de surenchère que Pékin a réitéré sa demande d’un cessez-le-feu, tout en rappelant son attachement à l’intégrité territoriale de tous les pays, et donc de celle de l’Ukraine.

Le médiateur turc a également haussé le ton. Il a condamné par avance les référendums Potemkine que la Russie assure vouloir organiser au pas de charge dans les territoires ukrainiens conquis, pour recouvrir des oripeaux d’une volonté populaire de pacotille leur annexion. En dépit de celui organisé en 2014 en Crimée, dans des conditions également contestables, la péninsule reste de jure un territoire ukrainien.

Ces voix sont les bienvenues, mais d’autres fuient encore leurs responsabilités. Elles contribueraient pourtant utilement, en témoignant d’un plus large consensus international, à montrer à la Russie et à ses dirigeants vers quelle impasse les a conduits cet aventurisme anachronique aux relents impériaux. Il y va de l’intérêt de tous et non pas de celui d’un camp, comme les présidents Joe Biden et Emmanuel Macron n’ont cessé de le marteler à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, gardienne impuissante des principes foulés aux pieds par Moscou.

Vladimir Poutine avait le choix après les revers des dernières semaines. Il a tranché en faveur du pire. Qu’attendent donc ceux qui sont restés muets depuis le 24 février ?

Veolia perd encore face à Suez

Veolia perd  encore face à Suez

 

 

Veolia s’entête évidemment dans la bataille financière et judiciaire qui vise à absorber Suez. Veolia vient cependant encore d’être débouté et ne peut jouir de ses droits sur Suez en raison de la non consultation régulière des instances représentatives de Suez.

Globalement l’image de la société devient de plus en plus floue non seulement en France mais aussi à l’étranger. Ce regroupement constitue à l’évidence une erreur stratégique grave puisqu’elle pourrait y compris se traduire par la vente de l’activité eau  à un fonds spéculatif qui ne possède aucune expérience dans ce domaine. Globalement le regroupement envisagé pourrait faire perdre des parts de marché au plan international.

Dans le contentieux social qui l’oppose à Suez et à ses instances représentatives du personnel, Veolia vient de subir un nouveau revers. Par une ordonnance rendue vendredi 15 janvier, le président du tribunal judiciaire de Paris, statuant en référé, s’est en effet déclaré incompétent pour examiner une demande présentée par le leader français de l’eau et des déchets. Veolia espérait que ce juge modifie un arrêt prononcé le 19 novembre par la Cour d’appel de Paris qui, en confirmant une décision du tribunal judiciaire de Paris du 9 octobre, suspend ses droits de vote issu de l’achat, le 5 octobre, des parts d’Engie dans Suez (29,9%), tant que l’information et la consultation des instances représentatives de Suez prévues par la loi n’auront pas eu lieu.

Depuis cet arrêt, la loi fixe en effet un délai de trois mois pour la procédure d’information et consultation, et le groupe affirme avoir transmis à Suez les éléments nécessaires dès le 5 novembre. Mais les éléments d’information semblent insuffisants aux avocats qui défendent les intérêts des salariés de Suez.

 

Face à l’incurie politique : une alternative, la société civile ; un outil, internet

Face à l’incurie  politique : une alternative, la société  civile ; un outil,  internet

 

La classe politique est maintenant tellement discréditée qu’on peut s’interroger sur l’évolution de la démocratie. Certes,  il ne s’agit pas tomber dans l’anti parlementarisme ou dans le piège des bienfaits des dictatures ; des représentant des citoyens sont nécessaires en tant que moyens de médiation. Sinon, c’est le populisme qui précisément conduit à différentes formes de pouvoirs totalitaires. Le phénomène n’est pas simplement français, il touche la plupart des pays qui se défoulent en systématisant (et en ridiculisant)  l’alternance sans que cela change grand-chose. Handicap supplémentaire de la France : la financiarisation (bien sûr) de la politique mais surtout   la professionnalisation des élus. Une confusion totale entre mandat et carrière ; confusion qui permet à l’ENA de placer ses diplômés dont on saurait quoi faire ailleurs (sauf à la tête des banques quand ils sont passés par les cabinets ministériels et avec les catastrophes financières que l’on sait). Du coup, le rééquilibrage peut se faire par le biais de la société civile. Non pas qu’il s’agisse de transférer le pouvoir politique, ce qui serait irresponsable et démagogique. Mais simplement de faire en sorte qu’une fois élus, les responsables soient contraints d’écouter ce que veut la société civile. Comme pour le mouvement des « pigeons » par exemple. Une société civile forte peut encore sauver une démocratie de plus en plus formelle. C’est possible notamment avec les nouveaux moyens de communication et en particulier internet. En écoutant le journal de 20 heures à la télé, on se rend compte combien l’info  traditionnelle est devenue désuète, formatée par le pouvoir, les appareils et les forces économiques dominantes. Ce ne sont plus que des lecteurs de dépêches d’agences. La presse  écrite, elle, est en pleine décomposition économique. Des millions d’informations sont désormais disponibles sur le net ; certes contradictoires, encore confuses et surtout disparates. La structuration des mouvements d’idées sur le net serait une nette avancée de la démocratie. C’est elle qui, y compris en Chine (et ailleurs en dépit des  dictatures politiques),  a permis des avancées considérables. Encore une fois, les outils de médiation sont nécessaires, les élus notamment. Il faut cependant que ces élus mettent leurs programmes bidon dans leur poche et se mettent réellement au service de l’intérêt général. Cela vaut pour le niveau national comme local. Un maire y compris d’une très petite commune se croit mandaté  pour lancer des projets complètement surréalistes et ruineux ; On ne peut pas trop stigmatiser la fonction d’élu car la société est devenue complexe, mobile, fragile aussi du fait de son caractère systémique. Les adhérents et militants des partis représentent moins de 1% de la population  (10 fois moins que les syndicats pourtant bien faibles, hélas); ils sont nécessaires mais très insuffisants pour être porteurs des aspirations de la population ; trop politisés, trop sectaires, trop intéressés parfois. Incompétents surtout pour prendre en compte la complexité des problématiques contemporaines. La compétence est désormais partout et le pouvoir nulle part ; une compétence cependant trop éparpillée, non structurée ; La problématique de la démocratie est simple, les citoyens de convictions refusent le pouvoir et les politiciens, eux, pour la plupart n’en ont aucune. Dès lors, il faut imposer aux élus ce que souhaitent les porteurs d’intérêt général, de compétence et de cohérence.

 




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