Archive pour le Tag 'fabriqué'

Alimentaire : le « made in France  » douteux !!!

 

 

Le «Made in France» étant vendeur, certains industriels n’hésitent donc plus à détourner les codes et entretenir une confusion pour faire vendre leurs denrées, souvent produites hors des frontières de l’Hexagone. C’est ce qu’on appelle le «French washing», ou franco-lavage.

Selon une étude du Centre de Recherches pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc) , à la question « lorsque vous faites vos achats est-ce que le critère ‘fabriqué en France’ est important pour vous ? », 75% des personnes interrogées répondent oui.

« De grandes marques, des marques de distributeurs mais aussi bio mettent en avant le ‘made in France’ pour des aliments qui ne contiennent parfois pas le moindre ingrédient français  », déplore l’ONG, alors que 91% des consommateurs se disent prêts à payer plus pour consommer des produits fabriqués en France.

Selon Karine Jacquemart, de Foodwatch, « rien ne contraint les fabricants à indiquer la vérité sur l’origine des ingrédients qui composent les aliments », à l’exception de la viande et du lait dans les plats préparés « L’ambiguïté profite clairement aux industriels qui désinforment les consommateurs » à coup de logos bleu-blanc-rouge, dénonce-t-elle.

FoodWatch pointe une liste de glissements sur les étiquettes : des cornichons « conditionnés en France » qui viennent d’Inde, une tarte aux framboises Carrefour « cuisinée en France », avec des fruits de Serbie et d’Amérique du sud. Ou des lardons Madrange arborant une rosette tricolore et la mention « fabriqué en France » qui ne signifient pas pour autant que le porc -étiqueté UE- est français.

Pour Pascale Hebel, le marketing des entreprises est « rarement complètement mensonger », pour éviter les sanctions. Mais elle confirme « la forte demande de produits français ou régionaux » par les consommateurs.

Selon elle, ce réflexe s’explique d’abord par « une volonté de défendre l’emploi français », surtout en période de crise. Trois autres critères s’ajoutent à cet objectif. D’abord, la crise agricole, avec des consommateurs qui ont pris conscience d’une agriculture traditionnelle qui disparaît et veulent la soutenir . Puis des raisons environnementales, l’achat local permettant d’économiser du transport. Et enfin les peurs alimentaires, qui « jouent aussi beaucoup » après des scandales récents.

Bien souvent, la présence d’un drapeau français ou l’emploi des couleurs tricolores est un signe annonciateur de tromperie potentielle. les industriels ont  recours à des clichés comme un coq, une image vintage, une carte de France pour entretenir la confusion. Des expressions telles que «Fabriqué en France»«Élaboré en France» ou «Conditionné en France» permettent également d’entretenir l’ambiguïté pour le consommateur. En réalité, une seule partie de la production est réalisée dans l’Hexagone. Derrière ces jolis emballages, bien souvent, si le produit est conditionné et emballé en France, les ingrédients sont d’origine étrangère.

Les limites du » fabriqué en France »

Les limites du » fabriqué en France »

La vulnérabilité d’une économie basée sur des chaînes de valeurs largement délocalisées dans les pays à bas-coûts  apparaît clairement. Le temps est donc venu de revenir vers une production plus territorialisée, gage de meilleure qualité et réponse aux enjeux éthiques et climatiques qu’aucune économie moderne n’a plus le droit d’ignorer.  Par Pierre Goguet, président de CCI France. ( dans l’Opinion) extrait)

 

Les consommateurs deviennent plus exigeants en matière de qualité et d’origine, en témoigne le succès des labels « bio » et des « circuits courts ». Les entreprises ont compris l’intérêt de valoriser leur savoir-faire et leur ancrage territorial. Elles étaient ainsi 2.300 à candidater cette année pour voir leur produit retenu à l’exposition du « Fabriqué en France » organisée au palais de l’Élysée début juillet. Au-delà de cette prestigieuse vitrine, nos entreprises ont à leur disposition des outils qui leur permettent d’afficher l’origine France de leurs produits. Il peut s’agir du marquage d’origine, comme les « Made in France » ou « Fabriqué en France », de l’utilisation d’une Indication Géographique ou encore d’un label plus exigeant, comme « Origine France Garantie ».

Ainsi, le « Fabriqué en France » continue de profiter de l’appétence des consommateurs pour des produits de proximité. Les enquêtes d’opinion sont concordantes sur ce point : en France, l’achat local est en passe de devenir un acte citoyen, un choix justifié par des raisons économiques autant qu’écologiques. Mais le « Fabriqué en France » comporte un risque : celui de tomber dans le piège de l’entre-soi. Derrière les notions de tradition, qualité et patrimoine, nous voyons se profiler l’image d’une économie nationale auto-suffisante et déconnectée des enjeux mondiaux. Pour les CCI, il ne doit pas s’apparenter à un retour nostalgique vers le passé ni à une revendication de souverainisme déplacée.

Le « Fabriqué en France » doit s’élargir pour prendre en compte toutes les entreprises innovantes qui sont l’avenir de notre industrie et de notre jeunesse. Donnons à celles-ci les moyens de produire en France tout en sauvegardant leur compétitivité. Ce n’est pas chose facile tant les écarts de coûts de production restent importants entre notre pays et les pays émergents. Mais cet écart se comble grâce à une diminution des charges fiscales conjuguée à un renchérissement du coût du transport, sans oublier tous les coûts cachés liés aux délais, à la non-qualité ou encore au non-respect de normes sociales ou environnementales par un sous-traitant lointain.

Grâce au Plan de relance national, nos entreprises industrielles peuvent aujourd’hui investir massivement dans la modernisation de leur outil de production qui passe par une transition vers le numérique et le bas-carbone. Pour certaines d’entre elles, cela implique une relocalisation de leur activité. Pour d’autres, il s’agit d’investir pour redévelopper une production dans les territoires. Pour renforcer notre résilience nationale, le plan France Relance mise sur la relocalisation d’industries mais surtout sur l’innovation et le renouvellement de notre appareil productif. Aujourd’hui il s’agit bien de construire une « autonomie stratégique innovante », articulée à l’échelle européenne et qui doit être ouverte sur le monde. J’en suis convaincu : le Fabriqué en France est un atout fort pour nos entreprises qui souhaitent développer leur chiffre d’affaires à l’international. Elles peuvent compter sur la Team France Export pour les accompagner dans leurs démarches.

Réciprocité dans les règles d’accès aux marchés publics

Le « Fabriqué en France » doit s’intégrer dans le « Fabriqué en Europe ». En effet, nous devons renforcer la résilience du marché unique en rendant visible la qualité des productions de l’industrie française au niveau européen et mondial. À ce titre, une ouverture récente reste également à concrétiser : celle de la réciprocité dans les règles d’accès aux marchés publics européens. C’est un enjeu essentiel pour la plupart de nos PME de nos territoires dont la commande publique, nationale ou européenne, représente un levier de croissance important. L’appartenance à l’Europe nécessite un partage de cette posture par l’ensemble des pays membres.

Au même titre que l’achat français devient un acte civique pour nos concitoyens, l’achat européen doit devenir un geste politique pour alimenter la croissance de nos entreprises et leur permettre de se confronter aux champions internationaux. L’ouverture sur le monde peut se faire en revendiquant une « préférence pour l’Europe », bénéfique aux entrepreneurs qui font le choix du « Fabriqué en France ».

Les camemberts industriels interdits de référence «fabriqué en Normandie»

Les camemberts industriels interdits de référence «fabriqué en Normandie»

Pour simplifier la question il y a deux manières de fabriquer le célèbre camembert en Normandie. Soit la manière industrielle au lait  pasteurisé, soit la manière artisanale au lait entier. Or il vient d’être décidé que les camemberts fabriqués de manière industrielle ne pourront plus faire référence à la mention « fabriquée en Normandie » réservée à l’artisanat. Seules les étiquettes portant la mention : camemberts «de Normandie» AOP seront donc autorisées, signant la victoire des petits producteurs. «Le mot Normandie est un argument de vente qui parle aux consommateurs qui recherchent un camembert fabriqué dans cette région. Or, celui dit ‘fabriqué en Normandie’ ne respectait pas le cahier de charge si ce n’est qu’il était fabriqué dans des usines situées en Normandie, contrairement au camembert AOP», explique l’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao).

 

Comment savoir que si c’est fabriqué en France ? Impossible

Comment savoir que si c’est  fabriqué en France ? Impossible

 Un grand média  indique Comment on peut s’assurer qu’on achète un produit vraiment français. Et de citer « Origine France Garantie »  « le label le plus connu, mais aussi le plus fiable ». « Et pour cause, c’est celui qui possède le cahier des charges le plus rigoureux ». « Les produits doivent satisfaire à deux critères simples : être totalement fabriqués en France, et qu’au moins 50% de la valeur des composants du produit doit être acquise en France », précise le créateur du label, Yves Jégo, samedi matin sur Europe 1. « Ce label s’applique à toutes sortes de produits : des voitures, des produits alimentaires, un train, etc », explique-t-il. « On a 600 entreprises qui ont déjà fait la démarche pour obtenir le label. Quelque 3.000 gammes de produits sont aujourd’hui garanties. » D’abord il y a ce concept « fabriquer en France » qui peut se limiter à la phase de seul  montage même réduit à sa plus simple expression. Ensuite et surtout le fait d’acheter des composants dont 50 % de la valeur doit être acquise en France ne prouvent rien. En effet ces produits auront pu au moins en partie être eux-mêmes importés de l’étranger puis transformés ou montés en France. Les autres appellations «Made in France »« Fabriqué en France »« Produit Français »… n’ont guère davantage de sens. Un seul exemple celui de la motoculture fabriquée en France mais avec des moteurs et autres composants asiatiques notamment chinois. Finalement un peu comme les maillots de l’équipe de France où là on atteint le summum de l’escroquerie financière quand les maillots sont vendus autour de 100 € alors qu’ils ont été fabriqués en Thaïlande pour trois euros.

Medef: le pin’s « 1 million d’emplois » fabriqué en République tchèque !

Medef: le pin’s « 1 million d’emplois » fabriqué en République tchèque !

 

 

Pas facile de créer I million emplois en France même  l’osque c’est le Medef qui le déclare, la preuve le Pin’s  du Medef «  I million d’emploi » est fabriqué en grande partie à l’étranger. Pas tout à faiat la France fournit la colle ! En quelques mois, e pin’s du Medef  incontournable du patron des patrons, Pierre Gattaz. Le pin’s jaune affichant « 1 million d’emplois », emblème du programme choc du Medef pour lutter contre le chômage en France, est en partie fabriqué en République tchèque. « Nous les faisons fabriquer en France pour une partie, et en République tchèque pour une autre », a précisé à l’AFP Richard Avron, le PDG d’AD Distribution, PME basée à Clichy, en région parisienne, qui a vendu entre 20 000 et 25 000 épinglettes au Medef après avoir proposé plusieurs modèles. « Toute la création, l’infographie, est gérée chez nous, en interne, et nous sous-traitons auprès d’un atelier de bijouterie-joaillerie de Paris, qui assemble la partie métallique fabriquée en République tchèque et la résine fabriquée en région parisienne », explique-t-il. Il évalue à 65% la partie du coût total revenant à la France, et 35% celle engagée en République tchèque. 65% c’est une cher pour une simple opération de collage ! Mais  Le pin’s a même été fabriqué à 100% en France à une centaine d’exemplaires au début, car le Medef était « très pressé », dit-il.




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