Archive pour le Tag 'fabricants'

La crise dans la construction entraîne celle des fabricants de matériaux et des cimenteries

Les marchands de matériaux et les cimenterie sont bien contraints de réduire la voilure avec la baisse du logement et de la construction générale. Ainsi deux usinesde ciment vont fermer en France. La conséquence de taux d’intérêt qui flambe toujours et pèse négativement sur les candidats potentiels à l’achat d’un logement. Aussi une politique du gouvernement qui considère le logement comme un secteur accessoire voire parasite

La  filiale française d’Heidelberg Materials, deuxième cimentier mondial, a décidé d’arrêter ses deux usines de Beffes dans le Cher et de Villiers-au-Bouin en Indre-et-Loire, a provoqué un vif émoi dans les deux départements. Nonobstant les promesses de reclassement du groupe, la presque totalité des 80 salariés de la cimenterie de Villiers-au-Bouin concernés ont cessé le travail le 9 avril. Les 94 collaborateurs de celle de Beffes restent également dans l’expectative.

 

Les difficultés d’Heidelberg Materials en Centre-Val de Loire s’inscrivent dans un contexte national également incertain pour les autres majors du secteur, le suisse Holcim, l’irlandais Eqiom et le français Vicat. En premier lieu, le marché de la construction neuve en béton a reculé en France de 6% en 2023. En cause, non seulement le coup d’arrêt du marché immobilier observé depuis plus d’un an, mais aussi la montée en puissance des matériaux alternatifs comme le bois. Dans ce contexte d’attrition de ses recettes, l’industrie cimentière doit également investir plusieurs milliards d’euros pour décarboner son activité.

 

 

Priorité au ferroviaire mais difficulté des fabricants de matériel

Priorité au ferroviaire mais difficulté des fabricants de matériel

C’est le paradoxe presque habituel, les différents pouvoirs publics ne cessent d’annoncer la priorité au ferroviaire en tout cas une plus grande part de marché à la fois pour des questions d’indépendance énergétique mais aussi pour le problème fondamental du climat. Le problème c’est que parallèlement les fabricants de matériel souffrent régulièrement.
Ainsi le principal constructeur Alstom est en prise à des problèmes graves de trésoreries qui vont le conduire à se séparer d’une partie du personnel, à vendre des actifs et à tenter une augmentation du capital. Ce n’est pas la première crise d’Alstom dont on a coupé la branche énergie très rentable pour la vendre aux Américains de GE avant de la faire reprendre par EDF. Même problème pour Valdone, fabricant de matériel repris par un chinois !

Un autre fabricant de matériel, Valdone, est pour la deuxième fois depuis 2014 en redressement judiciaire; c’est le tout dernier fabricant français de roues, axes et essieux de trains. Cela, un peu moins de six mois après la décision de son propriétaire, le chinois MA Steel (14 milliards de dollars de chiffre d’affaires, 40 000 salariés) de vendre son activité basée dans les Hauts-de-France, dix ans après en avoir pris le contrôle.

La mise en redressement judiciaire (RJ) permet cependant la poursuite de l’activité, la trésorerie de Valdunes assurant son fonctionnement jusqu’à fin mars 2024. Cela, grâce à des commandes passées par anticipation par la RATP, la SNCF et Alstom. Le tribunal va nommer un administrateur judiciaire et ouvrir un appel d’offres, afin de sélectionner celle qui « est la plus crédible en termes d’investissements, de relance de l’activité et de la préservation de l’emploi », précise Roland Lescure, ministre délégué à l’Industrie en charge du dossier.

Le secteur du matériel de transport comme d’ailleurs l’ensemble de la politique ferroviaire souffre depuis des années des années d’un sous investissement chronique qui a terme évidemment affaiblit la compétitivité voire la menace totalement. Et il y a un gap important entre les déclarations trop ferroviaires et les orientations.

Macron- Trump : des fabricants de saucisses

Macron- Trump : des fabricants de saucisses

 

“ Comme le disait Bismarck, si on expliquait aux gens la recette de la saucisse, il n’est pas sûr qu’ils continuent d’en manger». Voila comment Macron explique son refus de commenter son entretien très musclé avec Trump à propos des droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium. Une citation qui pourraiat d’ailleurs appliquer à l’ensemble de la politique. Mieux vaut sans doute ignorer la cuisine qui prépare les plats !  “Donc je suis attaché à ce que les gens voient le plat servi mais je ne suis pas persuadé que le commentaire de la cuisine aide au bon service du plat ou à sa bonne consommation”, a-t-il ajouté. “A encore ajouté Macron. En réalité, Trump simplement envoyé balader Macron sans ménagement…en dépit de la grande amitié qui unit parait-il les deux hommes. Le problème est pourtant simple, Macron pense qu’il est devenu un dirigeant très important sur la scène international alors qu’évidemment il est forcément un leader de division é au regard de la puissance économique de la France. Pour parler clair, la France ne pèse pads grand-chose face aux Etats Unis. Les vrais leaders mondiaux sont américain, chinois, russe voire indien. Politiquement l’Europe trop divisée sur ce sujet comme sur les autres  ne compte pas. Pourtant Macron veut parler haut lors du G7 : “Donc j’aurai à nouveau au cours du G7 (qui se tient vendredi et samedi au Canada-NDLR) une discussion utile et franche avec le président Trump comme j’en ai depuis le premier jour”, a-t-il poursuivi. “Elle sera utile parce que nos deux pays sont profondément liés sur beaucoup de sujets, et elle sera franche parce que nous avons des sujets d’accord (…) et nous avons des désaccords, mais ça n’enlève rien à l’amitié que nous avons l’un pour l’autre et à l’amitié qui lie nos peuples et nos pays et qui nous dépasse.” Malgré les échanges d’amabilités, la relation entre Donald Trump et Emmanuel Macron est dominée depuis un an par une série de désaccords sur les sujets internationaux et économiques qui se sont accrus ces dernières semaines avec les décisions unilatérales du président américain sur l’Iran et le commerce.

Yaourts: magouille sur les prix : onze fabricants condamnés

Yaourts: magouille  sur les prix : onze fabricants  condamnés

Encore un délit d’entente entre grands fabricants ( après par exemple les produits de lessive ou de beauté) Une amende de près de 200 millions a été infligée par l’autorité de la concurrence. Une amende en apparence très forte mais la question est de savoir si le bénéfice qui a été tiré de cette entente n’est pas largement supérieur à cette amende. Le chiffre d’affaires du marché des yaourts est en effet supérieur à 5 milliards par an. Le bénéfice annuel doit tourner autour de 3 à 500 millions par an. Conclusion :une amende vite amortie puisque c’est entre 2006 et 2012, les principaux producteurs de yaourt se sont entendus sur les prix, et sur le partage des volumes. Ce qui leur vaut aujourd’hui une amende record de l’Autorité de la concurrence. 192,7 millions d’euros. C’est Lactalis Nestlé qui devra payer la plus forte amende : 56,1 millions – mais l’entreprise a immédiatement fait appel de la condamnation. Arrive ensuite Senoble, 46 millions – il risquait 101,3 millions mais comme il a dénoncé l’entente son amende est réduite. Novandie, le groupe Andros, doit payer 38,3 millions ; les Maîtres laitiers du Cotentin, 22,9 millions. A noter que Yoplait, qui a été le premier à dénoncer le système, est condamné mais ne paie pas d’amende – qui se serait élevée à 44,7 millions d’euros. Car, si le cartel a pu être démantelé, c’est parce que des membres l’ont dénoncé. Dans le détail, les quatre leaders du secteur, Yoplait, Novandie (Andros), Lactalis et Senoble, avaient pris l’habitude de se consulter – physiquement ou par téléphone – pour se mettre d’accord sur les prix et pour se répartir les volumes des marques de distributeurs. Des pactes de non-agression ont également été signés, pour geler les positions des uns et des autres, en faussant les appels d’offres lancés par la grande distribution…




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