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Chaleurs extrêmes encore attendues dans le midi

Climat- Chaleurs extrêmes encore attendues dans le midi

Le climat en France se caractérise par des températures particulièrement élevées dans le sud et plus modérées dans la partie nord. Des tendances qui si elle devaient s’installer durablement pourraient un jour provoquer des mouvements démographiques et pas seulement durant les vacances. Les températures ont déjà dépassé les 30°C ce mercredi dans plusieurs villes, alors que cinq départements sont placés en vigilance orange canicule. Celle-ci s’étend à deux nouveaux départements jeudi: la Loire et la Haute-Loire.

Et pourrait potentiellement gagner d’autres territoires. « Dès jeudi, les 35°C seront régulièrement dépassés de l’Occitanie à la Provence en passant par la vallée du Rhône », annonce Météo-France.

Des pointes à 38°C sont même attendues localement dans le sud-est et dans le sud-ouest, selon les cartes publiées par l’agence. Au-dessus de la Loire, les températures ne devraient en revanche pas dépasser les 30°C sur une bonne partie du territoire.

Dans l’ouest et le nord-ouest, les températures devraient flirter avec les 30°C. Du côté de la Bretagne en revanche, comme jeudi et vendredi, le littoral devrait être épargné par les fortes chaleurs: le thermomètre ne devrait pas dépasser 25°C.

Climat-Régions menacées par les températures extrêmes

Climat-Régions menacées par les températures extrêmes

par
Nicholas Leach
Postdoctoral Researcher, Climate Science, University of Oxford dans the Conversation


Au cours de l’été de 2021, le Canada a vu son record historique de chaleur être pulvérisé de près de 5 °C. Cette température maximale était alors de 49,6 °C. Plus chaud que celles jamais enregistrées en Espagne, en Turquie ou même n’importe où en Europe à l’époque. Ce record canadien a été établi à Lytton, un petit village situé à quelques heures de route de Vancouver, dans une région où l’on ne s’attendait pas vraiment à subir de telles températures.

Lytton a pourtant connu le point culminant d’une vague de chaleur qui a frappé tout le littoral pacifique nord-ouest des États-Unis et du Canada cet été-là et qui a laissé de nombreux scientifiques sous le choc. D’un point de vue purement statistique, cela aurait dû être impossible.

Je fais partie d’une équipe de climatologues qui a cherché à savoir si cette invraisemblable vague de chaleur était unique, ou si d’autres régions avaient connu des événements aussi anormaux d’un point de vue statistique. Nous voulions également déterminer les régions les plus exposées à l’avenir et nos résultats viennent d’être publiés dans la revue Nature Communications.

Suivre ces vagues de chaleur exceptionnelles est capital. D’abord parce qu’elles sont dangereuses en elles-mêmes, mais aussi parce que les pays ont tendance à ne se préparer qu’aux températures retenues comme les plus extrêmes dans la mémoire collective. Une vague de chaleur sans précédent génère donc souvent des réponses politiques visant à réduire les risques futurs de canicule.

On estime par exemple que la canicule européenne de 2003, pendant laquelle le thermomètre a atteint 47,4 °C à Alentejo au sud du Portugal et 44,1 °C dans le Gard, en France, a causé 50 000 à 70 000 décès. Bien qu’il y ait eu des vagues de chaleur plus intenses depuis en Europe, aucune n’a entraîné un nombre de décès aussi élevé, grâce aux plans de gestion mis en œuvre à la suite de l’année 2003.

L’une des questions les plus importantes à se poser lorsqu’on étudie ces vagues de chaleur extrême, comme celles qui sévit actuellement sur l’ensemble de la planète, est donc la suivante : combien de temps devrons-nous attendre avant de connaître un autre événement d’une intensité similaire ?

C’est une question difficile mais heureusement, il existe une branche des statistiques, appelée théorie des valeurs extrêmes, qui permet de répondre à cette question précise en utilisant les événements passés.

Pourtant, la canicule qu’a subie le Canada en 2021 fait partie des nombreux événements récents qui ont remis en question cette méthode car cette vague de chaleur n’aurait pas dû être possible selon la théorie des valeurs extrêmes.

Cette « rupture » des statistiques est due au fait que la théorie conventionnelle des valeurs extrêmes ne tient pas compte de la combinaison spécifique de mécanismes physiques inédits que nous subissons désormais et qui était absente des événements passés archivés.

En examinant les données historiques de 1959 à 2021, nous avons constaté que 31 % de la surface terrestre avait déjà connu de telles chaleurs, statistiquement invraisemblables (bien que la vague de chaleur de l’Amérique du Nord de 2021 soit exceptionnelle même parmi ces événements). Ces régions sont réparties sur l’ensemble du globe, sans schéma spatial clair.

Une vague de chaleur exceptionnelle en septembre 2022 a fondre les calottes glaciaires du Groenland pendant un mois de plus que d’habitude. muratart/Shutterstock
Nous avons également tiré des conclusions similaires en analysant les données des « grands ensemble » produites par les modèles climatiques, qui impliquent de nombreuses simulations par ordinateurs du climat à l’échelle mondiale. Ces modélisations nous sont extrêmement utiles, car la durée effective de ce « registre historique » simulé est beaucoup plus grande et produit donc beaucoup plus d’exemples d’événements rares.

Cependant, si cette analyse des événements les plus exceptionnels est intéressante et met en garde contre l’utilisation d’approches purement statistiques pour évaluer les vagues de chaleur extrêmes, les conclusions les plus importantes de notre travail proviennent de l’autre extrémité du spectre : les régions qui n’ont pas connu d’événements particulièrement extrêmes.

Nous avons identifié un certain nombre de régions, là encore réparties sur l’ensemble du globe, qui n’ont pas connu de chaleur particulièrement extrême au cours des six dernières décennies (par rapport à leur climat « attendu »). Par conséquent, ces régions sont plus susceptibles de connaître un événement record dans un avenir proche. Et comme elles n’ont pas l’expérience d’une telle anomalie et qu’elles sont moins incitées à s’y préparer, elles peuvent être particulièrement touchées par une vague de chaleur record.

Les facteurs socio-économiques, notamment la taille de la population, la croissance démographique et le niveau de développement, exacerberont ces impacts. C’est pourquoi nous tenons compte des projections démographiques et de développement économique dans notre évaluation des régions les plus exposées au niveau mondial.

L’Amérique centrale n’a pas encore été touchée par une vague de chaleur vraiment sévère.
Ces régions à risque comprennent notamment l’Afghanistan, plusieurs pays d’Amérique centrale et l’Extrême-Orient russe. Cette liste peut surprendre, car ce ne sont pas les pays auxquels on pense généralement lorsqu’on évoque les effets du dérèglement climatique sur la chaleur extrême, comme l’Inde ou le golfe Persique. Mais ces derniers pays ont récemment connu de graves vagues de chaleur et font donc déjà ce qu’ils peuvent pour se préparer.

L’Europe centrale et plusieurs provinces chinoises, y compris la région de Pékin, semblent également vulnérables si l’on tient compte du caractère extrême des données et de la taille de la population, mais en tant que régions plus développées, elles sont susceptibles d’avoir déjà mis en place des plans visant à atténuer les effets graves.

Dans l’ensemble, nos travaux soulèvent deux points importants :

Premièrement, des vagues de chaleur statistiquement invraisemblables peuvent se produire n’importe où sur la Terre, et nous devons être très prudents lorsque nous utilisons les seules données historiques pour estimer la vague de chaleur « maximale » possible. Les décideurs politiques du monde entier doivent donc se préparer à des vagues de chaleur exceptionnelles qui seraient jugées invraisemblables sur la base des relevés actuels.

La deuxième raison est qu’il existe un certain nombre de régions dont le record historique n’est pas exceptionnel et donc plus susceptible d’être battu. Ces régions ont eu de la chance jusqu’à présent, mais elles risquent d’être moins bien préparées à une vague de chaleur sans précédent dans un avenir proche. Il donc est particulièrement important que ces régions anticipent des températures anormalement chaudes.

Les régions menacées par les températures extrêmes

Les régions menacées par les températures extrêmes

par
Nicholas Leach
Postdoctoral Researcher, Climate Science, University of Oxford dans the Conversation


Au cours de l’été de 2021, le Canada a vu son record historique de chaleur être pulvérisé de près de 5 °C. Cette température maximale était alors de 49,6 °C. Plus chaud que celles jamais enregistrées en Espagne, en Turquie ou même n’importe où en Europe à l’époque. Ce record canadien a été établi à Lytton, un petit village situé à quelques heures de route de Vancouver, dans une région où l’on ne s’attendait pas vraiment à subir de telles températures.

Lytton a pourtant connu le point culminant d’une vague de chaleur qui a frappé tout le littoral pacifique nord-ouest des États-Unis et du Canada cet été-là et qui a laissé de nombreux scientifiques sous le choc. D’un point de vue purement statistique, cela aurait dû être impossible.

Je fais partie d’une équipe de climatologues qui a cherché à savoir si cette invraisemblable vague de chaleur était unique, ou si d’autres régions avaient connu des événements aussi anormaux d’un point de vue statistique. Nous voulions également déterminer les régions les plus exposées à l’avenir et nos résultats viennent d’être publiés dans la revue Nature Communications.

Suivre ces vagues de chaleur exceptionnelles est capital. D’abord parce qu’elles sont dangereuses en elles-mêmes, mais aussi parce que les pays ont tendance à ne se préparer qu’aux températures retenues comme les plus extrêmes dans la mémoire collective. Une vague de chaleur sans précédent génère donc souvent des réponses politiques visant à réduire les risques futurs de canicule.

On estime par exemple que la canicule européenne de 2003, pendant laquelle le thermomètre a atteint 47,4 °C à Alentejo au sud du Portugal et 44,1 °C dans le Gard, en France, a causé 50 000 à 70 000 décès. Bien qu’il y ait eu des vagues de chaleur plus intenses depuis en Europe, aucune n’a entraîné un nombre de décès aussi élevé, grâce aux plans de gestion mis en œuvre à la suite de l’année 2003.

L’une des questions les plus importantes à se poser lorsqu’on étudie ces vagues de chaleur extrême, comme celles qui sévit actuellement sur l’ensemble de la planète, est donc la suivante : combien de temps devrons-nous attendre avant de connaître un autre événement d’une intensité similaire ?

C’est une question difficile mais heureusement, il existe une branche des statistiques, appelée théorie des valeurs extrêmes, qui permet de répondre à cette question précise en utilisant les événements passés.

Pourtant, la canicule qu’a subie le Canada en 2021 fait partie des nombreux événements récents qui ont remis en question cette méthode car cette vague de chaleur n’aurait pas dû être possible selon la théorie des valeurs extrêmes.

Cette « rupture » des statistiques est due au fait que la théorie conventionnelle des valeurs extrêmes ne tient pas compte de la combinaison spécifique de mécanismes physiques inédits que nous subissons désormais et qui était absente des événements passés archivés.

En examinant les données historiques de 1959 à 2021, nous avons constaté que 31 % de la surface terrestre avait déjà connu de telles chaleurs, statistiquement invraisemblables (bien que la vague de chaleur de l’Amérique du Nord de 2021 soit exceptionnelle même parmi ces événements). Ces régions sont réparties sur l’ensemble du globe, sans schéma spatial clair.

Une vague de chaleur exceptionnelle en septembre 2022 a fondre les calottes glaciaires du Groenland pendant un mois de plus que d’habitude. muratart/Shutterstock
Nous avons également tiré des conclusions similaires en analysant les données des « grands ensemble » produites par les modèles climatiques, qui impliquent de nombreuses simulations par ordinateurs du climat à l’échelle mondiale. Ces modélisations nous sont extrêmement utiles, car la durée effective de ce « registre historique » simulé est beaucoup plus grande et produit donc beaucoup plus d’exemples d’événements rares.

Cependant, si cette analyse des événements les plus exceptionnels est intéressante et met en garde contre l’utilisation d’approches purement statistiques pour évaluer les vagues de chaleur extrêmes, les conclusions les plus importantes de notre travail proviennent de l’autre extrémité du spectre : les régions qui n’ont pas connu d’événements particulièrement extrêmes.

Nous avons identifié un certain nombre de régions, là encore réparties sur l’ensemble du globe, qui n’ont pas connu de chaleur particulièrement extrême au cours des six dernières décennies (par rapport à leur climat « attendu »). Par conséquent, ces régions sont plus susceptibles de connaître un événement record dans un avenir proche. Et comme elles n’ont pas l’expérience d’une telle anomalie et qu’elles sont moins incitées à s’y préparer, elles peuvent être particulièrement touchées par une vague de chaleur record.

Les facteurs socio-économiques, notamment la taille de la population, la croissance démographique et le niveau de développement, exacerberont ces impacts. C’est pourquoi nous tenons compte des projections démographiques et de développement économique dans notre évaluation des régions les plus exposées au niveau mondial.

L’Amérique centrale n’a pas encore été touchée par une vague de chaleur vraiment sévère.
Ces régions à risque comprennent notamment l’Afghanistan, plusieurs pays d’Amérique centrale et l’Extrême-Orient russe. Cette liste peut surprendre, car ce ne sont pas les pays auxquels on pense généralement lorsqu’on évoque les effets du dérèglement climatique sur la chaleur extrême, comme l’Inde ou le golfe Persique. Mais ces derniers pays ont récemment connu de graves vagues de chaleur et font donc déjà ce qu’ils peuvent pour se préparer.

L’Europe centrale et plusieurs provinces chinoises, y compris la région de Pékin, semblent également vulnérables si l’on tient compte du caractère extrême des données et de la taille de la population, mais en tant que régions plus développées, elles sont susceptibles d’avoir déjà mis en place des plans visant à atténuer les effets graves.

Dans l’ensemble, nos travaux soulèvent deux points importants :

Premièrement, des vagues de chaleur statistiquement invraisemblables peuvent se produire n’importe où sur la Terre, et nous devons être très prudents lorsque nous utilisons les seules données historiques pour estimer la vague de chaleur « maximale » possible. Les décideurs politiques du monde entier doivent donc se préparer à des vagues de chaleur exceptionnelles qui seraient jugées invraisemblables sur la base des relevés actuels.

La deuxième raison est qu’il existe un certain nombre de régions dont le record historique n’est pas exceptionnel et donc plus susceptible d’être battu. Ces régions ont eu de la chance jusqu’à présent, mais elles risquent d’être moins bien préparées à une vague de chaleur sans précédent dans un avenir proche. Il donc est particulièrement important que ces régions anticipent des températures anormalement chaudes.

Les optimistes pour Macron, les pessimistes pour les extrêmes

  • Les optimistes  pour Macron, les pessimistes  pour les extrêmes

 

 

 

 

Les clivages en France sont sans doute moins politiques que sociaux. D’après une étude  réalisée avant le premier tour des présidentielles d’ Ipsos / Sopra Steria,  il ressort que ce sont surtout les couches aisées et optimistes qui se sont prononcées pour Macron  tandis que les déclassés affichaient  leur pessimisme en votant pour les extrêmes.  Marine Le Pen arrive nettement en tête chez les ouvriers (37%), devant Jean-Luc Mélenchon (24%). Les retraités, rétifs au programme du représentant de la France insoumise (12%), préfèrent François Fillon (36%) et les cadres optent pour Emmanuel Macron (33%), qui réalise son plus mauvais score chez les ouvriers (12%). La candidate du Front national et le représentant de la France insoumise sont les deux candidats les plus soutenus par les chômeurs, mais cette fois Jean-Luc Mélenchon devance Marine Le Pen (36% contre 21%). Elle obtient un meilleur score chez les salariés, du privé (26%) comme du public (27%). Emmanuel Macron, boudé par les chômeurs (14%), fait son meilleur score chez les Français à leur compte (24%)… qui placent Jean-Luc Mélenchon au même niveau (24%). Les Français qui ont le sentiment que leur profession est sur le déclin optent plus pour Marine Le Pen (30%). En revanche, la sensation de travailler dans un secteur en expansion va de pair avec le vote Macron (27%). Le niveau de revenu aussi a un impact sur le bulletin glissé dans l’urne. Plus il augmente, plus le vote pour les extrêmes reflue. Emmanuel Macron convainc 32% des ménages au revenu mensuel supérieur à 3000 euros, tandis qu’il obtient 14% parmi ceux qui disposent de moins de 1250 euros par mois. Le vote Fillon suit la même évolution. Les foyers les plus défavorisés leur préfèrent largement Jean-Luc Mélenchon (25%) et surtout Marine Le Pen (32%). La tendance s’accentue encore si l’on considère les foyers où l’on éprouve la sensation que les fins de mois sont difficiles. La candidate du Front national obtient la préférence de 43% des ménages où elles sont même «très difficiles», loin devant Jean-Luc Mélenchon (22%). Les Français se sentant plus à l’aise financièrement optent davantage pour François Fillon (25%) et, encore plus, pour Emmanuel Macron (32%).

Elisabeth Badinter : les extrêmes qui menacent la France

Elisabeth Badinter : les extrêmes qui menacent la France

Dans une interview dans Marianne, Élisabeth Badinter  s’inquiète du danger des extrêmes représentés d’un côté par l’extrême-gauche Islamophile et l’extrême droite Islamophobe qui menacent les valeurs républicaines. Elle propose une troisième voie. – Sipa

.Pourquoi soutenez-vous le manifeste pour un Printemps républicain ?

Elisabeth Badinter. – Car le texte de ce manifeste reflète mes convictions profondes. J’y ai retrouvé l’expression politique de ce que j’appellerais la troisième voie.

 

Qu’est-ce que vous appelez la « troisième voie » ?

Cette voie étroite qui rejette dos à dos les deux écueils de l’heure, c’est-à-dire, d’un côté, le racisme qui diabolise les Arabo-musulmans, et, de l’autre, le déni pratiqué par les islamo-gauchistes à l’égard de la montée en puissance de l’islamisme radical. Aujourd’hui, nous sommes en butte à une instrumentalisation par deux extrêmes qui se nourrissent l’un et l’un autre de l’absence de l’option républicaine, et le Manifeste desserre cet étau pesant. Ce qui pèse, dans la France actuelle, c’est l’intimidation des extrêmes à l’endroit de ces millions de Français qui n’attendent qu’une chose : pouvoir exprimer librement leurs convictions républicaines.

Le courant républicain est quand même représenté au sein du gouvernement – heureusement !

Oui, car une personnalité comme celle du Premier ministre, Manuel Valls, défend la même République que les signataires du Manifeste. Je n’entends rien de tel chez le président de la République, qui paraît absent du débat sur la laïcité et dont nous ignorons sa définition.

 

A quelle mobilisation des esprits peut contribuer, d’après vous, le Manifeste ?

J’espère que le Manifeste va aider nos compatriotes à prendre parti sans crainte en faveur des valeurs authentiques de la République. Le panel de signataires très variés qu’ont rassemblé les organisateurs témoigne que la défense de la République est l’affaire de tous. Dans un moment où l’extrême gauche islamophile ne représente pas grand chose, mais où l’extrême droite capte tous les antirépublicains, c’est un geste capital.




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