Archive pour le Tag 'Expulsions'

Expulsions OQTF: Olivier Véran ment, comme pour les masques

Expulsions OQTF: Olivier Véran ment, comme pour les masques

Olivier Véran continu de mentir avec un aplomb insoutenable en affirmant que l’objectif de reconduire à la frontière 100 % des OQTF. À peu près le même culot que pour les masques : le mensonge permanent pour philosophie. Tous les chiffres qu’il affirme sont complètement faux et reporter l’inaction du gouvernement sur la responsabilité étrangère relève de l’hypocrisie.

Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a maintenu dimanche l’objectif d’exécuter la totalité des obligations de quitter le territoire français (OQTF), une semaine après le meurtre atroce de Lola, 12 ans. Evoquée en octobre 2019 par Emmanuel Macron dans un entretien à Valeurs actuelle, cette promesse a été maintes fois rappelée par la droite et l’extrême droite ces derniers jours. Mais
«Nous voulons vraiment atteindre cet objectif total», a assuré Olivier Véran interrogé par CNews-Europe1-Les Échos. Le porte-parole a précisé que le taux d’exécution des OQTF «est remonté très nettement cette année». «On a fait du fois 20 par exemple cette année par rapport à l’année dernière sur les expulsions d’Algériens», a-t-il remarqué.

«Quel est le blocage ? il ne vient pas de notre capacité à expulser des gens qui n’ont plus leur place sur le territoire national, le blocage, il vient de la capacité de faire accepter par les pays destinataires, les personnes qui relèvent de leur nationalité», a développé Avec aplomb le porte-parole du gouvernement. Faut-il rappeler que c’est le même Olivier véran qui avait affirmé à l’occasion « que les masques n’étaient pas nécessaires » !Et rapidement le contraire ensuite.

Explosion des expulsions locatives ?

Explosion des expulsions locatives ?

Ce que prévoient Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé-Pierre et Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation Abbé-Pierre, dans une tribune au « Monde ».

 Tribune. Si rien n’est fait, nous allons vers une explosion des expulsions locatives. Car nous n’avons encore rien vu des impacts sociaux de la crise actuelle pour les ménages modestes.

Dans les premières semaines de confinement, les amortisseurs fonctionnent encore : liquidation de ses quelques économies, épuisement de ses stocks, entraide entre voisins, report du paiement des factures… Mais peu à peu, ces amortisseurs se tassent et les difficultés sociales s’accumulent. C’est pourquoi, en plus de l’aide exceptionnelle aux personnes les plus pauvres, il faut créer une aide ciblée sur les locataires en difficulté.

L’action du gouvernement pour limiter les effets de la crise consiste à soutenir le maintien des revenus, à travers l’aide aux petites entreprises et le recours au chômage partiel à grande échelle, mais ces dispositifs, aussi nécessaires soient-ils, sont loin d’être suffisants.

Près de 12 millions de personnes au chômage partiel ou en arrêt-maladie ne sont indemnisées qu’à hauteur de 84 % en moyenne de leur salaire au-delà du smic, et leurs primes, heures supplémentaires ou commissions ne sont pas indemnisées. De plus, de nombreuses catégories n’en bénéficient pas : une partie des indépendants, intérimaires, saisonniers, intermittents et tant d’autres qui n’entrent pas dans les cases.

Par ailleurs, pour les 2,5 millions de personnes qui effectuent un travail non déclaré et toutes celles dont les activités de débrouille sont à l’arrêt (entraide, récupération, mendicité, échanges de services…), les baisses des ressources ne sont pas compensées du tout.

On peut s’arc-bouter derrière l’illégitimité de cette économie informelle et détourner le regard sur les conséquences sociales que cette mise à l’arrêt provoque. Mais cela serait méconnaître la réalité des stratégies de survie largement répandues en bas de l’échelle sociale, faute d’avoir accès à des minima sociaux ou des salaires suffisants.

D’après un sondage de l’IFOP réalisé en début de confinement, 35 % des actifs déclaraient subir une perte de revenus. Chez les plus pauvres, ce chiffre s’élevait à 52 %. Par ailleurs, rien qu’au mois de mars, 246 000 personnes supplémentaires sont inscrites à Pôle emploi et l’Observatoire français des ­conjonctures économiques (OFCE) prévoit 620 000 chômeurs supplémentaires à la fin du confinement. On mesure l’ampleur de la secousse qui se profile.

Face à ces réalités, le gouvernement a déployé une aide exceptionnelle bienvenue. Mais celle-ci sera versée une seule fois, le 15 mai. Concrètement, elle s’élève à 150 euros pour les ménages au revenu de solidarité active (RSA) et à l’allocation de solidarité spécifique (ASS), et à 100 euros par enfant des allocataires APL. Quant à certains jeunes précaires, ils toucheront en tout et pour tout 200 euros versés en juin.

Etrangers : expulsions pour motifs d’ordre public

Etrangers : expulsions pour motifs d’ordre public

 

Tirant les leçons de la dramatique affaire de Marseille ou un étranger en situation irrégulière depuis 14 ans et auteurs de nombreux délits avaient assassiné deux femmes , Gérard Collomb demande aux préfets de “mettre résolument en œuvre les mesures d’éloignement” pour les étrangers représentant une menace pour l‘ordre public. “L’éloignement des étrangers en fin d‘une peine d‘emprisonnement doit être une priorité”, écrit aussi le ministre de l‘Intérieur. Il demande aux préfets de faire en sorte que cette mesure soit anticipée “durant la phase d‘incarcération”. Il rappelle que l‘existence d‘une menace à l‘ordre public permet de refuser le bénéfice du délai de départ volontaire ou d‘un titre de séjour et qu‘une interdiction de retour en France devra être prise “systématiquement” dans ce cas de figure. Cette notion de menace à l‘ordre public doit notamment être fondée sur “une évaluation de la dangerosité de l‘intéressé dans l‘avenir”, indépendamment des condamnations éventuellement déjà prononcées contre lui, insiste Gérard Collomb. “Vous vous attacherez à placer en rétention les personnes concernées dès lors qu‘elles présenteront un risque de fuite”, ajoute le ministre de l‘Intérieur.

Sondage- Expulsions : 74% pour Valls

Sondage- Expulsions : 74% pour Valls

Le ministre de l’Intérieur est en effet de nouveau largement soutenu, les trois quarts des Français (74%) « approuvant » sa position dans cette affaire (sondage BVA).  Le ministre de l’Intérieur est rentré samedi à Paris après avoir écourté sa visite aux Antilles et devait recevoir dans la matinée le rapport de l’enquête administrative sur l’expulsion controversée de la collégienne Leonarda Dibrani, a-t-on affirmé à l’AFP dans son entourage. Son avion en provenance de Point-à-Pitre, en Guadeloupe, a atterri peu avant 08H30 à l’aéroport d’Orly. « Il reçoit le rapport ce matin et il y aura une communication gouvernementale dans le week-end », s’est à nouveau borné à dire son entourage, sans plus de précisions. 57% des sympathisants de gauche à peine disent approuver Manuel Valls, contre 89% des sympathisants de droite. Une nuance avec laquelle devront compter François Hollande et Jean-Marc Ayrault, qui doivent discuter avec Manuel Valls des résultats de l’enquête administrative sur le cas de la jeune Leonarda, et trouver une sortie à ce qui menace de tourner en crise gouvernementale. Deux tiers des Français (65%) sont en outre opposés à une éventuelle annulation de l’expulsion de Leonarda et de sa famille et au retour de la famille en France, selon un sondage BVA publié samedi par Le Parisien/Aujourd’hui en France. Moins d’un Français sur deux (46%) se déclare choqué par l’interpellation de Leonarda Dibrani, collégienne du Doubs, en pleine sortie scolaire, puis expulsée avec sa famille le 9 octobre vers le Kosovo. Chez les sympathisants de gauche, ils sont 68% à se déclarer choqués par cette expulsion contre 24% pour les sympathisants de droite. 65% des Français sont opposés à une éventuelle annulation de cette expulsion et au retour de la famille en France. 55% des sympathisants de gauche sont favorables à l’annulation de l’expulsion contre 14 % des sympathisants de droite. Début octobre, déjà, selon un sondage CSA-BFMTV, les deux tiers des Français s’étaient déclarés « plus proches » du ministre de l’Intérieur, pour qui seule une minorité de Roms veut s’intégrer, que de sa collègue du Logement Cécile Duflot, qui avait désapprouvé ces propos.

 




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