Archive pour le Tag 'exponentielle'

Coronavirus: croissance exponentielle attendue du fait des variants

Coronavirus: croissance exponentielle attendue du fait des variants

 

Il n’y aura pas d’annonce du gouvernement ce jeudi concernant la traditionnelle conférence sur le virus.

 

Le gouvernement est en effet en pleine expectative. Il a confirmé qu’aucune mesure restrictive ne serait levée mais ne prévoit rien d’autre de plus contraignant pour l’instant. Pourtant, la menace se fait de plus en plus important. Si l’on se fie à l’évolution de la pandémie, les chiffres se dirigent tout droit vers une hausse quasi exponentielle. Depuis plusieurs jours, le nombre de contaminés augmente comme celui des hospitalisés. On est passé depuis plusieurs jours à une moyenne de 25 000 contaminés et on s’attend du fait  des variants à une accélération de la pandémie qui pourrait concerner de l’ordre de 60 à 70 000 personnes d’ici début mars bref d’ici huit ou 15 jours, il faudra certainement un nouveau train de mesures est sans doute des formes de reconfinement.

Le spectre du reconfinement est là, même si «on peut encore l’empêcher», espère-t-on au sein du gouvernement. Avec prudence toutefois. «S’il y a une hausse importante la semaine prochaine, il est possible que nous prenions des mesures. La situation à ce stade est maîtrisée, mais il n’est pas sûr qu’elle le reste.» Avec la perspective d’un reconfinement, les inquiétudes se renforcent pour l’activité économique du pays.

Alors que les bars et les restaurants devaient initialement rouvrir le 20 janvier, si l’épidémie avait été contrôlée, l’exécutif a reporté la date sans donner d’horizon. «Nous cherchons à anticiper au maximum, pour l’ensemble des secteurs, la visibilité que nous pouvons leur donner sur leur réouverture», a indiqué Gabriel Attal.

Pandémie : « croissance exponentielle » ( Axel Kahn)

Pandémie : « croissance exponentielle » ( Axel Kahn)

Le généticien et président de la Ligue contre le cancer Axel Kahn estime car le confinement est incontournable compte tenu de la troisième vague très invasive. Notons que les Français se préparent puisque 72 % estiment probable ce recours confinement.

« Urgence », écrit-il, prévenant d’un imminent « coup de tabac annoncé » vis-à-vis de la situation sanitaire dans le pays.  Il décrit une « recroissance exponentielle des contaminations par souche établie de CoV-2 » et pointe la « diffusion de la souche V1 anglaise » et « l’implantation de la V2 sud-africaine ».

Le généticien estime qu’ »un confinement dur est en vue » et appelle à la mobilisation générale. « Vaccination avant, adaptation après », conclut-il.

Axel Kahn sera l’invité de Stéphane Carpentier dans RTL Soir ce vendredi à 18h15. Il évoquera bien évidemment la crise sanitaire, et notamment la campagne de vaccination, sujette à de nombreuses critiques.

Apologie du terrorisme : hausse exponentielle

Apologie du terrorisme : hausse exponentielle

on assiste à une sorte de déferlement concernant l’apologie du terrorisme et la justice a du ouvrir près de 200 enquêtes au cours de la dernière semaine d’octobre pour apologie du terrorisme, menaces de mort, injures ou provocations à la haine en lien avec la décapitation de Samuel Paty le 16 octobre à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines).

La Chancellerie, qui confirme ce chiffre avancé par France Info, précise qu’il est «à appréhender avec prudence, dans la mesure où il n’y a pas de point de comparaison nationale» et n’a pas souhaité actualiser ce bilan.

«Ça explose! On a beaucoup de menaces qui visent des personnalités publiques, le Président de la République, le Premier ministre, plusieurs ministres, des députés, des enseignants», détaille une source judiciaire, qui y recense beaucoup d’allusions plus ou moins directes «à des menaces de décapitation».

On a par ailleurs constaté 400 vœux de violation de l’hommage national à Samuel Paty dans les écoles dont seulement une dizaine feront l’objet de poursuites judiciaires. Pour l’instant seul deux adultes ont été condamné à de la prison ferme pour apologie de terrorisme en glorifiant l’assassinat de Samuel Paty

Insécurité: violence gratuite en croissance exponentielle

Alain Bauer et Christophe Soullez ont récemment livré une étude fouillée sur ce phénomène dont la statistique constitue une base solide. Ces criminologues se sont intéressés aux évolutions tant des meurtres et des assassinats que des coups et blessures ayant entraîné la mort. Une statistique qui démontre que la France est plus nettement plus affectée que les pays comparables. Par ailleurs Alain Bauer rappelle la problématique des statistiques dans l’Opinion.

Alain Bauer est professeur de criminologie au Conservatoire National des Arts et Métiers, Paris, New York et Shanghai. Il a créé puis présidé (2007-2012) l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales.

 

Tribune

 

En France, depuis guère plus d’un siècle, l’Etat a voulu établir un monopole de la sécurité publique et assumer la responsabilité totale de ce qui est, à peu près partout ailleurs, une compétence partagée entre le local et le central, le public et le privé. De ce fait, il est devenu le comptable politique de la question criminelle, assumant même d’être jugé sur la production de crimes (les fameux chiffres de la délinquance) et assez peu sur son efficacité. Comme si les médecins se sentaient responsables des maladies et peu de l’efficacité de leur traitement !

En 1983, les listes « Marseille Sécurité » bousculaient Gaston Defferre, ministre de l’Intérieur et maire de la ville, faisant apparaître la question dans le débat électoral. Fin 1983, la maire socialiste de Dreux perdait sa ville face à une alliance RPR-FN, boostée par la question sécuritaire. En 1997, à Villepinte, la gauche devenait réaliste, mais oubliait tout en 2002 face à Jean-Marie Le Pen. Ce processus dit de « jospinisation » (succès économiques et sociaux, rigueur de gestion mais incapacité à comprendre les enjeux sociétaux du vécu des populations) semblait devenu un évènement pour historiens de la science politique. Il semble curieusement possible de le voir se reproduire.

Querelle statistique. Entre amnésie et anomie, les gouvernements ont le plus grand mal à traiter de la gestion de phénomènes, pourtant anciens et bien étudiés. Ainsi, le modèle de l’élection de 1966 en Californie qui vit la victoire écrasante de Ronald Reagan face au gouverneur démocrate Pat Brown, fut construit sur la thématique « Tough on Crime » (Dur avec le crime) et anticipa la révolution conservatrice qui balaiera les Etats-Unis et les bastions démocrates, dont l’emblématique New York remporté en 1994 par Rudolph Giuliani, portée par sa « Tolérance Zéro ».

Aucune de ces lames de fond électorales ne fut surprenante. Elles se construisirent par accumulation de frustrations et de désespoir, portées par des populations souvent modestes, alliées de circonstances aux classes moyennes et supérieures, terrorisées par une violence du quotidien créant un climat d’insécurité auquel les élites politiques ne purent répondre, tentant de se dédouaner par des postures d’évitement selon le traditionnel triptyque « Négation-minoration-éjection » : Ce n’est pas vrai, ce n’est pas grave, ce n’est pas de ma faute…

« L’actuel gouvernement est victime d’une décision stupidement comptable de son immédiat prédécesseur, qui a supprimé à la fois le thermomètre et son outil de compréhension, l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales »

Certains en profitent pour expliquer doctement que la situation est pire que… toujours, d’autres que tout va pour le mieux et qu’il ne s’agit que d’un effet médiatique.

Et comme toujours, une tragique querelle statistique vient assombrir l’information du public. De ce point de vue l’actuel gouvernement est victime d’une décision stupidement comptable de son immédiat prédécesseur, qui a supprimé à la fois le thermomètre (l’enquête de victimation qui permet de savoir ce que les citoyens subissent et pas seulement ce qu’ils déclarent et ce qui en reste dans l’enregistrement administratif des plaintes) et son outil de compréhension, l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP).

Homicidité. Revenons donc à ce que nous savons : il n’existe pas d’indicateur de la violence. Mais, depuis 1539 et l’édit de Villers-Cotterêts, la France est dotée d’un état civil tenu avec efficacité. Un des indicateurs les plus stables et les plus précis de l’insécurité dans une société est celui des homicides. Historiquement, le nombre de crimes relevant de cet item s’est effondré en cinq siècles passant de 150 pour 100 000 habitants à moins de 2. On comptait un peu plus de 1 100 faits en 1972, plus de 2 400 en 1983, un millier après 1988. Une première baisse significative à partir de 1995, des minima historiques à partir de 2009 (moins de 600 faits) puis une forte reprise depuis 2015 (avec un effet attentats non négligeable en 2014, mais un niveau élevé en 2019).

On dispose même d’un outil encore plus développé, celui de l’homicidité qui permet d’ajouter aux homicides, les tentatives (qui ne sont que des homicides ratés) et les coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort. Dès lors, on atteint en 2019, un niveau historiquement inégalé en un demi-siècle avec 3 562 faits. Qu’on considère ou pas la sensibilité de l’attention aux phénomènes, l’évolution des législations ou l’intérêt porté au sujet, sur ce critère particulier, la dégradation est incontestable et inquiétante.

Hors faits exceptionnels (attentats), le maintien a un niveau très élevé des violences homicides constitue un indicateur fiable. Il conviendrait de s’en saisir avec les moyens de la science et de l’expertise afin de permettre une action intelligible et cohérente des acteurs du processus pénal : Intérieur et Justice. En commençant par rétablir un thermomètre indépendant.

Mobilités : croissance exponentielle et rupture structurelle attendue jusqu’en 2030

Mobilités : croissance exponentielle et  rupture structurelle attendue jusqu’en 2030

Dans un environnement de croissance exponentielle de la mobilité on pourrait bien assister aussi à une rupture structurelle de la demande et de l’offre. En clair, la mobilité assurée par une voiture personnelle pourrait bien diminuer au profit d’une demande beaucoup plus diversifiée et dont l’offre serait mutualisée.  Dans sa septième édition de son Digital Auto Report, le cabinet américain confirme ce que tout le monde soupçonnait depuis longtemps: le rapport à la mobilité est à la veille d’une rupture conceptuelle majeure.

  »70% des clients automobiles souhaitent recevoir des offres de mobilité personnalisées et il en va de même pour les millennials -près de la moitié de la population mondiale- qui semblent être indifférents à la performance des véhicules ou encore à leur marque », d’après François Jaumain, associé en charge du secteur automobile chez PwC. L’étude constate ainsi que la proportion de consommateurs qui aux Etats-Unis et en Europe sont attachés à la propriété automobile va passer de 4 sur 5 à tout juste la moitié dans un horizon de temps de cinq à dix ans. 47% des Européens sont prêts à abandonner leur voiture individuelle au profit d’une solution dite de « robotaxi ». Il s’agit d’un véhicule 100% autonome (donc sans chauffeur) et qui serait utilisé plus intensivement (donc plus vite amorti). Les experts estiment que le robotaxi va rapporter le coût de la mobilité à un prix si bas, que le coût d’une voiture individuelle deviendra comparativement prohibitif.

Bien entendu, ce marché est tributaire de l’avancée de la voiture autonome et l’accomplissement du level 5, celui qui permet de supprimer le volant et donc le chauffeur. Or, ce niveau d’autonomie n’est pas attendu avant 2030.




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