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Explosion de la pandémie, pourquoi ?

Explosion de la pandémie, pourquoi ? 

Le chiffre de contaminés en moyenne quotidienne est passée rapidement en quelques jours de 15 000 à plus de 20 000. 30 000 ont été comptabilisés pour le seul mardi dernier. Et les taux d’incidence sont passés de 50 à 200 et plus . Bref une hausse considérable qui témoigne de l’explosion de la pandémie ( le Figaro)

 

Jean-Stéphane Dhersin, spécialiste en modélisation des épidémies au CNRS, explique cette nette reprise par une série de facteurs:

« Possible relâchement des gestes barrière, arrivée de l’hiver qui pousse les gens à se regrouper à l’intérieur et à moins aérer et érosion de l’efficacité vaccinale », liste-t-il dans Le Parisien.

Et la tendance devrait se poursuivre: l’épidémiologiste Antoine Flahault, également interrogé par le journal, s’attend « à très court terme » à ce que la France dépasse le pic de contaminations de l’été, autour de 24.000 contaminations quotidiennes en moyenne.

Qu’en est-il des autres indicateurs? La comparaison entre les deux périodes – la fin juillet et la fin novembre – permet d’esquisser les différences entre la quatrième et la cinquième vagues: à croissance comparable des contaminations, les entrées à l’hôpital et les morts liées au Covid-19 sont aujourd’hui plus importantes.

On recense désormais en moyenne environ 474 admissions de patients atteints du Covid-19 chaque jour et une cinquantaine de décès quotidiens – deux fois plus qu’à la fin juillet. Et là encore, l’évolution ces derniers jours est conséquente: les hospitalisations ont bondi de 50% en une semaine, les morts progressé de 36%. Mais la France est loin des niveaux enregistrés lors des précédentes vagues, avec 8338 personnes actuellement hospitalisées, contre plus de 33.000 au pic de l’épidémie, en novembre 2020.

Si nous sommes bien « en cours de reprise de l’épidémie », il y a « un décrochage entre le nombre d’infections et le nombre d’hospitalisations », a commenté la présidente de la Haute autorité de Santé (HAS), Dominique Le Guludec, ce samedi sur BFMTV.

L’explication de ce décalage réside en partie dans la large couverture vaccinale dans l’Hexagone. Aujourd’hui, plus de 75% des Français présentent un schéma vaccinal complet – 10 points de plus que nos voisins autrichiens, où un confinement a été remis en place depuis ce lundi.

La vaccination, « on sait que ça protège un peu contre la contamination, ça protège beaucoup contre les formes sévères », a rappelé Dominique Le Guludec sur BFMTV. Notre avance en la matière « par rapport aux pays européens voisins », « ça peut en partie nous aider » à affronter cette cinquième vague, a-t-elle estimé.

Où s’arrêtera-t-elle? Difficile de le prévoir en l’état. Martin Hirsch, directeur général de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) , invité de France Inter ce lundi matin, s’attend à un pic hospitalier « plutôt fin décembre ou janvier que maintenant », si une « augmentation forte » se produit réellement dans les établissements de santé. En attendant, les contaminations continuent de progresser: Olivier Véran a d’ores et déjà évoqué le chiffre de 30.000 cas recensés pour la journée de ce mardi.

Pourquoi une nouvelle explosion de la pandémie

 

Pourquoi une nouvelle explosion de la pandémie

Le chiffre de contaminés en moyenne quotidienne est passée rapidement en quelques jours de 15 000 à plus de 20 000. 30 000 ont été comptabilisés pour le seul mardi dernier. Et les taux d’incidence sont passés de 50 à 200 et plus . Bref une hausse considérable qui témoigne de l’explosion de la pandémie ( le Figaro)

 

Jean-Stéphane Dhersin, spécialiste en modélisation des épidémies au CNRS, explique cette nette reprise par une série de facteurs:

« Possible relâchement des gestes barrière, arrivée de l’hiver qui pousse les gens à se regrouper à l’intérieur et à moins aérer et érosion de l’efficacité vaccinale », liste-t-il dans Le Parisien.

Et la tendance devrait se poursuivre: l’épidémiologiste Antoine Flahault, également interrogé par le journal, s’attend « à très court terme » à ce que la France dépasse le pic de contaminations de l’été, autour de 24.000 contaminations quotidiennes en moyenne.

Qu’en est-il des autres indicateurs? La comparaison entre les deux périodes – la fin juillet et la fin novembre – permet d’esquisser les différences entre la quatrième et la cinquième vagues: à croissance comparable des contaminations, les entrées à l’hôpital et les morts liées au Covid-19 sont aujourd’hui plus importantes.

On recense désormais en moyenne environ 474 admissions de patients atteints du Covid-19 chaque jour et une cinquantaine de décès quotidiens – deux fois plus qu’à la fin juillet. Et là encore, l’évolution ces derniers jours est conséquente: les hospitalisations ont bondi de 50% en une semaine, les morts progressé de 36%. Mais la France est loin des niveaux enregistrés lors des précédentes vagues, avec 8338 personnes actuellement hospitalisées, contre plus de 33.000 au pic de l’épidémie, en novembre 2020.

Si nous sommes bien « en cours de reprise de l’épidémie », il y a « un décrochage entre le nombre d’infections et le nombre d’hospitalisations », a commenté la présidente de la Haute autorité de Santé (HAS), Dominique Le Guludec, ce samedi sur BFMTV.

L’explication de ce décalage réside en partie dans la large couverture vaccinale dans l’Hexagone. Aujourd’hui, plus de 75% des Français présentent un schéma vaccinal complet – 10 points de plus que nos voisins autrichiens, où un confinement a été remis en place depuis ce lundi.

La vaccination, « on sait que ça protège un peu contre la contamination, ça protège beaucoup contre les formes sévères », a rappelé Dominique Le Guludec sur BFMTV. Notre avance en la matière « par rapport aux pays européens voisins », « ça peut en partie nous aider » à affronter cette cinquième vague, a-t-elle estimé.

Où s’arrêtera-t-elle? Difficile de le prévoir en l’état. Martin Hirsch, directeur général de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) , invité de France Inter ce lundi matin, s’attend à un pic hospitalier « plutôt fin décembre ou janvier que maintenant », si une « augmentation forte » se produit réellement dans les établissements de santé. En attendant, les contaminations continuent de progresser: Olivier Véran a d’ores et déjà évoqué le chiffre de 30.000 cas recensés pour la journée de ce mardi.

Covid: explosion de la pandémie en Inde

Covid: explosion de la pandémie en Inde

 

En l’espace de trois mois, le nombre de nouveaux cas quotidiens a été multiplié par quarante et les hôpitaux sont dépassés. Le pays est en pénurie de tout : d’ambulances, de lits, de médicaments, d’oxygène, de vaccins, de personnel médical, donnant lieu à des scènes dramatiques

Confrontés au chaos, les malades du Covid-19 et leurs proches sont souvent livrés à eux-mêmes : contraints de rejoindre les hôpitaux par leurs propres moyens, ils doivent attendre de longues heures dehors dans l’espoir d’une admission et d’un traitement ou trouver eux-mêmes des bouteilles d’oxygène pour tenir jusque-là. Beaucoup meurent en route, devant les grilles des hôpitaux ou peu après leur admission. Plongée dans la crise, la ville de New Delhi a dû se résoudre à transformer des terrains en crématoriums géants à ciel ouvert afin d’y incinérer en masse les dépouilles des victimes.

Une explosion des faillites à prévoir

  • Une explosion des faillites à prévoir

 

En moyenne pour reconnaître une vague de faillites en croissance de l’ordre de 5 % en 2021 étant entendu qu’il y aura beaucoup d’écart de cette moyenne. Aujourd’hui par exemple on prévoit qu’un minimum de 25 % d’entreprises de l’hôtel restauration tourisme pourrait être mis en faillite. Tout dépendra en faite de la durée des mesures restrictives. Si ces mesures devaient encore durer au-delà de l’été, les faillites dans ce secteur pourraient atteindre au moins 40 %.

 

Selon une note du cabinet Asteres commandée par les administrateurs et mandataires judiciaires, le nombre de faillites d’entreprises devrait fortement augmenter dans les mois à venir. La mise en place de nombreuses aides en 2020 et leur prolongement cette année ont largement contribué à amortir le choc de la crise sanitaire. Les liquidations judiciaires ont diminué de 37% en 2020.

Avec le chômage partiel, le fonds de solidarité et les prêts garantis, les annulations de charges et reports de cotisations, l’Etat s’est en quelque sorte substitué aux entreprises pour assurer les salaires des entreprises fermées administrativement et les charges fixes (loyers, factures…).

« Les aides ont eu des effets très importants. Même si les prévisions de croissance sont révisées à la hausse, le rattrapage économique devrait être partiel. Des entreprises devraient sortir du marché. Beaucoup sont endettées et se retrouvent avec des problèmes de liquidité ou en situation d’insolvabilité. Les faillites pourraient augmenter dans une proportion située entre 2,3% et 12,1% » a déclaré l’économiste Pierre Bentata lors d’un point presse ce mercredi 7 avril.

Annulation Dette de la BCE : le risque d’une explosion

Annulation Dette de la BCE : le risque d’une explosion

 

L’ancien banquier Jean-Michel Naulot exprime la crainte, dans une tribune au « Monde », que l’idée d’une annulation de la dette de la Banque centrale européenne sape la confiance dans cette institution.

Tribune. Le débat sur l’annulation des dettes publiques prend de l’ampleur. Une centaine d’économistes, animés par une juste cause, l’écologie et la justice sociale, proposent d’effacer 2 500 milliards d’euros de dettes détenues par la Banque centrale européenne (BCE) et d’investir ce montant dans une relance vertueuse. Leur projet est de restaurer des marges de manœuvre pour investir. Comment une telle proposition ne retiendrait-elle pas l’attention ?

La présidente de la BCE, Christine Lagarde, y a répondu de manière très claire : « Ce serait une violation du traité européen qui interdit strictement le financement monétaire des Etats. Cette règle constitue l’un des piliers fondamentaux de l’euro » (JDD, 7 février 2021). Cependant, venant d’une dirigeante qui expliquait au moment de la crise de 2010 que « nous avons violé toutes les règles [de l’Union européenne] parce que nous voulions serrer les rangs et sauver réellement la zone euro » (Wall Street Journal, 18 décembre 2010), la réponse risque d’être un peu courte pour dissuader les avocats de l’annulation. Le débat autour de l’annulation de dette va bien au-delà de la problématique des traités.

Pour la BCE, renoncer au remboursement d’une dette dans le cadre d’un accord avec les Etats, ce serait enregistrer une lourde perte, comme n’importe quelle banque qui aurait prêté à un client défaillant. Ce serait faire apparaître au bilan des fonds propres négatifs de plus de 2 000 milliards d’euros, un montant qui ne serait pas vraiment de l’épaisseur du trait – de l’ordre du produit intérieur brut (PIB) de la France.

Quelles en seraient les conséquences ? Personne, absolument personne, ne peut répondre à cette question. Pourquoi ? Parce que cette expérience serait inédite et qu’elle toucherait à l’essentiel, la solidité de l’institution monétaire, donc à la confiance qu’elle inspire. Or, sans la confiance, c’est tout le système économique qui risque de s’effondrer.

 

Contrairement à une idée répandue, l’autorité d’une banque centrale est fragile. Elle ne dispose d’aucun pouvoir relevant de la magie. Elle n’a pas le pouvoir de distribuer de la monnaie comme on distribue des cadeaux. Elle crée de la monnaie comme n’importe quelle banque commerciale. Jusqu’à la crise de 2008, c’étaient même les banques commerciales qui créaient, de très loin, l’essentiel de la monnaie. 

Point absolument capital, la création monétaire, quelle que soit son origine, est toujours effectuée contre une reconnaissance de dette et celle-ci doit être honorée. Lorsque survient une crise, la Banque centrale joue le rôle de prêteur en dernier ressort : elle irrigue le système bancaire en prêtant des liquidités, certes sans limite, mais elle ne fait que prêter.

Explosion des expulsions locatives ?

Explosion des expulsions locatives ?

Ce que prévoient Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé-Pierre et Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation Abbé-Pierre, dans une tribune au « Monde ».

 Tribune. Si rien n’est fait, nous allons vers une explosion des expulsions locatives. Car nous n’avons encore rien vu des impacts sociaux de la crise actuelle pour les ménages modestes.

Dans les premières semaines de confinement, les amortisseurs fonctionnent encore : liquidation de ses quelques économies, épuisement de ses stocks, entraide entre voisins, report du paiement des factures… Mais peu à peu, ces amortisseurs se tassent et les difficultés sociales s’accumulent. C’est pourquoi, en plus de l’aide exceptionnelle aux personnes les plus pauvres, il faut créer une aide ciblée sur les locataires en difficulté.

L’action du gouvernement pour limiter les effets de la crise consiste à soutenir le maintien des revenus, à travers l’aide aux petites entreprises et le recours au chômage partiel à grande échelle, mais ces dispositifs, aussi nécessaires soient-ils, sont loin d’être suffisants.

Près de 12 millions de personnes au chômage partiel ou en arrêt-maladie ne sont indemnisées qu’à hauteur de 84 % en moyenne de leur salaire au-delà du smic, et leurs primes, heures supplémentaires ou commissions ne sont pas indemnisées. De plus, de nombreuses catégories n’en bénéficient pas : une partie des indépendants, intérimaires, saisonniers, intermittents et tant d’autres qui n’entrent pas dans les cases.

Par ailleurs, pour les 2,5 millions de personnes qui effectuent un travail non déclaré et toutes celles dont les activités de débrouille sont à l’arrêt (entraide, récupération, mendicité, échanges de services…), les baisses des ressources ne sont pas compensées du tout.

On peut s’arc-bouter derrière l’illégitimité de cette économie informelle et détourner le regard sur les conséquences sociales que cette mise à l’arrêt provoque. Mais cela serait méconnaître la réalité des stratégies de survie largement répandues en bas de l’échelle sociale, faute d’avoir accès à des minima sociaux ou des salaires suffisants.

D’après un sondage de l’IFOP réalisé en début de confinement, 35 % des actifs déclaraient subir une perte de revenus. Chez les plus pauvres, ce chiffre s’élevait à 52 %. Par ailleurs, rien qu’au mois de mars, 246 000 personnes supplémentaires sont inscrites à Pôle emploi et l’Observatoire français des ­conjonctures économiques (OFCE) prévoit 620 000 chômeurs supplémentaires à la fin du confinement. On mesure l’ampleur de la secousse qui se profile.

Face à ces réalités, le gouvernement a déployé une aide exceptionnelle bienvenue. Mais celle-ci sera versée une seule fois, le 15 mai. Concrètement, elle s’élève à 150 euros pour les ménages au revenu de solidarité active (RSA) et à l’allocation de solidarité spécifique (ASS), et à 100 euros par enfant des allocataires APL. Quant à certains jeunes précaires, ils toucheront en tout et pour tout 200 euros versés en juin.

 » Explosion des faillites à prévoir »

 » Explosion des faillites à prévoir » 

ce qu’annonce une étude de l’AFP même si les banques européennes ont toutes mis de côté des réserves de capital supplémentaires en vue de parer aux éventuels défauts de paiements de leurs clients.

Ce « coût du risque » a ainsi flambé entre janvier et mars, amputant lourdement leurs bénéfices voire entraînant des pertes à l’image de celles de la banque italienne Unicredit, plombée par 1,2 milliard d’euros de provisions.

Pour évaluer le niveau du coût du risque, chaque établissement « a choisi son scénario avec des hypothèses différentes », fondées sur de nombreux facteurs tels que les estimations de produit net bancaire et l’évolution des prix du pétrole, explique Mme Quoirez.

Jusqu’ici les provisions réalisées sont essentiellement « collectives » c’est-à-dire qu’elles concernent une certaine catégorie d’entreprises, par exemple les PME, ou des secteurs considérés comme sensibles, poursuit l’analyste.

Les montants annoncés ou prévus par certaines banques sont vertigineux: la britannique Barclays a mis de côté 2,1 milliards de livres (environ 2,4 milliards d’euros), selon ses projections d’impact de la pandémie de Covid-19.

L’espagnole Santander, première banque de la zone euro par sa valeur de marché, a provisionné 1,6 milliard d’euros tandis que la française Société Générale, en perte trimestrielle pour la première fois depuis 2012, prévoit cette année des provisions de 3,5 milliards d’euros selon « le scénario de base Covid » à environ 5 milliards en cas d’ »arrêt prolongé ».

« Une explosion des taux de défaut sur les prêts » est à prévoir, avertit Eric Dor, directeur de recherche à l’Institut d’économie scientifique et de gestion (IESEG).

« Partout on essaie de contenir au maximum les dégâts, mais on ne va pas pouvoir éviter tôt ou tard une explosion des faillites ».

Croissance Irlande: une baisse de plus de 10 % avec explosion du chômage

Croissance Irlande: une baisse de plus de 10 % avec explosion du chômage

Finalement il semble bien que les prévisions économiques des différents pays touchés par le Coron virus se ressemblent en Europe. La baisse de croissance de chaque pays de l’union européenne pourrait en effet se situer autour de 10 % avec mécaniquement une envolée du chômage qui pourrait atteindre un taux de leur de 20 %. ( Pour la France cela représenterait une augmentation du nombre de chômeurs de 2,5 millions). C’est le cas aussi de L’Irlande qui va subir un plongeon de 10,5% de son produit intérieur brut (PIB) en 2020 associé à une explosion du chômage, en raison de la paralysie économique causée par la pandémie de coronavirus, a projeté mardi le gouvernement.

Selon ces prévisions du ministère des Finances proches de celles déjà dévoilées par la Banque d’Irlande, cette crise sanitaire va faire passer en quelques semaines le pays du plein emploi à un chômage très élevé.

Le taux de chômage devrait bondir à 22% pour le seul deuxième trimestre, au plus fort du confinement.

Début 2020: une explosion des violences et des délinquances

Début  2020: une explosion des violences et des délinquances

Après une  année 2019 déjà catastrophique, les chiffres des violences explosent début 2020. Les règlements de comptes, homicides et tentatives ont littéralement explosé en un mois (+18,7 %), avec 380 affaires en janvier, contre 320 le même mois de l’année précédente. Les coups et blessures volontaires, qui trahissent le climat de tension dans la société, ont atteint le rythme moyen de 140 agressions par jour (+21 %). Sans parler des prises d’otages (+36,8 %), des séquestrations (+13,7 %), des menaces et chantages (+9,6 %).Même les vols à main armée, qui ont beaucoup baissé ces dernières années, repartent à la hausse en janvier (+5,9 %), alors que les vols avec arme blanche croissent dangereusement

 

De nombreux facteurs explicatifs peuvent évidemment expliquer la montée des violences urbaines. Il y a nécessairement interaction entre des aspects économiques, sociaux, sociétaux et culturels. Ces violences se déroulent souvent dans des quartiers relativement défavorisés caractérisés par un très fort taux de chômage, la désertion de nombre de services publics et le développement du trafic de drogue comme mode de régulation économique et sociale.

On ne saurait cependant attribuer l’ampleur et la nature des violences au seul fait du misérabilisme de ces quartiers. En effet, d’autres violences se déroulent ailleurs dans la plupart des villes et même des villages. Des dégradations de biens publics ou privés de la part d’enfants ou de sauvageons comme disait Chevènement. L’environnement économique et social peut permettre de comprendre la montée d’une partie de cette délinquance. Pour autant , une partie non négligeable de la responsabilité incombe à la société tout entière. D’abord peut-être aux parents dont certains ont adopté la pédagogie de l’enfant roi. L’enfant gâté, pourri, autorisé à s’affranchir de toute règle de vie collective y compris familiale. Dans certains cas,  on comprendra que dans certaines familles monoparentales, le parent -souvent la mère qui travaille– ait  des difficultés à encadrer sa progéniture.

Mais le phénomène affecte un très grand nombre d’autres familles de tous les milieux, de toutes les zones géographiques. Cette perte d’autorité se nourrit d’un individualisme mortifère pour  les relations collectives. Un seul exemple,  combien d’adultes disent encore bonjour en pénétrant dans une boulangerie ou chez le médecin ? Il est loin le temps où en zone rurale un enfant se devait de saluer chaque adulte rencontré. L’urbanisation à outrance, l’amollissement de l’éducation, le laisser-aller général autorisent désormais enfants et adolescents à toutes les dérives. La société, c’est-à-dire l’État, l’école, la justice ou encore la police sont aussi responsables.

La délinquance est finalement largement tolérée; les auteurs ne sont soumis qu’à des peines symboliques et la prévention, comme la sanction sont anecdotiques. On devrait évidemment sanctuariser l’autorité des représentants locaux de la république. Une seule question : pourquoi est-il possible d’obtenir le respect et l’attention d’un instituteur dans une classe de 70 élèves en Côte d’Ivoire quand en France les enseignants sont débordés avec 25 .  la réponse est assez simple on a conservé en Côte d’Ivoire les règles et les valeurs qui existaient  en France dans les années 50 . Et on ne trouvera pas Côte d’Ivoire, des parents pour venir protester contre les notations de leurs enfants voire les punitions dont ils sont l’objet.

Encore une fois, les dérives ne concernent pas seulement les quartiers sensibles même si la elles prennent des formes très spectaculaires et même parfois criminelles. Les actes de délinquance se généralisent  dans toutes les situations géographiques. Si des facteurs socio-économiques sont à prendre en compte, la dimension culturelle et civilationnel doit aussi être intégrée. Les civilisations ne meurent pas seulement en raison des mutations de l’environnement mais aussi de la déliquescence des valeurs font société.

 

Climat : explosion du coût des catastrophes

Climat : explosion du coût des catastrophes

 

Comme l’avait indiqué un rapport très récent du GIEC,  l’ampleur et le rythme des catastrophes liés au phénomène climatique ne cessent  de s’accélérer. Conséquence, le coût des catastrophes à plus que doublé en quelques dizaines d’années. Les catastrophes liées au climat ont représenté près de 80 % des quelque 7255 incidents majeurs survenus. En comparaison, les pertes ne s’élevaient qu’à 1300  milliards de dollars entre 1978 et 1997 et 68 % d’entre elles étaient imputables aux aléas climatiques tels que les tempêtes, les inondations et la sécheresse.

«Le changement climatique joue un rôle de plus en plus important dans l’augmentation des pertes», pointe Ricardo Mena, directeur de l’Unisdr (ONU).

Les pays les plus affectés sur le plan économique sont les États-Unis (945 milliards de dollars), la Chine (492 milliards) et le Japon (376 milliards de dollars).

Mais les tempêtes, les inondations et les séismes placent aussi trois pays européens dans le top 10 des coûts, derrière l’Inde (79 milliards) et Puerto Rico (72 milliards) et devant la Thaïlande et le Mexique. Il s’agit de l’Allemagne (58 milliards de dollars de pertes), de l’Italie (57 milliards) et de la France (48 milliards).

Les dégâts humains sont par ailleurs énormes. Près de 1,3 million de personnes sont mortes tandis que 4,4 milliards d’individus ont été blessés, déplacés, ont perdu leur domicile ou ont eu besoin d’une aide d’urgence. Enfin, plus de la moitié des décès sont dus aux 563 séismes recensés et aux tsunamis qu’ils ont provoqués, indique le rapport réalisé avec les données du Centre de recherche sur l’épidémiologie des catastrophes de Louvain en Belgique.

Droite : lourde défaite avant explosion

Droite : lourde défaite avant explosion

 

 

Un véritable gâchis pour la droite LR  battue, aux présidentielles puis aux législatives alors qu’elle avait pourtant toutes les raisons de l’emporter avec Jupé. La faute aux divisons internes et notamment aux manœuvres machiavélique de Sarkozy qui a tout fait pour détruite Juppé. Devrait suivre la décomposition, déjà en cours avec ceux qui rejoignent Macron  et deux groupes irréconciliables les progressistes et européens de Raffarin et NKM et autre Bertrand et les réacs de Vauqiez, Morano Ciotti.   Avec environ 22% des voix, selon des résultats non encore définitifs, la coalition LR-UDI peut désormais espérer sauver des décombres une petite centaine se sièges, soit environ deux fois moins que dans l’Assemblée nationale sortante. Un résultat « décevant pour notre famille politique », a concédé le secrétaire général de LR, Bernard Accoyer, sur France 2, tout en soulignant le poids de l’abstention. « Notre électorat ne s’est pas mobilisé, n’est pas allé voter. » Symbole du désarroi qui règne à droite : la deuxième circonscription de Paris, réputée imperdable pour LR, a placé le candidat de La République en marche, Gilles Le Gendre, largement en tête avec 41,55% des voix, selon des résultats provisoires, devant une multitude d’adversaires se réclamant du camp conservateur, Nathalie Kosciusko-Morizet en tête. La semaine de la droite sera également dominée par une question épineuse et potentiellement destructrice pour la droite, celle des consignes à donner dans les circonscriptions où le FN se maintient au second tour. Bernard Accoyer a fait savoir dimanche que la question serait tranchée au cas par cas, à l’occasion d’un bureau politique prévu lundi. Ce débat préfigure ceux qui attendent LR en prévision d’un congrès, prévu à l’automne. Décapités par leur primaire puis par la présidentielle, Les Républicains se chercheront alors un nouveau président parmi les prétendants pressentis – Laurent Wauquiez, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse et peut-être d’autres encore. Au-delà du choc des personnalités, les dirigeants se préparent à un examen de conscience post-défaites. « Sur la ligne, nous discuterons et nous aurons un compromis nécessairement puisque nous élirons notre prochain président à l’automne », a déclaré Bernard Accoyer dimanche. Depuis la victoire d’Emmanuel Macron, le mois dernier, le clivage s’est dessiné entre les partisans d’une position souple face au nouveau président et les tenants d’une ligne dure finalement idéologiquement proche du FN, pour lesquels aucune concession n’est envisageable.

Hamon balayé, vers l’explosion du PS ?

Hamon  balayé, vers l’explosion du PS ?

 

 

Au parti socialiste on ne se faisait guère d’illusions sur une possible qualification du candidat pour le second tour des élections. On savait par avance qu’il fallait s’attendre à une défaite plus ou moins catastrophique. Avec Hamon,  le parti socialiste aura connu un cataclysme. On pouvait s’attendre à un score de 10 % voir légèrement plus mais certainement pas à des résultats aussi insignifiants qui font du parti socialiste une organisation marginale. En cause évidemment,  cette logique des primaires qui a fait émerger le candidat le plus radical mais aussi l’entêtement de Hamon  à ce positionner sur les positions gauchistes des frondeurs. Le PS, dont la blessure de 2002 – avec l’élimination de Lionel Jospin au premier tour – était à peine cicatrisée, a subi la plus cuisante des débâcles depuis la présidentielle de 1969 (Gaston Defferre, 5%, et Michel Rocard, 3,6%). La question qui se pose est de savoir si le parti socialiste pourra ce relevé après des résultats aussi lamentables. Pourra ce relevé après des résultats aussi lamentables. Certes des résultats qui sanctionnent en grande partie la gestion de François Hollande mais aussi le choix délibéré de Benoît Hamon de se rabougrir sur des positions les plus radicales voir les plus surréalistes en particulier avec son fameux revenu universel. Pour sauver sa peau, le parti socialiste n’a plus d’autre choix que de tenter des alliances avec le mouvement en marche sinon il pourrait presque disparaître totalement de l’assemblée nationale.  D’une certaine manière, c’est la conclusion de contradictions impossibles à gérer depuis des années au parti socialiste avec des orientations d’un côté de crypto marxistes et de l’autre de socio démocrates voire de socio libéraux. Des contradictions jusque-là masquées par des synthèses confuses réalisées aussi bien par Mitterrand que par Hollande.

 

Système de retraites: l’explosion

 

Tous les trois ou quatre ans, les gouvernements successifs annoncent qu’ils ont mis en œuvre la grande réforme des retraites.  Malheureusement, les orientations deviennent vite obsolètes. En cause surtout l’évolution démographique alors qu’aujourd’hui on peut encore compter 2,2 actifs pour un retraité en 2050 il n’y aura plus qu’1.4 pour un retraité. La France, pays où le poids des retraités sur les actifs est le plus élevé du monde selon une étude réalisée par Bloomberg, la France serait avec seulement 2,2 actifs pour un retraité, le pays qui supporterait la plus lourde charge au monde, ex aequo avec Singapour et devant le Japon. Avec 13,85 millions de personnes qui touchent une pension de retraite en France pour 28,6 millions de personnes actives, le ratio actifs/retraités ne cesse de diminuer depuis des années avec le vieillissement de la population. Ainsi l’âge médian de la population française (50% ont plus, 50% ont moins) était de 33,7 ans en 1991. Il est de 40,4 ans en 2017 selon l’Insee.  Le système de retraites est donc condamné à exploser sauf à modifier assez sérieusement l’âge de départ, le montant des cotisations et le niveau de retraites. D’après un sondage,   nos concitoyens savent que notre régime obligatoire de retraite de base et de retraite complémentaire sera en faillite d’ici 10 ans. Un sentiment  qui paraît pertinent puisque chaque année le déficit de l’ensemble des systèmes de retraite et de l’ordre  de 10 milliards. D’après le comité d’orientation des retraites (COR) l’équilibre devrait cependant être retrouvé d’ici 2030. Malheureusement le COR prévoyait encore récemment que cet équilibre serait atteint en 2020. Alors 2020,2030 2050, en fait  personne n’en sait rien car tout dépendra du rapport entre actifs et retraités, de la croissance donc aussi du chômage.  L’année dernière, le rapport du COR rappelait que selon les dernières données disponibles (), le déficit annuel de l’ensemble des régimes de retraite représentait 0,5% du PIB français, soit environ 10 milliards d’euros. « En 2012, les ressources de l’ensemble des régimes de retraite français légalement obligatoires (y compris le Fonds de solidarité vieillesse) représentaient 13,4 % du produit intérieur brut (PIB), et les dépenses 13,9 % du PIB ». Le COR poursuivait : « La hausse des dépenses […] correspond quasi intégralement à l’augmentation de la masse des prestations de droit direct, en lien avec l’augmentation régulière du nombre de retraités – portée notamment par l’arrivée aux âges de la retraite des générations du baby-boom au cours de la décennie – et avec l’augmentation de la pension moyenne des retraités – sous « l’effet de noria » traduisant l’amélioration régulière des carrières au fil des générations ». Pour Le Figaro, les prévisions du rapport 2015 du COR « confirme, surtout, que la réforme Touraine des retraites, baptisée « loi garantissant l’avenir et la justice du système de retraites », ne suffit pas ». Une situation effectivement catastrophique.  Pourtant ils sont  à 65% à être opposés à un report de l’âge de départ de 62 à 65 ans.  Estimant pour la plupart d’entre eux que leur pension sera insuffisante pour vivre correctement, nos concitoyens épargnent régulièrement et se tournent vers des solutions individuelles. Leurs placements préférés restent sans surprise l’assurance vie –pour la disponibilité de l’épargne et l’immobilier- pour la sécurité et la possibilité de rester chez soi autant que possible pour ses vieux jours. C’est ainsi qu’une grande majorité plébiscite le fait d’être propriétaire de sa résidence principale pour bien préparer sa retraite et pour près de 30% d’entre eux cette préparation passe également par la réalisation d’investissements immobiliers.

Explosion des CDD de moins d’un mois

Explosion des  CDD de moins d’un mois

Pour les nouvelles embauches, de plus en plus de CDD, de plus en plus courts et qui débouchent de moins en moins sur des CDI. Le résultat du coût du travail aussi des incertitudes économiques.  Le nombre des embauches en CDD de moins d’un mois a progressé de 166% en quinze ans et ces contrats débouchent de moins en moins sur un CDI. C’est le constat majeur qui ressort de deux études distinctes, l’une de l’Unédic, l’autre de France Stratégie, que l’AFP a pu consulter. Selon les données collectées par l’assurance-chômage, de 2000 à 2016, les embauches en CDD d’un mois ou moins sont passées d’un peu plus de 1,5 million par trimestre à plus de 4 millions, tandis que celles de plus d’un mois n’ont pas bougé (environ 1 million). Ce document a été présenté aux partenaires sociaux mercredi 25 janvier lors d’une réunion de diagnostic du marché du travail, préalable à une éventuelle reprise des négociations sur l’assurance chômage.  Malgré cette tendance au raccourcissement des CDD, la part globale de ces contrats dans l’emploi reste stable sur cette période, à 9%, alors que les CDI représentent 76% de l’emploi total. Arts et spectacles, édition et audiovisuel, activités pour la santé, hôtellerie-restauration, immobilier et enseignement privé notamment sont les secteurs qui ont eu, en 2012, le plus recours à des contrats de moins d’un mois, voire quelques jours. L’étude de l’Unédic, qui gère l’assurance chômage, souligne aussi le « poids croissant » de la réembauche. En 2012, 84% des CDD de moins d’un mois étant des réembauches par un ancien employeur. « Dans certains secteurs, certains employeurs s’entendent implicitement avec leurs salariés sur la possibilité d’embauches successives avec parfois des engagements d’exclusivité », observe l’Unédic, sans plus de précisions.

Prestations sociales : l’explosion

Prestations sociales : l’explosion

 

Démographie, chômage, maladie, invalidité autant de facteurs explicatifs pour comprendre la très forte montée des prestations sociales qui ont pratiquement doublé en 50 ans. La part des prestations sociales dans le revenu des Français est passée de 17,5% à près de 35%. Certains facteurs explicatifs sont d’ordre conjoncturel est liés en particulier à la faiblesse de la croissance. Nombre de comptes sociaux seraient davantage équilibrés ou en tout cas en moindres déficits avec une modification du rapport actif -non actif. Se pose cependant la question du niveau de certaines prestations sociales et de l’étendue de leur champ d’application. On peut comprendre qu’il soit difficile dans une période de crise économique de procéder à une modification substantielle de ces prestations mais force est de constater qu’on ne les réalise pas davantage en période de croissance satisfaisante. Sur la tendance la plupart des comptes sociaux ne peuvent exploser et du coup la protection sociale surtout à venir est largement hypothéquée. C’est le cas par exemple pour la retraite dont l’âge est régulièrement reculé, reculera encore comme son montant. C’est le cas aussi de l’assurance maladie ou encore des prestations relatives à l’invalidité sorte de cache-misère d’une partie du chômage.  Elles représentent désormais 35% du revenu disponible brut des ménages contre 13,8% en 1949. Au total en 2014, les dépenses de protection sociale ont atteint la somme rondelette de 688,9 milliards d’euros La hausse est quasiment continue depuis 1950 avec une accélération forte cependant depuis 2008. Le palier des 20% a été atteint en 1966, celui des 30% en 1995 et à ce rythme-là on pourrait atteindre les 40% dans les années 2020. Depuis 30 ans, cette redistribution typiquement française de la richesse nationale n’a baissé que trois fois. Sur les périodes 1988-1990, 1999-2001 ainsi que 2005-2008. Des périodes fastes pour l’économie française notamment marquées par un recul du chômage. Plusieurs raisons expliquent cette flambée des prestations. La première raison est à chercher du côté de la pyramide des âges. Car les retraites sont évidemment avec 270 milliards d’euros versés en 2013 le plus gros poste de ces dépenses. La population des plus de 60 ans qui représentait à peine 16,2% de la population française en 1950 devrait atteindre cette année les 25%. Or, le revenu de ces populations provient principalement des prestations sociales. « La hausse des prestations entre les années 50 et 80 s’explique par un changement dans les régimes de retraite, explique Ronan Mahieu, le chef du département des Comptes nationaux de l’Insee. Ils ont concerné une population de plus en plus large. A partir des années 90, il y a un effet pyramide des âges avec le « papy boom ». » Un vieillissement de la population qui a par ailleurs fait gonfler les autres postes de dépenses sociales comme la maladie, la dépendance, l’invalidité etc.   La deuxième raison n’est pas démographique mais économique. La très forte hausse du chômage qui concerne désormais 5 millions de Français a mécaniquement fait gonfler les dépenses. Incapable de recréer une dynamique menant au plein emploi, l’Etat a fait le choix de la redistribution pour soutenir les chômeurs plutôt que des réformes structurelles. Problème, si ces dépenses jouent le rôle d’amortisseurs sociaux en cas de crise (en soutenant la consommation par exemple), le niveau élevé des prélèvements handicape la reprise ou la bloque littéralement. C’est ce qui se passe en France depuis 2012, note la direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (Drees) dans une étude. Le niveau de prélèvement devient si élevé qu’il appauvrit désormais plus les contributeurs qu’il ne permet aux bénéficiaires de voir leurs revenus compensés.

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