Archive pour le Tag 'Explosion'

Santé- Fièvre ovine : explosion des cas

santé- Fièvre ovine : explosion des cas

 
La fièvre catarrhale ovine se manifeste par de la fièvre, des troubles respiratoires, une langue pendante ou encore la perte des petits en gestation et parfois par la mort des animaux, dans des proportions variables d’un élevage à l’autre. Or Le nombre de foyers de fièvre catarrhale ovine (FCO) a plus que quadruplé en France en huit jours, avec 190 foyers confirmés au 22 août, essentiellement des brebis et des moutons, selon le ministère de l’Agriculture. La vaccination a débuté, mais trop tardivement, aux yeux de la Fédération nationale ovine (FNO).

La France connaît une « explosion » de fièvre catarrhale ovine (FCO). En huit jours, le nombre de foyers a plus que quadruplé dans le pays, avec 190 foyers confirmés au 22 août, essentiellement des brebis et des moutons, a-t-on appris ce vendredi auprès du ministère de l’Agriculture.

« On fait face à une explosion des cas, mais toujours à proximité des premiers foyers (…) dans une zone qui s’élargit peu », a-t-on précisé de même source.

Dix départements du nord de la France sont désormais touchés : Aisne, Ardennes, Haute-Marne, Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Nord, Oise, Pas-de-Calais. Un précédent bilan faisait état de 41 foyers le 14 août, dans six départements. La propagation de la FCO, dite aussi « maladie de la langue bleue » s’accélère également en Europe, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique étant aussi très touchés.

 

La vaccination contre cette maladie a débuté, mais trop tardivement, selon la Fédération nationale ovine (FNO). « On est bien dans une phase d’explosion. On aurait pu vacciner un mois plus tôt pour avoir l’immunité acquise au pic de l’épidémie », a déclaré à l’AFP Emmanuel Fontaine, en charge des affaires sanitaires à la FNO.

 

Explosion du coût de mutuelle santé

Explosion du coût de mutuelle santé

 
La Mutualité française annonce des hausses de 8,1 % pour 2024 mais en réalité on est plus proche de 10 % en moyenne . Il s’agit toutefois d’une moyenne dans certains cas les augmentations peuvent aller jusqu’à 50 %. Une véritable explosion qui serait justifiée par l’augmentation des risques.

Dans le détail, « les contrats individuels, souscrits en majorité par les personnes âgées, les jeunes, les agents publics et les professionnels indépendants, verront leurs cotisations augmenter en moyenne de 7,3 %. Les cotisations des contrats collectifs obligatoires augmenteront en moyenne de 9,9 % ».

La Mutualité française, principal poids lourd du secteur, annonce ce mardi 19 décembre que les prix des mutuelles vont augmenter en moyenne de 8,1 % en 2024.

La facture va être particulièrement salée pour certaines catégories de personnes payant elles-mêmes leur mutuelle. C’est le cas de nombreux séniors. Selon une étude de Meilleurtauxassurances.com, le coût de la complémentaire santé s’élève déjà à 250 euros par mois pour un couple de séniors de 60 ans en 2023, soit 3 000 euros par an. Avec une progression de 8,1 %, il déboursera 3 243 euros en 2024. Dans certains cas la cotation peut atteindre jusqu’à 50 %.

Pouvoir d’achat : la prochaine explosion sociale

Pouvoir d’achat : la prochaine explosion sociale

Les médias et les experts en général sous-estiment largement le mécontentement des salariés et des ménages vis-à-vis de la chute de leur pouvoir d’achat. Pour l’instant, on se focalise sur des orientations illusoires ( écologie, sécurité, immigration etc.) faute évidemment de moyens à la hauteur des enjeux. Et ce n’est pas le discours ennuyeux de Macron dimanche à la télé qui convaincra sur ces sujets.

Dernièrement, la question du carburant a montré l’immobilisme total d’un gouvernement minoritaire non seulement à l’Assemblée nationale mais de plus en plus discrédité dans l’opinion. La première ministre et le ministre de l’économie en fait preuve à cet égard d’une grande hypocrisie concernant l’envolée du prix de l’essence. D’une grande irresponsabilité aussi par exemple en supprimant l’aide aux carburants du secteur déjà sinistré de la pêche.( Du coup, on importe de plus en plus).

Sans entrer dans une bataille de chiffres plus ou moins pertinents( on peut démontrer ce qu’on veut en fonction des méthodologies), on constate tout simplement et surtout la hausse de l’alimentaire de 20 % sur deux ans et envol du prix du carburant. Au total le pouvoir d’achat sur deux ans a diminué de 10 % pour les ménages.

Tout augmente pas seulement l’alimentaire ou le carburant mais toutes les dépenses contraintes (chauffage, assurances, électricité, taxe foncière, abonnements, les services en général etc.)

Ce sont les bas salaires et les couches moyennes qui font les frais de cette inflation galopante qui a permis aux grands groupes de spéculer et de réaliser des résultats financiers exceptionnels.

En réalité, l’inflation est un phénomène particulièrement pervers qui permet une redistribution à l’envers des ménages vers les profits des grandes sociétés. Comme une sorte d’impôt sur les achats mais sans passer par la case fiscalité officielle.

Certes, le pouvoir politique ne peut pas tout dans ce domaine mais il pourrait au moins d’une part inciter à la négociation pour faire baisser les prix, d’autre part inciter aussi à la discussion dans les branches et les entreprises pour augmenter les salaires. Pourtant le gouvernement actuel n’agit ni sur l’un ni sur l’autre se limitant à des discours creux voire mensongers.

Social-Pouvoir d’achat : La prochaine explosion sociale

Social-Pouvoir d’achat : La prochaine explosion sociale

Le conflit sur les retraites pourrait se terminer dans une certaine confusion avec d’une part nombre de modifications (exemple l’index seniors ) qui font perdre à la réforme une partie de son intérêt financier. Mais peut-être aussi du fait de l’affaiblissement de la contestation syndicale après le 7 mars . Le problème est que le relais du mécontentement pourrait être repris avec la question brûlante du pouvoir d’achat et qui concerne immédiatement la plupart des Français et tout de suite .

En effet , l’année 2023 va surtout se caractériser par une énorme ponction sur les revenus en raison de la crise de la crise de l’énergie notamment qui a favorisé une hausse brutale de l’inflation de 6 à 7 % en 2022 à laquelle va s’ajouter une autre augmentation de même ampleur en 2023. En clair sur deux ans , les Français auront subi une perte de pouvoir d’achat loin d’être compensée totalement d’environ 15 %. Les postes les plus affectés concernent le carburant et les denrées alimentaires qui auront augmenté en deux ans de près de 25 % ! À cela il faut ajouter les augmentations générales des services y compris publics.

« Il y aura encore de l’inflation alimentaire tout au long du premier semestre 2023 », a prévenu Dominique Schelcher, PDG de Système U, lundi 27 février sur France Inter. « Nous allons répercuter progressivement un certain nombre de hausses à partir du 1er mars », a-t-il précisé en évoquant une hausse supplémentaire des prix « d’environ 10 % dans les semaines et mois qui viennent ».

Dans le meilleur des cas les salariés auront obtenu en moyenne autour de 4 % d’augmentation en 2022 est à peine en 2023. Le décalage entre la hausse des prix et les salaires ne fait donc que se creuser. Contrairement à ce qui est affiché par le pouvoir et des institutions proches du pouvoir, l’inflation n’est pas en situation de brutalement se retourner à la baisse. Au mieux il y aura stabilisation à partir de l’été mais rien n’est certain surtout compte tenu de l’instabilité géo stratégique qui pèse en particulier sur l’énergie.

Du coup , la question salariale pourrait bien prendre le relais de la grogne sur la réforme des retraites. Une grogne en l’état qui va nourrir un peu profond ressentiment vis-à-vis du gouvernement qui est passé par-dessus les 70 % de français qui étaient contre la réforme. Sans parler du débat bâclé à l’Assemblée nationale qui pose un véritable problème démocratique.

Sur la lancée, les organisations syndicales pourraient donc enrichir le mécontentement avec la revendication salariale sans doute des perspectives de mobilisation encore autrement plus importantes.

Achats alimentaires: Explosion des prix <

Achats alimentaires: Explosion des prix

Au rythme actuel l’inflation atteindra 20 % d’ici un mois ou deux pour les denrées alimentaires sur deux ans.
Selon Circana, qui épluche les tickets en sortie de caisse la progression des prix atteint 17,7 % sur deux ans et le phénomène va s’amplifier d’ici juin.

L’inflation continue sa progression en France. En février, les prix à la consommation ont augmenté de 6,2 % sur un an, après 6 % en janvier, selon l’estimation provisoire publiée par l’Insee mardi matin. Sur un mois, la hausse est, elle aussi, plus robuste à +0,9 %, contre 0,4 % en dépit du reflux des prix de l’énergie.

L’alimentation est devenue le premier contributeur de l’inflation, loin devant l’énergie. En février, les prix des produits alimentaires ont bondi de 14,5 % sur un an. Et alors que les négociations commerciales entre les industriels et les enseignes de la grande distribution doivent s’achever ce mercredi, de nouvelles hausses sont attendues dans les rayons. Même si Bercy écarte l’idée d’un « mars rouge », la Fédération du commerce et de la distribution a fait état en début de semaine d’ une augmentation à venir de l’ordre de 10 % .

« La pression va rester forte sur les prix alimentaires en raison de la poursuite de la propagation des chocs passés. Pour autant, les hausses à venir devraient être lissées dans le temps car les distributeurs ont sans doute des stocks à écouler. De ce fait, cela ne devrait pas créer une grande marche d’escalier sur l’inflation au mois de mars », observe Julien Pouget.

Ces nouvelles hausses de prix ne sont pas une bonne nouvelle à l’heure où la croissance dans l’Hexagone freine : le PIB ne s’est amélioré que d’un modeste 0,1 % au quatrième trimestre 2022, a confirmé l’Insee ce mardi.

Si l’économie française a bien progressé de 2,6 % sur l’ensemble de l’année 2022, la consommation des ménages, le moteur traditionnel de la croissance, n’a, elle, cessé de ralentir au fil des mois, se repliant même au dernier trimestre (-1,2 %). En janvier, un rebond a néanmoins été enregistré, nourri par les dépenses d’énergie « par contrecoup du chèque énergie », selon l’Insee, mais aussi par la reprise des achats de biens fabriqués et de produits alimentaires (respectivement +1,3 % et +0,6 %).

De fait, l’inflation alimentaire a fortement accéléré en mars. Elle atteint désormais 16,2 % sur un an, contre 14,5 % fin février. Sur un mois, les prix ont encore augmenté de 1,8 %, selon Circana, qui épluche les tickets en sortie de caisse. «C’est la hausse mensuelle la plus marquée depuis le début de l’inflation il y a un an», décrypte Emily Meyer, directrice des études de Circana.

Consommation: Explosion des prix dans l’alimentaire

Consommation: Explosion des prix dans l’alimentaire

Au rythme actuel l’inflation atteindra 20 % d’ici un mois ou deux pour les denrées alimentaires sur deux ans.
Selon Circana, qui épluche les tickets en sortie de caisse la progression des prix atteint 17,7 % sur deux ans et le phénomène va s’amplifier d’ici juin.

L’inflation continue sa progression en France. En février, les prix à la consommation ont augmenté de 6,2 % sur un an, après 6 % en janvier, selon l’estimation provisoire publiée par l’Insee mardi matin. Sur un mois, la hausse est, elle aussi, plus robuste à +0,9 %, contre 0,4 % en dépit du reflux des prix de l’énergie.

L’alimentation est devenue le premier contributeur de l’inflation, loin devant l’énergie. En février, les prix des produits alimentaires ont bondi de 14,5 % sur un an. Et alors que les négociations commerciales entre les industriels et les enseignes de la grande distribution doivent s’achever ce mercredi, de nouvelles hausses sont attendues dans les rayons. Même si Bercy écarte l’idée d’un « mars rouge », la Fédération du commerce et de la distribution a fait état en début de semaine d’ une augmentation à venir de l’ordre de 10 % .

« La pression va rester forte sur les prix alimentaires en raison de la poursuite de la propagation des chocs passés. Pour autant, les hausses à venir devraient être lissées dans le temps car les distributeurs ont sans doute des stocks à écouler. De ce fait, cela ne devrait pas créer une grande marche d’escalier sur l’inflation au mois de mars », observe Julien Pouget.

Ces nouvelles hausses de prix ne sont pas une bonne nouvelle à l’heure où la croissance dans l’Hexagone freine : le PIB ne s’est amélioré que d’un modeste 0,1 % au quatrième trimestre 2022, a confirmé l’Insee ce mardi.

Si l’économie française a bien progressé de 2,6 % sur l’ensemble de l’année 2022, la consommation des ménages, le moteur traditionnel de la croissance, n’a, elle, cessé de ralentir au fil des mois, se repliant même au dernier trimestre (-1,2 %). En janvier, un rebond a néanmoins été enregistré, nourri par les dépenses d’énergie « par contrecoup du chèque énergie », selon l’Insee, mais aussi par la reprise des achats de biens fabriqués et de produits alimentaires (respectivement +1,3 % et +0,6 %).

De fait, l’inflation alimentaire a fortement accéléré en mars. Elle atteint désormais 16,2 % sur un an, contre 14,5 % fin février. Sur un mois, les prix ont encore augmenté de 1,8 %, selon Circana, qui épluche les tickets en sortie de caisse. «C’est la hausse mensuelle la plus marquée depuis le début de l’inflation il y a un an», décrypte Emily Meyer, directrice des études de Circana.

Explosion des prix dans l’alimentation

Explosion des prix dans l’alimentation

Au rythme actuel l’inflation atteindra 20 % d’ici un mois ou deux pour les denrées alimentaires sur deux ans.
Selon Circana, qui épluche les tickets en sortie de caisse la progression des prix atteint 17,7 % sur deux ans et le phénomène va s’amplifier d’ici juin.

L’inflation continue sa progression en France. En février, les prix à la consommation ont augmenté de 6,2 % sur un an, après 6 % en janvier, selon l’estimation provisoire publiée par l’Insee mardi matin. Sur un mois, la hausse est, elle aussi, plus robuste à +0,9 %, contre 0,4 % en dépit du reflux des prix de l’énergie.

L’alimentation est devenue le premier contributeur de l’inflation, loin devant l’énergie. En février, les prix des produits alimentaires ont bondi de 14,5 % sur un an. Et alors que les négociations commerciales entre les industriels et les enseignes de la grande distribution doivent s’achever ce mercredi, de nouvelles hausses sont attendues dans les rayons. Même si Bercy écarte l’idée d’un « mars rouge », la Fédération du commerce et de la distribution a fait état en début de semaine d’ une augmentation à venir de l’ordre de 10 % .

« La pression va rester forte sur les prix alimentaires en raison de la poursuite de la propagation des chocs passés. Pour autant, les hausses à venir devraient être lissées dans le temps car les distributeurs ont sans doute des stocks à écouler. De ce fait, cela ne devrait pas créer une grande marche d’escalier sur l’inflation au mois de mars », observe Julien Pouget.

Ces nouvelles hausses de prix ne sont pas une bonne nouvelle à l’heure où la croissance dans l’Hexagone freine : le PIB ne s’est amélioré que d’un modeste 0,1 % au quatrième trimestre 2022, a confirmé l’Insee ce mardi.

Si l’économie française a bien progressé de 2,6 % sur l’ensemble de l’année 2022, la consommation des ménages, le moteur traditionnel de la croissance, n’a, elle, cessé de ralentir au fil des mois, se repliant même au dernier trimestre (-1,2 %). En janvier, un rebond a néanmoins été enregistré, nourri par les dépenses d’énergie « par contrecoup du chèque énergie », selon l’Insee, mais aussi par la reprise des achats de biens fabriqués et de produits alimentaires (respectivement +1,3 % et +0,6 %).

De fait, l’inflation alimentaire a fortement accéléré en mars. Elle atteint désormais 16,2 % sur un an, contre 14,5 % fin février. Sur un mois, les prix ont encore augmenté de 1,8 %, selon Circana, qui épluche les tickets en sortie de caisse. «C’est la hausse mensuelle la plus marquée depuis le début de l’inflation il y a un an», décrypte Emily Meyer, directrice des études de Circana.

Finances- Krach Silicon Valley Bank (SVB): Incident isolé ou risque d’explosion du système financier ?

Finances -Krach Silicon Valley Bank (SVB): Incident isolé ou risque d’explosion du système financier ?

En matière de finances comme pour l’ensemble de l’économie rien n’est jamais certain. Pour l’instant le krach de la banque Silicon Valley bank est bien circonscrit. Reste que d’autres banques moyennes pour l’instant sont aussi dans la même situation comte tenu des conséquences de l’énorme précipice entre le taux zéro de l’argent consenti il y a encore un an et le taux actuel de 5 % ( pour l’instant). Sans parler de l’inflation énorme qui provoque une dévaluation de fait des actifs et du pouvoir d’achat. Bref pour une partie de système monétaire repose actuellement sur une monnaie de singe.

La banque qui finançait une grande partie des nouvelles entreprises de la tech s’est soudain écroulée après un retrait d’argent massif .

Jusque-là la banque a pratiqué la fuite en avant en bénéficiant des levées de fonds très nombreuses des nouvelles pousses technologiques. Le ralentissement très net des levées de fonds a bousculé le modèle économique. La banque a été contrainte de liquider à perte nombre de placements en obligations pour boucher les trous.

Assez rapidement les États-Unis ont fermé la banque et garantit les dépôts des clients.

Le problème est de savoir si cette incident localisé peut ou non se reproduire aux États-Unis voir ailleurs. Pour une grande partie tout dépendra de la politique monétaire. Une politique monétaire qui permettait d’obtenir de l’argent gratuit il y a environ un an et qui désormais impose des taux de l’ordre de 5 %. Mécaniquement nombre d’actifs se trouve dévalués et l’inflation constitue en fait une sorte de dévaluation. Une dévaluation qui pourrait s’amplifier avec la poursuite de la hausse des taux.

Même si la surveillance des banques est plus rigoureuse en Europe et en particulier en France, le risque existe aussi en fonction de la politique de la BCE qui en général suit mais avec un peu de retard celle de la banque centrale américaine. Nombre de banques qui ont prêté aux Etats avec de très faibles taux d’intérêt devront faire face à l’impossibilité de remboursement de certains pays qui devront emprunter à 5 % voir plus pour rembourser des prêts consentis à très faible taux. En clair des banques vont voir certains actifs se dévaloriser. Le doute pourrait s’installer chez les clients tentés de retirer leurs avoirs.
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• Mais à partir de 2022, la déroute des valeurs de la tech a changé la donne. De nombreuses entreprises technologiques se sont retrouvées incapables de lever des fonds. Ce retournement s’explique par plusieurs facteurs, notamment la fin, assez brutale, de la politique monétaire accommodante de la Réserve fédérale américaine (Fed). Les taux de la Fed, à 0 % il y a encore un an, se situent aujourd’hui à 4,75 %.
• Au lieu de remplir leurs comptes bancaires, elles ont au contraire « brulé du cash » en finançant leurs dépenses de gestion courante (salaires, loyers…), qui étaient jusqu’ici financées par les levées de fonds successives. In fine, leurs dépôts chez SVB se sont dégarnis. Un mouvement inverse de 2021.
• 4. SVB liquide ses obligations pour faire face aux retraits
• Mais la banque n’avait pas suffisamment anticipé la situation. SVB avait en effet investi une grande partie des dépôts de ses clients (placés à court terme) dans des obligations, souvent des titres adossés à des créances hypothécaires d’agences fédérales (placés à long terme) qu’elle a dû liquider en urgence pour honorer les demandes de retraits.

• Silicon Valley Bank : comment les autorités américaines se portent au chevet d’une banque
• Seulement, la politique monétaire de la Fed a aussi eu pour conséquence de diminuer la valeur du portefeuille obligataire de SVB : quand les taux montent, les prix des obligations diminuent. En vendant ces titres, la banque a ainsi accusé une perte de 1,8 milliard de dollars. Pour compenser, elle a indiqué jeudi vouloir une augmentation de capital de 2,25 milliards de dollars.
• 5. « Bank run »
• Cette annonce a créé une onde de choc. Inquiets, les clients ont perdu confiance en SVB et ont massivement voulu retirer leur argent avant qu’il ne soit trop tard – on parle de « bank run ». Sur la seule journée de jeudi, environ 42 milliards de dollars d’ordres de retraits ont été passés. Tous n’ont pas pu être honorés, mettant ainsi les entreprises, qui ont besoin de cet argent pour rémunérer leurs salariés, en péril. SVB s’est retrouvée exsangue en l’espace de quelques heures.
• LIRE AUSSI :

Pouvoir d’achat : La prochaine explosion sociale

Pouvoir d’achat : La prochaine explosion sociale

Le conflit sur les retraites pourrait se terminer dans une certaine confusion avec d’une part nombre de modifications (exemple l’index seniors ) qui font perdre à la réforme une partie de son intérêt financier. Mais peut-être aussi du fait de l’affaiblissement de la contestation syndicale après le 7 mars . Le problème est que le relais du mécontentement pourrait être repris avec la question brûlante du pouvoir d’achat et qui concerne immédiatement la plupart des Français et tout de suite

En effet , l’année 2023 va surtout se caractériser par une énorme ponction sur les revenus en raison de la crise de la crise de l’énergie notamment qui a favorisé une hausse brutale de l’inflation de 6 à 7 % en 2022 à laquelle va s’ajouter une autre augmentation de même ampleur en 2023. En clair sur deux ans , les Français auront subi une perte de pouvoir d’achat loin d’être compensée totalement d’environ 15 %. Les postes les plus affectés concernent le carburant et les denrées alimentaires qui auront augmenté en deux ans de près de 25 % ! À cela il faut ajouter les augmentations générales des services y compris publics.

« Il y aura encore de l’inflation alimentaire tout au long du premier semestre 2023 », a prévenu Dominique Schelcher, PDG de Système U, lundi 27 février sur France Inter. « Nous allons répercuter progressivement un certain nombre de hausses à partir du 1er mars », a-t-il précisé en évoquant une hausse supplémentaire des prix « d’environ 10 % dans les semaines et mois qui viennent ».

Dans le meilleur des cas les salariés auront obtenu en moyenne autour de 4 % d’augmentation en 2022 est à peine en 2023. Le décalage entre la hausse des prix et les salaires ne fait donc que se creuser. Contrairement à ce qui est affiché par le pouvoir et des institutions proches du pouvoir, l’inflation n’est pas en situation de brutalement se retourner à la baisse. Au mieux il y aura stabilisation à partir de l’été mais rien n’est certain surtout compte tenu de l’instabilité géo stratégique qui pèse en particulier sur l’énergie.

Du coup , la question salariale pourrait bien prendre le relais de la grogne sur la réforme des retraites. Une grogne en l’état qui va nourrir un peu profond ressentiment vis-à-vis du gouvernement qui est passé par-dessus les 70 % de français qui étaient contre la réforme. Sans parler du débat bâclé à l’Assemblée nationale qui pose un véritable problème démocratique.

Sur la lancée, les organisations syndicales pourraient donc enrichir le mécontentement avec la revendication salariale sans doute des perspectives de mobilisation encore autrement plus importantes.

Pouvoir d’achat: Explosion du prix des denrées alimentaires à partir de mars

Pouvoir d’achat: Explosion du prix des denrées alimentaires à partir de mars

Les prix ont déjà augmenté très fortement depuis un an mais ils devraient exploser à partir de mars du fait des nouveaux contrats entre la grande distribution et les fournisseurs. En effet les hausses des fournisseurs peuvent aller jusqu’à des 50 %, en général elle dépasse les 20 % en moyenne.

En janvier 2023, les prix des produits alimentaires ont accusé une hausse de 13,85%, selon la société d’analyse IRI. Et surtout cela va continuer. Il faudra encore ajouter 10 % d’augmentation en moyenne à partir de mars. En clair les achats alimentaires auront augmenté de 25 % sur deux ans.

Compte tenu de la flambée très significative de l’alimentaire chiffrée à 12 % sur un an, on a déjà assisté à un transfert des dépenses contraintes vers les dépenses ajustables comme l’alimentation.

Après la crise du Covid-19 qui a renforcé les achats en ligne, l’inflation vient à son tour modifier les habitudes de consommation des Français. C’est ce qui transparaît du baromètre Digital Payments publié mercredi 1er février par le deuxième plus gros groupe bancaire de France, BPCE, qui rassemble la Caisse d’Épargne, la Banque Populaire, la Banque Palatine et le groupe Natixis. L’étude, qui se base sur 20 millions de cartes bancaires pour analyser les achats de leurs détenteurs, met en évidence le fait que « les Français cherchent à optimiser leur budget » et font des choix sur leurs dépenses, résume Myriam Dassa, directrice du Baromètre . En moyenne les dépenses alimentaires des Français ont diminué de 10 % sur un an.

Avec une inflation moyenne de 5,2% en 2022, dont des pics à 6,2% sur un an en novembre et octobre, l’année de la reprise de l’économie a aussi été celle de la baisse du pouvoir d’achat pour les Français.

Explosion du prix des denrées alimentaires à partir de mars

Explosion du prix des denrées alimentaires à partir de mars

Les prix ont déjà augmenté très fortement depuis un an mais ils devraient exploser à partir de mars du fait des nouveaux contrats entre la grande distribution et les fournisseurs. En effet les hausses des fournisseurs peuvent aller jusqu’à des 50 %, en général elle dépasse les 20 % en moyenne.

En janvier 2023, les prix des produits alimentaires ont accusé une hausse de 13,85%, selon la société d’analyse IRI. Et surtout cela va continuer. Il faudra encore ajouter 10 % d’augmentation en moyenne à partir de mars. En clair les achats alimentaires auront augmenté de 25 % sur deux ans.

Compte tenu de la flambée très significative de l’alimentaire chiffrée à 12 % sur un an, on a déjà assisté à un transfert des dépenses contraintes vers les dépenses ajustables comme l’alimentation.

Après la crise du Covid-19 qui a renforcé les achats en ligne, l’inflation vient à son tour modifier les habitudes de consommation des Français. C’est ce qui transparaît du baromètre Digital Payments publié mercredi 1er février par le deuxième plus gros groupe bancaire de France, BPCE, qui rassemble la Caisse d’Épargne, la Banque Populaire, la Banque Palatine et le groupe Natixis. L’étude, qui se base sur 20 millions de cartes bancaires pour analyser les achats de leurs détenteurs, met en évidence le fait que « les Français cherchent à optimiser leur budget » et font des choix sur leurs dépenses, résume Myriam Dassa, directrice du Baromètre . En moyenne les dépenses alimentaires des Français ont diminué de 10 % sur un an.

Avec une inflation moyenne de 5,2% en 2022, dont des pics à 6,2% sur un an en novembre et octobre, l’année de la reprise de l’économie a aussi été celle de la baisse du pouvoir d’achat pour les Français.

Premier enseignement : si l’ensemble des dépenses moyennes des Français reste stable en 2022, sans surprise le budget alloué au carburant a augmenté de 29% en 2022 d’après le baromètre. « Cela vient d’une mobilité accrue l’année dernière par rapport à 2021 mais aussi et surtout de la hausse des prix de l’essence », précise Myriam Dassa.
Lire aussiA partir du 5 février, l’embargo sur le pétrole russe va mettre la pression sur le diesel

A l’inverse, les consommateurs ont réduit leurs dépenses pour l’alimentation, qui reste néanmoins le plus gros poste de dépense des ménages (13% de leur budget total). Ainsi, alors même que l’inflation des produits de supermarchés s’est établie à 12% sur un an en décembre d’après l’institut IRI, le baromètre BPCE recense une baisse de 9% des dépenses alimentaires dans les magasins avec un panier moyen qui diminue de 4%.

La baisse est encore plus marquée dans les enseignes bio q. « On a bien vu ce phénomène de baisse de la consommation alimentaire avec la crise du bio ces derniers mois », rappelle Yves Tyrode, directeur général DigitalPayments de BPCE.

Dans la même logique d’une recherche d’économies face à la hausse du coût de la vie, « les consommateurs ont cherché à faire jouer la concurrence dans les télécoms », ajoute Myriam Dassa. Ainsi le budget alloué aux forfaits de téléphone et d’internet a diminué de 3% en 2022.

Les ménages sont, en revanche, moins enclins à se priver sur leurs « achats plaisir ». Ainsi, les dépenses dans les restaurants sont en hausse de 44% par rapport à 2021, de 33% par rapport à 2019. Celles dans les bars progressent de 24% sur un an, de 34% sur trois ans. « Cela peut s’expliquer en partie par la réouverture de ces commerces l’année dernière mais pas uniquement puisque, pour les bars, on observe un bond de 35% du nombre de transactions entre 2019 et 2022, ce qui montre bien que les Français ont répondu à leurs envies de convivialités l’année dernière », analyse la directrice du Baromètre.

De même, les dépenses dans les enseignes de beauté ont augmenté de 15%, celles en séances de cinéma de 66% et celles dans les agences de voyage de 154% entre 2022 et 2021, suite à la réouverture des frontières.

Le baromètre montre aussi la bonne résilience de la consommation sur internet. Alors que la fin des mesures sanitaires faisait craindre un effondrement de la consommation en ligne, il semblerait que ce ne soit pas le cas. Si l’on peut noter un ralentissement de la croissance des marketplaces (Amazon, Cdiscount), affichant +5% en 2022 après +29% en 2021 et +32% en 2020, « rares sont les catégories où le commerce physique a regagné du terrain », indique BPCE dans un communiqué.

Il faudra encore ajouter 10 % d’augmentation en moyenne à partir de mars. En clair les achats alimentaires auront augmenté de 25 % sur deux ans.

Les acteurs de la grande distribution sont unanimes sur le sujet et font part de leur inquiétude. La directrice des achats alimentaires du groupe Auchan a ainsi évoqué sur RMC, ce jeudi, «une hausse d’environ 10%, en plus de l’inflation actuelle». Pour rappel, les prix des produits alimentaires ont accusé une hausse de 13,85% au mois de janvier, selon la société d’analyse IRI.

Sécurité- Explosion des violences en 2022: la manifestation de l’impuissance de Darmanin

Sécurité- Explosion des violences en 2022: la manifestation de l’impuissance de Darmanin

Comme nombre de ses prédécesseurs, à commencer par Sarkozy mais aussi bien d’autres, le ministre de l’intérieur se caractérise surtout par des déclarations tapageuses mais par une action molle qui en quelque sorte favorise encore davantage la délinquance. La quasi-totalité des crimes et délits ont en effet augmenté en 2022, selon un rapport publié par le service statistique du ministère de l’Intérieur. Pour l’essayiste et juriste Amine Elbahi, ces chiffres montrent que des pans entiers du territoire sont hors de contrôle.

Amine Elbahi est juriste en droit public, chargé d’enseignement en droit à l’université de Lille, et auteur du livre Je ne me tairai pas ! (Robert Laffont 2022). Il a été candidat LR dans le Nord lors des dernières législatives.

Le ministère de l’Intérieur a publié les chiffres sur la montée de l’insécurité et de la délinquance en 2022. Selon un bilan du service statistique du ministère de l’Intérieur publié le mardi 31 janvier 2023, en France, la quasi-totalité des crimes et délits ont augmenté en 2022. Une lecture juste et responsable de ces chiffres doit nous amener à rester lucide, en pensant d’ores et déjà à toutes les victimes qui, par peur de représailles, par sentiment d’abandon, renoncent à poursuivre leurs bourreaux. En principe, le bilan annuel du ministère de l’Intérieur est établi à partir de deux types de données : les plaintes et les signalements enregistrés par les policiers et gendarmes, ainsi que les enquêtes de victimation, qui permettent d’enrichir les faits comptabilisés par les forces de l’ordre, étant donné que toutes les victimes ne déposent pas toujours plainte.

En 2022, pourtant, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’en est donné à cœur joie pour se satisfaire de la baisse des faits de délinquance observés en 2021, en omettant de préciser que la crise sanitaire était passée par là et que le travail des policiers et des gendarmes avait considérablement changé. Les chiffres parlent d’eux-mêmes et la réalité refait surface : le rapport démontre l’explosion du nombre de victimes de coups et blessures volontaires (+15%), des violences intrafamiliales (+17 %) et sexuelles (+11 %). Les hausses s’observent dans la continuité de celles observées avant la crise sanitaire pour les homicides, les coups et blessures volontaires, les vols de véhicules et les escroqueries enregistrés par la police et la gendarmerie.
Une lecture plus profonde des chiffres démontre que des pans entiers du territoire sont passés hors du contrôle de l’État.

Personne ne peut oublier la volonté délibérée du gouvernement de masquer les chiffres et les faits. Le ministère de l’Intérieur ne produit plus de chiffres globaux depuis 2016. En supprimant l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, le gouvernement a scindé les résultats en deux. Ce ne sont que des échantillons focalisés sur certains crimes et délits, triés sur le volet, qui sont communiqués aux Français. Chacun pourra interpréter ces chiffres et leur faire dire ce que l’on a envie de dire.
Il faut aussi regarder ce que ces chiffres ne disent pas. Plusieurs questions relevant du ministère de l’Intérieur sont d’ores et déjà exclues. Le lien entre l’explosion de la violence et la montée de l’immigration incontrôlée y est soigneusement écarté dans la mesure où la situation administrative des auteurs de ces crimes et délits n’est pas communiquée, pas plus que la part d’auteur d’une infraction pénale faisant l’objet d’une OQTF.
Aujourd’hui, c’est l’indifférenciation de ceux qui nous dirigent qui ne manquent pas de surprendre. Une lecture plus profonde des chiffres démontre que des pans entiers du territoire sont passés hors du contrôle de l’État : les départements du Nord, de Seine-Saint-Denis, de Paris, des Bouches-du-Rhône sans oublier les Outre-mer.

Certains de ces territoires que l’on surnomme «perdus de la République» échappent à l’autorité de l’État. Or, ils sont acteurs plus que d’autres territoires de la hausse de ces chiffres. De ce constat découle la stratégie que l’État doit mettre en place pour remettre la France en ordre. Une stratégie segmentée et territorialisée, fondée sur la confiance avec les maires et les préfets. Sans oublier les actes de délinquance constatés par les 20.000 agents de police municipale qui assurent dans nombre de villes, la quasi-totalité de la police de la voie publique, en faisant payer aux Français deux fois le même service. Nous pouvons y parvenir si nous acceptons collectivement que les policiers et les gendarmes deviennent ce trait d’union entre les villes et l’État, en leur témoignant la considération de la Nation.
Nos voisins européens nous regardent et se demandent comment une grande démocratie comme la nôtre a-t-elle pu sombrer, en si peu de temps, dans le chaos.

Aux forces de l’ordre, nous leur devons respect et reconnaissance. Respect, en faisant en sorte que le fruit de leurs efforts aboutisse à la condamnation pénale des auteurs de crimes et de délits. Reconnaissance, en revalorisant les carrières des services accomplis en zones difficiles. Il y a cependant un maillon abîmé dans la chaîne pénale qui nécessite d’être réparée. Le nombre de condamnations pénales auxquelles ont débouché les infractions constatées par les forces de l’ordre doit être communiqué aux Français. Parmi ces infractions, combien d’affaires ont été réellement poursuivies par l’autorité judiciaire et combien d’auteurs de ces crimes et délits sont restés impunis ? Combien de Français ont renoncé à déposer plainte, découragés par la réponse de l’État face aux crimes et aux délits, découragés face à un service public du dépôt des plaintes surchargé ?

Preuve en est sur les chiffres, l’échec d’Emmanuel Macron à bâtir une société fondée sur la confiance avec les Français, c’est d’abord l’échec du gouvernement qui dispose de l’administration, bras armé de l’État, et qui n’a pas atteint son obligation de résultat. Nos voisins européens nous regardent et se demandent comment une grande démocratie comme la nôtre a-t-elle pu sombrer, en si peu de temps, dans le chaos. De la sécurité de tout un peuple dépend le rayonnement de la France dans le monde, notre art de vivre, notre culture et, plus généralement, la pérennité de notre civilisation.
Il faudra bien, un jour, soumettre la question politique au choix souverain des Français. Acceptons-nous de faire de la sécurité des Français une priorité nationale pour le pays ? Parce que les idées des électeurs de droite sont les mêmes. Parce que nous surmontons, avec les Français, les mêmes crises. Que nos politiques entendent les cris des citoyens et brisent les barrières du politiquement correct en se stigmatisant l’un et l’autre.

Explosion des violences en 2022: la manifestation de l’impuissance de Darmanin

Explosion des violences en 2022: la manifestation de l’impuissance de Darmanin

Comme nombre de ses prédécesseurs, à commencer par Sarkozy mais aussi bien d’autres, le ministre de l’intérieur se caractérise surtout par des déclarations tapageuses mais par une action molle qui en quelque sorte favorise encore davantage la délinquance. La quasi-totalité des crimes et délits ont en effet augmenté en 2022, selon un rapport publié par le service statistique du ministère de l’Intérieur. Pour l’essayiste et juriste Amine Elbahi, ces chiffres montrent que des pans entiers du territoire sont hors de contrôle.

Amine Elbahi est juriste en droit public, chargé d’enseignement en droit à l’université de Lille, et auteur du livre Je ne me tairai pas ! (Robert Laffont 2022). Il a été candidat LR dans le Nord lors des dernières législatives.

Le ministère de l’Intérieur a publié les chiffres sur la montée de l’insécurité et de la délinquance en 2022. Selon un bilan du service statistique du ministère de l’Intérieur publié le mardi 31 janvier 2023, en France, la quasi-totalité des crimes et délits ont augmenté en 2022. Une lecture juste et responsable de ces chiffres doit nous amener à rester lucide, en pensant d’ores et déjà à toutes les victimes qui, par peur de représailles, par sentiment d’abandon, renoncent à poursuivre leurs bourreaux. En principe, le bilan annuel du ministère de l’Intérieur est établi à partir de deux types de données : les plaintes et les signalements enregistrés par les policiers et gendarmes, ainsi que les enquêtes de victimation, qui permettent d’enrichir les faits comptabilisés par les forces de l’ordre, étant donné que toutes les victimes ne déposent pas toujours plainte.

En 2022, pourtant, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’en est donné à cœur joie pour se satisfaire de la baisse des faits de délinquance observés en 2021, en omettant de préciser que la crise sanitaire était passée par là et que le travail des policiers et des gendarmes avait considérablement changé. Les chiffres parlent d’eux-mêmes et la réalité refait surface : le rapport démontre l’explosion du nombre de victimes de coups et blessures volontaires (+15%), des violences intrafamiliales (+17 %) et sexuelles (+11 %). Les hausses s’observent dans la continuité de celles observées avant la crise sanitaire pour les homicides, les coups et blessures volontaires, les vols de véhicules et les escroqueries enregistrés par la police et la gendarmerie.
Une lecture plus profonde des chiffres démontre que des pans entiers du territoire sont passés hors du contrôle de l’État.

Personne ne peut oublier la volonté délibérée du gouvernement de masquer les chiffres et les faits. Le ministère de l’Intérieur ne produit plus de chiffres globaux depuis 2016. En supprimant l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, le gouvernement a scindé les résultats en deux. Ce ne sont que des échantillons focalisés sur certains crimes et délits, triés sur le volet, qui sont communiqués aux Français. Chacun pourra interpréter ces chiffres et leur faire dire ce que l’on a envie de dire.
Il faut aussi regarder ce que ces chiffres ne disent pas. Plusieurs questions relevant du ministère de l’Intérieur sont d’ores et déjà exclues. Le lien entre l’explosion de la violence et la montée de l’immigration incontrôlée y est soigneusement écarté dans la mesure où la situation administrative des auteurs de ces crimes et délits n’est pas communiquée, pas plus que la part d’auteur d’une infraction pénale faisant l’objet d’une OQTF.
Aujourd’hui, c’est l’indifférenciation de ceux qui nous dirigent qui ne manquent pas de surprendre. Une lecture plus profonde des chiffres démontre que des pans entiers du territoire sont passés hors du contrôle de l’État : les départements du Nord, de Seine-Saint-Denis, de Paris, des Bouches-du-Rhône sans oublier les Outre-mer.

Certains de ces territoires que l’on surnomme «perdus de la République» échappent à l’autorité de l’État. Or, ils sont acteurs plus que d’autres territoires de la hausse de ces chiffres. De ce constat découle la stratégie que l’État doit mettre en place pour remettre la France en ordre. Une stratégie segmentée et territorialisée, fondée sur la confiance avec les maires et les préfets. Sans oublier les actes de délinquance constatés par les 20.000 agents de police municipale qui assurent dans nombre de villes, la quasi-totalité de la police de la voie publique, en faisant payer aux Français deux fois le même service. Nous pouvons y parvenir si nous acceptons collectivement que les policiers et les gendarmes deviennent ce trait d’union entre les villes et l’État, en leur témoignant la considération de la Nation.
Nos voisins européens nous regardent et se demandent comment une grande démocratie comme la nôtre a-t-elle pu sombrer, en si peu de temps, dans le chaos.

Aux forces de l’ordre, nous leur devons respect et reconnaissance. Respect, en faisant en sorte que le fruit de leurs efforts aboutisse à la condamnation pénale des auteurs de crimes et de délits. Reconnaissance, en revalorisant les carrières des services accomplis en zones difficiles. Il y a cependant un maillon abîmé dans la chaîne pénale qui nécessite d’être réparée. Le nombre de condamnations pénales auxquelles ont débouché les infractions constatées par les forces de l’ordre doit être communiqué aux Français. Parmi ces infractions, combien d’affaires ont été réellement poursuivies par l’autorité judiciaire et combien d’auteurs de ces crimes et délits sont restés impunis ? Combien de Français ont renoncé à déposer plainte, découragés par la réponse de l’État face aux crimes et aux délits, découragés face à un service public du dépôt des plaintes surchargé ?

Preuve en est sur les chiffres, l’échec d’Emmanuel Macron à bâtir une société fondée sur la confiance avec les Français, c’est d’abord l’échec du gouvernement qui dispose de l’administration, bras armé de l’État, et qui n’a pas atteint son obligation de résultat. Nos voisins européens nous regardent et se demandent comment une grande démocratie comme la nôtre a-t-elle pu sombrer, en si peu de temps, dans le chaos. De la sécurité de tout un peuple dépend le rayonnement de la France dans le monde, notre art de vivre, notre culture et, plus généralement, la pérennité de notre civilisation.
Il faudra bien, un jour, soumettre la question politique au choix souverain des Français. Acceptons-nous de faire de la sécurité des Français une priorité nationale pour le pays ? Parce que les idées des électeurs de droite sont les mêmes. Parce que nous surmontons, avec les Français, les mêmes crises. Que nos politiques entendent les cris des citoyens et brisent les barrières du politiquement correct en se stigmatisant l’un et l’autre.

Inflation- Alimentation : explosion des prix

Inflation- Alimentation : explosion des prix

Officiellement d’après l’indice obsolète de l’INSEE les prix de l’alimentation ont bondi de 11 %. D’après d’autres études, les hausses se situent plutôt autour de 15 % voire 20%. En effet, faut ajouter des changements de marques, de conditionnement et même la diminution des contenus. En réalité les prix augmentent tout au long de la chaîne de production et on pourra le vérifier avec la hausse des profits de l’industrie alimentaire et de la grande distribution.

Dans les rayons des supermarchés, les prix poursuivent leurs envolées. Le panier sélectionné par le « 20 Heures » connaît un troisième mois consécutif d’augmentation à deux chiffres, avec 13,9 % de hausse, par rapport à novembre 2021. Une flambée des prix qui s’invite à table. En entrée : la salade connaît une hausse de 9,5 % et son assaisonnement à l’huile d’olive a bondi de plus de 41 %. Le verre et l’emballage sont en cause.

Le plat n’est pas non plus épargné, au contraire. Le prix du steak haché surgelé flambe de plus de 30 %, pour les pâtes, c’est 27 % de hausse sur les marques et pour les haricots, le prix est 20 % plus cher que l’an dernier. La pizza surgelée aussi coûte plus d’argent. C’est au dessert que l’inflation commence à légèrement ralentir avec une augmentation de 14 % pour les yaourts et de 15,7 % pour le café. Les négociations commerciales entre fabricants et distributeurs devraient amener l’envolée à se poursuivre.

Pour les moins favorisés qui gagnent par exemple moins de 900 € par mois, les dépenses contraintes peuvent atteindre jusqu’à 80 % du budget. Du coup, le poste consommation alimentaire est fortement réduit.La consommation alimentaire est l’une des principales variables d’ajustement pour compenser l’inflation que subissent les ménages.La baisse de consommation touche surtout les ménages très défavorisés, de l’ordre de 20 % de la population , mais aussi désormais les couches moyennes. D’après l’INSEE, la consommation alimentaire des Français est en recul continu sur les neuf premiers mois de l’année de près de 5%. . Il est plus facile de la réduire que son loyer ou ses abonnements. Ces consommateurs achètent des produits qui coûtent moins cher au kilo, substituent du soja à de la viande, renoncent aux produits sucrés.

Explosion des prix à venir du carburant et du fioul

Explosion des prix à venir du carburant et du fioul

 

 

On sait qu’actuellement les prix du carburant et du fioul de chauffage atteigne déjà des sommets historiques. Sommets d’ailleurs provisoires puisque le prix du pétrole continue parallèlement lui aussi de grimper ce qui aura rapidement des conséquences sur le prix des énergies évoquées. Cependant l’union européenne envisage d’étendre le champ du marché carbone à ces produits. De sorte que rapidement par exemple le carburant pourrait passer à deux euros le litre.

Une orientation qui ne sera pas sans conséquences sur le pouvoir d’achat des européens qui enregistrent parallèlement une inflation moyenne de 5 %. Pour une fois la ministre de l’écologie de la France s’est posée  officiellement la question du caractère pertinent d’une nouvelle hausse des prix  pour limiter les émissions polluantes.

Une majorité d’États membres, qui doivent désormais examiner le texte, avaient aussi exprimé leur vive opposition, s’inquiétant du probable surcoût répercuté sur les entreprises et les ménages les plus fragiles en dépit du « fonds social » prévu par Bruxelles. Réunis à Amiens (nord de la France) entre jeudi et samedi, les ministres européens de l’Environnement et de l’Énergie ont eu des « échanges très riches » et « constructifs », et « pas simplement des prises de position de posture », a déclaré la ministre française de la Transition écologique Barbara Pompili à l’issue de la rencontre. « Nous nous sommes demandés si c’était l’outil le plus efficace, le bon levier » pour réduire les émissions carbone, par rapport par exemple à des « mesures réglementaires » pour imposer aux entreprises des seuils maximaux d’émissions, a-t-elle expliqué.

Les États doivent s’accorder sur le projet de Bruxelles, avant des négociations avec les eurodéputés. Pascal Canfin (Renew, libéraux), président de la commission Environnement au Parlement européen et proche du président français Emmanuel Macron, est farouchement hostile à la proposition, redoutant « un effet +gilet jaunes+ européen ». 

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