Archive pour le Tag 'expliqué'

Politique-Régionales et départementales : Un rôle marginal qui explique le taux d’abstention

Politique-Régionales et départementales : Un rôle marginal qui explique le taux d’abstention

 

Des réformes successives rendant illisible le rôle des élus locaux et une crise sanitaire qui a renforcé la place centrale du chef de l’Etat ont accentué l’indifférence des Français à l’égard de ces scrutins, estime dans une tribune au « Monde » la juriste Nelly Ferreira.

 

Tribune. 

 

Le taux d’abstention historiquement haut du premier tour des élections régionales et départementales (bien qu’elles aient pourtant été organisées le même jour, ce qui devait inciter les citoyens à se déplacer) a, bien sûr, de multiples explications d’ordre « politiste » ou sociologique : désenchantement, méfiance récurrente vis-à-vis du personnel politique, crise démocratique et désintérêt pour des élections qui « ne changeront rien », absence d’une offre politique malgré un nombre de listes/candidats toujours plus important, la sortie du couvre-feu…

Mais, à côté de ces arguments, ce taux d’abstention a vocation également à questionner les entités au cœur de ces élections. Les collectivités territoriales, depuis longtemps déjà, ne parviennent pas à attirer, à attiser la curiosité citoyenne, à mobiliser les électeurs. Hormis peut-être les communes – mais pour lesquelles on note aussi une érosion du taux de participation –, elles ne semblent pas intéresser les citoyens ou plutôt, elles sont si méconnues qu’elles en deviennent transparentes. Pourtant, en 1982, la décentralisation devait permettre un renouvellement de la démocratie notamment locale, par le biais de la démocratie représentative et la nécessité de « conseils élus » comme l’exige l’article 72 de la Constitution.

Presque quarante ans plus tard, ces aspirations à une démocratie locale redynamisée se heurtent à une démocratie participative toujours balbutiante et surtout à ce qui semble être un désintérêt de la part des citoyens pour les élections de ces conseils territoriaux.

Désintérêt qui peut s’expliquer par le fait que les élections nationales, et principalement l’élection présidentielle, vampirisent les autres rendez-vous électoraux, invisibilisant les enjeux qui ne sont pas nationaux, et considérant comme quantité négligeable les questions locales. L’élection présidentielle a une capacité d’absorption politique, dangereuse pour les autres élections qui semblent dès lors très secondaires et dans l’incapacité de produire une décision politique, une action politique. C’est aussi la mise en exergue accrue du président de la République qui remise les autres élus, parlementaires, mais aussi locaux. Et la période de crise sanitaire n’a fait que renforcer ce rôle polarisateur du chef de l’Etat, asséchant les compétences autres, et notamment celles des élus locaux, malgré leurs efforts pour conserver leur rôle et le rendre visible.

Régionales et départementales : Un rôle marginal qui explique le taux d’abstention

Régionales et départementales : Un rôle marginal qui explique le taux d’abstention

 

Des réformes successives rendant illisible le rôle des élus locaux et une crise sanitaire qui a renforcé la place centrale du chef de l’Etat ont accentué l’indifférence des Français à l’égard de ces scrutins, estime dans une tribune au « Monde » la juriste Nelly Ferreira.

 

Tribune. 

 

Le taux d’abstention historiquement haut du premier tour des élections régionales et départementales (bien qu’elles aient pourtant été organisées le même jour, ce qui devait inciter les citoyens à se déplacer) a, bien sûr, de multiples explications d’ordre « politiste » ou sociologique : désenchantement, méfiance récurrente vis-à-vis du personnel politique, crise démocratique et désintérêt pour des élections qui « ne changeront rien », absence d’une offre politique malgré un nombre de listes/candidats toujours plus important, la sortie du couvre-feu…

Mais, à côté de ces arguments, ce taux d’abstention a vocation également à questionner les entités au cœur de ces élections. Les collectivités territoriales, depuis longtemps déjà, ne parviennent pas à attirer, à attiser la curiosité citoyenne, à mobiliser les électeurs. Hormis peut-être les communes – mais pour lesquelles on note aussi une érosion du taux de participation –, elles ne semblent pas intéresser les citoyens ou plutôt, elles sont si méconnues qu’elles en deviennent transparentes. Pourtant, en 1982, la décentralisation devait permettre un renouvellement de la démocratie notamment locale, par le biais de la démocratie représentative et la nécessité de « conseils élus » comme l’exige l’article 72 de la Constitution.

Presque quarante ans plus tard, ces aspirations à une démocratie locale redynamisée se heurtent à une démocratie participative toujours balbutiante et surtout à ce qui semble être un désintérêt de la part des citoyens pour les élections de ces conseils territoriaux.

Désintérêt qui peut s’expliquer par le fait que les élections nationales, et principalement l’élection présidentielle, vampirisent les autres rendez-vous électoraux, invisibilisant les enjeux qui ne sont pas nationaux, et considérant comme quantité négligeable les questions locales. L’élection présidentielle a une capacité d’absorption politique, dangereuse pour les autres élections qui semblent dès lors très secondaires et dans l’incapacité de produire une décision politique, une action politique. C’est aussi la mise en exergue accrue du président de la République qui remise les autres élus, parlementaires, mais aussi locaux. Et la période de crise sanitaire n’a fait que renforcer ce rôle polarisateur du chef de l’Etat, asséchant les compétences autres, et notamment celles des élus locaux, malgré leurs efforts pour conserver leur rôle et le rendre visible.

Gabriel Attal: l’archétype des ministres boutonneux du gouvernement explique l’inexplicable

Gabriel Attal: l’archétype des ministres boutonneux du gouvernement explique l’inexplicable

Il est clair qu’une grande partie de ce gouvernement est composée de jeunes ministres sans grande culture politique et sortis du chapeau par Macron précisément pour ne pas lui faire de l’ombre. Un grand nombre ont d’ailleurs été recrutés dans les inutiles instituts d’études politiques et n’ont pratiquement jamais travaillé. À noter que la dernière déclaration de Gabriel Attal concerne la durée du nouveau confinement qui serait » à ce stade » bien limitées à quatre semaines. À ce stade, la précaution oratoire sans doute enseignée dans les instituts d’études politiques pour pouvoir dire le contraire si les circonstances l’imposent. Gabriel Attal à la posture d’adolescent a bien du mal à convaincre y compris quand il tente d’expliquer les contradictions du gouvernement dans le Figaro :

 

Gabriel ATTAL. - À chaque fois que des mesures d’ampleur sont annoncées, elles doivent être suivies d’un nécessaire moment de réglage, qui doit être le plus court possible. Je ne comparerais pas celui-ci au pataquès de l’attestation il y a quinze jours. Sur les centres aérés, le premier ministre s’est clairement exprimé dès jeudi matin au Parlement. Sur les assistantes maternelles, nous avons dû trancher alors que la profession elle-même était divisée: décision rendue en quelques heures. Quant aux déplacements pour ce week-end, les choses sont claires: vous pouvez aller vous isoler dans un autre territoire pour les semaines à venir, ou faire un aller-retour pour déposer vos enfants.

Sur la durée des mesures:

« Ces mesures ont été annoncées pour quatre semaines. Il n’est pas prévu qu’elles aillent au-delà des 4 semaines à ce stade », a déclaré le représentant du gouvernement sur LCI, même si « il ne faut jamais rien exclure par principe pour l’avenir ».

 

L’exécutif dit apprendre de ses erreurs, mais ces «couacs» donnent l’impression d’une impréparation…

Je l’entends. Tout comme j’entends la demande d’adaptation de nos mesures

« je l’entends »une autre expression à la mode dans les instituts politiques qui évidemment ne signifie ni désapprobation ni approbation ! Juste la dialectique pour endormir.

Inflation : Un rebond des prix mal expliqué

Inflation : Un  rebond des prix mal expliqué

 

Ps très convaincantes les explications de l’INSEE pour justifier le fort rebond de l’inflation en mars à + 0,6% en mars sur un mois, après 0,1% en février. D’autant qu’il y a tassement des produits frais, de l’énergie et des services. En cause surtout sans doute comme d’habitude une méthodologie discutable de l’INSEE qui par exemple attribue une grande partie de l’inflation de mars à la hausse du tabac alors que la consommation ne cesse de diminuer. Il serait temps que l’INSEE prenne nettement plus rapidement en compte la déformation de la structure de consommation.  Ceci étant,  l’INSEE constate que la hausse ralentit sur un an, à 1,1% contre 1,2%. De ce point de vue la tendance de long terme paraît plus pertinente que la tendance sur un mois Le redressement des prix en mars serait  dû au rebond des produits manufacturés « après la fin des soldes d’hiver » et à une « nouvelle hausse des prix du tabac », a précisé l’Insee dans un communiqué. En revanche, les prix de l’alimentation se sont repliés en mars, tout comme ceux de l’énergie en raison de la baisse du prix du pétrole. La hausse des prix des services a par ailleurs ralenti.        Sur un an, le léger ralentissement est attribué par l’Insee aux prix des services et de l’énergie, ainsi qu’à une « nette décélération des prix des produits frais ». Ces évolutions seraient toutefois « en grande partie compensées par une moindre baisse des prix des produits manufacturés et par une accélération des prix du tabac », a précisé l’Insee.

 

 




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