Archive pour le Tag 'expiatoire ?'

La police victime expiatoire de la justice ?

La police victime expiatoire de la justice ?


Les prises de position d’une partie de la police contre des décisions de justice nourrissent l’idée d’une institution partiale, aveugle aux difficiles conditions de travail des agents, et donc moins crédible, considère l’avocat au barreau de Paris Vincent Brengarth dans une tribune au « Monde ».

En juin 2020, des policiers manifestaient leur mécontentement contre la suppression de la clé d’étranglement, en jetant symboliquement brassards et menottes au sol. Cette pression sur le pouvoir politique a sans conteste contribué à l’affaiblissement et au départ de Christophe Castaner, alors ministre de l’intérieur. En mai 2021, des policiers municipaux de Nice jetaient également leurs menottes, cette fois pour contester la décision du Conseil constitutionnel censurant notamment l’ex-article 24 de la loi « sécurité globale » qui pénalisait la diffusion malveillante de leur image.

Le 27 juin 2023, les syndicats Alliance et UNSA-police réagissaient dans un communiqué au placement en détention provisoire de l’auteur du tir mortel sur Nahel M. à Nanterre, en soutenant : « Les policiers sont au combat car nous sommes en guerre. Demain nous serons en résistance et le gouvernement devra en prendre conscience. » Certains termes évoquent la tribune signée par vingt généraux le 21 avril 2021 dans Valeurs actuelles, mettant en garde le pouvoir exécutif contre un « délitement » et agitant le spectre d’une « guerre civile ». Florence Parly, alors ministre des armées, avait rapidement demandé des sanctions contre les signataires.

Dimanche 23 juillet, Frédéric Veaux, directeur général de la police nationale, a déclaré au Parisien, avant d’être soutenu par Laurent Nunez, préfet de police de Paris : « De façon générale, je considère qu’avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison. » Emmanuel Macron n’a pas commenté ces propos lors de son interview le 24 juillet, se bornant à affirmer que « nul en République n’est au-dessus de la loi », malgré son rôle de garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire, selon l’article 64 de la Constitution.

Ces différentes prises de position d’une partie de la police contre des décisions de justice ne sont aucunement anecdotiques. Au contraire, elles témoignent de l’exercice d’une contrainte morale aussi bien sur l’appareil judiciaire que sur le pouvoir politique. Et nourrissent l’idée, en particulier lorsqu’elles interviennent en soutien de fonctionnaires mis en cause, d’une justice partiale, aveugle de la réalité des conditions de travail difficiles des fonctionnaires de police. Les policiers mis en cause ne sont pourtant pas les victimes expiatoires du système judiciaire. Ils ne doivent bénéficier d’aucun passe-droit, même si, dans le même temps, la société doit leur offrir les conditions d’exercer normalement leurs

Centrale nucléaire de Fessenheim: victime expiatoire ?

Centrale nucléaire de Fessenheim:  victime expiatoire  ?

On se souvient que Mitterrand avait sacrifié Tricastin pour  faire semblant de servir la cause écologique. Hollande et Macron, ont théoriquement choisi Fessenheim comme victime expiatoire de la production nucléaire dont on doit ramener le niveau à 50 % de production d’énergie d’électricité d’ici 2035. (Hollande avait prévu 2025). En outre, la fermeture de Fessenheim était assortie d’une condition à savoir la mise en service de l’EPR de Flamanville autour de 2020. Or, comme les délais ne cessent de s’allonger à Flamanville, il est envisagé de fermer Fessenheim courant 2020. Notons qu’il s’agit de deux réacteurs et que normalement pour atteindre le seuil de 50 % d’électricité d’origine nucléaire en 2035, il faudrait fermer 14 réacteurs sur 58. Or pour l’instant deux autres seulement pourraient être supprimés et encore ce n’est pas certain. Autant dire dès maintenant que cette perspective de ramener la production nucléaire à 50 % de part d’électricité est illusoire cela d’autant plus que d’ici là des réacteurs EPR seront opérationnels et que six autres seront lancés.

Un réacteur est donc éteint depuis hier. .

EDF sera indemnisée par l’Etat à hauteur de 400 millions d’euros pour la fermeture anticipée de cette centrale, des versements supplémentaires pouvant également intervenir ultérieurement car pour l’instant le reconversion est très hypothétique. Nombre d’élus locaux de l’Est se réjouissent déjà des retombées financières de l’Etat pour faire avaler la pilule. Finalement , la carotte qui fait marcher nombre d’élus qui vont pouvoir développer nombre d’investissements encore inutiles mais pourquoi s’en priver « puisqu’on a des subventions »! Un lamentable hypocrisie du pouvoir et des baronnies locales.

Nucléaire : Fessenheim victime expiatoire ?

Nucléaire : Fessenheim victime expiatoire  ?

On se souvient que Mitterrand avait sacrifié Tricastin pour  faire semblant de servir la cause écologique. Hollande et Macron, ont théoriquement choisi Fessenheim comme victime expiatoire de la production nucléaire dont on doit ramener le niveau à 50 % de production d’énergie d’électricité d’ici 2035. (Hollande avait prévu 2025). En outre, la fermeture de Fessenheim était assortie d’une condition à savoir la mise en service de l’EPR de Flamanville autour de 2020. Or, comme les délais ne cessent de s’allonger à Flamanville, il est envisagé de fermer Fessenheim courant 2020. Notons qu’il s’agit de deux réacteurs et que normalement pour atteindre le seuil de 50 % d’électricité d’origine nucléaire en 2035, il faudrait fermer 14 réacteurs sur 58. Or pour l’instant deux autres seulement pourraient être supprimés et encore ce n’est pas certain. Autant dire dès maintenant que cette perspective de ramener la production nucléaire à 50 % de part d’électricité est illusoire cela d’autant plus que d’ici là des réacteurs EPR seront opérationnels et que six autres seront lancés.

Un réacteur devrait donc être éteint d’ici mars.

.EDF sera indemnisée par l’Etat à hauteur de 400 millions d’euros pour la fermeture anticipée de cette centrale, des versements supplémentaires pouvant également intervenir ultérieurement car pour l’instant le reconversion est très hypothétique. Nombre d’élus locaux de l’Est se réjouissent déjà des retombées financières de l’Etat pour faire avaler la pilule. Finalement , la carotte qui fait marcher nombre d’élus qui vont pouvoir développer nombre d’investissements encore inutiles mais pourquoi s’en priver « puisqu’on a des subventions »! Un lamentable hypocrisie du pouvoir et des baronnies locales.

 

La fermeture de Fessenheim: une victime expiatoire pour masquer le nucléaire

La fermeture de Fessenheim: une victime expiatoire pour masquer le nucléaire

 Normalement un réacteur devrait cesser de fonctionner le 22 février à Fessenheim pour donner l’impression d’un changement de politique énergétique; Une escroquerie bien entendu pour satisfaite des écolos bobos qui ne connaissent pas grand chose.  On se souvient que Mitterrand avait sacrifié Tricastin pour  faire semblant de servir la cause écologique. Hollande et Macron, ont théoriquement choisi Fessenheim comme victime expiatoire de la production nucléaire dont on doit ramener le niveau à 50 % de production d’énergie d’électricité d’ici 2035. (Hollande avait prévu 2025).

En outre la fermeture de Fessenheim était assortie d’une condition à savoir la mise en service de l’EPR de Flamanville autour de 2020. Or comme les délais ne cessent de s’allonger à Flamanville, il est envisagé de fermer Fessenheim courant 2020. Notons qu’il s’agit de deux réacteurs et que normalement pour atteindre le seuil de 50 % d’électricité d’origine nucléaire en 2035, il faudrait fermer 14 réacteurs sur 58. Or pour l’instant deux autres seulement pourraient être supprimés et encore ce n’est pas certain. Autant dire dès maintenant que cette perspective de ramener la production nucléaire à 50 % de part d’électricité est illusoire cela d’autant plus que d’ici là des réacteurs EPR seront opérationnels et que d’autres seront lancés.

EDF a donc annoncé lundi que la fermeture définitive de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) interviendrait le 22 février 2020 pour le premier réacteur et le 30 juin de la même année pour le réacteur n°2.

La fermeture des deux réacteurs de la centrale, la plus ancienne de France, avait été précédemment annoncée pour respectivement mars 2020 et pour l’été 2020. EDF sera indemnisée par l’Etat à hauteur de 400 millions d’euros pour la fermeture anticipée de cette centrale, des versements supplémentaires pouvant également intervenir ultérieurement.

 

 Le problème c’et que le  retard de mise en service de l’EPR de Flamanville, conjugué avec la fermeture des dernières centrales à charbon pourrait bien provoquer une insuffisance de production d’électricité à partir de 2020. C’est en quelque sorte le paradoxe, la fermeture de centrales comme celle de Fessenheim est essentiellement symbolique et ne découle pas de choix de politique énergétique. Elle vise surtout à frapper l’opinion  alors que dans le même temps, la production nucléaire sera augmentée non seulement par l’EPR de Flamanville mais plus tard aussi par les six nouveaux réacteurs EPR envisagés. Non seulement la fermeture de Fessenheim pourrait être remise en cause mais on pourrait maintenir au moins une centrale à charbon. C’est en tout cas l’avis de RTE, le distributeur d’électricité. Le gouvernement fera sans doute encore semblant de remettre EDF et RTE à leur place en indiquant que la responsabilité de la politique énergétique n’est pas de leur compétence . Une fausse polémique évidemment car gouvernement et EDF sont d’accord sur la perspective de développement des EPR en France mais aussi pour l’exportation. Il suffit pour s’en persuader de relire les documents préparatoires au PPE (programmation énergétique). Les 6 réacteurs refont surface parce que c’est la vraie stratégie énergétique et Fessenheim n’est peut-être pas près de fermer.

 

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Les objectif de la programmation (PPE) jusqu’en 2028 ;

 

« 4 à 6 réacteurs nucléaires fermés d’ici 2028 dont ceux de Fessenheim. Fermeture de 14 réacteurs nucléaires d’ici 2035, date d’atteinte d’une part de 50 % d’électricité nucléaire dans le mix électrique. Croissance économique Hausse de 1,3 point de PIB en 2023 par rapport au scénario tendanciel, et de 1,9 point en 2028 »

 

Le texte introductif au PPE

Le danger immédiat qui guette notre civilisation, le réchauffement climatique, trouve sa cause dans la production de gaz à effet de serre dont environ 70% résulte de notre consommation d’énergies fossiles. C’est l’utilisation de charbon, de pétrole et de gaz qui rend la croissance non soutenable et c’est pour cela que les pays du monde se sont engagés à réduire drastiquement leurs émissions de gaz à effet de serre dans le cadre de l’accord de Paris. La Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) décrit la feuille de route de la France pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050. Pour atteindre cet objectif, il sera nécessaire de réduire les consommations d’énergie, en priorisant la baisse de consommation des énergies les plus carbonées, et de substituer aux énergies fossiles des énergies décarbonées. Ainsi, il va falloir mobiliser de nouvelles technologies dans le secteur des transports, comme le véhicule électrique, mais également des modifications de comportement : adopter des mobilités actives, faire du covoiturage et apporter des alternatives à l’usage individuel de la voiture lorsque cela est possible… La maîtrise des consommations d’énergie dans le bâtiment nécessite également de mobiliser des leviers technologiques et comportementaux. Dans l’industrie, la transition énergétique doit préserver la compétitivité tout en assurant la durabilité des activités sur le sol national. La production d’énergie va également changer : plus renouvelable et décentralisée, elle va se rapprocher des citoyens et être de plus en plus respectueuse de l’environnement. La part du nucléaire sera progressivement réduite pour diversifier nos sources de production d’électricité. La biomasse devra être produite de manière durable pour répondre aux besoins de l’ensemble des chaînes de valeur de la bioéconomie (alimentation, matériaux, énergie, etc.), et notamment utilisée de manière optimale pour produire des biocombustibles L’électricité renouvelable sera produite partout sur les territoires et pilotée par des réseaux intelligents. La réduction des consommations et l’évolution vers des énergies plus durables permettra d’améliorer la qualité de l’air et plus globalement de réduire les impacts du secteur de l’énergie sur l’environnement et la santé. Mais elle présente également un intérêt économique, en réduisant notre dépendance aux importations et donc aux cours mondiaux des énergies fossiles. Ces évolutions doivent naturellement être menées en continuant à garantir le niveau de sécurité d’approvisionnement qu’attendent les Français et à un coût collectif maitrisé, nécessaire à l’acceptabilité de cette transition énergétique par tous. Elles doivent donc être conduites avec prudence et progressivité en capitalisant sur les acquis. Ce vaste mouvement devra être accompagné au plan social, pour garantir qu’il profite à tous, y compris les ménages les plus modestes, souvent les plus impactés par la pollution de l’air et le coût de l’énergie. Il nécessitera également de préparer et d’accompagner les mutations professionnelles pour s’adapter aux nouveaux emplois, anticiper et accompagner la reconversion des entreprises et territoires impactés. La transition énergétique française s’inscrit dans un mouvement plus vaste qui est celui du développement du marché intérieur européen et de la transition énergétique européenne. Les pays européens se sont collectivement donné des objectifs ambitieux sur l’énergie et le climat que la PPE permettra d’atteindre. Par ailleurs, le renforcement des interconnexions et des échanges avec les pays voisins contribue à transformer et renforcer notre sécurité d’approvisionnement en électricité et en gaz. Sur certains sujets, comme les batteries, c’est la création d’une industrie européenne qui permettra à nos entreprises de peser à l’échelle mondiale. Plus globalement, le déploiement d’un vaste marché européen pour les solutions d’énergie décarbonée offre des perspectives accrues de baisse des coûts ainsi que de croissance et d’emploi dans tous les pays, dont la matérialisation devra notamment s’appuyer sur des efforts importants dans la R&D. Cette transition doit être réalisée sans rupture, en donnant une trajectoire claire, argumentée, allant irréversiblement dans le sens du respect de l’environnement et du climat tout en étant inclusive. Cette programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) dessine le chemin que le gouvernement va emprunter au cours des 10 prochaines années, et au-delà pour certaines thématiques. 4 1. Programmation pluriannuelle de l’énergie : une dynamique d’action cohérente pour la transition énergétique La PPE fixe les priorités d’actions des pouvoirs publics dans le domaine de l’énergie afin d’atteindre les objectifs de politique énergétique définis par la loi. L’ensemble des piliers de la politique énergétique et l’ensemble des énergies sont traités dans une même stratégie : maîtrise de la demande en énergie, maîtrise des coûts des énergies, promotion des énergies renouvelables, garantie de sécurité d’approvisionnement et indépendance énergétique, etc. Cela permet de construire une vision cohérente et complète de la place des énergies et de leur évolution souhaitable dans la société française. La PPE est un outil opérationnel engageant pour les pouvoirs publics. Elle décrit les mesures qui permettront à la France de décarboner l’énergie afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Les 10 prochaines années permettront de prendre le virage qui rendra faisable cette ambition nécessaire. Le scénario énergétique de la PPE est le même que celui de la SNBC (stratégie nationale bas carbone) pour la période qu’elle couvre. La PPE en quelques chiffres Consommation finale d’énergie Baisse de 7% en 2023 et de 14% en 2028 par rapport à 2012 Consommation primaire des énergies fossiles Baisse de 20% de la consommation primaire d’énergies fossiles en 2023 et de 35% en 2028 par rapport à 2012 Émissions de gaz à effet de serre issues de la combustion d’énergie 277 MtCO2 en 2023 227 MtCO2 en 2028 Soit une réduction de 14% en 2023 et de 30% en 2028 par rapport à 2016 (322MtCO2) Consommation de chaleur renouvelable Consommation de 196 TWh en 2023 Entre 218 et 247 TWh en 2028 Soit une augmentation de 25% en 2023 et entre 40 et 60% en 2028 de la consommation de chaleur renouvelable de 2016 (155TWh) Production de gaz renouvelables Production de biogaz injecté à hauteur de 14 à 22TWh en 2028 sous l’hypothèse d’une forte baisse des coûts (35 à 55 fois la production de 2017) Capacités de production d’électricité renouvelables installées 74 GW en 2023, soit +50% par rapport à 2017 102 à 113 GW en 2028, doublement par rapport à 2017 Un projet élaboré de manière concertée La programmation pluriannuelle de l’énergie a été élaborée à partir de juin 2017 en associant de très nombreux acteurs : • Juin 2017 : préparation à l’élaboration de la révision de la PPE pour l’année 2018, en associant de nombreux acteurs (comité de suivi constitué du Conseil national de la transition écologique et du Conseil supérieur de l’énergie) ; • D’octobre 2017 à janvier 2018 : 24 ateliers de travail ont été organisés pour l’élaboration de la révision de la PPE ; • De mars à juin 2018 : un débat public a été organisé par la Commission nationale du Débat public. 5 Capacités de production d’électricité nucléaire 4 à 6 réacteurs nucléaires fermés d’ici 2028 dont ceux de Fessenheim. Fermeture de 14 réacteurs nucléaires d’ici 2035, date d’atteinte d’une part de 50 % d’électricité nucléaire dans le mix électrique. Croissance économique Hausse de 1,3 point de PIB en 2023 par rapport au scénario tendanciel, et de 1,9 point en 2028 Emplois Création d’environ 246 000 emplois en 2023 par rapport au scénario tendanciel et de 413 000 emplois en 2028 Revenu disponible brut des ménages Hausse du pouvoir d’achat des ménages de 1,1 point en 2023, par rapport au scénario tendanciel et de 2,2 points en 2028 Afin de tenir compte des incertitudes et de garantir l’approvisionnement en énergie de la France,

Balkany : victime expiatoire ?

Balkany : victime expiatoire ?

 

9  ans de prison pour fraude fiscale (la corruption n’a pas été retenue faute de preuves), cela peut paraître beaucoup. C’est en tout cas une exception  par rapport à la jurisprudence. Peut –être fallait-il une victime expiatoire pour signifier à d’autres bénéficiaires d’un certain système politique qu’on change d’époque. Certes, il serait injuste de considérer que la classe politique toute entière fait passer ses intérêts personnels avant-ou en même temps- que l’intérêt général. Si l’on en juge par le défilé constant de députés mis en examen, il y a quand même lieu de s’interroger. Cela vaut pour toutes les formations ou presque y compris LREM rattrappée aussi par les affaires que Macron tente pourtant d’étouffer comme celle de Richard Ferrand. Malheureusement, l’affaire Sylvie Goulard n’a pas plu aux députés européens. Et Macron et la France en même temps ont reçu une belle claque. On ne peut pas dire que toute la classe politique s’enrichit mais une majorité profite du système. D’abord de façon très légale en transformant la fonction électorale en métier (et en cumulant rémunérations, retraites et autres avantages). Ensuite de manière parfois insidieuse en favorisant des proches politiquement (chef d’entreprises, associations, bureau d’études etc.). Des proches qui renvoient l’ascenseur (voir dernièrement la résurgence de l’affaire Balladur). Pour les Balkany, le système dure depuis plus de 30 ans ; Ils étaient clairement protégés ; aujourd’hui politiquement ils ne représentent plus grand-chose d’où la sévérité de la justice « indépendante ».  Patrick Balkany a donc été condamné vendredi à cinq ans de prison ferme pour blanchiment de fraude fiscale aggravé dans le deuxième volet de l’affaire qui lui a déjà valu une peine de quatre ans de réclusion le 13 septembre.

 

Le maire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), qui est détenu à la prison de la Santé, à Paris, avait refusé son transfert au tribunal pour l’énoncé du jugement. Seuls son épouse Isabelle et leur fils Alexandre étaient présents.

Patrick Balkany, 71 ans, est condamné à cinq ans de prison ferme avec mandat de dépôt et à 10 ans d’inéligibilité.

Son épouse, 72 ans, est condamnée à quatre ans de prison ferme sans mandat de dépôt et 10 ans d’inéligibilité. Leur fils a été condamné à six mois de prison avec sursis.

Les époux Balkany, poursuivis également pour corruption, ont été relaxés de ce chef.

“Je voulais simplement vous dire, comme nous l’avons toujours dit, que comme cela a été confirmé officiellement et publiquement aujourd’hui, il n’y a pas un centime de l’argent public”, a déclaré Isabelle Balkany à la presse. (Comme si le produit de l’impôt n’était pas de l’argent public ! NDLR)

“C’est uniquement notre patrimoine familial, et il n’y a pas de corruption”, a-t-elle ajouté en quittant le tribunal.

Le tribunal a prononcé la confiscation de leurs résidences de Giverny et Marrakech.

L’avocat de Patrick Balkany, Me Eric Dupond-Moretti, a dénoncé une “dérive” judiciaire et estimé qu’il y aurait “forcément un procès en appel”.

“Quatre plus cinq, ça fait neuf ans : c’est en termes de gravité une peine monstrueuse qui a été prononcée”, a estimé l’avocat qui n’a pu assister au jugement, retenu en Côte-d’Or par une autre affaire.

Les Balkany, amis de l’ancien président Nicolas Sarkozy, sont accusés d’avoir constitué un important patrimoine immobilier, lui-même non déclaré, notamment aux Antilles et au Maroc, grâce au produit de cette fraude et un réseau de sociétés écran et de comptes bancaires à l’étranger.

Les faits reprochés tiennent selon l’avocat de l’Etat, partie civile, Me Xavier Normand-Bodard, en trois chiffres : 30 ans de fraude fiscale, 11 sociétés-écrans, notamment au Liechtenstein, au Panama, aux Seychelles et au Maroc, et 13 millions d’euros blanchis de 2007 à 2014 grâce à ce système.

L’élu de 71 ans et son épouse, qui règnent sur Levallois-Perret depuis 1983, contestaient les montants avancés et l’accusation de blanchiment.

Patrick Balkany a demandé une demande de remise en liberté, à la suite de son premier procès, qui sera examinée le 22 octobre.

Balkany : victime expiatoire ?

Balkany : victime expiatoire ?

Beaucoup de grandes fortunes craignent que Patrick Balkany ne soit exécuté en public place de grève. En fait il se pourrait que la sanction soit adoucie et que tout cela se termine comme pour quelques actes avec le port d’un bracelet entre parenthèse en or massif forcément avec une pseudo détention dans la propriété de 1300 m² habitables à Giverny. Bref l’enfer, les privations et les porteurs de chicons Konya sans parler des hyènes et des crocodiles. Le plus surprenant dans cette affaire c’est que visiblement Patrick Balkany avec sa morgue habituelle n’a pas encore compris qu’il devait se soumettre aux normes ordinaires de la république et de la démocratie. Il est vrai qu’il a bénéficié pendant longtemps de la protection des princes auquel il s’est assimilé. On objectera que Patrick Balkany n’est pas le seul à succomber aux illusions des heures et de la courtisanerie. Ils sont des centaines voire des milliers à vivre dans ce monde virtuel qui les met à l’abri des lois surtout conçues pour les sans-grade et les pauvres la désillusion pour Balkany c’est peut-être d’être lâché par tous ses copains proches pas mécontents qu’on trouve une victime expiatoire pour mieux recouvrir d’un voile public les autres excès. Patrick Balkany risque-t-il d’aller en prison ?

Richard patron d’Orange victime expiatoire ?

Richard patron d’Orange victime expiatoire ?

 

Dans la vie politique il faut des fusibles et cette affaire Tapie qui n’en finit pas dont le principal responsable et Sarkozy  pourrait bien finalement se terminer avec la mise à l’écart de Stéphane Richard l’actuel patron d’Orange. Lequel était directeur de cabinet de Christine Lagarde quand on a décidé l’arbitrage truqué concernant Adidas. La vérité c’est que cette affaire a été entièrement pilotée par l’Élysée ;  Tapie s’est rendu des dizaines de fois à l’Elysée. . Le patron d’Orange en tant que directeur de cabinet de Lagarde n’est sans doute pas blanc  mais il n’a fait qu’appliquer les consignes de sa ministre Christine Lagarde sur injonction de l’Élysée. On s’étonnera peut-être que Christine Lagarde ait été innocentée dans cette affaire. Faut-il surtout rappeler que Christine Lagarde est directrice du fonds monétaire international et qu’une condamnation la concernant aurait privé la France de ce poste stratégique surtout après les frasques de Strauss-Kahn. La très tolérante cour de justice de la république à innocenté Christine Lagarde se contentant de la gronder et d’admettre qu’elle avait commis des négligences. Une négligence à plus de 400 millions ! Comme pour l’instant il n’est pas possible et peut-être souhaitable pour le pouvoir d’impliquer Sarkozy, il faut quand même un bouc émissaire. Ce pourrait donc être le directeur de cabinet de Christine Lagarde, Stéphane Richard en même temps perdrait alors la direction d’Orange s’il est condamné à averti Bruno Lemaire ministre de l’économie. Certes, le grand patron jouit d’un bon bilan. Il a «fait du bon travail à la tête d’Orange. Il a pacifié une entreprise qui était dans une situation de conflit social, de souffrance considérable des salariés», assure Bruno Le Maire, soulignant dans la foulée que Stéphane Richard avait aussi «réussi en investissant davantage sur la fibre, sur des secteurs d’avenir». Malgré ce satisfecit, le locataire de Bercy reste droit dans ses bottes. «Pour toutes les entreprises publiques qui sont sous ma responsabilité de ministre de l’Économie, les règles du jeu doivent être claires: s’il y a condamnation du dirigeant, il y a départ immédiat du dirigeant», a-t-il insisté.




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