Archive pour le Tag 'expérimentation'

Limitation à 80 km/h : un rapport contesté sur l’expérimentation

Limitation à 80 km/h : un rapport contesté sur l’expérimentation

L’association 40 millions d’automobilistes a sorti une étude par ailleurs contesté pour protester contre la limitation de vitesse à 80 km/h. Une étude aussi contestable que toutes les autres y compris celle de l’État qui ne s’appuie sur aucun organisme scientifique capable d’analyser avec pertinence l’évolution des statistiques et leurs facteurs explicatifs. La mesure générale  est contestable et d’ailleurs contestée par environ 60 % des automobilistes. Pour autant, même si les décisions  apparaissent un peu mal ajustées, le gouvernement dans cette affaire a fait preuve de courage. La limitation à 80 km/h pour la plupart des routes portent  même coup un sérieux coup à l’automobile et à son mythe. On se demande pourquoi on pourrait continuer de faire des voitures qui peuvent rouler 160 à 250 quand la vitesse est le plus souvent ainsi limitée. Bref c’est peut-être le retour de la 2 chevaux qui dans ses premiers modèles avait du mal à dépasser les 80. Curieux car dans le même temps les constructeurs ne cessent de proposer des modèles de plus en plus sophistiqués, de plus en plus rapide bourrés d’informatique qui ne sert pas grand chose sinon à justifier le prix. Le concept de la voiture actuelle est complètement inadapté au besoin réel source à la fois de gaspillage et de danger pour les utilisateurs. On objectera que nombre d’automobilistes ont besoin d’un véhicule notamment pour se rendre à leur travail surtout les banlieusards et les résidents de zones rurales mal desservies- ou pas desservies du tout par les transports collectifs. Même si la mesure est mal adaptée et surtout pas configurées en fonction du caractère accident gène de chaque portion il n’empêche qu’il était nécessaire de prendre des mesures radicales ou faire diminuer le carnage sur les routes (3500 morts et plus de 70000 blessés par an). Le bilan de l’étude de 40 millions automobilistes s’appuie que l’expérimentation lancée en 2015 par l’Etat.  sur trois tronçons accidentogènes : 13 km sur la RN 57 entre Vesoul et Rioz, 55 km sur la RN 151 entre Auxerre et La Charité-sur-Loire, 18 km sur la RN 7 entre Crozes et Hermitage-Valence. Cette expérimentation a débuté en juillet 2015 et s’est achevée en juillet 2017. Mais pour l’association Prévention routière, favorable à la mesure du gouvernement, « il faut prendre avec beaucoup de circonspection cette étude ».  »En matière de sécurité routière, compte tenu de la faible fréquence des accidents mortels, une expérimentation se conduit en général sur cinq années, explique à franceinfo Anne Lavaud, déléguée générale de l’Association. Nous avions dit dès le départ que les tronçons étaient beaucoup trop petits et la durée trop faible pour tirer des conclusions concernant l’accidentalité.« 

Réforme du droit à l’expérimentation pour la Corse et les autres ?

 Réforme du droit à l’expérimentation pour la Corse et les autres ?

 

La question de Réforme du droit à l’expérimentation  peut paraître complexe si on se noie dans le maquis juridique. En clair,  il s’agit de déroger à la loi pour un objet et un temps précisé aux  fins d’expérimentation concourant à l’évaluation. Ce qu’envisage le gouvernement.  “Nous avons parlé de la réforme de la Constitution en lien avec une modification du droit à l‘expérimentation”, a déclaré Jacqueline Gourault lors d‘un point presse à la préfecture d‘Ajaccio (Corse-du-Sud). “Il faut être capable d‘adapter des lois à la réalité des territoires” et de telles adaptations sont nécessaires “pour beaucoup de choses” en Corse, a-t-elle déclaré. “Avec la réforme du droit à l‘expérimentation, on pourrait revenir à une différenciation qui la ferait durer de manière pérenne”, a précisé Jacqueline Gourault en soulignant que la loi montagne ou la loi littoral pourraient par exemple bénéficier d‘une telle évolution en Corse. Bref, on passe du temps limité à la dérogation permanente. Pourquoi pas,  car les réalités économiques peuvent être différents d’une région à une autre voire à l’intérieur même d’une région. On pense en particulier au phénomène de désertification qui affecte le grand Sud-ouest. On imagine cependant que les nationalistes viseront surtout le contenu de la fiscalité et les modalités d’aménagement urbanistique deux aspects qui concernent bien d’autres régions en  tout cas certaines zones économiques ou certains territoires. Les dérogations qui pourraient être accordées seraient peut-être l’occasion d’engager une réforme de l’organisation territoriale afin de tendre vers un État fédéral lui-même membre d’une Europe fédérale. Ce serait en finir avec le centralisme qui caractérise la France. On comprendrait mal que ce qui est accordé à la Corse ne le soit pas à d’autres.

 

 

Limitation 80 kms heures : expérimentation qui ne prouvera rien

Limitation 80 kms heure : expérimentation qui ne prouvera rien

 

Une expérimentation sera tentée sur deux petits tronçons. Une  expérimentation qui ne prouvera pas grand-chose sinon qu’il faut diminuer la vitesse dans les zones très accidentogènes mais pas nécessairement sur d’autres zones. A cet égard les limitations devraient être beaucoup plus fines et adaptées  à chaque section de tronçon. Dans certains cas 80 kms heures c’est encore beaucoup trop, dans d’autres c’est ridicule car il n’y a pratiquement aucun risque ( nombre de départementales sont d’anciennes nationales depuis la décentralisation) . Pour ces départements, la circulation à 80 km/h sur des routes nationales va bientôt devenir une réalité. L’expérimentation, qui devrait démarrer cet été, est d’ores et déjà prévue sur trois tronçons. Deux zones viennent d’être dévoilées. La première ? Dans l’Allier à hauteur de Chemilly, sur une trentaine de kilomètres alors que la seconde se situe en Haute Saône, sur la nationale 57, entre Vesoul et Rioz dans une zone particulièrement accidentogène de 13 kilomètres. Le gouvernement a passé la seconde, mais l’heure n’est pas à la précipitation pour autant. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé une période d’expérimentation d’au moins deux ans. Un test bien trop timide aux yeux de la Ligue contre la violence routière. « Il préfère faire une petite observation sur quelques dizaines de kilomètres ce qui finalement ne convaincra personne ou presque », a déploré Chantal Perrichon, la présidente de l’association. Le CISR estime qu’abaisser la vitesse sur l’ensemble des routes nationales permettrait d’épargner 400 vies par an. Dans ce cas, pourquoi attendre, s’interroge Chantal Perrichon qui réclame notamment que les questions de sécurité routière ne dépendent plus du ministre de l’Intérieur mais soient directement rattachées au Premier ministre. « Il y a un problème de gouvernance en matière de sécurité routière », a-t-elle critiqué.  Inflexible sur le sujet, Bernard Cazeneuve a toujours refusé de généraliser cette expérimentation. « Il faut que les membres du conseil national de sécurité routière comprennent que l’opinion public est opposé », a détaillé Pierre Chasserais, délégué général de 40 millions d’automobilistes alors que plus de huit Français sur dix sont contre ce projet.




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