Archive pour le Tag 'exemplaires'

Des peines exemplaires… enfin !

Des peines exemplaires… enfin !


Fin peut-être de la culture de l’excuse et de la prise en compte de l’environnement socio-économique pour justifier toutes les violences et tous les pillages. Les tribunaux se réveillent enfin et ont décidé de pleines exemplaires pour les révoltés.

Ils ont 18, 19 ans, la trentaine tout au plus, ils sont insérés scolairement ou professionnellement, ils n’ont pas de casier judiciaire pour la plupart, mais sont condamnés, de l’avis de tous, et selon le souhait du gouvernement, « fermement ». Sana, 18 ans, en formation pour être auxiliaire de vie, a écopé de quatre mois de prison ferme pour avoir tenté de piller un magasin rue Féréol à Marseille samedi soir. Un autre a pris 10 mois de prison ferme, interpellé – en récidive – une canette de Red Bull à la main alors qu’il sortait d’un magasin pillé. À Montpellier, un homme a écopé de trois mois de prison ferme pour les mêmes faits.

Samedi, au tribunal de Bobigny, dix prévenus étaient jugés dans le cadre de cinq dossiers liés aux violences urbaines. Sur les dix, huit d’entre eux ont été incarcérés immédiatement à l’issue de l’audience pour effectuer la peine à laquelle ils venaient d’être condamnés. De nombreux tribunaux prononcent des mandats de dépôt, synonyme d’incarcération, là où la peine pourrait être faite sous bracelet électronique. Depuis le début des jugements, il y a eu 350 incarcérations, a précisé le garde des Sceaux ce mardi.

La justice pénale a un rôle de dissuasion générale. Dès vendredi, le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a transmis une circulaire pour réclamer une réponse pénale « rapide, ferme et systématique ». « L’encre de la circulaire était à peine sèche que les procureurs la mettaient en marche », a-t-il salué lors des questions au gouvernement dans l’hémicycle.

À Grenoble ou Bobigny, par exemple, les procureurs « en chef » sont d’ailleurs descendus requérir lors des comparutions immédiates, fait rarissime. « Il y a eu atteinte à la sécurité publique collective, il faut une réponse pénale ferme, des peines pour l’exemplarité », estimait le représentant du parquet à Marseille.

Démocratie : des syndicalistes exemplaires

Démocratie : des syndicalistes exemplaires

On a souvent critiqué et parfois à juste titre la représentativité et l’action des organisations syndicales. Pourtant les médias n’ont guère relevé le fait que régulièrement les secrétaires généraux des grandes organisations syndicales mettent fin à leur mandat pour être remplacé par d’autres. Une grande différence avec le monde politique qui ont transformé la fonction représentative en véritable métier. Il faut voir ces anciens ministres, anciens premier ministres et anciens présidents de la république qui tentnte toujours d’exister politiquement et continuent d’assumer des fonctions politiques en espérant un jour le renouveau.

La plupart des politiques avouent : ils ne savent pas faire autre chose comme si la politique était une profession ou pire une sorte de religion.

La seconde chose qu’il faut observer c’est que les anciens responsables syndicaux au plus haut niveau ne gagnent pas grand-chose à quitter leurs fonctions. À la différence encore des politiques qui soit peuvent prétendre à des retraites et autres revenus très substantiels quand ils ne se reconnaissent pas dans des fonctions très rémunératrices grâce à leur carnet d’adresses. Fillon étant de ce point de vue sans doute le pire exemple mais malheureusement pas le seul.

D’une manière ou d’une autre, les politiques parviennent très majoritairement à se reclasser. Il en va différemment pour les responsables syndicaux de second rang. La fonction de permanent n’est pas une sinécure sur le plan professionnel, personnel et psychologique. En effet, cette fonction non seulement n’est pas gratifiante mais allait souvent l’objet de critiques acerbes de la part des grands médias détenus il est vrai pour la plupart par les financiers. Les entreprises dont sont issus les responsables syndicaux rechignent à reprendre leur ancien salarié devenu permanent. Il n’existe même pas de conditions générales de reclassement de ce type de responsables qui pourtant en général ont acquis au cours de leur mandat syndical nombre de compétences.

Les politiques n’hésitent pas pour beaucoup à critiquer régulièrement la faiblesse syndicale en France. D’abord il faut observer qu’ils n’ont pas la même sévérité par rapport à leur propre représentativité ( extrême faiblesse du nombre d’adhérents dans les partis et extrêmes faiblesse du nombre de ceux qui votent pour les élus : autour de 13 % des inscrits !.

Pour une fois, il serait temps de rendre hommage à l’attitude démocratique des anciens secrétaires généraux des grandes organisations syndicales qui non seulement savent se retirer mais aussi se taire dans la plus grande dignité.

Policiers lynchés et agressés : des peines exemplaires ?

Policiers lynchés et agressés : des peines exemplaires ?

Deux policiers lynchés,  une dizaine d’autres agressés, le triste bilan d’une complicité tacite vis-à-vis de zones de non-droit régulées par la drogue et les micros mafias.  On attend avec intérêt la réponse politique à ces faits inqualifiables qui témoignent de l’état de la démocratie dans certains territoires et chez certaines populations Macon a promis que les coupables seraient punis. Il faudrait évidemment des peines autrement exemplaires que celles qui sanctionnent  actuellement ces délits.  L’objectif devrait être de sanctuariser toute atteinte à un représentant servant l’intérêt public (forces de police, pompiers médecins etc.) « Les forces de l’ordre étaient des cibles pour les terroristes, ils le sont maintenant pour de jeunes voyous, qui n’hésitent pas à attaquer ceux qui viennent assurer la sécurité des citoyens ». Au lendemain de l’agression violente de deux policiers à Champigny-sur-Marne, la nuit du Nouvel an, Stanislas Gaudon, porte-parole du syndicat Alliance-Police nationale, invité d’Europe 1, ne peut réprimer sa colère. Dimanche, deux policiers ont été tabassés alors qu’ils intervenaient pour évincer un groupe de plusieurs dizaines de personnes qui tentaient de pénétrer dans une soirée privée.  »Deux policiers, un capitaine et un gardien de la paix, se sont retrouvés isolés lors d’une intervention sur une soirée privée qui a dégénéré », a indiqué une source proche du dossier.  »Les deux policiers sont pris à partie par le groupe, qui fracture le nez d’un des policiers et qui assène des coups violents à la policière, qui souffre de commotions au visage ». Ils se sont vus prescrire dix et sept jours d’Incapacité totale de travail (ITT). Mais pour Stanislas Gaudon, invité d’Europe 1 Bonjour mardi, il ne faut pas oublier « les conséquences psychologiques » d’une telle agression. D’autant que celle-ci a été filmée et diffusée à grande échelle sur les réseaux sociaux. « .  »Cette vidéo est scandaleuse. On a assisté à un lynchage en direct, avec des scènes de liesse, avec des jeunes qui disaient ‘Allumez le feu’ lorsqu’ils ont retourné ce véhicule. Ça nous a rappelé un triste anniversaire : Viry-Châtillon », déplore le policier. Pour Stanislas Gaudon, les scènes de violence à l’encontre de forces de l’ordre se multiplient dangereusement. « On en arrive à une situation où l’agression verbale se soustrait maintenant à l’agression physique, délibérée. (…) Le sentiment d’impunité a fait que la peur a changé de camp. Il faut inverser le phénomène, que la peur soit maintenant chez ces jeunes voyous », martèle-t-il. Pour « éradiquer ce sentiment d’impunité », le syndicat Alliance réclame le retour des peines planchers pour les personnes reconnues coupables d’agression sur des forces de l’ordre. « Il faut qu’il y ait des peines exemplaires.

Goncourt : Christine Boutin a déjà vendu 38 exemplaires de son livre en 5 ans !

Goncourt : Christine Boutin a déjà vendu  38 exemplaires de son livre en 5 ans !

 

Il y a quelques livres politiques à la mode mais plus nombreux sont les flops comme celui de Christine Boutin pas vraiment candidate au Goncourt ; sur les 38 on ne sait pas combien d’exemplaires ont été achetés par sa famille, sa concierge ou le bedeau de sa paroisse. Certaines estimations font état d’une trentaine. Il y aurait donc 8 vrais lecteurs, ce qui paraît quand même eu énorme eu égard à la popularité de Christine Boutin dont le arti a renoncé à se réunir dans une cabine téléphonique faute de participants. A noter qu’à gauche les flops sont aussi retentissants comme ceux de Bartolone et Sapin, deux experts  linguiste (en langue de bois). En fait ce n’est pas parce qu’on a rien à dire que pour autant il faut renoncer à écrire un livre. D’autant que les nègres s’en chargent. D’une certaine manière même plus la matière est pauvre et plus cela justifie l’édition d’un ouvrage. L’’ENA (et autres sciences-po) constitue « à cet égard » un excellent atelier d’écriture pour ne rien dire ou plus exactement pour dire tout et son contraire ou l’inverse. Les candidats écrivains sont nombreux dans la classe politique, normal avec 677 députés et 343 sénateurs (sans compter les ex et les futurs), la France dispose d’un immense réservoir de talents littéraires. Ces gens là s’ennuient ,c’est évident. De temps à autre ils écrivent bien une loi, histoire de justifier leur appointements et autres avantages mais pas de quoi combler la frustration de l’ écrivain. En fait juste de quoi complexifier  un peu plus le citoyen et/ou le contribuable. Pauvre Christine !  À sa sortie en 2010, Qu’est-ce que le parti chrétien-démocrate est passé inaperçu, littéralement. Près de cinq ans plus tard, le magazine GQ révèle que l’ouvrage de Christine Boutin ne s’est écoulé qu’à 38 exemplaires. Un désastre sans précédent pour un livre politique.  L e magazine liste les autres loupés de la littérature politiques, mais aucun ne se rapproche du triste record de Christine Boutin. Claude Bartolone a par exemple vendu « seulement » 268 copies de son dernier ouvrage, en deux semaines, quand Michel Sapin atteignait, lui, péniblement les 346 ventes en trois semaines.  Pour les curieux qui voudraient se procurer l’ouvrage de Christine Boutin, il est toujours disponible sur Internet, parfois à moins de deux euros. Infime pour un livre qui pourrait bien devenir objet de collection.

Le rugby féminin et l’équipe de France exemplaires

Le rugby féminin et l’équipe de France exemplaires

Il est évident que le rugby féminin apparait tout à faiat exemplaire lors de la coupe du monde. Exemplaire par rapport à la qualité du jeu, au respect de l’adversaire et à l’engagement. Pratiquement aucun accrochage, des phases de jeu très ouvertes et très longues et une grande clarté dans les phases d’affrontement. Bref un peu le contraire de ce qu’on voit parfois chez les hommes avec des truquages, des brutalités et de l’antijeu. Oui le rugby féminin mérité d’être vraiment médiatisé (au même titre que le basket ou le hand). On ne s’ennuie jamais lors de cette coupe du monde.  L’équipe de France féminine a enchaîné samedi soir une troisième victoire en trois matches de Coupe du monde. Victorieuses de l’Australie (17-3), les Bleues affronteront le Canada en demi-finales. Le XV de France dames s’est qualifié pour les demi-finales de la Coupe du monde de rugby en enchaînant une troisième victoire en match de poules, face à l’Australie (17-3), samedi à Marcoussis (Essonne). La France, meilleure nation des quatre qualifiées (14 pts), affrontera mercredi (20h45) au stade Jean-Bouin de Paris le Canada. L’autre demi-finale mettra aux prises l’Irlande à l’Angleterre (18h00). Demi-finalistes de toutes les éditions (hormis 1998) mais jamais titrées, les Françaises ont mis du temps à prendre la mesure de Wallaroos contre qui elles avaient peu de repères : la dernière confrontation entre les deux équipes remontait à la Coupe du monde 2010 avec une victoire australienne lors du match pour la troisième place (22-8). Plutôt faciles vainqueurs lors de leurs deux premiers matches des Galloises (26-0) et des Sud-Africaines (55-3), les Bleues ont cette fois connu plus de difficultés, notamment en première période. Et après avoir décroché deux victoires bonifiées, inscrivant 13 essais, elles ont dû se contenter d’une «simple» victoire à quatre points, avec deux essais à la clé. Les Françaises avaient prévu de fixer les Australiennes devant, dans un premier temps, avant de lâcher les chevaux derrière. La première partie de leur plan a parfaitement fonctionné, moins la seconde. Gênées par la densité australienne, notamment dans les rucks, et commettant, souvent par excès de précipitation, quelques approximations, elles ont été tenues en échec pendant plus d’une demi-heure, Ashleigh Hewson (13e) répondant à Sandrine Agricole (5e). Les Françaises ont finalement réussi à se détacher en fin de première période, grâce à un essai de pénalité (35e) après une succession de mêlées près de la ligne de Wallaroos réduites à 14 suite au carton jaune infligé à leur capitaine Shannon Parry (29e). Le pack, dominateur comme lors des deux premiers matches, a de nouveau fait la différence lors d’une seconde période plus nettement dominée. Toujours aussi agressif en défense, le XV de France a réussi à contenir l’Australie dans son propre camp. Le capitaine et talonneur Gaëlle Mignot a concrétisé cette domination et permis de prendre le large en s’écroulant dans l’en-but sur un énième ballon porté (49e). Les Bleues ont ensuite plutôt bien géré la deuxième partie de la seconde période mais sans parvenir à franchir de nouveau le rideau défensif australien. Elles devraient aisément s’en contenter: avec trois victoires sans encaisser le moindre essai, elles sont parfaitement lancées sur la route de la phase finale.

 




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