Archive pour le Tag 'exclu'

Tambouille politique : Ciotti exclu des LR

Tambouille politique : Ciotti exclu des LR

Du grand-guignol avec cette décision d’Éric Ciotti de fermer à clé le siège du LR pour que ne se tienne pas une réunion du bureau politique. Une réunion qui s’est évidemment tenue et qui a prononcé l’exclusion de l’intéressé, ancien président des LR, et qui s’est rallié au RN sans en discuter avec le moindre responsable.

 

Sans doute le Niçois n’avait-il pas anticipé l’ampleur de la levée de boucliers dans son camp en acceptant de nouer une telle alliance. Les ténors du parti ont aussitôt dénoncé l’initiative d’un seul homme, « un accord entre Ciotti et le RN ». L’annonce a d’autant plus surpris que le député des Alpes-Maritimes n’a pas évoqué cette option lors d’un entretien au Sénat la veille au soir, dans le bureau de Gérard Larcher, en présence de Bruno Retailleau, François-Xavier Bellamy et Annie Genevard.

Ciotti i conteste cette décision et ses arguments juridiques ne sont pas sans fondement mais de toute manière politiquement il est condamné à porter pendant longtemps le titre de traître parmi ses anciens amis et sans doute au-delà.

 

Le pétrole enfin exclu des fonds verts labellisés ISR

Le pétrole enfin exclu des fonds verts labellisés ISR

Le ministère a décidé qu’à partir du 1er mars 2024 pourront bénéficier du label socialement responsable (ISR) uniquement les fonds qui excluent de leurs portefeuilles « les entreprises qui exploitent du charbon ou des hydrocarbures non conventionnels, ainsi que celles qui lancent de nouveaux projets d’exploration, d’exploitation ou de raffinage d’hydrocarbures (pétrole ou gaz ».

Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a tranché : TotalEnergies ne doit plus figurer dans un fonds d’investissement qui se revendique du (nouveau) label ISR (Investissement socialement responsable). La décision peut paraître anecdotique ; elle est pourtant capitale dans l’univers de la gestion d’actifs. Et c’est le résultat d’une intense bataille de lobbying, de plusieurs mois, sinon d’années, qui a vu notamment la position de Bercy fluctuer tout le long de l’été. En mars 2021, le ministère avait mandaté l’Inspection générale des finances (IGF) pour mener une mission d’évaluation. L’IGF avait rendu un rapport au vitriol, affirmant que le label ISR « s’expose à une perte inéluctable de crédibilité et de pertinence, à moins qu’il n’évolue radicalement ».

Depuis, Bercy discutait avec les différentes parties prenantes pour envisager une réforme de ce label créé en 2016 qui a été jusqu’ici accordé à près de 1 200 fonds, représentant 773 milliards d’euros d’encours. Une orientation climat est donc assumée, même si l’entourage du ministre précise que « le label ISR n’est pas un label uniquement climat ou écologique, il impose des exigences sur les trois piliers de l’ESG (environnement, social et gouvernance) avec même une sélectivité renforcée sur ces trois critères, mais le climat en devient un socle obligatoire ».

Adrien Quatennens exclu des Insoumis…. provisoirement ?

Adrien Quatennens exclu des Insoumis…. provisoirement ?

Finalement Mélenchon, qui jusque-là avait toujours soutenu Adrien Quatennens, a été contraint d’exclure l’intéressé de son parti, les « Insoumis ». Le problème est que cette exclusion pourrait bien être temporaire et qu’elle a surtout vraisemblablement pour objet de faire taire les frondeurs du parti qui s’agite beaucoup dans la perspective très hypothétique d’une retraite de Mélenchon

Nombre de voix au sein de l’appareil dirigeant s’étaenit élevé notamment celles d’éventuels prétendants à la succession de Mélenchon.

Des voix souvent davantage intéressées par la question de la succession de Mélenchon que par la gifle d’Adrien Quatennens.

C’est aussi une manière pour le leader des insoumis de reprendre en main la cohésion du parti et de faire taire ainsi les voies discordants et même les attaques à son égard.

Condamné en décembre pour violences conjugales et qui a repris son travail parlementaire en janvier, est exclu du Parti de gauche, a annoncé mardi la formation fondée par Jean-Luc Mélenchon et membre fondatrice de La France insoumise. «Le secrétariat exécutif national du PG décide de transformer la suspension d’Adrien Quatennens en exclusion», indique le parti dans un communiqué. Le député du Nord était suspendu depuis le 20 septembre, au début de l’affaire.

Le député Alexis Corbière a notamment évoqué une «clause de revoyure» avant son retour programmé dans le groupe.
Adrien Quatennens a pour sa part d’ores et déjà effectué son retour à l’Assemblée nationale mi-janvier, en tant que non inscrit. Des partenaires de la coalition Nupes ont estimé qu’il devait être définitivement exclu de LFI.

Covid et Tennis: Djokovic exclu d’Australie victime surtout de lui-même

 

Covid et Tennis: Djokovic exclu d’Australie victime surtout de lui-même

Djokovic le champion mondial actuel du tennis est tombé dans son propre piège qui risque de lui coûter cher sur le plan sportif et même personnel. On sait que l’intéressé est psychologiquement relativement fragile et son exclusion du tournoi d’Australie pourrait constituer un virage dans sa carrière. L’intéressé est surtout victime du nationalisme serbe puisque le gouvernement serbe opposé à la vaccination générale instrumentalise la situation de Djokovic. Ce dernier est aussi victime des propos complètement délirants de son père qui confond sans doute le combat des libertés avec le combat pour protéger la tirelire de son fils. Un père qui n’a pas hésité à comparer son fils en héros du combat libéral mondial et même à Jésus !

Enfin Djokovic est victime de lui-même et de son ego un peu trop surdimensionné. Il a considéré que les organisateurs du tournoi d’Australie ne pourraient pas se passer de sa présence et  devraenit donc faire une entorse à la réglementation relative à la vaccination contre le virus. Djokovic a d’ailleurs menti en affirmant qu’il avait été de fête vacciné après avoir été contaminé. L’ennui c’est que cela ne l’a pas empêché de jouer. Et le toute manière, la vaccination reste obligatoire en Australie pour lui comme pour les autres.

Indiscutablement Djokovic est actuellement le meilleur joueur du monde est sans doute un des plus grands dans l’histoire de ce sport. Mais une histoire qui démontre aussi qu(aucun champion aussi grand fut-il  ne peut rester éternellement le meilleur et la  lucidité et la  modestie ne nuisent pas à la réputation et même aux performances.

Royaume-Uni : le nucléaire chinois bientôt exclu ?

Royaume-Uni : le nucléaire chinois bientôt exclu ?

 

 

Après l’opérateur téléphonique chinois Huwei, c’est le nucléaire chinois qui pourrait bien être exclu du Royaume Uni. Or le nucléaire chinois, à travers la société CGN, est associée au groupe EDF  dans le développement d’Hinkley Point, la seule centrale nucléaire en cours de construction dans le pays, censée être livrée à partir de la fin 2025. Le chinois n’est que partenaire minoritaire aux côtés du français qui fournit les réacteurs de nouvelle génération EPR. Le modèle est le même pour le projet de centrale de Sizewell dans le Suffolk, sur la côte est anglaise, pour lequel EDF et CGN attendent une validation du gouvernement.

Les tensions entre la Chine et le Royaume-Uni prenne notamment leurs sources dans l’annexion de fait de Hong Kong en dépit des accords internationaux. En outre on estime que la Chine instrumentalise le Royaume-Uni pour valider sa technologie nucléaire.. « Tout ce que CGN attendait du Royaume-Uni c’était du prestige et le soutien à leur technologie – ce qu’il jugeait important afin de l’exporter vers d’autres pays », explique à l’AFP Steve Thomas, professeur à l’Université de Greenwich et spécialiste des questions énergétiques. Car la participation du groupe chinois à Hinkley et Sizewell est une contrepartie au développement de sa propre centrale, avec EDF comme partenaire minoritaire, celle de Bradwell dans l’Essex (sud-est).

Le chinois tente de faire valider sa technologie auprès de l’autorité de régulation du nucléaire qui mène la dernière phase d’examen avant une décision attendue fin 2021 ou début 2022.

L’atome compte pour environ 20% de l’électricité dans le pays, une part que les pouvoirs publics entendent donc maintenir.

5G: le chinois Huawei exclu d’ Italie et du Brésil

5G: le chinois Huawei exclu d’ Italie et du  Brésil

 

L’exclusion du chinois Huawei par Telecom Italia  d’un appel d’offres portant sur du matériel de téléphonie 5G destiné aux réseaux en Italie et au Brésil, constitue un acte diplomatique et économique important. C’est le refus que l’opérateur chinois vienne mettre la main sur de hautes technologies et sur les informations pourraient t lui servir ensuite à des fins économiques voire politiques .

Parmi les fournisseurs retenus pour ce projet une parent italien d’autre part brésilien figurent Cisco, Ericsson, Nokia et Mavenir and Affirmed Networks, une société récemment acquise par Microsoft, selon l’une des sources.

Huawei est au coeur d’un différend entre les Etats-Unis et la Chine sur le contrôle des hautes technologies. Washington tente de convaincre ses alliés d’exclure le groupe chinois de la 5G, en arguant du fait que ses équipements pourraient faciliter l’espionnage.

En France, le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) a annoncé dimanche dans un entretien accordé aux Echos qu’il n’y aurait pas de bannissement total de Huawei dans le déploiement de la 5G, tout en invitant les opérateurs qui ne font pas appel au géant chinois des télécoms à poursuivre dans cette voie.

5G : Huawei presque exclu des réseaux français

5G : Huawei presque exclu des réseaux français

Les opérateurs devront travailler sans l’acteur chinois pour leurs réseaux télécoms, même si l’Anssi se défend d’un bannissement total de Huawei. « Nous ne sommes pas dans du Huawei bashing, ni dans du racisme antichinois. Nous disons juste que le risque n’est pas le même avec des équipementiers européens, qu’avec des non européens (…) La question, c’est juste celle de la souveraineté », insiste son directeur général, Guillaume Poupard, dans une interview aux Échos.

 

Pékin ne l’entend pas ainsi, appelant l’État français à « mettre en place un environnement ouvert, équitable et non discriminatoire pour les entreprises de tous les pays, y compris chinoises ». Dans ce dossier devenu éminemment politique, les réponses de l’Anssi vont ouvrir un autre front entre l’État et les opérateurs concernés : celui d’une indemnisation pour compenser les surcoûts entraînés par ce bannissement de Huawei. Devoir changer de fournisseur représente à la fois d’importants investissements et des risques commerciaux. Se posera alors une question d’équité et de concurrence entre les quatre opérateurs. Les négociations, déjà entamées, risquent de prendre elles aussi de longs mois.

Gérard Filoche : l’exclu qui démissionne du PS !

Gérard Filoche : l’exclu qui démissionne du PS !

 

Gérard Filoche l’un des frondeurs les plus véhéments  du parti socialiste aura tellement usé et abusé de la caricature qu’il en devient lui-même l’objet. Ainsi celui qui a été exclu conteste la décision mais démissionne du parti socialiste. Pour sauver son honneur ? Mais il y a longtemps que le ridicule glisse sur lui comme l’eau sur les plumes d’un canard. L’ancien inspecteur du travail plus à gauche que la gauche n’a cessé de vilipender la gestion de Hollande st maintenant forcément celle de Macron. Une derrière dernière pirouette sans doute pour l’intéressé qui ne représente plus grand-chose puisque la posture de contestataire professionnel a été prise depuis longtemps par Mélenchon et ses amis, les frondeurs du PS  ont disparu comme leurs convictions l. On n’en trouvera quelques-uns chez les insoumis, mais pour l’essentiel,  ils seront bien contraints de se rallier à la majorité de ceux qui restera au parti socialiste. Ou alors il faudra changer complètement de métier. Filoche est l’archétype des responsables socialistes. Ancien actionnaire qui se veut plus à gauche que les salariés du privé. Il est temps que le parti socialiste débarrasse de ce genre de profil radical qui a mieux sa place à l’extrême gauche, chez Mélenchon que dans un parti de gouvernement. Le 21 novembre 2017, Gérard Filoche avait été exclu du PS après un tweet antisémite, publié quatre jours plus tôt. David Assouline, secrétaire national, l’avait annoncé sur Twitter :  »Le Bureau National a voté à l’unanimité pour l’exclusion de G. Filoche. Il ne pourra plus dès ce soir se réclamer du Parti Socialiste et de ses instances ». Dans le JDD, Gérard Filoche indique avoir « cherché à savoir » si il était « vraiment exclu » : « Car c’est le bureau national, qui n’a pas ce pouvoir, qui a voté mon exclusion! J’ai donc envoyé plusieurs lettres recommandées pour obtenir le texte exact de la résolution votée par le bureau. Et je me suis aperçu qu’en réalité, il n’avait rien voté. Même chose à la commission des conflits du parti, qui ne m’a jamais répondu. »

S’il dénonce ainsi une « pseudo-exclusion », il annonce dans une interview au Journal du Dimanche : « Je quitte le PS. » « Je pars avec mes amis pour construire notre réseau, la Gauche démocratique et sociale (GDS) », précise-t-il parlant de « véritable choc » au sujet du quinquennat Hollande : « Un retour en arrière d’un siècle. » Pourquoi pas 1000 ans ?

PS : la dérive de Filoche, soldat gauchiste perdu bientôt exclu

PS : la dérive de Filoche, soldat gauchiste perdu  bientôt exclu

 

Pour avoir comparé Macron un nazi, Gérard filoché risque d’être exclu du parti socialiste.  la dérive gauchiste de l’intéressé est assez pathétique depuis plusieurs années. Avec un style mélenchonnien  très populiste il n’a cessé de critiquer le gouvernement de François Hollande et le président de la république de l’époque encore davantage. L’évolution de Gérard Filoche l’a conduit à adopter une dialectique d’extrême-gauche avec tous les excès et les caricatures que cela comporte. D’une certaine manière,  Gérard Filoche  est assez représentatif de ces frondeurs, sorte  de soldats perdus qui ont certes réussi à démolir Hollande mais qui pour la plupart n’ont même pas été capables de se faire réélire notamment à l’assemblée nationale. Aujourd’hui, i ils sont en perdition les uns ayant rejoint l’extrême gauche notamment le mouvement des insoumis, d’autres restant au parti socialiste en situation d’attente,  d’autres enfin ont disparu du champ politique. Il est clair que le parti socialiste ne pouvait pas laisser passer cette assimilation de Macon un agit La direction du Parti socialiste a donc annoncé samedi qu‘elle engageait une procédure d‘exclusion à l‘encontre de Gérard Filoche, membre du bureau national du PS et figure de son aile gauche, qui a publié un photomontage anti-Macron emprunté à l‘extrême-droite et rappelant l‘imagerie nazie et antisémite. Filoche  a publié vendredi soir un tweet présentant le chef de l‘Etat avec un brassard rouge et blanc où la croix gammée est remplacée par le signe dollar. Emmanuel Macron y domine un globe terrestre, bras écartés, encadré par des drapeaux israélien et américain et les figures du PDG d‘Altice Patrick Drahi, du banquier Jacob Rothschild et de l‘ancien conseiller de François Mitterrand Jacques Attali. Le tout accompagné par la légende : “En Marche vers le chaos mondial”. Gérard Filoche ajoute à propos d‘Emmanuel Macron : “Un sale type, les français vont le savoir tous ensemble bientôt.”  La Ligue internationale contre le racisme et l‘antisémitisme (Licra) a dénoncé un photomontage “immonde”, emprunté selon elle au site internet “Egalité et Réconciliation”, de l‘idéologue d‘extrême-droite Alain Soral. Il vaut à ce dernier d’être renvoyé le 24 janvier prochain devant le tribunal correctionnel de Paris, rappelle la Licra, partie civile dans ce dossier. “Les mêmes maux appellent les mêmes réponses : dans le cas de Gérard Filoche, la Licra saisit la justice”, a annoncé cette organisation dans un communiqué. Dans un communiqué, le PS condamne pour sa part un tweet “insupportable, inexcusable et inacceptable”, qui “porte atteinte aux valeurs mêmes du socialisme ainsi qu’à l‘engagement (…) de ses militants contre le racisme et l‘antisémitisme”. “C‘est pourquoi la direction du Parti socialiste a immédiatement décidé d‘engager une procédure d‘exclusion.

FN : Jean Marie Le Pen exclu, président d’honneur et concurrent du Front

FN : Jean Marie Le Pen exclu, président d’honneur et concurrent du Front

Jean Marie Le Pen exclu du FN mais réhabilité dans ses fonctions pourra participer à toutes les réunions. Une situation ubuesque qui réjouit l’intéressé : « Je me réjouis, je n’ai jamais cessé d’être président d’honneur (dont les prérogatives sont bien plus importantes qu’un adhérent lambda : participation au bureau politique, au bureau exécutif, à la commission d’investiture et des conflits, ndlr). Je donnerai mon avis, je dirai ce que je pense, mais ce n’est pas moi qui détermine la ligne », reconnaît toutefois le député européen de 88 ans. . S’il a financé une partie de la campagne de Marine Le Pen via l’association Cotelec (qui a financé toutes les campagnes du Front national : départementales, régionales, européennes), il ne soutient pas officiellement sa candidature à la présidentielle. « Je pourrai hésiter à soutenir Marine Le Pen si sa ligne électorale s’écartait de la ligne nationale que je défends. Son programme pour la présidentielle doit être en phase avec le programme du Front national », réclame-t-il. Le 18 novembre, Florian Philippot évoquait la « concurrence » au Front national qu’aurait instaurée Jean-Marie Le Pen. Le 28 septembre, il lançait, en effet, le premier comité ‘Jeanne d’Arc, au secours !’ en Seine-et-Marne. Selon ses estimations, entre 20 et 25 comités ont vu le jour depuis. Pourraient-ils dans les faits venir défier le FN ? « Ces comités distribueront un label national aux candidats (aux législatives, ndlr) qui le demanderont et qui en seront jugés dignes », détaille Jean-Marie Le Pen. Un candidat étiqueté ‘Jeanne d’Arc au secours !’ pourrait donc se retrouver opposé à un candidat Front national aux législatives : Jean-Marie Le Pen ne dément pas l’hypothèse. « C’est avant tout une question de personnalité, de programme : les critères seront définis au début de l’année 2017″, conclut celui qui admire le « très beau rosier bleu » qui s’épanouit dans son jardin à Montretout. Allusion au   magnifique domaine de 5.000 m2 où  la famille Le Pen s’est installée à la fin des années 1970, à la faveur d’un héritage de la famille Lambert, cimentier fortuné. Depuis quelques années, Marine Le Pen avait quitté le bâtiment principal pour vivre avec ses enfants dans une dépendance du parc, en l’occurrence des anciennes écuries transformées en appartement. Et c’est là, aussi, qu’elle avait l’habitude d’organiser très régulièrement des réunions de travail avec ses collaborateurs ou des «visiteurs du soir» tentés de rejoindre le Front national.  «Au moins, ses détracteurs ne pourront plus l’appeler la Châtelaine de Montretout», poursuit-on. Même si la patronne du FN garde toute de même ses parts dans la «SCI du pavillon de l’Ecuyer», avec sa soeur Yann et son père…Désormais, seule Yann Le Pen, mère de Marion, et l’ex-épouse de Jean-Marie Le Pen, Pierrette, demeurent encore à Montretout. Quant au président d’honneur du Front national, il n’y a conservé que ses bureaux et vit depuis déjà de longues années avec son épouse Jany à Rueil-Malmaison.

Justice-FN : Jean Marie Le Pen exclu mais pourra assister aux réunions comme président d’honneur !

Justice-FN : Jean Marie Le Pen exclu mais pourra assister aux réunions comme président d’honneur !

 

 

Une décision évidemment incompréhensible  et contradictoire voire à la limite du grotesque. Le Pen conserve le statut symbolique de président d’honneur du parti d’extrême droite qu’il a cofondé en 1972. Il n’en est en revanche plus légalement membre, a tranché la justice jeudi 17 novembre.   Dans leur décision, les juges expliquent que le « Menhir » demeure « investi » de sa qualité de président d’honneur et, « en conséquence », « devra être convoqué en qualité de membre de droit de toutes les instances » dirigeantes du parti dirigé par sa fille Marine Le Pen. Il pourra aussi y « participer », mais « sous astreinte de 2.000 euros par infraction constatée », précisent-ils.  Le Front national est en outre condamné à verser 15.000 euros de dommages et intérêts à Jean-Marie Le Pen, pour lui avoir interdit depuis plus d’un an d’exercer ses fonctions de président d’honneur et pour avoir publié l’an dernier les résultats d’une consultation des adhérents portant sur la suppression de la présidence d’honneur, malgré la suspension de cette consultation par la justice.

FN : Jean-Marie Le Pen exclu

FN : Jean-Marie Le Pen exclu

 

 

Justice expéditive Front national pour virer Jean-Marie Le Pen du FN. Une décision qui était évidemment attendue tellement la tension  était forte entre le fondateur du parti et son héritière. Une position aussi de fond sur l’affichage de la ligne avec d’un côté Marine Le Pen qui veut arrondir les angles,  banaliser son parti pour le rendre présentable, d’un autre côté Jean-Marie Le Pen qui considère qu’il est vain de dissimuler la vraie ligne du Front National. Un épisode en tout cas qui va sans doute se prolonger et qui aura des conséquences sur le plan électoral. Il est évident que Jean-Marie Le Pen fera tout pour empêcher que sa fille puisse se qualifier pour le second tour des élections présidentielles.  Cette décision marque en effet une nouvelle étape dans la guerre ouverte qui oppose depuis des mois le patriarche de 87 ans à sa fille et présidente du FN, Marine Le Pen, et au vice-président, Florian Philippot.   »A l’issue de la réunion qui s’est tenue ce jour, le bureau exécutif du Front national, réuni en formation disciplinaire, a délibéré et a décidé, à la majorité requise, l’exclusion de M. Jean-Marie Le Pen comme membre du Front national », peut-on lire dans un communiqué du bureau exécutif du parti d’extrême droite.   »La décision complète et motivée sera notifiée prochainement à M. Le Pen », précise-t-on.  Après une audition de plusieurs heures par le bureau exécutif, Jean-Marie Le Pen avait souhaité « une réunification active » de son parti. « J’ai exprimé le souhait que cet épisode un petit peu polémique soit une étape vers la réunification active du Front national », a-t-il déclaré à la presse. « C’est mon souhait je l’ai exprimé, j’ai donné des explications à ceux qui n’avaient pas toujours bien compris ce qui se disait ou se rapportait ». Frédéric Joachim, avocat de Jean-Marie Le Pen, a déclaré voir une trahison dans l’exclusion de son client, qui était selon lui « décidée depuis longtemps. »   »C’est la première fois, que je sache, que le fondateur d’un parti, au surplus président d’honneur, se fait évincer comme un malpropre de son propre parti par une bande de gens qui l’ont écouté pendant trois heures et qui ont décidé de son sort en deux heures comme si ce sort était déjà décidé, ce que je finis par croire », a-t-il déclaré sur BFM TV.  Me Joachim a ajouté qu’il envisageait de demander « l’annulation de cette mesure devant les tribunaux, à travers une procédure d’urgence ».

Jean-Marie Le Pen pas encore exclu mais suspendu du FN

Jean-Marie Le Pen pas encore exclu mais suspendu du FN

 

Jean-Marie le Pen a dénoncé sur i-Télé une « félonie ». « Je souhaite que la présidente du Front national se marie le plus tôt possible pour ne pas garder le même nom que moi », a-t-il dit. « Je suis toujours président honoraire, adhérent suspendu, c’est une solution bâtarde (…) Les Français vont peut-être penser qu’il y a des choses plus importantes à faire que de changer de nom ou de changer de références. » Jean-Marie Le Pen avait refusé de s’expliquer devant le bureau exécutif, quittant le siège du parti qu’il a fondé en début d’après-midi à l’issue d’un bureau politique durant lequel il a été, selon ses propres mots, « désavoué ». « Le bureau exécutif, réuni ce jour à l’issue du bureau politique, a constaté à la majorité de ses membres la nécessité de supprimer l’article 11 bis des statuts du Front national relatif à la présidence d’honneur », a indiqué le Front national dans un communiqué. L’assemblée générale extraordinaire, organisée dans un délai de trois mois, proposera aux militants une « rénovation plus complète des statuts » en vue de permettre au « mouvement modernisé dans son fonctionnement, perfectionné dans son organisation », d’aborder les échéances électorales dans « d’excellentes conditions ». En attendant, « le bureau exécutif a décidé, conformément à l’article 19, de suspendre le président d’honneur de sa qualité d’adhérent, jusqu’au vote de la dite assemblée générale extraordinaire », conclut le communiqué. Par ces décisions, les dirigeants du FN cherchent à éviter que les provocations de Jean-Marie Le Pen, 86 ans, n’écornent la stratégie de « dédiabolisation » engagée par Marine Le Pen, qui a succédé à son père à la tête du parti d’extrême droite en 2011.  Tout au long du week-end, ils ont martelé le même message : Jean-Marie Le Pen ne peut parler au nom du FN et engager le parti lorsqu’il réitère ses propos sur les chambres à gaz nazies, « détail » de l’Histoire selon lui, comme il l’a encore fait mi-avril. « Je ne parle plus au nom du Front national depuis que je ne suis plus président. Depuis quatre ans que Marine Le Pen est présidente, c’est elle qui parle au nom du Front national. Moi, je parle au nom de Jean-Marie Le Pen », a-t-il dit.

 

Retour des verts au gouvernement : pas exclu ( Duflot)

Retour des verts au gouvernement : pas exclu  ( Duflot)

 

Changement de ton chez Duflot, le retour au gouvernement n’est plus exclu. Et pour cause d’après un sondage Odoxa paru dans Le Parisien vendredi 13 mars, 92% des membres d’EELV sont pour un retour du parti au gouvernement. Jusqu’à ces sondages Duflot était complètement opposée à ce retour. On parlait même de scission chez EELV . Depuis il y a eu des sondages notamment le fait que les verts d’EELV ne feraient que 3% aux départementales. Bref ça sent l’extinction. Les verts , comme le reste de la gauche se rendent  compte de l’erreur stratégique de la division aux départementales en plus des conséquences désastreuse de la politique de Hollande et Valls. Du coup,  il faut resserrer les rangs ne serait-ce que pour éviter de disparaître. Hollande de son coté fait la même analyse sans regroupement  à gauche,  c’est la catastrophe encore davantage assurée. De ce fait il a commencé à reprendre des contact avec les écolos. Il a reçu aussi les frondeurs ( ce qui n’a pas fait plaisir à Valls !). la perspective d’un remaniement avec entrée des écolos, de frondeurs,  de personnalités de la société civile pouvant faire une certaine unanimité est du domaine du possible voire de la nécessité si la défaire est particulièrement sanglante. Exemple si le PS-comme c’est probable- ne sauve qu’une dizaine de départements. Bien sût le virage de Duflot se fait en douceur pour ne pas heurter les susceptibilités. Au-delà de la dialectique, il y a le fond qui montre bien que Duflot mange son chapeau.. L’ex-ministre du Logement (Europe Ecologie-Les Verts) a affirmé dimanche 15 mars lors du « Grand Rendez-vous » iTELEEurope 1 - Le Monde qu’un retour des écologistes au gouvernement n’était possible qu’en cas de changement de politique. « Moi je retourne au gouvernement, pas forcément moi, les écologistes iront dans des exécutifs départementaux, municipaux, etc. à partir du moment où la politique menée va dans le bon sens », a-t-elle jugé. Cela veut dire qu’il faut « que la politique globale aille dans le sens de la transition écologique. » Cécile Duflot a demandé entre autres que l’accent soit mis sur une « position européenne sur le climat ambitieuse », la réorientation « des crédits de la Défense concernant la dissuasion », une meilleure utilisation de l’argent du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), etc. Alors que les journalistes lui opposaient un « verdissement » de l’exécutif, Cécile Duflot a répondu : « Soyons sérieux. Vous pouvez me dire comment au-delà des discours, la politique du gouvernement s’est verdie ? Le nucléaire est l’avenir de la France ? Les crédits pour l’agriculture biologique ont été diminués de 25%, l’argent négocié dans le budget précédent pour l’isolation des bâtiments a été sabré… » Pour la députée, la politique du gouvernement « ne fonctionne pas à court terme, on voit l’augmentation du chômage, l’aggravation de la pauvreté, et la situation politique qui doit nous interroger profondément avec l’augmentation du soutien au parti de Marine Le Pen. Quand on est dans cette situation politique, on peut décider de changer, ça n’est jamais scandaleux ».

BCE : risque de déflation pas exclu

La BCE : risque de déflation pas exclu

 

Il ne mouille pas beaucoup Mario Draghi, président de la BCE en affirmant que les risques de déflation ne pouvaient pas être exclus même sils étant limités. Une manière pour lui de justifier son immobilisme, immobilisme forcé puisque par exemple l’Allemagne ne veut pas de relance économique et encore moins de rachat de dettes obligataires d’Etat. Du coup comme beaucoup d’institutionnels, Draghi se limite à faire des commentaires et critique le niveau d’impôts et la bureaucratie en Europe. Dommage qu’il ne puisse pas en parler plus sérieusement à son collègue Juncker, Président de la commission, tout aussi impotent que lui.   »Le risque (d’une déflation) n’est pas exclu mais il est limité« , a assuré Mario Draghi dans une interview au quotidien économique allemand Handelsblatt, ce vendredi 2 janvier. Selon l’Italien, la BCE se prépare à cette éventualité. Il juge cependant que le risque de voir son institution ne pas parvenir « à remplir (son) mandat concernant la stabilité des prix est plus élevé qu’il y a six mois ».   »Nous sommes en train de nous préparer techniquement pour modifier début 2015 l’ampleur, le rythme et le caractère des moyens à mettre en place s’il devenait nécessaire de réagir à une trop longue période d’inflation trop faible », a-t-il expliqué, ajoutant: « il y a là-dessus une unanimité au sein du directoire ». L’inflation pointait à 0,3% seulement en novembre et devrait passer rapidement en territoire négatif, avec la chute des cours du pétrole.  Concernant la situation économique de l’Europe, Mario Draghi préfère parler « plutôt d’une longue période de faiblesse que d’une crise » (c’est quoi alors la crise ? NDLR) et se dit « prudemment optimiste » quant à l’année à venir.  »Je pense que la combinaison de notre politique monétaire et des réformes d’État va ramener beaucoup de la confiance perdue », affirme-t-il, estimant que « l’économie dans tous les pays de la zone euro va connaître la croissance » l’an prochain. Mario Draghi appelle les pays européens à accentuer leurs efforts de réformes structurelles et à travailler à diminuer la pression fiscale. « Je me lamente du trop-plein de bureaucratie et d’impôts. Nous avons en Europe l’une des charges d’imposition les plus élevées au monde, c’est un lourd handicap compétitif« , relève-t-il notamment. « Les réformes structurelles importantes – flexibilité du marché du travail, moins d’ eurocrates, des impôts plus faibles - avancent trop lentement », juge Mario Draghi qui affirme que « tous » les pays de la zone euro sont concernés, y compris l’Allemagne, même s’il salue « l’annonce du gouvernement d’investissements supplémentaires dans les infrastructures ». 

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