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Fiscalité : une hausse « ciblée et exceptionnelle » pour le nouveau ministre des finances
Le nouveau ministre des finances d’entrée estime nécessaire d’envisager des hausses ciblées et exceptionnelles de la fiscalité. L’enjeu est un effet majeur puisque le déficit budgétaire devrait atteindre près de 6 % en 2024. En clair il faudrait économiser de l’ordre de 100 milliards pour atteindre les 3 % de déficit (du PIB) autorisés par Bruxelles et surtout rassurer les milieux financiers. L’annonce d’un ciblage peut mieux faire passer la pilule, il est sans doute nécessaire mais cela ne suffira pas. En effet avec un ciblage la fiscalité s’applique sur une assiette restreinte et qui produit donc peu de ressources fiscales à l’inverse de ses assiettes larges de fiscalité. Reste aussi à s’en tenir au caractère exceptionnel de certains prélèvements dont certains durent en fait depuis des années. Compte tenu de l’ampleur du déficit et de la dette qui en découle le ministre des finances sera sans doute condamné à combiner à la fois réduction des dépenses et hausse de fiscalité surtout si la croissance est toujours aussi faible ( donc aussi les ressources fiscales).
Le nouveau Premier ministre a toutefois assuré à ses partenaires macronistes qu’il n’y aurait pas de « hausse d’impôts sur les classes moyennes et les Français qui travaillent », selon un récent compte-rendu de Gabriel Attal. « Je ne serai pas le ministre de la confiscation fiscale », prévient le nouveau locataire de Bercy Antoine Armand dans une interview au JDD publiée ce samedi 21 septembre.
« Les classes moyennes travaillent et contribuent à la solidarité nationale », précise le nouveau ministre de l’Économie. « Elles doivent être soutenues. »
Pour autant, Antoine Armand se veut flou sur les orientations précises du gouvernement en la matière. « C’est le Premier ministre, avec son ministre du Budget (Laurent Saint-Martin, NDLR), qui définira les orientations fiscales », répond-il. « Les classes moyennes travaillent et contribuent à la solidarité nationale. Elles doivent être soutenues. »
Néanmoins, le nouveau ministre estime que « dans le contexte budgétaire », « exclure d’office certains prélèvements exceptionnels et ciblés ne serait pas responsable ». « Mais cela ne fait pas une doctrine et ne résout pas notre problème », insiste-t-il, appelant à également « baisser la dépense publique et la rendre plus efficace ».
Marge exceptionnelle des sociétés : le gouvernement choisit encore l’immobilisme
Le gouvernement a une curieuse façon de mettre en œuvre la régulation concernant l’inflation. Son action se limite à des conseils de modération. C’est aussi la posture qu’avait prise le ministre de l’économie à propos des salaires, c’est-à-dire l’encouragement ; autant dire là aussi l’immobilisme. «Nous veillerons (…) à ce qu’il y ait un engagement de la part des industriels sur les niveaux de marge», a déclaré mollement Bruno Le Maire jeudi soir sur France 2.L’expression nous « veillerons » au niveau des marges est significatif de la pensée d’un ministre qui en faite » roupille ».
Le ministre de l’Economie a déclaré jeudi que le gouvernement veillera à ce que les marges des industriels demeurent «raisonnables» au moment . Et Macon qui en avait rajouté sur le sujet avait indiqué que des contrôleurs pourraient être en charge du respect de la négociation en cours entre les industriels et les distributeurs.
On voit mal comment l’État pourrait intervenir sur des clauses qui relèvent de contrats entre les partenaires commerciaux.
Contrairement à ce qu’affirme Bruno Lemaire il ne peut recourir à un instrument de contrôle comme la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.
La salle possibilité serait que l’État intervienne temporairement dans le mécanisme de fixation des prix avec éventuellement des limites réglementaires. Ce que le gouvernement refuse.
Le ministre de l’économie, comme le gouvernement, illustre l’immobilisme total en matière de lutte contre l’inflation. Non seulement il ne permet pas une hausse des salaires mais en outre il autorise en faite la spéculation et la hausse des produits notamment de base.et vient de présenter un projet de loi pour avancer les négociations commerciales avec les distributeurs. « Nous veillerons » (…) à ce qu’il y ait un engagement de la part des industriels sur les niveaux de marge», a averti Bruno Le Maire sur France 2.
Manif retraites 31 janvier : une mobilisation exceptionnelle
Il est clair que le gouvernement a largement perdu la bataille de l’opinion. D’une certaine manière au contraire, plus il s’exprime et plus les opposants deviennent nombreux soutenant d’ailleurs aussi la mobilisation y compris ses conséquences comme le démontre la plupart des sondages. Du coup, on peut s’attendre à une mobilisation encore supérieure à celle du 21 janvier. La participation à la protestation pourrait même être exceptionnelle non seulement à Paris mais tout autant en province y compris dans les petites villes.
Dans les deux hypothèses, le gouvernement a perdu la bataille. Si par hypothèse le gouvernement devait maintenir son texte à peu près en état, il créerait alors dans l’opinion un mouvement d’hostilité sans précédent qui annulerait toute velléité de réforme jusqu’à la fin du mandat du président de la république. Inversement, s’il retire sa réforme- ce qui n’est pas totalement exclu compte tenu des reculs déjà opérés par Macron- alors il y aurait sans doute une crise politique avec un changement de gouvernement et plus certainement le recours à des élections législatives.
Comme d’habitude, on peut prévoir des mouvements sociaux dans de nombreux secteurs économiques. Restera à vérifier l’implication dans le secteur privé st aussi dans la jeunesse. Le risque étant que le mouvement dérive vers des mouvements plus radicaux et incontrôlés si le gouvernement continue de s’entêter.
Des mobilisations prévisibles:
-La branche énergie : la CGT (FNME-CGT) appelle ses agents à se mettre en grève et à manifester le 31 janvier. «On construit un 31 janvier encore plus fort que le 19», a d’ores et déjà annoncé le secrétaire fédéral de la FNME-CGT, Fabrice Coudour. Avant cette journée, les salariés de l’énergie se sont mobilisés jeudi dans les centrales électriques, les raffineries, les ports et les docks, pour une sorte de tour de chauffe. Des baisses de production électrique ont notamment été enregistrées, ainsi que de nombreuses actions dites «Robin des Bois», permettant à certains de bénéficier d’énergie gratuite.
- Dans les transports du côté de la SNCF, le trafic sera «fortement perturbé» sur les TGV et très peu de trains circuleront sur les réseaux Transilien et TER. Le trafic sera «très perturbé» sur les réseaux RER et métro, pour la RATP. Sur le réseau TGV, seulement 1 train sur 3 circulera en moyenne. Sur l’axe Nord, 2 trains sur 5 circuleront. Sur les axes Est et Sud Est, 1 train sur 2 fonctionnera. Sur l’Axe Atlantique, 1 train sur 4. Du côté du réseau Ouigo, 2 trains sur 5 se déplaceront. Il n’y aura également que 2 TER sur 10. «Le détail des plans de transports régionaux est communiqué par SNCF Voyageurs dans chacune des régions», précise le communiqué de la SNCF. Sur les Intercités de jour, il n’y aura pas de circulation à l’exception d’un aller-retour Paris-Clermont, Paris-Limoges-Toulouse et Bordeaux-Marseille. I
- La circulation sera aussi très perturbée sur les lignes RER gérées par la SNCF, qui prévoit seulement un train sur 10 en moyenne. Il n’y aura ainsi aucun RER C aux heures creuses sur la ligne, et les RER D ne circuleront qu’aux heures de pointe «entre Goussainville et Châtelet et entre Paris gare de Lyon/Melun/ Corbeil Essonnes via Évry-Courcouronnes». Même constat pour le RER E, qui ne circulera qu’aux heures de pointe, entre Paris-Est et Meaux.
- Pour les bus Le trafic des bus sera «légèrement perturbé» avec une circulation en moyenne de 8 sur 10. En outre, «le service sera normal sur le Noctilien». Pour les tramways, le trafic sera normal sur les lignes T6, T4, T11, T3 et T8, et «quasi-normal» sur la ligne T3b.
- A la RATP l’intersyndicale da aussi appelé ce mercredi «tous les agents de l’entreprise à exprimer leur refus de cette contre-réforme des retraites en participant à la grève et à la manifestation du mardi 31 janvier». .
-Dans branche carburant : les salariés de TotalEnergies, qui avaient posé un préavis pour deux jours, ont finalement suspendu leur mouvement jeudi soir, afin de préparer le terrain pour la journée du 31. Après le 31 janvier, la CGT énergie a déjà prévu de nouvelles journées de grèves les 6, 7 et 8 février.
-Dans la santé, la fédération CGT Santé et Action Sociale a déposé un préavis de grève pour le 31 janvier, qui concerne notamment «les établissements sanitaires et sociaux, médico-sociaux de la fonction publique hospitalière». Un autre préavis spécifique a par ailleurs déjà été déposé pour le 2 février. Aucun autre syndicat du secteur sanitaire n’a pour l’heure fait de même.
- Dans la Poste , l’intersyndicale des postiers (CFDT, CFE-CGC, CGT, CFTC, UNSA, SUD) a de nouveau appelé à la grève le 31 janvier. La distribution des courriers et des colis, ainsi que l’accueil dans les bureaux de Poste, pourraient s’en retrouver perturbés.
- Les stations de ski devraient elles aussi être affectées par le mouvement de grève du 31 janvier. Les deux principaux syndicats de salariés de remontées mécaniques, Force ouvrière (FO) et la CGT, ont déposé un préavis de grève pour le 31 janvier.
- Dans le secteur aérien, l’USACcgt, un syndicat important de l’aviation civile, «a décidé de s’inscrire pleinement dans la journée unitaire de mobilisation du 31 janvier prochain», écrit-il dans un communiqué. En conséquence, il appelle l’ensemble des personnels de l’aviation civile «à se mettre massivement en grève et à participer aux manifestations».
- Dans l’Éducation nationale, les syndicats appellent également à poursuivre le 31 janvier le mouvement engagé le 19 janvier dernier. Les fédérations syndicales de l’éducation, de l’enseignement supérieur et la recherche «appellent les personnels à amplifier la grève le 31 janvier pour obtenir le retrait» de la réforme, lit-on dans un communiqué commun de l’intersyndicale. «La date du 31 janvier doit être encore plus forte que le 19 janvier», ajoute-t-elle.
Retraites-Manifestation 31 janvier : s’attendre à une exceptionnelle mobilisation
Il est clair que le gouvernement a largement perdu la bataille de l’opinion. D’une certaine manière au contraire plus il s’exprime et plus les opposants devienne nombreux soutenant d’ailleurs aussi la mobilisation y compris ses conséquences comme le démontre la plupart des sondages. Du coup, on peut s’attendre à une mobilisation encore supérieure à celle du 21 janvier. La participation à la protestation pourrait même être exceptionnelle non seulement à Paris mais tout autant en province y compris dans les petites villes.
Dans les deux hypothèses le gouvernement a perdu la bataille. Si par hypothèse le gouvernement devait maintenir son texte à peu près en état, il créerait alors dans l’opinion un mouvement d’hostilité sans précédent qui annulerait toute velléité de réforme jusqu’à la fin du mandat du président de la république. Inversement, s’il retire sa réforme- ce qui n’est pas totalement exclu compte tenu des reculs déjà opérés par Macon- alors il y aurait sans doute une crise politique avec un changement de gouvernement et plus certainement le recours à des élections législatives.
Comme d’habitude on peut prévoir des mouvements sociaux dans de nombreux secteurs économiques. Restera à vérifier l’implication dans le secteur privé st aussi dans la jeunesse. Le risque étant que le mouvement dérive vers des mouvements plus radicaux et incontrôlés si le gouvernement continue de s’entêter.
Des mobilisations prévisibles:
-La branche énergie : la CGT (FNME-CGT) appelle ses agents à se mettre en grève et à manifester le 31 janvier. «On construit un 31 janvier encore plus fort que le 19», a d’ores et déjà annoncé le secrétaire fédéral de la FNME-CGT, Fabrice Coudour. Avant cette journée, les salariés de l’énergie se sont mobilisés jeudi dans les centrales électriques, les raffineries, les ports et les docks, pour une sorte de tour de chauffe. Des baisses de production électrique ont notamment été enregistrées, ainsi que de nombreuses actions dites «Robin des Bois», permettant à certains de bénéficier d’énergie gratuite.
- Dans les transports, la CGT Cheminots et SUD-Rail encouragent même les cheminots à «agir massivement par la grève».
- A la RATP l’intersyndicale da aussi appelé ce mercredi «tous les agents de l’entreprise à exprimer leur refus de cette contre-réforme des retraites en participant à la grève et à la manifestation du mardi 31 janvier». .
-Dans branche carburant : les salariés de TotalEnergies, qui avaient posé un préavis pour deux jours, ont finalement suspendu leur mouvement jeudi soir, afin de préparer le terrain pour la journée du 31. Après le 31 janvier, la CGT énergie a déjà prévu de nouvelles journées de grèves les 6, 7 et 8 février.
-Dans la santé,la fédération CGT Santé et Action Sociale a déposé un préavis de grève pour le 31 janvier, qui concerne notamment «les établissements sanitaires et sociaux, médico-sociaux de la fonction publique hospitalière». Un autre préavis spécifique a par ailleurs déjà été déposé pour le 2 février. Aucun autre syndicat du secteur sanitaire n’a pour l’heure fait de même.
- Dans la Poste , l’intersyndicale des postiers (CFDT, CFE-CGC, CGT, CFTC, UNSA, SUD) a de nouveau appelé à la grève le 31 janvier. La distribution des courriers et des colis, ainsi que l’accueil dans les bureaux de Poste, pourraient s’en retrouver perturbés.
- Les stations de ski devraient elles aussi être affectées par le mouvement de grève du 31 janvier. Les deux principaux syndicats de salariés de remontées mécaniques, Force ouvrière (FO) et la CGT, ont déposé un préavis de grève pour le 31 janvier.
- Dans le secteur aérien, l’USACcgt, un syndicat important de l’aviation civile, «a décidé de s’inscrire pleinement dans la journée unitaire de mobilisation du 31 janvier prochain», écrit-il dans un communiqué. En conséquence, il appelle l’ensemble des personnels de l’aviation civile «à se mettre massivement en grève et à participer aux manifestations».
- Dans l’Éducation nationale, les syndicats appellent également à poursuivre le 31 janvier le mouvement engagé le 19 janvier dernier. Les fédérations syndicales de l’éducation, de l’enseignement supérieur et la recherche «appellent les personnels à amplifier la grève le 31 janvier pour obtenir le retrait» de la réforme, lit-on dans un communiqué commun de l’intersyndicale. «La date du 31 janvier doit être encore plus forte que le 19 janvier», ajoute-t-elle.
Manif 31 janvier : s’attendre à une exceptionnelle mobilisation
Il est clair que le gouvernement a largement perdu la bataille de l’opinion. D’une certaine manière au contraire plus il s’exprime et plus les opposants devienne nombreux soutenant d’ailleurs aussi la mobilisation y compris ses conséquences comme le démontre la plupart des sondages. Du coup, on peut s’attendre à une mobilisation encore supérieure à celle du 21 janvier. La participation à la protestation pourrait même être exceptionnelle non seulement à Paris mais tout autant en province y compris dans les petites villes.
Dans les deux hypothèses le gouvernement a perdu la bataille. Si par hypothèse le gouvernement devait maintenir son texte à peu près en état, il créerait alors dans l’opinion un mouvement d’hostilité sans précédent qui annulerait toute velléité de réforme jusqu’à la fin du mandat du président de la république. Inversement, s’il retire sa réforme- ce qui n’est pas totalement exclu compte tenu des reculs déjà opérés par Macon- alors il y aurait sans doute une crise politique avec un changement de gouvernement et plus certainement le recours à des élections législatives.
Comme d’habitude on peut prévoir des mouvements sociaux dans de nombreux secteurs économiques. Restera à vérifier l’implication dans le secteur privé st aussi dans la jeunesse. Le risque étant que le mouvement dérive vers des mouvements plus radicaux et incontrôlés si le gouvernement continue de s’entêter.
Des mobilisations prévisibles:
-La branche énergie : la CGT (FNME-CGT) appelle ses agents à se mettre en grève et à manifester le 31 janvier. «On construit un 31 janvier encore plus fort que le 19», a d’ores et déjà annoncé le secrétaire fédéral de la FNME-CGT, Fabrice Coudour. Avant cette journée, les salariés de l’énergie se sont mobilisés jeudi dans les centrales électriques, les raffineries, les ports et les docks, pour une sorte de tour de chauffe. Des baisses de production électrique ont notamment été enregistrées, ainsi que de nombreuses actions dites «Robin des Bois», permettant à certains de bénéficier d’énergie gratuite.
- Dans les transports, la CGT Cheminots et SUD-Rail encouragent même les cheminots à «agir massivement par la grève».
- A la RATP l’intersyndicale da aussi appelé ce mercredi «tous les agents de l’entreprise à exprimer leur refus de cette contre-réforme des retraites en participant à la grève et à la manifestation du mardi 31 janvier». .
-Dans branche carburant : les salariés de TotalEnergies, qui avaient posé un préavis pour deux jours, ont finalement suspendu leur mouvement jeudi soir, afin de préparer le terrain pour la journée du 31. Après le 31 janvier, la CGT énergie a déjà prévu de nouvelles journées de grèves les 6, 7 et 8 février.
-Dans la santé,la fédération CGT Santé et Action Sociale a déposé un préavis de grève pour le 31 janvier, qui concerne notamment «les établissements sanitaires et sociaux, médico-sociaux de la fonction publique hospitalière». Un autre préavis spécifique a par ailleurs déjà été déposé pour le 2 février. Aucun autre syndicat du secteur sanitaire n’a pour l’heure fait de même.
- Dans la Poste , l’intersyndicale des postiers (CFDT, CFE-CGC, CGT, CFTC, UNSA, SUD) a de nouveau appelé à la grève le 31 janvier. La distribution des courriers et des colis, ainsi que l’accueil dans les bureaux de Poste, pourraient s’en retrouver perturbés.
- Les stations de ski devraient elles aussi être affectées par le mouvement de grève du 31 janvier. Les deux principaux syndicats de salariés de remontées mécaniques, Force ouvrière (FO) et la CGT, ont déposé un préavis de grève pour le 31 janvier.
- Dans le secteur aérien, l’USACcgt, un syndicat important de l’aviation civile, «a décidé de s’inscrire pleinement dans la journée unitaire de mobilisation du 31 janvier prochain», écrit-il dans un communiqué. En conséquence, il appelle l’ensemble des personnels de l’aviation civile «à se mettre massivement en grève et à participer aux manifestations».
- Dans l’Éducation nationale, les syndicats appellent également à poursuivre le 31 janvier le mouvement engagé le 19 janvier dernier. Les fédérations syndicales de l’éducation, de l’enseignement supérieur et la recherche «appellent les personnels à amplifier la grève le 31 janvier pour obtenir le retrait» de la réforme, lit-on dans un communiqué commun de l’intersyndicale. «La date du 31 janvier doit être encore plus forte que le 19 janvier», ajoute-t-elle.
Covid Royaume-Uni : hausse exceptionnelle
Une situation paradoxale Royaume-Uni où le Premier ministre vient d’annoncer la levée de nombre de mesures restrictives et où s’envole en même temps le nombre de contaminés.: De l’ordre de 30 000 à comparer aux 3000 en France où la présence du variant Delta monte cependant. Le Royaume-Uni a fait état mardi du plus grand nombre d’infections quotidiennes au COVID-19 depuis le 29 janvier, et du plus grand nombre de décès dans les 28 jours suivant un dépistage positif depuis le 23 avril.
Le bilan s’établit mardi à 28.773 nouveaux cas, contre 27.334 lundi, et à 37 décès supplémentaires.
Selon les données disponibles lundi, 86,2% des adultes au Royaume-Uni ont reçu une dose de vaccin contre le coronavirus et 64,3% ont reçu deux doses.
Une « nouvelle aide exceptionnelle » de 150 € pour les jeunes
Dans le cadre de son intervention au média en ligne Brut, le président a annoncé une aide exceptionnelle supplémentaire aux jeunes..
Il s’agirait de nouveau d’une aide de 150 euros comme celles qui ont déjà été versées, a-t-il dit faisant référence aux aides à destination des jeunes bénéficiant des aides au logement ainsi qu’aux étudiants boursiers.
Souvent déprimés par les deux confinements, privés de petits boulots et de lien social ou en difficulté dans des études à distance, 53% des 18-30 ans se sentent « révoltés ou résignés » et seulement 22% « confiants ou enthousiastes », selon un sondage de l’IFOP pour La Tribune.
Coronavirus France : 7.379 nouveaux cas en 24 heures, croissance exceptionnelle
Un record d’un niveau exceptionnel avec 7.379 cas confirmés supplémentaires de contamination par le nouveau coronavirus en 24 heures, soit 20% de plus que la veille, a annoncé vendredi l’agence Santé Publique France (SPF).
Ce chiffre est le plus élevé depuis le record quotidien de cas annoncés le 31 mars, qui était de 7.578.
“En France métropolitaine, la dynamique de progression de l’épidémie est exponentielle”, constate pour sa part la Direction générale de la santé dans un communiqué.
“Bien que restant à des niveaux limités, les indicateurs hospitaliers (nouvelles hospitalisations et admissions en
réanimation) sont en augmentation, notamment dans les régions où la circulation virale est la plus intense.”
La nouvelle poussée de l’épidémie observée ces dernières semaines a conduit de nombreuses municipalités, dont celles de Paris, Toulouse et Marseille, à rendre le port du masque obligatoire dans l’espace public.
Elle ne se traduit cependant pas pour l’instant par une montée en charge aussi rapide pour les établissements hospitaliers: 4.535 patients atteints du COVID-19 étaient hospitalisés vendredi, un chiffre inchangé par rapport à la veille, dont 387 malades dans un service de réanimation, soit six de plus que jeudi mais 23 de moins que mardi.
Le nombre total de décès depuis le début de l’épidémie atteint 30.596 dont 20.089 dans des établissements hospitaliers (+19 en 24 heures), précise SPF.
Coronavirus : une nouvelle prime exceptionnelle pour le médico-social
À l’image de la prime pour les soignants du secteur hospitalier et les EHPAD, le gouvernement s’apprête à annoncer une prime exceptionnelle pour tous les professionnels des secteurs sociaux et médico-sociaux, y compris l’aide sociale à l’enfance et l’aide aux migrants et réfugiés.
dansune circulaire qui sera publiée prochainement au Journal officiel, et qu’Europe 1 a pu consulter, cette prime pourra bien être étendue à l’ensemble des personnels médico-sociaux, y compris ceux du secteur privé, si les départements, dont c’est la compétence, choisissent de la verser.
L’aide sociale à l’enfance et l’aide aux migrants et réfugiés aura droit à la prime
La prime exceptionnelle concernera donc également les établissements sociaux : l’aide sociale à l’enfance, les services de la Protection judiciaire de la jeunesse, les services pour adultes en difficultés sociales (Samu Social, hébergement d’urgence, réinsertion sociale…), les établissements pour demandeurs d’asile et réfugiés. Les personnels des établissements médico-sociaux, comme les services accueillant des personnes âgées ou des adultes et enfants en situation de handicap, seront aussi récompensés.
Prime exceptionnelle : une prime de 400 à 500 euros pour 10% des salariés
Certains médias évoquent la liste de grandes entreprises qui verseront la prime exceptionnelle mais cette prime risque de demeurer effectivement hypothétique pour la grande majorité des Français En effet, le grand patronat ne s’oppose pas à cette prime, il demeure cependant relativement sceptique quant à la possibilité de la généraliser. De ce point de vue, la confédération des petites et moyennes entreprises est encore plus nette : pas d’opposition, mais pas d’automaticité, ni de montant. Cela signifie que cette prime pourra varier de zéro à 1000 €. En fait, seules quelques grandes entreprises vont systématiser cette prime. La France compte environ 25 millions de salariés, plus de 5 millions relèvent du secteur public. Dans le privé la moitié des salariés travaille dans les grandes entreprises, l’autre moitié dans les PME, PMI, ETI. On peut penser que seulement 5 millions bénéficieront de la fameuse prime de 1000 €. Les autres ne toucheront beaucoup moins voire rien du tout. Notons que Macron n’a strictement rien annoncé pour ses propres salariés de l’État ! Le problème c’est que l’économie française comporte un très fort u tissu de petites et moyennes entreprises qui ne pourront pas verser cette prime pour des questions de rentabilité, de trésorerie et aussi de faisabilité technique en si peu de temps. Par ailleurs Macon se dédouane à bon compte en proposant une prime qui ne relève pas de sa responsabilité, ni du financement de l’État. Un peu la même logique que pour la taxe d’habitation qu’il a supprimée alors que cette fiscalité relève de la responsabilité des collectivités locales. On pourrait objecter en ce qui concerne l’augmentation de 100 € (en fait la prime d’activité) c’est l’État qui en assurera la charge. Encore une erreur car la caisse d’allocations familiales sera le financeur. Mais derrière le vrai financeur, c’est la dette et plus tard le contribuable. «Malheureusement beaucoup d’entreprises ne seront pas en mesure de verser une prime, quand bien même elle serait nette de taxe ou nette d’impôts» regrette François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). Au total même pas 10 % des salariés verront la couleur de la prime exceptionnelle qui ne dépassera pas 500 € en moyenne.
Ce qui est assez extraordinaire dans les annonces de Macon concernant
Une prime exceptionnelle…. Très hypothétique ?
La prime exceptionnelle risque de demeurer effectivement hypothétique pour la grande majorité des Français En effet le grand patronat ne s’oppose pas à cette prime, il demeure cependant relativement sceptique quant à la possibilité de la généraliser. De ce point de vue, la confédération des petites et moyennes entreprises est encore plus nette : pas d’opposition, mais pas d’automaticité, ni de montant. Cela signifie que cette prime pourra varier de zéro à 1000 €. En fait, seules quelques grandes entreprises vont systématiser cette prime. La France compte environ 25 millions de salariés, plus de 5 millions relèvent du secteur public. Dans le privé la moitié des salariés travaille dans les grandes entreprises l’autre moitié dans les PME, PMI, ETI. On peut penser que seulement 5 millions bénéficieront de la fameuse prime de 1000 €. Les autres ne toucheront beaucoup moins voire rien du tout. Notons que Macron n’a strictement rien annoncé pour ses propres salariés de l’État ! Le problème c’est que l’économie française comporte un très fort u tissu de petites et moyennes entreprises qui ne pourront pas verser cette prime pour des questions de rentabilité, de trésorerie et aussi de faisabilité technique en si peu de temps. Par ailleurs Macon se dédouane à bon compte en proposant une prime qui ne relève pas de sa responsabilité, ni du financement de l’État. Un peu la même logique que pour la taxe d’habitation qu’il a supprimée alors que cette fiscalité relève de la responsabilité des collectivités locales. On pourrait objecter en ce qui concerne l’augmentation de 100 € (en fait la prime d’activité) c’est l’État qui en assurera la charge. Encore une erreur car la caisse d’allocations familiales sera le financeur. Mais derrière le vrai financeur, c’est la dette et plus tard le contribuable. «Malheureusement beaucoup d’entreprises ne seront pas en mesure de verser une prime, quand bien même elle serait nette de taxe ou nette d’impôts» regrette François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME),
Une prime exceptionnelle…. Très exceptionnelle ?
Pourquoi la prime exceptionnelle risque de demeurer effectivement exceptionnelle ! En effet le grand patronat ne s’oppose pas à cette prime, il demeure cependant relativement sceptique quant à la possibilité de la généraliser. De ce point de vue, la confédération des petites et moyennes entreprises est encore plus nette : pas d’opposition, mais pas d’automaticité, ni de montant. Cela signifie que cette prime pourra varier de zéro à 1000 €. En fait, seules quelques grandes entreprises vont systématiser cette prime. La France compte environ 25 millions de salariés, plus de 5 millions relèvent du secteur public. Dans le privé la moitié des salariés travaille dans les grandes entreprises l’autre moitié dans les PME, PMI, ETI. on peut penser que seulement 5 millions bénéficieront de la fameuse prime de 1000 €. Les autres toucheront beaucoup moins voire rien du tout. Notons que Macron n’a strictement rien annoncé pour ses propres salariés de l’État ! Le problème c’est que l’économie française comporte un très fort u tissu de petites et moyennes entreprises qui ne pourront pas verser cette prime pour des questions de rentabilité, de trésorerie et aussi de faisabilité technique en si peu de temps. Par ailleurs Macon se dédouane à bon compte en proposant une prime qui ne relève pas de sa responsabilité, ni du financement de l’État. Un peu la même logique que pour la taxe d’habitation qu’il a supprimée alors que cette fiscalité relève de la responsabilité des collectivités locales. On pourrait objecter en ce qui concerne l’augmentation de 100 € (en fait la prime d’activité) c’est l’État qui en assurera la charge. Encore une erreur car la caisse d’allocations familiales sera le financeur. Mais derrière le vrai financeur, c’est la dette et plus tard le contribuable. «Malheureusement beaucoup d’entreprises ne seront pas en mesure de verser une prime, quand bien même elle serait nette de taxe ou nette d’impôts» regrette François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME),
Etats-Unis: croissance robuste mais pas exceptionnelle
Les derniers chiffres publiés par les États-Unis font état d’une croissance de 2 % sur un an au troisième trimestre. Une croissance qui se révèle robuste mais toutefois pas exceptionnelle pour être complètement à l’abri des fluctuations de l’activité internationale. Par comparaison la croissance européenne qu’on considère trop molle devrait se situer, elle, autour de 1, 5 % sur un an. L’écart entre les deux économies est indiscutable mais cependant pas de nature à rassurer complètement sur l’avenir. Sans doute pourquoi la Fed s’est montrée aussi prudente dans le relèvement de ses taux, limité à 0. 25 % (alors que depuis 10 ans les taux étaient zéro)). La FED n’a pas voulu remettre de manière brutale en cause sa politique accommodante bien que les résultats économiques d’une part, les résultats en matière de chômage d’autre part soient satisfaisants et militent en faveur d’un relèvement des taux. Mais la FED sait aussi que l’économie internationale est encore relativement fragile dans beaucoup de pays en développement mais surtout et peut-être aussi surtout en Asie, au Japon mais surtout en Chine où le commerce international ne cesse de décroître depuis des mois. Du coup cette dernière statistique officielle en provenance des États-Unis ne sera pas de nature à donner davantage de lisibilité sur les perspectives économiques mondiales. Ce que prouvent d’ailleurs l’évolution toujours en baisse des matières premières et notamment du pétrole. Aussi l’expectative sur les marchés financiers.