Archive pour le Tag 'exceptionnel'

Athlétisme–exceptionnel record d’Europe par un Français

Athlétisme–exceptionnel record d’Europe par un Français

 

L’athlète français Étienne Daguinos a remporté samedi l’Urban trail de Lille en 27 minutes et 4 secondes, battant le record d’Europe du 10 km sur route qui était détenu depuis mars par son compatriote Jimmy Gressier.

 

Agé de 24 ans, Étienne Daguinos, 15e du 5.000 mètres lors des Championnats d’Europe à Rome en juin, a réalisé une course stratosphérique, battant son ancien record personnel de 45 secondes pour remporter la course devant les Kenyans Meshack Lelgut et Charles Rotich. Au bout de l’effort, il s’est effondré quelques secondes après avoir franchi la ligne d’arrivée.

 

 

 

Pour-un-impôt-exceptionnel-sur-le-capital

Pour-un-impôt-exceptionnel-sur-le-capital (Jean Pisani-Ferry )

Jean Pisani-Ferry

professeur d’économie à Sciences Po (Paris) et chercheur à l’Institut Bruegel, (Bruxelles) et au Peterson Institute for International Economics (Washington)

Auteur d’un récent rapport remis à Matignon, l’économiste défend, dans sa chronique au « Monde », le recours à l’endettement, à travers un « instrument propre », et un prélèvement fiscal non permanent.
Le débat sur le financement de l’action pour le climat est désormais engagé. Il ne porte que secondairement sur les montants en jeu. Ce qui fait question, ce sont d’abord les moteurs de la transformation qui s’annonce, la nature du soutien public et les conditions de financement des dépenses publiques qui vont être consacrées à la transition climatique.

Nul ne doute plus de ce que le verdissement de l’économie aura le caractère d’une révolution industrielle. Mais, au contraire de celles du passé, cette révolution-là sera guidée par les politiques publiques. Peu importe, en fait, que celles-ci passent par la tarification du carbone, les subventions ou la réglementation.

Dans un premier temps, en tout cas, le fait déclencheur des investissements sera une intervention publique. A terme, l’économie verte se révélera peut-être plus efficace que l’économie brune et finira, dans certains domaines, par s’imposer en l’absence de toute politique publique. C’est même ce qu’il faut viser : la décarbonation ne sera irréversible que lorsqu’elle ne sera plus dépendante d’un soutien public.

Mais nous n’en sommes pas là : même si l’électricité renouvelable est en train de devenir moins coûteuse que l’électricité fossile, ce n’est toujours pas vrai si l’on raisonne en coût complet, en tenant compte de la nécessité, pour pallier l’intermittence, de doubler les capacités renouvelables par des capacités fossiles. Tant que ce handicap n’aura pas été éliminé, une action publique demeurera indispensable.

Cette action peut, bien entendu, prendre plusieurs formes. Comme l’a confirmé une conférence du Peterson Institute de Washington des 5 et 6 juin, les approches diffèrent considérablement entre l’Europe, qui mise sur la réglementation et la tarification du carbone, et les Etats-Unis, qui jouent principalement sur les subventions. Cela pose d’ailleurs de redoutables problèmes de compatibilité entre ces stratégies.

Coronavirus : « Pour un nouvel impôt exceptionnel de solidarité » ?

Coronavirus : « Pour un nouvel impôt exceptionnel de solidarité » ?

Une idée généreuse celle de la création d’un impôt exceptionnel et provisoire de solidarité. Une idée qui mérite attention par son caractère humaniste mais qui peut susciter l’interrogation car les impôts exceptionnels finissent en général dans le trou du budget général et les impôts provisoires deviennent souvent définitifs sans parler du fait que la France détient déjà le record de prélèvements obligatoires.

L’économiste Bernard Billaudot propose, dans une tribune au « Monde », d’instaurer un impôt exceptionnel sur les revenus perçus pendant les trois mois de confinement, incluant une redistribution, afin de partager entre tous les contribuables la perte occasionnée pour certains d’entre eux.

«  La crise sanitaire n’est pas terminée, mais sa moindre virulence incite à essayer de sortir du « trou économique » qu’elle a provoqué. De mars à mai inclus, l’activité économique des entreprises (toutes branches confondues) a diminué d’environ 40 % (46 % au 7 mai, selon l’Insee) par rapport aux mêmes mois de l’année précédente.

Ce sont autant de revenus d’activité en moins, qui ont été compensés à hauteur d’une centaine de milliards par l’Etat, par la prise en charge du chômage (partiel ou total), la mobilisation du fond de solidarité et des mesures diverses (aides aux familles défavorisées, exemption d’impôts, etc.).

Même si cela a été financé à crédit, et même si la Banque centrale européenne (BCE) rachète actuellement aux banques une partie des titres d’emprunt du Trésor public qu’elles ont souscrit, et finira sans doute par ne pas en exiger la totalité du remboursement à l’échéance, il restera une partie à la charge de l’Etat, donc de l’ensemble des contribuables.

Ce problème d’endettement public s’alourdira dans les mois à venir, tant que l’activité n’aura pas trouvé son niveau « normal » (quand on aura un vaccin ou un médicament efficace).

Ce n’est pas le seul problème. S’y ajoute le fait que, pour la majorité de la population (à l’exception des retraités et de ceux qui ont des revenus de la propriété), les revenus qu’ils perçoivent après la fin du confinement sont inférieurs à ceux qu’ils auraient normalement perçus. La reprise de la consommation, indépendamment du fait que certaines dépenses sont encore bloquées (cafés et restaurants, voyages à l’étranger), s’en trouve affectée.

Nous proposons une solution qui permettrait d’atténuer ce double problème. Il s’agit d’un « impôt de redistribution exceptionnel de solidarité républicaine ». Le terme « impôt » fera sans doute se lever une masse de récriminations et d’oppositions. Un de plus, dans un pays qui détient déjà la palme d’or des prélèvements obligatoires ?

Non, car cet impôt serait d’abord exceptionnel (donc non reconductible, sauf si le « trou » recommençait à se creuser).

Ensuite et surtout, il inclut une redistribution de revenus – un tel impôt a été qualifié d’« impôt négatif » par l’économiste américain Milton Friedman (1912-2006). En effet, il présente deux visages, selon le niveau de revenu : au-dessus d’un certain seuil, l’Etat prélève, mais en dessous, il verse. Cet impôt exceptionnel porterait sur les trois mois de strict confinement (mars, avril et mai).

Carlos Ghosn, un sale type mais un exceptionnel chef d’entreprise

Carlos Ghosn, un sale type mais un exceptionnel chef d’entreprise

 

 

 

Carlos Ghosn n’inspire pas forcément la sympathie du fait en particulier de son accoutumance à la drogue de l’argent (mais il n’est cependant pas rémunéré davantage que ses collègues américains) , il est aussi peu apprécié pour ses méthodes monarchiques. Pour autant , c’est un patron exceptionnel dont il existe peu d’exemplaires dans le monde. Il a certes un peu trop confondu son portefeuille avec l’argent de l’entreprise mais sa gestion a permis de créer l’un des plus grands groupes automobiles du monde, cela en partant d’entreprises moribondes. Il a aussi eu le génie d’imposer sur le marché la voiture la moins chère et la plus fiable avec la Sandero.  Il est clair que les grands médias en pleine déconfiture économique se contentent d’aborder la plupart des questions de manière très superficielle, c’est le cas pour cette affaire Renault Nissan et la fuite de Carlos Ghosn du Japon. La plupart de ces grands médias veulent savoir Carlos Ghosn s’est enfui dans une malle ou autrement. Ce qui est certain, c’est qu’effectivement il s’est fait la malle et peu importe la manière. Là n’est pas le sujet. L’affaire est celle d’un pays, le Japon, qui a voulu empêcher un rapprochement plus significatif avec Renault et même qui a tenté de ce réapproprier Nissan après le redressement spectaculaire opéré par Carlos Ghosn.

 

Carlos Ghosn comme nombre  d’autres patrons a pioché dans la caisse de l’entreprise ( rémunérations excessives, des stock-options et des retraites chapeaux avec des montages juridiques ad hoc en plus pour éviter la fiscalité). Reste que Carlos Ghosn a démontré qu’il était un exceptionnel patron, qu’on lui doit le redressement de Renault en quasi faillite, le redressement de Nissan et la constitution d’un des premiers groupes automobiles mondiales.

 

Aujourd’hui, le groupe Renault est particulièrement fragilisé notamment du fait de l’attitude nationaliste et même confiscatoire du japon . Curieux pour un pays dont l’économie a surtout reposé longtemps sur sa capacité d’exportation mais qui refuse les règles juridiques et financières internationales. Le bilan de cette affaire Carlos Ghosn sur le plan économique est catastrophique. Ce qu’a indiqué Carlos Ghosn dans sa récente confession en conférence de presse : La valorisation de Nissan depuis mon arrestation a baissé de plus de 10 milliards de dollars. Ils ont perdu plus de 40 millions de dollars par jour pendant cette période », a-t-il dit aux journalistes.

« C’est pas mieux pour Renault, parce que la valorisation de Renault a baissé, depuis mon arrestation, de plus de 5 milliards d’euros, ce qui signifie 20 millions d’euros par jour », a-t-il ajouté. Au sujet de l’alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn a affirmé qu’elle n’existait plus.

 

« Il n’y a plus d’alliance. L’alliance a raté l’immanquable avec Fiat Chrysler. C’est incroyable, ils se sont alliés à PSA. Comment peut-on rater une occasion énorme de devenir un acteur dominant de son secteur ? »

 

«Un mécanisme exceptionnel» pour l’investissement (Hollande)…une mesurette

 «Un mécanisme exceptionnel» pour l’investissement (Hollande)…une mesurette

Visiblement ça urge puisque Hollande annonce la création d’un plan de soutien aux investissements applicable dès le mois prochain. . ça urge parce que la débâcle aux départementales a fait grogner au sein de la majorité surtout à gauche de Vals , Aubry en particulier. Il faut donc donner des gages à cette gauche pour la rassembler et donner des chances à Hollande pour 2017. Ça urge aussi pour relancer la croissance car en dépit de incantation générale, l’économie ne repart pas vraiment en France, le chômage en particulier e va pas améliorer avant 2016…au moins. D’où cette annonce de Hollande :  « un mécanisme fiscal exceptionnel pour soutenir dès aujourd’hui l’investissement », ainsi que des « mesures pour les TPE », en juin prochain, pour favoriser « l’emploi dans les entreprises ». Mais pour les investissements c’est encore très vague comme disposition, on parle de 500 millions avec les assureurs. Déjà en elle-même la somme ne parait pas considérable, elle parait même dérisoire au  regard des besoins. L’investissement privé représente environ 250 milliards par an (500 milliards en tout) , il est en recul. Un véritable  plan de soutien aux investissements aurait nécessité uen enveloppe de 10 milliards pour en espérer une contribution supplémentaire de 1%  sur le PIB. « Il ne faut pas perdre de temps », a insisté François Hollande, faisant de l’investissement « la priorité » en ce « moment crucial » et appelant les entreprises à se mobiliser, elles aussi. Ce vendredi matin, sur RTL, le ministre des Finances, Michel Sapin, avait pressé les entreprises d’investir pour permettre « une vraie reprise » et « pas une reprisette ». « Si nous voulons de la croissance, c’est maintenant », a renchéri le locataire de l’Elysée. Son discours aurait pu être prononcé par le ministre de l’Economie. Mais le président de la République, qui n’avait pas pris la parole en France depuis les élections départementales, a tenu à le prononcer lui-même. Pour lui donner plus d’écho. L’initiative répond d’abord à un besoin économique. Selon les prévisions de l’Insee publiées ce jeudi soir , les investissements devraient stagner au premier semestre. « Notre économie redémarre. Mais redémarre encore lentement. (…) Si nous voulons créer des emplois, il faut avoir plus de 1% de croissance », a souligné François Hollande, qui a conditionné sa candidature en 2017 à une baisse du chômage. Mais c’est aussi une nécessité politique. Martine Aubry et ses soutiens réclament un grand plan d’investissements, s’appliquant à faire monter la pression à l’approche du Congrès du PS, en juin prochain. Le chef de l’Etat veut éviter que la maire de Lille ne parte à la bataille contre l’actuel Premier secrétaire du parti, Jean-Christophe Cambadélis.

Les mesures annoncées

- Un fonds de plus de 500 millions va être créé avec les assureurs pour investir dans le capital des entreprises. « Il va être directement opérationnel dès le mois prochain ».
- Tous les nouveaux équipements qui seront commandés dans les prochains mois bénéficieront d’un « dispositif fiscal approprié ». « Toutes les entreprises qui décideront d’accélérer leurs projets, d’aller plus vite pour investir, se verront accorder un dispositif fiscal qui améliorera leur trésorerie et la rentabilité de l’opération ».
- Les prêts « de développement » des entreprises de la BPI seront portés à 8 milliards d’euros.. « Pour permettre aux entreprises, avec les fonds que nous avons dégagés, d’investir encore davantage ».

Immobilier-Hollande-Plus-values : un abattement exceptionnel

Immobilier-Hollande-Plus-values : un abattement exceptionnel

 

François Hollande a annoncé dimanche la mise en place d’un abattement exceptionnel pour 2014 sur les plus-values de cessions immobilières, pour ramener de la fluidité sur le marché du logement. « On n’aura plus besoin d’attendre 30 ans pour être exonéré d’impôt » lors d’une cession immobilière. « On va ramener ça à 22 ans, ce qui était le système précédent, et il y aura même un abattement exceptionnel pour l’année 2014″, a-t-il déclaré lors de l’émission Capital sur M6.




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