Archive pour le Tag 'excédent'

Chine : excédent commercial en hausse de 20 % avec les USA

Chine : excédent commercial en hausse de 20 % avec les USA

 

Trump  avait promis de réduire de manière considérable le déficit américain avec la Chine. En dépit de ses déclarations tonitruantes la situation ne fait qu’empirer. Selon l’Administration chinoise des Douanes, le géant asiatique a dégagé le mois dernier un excédent de 31,37 milliards de dollars avec les États-Unis, sur un total de 58,44 milliards, selon des chiffres publiés samedi.

Il s’agit du plus gros excédent commercial bilatéral chinois cette année après les chiffres de juillet et septembre (32,4 et 34,2 milliards de dollars respectivement), malgré les promesses chinoises d’achat de produits américains.

Notons que la percée chinoise concerne l’ensemble du monde. Tous pays confondus, la Chine a enregistré en octobre une hausse de 11,4% de ses exportations sur un an, soit la meilleure performance depuis mars 2019.

 

L’UE: un excédent commercial avec les États-Unis dangereux

L’UE: un excédent commercial avec les États-Unis dangereux

 

 

 Économiquement, il faut évidemment se féliciter de l’excédent commercial de l’union européenne vis-à-vis notamment des États-Unis. Le problème, c’est que cet excédent s’est envolé de l’année passé. Sur un an, l’excédent commercial des 27 a grimpé de 48,3 milliards d’euros. L’Union tire un bilan particulièrement positif de ses échanges avec les États-Unis, avec un excédent de 150 milliards. C’est précisément un autre énorme excédent entre les États-Unis et la Chine qui avait provoqué la crise commerciale entre ces deux derniers pays. Du coup , Trump avait  décidé de lourdes taxes douanières et imposé un accord commercial qui ont  permis de réduire de façon significative le déficit pour le ramener à une cinquantaine  de milliards.

Sur les 11 premiers mois de l’année écoulée, le déficit commercial des Etats-Unis aves la Chine  a diminué de 0,7% et il pourrait afficher sur l’ensemble de 2019 sa première baisse depuis 2013. La révision des chiffres d’octobre ramène le déficit commercial à 46,9 milliards de dollars contre 47,2 milliards annoncé initialement. Le déficit commercial avec la Chine a chuté de 15,7% en novembre à 26,4 milliards de dollars, les importations de produits chinois diminuant de 9,2% tandis que les exportations vers la République populaire augmentaient de 13,7%.

Parallèlement, le déficit commercial américain avec l’Union européenne a baissé de 20,2% à 13,1 milliards de dollars. Au total, le bloc européen a tiré cependant encore  un excédent de 152,6 milliards d’euros de ses échanges outre-Atlantique, en hausse de près de 15 milliards (soit 11%) sur un an

Trump considère qu’il s’agit de 150 milliards perdus et que l’Europe freine les importations américaines avec une incroyable réglementation. Il faut donc s’attendre nécessairement à des réactions très virulentes de la part de l’administration américaine. La plus récente concerne la taxation des avions Airbus. Devront suivre la taxation des voitures allemandes et de certains produits alimentaires français comme le vin et les fromages. Au-delà Trump  comme pour la Chine va sans doute imposer un accord commercial avec l’union européenne qui forcément n’est pas en position de force compte tenu d’une balance commerciale très en sa faveur.

Sur un an, les exportations de la zone euro vers le reste du monde ont augmenté de 2,7%, quand les importations n’ont progressé que de 1,5%. Résultat: l’excédent commercial de la zone vis-à-vis du reste du globe est monté à 225,7 milliards d’euros, contre 194,6 milliards fin 2018.

L’écart est encore plus massif à l’échelle des 27 États membres: les exportations de biens ont atteint 2132,3 milliards d’euros, en hausse de 3,5% sur un an, quand les importations n’ont augmenté que de 1,3% sur la même période, atteignant 1932 milliards d’euros. In fine, l’excédent de l’Union grimpe donc à 200,3 milliards d’euros en 2019, soit 48,5 milliards de plus que l’année précédente.

Sans surprise, les pays membres tirent la majeure partie de leur excédent de leurs exportations de produits manufacturés (423 milliards d’euros d’excédent commercial), dont les produits chimiques et machines ou véhicules. À l’inverse, les importations de matières premières énergétiques viennent considérablement réduire l’excédent, en ajoutant 256,7 milliards d’euros à la facture.

Les nations ne sont pas toutes égales dans le domaine commercial: de fortes disparités subsistent entre leurs bilans. Du côté des bons élèves, l’Allemagne présente un excédent insolent de plus de 227 milliards d’euros en 2019, suivie, loin derrière, par les Pays-Bas (65,9 milliards), l’Irlande (63,9) et l’Italie (52,9). À l’inverse, la France garde le déficit le plus élevé, de l’ordre de 73,1 milliards d’euros, et reste en queue de peloton derrière l’Espagne (-34,2), la Grèce (-21,7), le Portugal (-20,4) et la Roumanie (-17,6).

En décembre dernier, peu de temps avant la signature d’un accord de «phase 1» avec la Chine, le président américain avait estimé qu’il était temps de négocier «très sérieusement» un traité commercial avec Bruxelles. Pour l’heure, toutefois, les discussions patinent, malgré l’optimisme affiché par la présidente de la Commission, Ursula Von der Leyen. En cas d’échec des négociations, l’arme douanière a d’ores et déjà été brandie par Trump: «Il est plus difficile de négocier avec l’Union européenne qu’avec quiconque. Ils ont profité de notre pays pendant tant d’années»avait-il commenté lors d’un entretien accordé à Fox News. «Au final ce sera très simple parce que si nous ne pouvons pas faire un accord commercial (avec l’UE), nous devrons mettre une taxe de 25% sur leurs voitures», avait-il ensuite mis en garde. Une menace prise particulièrement au sérieux en Allemagne.

Allemagne: l’excédent commercial a progressé

Allemagne: l’excédent commercial a progressé

 L’Allemagne toujours sur une tendance de l’ordre de 250 milliards d’excédents en 2018 pour 60 milliards de déficit pour la France. L’Allemagne a  encore enregistré en août un excédent commercial de 18,3 milliards d’euros, en hausse par rapport à juillet, selon des données provisoires publiées vendredi par Destatis dans un contexte de tensions commerciales persistantes. Les exportations ont légèrement diminué de 0,1% sur un mois, mais moins que les importations, en recul de 2,7% sur la même période, d’après des chiffres de l’office fédéral des statistiques, corrigés des variations saisonnières.

Chine : excédent commercial record avec les Etats-Unis qui va faire bondir Trump

Chine : excédent commercial record avec les Etats-Unis qui va faire bondir Trump

 

 

D’une certaine manière ce record d’excédents  commercial tombe assez mal et va permettre d’alimenter l’argumentaire de Trump visant à imposer des taxes nouvelles sur les importations chinoises. Des taxes qui à terme pourraient précisément peser sur les soldes commerciaux respectifs. Des taxes de 20 à 30 % qui pourraient porter sur 250 milliards d’exportations chinoises vers les Etats-Unis. La conséquence sera un ralentissement des échanges avec un impact sur la croissance y compris de l’Europe,  de l’Allemagne mais par répercussion aussi de la France. Pékin a encaissé un excédent bilatéral de 28,97 milliards de dollars en juin, un chiffre en hausse de 18% sur le mois de mai (24,58 milliards), a annoncé vendredi l’Administration des douanes. Il s’agit d’un record pour un excédent mensuel depuis 1999, selon l’agence Bloomberg.

Ces chiffres sont les derniers à être compilés avant l’entrée en vigueur des droits de douane punitifs de 25% que les deux pays se sont mutuellement imposés à partir du 6 juillet sur 34 milliards de dollars d’importations. Le président américain, qui accuse la Chine de concurrence déloyale et de piller la technologie de son pays, menace d’imposer des droits de douane supplémentaires sur la quasi-totalité des exportations chinoises. Mais en dépit de l’ouverture des hostilités, le commerce se porte bien entre les deux premières économies du monde: sur les six premiers mois de l’année, le commerce bilatéral a progressé de 13,1% et les seules exportations de la Chine ont augmenté de 13,6% (+11,8% pour les importations).

Mais Pékin reconnaît que la tendance ne pourra pas se poursuivre. « Ce différend commercial aura certainement un impact sur les échanges Chine-USA et un impact très négatif sur le commerce mondial », a déclaré devant la presse le porte-parole des Douanes, Huang Songping.

Or la rivalité commerciale entre les deux puissances du Pacifique ne montre guère de signes d’apaisement: aucune discussion avec les Etats-Unis n’est à l’ordre du jour, faute de confiance entre les deux pays, a fait savoir jeudi le gouvernement chinois.

Dans un communiqué, le ministère du Commerce a rejeté les accusations de Washington selon lesquelles la concurrence déloyale de Pékin est à l’origine de l’excédent commercial chinois.

Pour Pékin, Washington « surestime » le déséquilibre commercial bilatéral, dont l’origine est à chercher « dans les problèmes sous-jacents à l’économie et à la société américaines ».

Excédent Allemagne: encore en hausse

Excédent Allemagne: encore en hausse

L’Allemagne a enregistré en mai un excédent commercial de 20,3 milliards d’euros, en hausse par rapport à avril, selon des données provisoires publiées lundi par Destatis dans un contexte de tensions commerciales croissantes. Les exportations ont augmenté de 1,8% sur un mois, plus fortement que les importations sur la même période (+0,7%), d’après des chiffres de l’office fédéral des statistiques, corrigés des variations saisonnières (CVS). Dans le même  temps, le déficit commercial français s’est creusé « sensiblement » en mai, atteignant 6 milliards d’euros contre 5 milliards le mois précédent, en raison d’une chute des exportations, ont annoncé vendredi les Douanes.

Sur les douze derniers mois, le déficit cumulé atteint 61,6 milliards d’euros, tandis qu’il s’était élevé à 62,7 milliards pour l’année calendaire 2017, précisent les Douanes dans un communiqué. En mai, les exportations ont connu une chute de 2 %, après un rebond de 2,9 % en avril. Les importations ont cédé seulement 0,1 %, se stabilisant à un « haut niveau », après une progression de 2,8 % le mois précédent. L’excédent se réduit fortement pour les échanges de l’industrie aéronautique et spatiale, en contrecoup du pic des ventes observé en avril », soulignent les Douanes.

 

Darmanin et Le Maire annoncent un excédent budgétaire en 2022

Darmanin et Le Maire annoncent un excédent budgétaire en 2022

 

 

L’année 2017 s’est soldée sur un déficit meilleur que prévu, à 2,6% au lieu de 2.9%. . Un résultat qui doit surtout à uen croissance plus forte qu’attendue. Les recettes fiscales augmentent tandis que les dépenses sociales sont mieux maitrisées. Bercy anticipe désormais un déficit à 2,3% cette année (au lieu de 2,6% attendu). Puis table sur une réduction régulière jusqu’à la fin du quinquennat, grâce à des économies réalisées chaque année -dont on ne connaît pas encore le détail. 2022 se terminerait ainsi, selon Bercy, sur un excédent budgétaire (de 0,3%). La dette, elle va continuer d’augmenter encore pendant quelques ânées tant que l’équilibre ne sera pas réalisée Elle passerait à 96,4% du PIB en 2018 (après 97% en 2017), avant de refluer de 7,8 points sur le quinquennat et d’atteindre 89,2% du PIB en 2022. Des résultats qui sont cependant très dépendants du niveau de croissance, c’est à dire de l’activité internationale et de la dynamique interne. Notamment de la consommation et de la balance commerciale.

 

 

Allemagne : un excédent commercial de « seulement » 249 milliards !

Allemagne : un excédent commercial de « seulement » 249 milliards !

249 milliards seulement d’excédents commercial, au lieu de 252 en 2016 alors que la France elle accuse un défit de l’ordre de 50 milliards. Sur l’année écoulée, l’Allemagne a vendu, hors de ses frontières, pour 1.279,4 milliards d’euros de biens -soit une hausse annuelle de 6,3%-, tandis qu’elle en a importé pour 1.034,6 milliards d’euros -soit une hausse plus forte encore, à +8,3% qui expliquent la légère variation à la baisse du solde. Ce solde commercial constitue en fait le véritable juge de paix en matière de compétitivité. Plusieurs factices plusieurs facteurs explicatifs de la différence dans ce domaine entre la France et l’Allemagne d’abord un positionnement très fort de l’Allemagne sur les produits industriels alors qu’à l’inverse l’industrie française ne cesse de se déliter. Second élément la qualité même des produits allemands particulièrement fiables (exemple les machines-outils ou encore l’automobile). Peut-être et surtout une culture internationale y compris des PME quand en France ce type d’entreprise se contente souvent de travailler en sous-traitance de grands groupes établis en France. Il faudrait peut-être ajouter que la France a renoncé à toute perspective de politiques stratégiques pour laisser le marché régulé salle l’innovation et le développement y compris dans des secteurs qui demandent des vues à long terme. Les mots plan, vision stratégique sont devenues des gros mots interdits en France on sait converti un peu tardivement au libéralisme économique et où comme tous les nouveaux convertis en fait des tonnes être reconnu libérale. En 2016, l’excédent commercial s’élevait à 248,9 milliards d’euros, un chiffre légèrement revu à la baisse par l’organisme de statistiques allemand, Destatis par rapport aux 252,9 milliards communiqués l’an dernier. Les exportations allemandes à destination de l’Europe ont augmenté de 6,3% en 2017 à 750 milliards d’euros, avec une hausse de 7,0% des ventes aux pays de la zone euro et de 5,1% aux autres pays européens. Les exportations vers les pays non européens, donc y compris vers les États-Unis, premier partenaire commercial de l’Allemagne, ont également crû de 6,3% à 529,4 milliards d’euros. L’Allemagne a en même temps vu ses importations depuis les pays non européens croître de seulement 2,3%, à 352,1 milliards d’euros, tandis que celles en provenance d’Europe ont bondi de 7,9%.

Balance commerciale : déficit de 48 milliards pour la France, excédent de 250 milliards pour l’Allemagne

Balance commerciale : déficit de 48 milliards pour la France, excédent de 250 milliards pour l’Allemagne

.

Encore  cinq milliards d’euros de déficit, contre 4,6 milliards le mois précédent, ont annoncé jeudi les Douanes, qui expliquent cette détérioration par une forte hausse des importations. Sur douze mois, le déficit cumulé de la France a atteint 61 milliards d’euros, contre 48,2 milliards en 2016, année qui avait marqué un coup d’arrêt à l’amélioration du solde commercial tricolore entamée en 2011. Une nouvelle fois,  la France affiche un déficit commercial important de près de 50 milliards à comparer aux 250 milliards d’excédents de l’Allemagne et aux 300 milliards pour la balance des paiements courants.  Avec 245 milliards de dollars, la Chine est reléguée à la deuxième place devant le Japon, selon une étude réalisée par l’institut économique IFO, en attendant les chiffres officiels des banques centrales. A l’inverse, les Etats-Unis accusent le déficit le plus important, avec un déficit courant de 478 milliards de dollars. En 2015, l’excédent de la balance des paiements courants de la Chine s’élevait à 293 milliards de dollars tandis que l’Allemagne affichait 257 milliards de dollars.  Il y a encore un peu plus de 4 ans, Nicole Bricq, alors ministre déléguée au Commerce extérieur comptait ramener le déficit commercial à zéro, hors facture énergétique, d’ici à 2017. Comme bon nombre des objectifs affichés au début du quinquennat de François Hollande, cette ambition semble désormais inatteignable Selon les Douanes, l’aggravation du déficit s’explique par le « fort dynamisme des importations », qui ont progressé de 1,1% en octobre, soit un rythme beaucoup plus élevé que les exportations, qui ont augmenté de 0,4%. Ce phénomène est « en grande partie lié à un approvisionnement exceptionnel en produits pharmaceutiques », précisent les Douanes, qui font également état d’une détérioration de la balance commerciale concernant le matériel militaire, cette fois en raison d’un reflux des ventes, et de l’industrie automobile. Dans ce secteur, les importations sont « reparties de l’avant », en raison notamment d’une hausse des « approvisionnements en véhicules depuis la Turquie, le Maroc et la Corée du Sud », indiquent le communiqué. Le déficit énergétique, de son côté, s’est à nouveau légèrement réduit, en raison d’une baisse des approvisionnements en hydrocarbures naturels. La balance des transactions courantes, dans le même temps, s’est légèrement améliorée, tout en restant déficitaire. Selon la Banque de France, elle a atteint en octobre -2,2 milliards d’euros, contre -3,3 milliards le mois précédent.

 

 

Croissance Japon: tassement de l’excédent commercial

Croissance Japon: tassement de l’excédent commercial

 

 

La croissance du Japon est toujours soutenue par les exportations mais l’excédent est moins bon que prévu. Le Japon a signé un excédent commercial de 285,4 milliards de yens (2,17 milliards d’euros) en octobre, contre 481,15 milliards de yens un an plus tôt, en raison du bond des importations (+18,9%), tirées par la hausse des prix du pétrole. L’excédent commercial est inférieur aux prévisions des économistes du consensus Bloomberg, qui s’attendaient à un surplus de 330 milliards de yens en octobre. Cependant la croissance des exportations a été également robuste (+14% sur un an), et a plus que compensé en valeur le bond des importations, grâce à l’industrie automobile, aux semi-conducteurs et aux machines industrielles. La croissance du Produit intérieur brut (PIB) du Japon a ralenti à 0,3% au troisième trimestre, signant néanmoins un septième trimestre d’expansion d’affilée avec le soutien des exportations. Le Japon, troisième économie mondiale longtemps freinée par la déflation, connaît ainsi sa plus longue période de croissance ininterrompue depuis plus de 16 ans. La  progression du PIB de juillet à septembre par rapport au trimestre précédent est toutefois légèrement en deçà des attentes des économistes du consensus Bloomberg, qui escomptaient une hausse de 0,4%. Elle avait aussi été plus robuste au deuxième trimestre (+0,6%). En rythme annualisé, l’activité économique au troisième a progressé de 1,4%. « Globalement, l’économie japonaise se dirige vers une reprise graduelle », a commenté auprès de l’AFP Yoshiki Shinke, économiste en chef au Dai-ichi Life Research Institute. La croissance de juillet à septembre a été essentiellement portée par les exportations de biens et services, qui ont augmenté de 1,5%, alors qu’elles avaient diminué entre avril et juin. Les investissements non-résidentiels des entreprises ont eux aussi augmenté (+0,2%), quoique à un rythme plus faible qu’au deuxième trimestre.  La politique économique mise en place par le gouvernement de Shinzo Abe depuis fin 2012, les « abenomics », consiste à réveiller la croissance et l’inflation en relançant les dépenses de l’Etat et en assouplissant drastiquement la politique monétaire, pour stimuler le crédit et l’investissement des entreprises et des ménages. Cependant, la troisième composante des « abenomics », des réformes structurelles pour améliorer notamment les salaires, a jusqu’à présent peu progressé. Les prix à la consommation augmentent au Japon depuis le début de l’année, mais leur hausse reste encore loin de l’objectif de 2% fixé par le gouvernement et la Banque du Japon. Par ailleurs, l’inflation provient surtout de la hausse des prix de l’énergie et n’est donc toujours pas portée par une réelle dynamique de hausse de la demande par rapport à l’offre. La Banque du Japon a relevé fin octobre sa prévision de croissance pour l’exercice 2017/18 en cours (clos fin mars prochain), à 1,9% sur un an contre 1,8% précédemment, tout en abaissant – une nouvelle fois – sa prévision d’inflation pour l’exercice, à 0,8% contre 1,1% précédemment. De son côté, le Fonds monétaire international (FMI) table sur une croissance du PIB nippon de 1,5% sur l’année calendaire 2017.

 

Excédent budgétaire allemand de 14 milliards et 70 milliards de déficit pour la France

Excédent budgétaire allemand  de 14 milliards et 70 milliards de déficit pour la France

 

14 milliards d’excédents pour l’Allemagne à mettre en rapport avec les 70 milliards de déficits pour la France. En 2017, le ministère des Finances allemand prévoyait jusqu‘ici un budget à l’équilibre, même si plusieurs instituts économiques ont déjà projeté pour les années à venir des excédents records pour les finances publiques allemandes, lesquelles englobent les Länder. La nouvelle projection avancée par le Spiegel est une bonne nouvelle pour le bloc conservateur CDU-CSU d‘Angela Merkel, le Parti libéral-démocrate (FDP) et les écologistes qui ont entamé des négociations en vue de former une coalition gouvernementale. Si elles étaient mises en œuvre en l’état, leurs propositions combinées augmenteraient en effet les dépenses publiques d‘une centaine de milliards d‘euros au cours des quatre prochaines années.

Japon: l’excédent commercial chute de 36% en juin sur un an

Japon: l’excédent commercial chute de 36% en juin sur un an

 

Signe sans doute une légère amélioration du contexte international, les exportations du Japon augmentent de manière sensible en juin  notamment en direction de l’union européenne qui connaît elle aussi une certaine reprise. Peut-être aussi les faits d’une politique monétaire très accommodante qui vise à racheter sans limitation des actifs par  la banque centrale japonaise. Le commerce extérieur du Japon est en effet revenu dans le vert en juin après un déficit surprise en mai, mais l’excédent s’est replié de 36% sur un an du fait d’une augmentation de la facture énergétique, tandis que les exportations restaient dynamiques. Selon les chiffres publiés jeudi par le ministère des Finances, le solde s’est établi à 439,9 milliards de yens (3,4 milliards d’euros au cours actuel), légèrement en-deçà des estimations des économistes (488 milliards de yens). Le mois dernier, les exportations ont progressé de 9,7% pour atteindre 6.607,6 milliards de yens (53 milliards d’euros), signant leur 7e mois positif d’affilée dans un contexte d’amélioration de la conjoncture mondiale. Les économistes mettent cependant en garde contre plusieurs risques qui pourraient peser sur les échanges à moyen terme: un possible ralentissement de la demande en Asie et les tendances protectionnistes à l’oeuvre sous la présidence de Donald Trump aux Etats-Unis. Les importations ont quant à elles augmenté de 15,5% à 6.167,6 milliards de yens, tirées par une hausse en valeur des achats de produits pétroliers (+56%), de gaz naturel liquéfié (+44%) et de charbon (+116%). Par région, les expéditions ont augmenté de 19,5% vers la Chine, un des principaux partenaires commerciaux de l’archipel, ce qui lui a permis de réduire son déficit de 40%. Vers les Etats-Unis, autre gros client, elles ont pris 7,1%, mais le surplus, dans le viseur du chef d’Etat américain, a un peu diminué en raison d’importations accrues (pétrole et charbon essentiellement). Enfin, les exportations ont gagné 9,6% vers l’Union européenne, région avec laquelle le Japon vient de conclure un ambitieux accord de libre-échange. Sur l’ensemble du premier semestre, l’excédent commercial nippon a diminué de plus de 40%, mais les exportations ont dans le même temps augmenté de 9,5% sur un an. Ce rebond a contribué à soutenir la reprise de la troisième économie mondiale, un élément que devrait noter jeudi la Banque du Japon (BoJ) à l’issue d’une réunion de deux jours. Selon des informations de presse, elle pourrait légèrement relever ses prévisions de croissance, sans pour autant mettre un frein à sa politique monétaire ultra-accommodante face à une inflation toujours chancelante.

Allemagne : production et excédent en hausse

Allemagne : production et excédent en hausse

La production industrielle en Allemagne a agréablement surpris avec une hausse de 2,2% sur un mois en février, selon une donnée provisoire et corrigée des variations saisonnières publiée vendredi, alors que les analystes escomptaient un repli.  En janvier, elle avait progressé au même rythme, d’après l’office fédéral des statistiques Destatis, qui avait initialement annoncé une hausse plus soutenue, de 2,8%, pour le premier mois de l’année. Les analystes interrogés par le fournisseur de services financiers Factset s’attendaient pour février à une légère baisse, de 0,3%. L’excédent commercial de l’Allemagne a progressé en février pour atteindre 21 milliards d’euros, tiré par les exportations alors que les importations ont reculé, selon les données provisoires et corrigées des variations saisonnières (CVS) publiées vendredi par Destatis. En janvier, la balance commerciale allemande avait enregistré un surplus de 18,9 milliards d’euros, a indiqué l’office fédéral des statistiques, révisant légèrement son calcul initial (18,5 milliards).

Déficit commercial record en France et excédent en Allemagne en hausse

Déficit commercial record en France et excédent en Allemagne en hausse

Plus de 18 milliards d’excédent en Allemagne et plus de 8 milliards de déficit en France. C’est la grande différence qui caractérise le dynamisme et la compétitivité des deux  économies.  L’excédent commercial de l’Allemagne a légèrement progressé en janvier pour atteindre 18,5 milliards d’euros, sur fond de hausse des exportations comme des importations, selon les données provisoires et corrigées des variations saisonnières (CVS) publiées vendredi par Destatis. En décembre, la balance commerciale allemande, souvent critiquée pour ne pas suffisamment être réinvestie, avait enregistré un surplus de 18,3 milliards d’euros, a indiqué l’office fédéral des statistiques, révisant très légèrement son calcul initial. En janvier, en raison de livraisons d’Airbus moins élevées que d’habitude, le déficit commercial de la France s’est élevé à 7,9 milliards d’euros selon les Douanes. C’est un record. Un triste record. « Cette aggravation très forte est due en partie au niveau extrêmement bas des ventes d’Airbus, qui subissent le contrecoup des livraisons exceptionnellement élevées du mois précédent », expliquent les Douanes. « Celle-ci coïncide avec une importation inhabituelle à cette date de certains produits pharmaceutiques. Enfin, la dégradation du solde de produits énergétiques constatée depuis plusieurs mois s’aggrave, en raison notamment de la remontée des prix du pétrole« , poursuivent-elles. . Concrètement, si la remontée du pétrole devait se poursuivre, il en serait fini des espoirs de la France de rééquilibrer sa balance commerciale, en déficit depuis 2003, ou, au moins, sa balance commerciale de produits manufacturés. C’était pourtant ce que prévoyait le gouvernement au début du quinquennat. Il ne manquerait plus que l’euro reprenne du terrain face au dollar pour que la fenêtre de tir favorable pour les exportateurs et en particulier pour ceux qui exportent hors de la zone euro se referme. En 2016, le déficit commercial a progressé de plus de trois milliards d’euros pour dépasser les 48 milliards d’euros. La part des exportations françaises de biens et services dans celles de la zone euro a légèrement reculé en 2016, s’établissant à 13,4 %, après 13,6 % en 2015. Elle s’élevait 17 % en 2000. Le nombre total d’exportateurs a reculé de 0,6 % pour atteindre 124.100 unités légales. L’Allemagne, qui a enregistré un excédent commercial d’un niveau record de 252,9 milliards d’euros, en compte près de trois fois plus.

Déficit commercial : France 48 milliards de déficit, Allemagne excédent de 250 milliards

Déficit commercial : France 48 milliards de déficit, Allemagne excédent de 250 milliards

Une nouvelle fois,  la France affiche un déficit commercial important de près de 50 milliards à comparer aux 250 milliards d’excédents de l’Allemagne et aux 300 milliards pour la balance des paiements courants.  Avec 245 milliards de dollars, la Chine est reléguée à la deuxième place devant le Japon, selon une étude réalisée par l’institut économique IFO, en attendant les chiffres officiels des banques centrales. A l’inverse, les Etats-Unis accusent le déficit le plus important, avec un déficit courant de 478 milliards de dollars. En 2015, l’excédent de la balance des paiements courants de la Chine s’élevait à 293 milliards de dollars tandis que l’Allemagne affichait 257 milliards de dollars.  Il y a encore un peu plus de 4 ans, Nicole Bricq, alors ministre déléguée au Commerce extérieur comptait ramener le déficit commercial à zéro, hors facture énergétique, d’ici à 2017. Comme bon nombre des objectifs affichés au début du quinquennat de François Hollande, cette ambition semble désormais inatteignable. Selon les chiffres publiés par les douanes, ce mardi, en 2016, le solde commercial s’est dégradé l’an dernier, passant de 45 milliards d’euros en 2015 à 48,1 milliards l’an dernier. Ce alors que la facture énergétique s’est allégé de 8,3 milliards d’euros d’une année à l’autre.  « Ce ne sont pas des bons chiffres. Ce n’est pas une bonne année », a reconnu le secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, Matthias Fekl, interrogé par l’AFP. Matthias Fekl attribue ces mauvais résultats à « des retards chez les fournisseurs d’Airbus qui ont décalé des livraisons », soit une aggravation du solde de l’aéronautique de 4,7 milliards d’euros « qui a contribué fortement à la dégradation globale ». Le secrétaire d’État au Commerce a également pointé une baisse de 2,5 milliards d’euros des exportations agricoles « en raison d’une mauvaise saison dans les céréales ». Cette aggravation du déficit est due à « un accroissement du déficit manufacturier supérieur à l’allègement de la facture énergétique », ont souligné pour leur part les Douanes dans un communiqué. Les exportations de produits énergétiques ont affiché « un nouveau repli ». En revanche, les ventes de véhicules automobiles sont en hausse pour la troisième année consécutive, ont indiqué les Douanes. Matthias Fekl a toutefois souligné que le secteur automobile avait connu « une dégradation liée à une hausse des importations ». « Nous avons des importations élevées et une part de délocalisation de production, que ce soit en Europe de l’Est ou dans les pays du Maghreb qui est une réalité », a-t-il expliqué. Pour 2017, le gouvernement a prévu un déficit commercial de 48,9 milliards dans le PLF.

zone euro : excédent commercial de 29,2 milliards d’euros qui compense le déficit de la France

zone euro :  excédent commercial  de 29,2 milliards d’euros qui compense le déficit de la France

Alors que la France connaît un déficit de 3,4 milliards en juin (autour de 40 milliards pour l’année 2016), la zone euro, elle,  a enregistré en juin un excédent commercial de 29,2 milliards d’euros, en hausse par rapport au même mois de l’année précédente (+25,5 milliards d’euros), a annoncé l’Office européen de statistiques Eurostat mardi. Les exportations de biens de la zone euro vers le reste du monde se sont établies à 178,8 milliards d’euros, en baisse de 2% par rapport à juin 2015.  Les importations depuis le reste du monde ont quant à elle reculé de 5% à 149,5 milliards d’euros. Sur les six premiers mois de l’année, les exportations atteignent 1.005,5 milliards d’euros, en baisse de 1% par rapport au premier semestre 2015. Les importations s’élèvent à 871,0 milliards d’euros, en recul de 3%.L’excédent commercial de la zone euro sur cette période s’établit donc à 134,5 milliards d’euros contre 111,4 milliards sur la période janvier-juin 2015. L’excédent commercial en juin 2016 dans l’ensemble de l’Union européenne est de 7,7 milliards d’euros, en baisse par rapport à juin 2015, où il atteignait 9,3 milliards d’euros. Les exportations se sont établies à 151,4 milliards d’euros dans les 28 Etats membres, en baisse de 5% par rapport à juin 2015 (159,8 milliards), tandis que les importations se sont chiffrées à 143,8 milliards, soit une baisse de 4% par rapport au même mois l’an passé (150,5 milliards).

(Avec AFP)

12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol