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FN : Le Pen invente la « trêve judiciaire » pour éviter la justice

FN : Le Pen invente la « trêve judiciaire » pour éviter la justice

 

Ce n’est pas la première fois que Marine Le Pen  refuse d’être interrogée dans le cadre d’une enquête judiciaire mais cette fois elle invente un nouveau concept : « l’usage républicain de la trêve judiciaire ». Une sorte d’objet juridique nouveau et non identifié qui autoriserait les politiques à s’affranchir de la justice pendant des périodes électorales. Comme les périodes électorales sont nombreuses en France et il est possible d’user et d’abuser des procédures d’allongement du traitement des affaires, cela signifie que les politiques se situent au-dessus des lois qui, elles, s’appliquent  par contre aux citoyens moyens. Notons d’ailleurs que Marine Le Pen  traînes plusieurs casseroles depuis 2012 mais que les procédures ont permis jusque-là d’éviter mises en examen et condamnations. Observons qu’il serait possible de demander la levée de l’immunité parlementaire dont bénéficie largement Marine Le Pen du fait de son mandat européen. Mais la procédure est tellement longue que cela lui permet de gagner encore des mois voire des années avec les moyens de recours. Marine Le Pen était attendue mercredi matin par la police dans l’affaire des assistants parlementaires des eurodéputés FN, mais elle a refusé de s’y rendre. La candidate à la présidentielle était convoquée pour être entendue en audition libre à l’Office anticorruption de la police judiciaire (Oclciff) à Nanterre, le même jour que sa chef de cabinet Catherine Griset, qui a elle été placée en garde à vue avant d’être mise en examen pour recel d’abus de confiance.

« Il faut revenir à un usage républicain qui est celui d’une trêve (judiciaire). Que ces auditions aient lieu après les élections », a déclaré (sans rire) à l’AFP l’avocat de Marine Le Pen, Me Rodolphe Bosselut, s’étonnant d’une « subite précipitation » des investigations à deux mois de la présidentielle. « L’enquête n’est pas nouvelle, qu’est-ce qui empêchait d’ouvrir une information judiciaire après la remise du rapport de l’Olaf (l’organisme antifraude de l’Union européenne) cet été et d’entendre les protagonistes à l’automne? Il y avait toute latitude pour le faire avant », a-t-il argumenté. Pour résumer la ligne de défense de Marine Le Pen : avant c’est trop tôt, après c’est trop tard. « Comme pendant les régionales, je ne répondrai pas pendant la campagne électorale. Cette période ne permettant ni la neutralité ni la sérénité nécessaire au fonctionnement correct de la justice », a expliqué Marine Le Pen à l’AFP, vendredi. Le Premier ministre Bernard Cazeneuve a estimé que « lorsqu’on prétend aux plus hautes responsabilités, on ne peut se placer au-dessus des lois de la République. » Selon lui, « aucun responsable politique ne peut refuser, s’il est républicain, de déferrer aux convocations de la justice. Le respect de l’autorité de l’Etat et des institutions commence par cela. »  Il est possible pour la justice, et même en l’absence de toute audition, de mettre en examen par lettre un individu, l’immunité parlementaire suspendrait une telle procédure.

La justice pourrait être tentée de demander la levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen. Mais compte tenu du formalisme attaché à cette procédure, il n’est pas certain que le Parlement de Strasbourg se prononce avant les résultats de l’élection présidentielle et des législatives. Or, Marine Le Pen l’a promis, via son avocat, elle est prête à se rendre aux convocations de la justice après ces échéances politiques. D’ici là, elle aura peut-être été élue. Et parée d’une nouvelle immunité. Peut-être pas celle de président de la république mais celle de parlementaire française après les législatives qui succéderont aux présidentielles.

 

Affaires Fillon : devant des juges d’instruction pour éviter un enterrement

Affaires Fillon : devant des juges d’instruction pour éviter un enterrement

 

 

 

Pour éviter un enterrement de l’affaire (du fait des délais de prescription), Fillon est renvoyé devant  trois juges d’instruction, pour  des chefs de détournements de fonds publics, abus de biens sociaux et recel, trafic d’influence et manquement aux obligations déclaratives. L’entourage de Fillon se félicité de ce renvoi alors qu’il constitue une honte pour ce candidat. En effet, le renvoi devant un juge d’instruction ne peut se produire que s’il existe de fortes présomptions. En outre, les chefs d’inculpation sont d’une gravité sans précédant pour un candidat à la présidence de la république. Une affaire qui salit l’intéressé mais aussi la France dont un des candidats potentiels à la présidence trainera pour toujours son image de corruption. Dans n’importe quel autre pays un responsable politique aurait démissionné. Ce ne sera pas le cas pour Fillon même s’il est mis en examen. En effet après avoir déclaré qu’en cas de mise en examen il démissionnerait, Fillon et revenu sur cet engagement déclarant maintenir sa candidature dans tous les cas. François Fillon, qui est désormais éliminé du second tour dans tous les sondages au profit de la présidente du Front national Marine Le Pen et du candidat du mouvement En marche ! Emmanuel Macron, a fait savoir la semaine dernière qu’il serait candidat « jusqu’à la victoire », quelle que soit la suite donnée par la justice à cette affaire, y compris dans l’éventualité d’une mise en examen. Les juges ont désormais la maîtrise du calendrier. En tout état de cause, d’éventuelles poursuites à son encontre seront suspendues pendant cinq ans s’il est élu président. Le 16 février dernier, le PNF avait fait savoir, après réception des premiers résultats de l’enquête préliminaire, qu’il écartait « en l’état » un classement sans suite de la procédure. Une source proche du dossier avait ajouté que le classement sans suite était « improbable » au terme de l’enquête. Mais deux options s’offraient à lui : l’ouverture d’une information judiciaire ou une citation à comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris d’un ou plusieurs protagonistes de l’affaire. Le PNF explique dans un communiqué avoir finalement opté pour l’information judiciaire afin d’éviter que certains faits anciens soient prescrits, en vertu d’une loi adoptée le 16 février dernier, et qui doit entrer en vigueur en début de semaine prochaine. L’enquête préliminaire, ouverte le 25 janvier, concernait initialement des de détournements de fonds publics, abus de biens sociaux et recel de ces délits, et visait notamment François Fillon et son épouse, Penelope. Penelope Fillon a été employée par son mari comme assistante parlementaire de 1988 à 1990 puis de 1998 à 2002 et de mai 2012 à novembre 2013. Elle a aussi travaillé auprès de son suppléant Marc Joulaud de mai 2002 au 31 août 2007. Penelope Fillon a par ailleurs été employée comme « conseiller littéraire » de la prestigieuse « Revue des deux mondes », propriété d’un « ami de la famille », l’homme d’affaires Marc Ladreit de Lacharrière, entre mai 2012 et décembre 2013. Des postes dont les enquêteurs doutent de la matérialité. L’enquête a par la suite été élargie aux activités des deux enfants aînés du couple, Marie et Charles, qui ont effectué des « missions » auprès de leur père au Sénat entre 2005 et 2007.

 

Macron : surtout éviter le catalogue des promesses illusoires !

Macron : surtout éviter le catalogue  des promesses illusoires !

 

 

 

Nombre de concurrents de Macron  aux présidentielles lui reprochent l’insuffisance de son programme et le manque de précisions des orientations. Pour parler clair,  ils souhaiteraient sans doute que comme tous les autres candidats, Emmanuel Macron élabore un catalogue de promesses. Il s’agit évidemment d’ un piège dans lequel le candidat de « en marche » ne doit pas tomber. De l’extrême droite à l’extrême gauche en passant par la droite, les promesses ne manquent pas ; d’une certaine manière c’est un peu le catalogue de la Redoute. Il y en a pour toutes les catégories socioprofessionnelles auxquelles on promet de raser gratis. Évidemment, une fois au pouvoir, les dirigeants s’empressent de contredire leurs intentions initiales au prétexte qu’ils avaient sous-estimé la gravité de la situation du pays notamment sur le plan financier.  Une contradiction récurrente qui a largement nourri tous les populismes et qui a d’une certaine manière discrédité le système politique. L’urgence n’est sans doute pas de promettre tout à tout le monde avec des propositions tout aussi illusoires que  démagogiques comme  le  relèvement significatif de tous les revenus en même temps que la baisse d’impôts générale et le plein-emploi d’ici 2022. Autant de propositions irréalistes et mensongères. Certes, le progrès social est indispensable mais il n’est envisageable qu’avec des progrès économiques au moins équivalents  à moins de conduire le pays vers la faillite. Emmanuel Macron aurait donc intérêt à demeurer dans sa posture qui vise à éclairer les problématiques des grands enjeux économiques, sociaux et sociétaux. Ce travail d’analyse est un préalable pour ne pas tomber dans le piège de la démagogie.  De ce point de vue,  nombre de Français ne sont pas très matures pour comprendre la complexité de la crise systémique actuelle en particulier celle de la France qui accumule les retards en matière de mutations structurelles. Du coup, la paresse  et l’incompétence conduisent  nombre de candidats à adopter dans le simplisme pour mieux donner une légitimité à des propositions irresponsables et bâclées. Une récente étude a confirmé l’insuffisance de culture  économique et financière des Français. Des Français qui se situent au dernier rang en Europe pour leurs connaissances en matière de gestion financière y compris pour leurs finances personnelles. (Étude Allianz en Europe). Le déficit de compréhension des facteurs explicatifs de la crise française est immense. Il peut être comblé par quelqu’un comme Macron qui n’est pas prisonnier de l’idéologie d’un appareil et de la logique des partis. Une logique des partis qui, pour satisfaire les différents courants, consiste le plus souvent à promettre tout et le contraire. La responsabilité d’un chef d’État consiste à faire d’abord un travail d’explication pour permettre une adhésion plus consciente et plus active aux enjeux du moment. Ensuite, il lui appartient de définir des orientations qui se révéleront pertinente dans le temps. Bref une vision, un projet mais pas l’auberge Espagne ou l’inventaire à la Prévert. Il sera toujours temps le moment venu -et ce sera alors nécessaire notamment lors des législatives- de traduire ces orientations en politiques sectorielles. Macron ,s’il veut réussir, doit s’en tenir à cette philosophie et non tomber dans le piège de la posture des marchands d’illusions qui ont conduit la France dans l’état dans lequel elle est depuis plus de 30 ans. Pour résumer, priorité surtout à l’analyse, à la vision et au projet de société. De ce point de vue Macron devra se méfier des ralliements des professionnels de la politique de droite comme de gauche et faire essentiellement confiance à la société civile qui adhère son projet et notamment aux jeunes 

Hollande : candidat pour éviter l’éclatement de la gauche ?

Hollande : candidat pour éviter l’éclatement de la gauche ?

 

 C’est hypothèse que font certains parlementaires qui ont peur que Mélenchon, Valls, Macron ne fassent  définitivement éclater la gauche et le pari socialiste en même temps. Il semble bien que François Hollande n’ait pas encore définitivement renoncé à sa candidature. « Il faut toujours se rassembler, se regrouper, faire un ensemble, une famille, une cohésion, une ambition », déclarait-il mardi à La Rochelle. « Cela vaut pour un pays : est-ce qu’on est capable à un moment, au-delà de nos différences, de nous retrouver dans ce qui va être un chemin commun pour les prochaines années? », ajoutait le chef de l’Etat, qui confiait récemment à des journalistes son souci de « valoriser ce qui a été fait et en même temps projeter sur l’avenir. » Même détermination devant une centaine de députés socialistes mardi soir au ministère de l’Agriculture. « Nous ne sommes pas uniquement sur un bilan, nous avons un projet », a dit le président, selon un participant. « François Hollande s’est montré très déterminé », a raconté à Reuters le député « hollandais » Sébastien Denaja. « Comment peut-il ne pas y aller alors qu’il a un bilan et une réelle capacité de rassemblement ? »Mais  Le flottement est perceptible jusque chez les « hollandais », à l’image des ministres Michel Sapin et Jean-Yves Le Drian, qui ont désigné Manuel Valls comme candidat possible en cas de renoncement de François Hollande. L’avocat Jean-Pierre Mignard, ami de 30 ans du président, était allé plus loin dans l’hebdomadaire Marianne : « A titre personnel, et amical, je souhaite qu’il s’évite une humiliation ». Face aux ambitions élyséennes de Jean-Luc Mélenchon, Arnaud Montebourg ou Emmanuel Macron, un député PS juge lui aussi une candidature Hollande indispensable au rassemblement. « S’il n’y va pas, c’est une déflagration et une implosion immédiate du PS », prévient-il. (Avec Reuters)

Grande-Bretagne : baisse des taux pour éviter la récession

Grande-Bretagne : baisse des taux pour éviter la récession

 

Officiellement la banque d’Angleterre prévoit un net ralentissement de l’économie en 2017 avec une prévision de 0,8 % (au lieu de 2,3 % qui étaient prévus avant le brexit). Toutefois la décélération pourrait être encore plus importante et l’activité pourrait flirter avec le rouge. Du coup, pour redynamiser l’économie, la Banque d’Angleterre (BoE) a abaissé jeudi son taux directeur pour la première fois depuis 2009 et relancé son programme de rachat d’obligations pour faire face aux effets sur l’économie du vote des Britanniques en faveur d’une sortie de l’Union européenne. L’institut d’émission se tient prêt à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la stabilité financière et n’exclut pas de baisser encore les taux mais écarte l’idée de les faire passer en territoire négatif, a déclaré son gouverneur, Mark Carney. La BoE, qui a baissé son taux directeur d’un quart de point, le ramenant à 0,25%, anticipe une stagnation de l’économie britannique pour le reste de l’année et s’attend à une croissance faible tout au long de l’an prochain. Si la baisse des taux, votée à l’unanimité par les neuf membres du conseil de politique de la BoE, était attendue par les économistes, la décision d’augmenter de 60 milliards de livres le programme d’assouplissement quantitatif, ainsi porté à 435 milliards de livres, l’était moins. L’élargissement de ce programme de rachat d’obligations, qui a été voté par six voix contre trois, durera six mois. La banque centrale a également lancé deux nouveaux programmes, dont l’un pour le rachat de 10 milliards de livres d’obligations d’entreprises de bonne qualité et l’autre, dont le montant pourrait atteindre 100 milliards de livres, pour s’assurer que les banques continuent à prêter malgré la baisse des taux.

Royaume-Uni : un plan de relance pour éviter la récession

Royaume-Uni : un plan de relance pour éviter la récession 

Face aux menaces de récession suite au brexit le gouvernement britannique a décidé de relancer la croissance par un soutien à son industrie et à la consommation. Pour l’année 2017,  on attendait une croissance supérieure à 2 % mais s’il faudra sans doute se contenter de 0,6 % voir envisager la récession. L’activité générale pourrait en effet tomber dans le rouge. Du coup la banque d’Angleterre va sans doute décider une baisse des taux actuellement de 0,5 % pour passer à 0,25 % voire  à zéro.  Les indicateurs peu rassurants se multiplient depuis le vote en faveur du Brexit avec notamment l’annonce d’une forte contraction de l’activité du secteur manufacturier en juillet. Theresa May, a donc annoncé un plan de soutien à l’industrie et aux salaires ». « Il nous faut une véritable stratégie industrielle qui se concentre sur une amélioration de la productivité, qui récompense ceux qui travaillent dur par de plus hauts salaires, et crée plus d’opportunités pour que les jeunes gens, quel que soit le milieu dont ils sont issus, aillent aussi loin que là où leur talent les porte », avait-elle notamment déclaré. Et hier, 2 août, à Londres, à l’issue d’une réunion avec onze de ses ministres, la nouvelle Première ministre persévérait dans cette voie en traçant les grandes lignes de son plan destiné à adapter l’économie du pays à l’environnement post-Brexit et à relancer une politique industrielle enterrée il y a trente ans par Margaret Thatcher. Presque une demi-surprise, quand on voit, cet été 2016, que plusieurs autres pays se sont engagés dans une politique de relance. A l’issue de cette première séance de travail de la commission interministérielle sur « la stratégie économique et industrielle », un porte-parole a déclaré dans un communiqué: « La Première ministre a souligné que l’objectif de la nouvelle stratégie industrielle devait être de mettre sur pied une économie qui fonctionne pour tout le monde. » Les ministres réunis ont évoqué les moyens de soutenir l’activité dans tout le pays, dans les régions qui souffrent comme dans celles qui profitent de la mondialisation. Mais, de fait, le défi consiste à enrayer le long déclin du secteur industriel en portant secours aux entreprises mises à mal par la mondialisation, sans pour autant menacer la compétitivité britannique. De son côté, le ministre des Finances, Philip Hammond, a déclaré qu’une réduction de l’écart de compétitivité entre Londres et le sud-est de l’Angleterre, d’une part, et le reste du pays, d’autre part, pourrait entraîner une hausse de 9% de la production. Les ministres se sont mis d’accord sur le fait qu’il faudrait également « créer une économie ouverte aux nouvelles industries, en particulier celles qui vont avoir une influence sur nos vies à l’avenir ». Le volontarisme affiché pourrait donc être destiné à des fleurons historiques de l’industrie britannique, comme le constructeur automobile Jaguar Land Rover ou le groupe aéronautique BAE Systems, mais aussi à des entreprises de nouvelles technologies.

(Avec Reuters)

Hollande évoque la garde nationale pour éviter de parler du service national obligatoire

Hollande évoque la garde nationale pour éviter de parler du service national obligatoire

A défaut de contenu la gauche a l’habitude d’utiliser des formules sémantiques flamboyantes. Cette fois Hollande évoque la garde nationale quand il s’agit en fait de renforcer un peu les réservistes. Quinze mille réservistes opérationnels de gendarmerie et de police seront disponibles « d’ici la fin du mois », contre 12.000 actuellement, pour « assurer la sécurité des différents événements de l’été » a déclaré le chef de l’État.  Il est clair que le contexte pré électoral ne prédispose pas à poser la problématique d’un engagement actif au service de la république via un nouveau service national obligatoire.  Attentat après attentat, les pouvoirs publics bricolent leur plan de lutte contre le terrorisme. Mais force est de constater que la réponse n’est guère adaptée à l’enjeu. Au mieux on se contente d’indiquer que de nouvelles tueries sont à prévoir mais sans problématiser la question et sans permettre à l’opinion d’être en mesure de comprendre et d’accepter une nouvelle articulation entre la problématique de sécurité et la problématique de liberté.  L’un des piliers du plan gouvernemental pour lutter contre le terrorisme repose sur l’opération sentinelle (opération Vigipirate renforcée) qui mobilise 10 000 militaires dans les rues et les lieux publics. En réalité une opération très symbolique qui vise surtout à rassurer la population. Cette action devrait relever des forces de police et non des forces militaires lesquelles s sont déjà épuisées par toutes les tâches de surveillance des rassemblements divers et variés, festifs ou non. On sait que la France s’est imprudemment engagée sur nombre de théâtres d’opérations de guerre au Moyen-Orient et en Afrique où les effectifs sont déjà insuffisants. Or avec l’opération sentinelle on se prive d’environ 10 % des effectifs de l’armée de terre. Pris de court une nouvelle fois,  le ministre de l’intérieur a sorti de son chapeau un service militaire pour ceux qui le souhaitent : une curieuse conception de la solidarité républicaine. Il est clair qu’en période préélectorale personne n’ose ouvrir le débat sur la nécessité d’un service national obligatoire par exemple de six mois et qui permettrait de libérer totalement les militaires de cette opération Sentinelle. Accessoirement cela offrirait un moyen de permettre une adhésion plus active aux valeurs de la république ; république dans les citoyens ne peuvent se comporter uniquement en consommateurs de liberté individuelle ou collective mais sans les contraintes de l’engagement. Le contexte commanderait pourtant un changement de statut du citoyen passant de la posture de consommateurs à celui d’acteur.

 

 

Fraude fiscale: Cahuzac sollicite la constitution pour éviter un procès !

Fraude fiscale: Cahuzac sollicite la constitution pour éviter un procès !

Comme dans la plupart des affaires politico- financières Cahuzac de faire durer la procédure, cette fois en sollicitant le conseil constitutionnel. D’après lui les poursuites actuelles seraient contraires à la constitution puisqu’il a déjà fait l’objet d’un redressement fiscal. Un amalgame particulièrement tordu entre poursuites fiscales et poursuites pénales mais qui pourrait lui faire gagner encore quelques mois voir plusieurs années en usant et abusant à l’extrême la procédure. Une affaire assez lamentable tans sur le fond que sur  la forme. L’exemplaire ministre du budget, chantre de la rigueur fiscale  a dissimulée des comptes à l’étranger ; il en niait même l’existence. En outre il ne s’agit pas de broutilles mais de millions dont l’origine douteuse n’a même pas encore été élucidée. Bref la collusion entre le système politique et le système économique et financier. De quoi évidemment s’interroger sur la manière dont le parti socialiste recrute ses meilleures responsables. De quoi s’interroger sur la sociologie d’un parti supposé représenter les couches les moins favorisées. De quoi s’interroger sur les motivations réelles de ses responsables. Sans doute pas tous pourris mais porteurs de convictions molles qui favorisent  certaines tentations. Sur la forme le système de défense de Cahuzac  est assez surréaliste. L’amende équivaut-elle à la prison? Peut-on être jugé deux fois pour la même infraction? La Cour de cassation dira mercredi 30 mars si elle s’en remet aux juges constitutionnels dans l’affaire de fraude fiscale qui aura marqué le quinquennat de François Hollande, celle du ministre menteur Jérôme Cahuzac. L’avocat général Denis Mondon a indiqué qu’il n’était pas question d’affirmer qu’ »une amende est de même nature qu’une peine de prison ».  »Les sanctions fiscales protègent les intérêts financiers de l’Etat », tandis que « les sanctions pénales protègent la citoyenneté, la nation »: dans un cas, on veut être remboursé, dans l’autre, on vise « l’exemplarité », la « dissuasion » via la « publicité des débats », avait-il lancé. Si elle décidait de transmettre la question aux « sages », la Cour de cassation pourrait s’appuyer sur un précédent retentissant, celui d’EADS. Le Conseil constitutionnel avait mis fin à une procédure pénale contre le groupe aéronautique le 18 mars 2015 car les faits avaient déjà été examinés par une juridiction administrative. Mais on le sait la justice est essentiellement faite pour les pauvres. !

(Avec AFP)

Air France : négocier pour éviter le suicide ?

Air France : négocier pour éviter le suicide ?

 

Il aura sans doute fallu que la direction menace de fermer une dizaine de dessertes avec comme conséquence la suppression d’environ 1000 emplois pour que le SNPL accepte de revenir à la table des négociations dès le 18 septembre dans le cadre des discussions autour du plan de restructuration « Perform 2020″. Air France, qui a tenu vendredi dernier un comité central d’entreprise souhaite que ses navigants acceptent de voler plus longtemps pour ne pas être contrainte de réduire de 10% son réseau long-courrier d’ici 2017.  Finalement les pilotes du SNPL d’Air France semblent faire preuve d’un peu de réalisme mais la partie est loin d’être gagnée. Peut-être pourra-t-on éviter  suicide collectif largement provoqué depuis des années par un syndicat corpo à la stratégie mortifère. Les recettes unitaires d’Air France-KLM se sont en effet encore dégradées au deuxième trimestre, conduisant le groupe à annoncer de nouvelles économies et une hausse de ses capacités plus modérée que prévu sur l’année. Le groupe franco-néerlandais, qui déplore « une absence d’amélioration de (ses) résultats », va notamment réduire d’environ 300 millions d’euros ses frais généraux et administratifs, sur un total d’un peu plus 1,1 milliard. Ses capacités devraient croître de 0,6% cette année, contre une hausse de 1,1% prévue en février, notamment à la suite d’une réduction de la voilure au Japon, au Brésil et en Afrique de l’Est. Au deuxième trimestre, la recette unitaire au siège-kilomètre offert a reculé de 4,8% à données comparables. Sur le trimestre, Air France-KLM a vu son excédent brut d’exploitation (Ebitda) baisser de 72 millions d’euros en rythme annuel, à 569 millions d’euros, avec un chiffre d’affaires de 6,642 milliards, en hausse de 3,0% grâce à la hausse du dollar, mais en recul de 4,5% à données comparables.  Les analystes attendaient en moyenne un excédent brut d’exploitation (Ebitda) de 575,50 millions d’euros et un chiffre d’affaires de 6,513 milliards, selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S. Sur le semestre, Air France-KLM a creusé sa perte d’exploitation à 232 millions, l’appréciation du dollar ayant renchéri les coûts de carburant et de maintenance du groupe. Air France-KLM règle 42% de ses coûts en dollar, alors qu’il ne réalise que 25% de son chiffre d’affaires dans la monnaie américaine. Le groupe, qui s’abstient toujours dans son communiqué de tout objectif de résultat pour 2015, confirme viser une réduction de sa dette d’un milliard d’euros sur un an pour la ramener à environ 4,4 milliards fin 2015, à comparer à 4,55 milliards au 30 juin. Il réaffirme aussi prévoir pour cette année une réduction de 1% à 1,3% de ses coûts unitaires, soit 250 à 350 millions d’euros d’économies, qui passe notamment par les nouvelles mesures annoncées chez Air France à la mi-juin.

Pour éviter l’exclusion Lavrilleux quitte l’UMP mais pas son mandat de député européen

Pour éviter l’exclusion Lavrilleux quitte l’UMP mais pas son mandat de député européen

 

Pour avoir révélé la mise en place de fausses facturations à l’UMP, Lavrilleux,  le lampiste, va payer ; ce sera sans doute l’exclusion. Du coup il anticipe et décide de démissionner de l’UMP. Mais il conservera son mandat de député européen. On ne lui pardonnera sans doute pas d’avoir craqué en avouant les méthodes frauduleuses de l’UMP. En outre il clairement dit que Sarkozy ne pouvait pas ne pas être au courant. L’ancien bras droit de Jean-François Copé a donc annoncé mercredi sur RTL qu’il se mettait « en congé de l’UMP ». « Je ne renouvellerai pas cette année ma cotisation à ce qui a été ma famille politique pendant très longtemps puisque j’ai adhéré au RPR en tant que militant en mars 1989, et je suis à l’UMP depuis sa création », a expliqué l’ex-directeur adjoint de la campagne 2012 de Nicolas Sarkozy, à l’origine des révélations fracassantes sur la mise en place d’un système occulte qui permettait à son camp d’éviter de dépasser le plafond autorisé des frais de campagne. L’élu de droite, qui compte conserver son mandat européen, a également écrit une lettre au secrétaire général par intérim de l’UMP, Luc Chatel, transmise à la presse. Il y confirme sa décision de « reprendre (sa) liberté », qualifiant de « mascarade » la procédure d’exclusion. Celle-ci, explique-t-il, « n’a donc plus lieu d’être, et si vous deviez la prolonger, elle apparaîtrait pour ce qu’elle n’a jamais cessé d’être, une mascarade, une justice d’exception ». La suspension de Jérôme Lavrilleux le mois dernier par une commission des recours avait ouvert la voix à sa procédure d’exclusion. Il devait être fixé sur son sort le 21 octobre. Sur RTL, l’élu a dit avoir l’impression que la décision du bureau politique était « déjà actée », que le rapport était « écrit ». « Il sera rendu public la semaine prochaine donc j’ai l’impression d’avoir à affronter une sorte de justice d’exception, avec un peloton d’exécution qui est déjà réuni », a-t-il ajouté. Jérôme Lavrilleux en profite pour régler ses comptes avec ses rivaux, en les nommant directement. « À un moment ou un autre, il faut arrêter de se ridiculiser : ceux qui ont engagé cette procédure le font pour des mauvaises raisons, des petites raisons de mesquineries personnelles pour régler des comptes par personnes interposées. Je pense clairement à François Fillon et sans doute à Alain Juppé. » Fin août, Jérôme Lavrilleux avait averti que s’il était exclu de l’UMP, il « parlerait ». « Si on m’exclut de l’UMP, ça se réglera devant les tribunaux. J’ai déjà pris plusieurs avocats », avait-il prévenu auprès du Parisien. Selon des propos rapportés par L’Express, l’eurodéputé affirmait par ailleurs avoir du « mal à imaginer que Nicolas Sarkozy ne connaissait pas le nom de Bygmalion », comme le prétend l’ancien chef de l’Etat. Mais Jérôme Lavrilleux ne l’accusait en rien : « L’honnêteté n’empêche pas la maladresse », disait-il, mettant plutôt en cause plusieurs proches de l’ex-Président, comme son ancien directeur de campagne, Guillaume Lambert, son conseiller communication à l’Elysée, Franck Louvrier et le sondeur Pierre Giacometti.

 

PS-la Rochelle -Valls : des mesurettes sur le pouvoir achat pour éviter d’être sifflé

PS-la Rochelle -Valls :  des mesurettes sur le pouvoir achat pour éviter d’être sifflé

Et voilà après avoir été applaudi par le Medef, Valls doit éviter de se faire siffler à La Rochelle par les socialistes. Du coup il va utiliser les bonnes vielles méthodes des promesses chères à Hollande, cette fois sur le pouvoir d’achat en vue de calmer les grognards de gauche. Des mesurettes évidemment mais en politique le verbe surmédiatisé est plus important que l’action discrète et efficace.  Dimanche, son discours sera scruté par tous les socialistes et surtout ceux qui accusent le nouveau gouvernement de trop aimer les entreprises. Manuel Valls leur réserve un cadeau : face aux militants socialistes réunis à l’université d’été de La Rochelle, le Premier ministre devrait faire, selon nos informations, des annonces pour améliorer le pouvoir d’achat des Français. Ce discours, qu’il prononcera en clôture de l’université d’été, en milieu de journée dimanche, est important pour le Premier ministre. Ce vendredi, il travaille dessus et il le peaufinera samedi soir. « Ce ne sera pas un discours de politique général, mais il va donner de la cohérence et du sens à l’action du gouvernement », explique un visiteur de Matignon. « Il faut donner de la perspective, dire là où on va. » Alors que sa déclaration d’amour aux entreprises devant le Medef a été particulièrement mal perçue par une partie de la gauche – Cécile Duflot l’accusant dans Les Echos « d’imiter Thatcher » – Manuel Valls doit calmer les « frondeurs » qui menacent, notamment, de ne pas voter le prochain projet de loi de finances qui fixera le budget de l’Etat pour 2015. Plusieurs annonces ont déjà été faites par l’exécutif ces derniers jours. Le Revenu de Solidarité Active (RSA) « socle » va ainsi augmenter de 2% au 1er septembre, passant à 509,30 euros par mois pour une personne seule, a appris l’AFP auprès du Secrétariat d’Etat en charge de la lutte contre l’exclusion. Le président a pour sa part annoncé une refonte des premières tranches de l’impôt sur le revenu pour le rendre « plus juste et plus simple », ainsi qu’une fusion de la prime pour l’emploi et du RSA activité. Ces deux mesures, dont les modalités restent à trancher, doivent compenser la censure par le Conseil constitutionnel des 2,5 mds d’euros d’allègements de cotisations salariales pour les salariés modestes, l’essentiel du volet « solidarité » du Pacte.

 

Réforme territoriale : imposer un referendum pour éviter la magouille

Réforme territoriale : imposer un referendum pour éviter la magouille

 

 

Repousser les élections, bricoler le découpage administratif, tripatouiller le nombre d’élus et surtout éviter de consulter les Français, c’est la démarche de Hollande qui s’oppose à tout référendum sur la question. Cette réforme- nécessaire – ne doit pas se faire sans consulter les électeurs (qui approuvent en majorité sur le principe mais pas sur la méthode), il s’agit en effet dune modification constitutionnelle qui ne peut s’effectuer en douce. François Hollande est resté sourd aux appels de l’opposition, de droite comme de gauche, réclamant un référendum sur la réforme territoriale à propos de laquelle le président a achevé vendredi l’audition des partis politiques représentés au Parlement.  Du premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, à la présidente du Front national, Marine Le Pen, le chef de l’Etat a consulté sur trois jours les élus de 14 formations sur son plan qui prévoit la réduction de moitié du nombre de régions et la suppression des conseils départementaux.  Cette réforme pourrait permettre à l’Etat de faire entre 12 et 25 milliards d’euros d’économies par an à terme, selon le secrétaire d’Etat chargé du dossier, André Vallini.  L’entourage de François Hollande a décrit des entretiens « riches et fournis », où chacun « a constaté qu’une réforme est nécessaire ». « Après, il peut y avoir des nuances, voire des divergences sur la carte territoriale, le calendrier, la mise en œuvre de la réforme et les conséquences pour les élections ».  On annonce de même source que « le président s’exprimera prochainement pour faire le bilan » sans préciser la forme ni la date de cette intervention.  François Hollande prendra d’ici là « le temps de réfléchir » et de consulter le Premier ministre, Manuel Valls, et les ministres concernés, ajoute-t-on.

 

Ukraine : 25 milliards d’aides nécessaires pour éviter la faillite

Ukraine :  25 milliards d’aides nécessaires pour éviter la faillite

L’Ukraine au bord de la faillite ne peut plus compter sur l’aide russe et  sollicite  le FMI. Kiev a demandé, ce 26 février, au Fonds monétaire international de préparer avec elle un nouveau programme d’aide financière. En gage de bonne foi, le président de la Banque centrale ukrainienne, Stepan Koubiv, a assuré le pays prenait des mesures de son côté. Le nouveau gouvernement de Kiev prépare parallèlement un programme anticrise, qui sera bouclé incessamment, a-t-il promis. Et la Banque centrale prend des dispositions pour enrayer la fuite massive de capitaux qu’ont entraîné les manifestations contre le président Viktor Ianoukovitch déchu depuis, a continué l’argentier ukrainien. Ces marques de sérieux ont pour but de rassurer le Fonds, à qui l’Ukraine doit déjà 4 milliards d’euros au titre d’emprunts contractés en 2010. A l’époque, Kiev n’avait jamais mené les réformes économiques promises en contrepartie du soutien du FMI. Pour autant, sa directrice générale, Christine Lagarde, avait assuré ce week end, que le fonds « sera prêt à s’engager ».  Le pays est au bord de la faillite. L’Ukraine a chiffré à 35 milliards de dollars (25 milliards d’euros environ) ses besoins pour 2014-2015. Et elle aurait besoin dès cette année de 13 milliards de dollars pour rembourser ses créanciers internationaux, selon Standard & Poor’s. Or l’Union européenne, qui a réitéré son intention de l’aider en début de semaine, évoque pour l’instant un montant d’à peine 610 millions d’euros. En outre la Russie, qui lui avait promis 15 milliards de dollars, a annulé le versement d’une tranche de ce prêt de 2 milliards d’euros le 17 février, après la destitution de Viktor Ianoukovitch. La poursuite du soutien financier de Moscou est devenue plus qu’incertaine. Il pourrait reprendre après la formation d’un nouveau gouvernement, a indiqué le ministre russe des Finances. A condition que ce dernier favorise une alliance avec la Russie plutôt qu’avec l’Europe, a-t-il laissé entendre.

 

PS- municipales : pour l’union à gauche pour éviter la fessée

PS- municipales : pour l’union à gauche pour éviter la fessée

 

Le PS sent venir la fessée aux municipales – sans doute cependant  beaucoup moins cinglantes que celle qui interviendra lors  des européennes. « La gauche part dans tous les sens. Les écologistes ne veulent rien entendre à L’union aux élections municipales. C’est donc la division, mais ils restent dans le gouvernement », écrit le député Cambadélis et secrétaire national du PS chargé des questions internationales, dans ce billet titré « La Gauche façon puzzle ».  Il critique aussi le Front de gauche « uni aux socialistes dans les municipalités », mais qui les « bombarde » au niveau national, ainsi que les Radicaux de gauche qui selon lui « traînent des pieds sur tous les sujets à l’Assemblée nationale et au Sénat ».  Et n’épargne pas son propre parti, dont il voulait prendre la direction en 2012 face à Harlem Désir. « Quant au PS, il joue le temps des groupuscules multipliant clubs et mises en demeure de son propre gouvernement ». Pour M. Cambadélis, « la gauche est cotonneuse et le PS unijambiste » en ce sens qu’il défend le gouvernement -qui « le mérite »- sans « donner du sens et mettre en scène nos marqueurs ».   »La lutte contre les déficits ne fait pas une politique », fait valoir le député de Paris, mais « personne n’avance une alternative politique cohérente ou n’ouvre une perspective ».  Enfin à propos des élections municipales de mars 2014, Jean-Christophe Cambadélis pointe le risque de succès engrangés par le FN pour appeler à l’union à gauche.   »Mobiliser l’opinion pour imposer l’union aux élections municipales est une urgence. S’unir c’est arriver en tête au premier tour, juguler le risque de l’UMP et faire reculer celui du Front National », conclut-il.  La direction de PS se réunira mercredi prochain en séminaire sur ce sujet, pour plancher sur sa stratégie de campagne aux municipales et tirer les enseignements de la récente série d’échecs dans des élections législatives partielles.

 

Royal : « pas désignée par le gouvernement » ? Si, pour éviter qu’elle ne redevienne ministre

Royal : « pas désignée par le gouvernement » ? Si, pour éviter qu’elle ne redevienne ministre

Ségolène s’est crue obligée de faire une mise au point sur sa nomination comme vice présidente de la nouvelle BPI. Personne n’y croit en réalité ; En effet après avoir exprimé assez fort (trop fort sans doute) son désir de revenir aux affaires nationales Hollande était particulièrement embarrassé compte tenu de relations déplorables entre Ségolène et Trierweiler. Hollande contourne ainsi l’obstacle en la nommant à la BPI. Ceci étant, Ségolène Royal (PS) a souligné qu’elle avait été « désignée par l’Association des régions de France » pour siéger au conseil d’administration de la BPI et « pas par le gouvernement », réfutant des déclarations de l’opposition dénonçant une « république des copains ». « Je siège à ce Conseil d’administration en tant que présidente de région, désignée par l’Association des régions de France et pas par le gouvernement », a déclaré la présidente du conseil régional de Poitou-Charentes.

 

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