Archive pour le Tag 'évité'

Sécheresse et gestion de l’eau : le gouvernement évite traiter de l’agriculture

Sécheresse et gestion de l’eau : le gouvernement évite traiter de l’agriculture

Pour faire face à la raréfaction de la ressource en eau, le chef de l’Etat a appelé à la sobriété. Mais le secteur agricole – qui en utilise 60%- reste dispensé d’efforts sérieux. Une distorsion qui retarde une inévitable adaptation des pratiques culturales. papier de Martine Valo dans le Monde

Dire qu’il était attendu est un euphémisme. Après les canicules de 2022, après la sécheresse hivernale de 2023, exceptionnelle avec ses trente-deux jours consécutifs sans pluie, le plan antipénuries du gouvernement suscitait beaucoup d’impatience, en particulier de la part des entreprises du secteur de l’eau et de l’assainissement – allait-on faire appel à leurs technologies ? –, et surtout d’interrogations chez les élus locaux – comment allaient-ils aborder l’été à venir qui s’annonce encore plus compliqué que le précédent dans de nombreuses régions ? Qu’allait retenir le gouvernement des très nombreuses propositions, recommandations, constats sévères, rapports, émanant respectivement du Comité national de l’eau, une instance consultative liée au ministère de la transition écologique, de la Cour des comptes, du Sénat, entre autres ?

Les augures sont obstinément alarmants : le 1er avril, 75 % des niveaux des nappes souterraines étaient bas, voire très bas. Malgré l’urgence, le Plan d’action pour une gestion résiliente et concertée de l’eau a été plusieurs fois repoussé avant d’être finalement présenté par Emmanuel Macron en personne, le 30 mars, près des rives du lac de Serre-Ponçon, dans les Hautes-Alpes. L’allocution du chef de l’Etat peut se résumer en un appel général à la sobriété. La France, pays aux vertes forêts et aux rivières glougloutantes, doit se réveiller : les sécheresses intenses ainsi que les inondations meurtrières qui frappent le reste du monde la concernent aussi.

En 2019, les Assises de l’eau, qui avaient réuni tous les usagers, s’étaient conclues par un objectif de 10 % de prélèvements en moins en 2025 et de 25 % d’ici à 2034. Le président de la République a ramené ce mot d’ordre à − 10 % d’ici à 2030, mais dans tous les territoires et dans tous les domaines. Tous ? Il semble qu’un irréductible secteur résiste encore.

Bien que les usages agricoles représentent 58 % de la consommation d’eau en France, le ministre de l’agriculture n’était pas aux côtés d’Emmanuel Macron lors de ce déplacement officiel à Savines-le-Lac. Au même moment en effet, ledit ministre, Marc Fesneau, participait au congrès du syndicat agricole majoritaire, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), et y tenait des propos rassurants. Souveraineté alimentaire oblige, on ne lui demandera pas d’« effort supplémentaire ». Le lendemain, le ministre a à nouveau exposé sa pensée lors d’une conférence de presse où son homologue de la transition écologique, Christophe Béchu, détaillait

Gestion de l’eau : le gouvernement évite traiter de l’agriculture

Gestion de l’eau : le gouvernement évite traiter de l’agriculture

Pour faire face à la raréfaction de la ressource en eau, le chef de l’Etat a appelé à la sobriété. Mais le secteur agricole – qui en utilise 60%- reste dispensé d’efforts sérieux. Une distorsion qui retarde une inévitable adaptation des pratiques culturales. papier de Martine Valo dans le Monde

Dire qu’il était attendu est un euphémisme. Après les canicules de 2022, après la sécheresse hivernale de 2023, exceptionnelle avec ses trente-deux jours consécutifs sans pluie, le plan antipénuries du gouvernement suscitait beaucoup d’impatience, en particulier de la part des entreprises du secteur de l’eau et de l’assainissement – allait-on faire appel à leurs technologies ? –, et surtout d’interrogations chez les élus locaux – comment allaient-ils aborder l’été à venir qui s’annonce encore plus compliqué que le précédent dans de nombreuses régions ? Qu’allait retenir le gouvernement des très nombreuses propositions, recommandations, constats sévères, rapports, émanant respectivement du Comité national de l’eau, une instance consultative liée au ministère de la transition écologique, de la Cour des comptes, du Sénat, entre autres ?

Les augures sont obstinément alarmants : le 1er avril, 75 % des niveaux des nappes souterraines étaient bas, voire très bas. Malgré l’urgence, le Plan d’action pour une gestion résiliente et concertée de l’eau a été plusieurs fois repoussé avant d’être finalement présenté par Emmanuel Macron en personne, le 30 mars, près des rives du lac de Serre-Ponçon, dans les Hautes-Alpes. L’allocution du chef de l’Etat peut se résumer en un appel général à la sobriété. La France, pays aux vertes forêts et aux rivières glougloutantes, doit se réveiller : les sécheresses intenses ainsi que les inondations meurtrières qui frappent le reste du monde la concernent aussi.

En 2019, les Assises de l’eau, qui avaient réuni tous les usagers, s’étaient conclues par un objectif de 10 % de prélèvements en moins en 2025 et de 25 % d’ici à 2034. Le président de la République a ramené ce mot d’ordre à − 10 % d’ici à 2030, mais dans tous les territoires et dans tous les domaines. Tous ? Il semble qu’un irréductible secteur résiste encore.

Bien que les usages agricoles représentent 58 % de la consommation d’eau en France, le ministre de l’agriculture n’était pas aux côtés d’Emmanuel Macron lors de ce déplacement officiel à Savines-le-Lac. Au même moment en effet, ledit ministre, Marc Fesneau, participait au congrès du syndicat agricole majoritaire, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), et y tenait des propos rassurants. Souveraineté alimentaire oblige, on ne lui demandera pas d’« effort supplémentaire ». Le lendemain, le ministre a à nouveau exposé sa pensée lors d’une conférence de presse où son homologue de la transition écologique, Christophe Béchu, détaillait

Ukraine : la Russie recule pour éviter la capitulation

Ukraine : la Russie recule pour éviter la capitulation

Le chef des armées russe vient curieusement de reconnaître les difficultés auxquelles l’armée russe est confrontée et qui nécessite un recul pour éviter une défaite honteuse. Pourtant ce nouveau chef des armées n’est pas un tendre mais sans doute a-t-il pris conscience des réalités du terrain et n’est-il pas prêt à faire sacrifier l’armée sur l’autel de la démence de Poutine.

On prépare aussi en même temps l’opinion russe à la défaite en l’habillant de prétexte humanitaire pour rapatrier des Russes d’Ukraine.

Le nouveau commandant de l’armée russe en Ukraine, Sergueï Sourovikine, a donc reconnu, mardi 18 octobre, que ses troupes faisaient face à une situation «tendue» et auraient à effectuer des choix difficiles.

Le nouveau commandant de l’armée russe ménage aussi son propre avenir en décrivant un tableau assez sombre de la situation héritage de son prédécesseur et sous-entendu de Poutine aussi.
Ces déclarations de Sergueï Sourovikine à l’antenne de la chaîne de télévision publique Rossiya 24 interviennent alors que le gouverneur nommé par les Russes dans la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, a annoncé une évacuation de civils face à la menace d’un assaut ukrainien.

« La situation dans le secteur de l’opération militaire spéciale peut être qualifiée de tendue », a dit Sergueï Sourovikine, général de l’armée de l’air nommé ce mois-ci à la tête des forces russes engagées en Ukraine, où elles subissent depuis début septembre une contre-offensive ukrainienne.

Recul russe. « L’ennemi tente continuellement d’attaquer les positions des troupes russes », a-t-il poursuivi. « Cela concerne avant tout les secteurs de Koupiansk, Lyman et Mykolaïv-Kryvyi Rih », a précisé Sergueï Sourovikine. Koupiansk et Lyman se trouvent dans l’est de l’Ukraine, et la zone de Mykolaïv et Kryvyi Rih recouvre essentiellement le nord de la région de Kherson. L’armée russe a reculé de 20 à 30 km ces dernières semaines dans le secteur de Kherson et elle risque d’être acculée sur la rive droite, ou occidentale, du fleuve Dniepr.

Sergueï Sourovikine a également paru reconnaître que les forces ukrainiennes risquaient désormais d’avancer vers la ville de Kherson, située près de l’embouchure du Dniepr sur la rive droite. Kherson est en outre difficile à ravitailler pour l’armée russe, car le principal pont menant à la rive gauche du Dniepr a été fortement endommagé par un bombardement ukrainien.
« Nos plans et nos actions à venir concernant la ville de Kherson elle-même dépendront de la situation militaro-tactique à venir. Je répète, c’est déjà très difficile aujourd’hui », a dit Sergueï Sourovikine. « Nous allons agir en conscience, de manière opportune, sans exclure des décisions difficiles », a-t-il conclu.

Israël : Netanyahou manœuvre pour éviter la prison

Israël : Netanyahou manœuvre pour éviter la prison

Cette fois encore le Premier ministre israélien est menacé par une coalition de droite. L’intéressé manœuvre encore  pour casser cette perspective et surtout éviter la prison. De ce point de vue le dernier conflit israélo-palestinien a surtout été l’occasion pour Netanyahou de tenter de faire oublier les poursuites donc il est l’objet notamment pour corruption.

Netanyahou a une nouvelle fois jouée les va-t-en-guerre pour détourner l’attention des médias sur ses frasques. En dépit de ces manœuvres, Netanyahou et nettement fragilisé par Naftali Bennett, le millionnaire à la tête du parti d’opposition de droite Yamina («à droite») qui a annoncé son ralliement au centriste Yaïr Lapid pour construire un gouvernement sans Benyamin Netanyahou.

Le ralliement de Bennett, chef de l’opposition de droite radicale, au centriste Yaïr Lapid et au projet de «gouvernement du changement», constitue un évènement qui pousse vers la sortie Benyamin Netanyahou, qui a passé 15 ans au pouvoir.

80 km/h,…. heu…Collomb évite la question !

80 km/h,…. heu…Collomb évite la question !

Preuve que les 80 km-km heure constitue une sacrée épine dans le pied pour la popularité du gouvernement, Gérard Collomb n’a m^me pas voulu répondre à uen question posée sur ce sujet lors d’une réunion publique ; Joker a-t-il dit ! Ce qui démontre à l’évidence que cette question vis-à-vis de la laquelle Macron et Philippe sont assez divisés met les ministres dans l’embarras. Cela d’autant plus que la mesure est très mal ressentie par les automobilistes en particulier en milieu non urbain ou la quasi-totalité des infrastructures est concernée. Cette mesure a été entièrement voulue et aussi exclusivement voulue par Philippe qui avait besoin d’un marqueur existentiel face à Macron qui occupe tous les champs économiques, sociaux et politiques. Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb n’a donc  pas souhaité répondre ce jeudi soir lors d’une réunion publique portant sur la limitation de vitesse à 80 km/h, mesure très controversée prévue par le gouvernement pour juillet, préférant utiliser « un joker ». »Sur les 80km/h, j’aimerais avoir votre position », a demandé un participant de la réunion publique à laquelle participait Gérard Collomb à Rungis (Val-de-Marne) dans le cadre de l’opération de communication pour le premier anniversaire du gouvernement.  »Je prends un joker sur la question », a répondu le ministre de l’Intérieur, enchaînant sur la question suivante sous les rires d’une salle d’environ 150 personnes plutôt favorable à la politique du gouvernement. Devant l’impopularité de la mesure, Macron a bien reprécisé qu’il s’agissait seulement d’une expérience pendant deux ans et qui pourrait être annulée en cas de résultats insuffisants en matière de sécurité.

Thévenoud viré du PS mais évite pôle emploi en restant député

Thévenoud viré du  PS mais  évite pôle emploi en restant député

 

 

Finalement on a trouvé le mauvais compromis pour Thévenoud, il este député mais n’aura plus l’étiquette du PS ; Ainsi d’ici quelques années après être resté sans étiquette, il pourra retrouver sa famille d’origine (c’est la pratique habituelle avec les dissidents et les pestiférés provisoires). En Fait Thévenoud qui s’était transforme en procureur de la fraude à l’assemblée nationale ne veut perdre son job et se retrouver à pôle emploi. C’est qu’il ne sait rien faire d’autre, il a fait carrière dans la politique, conseiller de Fabius, puis directeur de cabinet du président du sénat, il s’était concocté une petite circonscription tranquille pour être élu. C’était  même un des députés les plus brillants du PS (comme Cahuzac). Les grincheux lui reprochent d’avoir «  oublié » de payer ses impôts pendant 3 ans ; quand même pas de quoi fouetter un chat, il y a pire. ! Si on se met à démettre les politiques sans conviction et-ou malhonnêtes par qui la France sera gouvernée ?   Thévenoud, écarté du gouvernement jeudi dernier pour avoir été en délicatesse avec l’administration fiscale, a annoncé lundi qu’il quittait le Parti socialiste et reprenait son fauteuil de député de Saône-et-Loire, dans une déclaration à l’AFP. L’éphémère secrétaire d’Etat français au Commerce extérieur – il est resté neuf jours au gouvernement – explique s’être entretenu avec le premier secrétaire du PS et avoir « décidé de [s]e mettre en retrait du Parti socialiste et donc du groupe SRC à l’Assemblée nationale ». « Je veux rappeler que l’enchaînement de négligences choquantes qui m’ont placé dans cette situation ne fait pas de moi un fraudeur », poursuit-il. « Mes électeurs de Saône-et-Loire seront mes seuls juges. » Thomas Thévenoud, qui avait émis le souhait de retrouver sa place à l’Assemblée nationale, avait été convoqué par Jean-Christophe Cambadélis pour « tirer les conséquences en tant que député socialiste des révélations sur ses déclarations fiscales », avait auparavant annoncé un communiqué du PS. Le président du Sénat, Jean-Pierre Bel, a par ailleurs annoncé lundi avoir accepté la demande de mise en congé, sans traitement, de la femme de Thomas Thévenoud, Sandra Thévenoud, qui était son chef de cabinet.

 

Etats-Unis : mur budgétaire évité mais 330 milliards de déficit en plus

Etats Unis : mur budgétaire évité mais 330 milliards de déficit en plus

 

Les membres de la Chambre américaine des représentants ont approuvé mardi soir (mercredi matin à Paris) un accord déjà entériné la veille entre le Sénat et la Maison blanche, qui permet aux Etats-Unis d’éviter les 600 milliards de dollars de hausses d’impôts et de baisses des dépenses publiques du ‘mur budgétaire’.Le président Barack Obama, qui devrait rapidement ratifier le texte, a salué le compromis mais a demandé que les futures négociations budgétaires entre la Maison blanche et le Congrès, notamment sur un éventuel relèvement du plafond de la dette publique, soient « un peu moins dramatiques ». La Chambre des représentants, dominée par les républicains, a adopté, par 257 voix pour et 167 contre, l’accord, qui prévoit notamment de réserver la hausse de l’impôt sur le revenu aux ménages dont les revenus annuels dépassent 450.000 dollars. L’accord élargit l’assurance chômage de longue durée à deux millions de personnes pendant une année, tandis que la réduction de 109 milliards de dollars du budget de la défense et de projets de politique intérieure, prévue mardi, est repoussée de deux mois. Le Sénat, majoritairement démocrate, avait voté l’accord par 89 voix pour et huit contre, deux heures après minuit dans la nuit de lundi à mardi, moment à partir duquel devaient automatiquement entrer en vigueur les effets du mur budgétaire, néanmoins retardés par le fait que le 1er janvier soit un jour férié. Certains élus républicains ont tenté mardi d’amender l’accord, en proposant 330 milliards de dollars de réduction des dépenses publiques en plus, mais ont dû y renoncer, faute de soutiens suffisants dans leur propre camp. Le Congressional Budget Office (CBO), organisme équivalent à la Cour des comptes et qui émane du Congrès, a de son côté déclaré que le compromis entériné mardi soir accroîtrait de près de 4.000 milliards de dollars (3.000 milliards d’euros) le déficit fédéral sur une décennie, principalement parce qu’il étend les faibles taux d’imposition à presque tous les Américains. Selon le CBO, le déficit budgétaire 2013 sera environ 330 milliards de dollars (250 milliards d’euros) plus élevé que si le Congrès n’avait pas agi et avait laissé les 600 milliards de dollars de hausses d’impôts et de baisses des dépenses entrer en vigueur.

 




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