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Santé-Covid : en un an, seulement la moitié des Européens complètement vaccinés

Santé-Covid : en un an, seulement la moitié des Européens complètement vaccinés

Il n’est même pas certain que l’Europe sera parvenue à vacciner 70 % de la population d’ici septembre et encore moins d’arriver à 90 % qui garantit une humanité collective.  L’Europe a  pourtant disposé d’un an pour vacciner sa population.

La France se situe dans la moyenne des pays de l’UE, avec 70,9 % des adultes ayant reçu au moins une dose de vaccins, et 53 % de sa population complètement vaccinés. Selon le Premier ministre Jean Castex, l’objectif de 40 millions de primo-vaccinés devrait être atteint d’ici à la fin du mois de juillet.

Devant le péril mortel du Covid,  la communauté internationale a fait preuve de son incompétence tout autant que de son hypocrisie. On remarquera que dans les périodes de guerre, il faut  moins de temps pour mettre au point les armements nécessaires. Dans ce cas, personne n’hésite à réquisitionner des entreprises pour atteindre les objectifs.

La situation est d’autant plus grave que les chiffres évoqués concernent les pays développés. Cela signifie qu’il faudra sur le rythme actuel des années avant de vacciner la population mondiale. Autant dire qu’on laisse tout le temps nécessaire aux variants de se développer et de revenir même dans les pays développés avec le risque que les vaccins actuellement disponibles deviennent inopérants.

Selon des données officielles compilées par l’AFP, un peu plus de 440 millions de doses de vaccins ont été administrées dans l’Union européenne. Cela donne une moyenne de 98,4 doses injectées pour 100 Européens, tandis que les Etats-Unis en sont à 102,4 pour 100 habitants. Toutefois, les Européens étaient 55,5 % à avoir reçu une première dose au 18 juillet, contre 55,4 % des Américains .

Covid : en un an, seulement la moitié des Européens complètement vaccinés

Covid : en un an, seulement la moitié des Européens complètement vaccinés

Il n’est même pas certain que l’Europe sera parvenue à vacciner 70 % de la population d’ici septembre et encore moins d’arriver à 90 % qui garantit une humanité collective.  L’Europe a  pourtant disposé d’un an pour vacciner sa population.

 

La France se situe dans la moyenne des pays de l’UE, avec 70,9 % des adultes ayant reçu au moins une dose de vaccins, et 53 % de sa population complètement vaccinées. Selon le Premier ministre Jean Castex, l’objectif de 40 millions de primo-vaccinés devrait être atteint d’ici à la fin du mois de juillet.

Devant le péril mortel du vide la communauté internationale a fait preuve de son incompétence tout autant que de son hypocrisie. On remarquera que dans les périodes de guerre, il faut  moins de temps pour mettre au point les armements nécessaires. Dans ce cas, personne n’hésite à réquisitionner des entreprises pour atteindre les objectifs.

La situation est d’autant plus grave que les chiffres évoqués concernent les pays développés. Cela signifie qu’il faudra sur le rythme actuel des années avant de vacciner la population mondiale. Autant dire qu’on laisse tout le temps nécessaire aux variants de se développer et de revenir même dans les pays développés avec le risque que les vaccins actuellement disponibles deviennent inopérants.

Selon des données officielles compilées par l’AFP, un peu plus de 440 millions de doses de vaccins ont été administrées dans l’Union européenne. Cela donne une moyenne de 98,4 doses injectées pour 100 Européens, tandis que les Etats-Unis en sont à 102,4 pour 100 habitants. Toutefois, les Européens étaient 55,5 % à avoir reçu une première dose au 18 juillet, contre 55,4 % des Américains .

 

Défense: Les renoncements européens

Défense: Les renoncements européens

 

Pour Cedric Perrin , sénateur LR, vice-président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat« Il ne sert à rien de proposer depuis 2017 quantités d’initiatives toutes plus ou moins rejetées par nos partenaires européens et de n’en tirer aucune conséquence » ( l’Opinion)

Tribune

 

 

 

La taxonomie européenne est dans l’actualité. Ainsi, la question de l’inclusion ou non de l’énergie d’origine nucléaire parmi les énergies permettant de lutter contre le réchauffement climatique est très fortement débattue à l’Union européenne (UE). Pour la France, l’enjeu est crucial.

Mais la question de la taxonomie ne concerne pas seulement le domaine civil. Elle concerne également notre base industrielle et technologique de défense, dont le renforcement au niveau européen est, rappelons-le, l’une des pierres angulaires de la volonté d’affirmation d’une souveraineté européenne affichée par le Président de la République depuis 2017.

Sur ce dernier aspect, qu’il soit permis de s’attarder sur les projets actuels de taxonomie porté par l’Union européenne (UE). Deux initiatives sont à souligner. D’abord dans la lignée du règlement du 18 juin 2020 sur l’établissement d’un cadre visant à favoriser les investissements durables — usuellement appelé règlement sur la taxonomie — la Commission européenne semble vouloir étendre les critères dits « ESG » à une série de nouveaux critères sociaux, parmi lesquels les droits de l’homme. Ensuite, la Commission travaille à la définition d’un écolabel de la finance durable, qui exclurait les entreprises réalisant plus de 5 % de leur chiffre d’affaires dans le domaine de la production ou du commerce d’armes conventionnelles et/ou de produits militaires utilisés pour le combat. De telles initiatives, à l’égard desquelles les Etats membres sont largement marginalisés, sont graves, pour au moins deux raisons.

« Personne d’autre que notre gouvernement ne défendra nos armées et nos industries de défense. Il est urgent de s’en rendre enfin compte »

Litanie de renoncements. Graves pour l’UE, d’abord. De deux choses l’une. Soit l’UE persévère à méconnaître la dangerosité du monde, se confit dans la facilité d’un parapluie otanien dont elle fait mine de ne pas comprendre le prix, enfin pense que les seuls combats à mener se situent sur le terrain de ce qu’elle appelle les valeurs, sans arriver à créer d’ailleurs de consensus en son sein sur ce qu’elle entend par-là. C’est son droit, et les peuples et les Etats qui la composent sont souverains. Mais, elle sera alors condamnée à être le terrain de jeu de prédateurs qui ont compris que le soft power, pour être crédible, doit être solidement construit sur du hard power. Soit, comme la France y pousse notamment depuis 2017, elle fait de la recherche d’une plus grande autonomie stratégique et donc capacitaire, une priorité. Il y a lieu d’être inquiet quand l’on considère à quel point les projets de taxonomie visés supra paraissent bien constituer le énième avatar d’une litanie de renoncements et de blocages européens (difficultés du SCAF, réduction à la portion congrue du fonds européen de défense, achat systématique par de nombreux États européens de matériel américain etc.).

Graves pour notre pays ensuite, car elles témoignent de la part de nos autorités d’un désintérêt inquiétant. La France, à cet égard, doit faire montre de cohérence. Il ne sert à rien de proposer depuis 2017 quantités d’initiatives toutes plus ou moins rejetées par nos partenaires européens et de n’en tirer aucune conséquence. Il est facile de taper du poing sur la table en fustigeant il y a quelques jours le refus de nos partenaires européens de débattre avec la Russie, et, là encore, de n’en tirer aucune leçon, notamment vis-à-vis de Berlin, qui n’a pas les mêmes intérêts que nous, et s’en cache de moins en moins. Il est plus difficile d’expliquer l’ampleur et la continuité des renoncements des plus hautes autorités françaises dès lors qu’il s’agirait, au nom de nos intérêts, de fâcher Berlin ou Bruxelles.

De tout ceci une conclusion émerge : personne d’autre que notre gouvernement ne défendra nos armées et nos industries de défense. Il est urgent de s’en rendre enfin compte. Ceci ne signifie pas renoncer à toute coopération européenne. Ceci signifie savoir dire « non » quand l’UE, au-delà de toute raison et même parfois du droit, joue contre nous, et croyons-nous encore, contre elle-même, en oubliant que sans la force les valeurs sont désarmées.

Cedric Perrin est sénateur LR, vice-président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat.

Brexit: les turpitudes de Boris Johnson envers les ressortissants européens

Brexit: les turpitudes de Boris Johnson envers  les ressortissants européens

Dacian Ciolos, député européen ancien premier ministre de Roumanie, dénonce les turpitudes de Boris Johnson à l’égard des ressortissants de l’union européenne dans l’Opinion . (Extrait )

  Le comportement des autorités britanniques vis-à-vis des citoyens de l’Union européenne résidant au Royaume-Uni ou qui y arrivent en vue d’y exercer une activité professionnelle est aussi inacceptable. C’est ainsi que nous avons découvert il y a quelques jours que des citoyens européens avaient été placés en centre de rétention et expulsés. Il aura fallu l’intervention de notre groupe Renew Europe auprès de la Commission européenne afin que le Home Office cesse ces interpellations illégales. On imagine la réaction de Londres si un Etat membre de l’UE avait infligé un tel traitement à un ressortissant britannique ! Cette question est à l’agenda du sommet européen qui se tient ce lundi à Bruxelles. Nous en attendons un message ferme à l’intention du Premier ministre britannique. La situation de nombreux résidents européens au Royaume-Uni est également préoccupante. Alors que le gouvernement de Boris Johnson s’était engagé à n’imposer aucune discrimination aux plus de cinq millions de ressortissants de l’Union européenne installés légalement au Royaume-Uni, nous sommes au regret de constater les trop nombreux dysfonctionnements, à commencer par les 300 000 dossiers de ressortissants européens que le Home Office tarde à traiter. C’est un sentiment de défiance qui prévaut aujourd’hui à l’encontre des autorités britanniques. Selon l’IMA (1), l’organisme de défense des droits des résidents européens, un tiers d’entre eux ne font pas confiance au gouvernement britannique et 10 % annoncent vouloir quitter le Royaume-Uni. Cette situation doit cesser. Nous sommes quant à nous déterminés à demeurer extrêmement vigilants sur les intentions et les actes du Royaume-Uni. Nous appelons le Premier Ministre Boris Johnson à agir avec bonne foi et fair-play. Qui mieux que nos amis britanniques peuvent parfaitement comprendre le sens profond de cette expression ! (1) Independent Monitoring Authority for the Citizens Rights Agreement. Dacian Ciolos est député européen, président du groupe centriste et libéral Renew Europe depuis 2019. Il est ancien Premier ministre de Roumanie. Sa chronique « Europa » est publiée en alternance avec celle de Manfred Weber, président du groupe PPE.

Avion dérouté par la Biélorussie: les Européens prennent des mesures symboliques

Avion dérouté par la Biélorussie: les Européens prennent des mesures symboliques

Les Vingt-Sept ont une nouvelle fois décidé de mesures individuelles assez symboliques contre la piraterie aérienne de la Biélorussie qui ont dérouté un avion de ligne pour arrêter un opposant. C’est la quatrième fois que l’Union économique prend des sanctions à l’égard de la Biélorussie. Avec à peu près toujours le même résultat.

Les nouvelles sanctions pourraient frapper le commerce ou encore les investissements en veillant à ne pas pénaliser la société civile et… les États membres. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a par ailleurs agité cette masse d’argent -3 milliards d’euros- promise dans le cadre du partenariat oriental et que l’UE avait décidé de bloquer en 2010. près de 2 000 vols commerciaux passent chaque semaine dans l’espace aérien de la Biélorussie, les compagnies aériennes basées en Europe sont priées d’éviter son survol. Certains pays et compagnies avaient d’ores et déjà pris les devants pour d’évidentes questions de sécurité.

Les Vingt-Sept ont demandé au Conseil de prendre des mesures pour éviter le survol de son espace aérien par la compagnie aérienne biélorusse et l’impossibilité pour cette entreprise d’atterrir dans un aéroport de l’UE. Il s’agit bien évidemment d’isoler la Biélorussie. Un pays ne tient que grâce au soutien de Poutine ! Or précisément l’union économique européenne s’interroge actuellement sur ses futures relations avec la Russie.

Les Européens mettent la pédale douce avec la Russie?

Les Européens mettent la pédale douce avec la Russie?

 

 

Lundi à Bruxelles les chefs d’État et de gouvernement auront notamment l’occasion de revoir leur politique vis-à-vis de la Russie. En dépit des coups de canif régulier de Poutine dans le droit international, l’Europe surtout entraînée par l’Allemagne vise à normaliser ses relations avec la Russie. Pas sûr que cette politique de bienveillance à l’égard du dictateur (il est maintenant président à vie ) constitue la meilleure diplomatie.

. Un mois après les sanctions prises par Moscou contre huit personnalités européennes, dont le président du Parlement européen, David Sassoli, la vice-présidente tchèque de la Commission, Vera Jourova, et le député français Jacques Maire, l’Union européenne n’envisage pas à ce stade de représailles. Pas plus après avoir entendu le Kremlin décréter que la République tchèque faisait désormais partie d’une liste de pays « inamicaux » pour avoir expulsé une vingtaine de diplomates russes.

Si la République tchèque, la Pologne ou les pays Baltes tiennent à ce que la décision russe ne reste pas impunie, d’autres comme Chypre, Malte ou la Hongrie refusent d’aller plus loin dans les coups de bâton. Mais le gros du peloton, emmené par l’Allemagne, souhaite, lui, ne rien changer à l’arsenal existant des sanctions prises depuis 2014 après l’annexion de la Crimée.

Conclusion, l’union européenne a tendance à se coucher devant Poutine ce qui lui donne des raisons de continuer à bafouer les règles internationales sans parler de la démocratie interne russe. Le cas Navalny et l’interdiction de son parti risque d’être mis entre parenthèses.

 

Turquie: les Européens mettent des conditions économiques

Turquie: les Européens mettent des conditions économiques

Il est clair qu’Erdogan est peu sensible aux critiques qui peuvent intervenir sur le terrain démocratique et des libertés par contre son pays est actuellement enfoncé dans une crise redoutable à la fois une crise sanitaire mais aussi et surtout plus durablement dans une crise économique et financière grave. Du coup, Erdogan est condamné à abandonner au moins une partie sa posture d’agitateur international et de rechercher des accommodements avec l’union économique car il a un besoin urgent d’aide financière.

 

Ce qu’a laissé comprendre l’union économique en posant ses conditions. Les dirigeants de l’UE ont laissé entrevoir à Recep Tayyip Erdogan les bénéfices qu’il pourrait tirer d’un climat durablement apaisé – des bénéfices essentiellement économiques. Il s’agit d’une corde sensible pour le président turc, à l’heure où son économie est empêtrée dans l’inflation, le chômage, les difficultés monétaires et l’extrême méfiance des investisseurs étrangers. L’UE se dit prête à moderniser l’union douanière avec Ankara, alors que cette réforme était jugée «inenvisageable» à l’automne 2020. À l’époque, Erdogan envoyait des navires de recherche d’hydrocarbures dans des zones maritimes revendiquées par la Grèce et multipliait les affronts, notamment à l’égard d’Emmanuel Macron. Depuis, ses bateaux sont rentrés au port, le ton est nettement plus cordial, et les discussions ont repris avec Athènes. «Cette désescalade est un développement positif. Elle doit être soutenue et renforcée», a résumé Charles Michel, rappelant l’approche «progressive, conditionnelle et réversible» vis-à-vis d’Ankara. Parmi les mesures d’aide économique figurent aussi le soutien financier européen aux 4 millions de réfugiés installés en Turquie.

Grande-Bretagne : des restrictions pour les voyageurs européens

Grande-Bretagne : des restrictions pour les voyageurs européens

 

Boris Johnson a indiqué qu’il pourrait prendre des mesures pour restreindre la mobilité des Européens vers le Royaume-Uni. Ces mesures de restriction pourraient aussi toucher la mobilité des marchandises dans la mesure où la plupart des flux sont assurées par les camions. De quoi peser encore un peu plus sur les croissances respectives du Royaume-Uni et de l’union économique.

Interrogé sur la question de savoir si la France devrait être inscrite sur la liste rouge, qui est une catégorie de pays dont la plupart des voyages en Grande-Bretagne sont interdits, Johnson a déclaré à une commission parlementaire que tester les transporteurs aurait un impact sur les flux commerciaux.

«Je pense que nous devons maintenant, sérieusement, nous pencher sur la situation à la Manche. J’ai peur que nous ne puissions pas exclure des mesures plus strictes et nous les mettrons en place si nécessaire », a déclaré Johnson.

«Nous prendrons la décision, aussi difficile soit-elle, d’interrompre ce commerce, d’interrompre ces flux, si nous pensons qu’il est nécessaire de protéger la santé publique et d’empêcher l’apparition de nouvelles variantes, et il se peut que nous devions le faire. que très bientôt.

Pour un registre des gros patrimoines financiers européens

Pour un registre des gros patrimoines financiers européens

 

 

Tribune

 

Seule une petite partie des patrimoines financiers étant couverte par les registres existants, l’Union européenne doit s’attaquer à cette opacité, préconise le collectif dans un appel lancé à l’initiative de l’économiste Gabriel Zucman.

Après les révélations de l’enquête OpenLux [sur la face cachée du Luxembourg, publiée le 8 février], menée par Le Monde et ses partenaires à partir du registre des sociétés luxembourgeois, il y a urgence à créer un cadastre financier européen unique, complet et harmonisé.

En effet, ces révélations d’intérêt public ont été permises par la mise à disposition de nouvelles données sur les bénéficiaires effectifs des sociétés domiciliées au Luxembourg. C’est un progrès qu’il convient de saluer.

Mais OpenLux souligne aussi les défaillances de l’actuelle approche européenne en matière de transparence financière. Les registres existants – ceux du Luxembourg utilisés dans l’enquête du Monde, comme ceux, parfois encore moins complets, des autres Etats membres – sont extrêmement lacunaires. Seuls les détenteurs de parts de sociétés non cotées y sont identifiés.

Or cette forme de richesse ne couvre qu’une petite partie du patrimoine financier des ménages, qui s’est considérablement diversifié sous l’effet de la mondialisation financière. Ne serait-il pas pertinent, par les temps qui courent, de savoir qui possède les dettes publiques européennes ? Sans parler des actions cotées, des parts de fonds de placement et des obligations privées, l’essentiel de la fortune des plus aisés.

Un cadastre financier unique, dans le cadre d’une approche européenne coordonnée, permettrait aussi de remédier aux failles actuelles. Car les registres existants sont loin d’atteindre leur objectif. Comme le montre l’enquête OpenLux, seulement la moitié des compagnies luxembourgeoises indiquent l’identité de leurs bénéficiaires effectifs, en dépit de la législation leur faisant obligation d’identifier tous les actionnaires possédant plus de 25 % du capital.

Les renseignements fournis ne sont soumis à aucune vérification, ce qui ouvre la voie à toutes sortes d’abus, telle l’utilisation de prête-noms.

Enfin, même s’il est prévu qu’ils le deviennent à terme, les cadastres nationaux ne sont, pour le moment, pas connectés. Le résultat ? Impossible ou presque de suivre les schémas byzantins de participations croisées, dans lesquels une holding chypriote, par exemple, détiendrait une société luxembourgeoise, qui elle-même posséderait des filiales en France. La règle du plus petit dénominateur commun s’applique. L’information s’évapore dans les centres offshore les plus opaques.

Un tel projet n’a rien d’utopique. Ainsi, les Etats-Unis ont adopté, en janvier, le Corporate Transparency Act, qui impose à toutes les sociétés américaines de communiquer l’identité de leurs propriétaires effectifs aux autorités fédérales étatsuniennes. C’est un progrès important, qui devrait réduire l’utilisation abusive de coquilles vides dans l’Etat du Delaware. Mais ce registre reste privé. L’Europe – qui reste dans l’ensemble en avance sur les Etats-Unis en matière de transparence financière – peut et doit aller encore plus loin, en rendant cette information publique, et en l’étendant à toutes les autres formes de richesse.

70% des Européens vaccinés d’ici la fin de l’été (Union économique) ?

70% des Européens vaccinés d’ici la fin de l’été (Union économique) ?

 

La présidente de la Commission européenne a rappelé son affectif son objectif de vacciner 70% de la population adulte de l’UE d’ici «la fin de l’été»,. Le problème c’est que jusqu’à maintenant on a constaté un grand décalage entre les intentions et la situation réelle. La présidente de la commission européenne prend une précaution oratoire en indiquant que 70 % des Européens pourraient être protégés par un vaccin….. si les doses promises sont effectivement livrées !

 

l’UE espère recevoir d’ici fin juin près de 600 millions de doses d’ici fin juin. Il est vrai que d’ici là plusieurs autres vaccins seront validés par les autorités sanitaires cependant la production industrielle risque de demander plusieurs mois.

Test PCR négatif pour tous les voyageurs européens

Test PCR négatif pour tous les voyageurs européens

La France va à partir de dimanche, demander un test PCR négatif de moins de 72 heures aux voyageurs en provenance des pays de l’Union européenne. «Il a annoncé l’introduction d’une obligation de présenter un test PCR réalisé 72 heures avant le départ pour l’ensemble des voyageurs européens (hors voyages dits essentiels). Les travailleurs frontaliers et le transport terrestre seront en particulier exemptés de cette obligation», a indiqué l’Élysée à l’issue de la réunion européenne par visioconférence.

Cette réunion particulièrement longue a permis de faire le point sur la progression quasi exponentielle de la pandémie un peu partout.. «Si la réunion a été aussi longue, c’est parce que les leaders ont besoin d’échanger sur cette pandémie, confie un diplomate de l’UE. En réalité, personne ne sait vraiment ce qui va se passer avec les variants et redoute de voir les contaminations s’envoler comme cela a été le cas en Angleterre.»

Face à la mutation du Coronavirus, les États de l’UE se sont, par ailleurs, dits prêts à accroître le séquençage. Et, ils ont fait leur les objectifs de vaccination de la Commission qui recommande que 70% de la population adulte soient vaccinés avant l’été, et 80% des personnels de santé et des plus de 80 ans d’ici à mars.

Turquie: la prudence des Européens vis-à-vis d’Erdogan

Turquie: la prudence des Européens vis-à-vis d’Erdogan

A  juste titre, les Européens se méfient des changements spectaculaires et brutaux d’Erdogan en matière de politique étrangère. Ainsi Erdogan qui n’avait de cesse de torpiller les pays et les chefs d’État se mettant en travers de sa politique internationale a soudain changé de position en proposant un débat apaisé avec l’Europe.

 

Sans doute une certaine obligation pour Erdogan dont la situation économique est assez catastrophique en Turquie, à cela s’ajoute une pandémie hors de contrôle d’autant que la Turquie n’a pas les moyens sanitaires pour y faire face. Les Européens méfient des «déclarations d’intentions» et veulent «des faits et des actions concrètes», a déclaré lundi Peter Stano, le porte-parole de Josep Borrell. «Nous espérons tous que les mots du président turc soient rapidement transformés en actes concrets et durables qui prouvent sa réelle bonne volonté vis-à-vis de l’UE», a déclaré à l’AFP le chef de la diplomatie du Luxembourg Jean Asselborn. Mais «personne n’a l’intention de passer l’éponge», a-t-il averti. «L’UE reste déterminée à défendre ses intérêts et ceux de ses États membres ainsi qu’à préserver la stabilité régionale», a-t-il assuré.

Les sujets de tensions sont nombreux: contentieux avec la Grèce et Chypre, implication d’Ankara dans les conflits en Syrie, en Libye et au Nagorny Karabakh, brouille avec Paris, violations de l’embargo de l’ONU en Libye sur les armes, actions militaires agressives en Méditerranée orientale. Les dirigeants européens ont tendu la main au président Erdogan en juillet 2020, mais il l’a rejetée. Ils ont décidé en décembre de sanctionner Ankara pour la poursuite de ses forages gaziers unilatéraux dans la zone économique exclusive de Chypre. Pourtant Erdogan veut renouer des liens apaisés avec l’Europe.

Les  «énormes problèmes économiques» de la Turquie ne lui permettent pas de couper les liens avec l’Europe, son premier partenaire commercial. «La baraque s’écroule et il est en train de perdre la classe moyenne», explique un responsable européen. «Les Turcs montrent patte blanche», ironise un diplomate de haut rang. «Mais les Européens attendent de voir si cette attitude est sincère et durable. Les précédents épisodes les ont affranchis», a-t-il ajouté.

L’Allemagne, première puissance économique de l’UE, mise sur l’apaisement. Son ministre des Affaires étrangères Heiko Maas s’est rendu lundi à Ankara pour saluer les «signaux positifs» adressés par le président turc et «accompagner» ses initiatives. «Avec certains États, la gifle fonctionne. Avec la Turquie, elle ne fonctionne pas», remarque l’Italienne Nathalie Tocci, directrice de l’Istituto Affari Internazionali et conseillère de Josep Borrell. «Nous espérons une détente durable dans nos relations avec la Turquie de manière à rendre caduque une nouvelle extension des sanctions en mars», confie Jean Asselborn. «Mais il est nécessaire de s’assurer qu’on est prêt, si jamais on ne laisse pas d’autre choix à l’UE», a-t-il averti.

Coronavirus : les défis européens prioritaires

Coronavirus : les défis européens prioritaires

 

Dacian Ciolos  ,  député européen et président d’un groupe centriste évoque les défis européens prioritaires dans l’Opinion

Le premier cas de Covid était détecté sur notre Continent voici un an. Et une nouvelle fois l’épidémie flambe, et contraint les Européens à prendre des décisions difficiles. Toutefois, cette année, malgré l’inquiétude liée aux « variants », nous pouvons espérer retrouver un vent de liberté, grâce aux vaccins et nous aurons du pain sur la planche pour surmonter les cinq défis : sanitaire, économique, climatique, migratoire et démocratique.

A l’image du « pot au noir » bien connu des marins où se succèdent grains et vents faibles avant de toucher les alizés, nous sommes dans une transition, sans qu’il soit possible de prédire avec exactitude quand nous retrouverons des vents stables. La cohésion et la recherche de solutions communes seront la clef.

La campagne de vaccination est la première pierre de l’Europe de la santé. Elle porte une ambition forte : que chaque Européen soit sur un pied d’égalité dans l’accès au vaccin. Les autorisations doivent continuer à se faire avec sérieux et sans délai inutile ; la transparence dans les achats être la plus totale.

Après la gestion des urgences et la négociation du plan de relance historique, l’Europe ne peut se reposer sur ses acquis. Il faudra finaliser et mettre en œuvre les plans nationaux, lancer les projets et faire preuve de réactivité pour être à la hauteur du « whatever it takes » jusqu’au bout. Une question se pose d’ailleurs déjà : laisserons-nous les Etats-Unis prendre le large notamment avec le nouveau plan de 1900 milliards de dollars ?

Reconstruire, innover et transformer sera central, notamment en s’appuyant sur le Green Deal et ses déclinaisons, l’économie circulaire ou le mécanisme d’inclusion carbone aux frontières par exemple. Les défis économiques et climatiques ne sont pas derrière nous.

L’Europe avancera d’autant plus vite qu’elle sera à même d’approfondir, en même temps, sa dimension citoyenne et démocratique, et qu’elle sera solide sur ses valeurs communes à la fois en interne et en externe, y compris avec la Chine

Agenda digital. Nous passerons, aussi, à la vitesse supérieure sur l’agenda digital. L’urgence à reprendre en main notre destin en la matière n’est plus à démontrer. Cette année doit permettre de tracer notre propre chemin numérique, alors que l’Amérique « laisse faire », et la Chine en a fait l’instrument de son totalitarisme. C’est un enjeu à la fois économique et démocratique.

Au-delà, notre Union devra bâtir une politique d’asile et de migration commune, dossier majeur pour les prochains mois, tout autant que celui de nos relations avec notre périphérie orientale et méditerranéenne, et les Balkans occidentaux.

Sur l’ensemble de ces sujets, l’Europe avancera d’autant plus vite qu’elle sera à même d’approfondir, en même temps, sa dimension citoyenne et démocratique, et qu’elle sera solide sur ses valeurs communes à la fois en interne et en externe, y compris avec la Chine. Le mécanisme d’Etat de droit doit être pleinement appliqué. Nous avons vu aux Etats-Unis l’importance d’une justice indépendante.

Et nous devons saisir l’occasion de la Conférence sur le futur de l’Union comme une véritable opportunité de clarifier non seulement notre fonctionnement, mais aussi d’associer étroitement les citoyens dans la définition d’un avenir partagé à l’échelle du continent.

et libéral Renew Europe depuis 2019. Il est ancien Premier ministre de Roumanie. Sa chronique «Europa» est publiée en alternance avec celle de Manfred Weber, président du groupe PPE, chaque dimanche sur lopinion.fr et le lundi dans le journal.

 

Réseaux de données européens en danger ?

  • Réseaux de données européens en danger ?

Gérard Vespierre, Président de Strategic Conseils , s’inquiète du manque de stratégie protégée les réseaux de données au plan européen dans une chronique à laTribune

 

Chronique

 

Le Portugal a préparé un plan visant à conforter et sécuriser les réseaux de câbles sous-marins reliant l’Europe au reste du monde. Lisbonne peut compter sur le soutien politique de plusieurs pays impliqués dans cette vision, la France devrait y jouer un rôle.

Mais en dehors de son tour de présidence à la tête du Conseil Européen, quelles sont les motivations portugaises à s’impliquer dans ce domaine ?

Tout d’abord, avant l’Histoire, il convient de considérer la géographie. Le positionnement du Portugal place ce pays à un absolu carrefour. Il occupe en effet une position privilégiée vis-à-vis de l’autre côté de la façade atlantique, tant de l’Amérique du nord que de l’Amérique du sud. De plus, il est l’ultime territoire pour les pays du nord de l’Europe, vers le continent africain. Enfin, sans être sur la façade méditerranéenne, il en est néanmoins très proche.

En conséquence, cette position carrefour va très tôt donner au Portugal une place privilégiée dans l’organisation des réseaux de câblage sous-marin. Dès 1870 ce pays a été relié au Royaume-Uni, par un premier câble télégraphique.

L’Histoire et la technologie ont poursuivi leurs chemins, et à ce jour le Portugal dispose de 10 amarres pour des systèmes optiques sous-marins. Il est ainsi le seul pays à disposer de connections directes avec tous les continents, à l’exception de l’Antarctique.

On comprend mieux dès lors les raisons qui motivent le Portugal à s’impliquer dans un tel projet.

Lisbonne considère les réseaux de câbles sous-marins comme le grand absent des préoccupations européennes dans le cadre d’une stratégie numérique globale. Ces réseaux constituent pourtant le lien essentiel des échanges internet dans le monde ! Le Portugal veut donc la mise en place d’un plan d’investissement pan-européen, afin que l’Europe installe ses propres câbles sous-marins, et améliore ses infrastructures numériques continentales.

Cette stratégie aboutirait alors à un vaste plan industriel visant à augmenter les réseaux de connections entre les pays européens, ainsi que les liaisons entre l’Europe et les autres continents. Un tel projet serait, à l’évidence, un accélérateur de croissance pour l’industrie européenne des télécoms.

Un 4ème pilier numérique verrait ainsi le jour, après celui du « Cloud » souverain, contenu dans le plan Gaia-X présenté en début d’année par le ministre allemand de l’Économie, et les 2ème et 3ème pilier que constituent « l’Acte pour les Services Numériques » et « l’Acte pour les Marchés Numériques » présentés par la Commission Européenne, le 15 décembre.

Grâce à l’apport de la vision Portugaise, l’Europe disposerait alors d’un dispositif stratégique global autour du numérique :

  • Sécurisation et développement des réseaux câblés ;
  • Mise en place d’un « Cloud » souverain ;
  • Modération des contenus web, de façon plus efficace ;
  • Freinage de la stratégie hégémonique des grands acteurs d’Outre-Atlantique.

Ces enjeux géopolitiques ont été présentés dans un précédent article.

Ainsi, s’il n’y a pas eu de vision globale au départ, au moins y-aurait-il la mise en place d’une stratégie globale à l’arrivée….

Avant les menaces sur les réseaux, il y a en effet une inconnue à prendre en compte : les conséquences du Brexit. Les volumes de données venant ou se dirigeant vers la Grande-Bretagne, pourraient éventuellement faire l’objet de la part des autorités Britanniques de nouvelles dispositions, à visée juridique ou sécuritaire….

Mais à côté de cette inconnue, il existe de réels risques et considérations stratégiques. Ainsi lors d’une réunion de l’OTAN, réunissant les ministres de la Défense des pays membres, au mois d’octobre, la protection des réseaux de câbles sous-marins a été un des sujets de l’ordre du jour. L’intérêt de la Russie dans le domaine cyber est connu, et ces réseaux représentent des points de passage à potentiel hautement disruptif.

Les Etats-Unis, principal membre de l’OTAN, ont ajouté sous l’autorité du Département d’Etat, les réseaux de câbles sous-marins, à leur liste d’infrastructures stratégiques pouvant être l’objet de visées chinoises… L’Europe doit également intégrer ce risque.

 

Mais pour les autorités européennes, il y a une autre considération, à savoir, la position croissante des géants américains du Web, Facebook, Amazon, dans le développement de leurs propres infrastructures. La maîtrise par l’Europe de ses infrastructures numériques apparaît comme une nécessité de long terme. Ces éléments stratégiques donnent un relief et une importance certaine aux tensions et combats qui se déroulent sur le flanc est de l’Europe, dans le Caucase-sud.

Cela peut sembler lointain, mais nous sommes aux portes de la Turquie, donc très proche de l’Europe. De plus à l’heure des méga-débits, ce ne sont plus les distances qui comptent, mais la connectivité et la vitesse. Une seule société géorgienne, Caucasus Online, détenait depuis 2008, la gestion du réseau de fibre venant d’Europe à travers la Mer Noire.

En 2018, le groupe azerbaïdjanais NEQSOL, établi aux Etats-Unis, en Ukraine, et également en Angleterre, prend la décision d’acquérir Caucasus Online.

Après avoir mené les contacts nécessaires avec les autorités gouvernementales géorgiennes des télécommunications, l’opération est finalisée en 2019. Mais depuis lors, le gouvernement géorgien, via l’autorité de tutelle, le GNCC, tente de revenir sur cette opération de nature privée, et préalablement acceptée. Au nom de quels intérêts… ? Gardons en mémoire que l’objectif de NEQSOL est de bâtir à partir des infrastructures de Caucasus Online un hub de communication vers l’Asie… sans passer par Moscou… !

Afin d’essayer de revenir à la situation antérieure, le gouvernement géorgien, sans base juridique valable, a fait introduire des amendements à la loi sur les Communications. Ces dispositions nouvelles lui ont permis, le 1er octobre, de faire nommer un « Special Manager » aux pleins pouvoirs, chez Caucasus Online. Fort de ses « pouvoirs spéciaux » il a déjà entrepris de s’opposer à la plainte déposée par la société auprès des tribunaux géorgiens… ! Cela s’apparente en réalité à une expropriation, puisque le propriétaire en titre, NEQSOL, ne peut plus exercer son autorité sur une structure lui appartenant juridiquement.

La société NEQSOL s’est donc résolue à porter le litige devant le CIRDI (Centre International pour le Règlement des Différents relatifs aux Investissements) basé à Washington, créé en 1965, et dépendant de la Banque Mondiale.

L’intensité d’un tel litige exprime naturellement la puissance des intérêts en jeu. Cela se passe aux portes de l’Europe. Les réseaux européens sont connectés avec le Caucase. Nous avons ici le signe de l’importance de ces enjeux, et donc l’absolue nécessité pour l’Europe d’établir clairement ses règles, et de mettre en place les moyens de les faire respecter.

Le Portugal a pleinement raison de vouloir faire ajouter un 4ème pilier aux dispositifs européens concernant le numérique et ses réseaux. La Géorgie illustre l’apprêtée des rivalités possibles dans le domaine des réseaux de fibre, internationaux. Le Portugal donne à l’Europe, avec ce projet, une impulsion stratégique de toute première importance pour le futur technologique européen, et sa nécessaire souveraineté.

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Gérard Vespierre, diplômé de l’ISC Paris, Maîtrise de gestion, DEA de Finances, Paris Dauphine, géo politologue, Fondateur du site : www.le-monde-decrypte.com

Brexit: risque de mise en cause des droits des Européens

Brexit: risque de mise en cause des droits des Européens

Franco-britannique, Alexandre Holroyd est député LREM de la troisième circonscription des Français de l’étranger (Royaume-Uni, Irlande, Scandinavie, Finlande et Pays baltes). Il craint la remise en cause du droit des Européens Royaume-Uni ( interview dans l’Opinion)

Comment la communauté française vivant au Royaume-Uni vit-elle la situation ?

On assiste à une hausse des demandes de statut de résident auprès des autorités britanniques. C’est une démarche impérative. C’est la condition de l’exercice de leurs droits à l’avenir et il est essentiel qu’ils le fassent. Maintenant, il y a des inquiétudes face au statut lui-même, notamment à l’absence de documents physiques montrant qu’ils sont en règle, et sur la force qui sera chargée de contrôler les droits des citoyens français et européens au Royaume-Uni. Se posent aussi des questions annexes comme la reconnaissance des permis de conduire ou de la carte de sécurité sociale européenne. L’autre grand point d’interrogation est de savoir ce qui se passera si un Français n’a pas effectué de démarche avant la date butoir du 30 juin pour une raison ou une autre. Je pense notamment aux personnes d’un certain âge qui ne sont pas connectées.

Y a-t-il eu des départs ?

Il y en a eu, mais difficile à quantifier. Il y a deux types de Français vivant en dehors de France : ceux qui sont là pour une période très longue parce qu’ils ont épousé quelqu’un du pays et qu’ils construisent leur vie là-bas et ceux, en nombre plus important, qui sont plus mobiles et dont les séjours se réduisent à deux ou trois ans. Or, c’est dans cette catégorie qu’on assiste surtout à un ralentissement des arrivées, notamment du côté des étudiants. Ce qui veut dire que le renouvellement ne se faisant plus, la communauté française devrait décroître assez vite. D’autant que les entreprises françaises qui sont installées au Royaume-Uni ont fortement freiné les expatriations.

Donc, pour l’instant, le Brexit se déroule globalement bien pour les citoyens…

Côté français, on est résolu à accompagner les citoyens britanniques habitant en France pour s’assurer que leurs droits sont parfaitement respectés. Côté britannique, s’il y a eu de gros progrès administratifs qui ont été faits, l’engagement politique paraît moins clair. Cela date un peu mais les déclarations de la ministre britannique de l’Intérieur Priti Patel à l’encontre des Européens n’ayant pas effectué les démarches nécessaires n’étaient pas très rassurantes. Cela ne reflète sans doute pas la réalité politique, mais cela ne renforce pas la confiance. Plus globalement, l’adoption de la loi sur le marché intérieur qui prévoit de possibles dérogations à l’accord de retrait de l’Union européenne signé avec Bruxelles, dans lequel figure aussi le droit des citoyens, n’est pas de nature à rassurer.

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