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Élections européennes : Macron a tort de s’impliquer dans la campagne pour 66 % des Français

Élections européennes : Macron a tort  de s’impliquer dans la campagne pour 66 % des Français

 

Selon un sondage Elabe pour BFMTV, 66% des Français estiment en effet que « ce n’est pas son rôle en tant que président de la République ».

 
Pour 66% des Français, Emmanuel Macron ne doit pas s’impliquer davantage dans la campagne des européennes et
46% des Français veulent une dissolution en cas de large défaite de Renaissance.
« En cas de large défaite de la liste menée par Valérie Hayer, plus de 6 Français sur 10 (61%) estiment que ce serait avant tout un échec personnel pour Emmanuel Macron », peut-on également lire dans le résumé de l’enquête.

Actuellement, Valérie Hayer, tête de liste du camp présidentiel, est largement distancée dans les sondages par le président du RN Jordan Bardella (environ 17% contre 31%, selon les dernières enquêtes d’opinion).

Suivent Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place Publique, autour de 12% et les autres listes d’oppositions, encore plus distancées (LFI, EELV et LR sont dans un mouchoir, avec des intentions de vote estimées autour de 7 ou 8%).

En cas de large défaite du camp présidentiel, une majorité de Français (61%) estiment qu’Emmanuel Macron devra changer significativement d’orientation politique. Plus de 40% de ses électeurs au premier tour de l’élection présidentielle en 2022 partagent cette opinion.

 

Européennes-Macron: Pour sauver les meubles ou enfoncer définitivement le parti au pouvoir

Européennes-Macron: Pour sauver les meubles ou s’ enfoncer définitivement

 

Il n’est pas certain que Macron ait  choisi la bonne stratégie en s’investissant personnellement dans une campagne électorale européenne qui voit son parti  dégringoler. Pour faire simple aujourd’hui, le parti au pouvoir fait à peu près la moitié des pourcentages obtenus par le Front National. Une véritable déroute surtout pour le pouvoir qui du fait de de ses insuffisances et de son manque de courage a largement incité à voter Front national ,  pour beaucoup par résignation.

Évidemment le président va s’efforcer de valoriser toutes les avancées européennes notamment à l’occasion du covid, des accords commerciaux des progressions dans le domaine numérique et militaire. Indiscutablement l’Europe a permis certaines avancées. Le seul problème c’est qu’elles ne sont pas à la hauteur et à la vitesse des grands enjeux du moment. ( Exemple le soutien à l’Ukraine ou encore le positionnement par rapport à la Chine sans parler de l’immigration).

Le plus terrible pour Macron c’est qu’en dépit de certains arguments pertinents pour défendre son projet européen, sa parole ira se perdre dans les sables. Il peut désormais dire ce qu’il veut, sa parole est complètement discréditée. Et chaque fois qu’il parle la majorité perdra encore des soutiens chez les électeurs. Macron est devenu complètement inaudible et loin d’aider sa majorité il enfonce surtout en raison de sa posture monarchique hors-sol et de donneur de leçons  de leçons qu’il ne s’applique pas à lui-même.

 

 

 

Sondage européennes : légère progression pour Valérie Hayer et Raphaël Glucksmann

Sondage européennes : légère progression pour Valérie Hayer et Raphaël Glucksmann

Selon la dernière enquête «rolling» Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI, et Sud Radio, publiée ce mercredi, La liste Raphaël Glucksmann progresse légèrement à 12,5 % tandis que les écolos stagnent à 7,5 % et les insoumis de Mélenchon à 7 %. La liste de Macon enregistre aussi une petite progression et atteint 12,5 %. Tout cela loin et RN à 31 %.

. Avec 17,5% d’intentions de vote, la présidente du groupe «Renew» au Parlement européen retrouve un peu d’oxygène. C’est la première fois depuis le lancement des enquêtes glissantes que la macroniste grignote du terrain. Quant à celui qui porte les couleurs du PS et de Place-Publique, il atteint, avec 12,5%, à nouveau son plus haut niveau mesuré par l’institut sondagier.

 

 

Élections européennes : au moins 50 % d’abstention

Élections européennes : au moins 50 % d’abstention

 

Le taux d’abstention aux prochaines élections européennes pourrait dépasser les 50 % tellement le sujet paraît éloigné des principales préoccupations de beaucoup d’électeurs. Traditionnellement, la participation au scrutin européen rencontre peu de succès mais cette fois les préoccupations internes ( pouvoir d’achat, sécurité, école, santé etc.) semble dominer les questions européennes même si en définitive elles sont aussi liées. Notons d’ailleurs que nombre de partis politiques évoque surtout les questions nationales et font des élections européennes un enjeu interne

Les premiers indicateurs ne sont pas bons : 45 % des Français seulement « prévoient » d’aller voter le 9 juin prochain, selon le dernier sondage Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio. Soit en deçà des 50,5 % de participation enregistrés lors du scrutin de 2019. « Prévoir à l’avance un taux d’abstention est compliqué. Mais on sait déjà que, par nature, c’est une élection de second ordre  intéresse peu.

Notons que d’une façon générale la participation aux consultations électorales ne cesse de diminuer. Ainsi lors des législatives de 2022 le taux d’abstention avait atteint 42 %. Et des scores encore plus faibles ont été enregistrés aux régionales et aux élections locales.

 

Quand on passe en revue la participation à l’ensemble des différents scrutins au suffrage universel de notre pays depuis le début de la Ve République, on obtient une image plus nuancée que celle qui est le plus souvent proposée. La participation est en baisse très nette aux élections législatives. Avec 51,3 %, l’abstention avait atteint un niveau record au premier tour du scrutin de 2017. Le parti arrivé en tête (La République En Marche) avait recueilli les votes de 13 % des inscrits, les anciens partis de gouvernement (PS et Les Républicains) atteignant 5 % et 7 %. Dans les années 1970, la participation à ce type de scrutin était supérieure à 80 %. L’abstention a ensuite progressé de façon régulière, pour dépasser la moitié des inscrits, niveau habituellement réservé aux élections cantonales ou régionales.

Sondage Européennes : La liste de Macron chute encore

Sondage Européennes : La liste de macron chute  encore

 Valérie Hayer. La présidente du groupe Renew ne sort en effet pas de sa mauvaise passe sondagière. Selon la dernière vague du «rolling» Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI, et Sud Radio, publiée lundi, la Mayennaise chute encore à 17% (-0,5) d’intentions de vote. Depuis le lancement de ces études glissantes, elle n’a pas repris la main. Et a même perdu deux points en l’espace de deux semaines. Très loin de Jordan Bardella, qui crante dans les esprits sa position d’ultra-favori à 31,5% (=), Valérie Hayer voit le danger venir d’en-dessous. Du troisième homme.Si Raphaël Glucksmann n’est pas revenu à son record de 12,5% des votants, il s’en rapproche de nouveau avec 12% (+0,5). Une petite poussée qui réduit, comme jamais auparavant, son écart avec la macroniste.

Le RN demandera la dissolution de l’assemblée après les européennes

Le RN demandera la dissolution de l’assemblée après les européennes

Déjà certain de la très grande victoire que lui donnent les sondages aux européennes, le Rassemblement national annonce qu’il demandera la dissolution de l’Assemblée nationale. Une demande politiquement légitime compte tenu de l’ampleur de résultats favorables au parti de Bardella. Mais vraisemblablement une demande qui juridiquement ne se sera pas satisfaite. En effet de nouvelles élections législatives pourraient être une catastrophe encore plus grande pour le parti au pouvoir mais aussi pour les Républicains. La gauche de son côté étant dispersée et globalement faible.

 

«Quand on est au pouvoir, quand on a 10 à 15 points d’écart par rapport au premier parti d’opposition, il y a un problème, non pas de légitimité, mais de crédibilité pour la majorité présidentielle», a fait valoir Jordan Bardella sur BFMTV. Selon qui, «les élections européennes, c’est l’unique occasion, la seule élection nationale du quinquennat, qui doit donc permettre aux Français de s’exprimer sur la politique du gouvernement, de faire entendre leur colère à Emmanuel Macron et par conséquent de désigner le mouvement politique qui sera chargé de préparer l’alternance.»

Juridiquement, seul le président de la république peut dissoudre l’Assemblée nationale , ce qu’il ne fera pas compte tenu des risques politiques.

Le problème c’est que en continuant à gouverner avec une majorité relative de plus en plus fragile et une opinion publique majoritairement défavorable, Macron va encore réduire le champ possible de son action. Au Parlement il pourra de moins en moins imposés de textes. Il ne peut guère espérer aussi être soutenu sauf rares exceptions par des majorités de l’opinion sur certains grands problèmes.
Conclusion les trois années qui restent à Macron risquent de très longues et très difficiles à gérer pour lui et sa majorité.

Élections européennes : Bardella à 32%; Glucksman à 13%

Élections européennes :  Bardella à 32%;   Glucksman à 13%

 

 Bardella  à 32%, selon le sondage Ipsos pour franceinfo et Le Parisien publié samedi 13 avril. Loin derrière, la liste Renaissance-La République en Marche, Modem, Horizons et UDI, conduite par Valérie Hayer, est créditée de 16% des voix, en baisse de deux points sur un mois. L’écart se resserre avec la liste portée par Raphaël Glucksmann (Parti socialiste et Place publique) qui gagne deux points, à 13% des intentions de vote. Derrière , les listes La France insoumise de Manon Aubry et Europe Ecologie-Les Verts de Marie Toussaint sont à 7%. Manon Aubry reste stable, quand Marie Toussaint perd 1,5 point en un mois. François-Xavier Bellamy qui porte la liste LR est crédité de 6,5% (-0,5 point) et fait jeu égal avec Marion Maréchal pour Reconquête qui gagne en revanche 1,5 point. La liste du PCF conduite par Léon Deffontaines totalise 3% des intentions de vote (-0,5 point).

Invité, samedi sur franceinfo, le directeur délégué général de l’institut Ipsos, Brice Teinturier estime que le Rassemblement national bénéficie d’une « véritable dynamique. » Les intentions de vote pour Jordan Bardella sont très élevées « dans toutes les classes d’âge ». Jordan Bardella « commence à opérer une percée chez les cadres », assure Brice Teinturier qui conclue : « il est identifié comme le vote anti-Macron ».

À propos de la position de Raphaël Glusckmann, le directeur délégué général d’Ipsos estime qu’il « y a d’abord toute une partie des électeurs de gauche qui, lors de la présidentielle, ont voté pour Mélenchon mais qui, notamment pour ses positions sur l’Ukraine, reviennent sur Glucksmann. Et puis il y a des électeurs du centre gauche, qui étaient sur Emmanuel Macron, et qui quittent Emmanuel Macron pour Glucksmann, notamment en raison de la politique nationale, comme la réforme des retraites. Il y a une redistribution des cartes dans l’espace des gauches. Le rapport de force interne au bloc de gauche est en train d’évoluer, plutôt en faveur du PS. »


Méthodologie : sondage Ipsos pour franceinfo et Le Parisien sur les intentions de vote pour les européennes 2024 réalisé du 10 au 11 avril sur un échantillon représentatif de 1 500 personnes inscrites sur les listes électorales, interrogées par Internet.

Sondages élections européennes : Bardella et Glucksman en hausse

Sondages élections européennes : Bardella et Glucksman en hausse

 

 Le phénomène à souligner est l’installation nettement en tête de Bardella à plus de 32 %; aussi  la progression de Glucksman entre 12 et 13 % et  maintenant très nettement devant les autres forces politiques de gauche.  Le parti socialiste pourrait être en position de battre la liste de Macron.

Après avoir dépassé le seuil symbolique des 30% d’intentions de vote il y a quelques semaines, la tête de liste du RN continue de progresser. Et parvient même, à 55 jours de scrutin, à franchir un nouveau record. Dans la nouvelle livraison du sondage «rolling» Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, publiée ce lundi, le président du parti à la flamme culmine à 32,5% des suffrages. Soit un point de plus que l’estimation de vendredi.

 

Histoire belge: Poutou se présente aux élections européennes sur une liste en Belgique

Histoire belge:  Poutou se présente aux élections européennes sur une liste en Belgique

C’est une histoire belge mais celle-ci est vraie à savoir l’intention de Poutou de se présenter sur une liste politique européenne en Belgique. On peut penser que comme en France il fera peut-être 2 à 3 % ! Une idée en tout cas : celle de transférer des responsables politiques français malheureux dans d’autres pays ! comme au foot !

 

Le NPA a fait le choix de ne pas présenter de candidat en France pour ces européennes et a échoué à faire alliance avec LFI. «Il décidera de son appel au vote précis avant la fin du mois d’avril», précise-t-il.

Le conseiller municipal de Bordeaux, ouvrier de l’automobile licencié, promet de se battre «pour une Europe anticapitaliste qui s’oppose à l’Europe capitaliste et libérale; pour une Europe écologique, féministe, antiraciste, anticoloniale, anti-impérialiste; Bref anti tout !

Élections européennes : les Verts scotchés à 7 %

Élections européennes : les Verts scotchés à 7 %

 

La tête de liste des écologistes, Marie Toussaint, ne  parvient toujours pas à faire décoller les écolos (Europe écologie les Verts) scotchés à 7 % dans la plupart des sondages. En cause sans doute des positions jugées beaucoup trop à l’extrême gauche et hors sol sans parler de la présence anachronique de Sandrine Rousseau sur tous les terrains et qui a elle seule plombe les résultats du parti. Europe écologie les Verts ne parvient même pas à faire la moitié de son résultat de 2019.

Selon le  sondage quotidien Ifop-Fiducial, la candidate se rapproche même dangereusement de la barre fatidique des 5 %, seuil nécessaire pour faire élire des députés européens. Impensable hier pour les Verts, tant le scrutin européen leur est, par tradition, favorable, ce scénario catastrophe est soudain devenu réel. Et ne serait évidemment pas sans conséquence pour le parti écologiste puisque se jouera au lendemain des européennes un nouveau rapport de forces pour préparer la présidentielle.

«Les sondages nous donnaient aussi très bas quelques jours avant le vote de 2019, et nous avons fini à plus de 13 %. La réalité, c’est que notre électorat se décide seulement devant les urnes», rassure la députée Sandra Regol.

Élections européennes : Bardella à 32%; Glucksmann à 13%

Élections européennes :  Bardella à 32%;   Glucksmann à 13%

 Bardella  à 32%, selon le sondage Ipsos pour franceinfo et Le Parisien publié samedi 13 avril. Loin derrière, la liste Renaissance-La République en Marche, Modem, Horizons et UDI, conduite par Valérie Hayer, est créditée de 16% des voix, en baisse de deux points sur un mois. L’écart se resserre avec la liste portée par Raphaël Glucksmann (Parti socialiste et Place publique) qui gagne deux points, à 13% des intentions de vote. Derrière , les listes La France insoumise de Manon Aubry et Europe Ecologie-Les Verts de Marie Toussaint sont à 7%. Manon Aubry reste stable, quand Marie Toussaint perd 1,5 point en un mois. François-Xavier Bellamy qui porte la liste LR est crédité de 6,5% (-0,5 point) et fait jeu égal avec Marion Maréchal pour Reconquête qui gagne en revanche 1,5 point. La liste du PCF conduite par Léon Deffontaines totalise 3% des intentions de vote (-0,5 point).

Invité, samedi sur franceinfo, le directeur délégué général de l’institut Ipsos, Brice Teinturier estime que le Rassemblement national bénéficie d’une « véritable dynamique. » Les intentions de vote pour Jordan Bardella sont très élevées « dans toutes les classes d’âge ». Jordan Bardella « commence à opérer une percée chez les cadres », assure Brice Teinturier qui conclue : « il est identifié comme le vote anti-Macron ».

À propos de la position de Raphaël Glusckmann, le directeur délégué général d’Ipsos estime qu’il « y a d’abord toute une partie des électeurs de gauche qui, lors de la présidentielle, ont voté pour Mélenchon mais qui, notamment pour ses positions sur l’Ukraine, reviennent sur Glucksmann. Et puis il y a des électeurs du centre gauche, qui étaient sur Emmanuel Macron, et qui quittent Emmanuel Macron pour Glucksmann, notamment en raison de la politique nationale, comme la réforme des retraites. Il y a une redistribution des cartes dans l’espace des gauches. Le rapport de force interne au bloc de gauche est en train d’évoluer, plutôt en faveur du PS. »


Méthodologie : sondage Ipsos pour franceinfo et Le Parisien sur les intentions de vote pour les européennes 2024 réalisé du 10 au 11 avril sur un échantillon représentatif de 1 500 personnes inscrites sur les listes électorales, interrogées par Internet.

Elections européennes : Débâcle en vue pour la majorité

Elections  européennes : Débâcle en vue pour la majorité

D’après les derniers sondages, la majorité pourrait connaître une véritable débâcle avec à peine plus que la majorité du score du Front national. Avec 15 à 16 % on peut se demander en effet comment le pouvoir pourra continuer de diriger le pays. L’autre enseignement et l’inversion des rapports de force au sein de la gauche avec le Parti socialiste assez nettement en tête suivi des écolos et du parti de Mélenchon qui s’écroule.

 

Dans le dernier sondage Elabe - La Tribune Dimanche, la liste de la majorité présidentielle est en effet au plus bas, avec 16,5%. Elle reflue d’un demi-point par rapport au mois précédent. Surtout, la tenaille se resserre autour d’elle. D’un côté, l’écart s’accroît avec la liste RN menée par Jordan Bardella, qui avec 30% (+0,5% en un mois) atteint désormais un niveau spectaculaire. De l’autre, il se réduit avec la liste PS conduite par Raphaël Glucksmann, qui récolte 12% et bondit de 3,5 points par rapport à mars.

« La majorité paie le niveau d’impopularité très élevée d’Emmanuel Macron, analyse Bernard Sananès, le président d’Elabe. Plus les questions nationales sont au premier plan, plus la situation est défavorable pour elle. Or, Valérie Hayer avait été choisie pour rester sur une dimension européenne du scrutin. L’actualité fait que c’est impossible. »

« Je comprends qu’il y ait des déçus sur le plan national, mais sur le plan européen, Emmanuel Macron a un vrai bilan », veut se rassurer, lui, un pilier de la campagne. La majorité réussira-t-elle donc pour s’en sortir à européaniser la campagne ? La dernière semaine d’avril, le chef de l’État prononcera un grand discours sur l’Europe dans le droit fil de celui de la Sorbonne en 2017. « Il entend influer sur l’agenda de la future commission comme il a influé sur celui de la commission von der Leyen avec la Sorbonne », explique un de ses conseillers. Demain, une réunion se tiendra à l’Élysée pour arbitrer le projet défendu par Valérie Hayer ces prochaines semaines…

« Nous avons un équilibre à trouver, avance un des principaux responsables de la campagne. Il nous faut à la fois dérouler notre projet et dénoncer l’hypocrisie du RN. » Le premier objectif doit permettre à la majorité de déclencher un mécanisme de vote utile, le second de réduire le retard pris sur la liste Bardella. Dans le même but stratégique, Valérie Hayer débattra demain sur CNews face à Marion Maréchal. Ce duel vise à faire exister la tête de liste de Reconquête (dans l’enquête Elabe, elle engrange un point grâce au forfait de Nicolas Dupont-Aignan) étouffée par le Rassemblement national. « Je pensais qu’elle serait plus forte et irait chercher davantage d’électeurs chez Jordan Bardella et François-Xavier Bellamy », observe une eurodéputée Renaissance.

Si, dans la majorité, beaucoup s’inquiètent de la menace exercée par Raphaël Glucksmann, celui-ci profite d’abord d’une redistribution des cartes au sein de la gauche (il capte 25% des électeurs de 2022 de Jean-Luc Mélenchon et 26% de ceux de Yannick Jadot) plutôt que d’une fuite des électeurs d’Emmanuel Macron à son profit (il récupère 11% de ses électeurs de 2022). « Il prend plus de déçus du mélenchonisme que du macronisme », conclut Bernard Sananès.

 

Sondage élections européennes : Débâcle en vue pour la majorité

Sondage élections européennes : Débâcle en vue pour la majorité

D’après les derniers sondages, la majorité pourrait connaître une véritable débâcle avec à peine plus que la majorité du score du Front national. Avec 15 à 16 % on peut se demander en effet comment le pouvoir pourra continuer de diriger le pays. L’autre enseignement et l’inversion des rapports de force au sein de la gauche avec l’EPS assez nettement en tête suivie des écolos et du parti de Mélenchon qui s’écroule.

 

Dans le dernier sondage Elabe - La Tribune Dimanche, la liste de la majorité présidentielle est en effet au plus bas, avec 16,5%. Elle reflue d’un demi-point par rapport au mois précédent. Surtout, la tenaille se resserre autour d’elle. D’un côté, l’écart s’accroît avec la liste RN menée par Jordan Bardella, qui avec 30% (+0,5% en un mois) atteint désormais un niveau spectaculaire. De l’autre, il se réduit avec la liste PS conduite par Raphaël Glucksmann, qui récolte 12% et bondit de 3,5 points par rapport à mars.

« La majorité paie le niveau d’impopularité très élevée d’Emmanuel Macron, analyse Bernard Sananès, le président d’Elabe. Plus les questions nationales sont au premier plan, plus la situation est défavorable pour elle. Or, Valérie Hayer avait été choisie pour rester sur une dimension européenne du scrutin. L’actualité fait que c’est impossible. »

« Je comprends qu’il y ait des déçus sur le plan national, mais sur le plan européen, Emmanuel Macron a un vrai bilan », veut se rassurer, lui, un pilier de la campagne. La majorité réussira-t-elle donc pour s’en sortir à européaniser la campagne ? La dernière semaine d’avril, le chef de l’État prononcera un grand discours sur l’Europe dans le droit fil de celui de la Sorbonne en 2017. « Il entend influer sur l’agenda de la future commission comme il a influé sur celui de la commission von der Leyen avec la Sorbonne », explique un de ses conseillers. Demain, une réunion se tiendra à l’Élysée pour arbitrer le projet défendu par Valérie Hayer ces prochaines semaines…

« Nous avons un équilibre à trouver, avance un des principaux responsables de la campagne. Il nous faut à la fois dérouler notre projet et dénoncer l’hypocrisie du RN. » Le premier objectif doit permettre à la majorité de déclencher un mécanisme de vote utile, le second de réduire le retard pris sur la liste Bardella. Dans le même but stratégique, Valérie Hayer débattra demain sur CNews face à Marion Maréchal. Ce duel vise à faire exister la tête de liste de Reconquête (dans l’enquête Elabe, elle engrange un point grâce au forfait de Nicolas Dupont-Aignan) étouffée par le Rassemblement national. « Je pensais qu’elle serait plus forte et irait chercher davantage d’électeurs chez Jordan Bardella et François-Xavier Bellamy », observe une eurodéputée Renaissance.

Si, dans la majorité, beaucoup s’inquiètent de la menace exercée par Raphaël Glucksmann, celui-ci profite d’abord d’une redistribution des cartes au sein de la gauche (il capte 25% des électeurs de 2022 de Jean-Luc Mélenchon et 26% de ceux de Yannick Jadot) plutôt que d’une fuite des électeurs d’Emmanuel Macron à son profit (il récupère 11% de ses électeurs de 2022). « Il prend plus de déçus du mélenchonisme que du macronisme », conclut Bernard Sananès.

 

Européennes : Débâcle en vue pour la majorité

Européennes : Débâcle en vue pour la majorité

D’après les derniers sondages, la majorité pourrait connaître une véritable débâcle avec à peine plus que la majorité du score du Front national. Avec 15 à 16 % on peut se demander en effet comment le pouvoir pourra continuer de diriger le pays. L’autre enseignement et l’inversion des rapports de force au sein de la gauche avec l’EPS assez nettement en tête suivie des écolos et du parti de Mélenchon qui s’écroule.

 

Dans le dernier sondage Elabe - La Tribune Dimanche, la liste de la majorité présidentielle est en effet au plus bas, avec 16,5%. Elle reflue d’un demi-point par rapport au mois précédent. Surtout, la tenaille se resserre autour d’elle. D’un côté, l’écart s’accroît avec la liste RN menée par Jordan Bardella, qui avec 30% (+0,5% en un mois) atteint désormais un niveau spectaculaire. De l’autre, il se réduit avec la liste PS conduite par Raphaël Glucksmann, qui récolte 12% et bondit de 3,5 points par rapport à mars.

« La majorité paie le niveau d’impopularité très élevée d’Emmanuel Macron, analyse Bernard Sananès, le président d’Elabe. Plus les questions nationales sont au premier plan, plus la situation est défavorable pour elle. Or, Valérie Hayer avait été choisie pour rester sur une dimension européenne du scrutin. L’actualité fait que c’est impossible. »

« Je comprends qu’il y ait des déçus sur le plan national, mais sur le plan européen, Emmanuel Macron a un vrai bilan », veut se rassurer, lui, un pilier de la campagne. La majorité réussira-t-elle donc pour s’en sortir à européaniser la campagne ? La dernière semaine d’avril, le chef de l’État prononcera un grand discours sur l’Europe dans le droit fil de celui de la Sorbonne en 2017. « Il entend influer sur l’agenda de la future commission comme il a influé sur celui de la commission von der Leyen avec la Sorbonne », explique un de ses conseillers. Demain, une réunion se tiendra à l’Élysée pour arbitrer le projet défendu par Valérie Hayer ces prochaines semaines…

« Nous avons un équilibre à trouver, avance un des principaux responsables de la campagne. Il nous faut à la fois dérouler notre projet et dénoncer l’hypocrisie du RN. » Le premier objectif doit permettre à la majorité de déclencher un mécanisme de vote utile, le second de réduire le retard pris sur la liste Bardella. Dans le même but stratégique, Valérie Hayer débattra demain sur CNews face à Marion Maréchal. Ce duel vise à faire exister la tête de liste de Reconquête (dans l’enquête Elabe, elle engrange un point grâce au forfait de Nicolas Dupont-Aignan) étouffée par le Rassemblement national. « Je pensais qu’elle serait plus forte et irait chercher davantage d’électeurs chez Jordan Bardella et François-Xavier Bellamy », observe une eurodéputée Renaissance.

Si, dans la majorité, beaucoup s’inquiètent de la menace exercée par Raphaël Glucksmann, celui-ci profite d’abord d’une redistribution des cartes au sein de la gauche (il capte 25% des électeurs de 2022 de Jean-Luc Mélenchon et 26% de ceux de Yannick Jadot) plutôt que d’une fuite des électeurs d’Emmanuel Macron à son profit (il récupère 11% de ses électeurs de 2022). « Il prend plus de déçus du mélenchonisme que du macronisme », conclut Bernard Sananès.

 

Sondage européennes : PS en hausse

Sondage  européennes : PS en hausse

Un sondage  Elabe de samedi commandé par La Tribune Dimanche et BFM TV donne le Rassemblement national toujours en tête avec 30% d’intentions de vote, devant le camp présidentiel (16,5%) et le Parti socialiste (12%). Plus de treize points séparent la liste RN menée par Jordan Bardella de celle de la majorité présidentielle, emmenée par Valérie Hayer, dans les intentions de vote, des chiffres proches d’un sondage Toluna-Harris Interactive paru mercredi (31% contre 17%).

L’intérêt de l’enquête Elabe réside surtout dans la nette progression qu’elle donne à la liste PS-Place publique de Raphaël Glucksmann à 12%, 3,5 points par rapport au dernier sondage de cet institut en mars.

Suivent ensuite la liste des Écologistes de Marie Toussaint (8,5%) et de La France insoumise de Manon Aubry (7,5%). François-Xavier Bellamy, tête de liste des Républicains, est crédité de 7% d’intentions de vote, devant Marion Maréchal pour Reconquête (5,5%).

*Ce sondage a été réalisé en ligne du 2 au 4 avril sur un échantillon de 1505 personnes, représentatif des résidents de France métropolitaine âgés de 18 ans et plus. La marge d’erreur est comprise entre 1,1 et 3,5 points de pourcentage.

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