Archive pour le Tag 'européennes'

Page 5 sur 19

Sondages élections européennes : Bardella et Glucksman en hausse

Sondages élections européennes : Bardella et Glucksman en hausse

 

 Le phénomène à souligner est l’installation nettement en tête de Bardella à plus de 32 %; aussi  la progression de Glucksman entre 12 et 13 % et  maintenant très nettement devant les autres forces politiques de gauche.  Le parti socialiste pourrait être en position de battre la liste de Macron.

Après avoir dépassé le seuil symbolique des 30% d’intentions de vote il y a quelques semaines, la tête de liste du RN continue de progresser. Et parvient même, à 55 jours de scrutin, à franchir un nouveau record. Dans la nouvelle livraison du sondage «rolling» Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, publiée ce lundi, le président du parti à la flamme culmine à 32,5% des suffrages. Soit un point de plus que l’estimation de vendredi.

 

Histoire belge: Poutou se présente aux élections européennes sur une liste en Belgique

Histoire belge:  Poutou se présente aux élections européennes sur une liste en Belgique

C’est une histoire belge mais celle-ci est vraie à savoir l’intention de Poutou de se présenter sur une liste politique européenne en Belgique. On peut penser que comme en France il fera peut-être 2 à 3 % ! Une idée en tout cas : celle de transférer des responsables politiques français malheureux dans d’autres pays ! comme au foot !

 

Le NPA a fait le choix de ne pas présenter de candidat en France pour ces européennes et a échoué à faire alliance avec LFI. «Il décidera de son appel au vote précis avant la fin du mois d’avril», précise-t-il.

Le conseiller municipal de Bordeaux, ouvrier de l’automobile licencié, promet de se battre «pour une Europe anticapitaliste qui s’oppose à l’Europe capitaliste et libérale; pour une Europe écologique, féministe, antiraciste, anticoloniale, anti-impérialiste; Bref anti tout !

Élections européennes : les Verts scotchés à 7 %

Élections européennes : les Verts scotchés à 7 %

 

La tête de liste des écologistes, Marie Toussaint, ne  parvient toujours pas à faire décoller les écolos (Europe écologie les Verts) scotchés à 7 % dans la plupart des sondages. En cause sans doute des positions jugées beaucoup trop à l’extrême gauche et hors sol sans parler de la présence anachronique de Sandrine Rousseau sur tous les terrains et qui a elle seule plombe les résultats du parti. Europe écologie les Verts ne parvient même pas à faire la moitié de son résultat de 2019.

Selon le  sondage quotidien Ifop-Fiducial, la candidate se rapproche même dangereusement de la barre fatidique des 5 %, seuil nécessaire pour faire élire des députés européens. Impensable hier pour les Verts, tant le scrutin européen leur est, par tradition, favorable, ce scénario catastrophe est soudain devenu réel. Et ne serait évidemment pas sans conséquence pour le parti écologiste puisque se jouera au lendemain des européennes un nouveau rapport de forces pour préparer la présidentielle.

«Les sondages nous donnaient aussi très bas quelques jours avant le vote de 2019, et nous avons fini à plus de 13 %. La réalité, c’est que notre électorat se décide seulement devant les urnes», rassure la députée Sandra Regol.

Élections européennes : Bardella à 32%; Glucksmann à 13%

Élections européennes :  Bardella à 32%;   Glucksmann à 13%

 Bardella  à 32%, selon le sondage Ipsos pour franceinfo et Le Parisien publié samedi 13 avril. Loin derrière, la liste Renaissance-La République en Marche, Modem, Horizons et UDI, conduite par Valérie Hayer, est créditée de 16% des voix, en baisse de deux points sur un mois. L’écart se resserre avec la liste portée par Raphaël Glucksmann (Parti socialiste et Place publique) qui gagne deux points, à 13% des intentions de vote. Derrière , les listes La France insoumise de Manon Aubry et Europe Ecologie-Les Verts de Marie Toussaint sont à 7%. Manon Aubry reste stable, quand Marie Toussaint perd 1,5 point en un mois. François-Xavier Bellamy qui porte la liste LR est crédité de 6,5% (-0,5 point) et fait jeu égal avec Marion Maréchal pour Reconquête qui gagne en revanche 1,5 point. La liste du PCF conduite par Léon Deffontaines totalise 3% des intentions de vote (-0,5 point).

Invité, samedi sur franceinfo, le directeur délégué général de l’institut Ipsos, Brice Teinturier estime que le Rassemblement national bénéficie d’une « véritable dynamique. » Les intentions de vote pour Jordan Bardella sont très élevées « dans toutes les classes d’âge ». Jordan Bardella « commence à opérer une percée chez les cadres », assure Brice Teinturier qui conclue : « il est identifié comme le vote anti-Macron ».

À propos de la position de Raphaël Glusckmann, le directeur délégué général d’Ipsos estime qu’il « y a d’abord toute une partie des électeurs de gauche qui, lors de la présidentielle, ont voté pour Mélenchon mais qui, notamment pour ses positions sur l’Ukraine, reviennent sur Glucksmann. Et puis il y a des électeurs du centre gauche, qui étaient sur Emmanuel Macron, et qui quittent Emmanuel Macron pour Glucksmann, notamment en raison de la politique nationale, comme la réforme des retraites. Il y a une redistribution des cartes dans l’espace des gauches. Le rapport de force interne au bloc de gauche est en train d’évoluer, plutôt en faveur du PS. »


Méthodologie : sondage Ipsos pour franceinfo et Le Parisien sur les intentions de vote pour les européennes 2024 réalisé du 10 au 11 avril sur un échantillon représentatif de 1 500 personnes inscrites sur les listes électorales, interrogées par Internet.

Elections européennes : Débâcle en vue pour la majorité

Elections  européennes : Débâcle en vue pour la majorité

D’après les derniers sondages, la majorité pourrait connaître une véritable débâcle avec à peine plus que la majorité du score du Front national. Avec 15 à 16 % on peut se demander en effet comment le pouvoir pourra continuer de diriger le pays. L’autre enseignement et l’inversion des rapports de force au sein de la gauche avec le Parti socialiste assez nettement en tête suivi des écolos et du parti de Mélenchon qui s’écroule.

 

Dans le dernier sondage Elabe - La Tribune Dimanche, la liste de la majorité présidentielle est en effet au plus bas, avec 16,5%. Elle reflue d’un demi-point par rapport au mois précédent. Surtout, la tenaille se resserre autour d’elle. D’un côté, l’écart s’accroît avec la liste RN menée par Jordan Bardella, qui avec 30% (+0,5% en un mois) atteint désormais un niveau spectaculaire. De l’autre, il se réduit avec la liste PS conduite par Raphaël Glucksmann, qui récolte 12% et bondit de 3,5 points par rapport à mars.

« La majorité paie le niveau d’impopularité très élevée d’Emmanuel Macron, analyse Bernard Sananès, le président d’Elabe. Plus les questions nationales sont au premier plan, plus la situation est défavorable pour elle. Or, Valérie Hayer avait été choisie pour rester sur une dimension européenne du scrutin. L’actualité fait que c’est impossible. »

« Je comprends qu’il y ait des déçus sur le plan national, mais sur le plan européen, Emmanuel Macron a un vrai bilan », veut se rassurer, lui, un pilier de la campagne. La majorité réussira-t-elle donc pour s’en sortir à européaniser la campagne ? La dernière semaine d’avril, le chef de l’État prononcera un grand discours sur l’Europe dans le droit fil de celui de la Sorbonne en 2017. « Il entend influer sur l’agenda de la future commission comme il a influé sur celui de la commission von der Leyen avec la Sorbonne », explique un de ses conseillers. Demain, une réunion se tiendra à l’Élysée pour arbitrer le projet défendu par Valérie Hayer ces prochaines semaines…

« Nous avons un équilibre à trouver, avance un des principaux responsables de la campagne. Il nous faut à la fois dérouler notre projet et dénoncer l’hypocrisie du RN. » Le premier objectif doit permettre à la majorité de déclencher un mécanisme de vote utile, le second de réduire le retard pris sur la liste Bardella. Dans le même but stratégique, Valérie Hayer débattra demain sur CNews face à Marion Maréchal. Ce duel vise à faire exister la tête de liste de Reconquête (dans l’enquête Elabe, elle engrange un point grâce au forfait de Nicolas Dupont-Aignan) étouffée par le Rassemblement national. « Je pensais qu’elle serait plus forte et irait chercher davantage d’électeurs chez Jordan Bardella et François-Xavier Bellamy », observe une eurodéputée Renaissance.

Si, dans la majorité, beaucoup s’inquiètent de la menace exercée par Raphaël Glucksmann, celui-ci profite d’abord d’une redistribution des cartes au sein de la gauche (il capte 25% des électeurs de 2022 de Jean-Luc Mélenchon et 26% de ceux de Yannick Jadot) plutôt que d’une fuite des électeurs d’Emmanuel Macron à son profit (il récupère 11% de ses électeurs de 2022). « Il prend plus de déçus du mélenchonisme que du macronisme », conclut Bernard Sananès.

 

Sondage élections européennes : Débâcle en vue pour la majorité

Sondage élections européennes : Débâcle en vue pour la majorité

D’après les derniers sondages, la majorité pourrait connaître une véritable débâcle avec à peine plus que la majorité du score du Front national. Avec 15 à 16 % on peut se demander en effet comment le pouvoir pourra continuer de diriger le pays. L’autre enseignement et l’inversion des rapports de force au sein de la gauche avec l’EPS assez nettement en tête suivie des écolos et du parti de Mélenchon qui s’écroule.

 

Dans le dernier sondage Elabe - La Tribune Dimanche, la liste de la majorité présidentielle est en effet au plus bas, avec 16,5%. Elle reflue d’un demi-point par rapport au mois précédent. Surtout, la tenaille se resserre autour d’elle. D’un côté, l’écart s’accroît avec la liste RN menée par Jordan Bardella, qui avec 30% (+0,5% en un mois) atteint désormais un niveau spectaculaire. De l’autre, il se réduit avec la liste PS conduite par Raphaël Glucksmann, qui récolte 12% et bondit de 3,5 points par rapport à mars.

« La majorité paie le niveau d’impopularité très élevée d’Emmanuel Macron, analyse Bernard Sananès, le président d’Elabe. Plus les questions nationales sont au premier plan, plus la situation est défavorable pour elle. Or, Valérie Hayer avait été choisie pour rester sur une dimension européenne du scrutin. L’actualité fait que c’est impossible. »

« Je comprends qu’il y ait des déçus sur le plan national, mais sur le plan européen, Emmanuel Macron a un vrai bilan », veut se rassurer, lui, un pilier de la campagne. La majorité réussira-t-elle donc pour s’en sortir à européaniser la campagne ? La dernière semaine d’avril, le chef de l’État prononcera un grand discours sur l’Europe dans le droit fil de celui de la Sorbonne en 2017. « Il entend influer sur l’agenda de la future commission comme il a influé sur celui de la commission von der Leyen avec la Sorbonne », explique un de ses conseillers. Demain, une réunion se tiendra à l’Élysée pour arbitrer le projet défendu par Valérie Hayer ces prochaines semaines…

« Nous avons un équilibre à trouver, avance un des principaux responsables de la campagne. Il nous faut à la fois dérouler notre projet et dénoncer l’hypocrisie du RN. » Le premier objectif doit permettre à la majorité de déclencher un mécanisme de vote utile, le second de réduire le retard pris sur la liste Bardella. Dans le même but stratégique, Valérie Hayer débattra demain sur CNews face à Marion Maréchal. Ce duel vise à faire exister la tête de liste de Reconquête (dans l’enquête Elabe, elle engrange un point grâce au forfait de Nicolas Dupont-Aignan) étouffée par le Rassemblement national. « Je pensais qu’elle serait plus forte et irait chercher davantage d’électeurs chez Jordan Bardella et François-Xavier Bellamy », observe une eurodéputée Renaissance.

Si, dans la majorité, beaucoup s’inquiètent de la menace exercée par Raphaël Glucksmann, celui-ci profite d’abord d’une redistribution des cartes au sein de la gauche (il capte 25% des électeurs de 2022 de Jean-Luc Mélenchon et 26% de ceux de Yannick Jadot) plutôt que d’une fuite des électeurs d’Emmanuel Macron à son profit (il récupère 11% de ses électeurs de 2022). « Il prend plus de déçus du mélenchonisme que du macronisme », conclut Bernard Sananès.

 

Européennes : Débâcle en vue pour la majorité

Européennes : Débâcle en vue pour la majorité

D’après les derniers sondages, la majorité pourrait connaître une véritable débâcle avec à peine plus que la majorité du score du Front national. Avec 15 à 16 % on peut se demander en effet comment le pouvoir pourra continuer de diriger le pays. L’autre enseignement et l’inversion des rapports de force au sein de la gauche avec l’EPS assez nettement en tête suivie des écolos et du parti de Mélenchon qui s’écroule.

 

Dans le dernier sondage Elabe - La Tribune Dimanche, la liste de la majorité présidentielle est en effet au plus bas, avec 16,5%. Elle reflue d’un demi-point par rapport au mois précédent. Surtout, la tenaille se resserre autour d’elle. D’un côté, l’écart s’accroît avec la liste RN menée par Jordan Bardella, qui avec 30% (+0,5% en un mois) atteint désormais un niveau spectaculaire. De l’autre, il se réduit avec la liste PS conduite par Raphaël Glucksmann, qui récolte 12% et bondit de 3,5 points par rapport à mars.

« La majorité paie le niveau d’impopularité très élevée d’Emmanuel Macron, analyse Bernard Sananès, le président d’Elabe. Plus les questions nationales sont au premier plan, plus la situation est défavorable pour elle. Or, Valérie Hayer avait été choisie pour rester sur une dimension européenne du scrutin. L’actualité fait que c’est impossible. »

« Je comprends qu’il y ait des déçus sur le plan national, mais sur le plan européen, Emmanuel Macron a un vrai bilan », veut se rassurer, lui, un pilier de la campagne. La majorité réussira-t-elle donc pour s’en sortir à européaniser la campagne ? La dernière semaine d’avril, le chef de l’État prononcera un grand discours sur l’Europe dans le droit fil de celui de la Sorbonne en 2017. « Il entend influer sur l’agenda de la future commission comme il a influé sur celui de la commission von der Leyen avec la Sorbonne », explique un de ses conseillers. Demain, une réunion se tiendra à l’Élysée pour arbitrer le projet défendu par Valérie Hayer ces prochaines semaines…

« Nous avons un équilibre à trouver, avance un des principaux responsables de la campagne. Il nous faut à la fois dérouler notre projet et dénoncer l’hypocrisie du RN. » Le premier objectif doit permettre à la majorité de déclencher un mécanisme de vote utile, le second de réduire le retard pris sur la liste Bardella. Dans le même but stratégique, Valérie Hayer débattra demain sur CNews face à Marion Maréchal. Ce duel vise à faire exister la tête de liste de Reconquête (dans l’enquête Elabe, elle engrange un point grâce au forfait de Nicolas Dupont-Aignan) étouffée par le Rassemblement national. « Je pensais qu’elle serait plus forte et irait chercher davantage d’électeurs chez Jordan Bardella et François-Xavier Bellamy », observe une eurodéputée Renaissance.

Si, dans la majorité, beaucoup s’inquiètent de la menace exercée par Raphaël Glucksmann, celui-ci profite d’abord d’une redistribution des cartes au sein de la gauche (il capte 25% des électeurs de 2022 de Jean-Luc Mélenchon et 26% de ceux de Yannick Jadot) plutôt que d’une fuite des électeurs d’Emmanuel Macron à son profit (il récupère 11% de ses électeurs de 2022). « Il prend plus de déçus du mélenchonisme que du macronisme », conclut Bernard Sananès.

 

Sondage européennes : PS en hausse

Sondage  européennes : PS en hausse

Un sondage  Elabe de samedi commandé par La Tribune Dimanche et BFM TV donne le Rassemblement national toujours en tête avec 30% d’intentions de vote, devant le camp présidentiel (16,5%) et le Parti socialiste (12%). Plus de treize points séparent la liste RN menée par Jordan Bardella de celle de la majorité présidentielle, emmenée par Valérie Hayer, dans les intentions de vote, des chiffres proches d’un sondage Toluna-Harris Interactive paru mercredi (31% contre 17%).

L’intérêt de l’enquête Elabe réside surtout dans la nette progression qu’elle donne à la liste PS-Place publique de Raphaël Glucksmann à 12%, 3,5 points par rapport au dernier sondage de cet institut en mars.

Suivent ensuite la liste des Écologistes de Marie Toussaint (8,5%) et de La France insoumise de Manon Aubry (7,5%). François-Xavier Bellamy, tête de liste des Républicains, est crédité de 7% d’intentions de vote, devant Marion Maréchal pour Reconquête (5,5%).

*Ce sondage a été réalisé en ligne du 2 au 4 avril sur un échantillon de 1505 personnes, représentatif des résidents de France métropolitaine âgés de 18 ans et plus. La marge d’erreur est comprise entre 1,1 et 3,5 points de pourcentage.

Finance–le tournant de la rigueur après les « européennes »

Finance–le tournant de la rigueur après les européennes

Nouveau ton de la politique budgétaire du  gouvernement durant les prochains mois en raison  d’un déficit budgétaire qui s’est creusé à 5,5% du PIB en 2023, soit 154 milliards . La dette, elle passant à près de 3200 milliards soit 110 du PIB. Il faut donc s’attendre à un plan de rigueur sitôt après les  européennes ; un plan qui pourrait comprendre une taxe symbolique sur les superprofits mais surtout une réduction des dépenses sociales notamment de chômage.

« Nous allons poursuivre sur cette voie de rigueur et de responsabilité avec toujours un fil rouge (…) celui du travail » parce que « plus nous aurons de Français qui travaillent, plus nous aurons de possibilités d’équilibrer nos finances », a ainsi déclaré le Premier ministre en citant « la réforme de l’assurance-chômage », lors de la séance des questions au gouvernement.

Le chef du gouvernement – qui doit animer un séminaire gouvernemental sur le thème du travail mercredi matin à Matignon, avant d’être interrogé par TF1 au journal de 20h – répondait au chef de file des députés Les Républicains Olivier Marleix. Ce dernier a qualifié de « grave » la situation des finances publiques.

Ce mardi matin, l’Insee a dévoilé l’ampleur du déficit public en 2023. « [Il] s’établit à 154,0 milliards d’euros, soit 5,5 % du produit intérieur brut (PIB), après 4,8 % en 2022 et 6,6 % en 2021 », a ainsi indiqué l’institut. Pour rappel, ce n’est pas la première fois qu’il excède les 5% : le déficit avait en effet grimpé à 6,4% en 1993, 7,2% en 2009 et même 9% en 2020.

« Ce chiffre marque une dégradation de 15,8 milliards d’euros par rapport aux dernières prévisions », a indiqué sur le réseau X le ministre délégué aux Comptes publics, Thomas Cazenave.

Les dépenses de fonctionnement (+6,0%) et les prestations sociales « accélèrent » (+3,3%, après +1,2% en 2022), portées « par la revalorisation des prestations indexées sur l’inflation », indique l’institution.

La dette publique française atteint, elle, 110,6% du PIB fin 2023, a précisé l’Institut national de la statistique et des études économiques. C’est moins qu’en 2022, où elle s’affichait à 111,9%, mais presque un point de pourcentage au-dessus de la prévision du gouvernement (109,7%).

 

Sondage Européennes : Seulement 17 % pour la majorité au pouvoir

Sondage Européennes : Seulement 17 % pour la majorité au pouvoir

 

Un  sondage Elabe pour BFMTV et la Tribune du Dimanche publié samedi montre un gouffre grandissant entre les intentions du Rassemblement national et celles de la majorité.

La liste portée par Jordan Bardella est créditée de 29,5% d’intention de vote, loin devant les 17% de Renaissance.

Le premier parti a gagné 2 points depuis la dernière mesure le 9 février, contre +0,5% pour la liste menée par Valérie Hayer.

Les autres listes de gauche ne sont pas distancées, avec chacun autour de 8 %:  8,5% pour le PS et 7,5% pour La France insoumise – qui perd 1,5 point sur un mois. Au total, le bloc de gauche cumule 25,5% d’intentions de vote.

À droite, les Républicains se maintiennent à 7% (-1 point), devant la liste d’extrême droite de Marion Maréchal, créditée de 4,5% d’intention de vote, en recul de 0,5 point sur un mois.
L’intérêt des Français pour les Européennes a enregistré une petite progression, pour arriver à 50%, selon notre sondage Elabe. Un scrutin dont l’intérêt pourrait être porté par la guerre opposant l’Ukraine et la Russie. 65% des sondés sont inquiets à l’idée que le conflit puisse se propager jusqu’à l’Hexagone.

La majorité pourrait toutefois être déstabilisée par la politique menée par le président Emmanuel Macron. Alors qu’il refuse d’exclure l’envoi de troupes occidentales sur le sol ukrainien, cette idée fait l’objet d’un fort rejet dans l’opinion. Au total, 79% des sondés y sont opposés.

 

Élections Européennes :Seulement 17 % pour la majorité au pouvoir

Élections Européennes :Seulement 17 % pour la majorité au pouvoir

 

Un  sondage Elabe pour BFMTV et la Tribune du Dimanche publié c samedi montre un gouffre grandissant entre les intentions du Rassemblement national et celles de la majorité.

La liste portée par Jordan Bardella est créditée de 29,5% d’intention de vote, loin devant les 17% de Renaissance.

Le premier parti a gagné 2 points depuis la dernière mesure le 9 février, contre +0,5% pour la liste menée par Valérie Hayer.

Les autres listes de gauche ne sont pas distancées, avec 8,5% pour le PS et 7,5% pour La France insoumise – qui perd 1,5 point sur un mois. Au total, le bloc de gauche cumule 25,5% d’intentions de vote.

À droite, les Républicains se maintiennent à 7% (-1 point), devant la liste d’extrême droite de Marion Maréchal, créditée de 4,5% d’intention de vote, en recul de 0,5 point sur un mois.
L’intérêt des Français pour les Européennes a enregistré une petite progression, pour arriver à 50%, selon notre sondage Elabe. Un scrutin dont l’intérêt pourrait être porté par la guerre opposant l’Ukraine et la Russie. 65% des sondés sont inquiets à l’idée que le conflit puisse se propager jusqu’à l’Hexagone.

La majorité pourrait toutefois être déstabilisée par la politique menée par le président Emmanuel Macron. Alors qu’il refuse d’exclure l’envoi de troupes occidentales sur le sol ukrainien, cette idée fait l’objet d’un fort rejet dans l’opinion. Au total, 79% des sondés y sont opposés.

 

Sondage Élections Européennes : une potiche en tête chez Macron pour assumer la défaite

Sondage Élections Européennes : une potiche en tête chez Macron pour assumer la défaite

 

Sondage après sondage sondage après sondage, il se confirme que la majoritée va subir une grave défaite aux élections européennes. En moyenne les sondages donnent près de 30 % au rassemblement national et à peine 20 % pour la majorité. Les autres partis importants à savoir les insoumis, les écolos et le parti républicain pour de 8 % tandis que l’e PS approche les 12 %. La gauche retrouve particulièrement minoritaire dans le pays. Le pouvoir de son côté va recevoir une claque monumentale qui confirme le déclin inéluctable de Macron. Comme, c’était prévisible il y a bien peu de candidats pour prendre la tête de liste du camp macron aux élections européennes. En effet, la majorité s’apprête à prendre une belle déculottée avec un score qui pourrait être moitié moins important que celui du rassemblement national. Une véritable déroute en vérité d’autant que les élections européennes servent souvent de défoulement et enregistre par ailleurs des taux d’abstention record.
Du coup, on s’est rabattu sur une euro députée de 37 ans du groupe renew complètement inconnue très représentative de la sociologie politique macronienne. C’est en effet une vraie professionnelle ! Elle n’a pratiquement jamais travaillé dans l’économie réelle étant passée de poste d’assistant parlementaire à celui de responsable élu.

Bref quand la politique devient un métier et  quand les convictions se rangent derrière la carrière professionnelle.

La confirmation aussi que Macron aura été incapable au cours de ces deux mandats de faire émerger des responsables nationaux de haut niveau sauf quelques exceptions comme Attal.

Le résultat du règne sans partage du monarque républicain qui ne tolère pas la moindre contestation, la moindre concurrence.

Il faut voir par exemple en ce moment le pauvre ministre de l’agriculture ballottée entre les positions de l’Élysée et celle du Premier ministre. Un ministre de l’agriculture qui manque  de tout de compétence, de courage et de charisme.

La désignation de cette Marcheuse historique, issue du parti de centre droit UDI, doit être entérinée jeudi soir, lors d’un bureau exécutif du parti Renaissance.

Élections Européennes : une inconnue en tête chez Macron pour assumer la défaite

Élections Européennes : une inconnue en tête chez Macron pour assumer la défaite

 

Comme c’était prévisible il y a bien peu de candidats pour prendre la tête de liste du camp macron aux élections européennes. En effet, la majorité s’apprête à prendre une belle déculottée avec un score qui pourrait être moitié moins important que celui du rassemblement national. Une véritable déroute en vérité d’autant que les élections européennes servent souvent de défoulement et enregistre par ailleurs des taux d’abstention record.
Du coup, on s’est rabattu sur une euro députée de 37 ans du groupe renew complètement inconnue très représentative de la sociologie politique macronienne. C’est en effet une vraie professionnelle ! Elle n’a pratiquement jamais travaillé dans l’économie réelle étant passée de poste d’assistant parlementaire à celui de responsable élu.

Bref quand la politique devient un métier et  quand les convictions se rangent derrière la carrière professionnelle.

La confirmation aussi que Macron aura été incapable au cours de ces deux mandats de faire émerger des responsables nationaux de haut niveau sauf quelques exceptions comme Attal.

Le résultat du règne sans partage du monarque républicain qui ne tolère pas la moindre contestation, la moindre concurrence.

Il faut voir par exemple en ce moment le pauvre ministre de l’agriculture ballottée entre les positions de l’Élysée et celle du Premier ministre. Un ministre de l’agriculture qui manque  de tout de compétence, de courage et de charisme.

La désignation de cette Marcheuse historique, issue du parti de centre droit UDI, doit être entérinée jeudi soir, lors d’un bureau exécutif du parti Renaissance.

Liste des élections européennes : surtout des seconds couteaux pour un fiasco électoral

Liste des élections européennes : surtout des seconds couteaux pour un fiasco électoral

Comme d’habitude les têtes de liste des élections européennes seront occupées essentiellement par des seconds couteaux.

En cause, le fait que la plupart des partis à gauche mais aussi à droite risquent d’enregistrer des résultats catastrophiques. Ce sera le cas d’abord pour le pouvoir avec les partis coalisées autour de Macron. Une défaite grave est également prévue pour le parti des Républicains. Mais à gauche ce sera sans doute aussi la débandade avec surtout l’écroulement des Insoumis. L’extrême droite va surtout profiter de cette élection traditionnellement peu fréquentée par les électeurs.

On pourrait assister un fiasco électoral avec environ  60 % d’abstention. Cela d’autant plus qu’il est bien difficile de comprendre les vraies orientations de la plupart des partis qui proposent souvent un cocktail européen, nationaliste et démagogique.

De gauche à droite, les principales têtes de liste pour les élections européennes : Jordan Bardella (RN), Manon Aubry (LFI), Marie Toussaint (Les Ecologistes), Raphaël Glucksmann (Place publique) et Valérie Hayer (Renaissance).

Lors du dernier scrutin, en mai 2019, le Rassemblement national (RN) était arrivé en tête des suffrages avec 23,34% des voix, contre 22,42% pour la liste de la majorité présidentielle, selon les résultats définitifs publiés par le ministère de l’Intérieur. Les sondages réalisés jusqu’à présent donnent toujours le parti de Jordan Bardella en tête.

Le « rassemblement national » toujours en tête avec 30 %, Soit 11 points d’avance sur la majorité, tandis que les listes PS-Place publique et écologistes enregistrent une progression notable, selon un sondage Odoxa publié mardi 27 février.

À droite, la liste Les Républicains (LR) de François-Xavier Bellamy reste stable à 8,5% (-0,5 point), devant celle de Reconquête! de Marion Maréchal à 7% (+ 1 point) et Nicolas Dupont-Aignan (4 points, + 2 points).

 

Cette enquête a été réalisée par internet les 21 et 22 février 2024 auprès d’un échantillon de 1005 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). La marge d’erreur est comprise entre 1,4 et 3,1 points. Lors du précédent scrutin en 2019, le RN était arrivé en tête avec 23,3% des voix, devant le parti présidentiel LREM (22,4%), EELV (13,5%), LR (8,5%), LFI (6,3%) et le PS (6,2%).

 

 

 

Liste des élections européennes : surtout des seconds couteaux

Liste des élections européennes : surtout des seconds couteaux

Comme d’habitude les têtes de liste des élections européennes seront occupées essentiellement par des seconds couteaux.

En cause, le fait que la plupart des partis à gauche mais aussi à droite risquent d’enregistrer des résultats catastrophiques. Ce sera le cas d’abord pour le pouvoir avec les partis coalisées autour de Macron. Une défaite grave est également prévue pour le parti des Républicains. Mais à gauche ce sera sans doute aussi la débandade avec surtout l’écroulement des Insoumis. L’extrême droite va surtout profiter de cette élection traditionnellement peu fréquentée par les électeurs

De gauche à droite, les principales têtes de liste pour les élections européennes : Jordan Bardella (RN), Manon Aubry (LFI), Marie Toussaint (Les Ecologistes), Raphaël Glucksmann (Place publique) et Valérie Hayer (Renaissance).

Lors du dernier scrutin, en mai 2019, le Rassemblement national (RN) était arrivé en tête des suffrages avec 23,34% des voix, contre 22,42% pour la liste de la majorité présidentielle, selon les résultats définitifs publiés par le ministère de l’Intérieur. Les sondages réalisés jusqu’à présent donnent toujours le parti de Jordan Bardella en tête.

Le « rassemblement national » toujours en tête avec 30 %, Soit 11 points d’avance sur la majorité, tandis que les listes PS-Place publique et écologistes enregistrent une progression notable, selon un sondage Odoxa publié mardi 27 février.

À droite, la liste Les Républicains (LR) de François-Xavier Bellamy reste stable à 8,5% (-0,5 point), devant celle de Reconquête! de Marion Maréchal à 7% (+ 1 point) et Nicolas Dupont-Aignan (4 points, + 2 points).

 

Cette enquête a été réalisée par internet les 21 et 22 février 2024 auprès d’un échantillon de 1005 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). La marge d’erreur est comprise entre 1,4 et 3,1 points. Lors du précédent scrutin en 2019, le RN était arrivé en tête avec 23,3% des voix, devant le parti présidentiel LREM (22,4%), EELV (13,5%), LR (8,5%), LFI (6,3%) et le PS (6,2%).

 

 

Mais ces intentions de vote peuvent encore évoluer, au fur et à mesure que les partis choisissent leurs têtes de liste. Franceinfo fait le point sur celles qui sont déjà connues et celles qui restent à définir.

Jordan Bardella, pour le Rassemblement national
L’eurodéputé et chef du Rassemblement national Jordan Bardella à Paris, le 9 novembre 2022. (LE PARISIEN / ARNAUD JOURNOIS / MAXPPP)
L’eurodéputé et chef du Rassemblement national Jordan Bardella à Paris, le 9 novembre 2022. (LE PARISIEN / ARNAUD JOURNOIS / MAXPPP)
Jordan Bardella a confirmé, début septembre 2023, qu’il serait à nouveau tête de liste du Rassemblement national aux européennes. L’eurodéputé de 28 ans a pour objectif d’améliorer encore son score de 2019, le parti étant arrivé en première position avec 23,34% des suffrages et 23 sièges. Encore relativement peu connu lors de la précédente campagne, le natif de Drancy (Seine-Saint-Denis) est devenu entre-temps président du RN et vice-président du groupe Identité et démocratie, le plus à droite du Parlement européen. Celui qui déclarait en 2019 à Marianne vouloir une « Europe des nations » plutôt qu’une « Union européenne carcérale » compte faire des élections « un grand scrutin de mi-mandat » contre Emmanuel Macron, rapporte Le Monde.

Valérie Hayer, pour Renaissance
L’eurodéputée Renaissance Valérie Hayer, lors d’un débat à Metz (Moselle), le 27 août 2022. (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)
L’eurodéputée Renaissance Valérie Hayer, lors d’un débat à Metz (Moselle), le 27 août 2022. (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)
C’est finalement l’eurodéputée de 37 ans qui prendra la tête de la liste de la majorité présidentielle, selon les informations de France Télévisions. Cette relative inconnue était douzième de la liste macroniste en 2019. Elle a été officiellement désignée lors d’un bureau exécutif de Renaissance, jeudi 29 février. Elle aura pour mission de ne pas faire moins bien que le dernier score du camp présidentiel (22,42%), actuellement distancé par le RN dans les sondages. Après la nomination de Stéphane Séjourné, eurodéputé et président du groupe Renew Europe (centriste) au Parlement européen, comme ministre des Affaires étrangères, de nombreux noms ont circulé dans les rangs de la majorité, dont ceux d’Olivier Véran et de l’ancien ministre du Logement Julien Denormandie. Si Emmanuel Macron compte largement s’investir dans la campagne, le choix de Valérie Hayer s’annonce comme un signal, en pleine crise agricole. L’élue est née à Château-Gontier, en Mayenne, un département rural et elle est fille et petite-fille d’agriculteurs, souligne France Bleu Mayenne.

Marie Toussaint, pour Les Ecologistes
L’eurodéputé écologiste Marie Toussaint, lors d’un débat au Parlement européen à Strasbourg (Bas-Rhin), le 19 avril 2023. (UNION EUROPEENNE / HANS LUCAS / AFP)
L’eurodéputé écologiste Marie Toussaint, lors d’un débat au Parlement européen à Strasbourg (Bas-Rhin), le 19 avril 2023. (UNION EUROPEENNE / HANS LUCAS / AFP)
L’eurodéputée sortante, quatrième en 2019 de la liste des Ecologistes – le nouveau nom d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) –, a été désignée cheffe de file du parti par un vote interne en juillet 2023. Marie Toussaint, juriste de 36 ans, s’est notamment illustrée avec L’Affaire du siècle, un recours juridique contre l’inaction climatique de la France. Elle aura la tâche de mener une liste autonome, le parti écologiste ayant rejeté le principe d’une liste commune des partis de gauche. La Lilloise aura fort à faire pour réitérer la surprise de 2019 qui avait vu les écologistes se placer en troisième place du vote, avec 13,48% des suffrages. Traditionnellement pro-Européens, ils réclament que l’Union européenne fasse plus en matière de lutte contre le réchauffement climatique.

François-Xavier Bellamy, pour Les Républicains
L’eurodéputé Les Républicains François-Xavier Bellamy lors à Valence (Drôme), le 30 septembre 2023. (NICOLAS GUYONNET / HANS LUCAS / AFP)
L’eurodéputé Les Républicains François-Xavier Bellamy lors à Valence (Drôme), le 30 septembre 2023. (NICOLAS GUYONNET / HANS LUCAS / AFP)
L’eurodéputé François-Xavier Bellamy, déjà tête de liste Les Républicains (LR) en 2019, rempilera, a annoncé le patron du parti Eric Ciotti, le 15 janvier. Le nom du conservateur de 38 ans ne faisait pourtant pas l’unanimité. Le député du Pas-de-Calais Pierre-Henri Dumont appelait de ses vœux Michel Barnier à prendre la tête de liste, en octobre dans Le Point. Une demande déjà retoquée par l’ancien commissaire européen, selon Nice-Matin. Le parti de droite a pour objectif modeste de faire au moins autant que son score, pourtant décevant, de 8,48% en 2019. Officieusement, LR souhaite surtout faire mieux que Marion Maréchal « pour montrer que l’aventure Zemmour est finie », confiait un cadre du parti à franceinfo.

Manon Aubry, pour La France insoumise
L’eurodéputée La France insoumise Manon Aubry, lors d’un meeting durant la campagne présidentielle de 2022 à Ploufragan (Côtes-d’Armor), le 10 février 2022. (EMMANUELLE PAYS / HANS LUCAS / AFP)
L’eurodéputée La France insoumise Manon Aubry, lors d’un meeting durant la campagne présidentielle de 2022 à Ploufragan (Côtes-d’Armor), le 10 février 2022. (EMMANUELLE PAYS / HANS LUCAS / AFP)
C’est Manon Aubry elle-même qui a annoncé être la cheffe de file de La France Insoumsie (LFI) aux prochaines élections européennes lors dans un entretien à 20 Minutes publié fin janvier. L’eurodéputée de de 34 ans, qui est coprésidente du groupe de la gauche radicale au Parlement européen, avait récolté 6,31% des suffrages en 2019. La France insoumise à longtemps plaider toujours pour la création d’une liste commune à gauche en vue des élections européennes. En cause, les divergences des partis de gauche sur l’Europe, LFI étant largement plus méfiante vis-à-vis de l’Union européenne que le PS ou EELV. Manon Aubry défendait ainsi dans 20 Minutes une « rupture claire avec l’Europe libérale », estimant que l’UE « reste droguée au libre-échange, l’austérité et la marchandisation de tout ».

Raphaël Glucksmann, pour le Parti socialiste ?
L’eurodéputé et cofondateur de Place publique, Raphaël Glucksmann, lors d’un meeting de lancement de la campagne pour les élections européennes à Paris, le 8 octobre 2023. (NICOLAS LIPONNE / HANS LUCAS / AFP)
L’eurodéputé et cofondateur de Place publique, Raphaël Glucksmann, lors d’un meeting de lancement de la campagne pour les élections européennes à Paris, le 8 octobre 2023. (NICOLAS LIPONNE / HANS LUCAS / AFP)
Le cofondateur du mouvement Place publique, eurodéputé sortant, s’est officiellement lancé en septembre dans la course aux européennes. Raphaël Glucksmann, qui était à la tête d’une liste réunissant le Parti socialiste (PS), Nouvelle Donne et le Parti radical de gauche en 2019, rassemblera à nouveau les sociaux-démocrates derrière lui. Après des mois de discussions Place Publique et le PS ont finalement validé leur alliance dimanche 25 février, rapportait le parti à la rose sur X. L’eurodéputé, compagne de la journaliste Léa Salamé, s’est fait notamment connaître pour son engagement sur les questions liées aux droits humains, plus particulièrement au traitement des Ouïghours par la Chine. Coqueluche des médias depuis le début, il devra faire mieux que les 6,19% récolté par sa liste en 2019.

Léon Deffontaines, pour le Parti communiste français
Léon Deffontaines, tête de liste pour le PCF aux élections européennes de 2024, le 16 septembre 2023 à la Fête de l’Humanité au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine). (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)
Léon Deffontaines, tête de liste pour le PCF aux élections européennes de 2024, le 16 septembre 2023 à la Fête de l’Humanité au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine). (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)
C’est un inconnu du grand public de 27 ans que le Parti communiste français (PCF) a désigné début novembre pour mener sa liste autonome, hors du cadre de la Nupes. Ancien patron des jeunes communistes, Léon Deffontaines était l’un des porte-parole de Fabien Roussel lors de la campagne présidentielle de 2022. Originaire d’Amiens (Somme), celui qui espère marcher dans les pas de « son mentor », à promis sur le réseau social X d’ »aller à la reconquête de l’électorat populaire ». Le candidat communiste aura comme objectif de dépasser le seuil des 5%, alors que le PCF n’avait récolté que 2,49% des suffrages en 2019.

Hélène Thouy, pour le Parti animaliste
Hélène Thouy, la cofondatrice du Parti animaliste, lors d’une manifestation contre la chasse à Laillé (Ille-et-Vilaine), le 13 novembre 2021. (THOMAS BR?GARDIS / OUEST-FRANCE / MAXPPP)
Hélène Thouy, la cofondatrice du Parti animaliste, lors d’une manifestation contre la chasse à Laillé (Ille-et-Vilaine), le 13 novembre 2021. (THOMAS BR?GARDIS / OUEST-FRANCE / MAXPPP)
Comme en 2019, c’est Hélène Thouy, coprésidente du Parti animaliste, qui conduira une liste autonome lors des élections européennes. Agée de 40 ans, l’avocate bordelaise avait réuni 2,16% des suffrages en 2019. Cette fois, la formation politique qui défend les droits des animaux vise les 5% et au moins trois sièges d’eurodéputés, selon Ouest-France. « Cela nous semble atteignable », estimait Catherine Hélayel, la coprésidente du parti, auprès du quotidien régional en octobre.

Marion Maréchal, pour Reconquête
Marion Maréchal, tête de liste de Reconquête aux européennes 2024, prononce un discours aux Journées des conservateurs à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le 14 octobre 2023. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS)
Marion Maréchal, tête de liste de Reconquête aux européennes 2024, prononce un discours aux Journées des conservateurs à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le 14 octobre 2023. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS)
La nièce de Marine Le Pen représentera le parti d’Eric Zemmour lors du scrutin de juin. L’ancienne députée Front national, parti qu’elle a quitté en 2017 avant de rejoindre Reconquête en 2022, a été désignée comme cheffe de file en septembre. A 34 ans, Marion Maréchal portera la ligne anti-européenne et souverainiste défendue par le programme d’Eric Zemmour, qui veut notamment « reprendre le contrôle des frontières » et instaurer la « supériorité du droit français » sur le droit de l’UE. Elle devra dépasser la barre des 5%, sans quoi son parti se retrouverait sans eurodéputé.

Nathalie Arthaud, pour Lutte ouvrière
La porte-parole de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud, lors d’une manifestation contre la réforme des retraites à Paris, le 6 juin 2023. (SAMUEL BOIVIN / NURPHOTO / AFP)
La porte-parole de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud, lors d’une manifestation contre la réforme des retraites à Paris, le 6 juin 2023. (SAMUEL BOIVIN / NURPHOTO / AFP)
C’est la quatrième fois que la porte-parole de Lutte ouvrière (LO) portera les couleurs du parti d’extrême gauche aux élections européennes. Candidate malheureuse aux élections présidentielles de 2012, 2017 et 2022, la trotskiste de 53 ans a annoncé à l’AFP début octobre qu’elle serait cheffe de file aux européennes, accompagnée par Jean-Pierre Mercier, le deuxième porte-parole de LO. Elle n’avait récolté que 0,78% des voix en 2019. Alors que LO estime que l’Union européenne a été créée pour « régler les petites et grandes affaires de la classe capitaliste », le parti ne se prononce pas pour un Frexit, qualifié de « diversion ».

D’autres candidats en lice
Plusieurs formations politiques plus confidentielles se sont lancées officiellement dans la course. Le président de l’Union populaire républicaine François Asselineau, a annoncé en décembre son intention de mener une liste du parti d’extrême droite. L’UPR, qui milite pour une sortie de la France de l’UE, avait obtenu 1,2% des suffrages en 2019. C’est le cas du parti Les Patriotes, dont le président et ancien membre du FN Florian Philippot sera la tête de liste. Il avait recueilli 0,65% des suffrages en 2019. De son côté, le maire de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) Jean-Christophe Fromantin a annoncé au Figaro son intention de mener une liste composée d’élus locaux. Le conservateur, un temps passé par l’UDI, veut redonner du pouvoir aux collectivités locales et faire entendre leur voix dans l’UE. Le patron du Parti radical de Gauche Guillaume Lacroix a annoncé à l’AFP son intention de présenter une liste unique à l’AFP fin novembre. Le parti s’est allié avec Régions et peuples solidaires début février, qui réunit plusieurs partis régionalistes français, rapporte Ouest-France.

Le patron de la fédération des chasseurs Willy Schraen a annoncé la constitution d’une liste Alliance rurale le 5 décembre à Paris, rapporte le Point . Il n’a pas encore précisé sa position sur cette future liste. Le Parti pirate, qui avait récolté 0,13% des voix en 2019, sera représenté par la conseillère municipale de Strasbourg (Bas-Rhin) Caroline Zorn, rapporte Rue89. Candidat malheureux à la primaire écologiste en 2022, Jean-Marc Governatori a annoncé à Midi libre en août qu’il serait tête de liste de son parti Ecologie au centre pour les européennes. Enfin, le parti pan-européen Volt a choisi le Lillois Sven Franck comme tête de liste.

1...34567...19



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol