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Européennes : les « insoumis » s’enfoncent et se trompent d’adversaires

Européennes : les « insoumis » s’enfoncent et se trompent d’adversaires

Curieusement les Insoumis à l’occasion des européennes parlent très peu d’Europe mais surtout de politique intérieure et de questions politiciennes comme celle du leadership à gauche. Le problème c’est que les insoumis qui dominaient largement la gauche précédemment arrivent péniblement désormais à faire la moitié des voix dans les sondages par rapport à Glucksmann. Ce dernier est en effet crédité de 15 % dans les dernières consultations tandis que les insoumis se situent entre 7 et 8 %. Autant dire qu’il s’agit d’une petite révolution dans les rapports de force interne à la gauche. Les insoumis sont renvoyés à la marginalisation et c’est forcément le courant Glucksmann qui va désormais dominer la gauche idéologiquement et politiquement.

Rien d’étonnant à cela dans la mesure où les insoumis ont délibérément choisi d’autre sujets que l’Europe en particulier celui de Gaza et le parti pris en faveur y compris des extrémistes palestiniens. Et pour s’enfoncer encore un peu plus ils choisissent aujourd’hui le parti des Kanaks radicaux concernant le mouvement actuel en Nouvelle-Calédonie. Autant de sujets forcément importants mais qui ne peuvent satisfaire les préoccupations autres des électeurs surtout intéressés par les questions sociales et sociétales de la France et de l’Europe.

 

Et maintenant les insoumis choisissent d’attaquer Glucksmann qui n’est pas vraiment le sujet premier des électeurs.

. Alors que la tête de liste PS-Place publique aux européennes connaît une forte poussée dans les sondages jusqu’à tutoyer le niveau de la macroniste Valérie Hayer, comme l’ont montré les derniers «rollings» Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, l’insoumise Manon Aubry a mis dans son viseur l’essayiste, qui fait le double de son score. Symbole du vote utile à gauche, Raphaël Glucksmann pourrait-il être rejoint par la candidate LFI ?

Pour Manon Aubry, invitée mercredi soir de CNews et d’Europe 1, la réponse est catégorique. «Ce dont il ne veut pas c’est ça», réplique-t-elle en brandissant le programme de la Nupes coécrit entre les principales formations de son camp au printemps 2022.

Élections Européennes 2024 : Glucksmann monte à 15 %

Élections Européennes 2024 : Glucksmann monte à 15 %

 

Les intentions de vote de ce mardi 21 mai 2024 :

LO – Lutte Ouvrière (Nathalie Arthaud) : 1 % (+0.5)

NPA – Nouveau Parti Anticapitaliste (Selma Labib) : 0 % (-0.5)

LFI – La France Insoumise (Manon Aubry) : 7,5 % (+0.5)

PC – Parti Communiste (Léon Deffontaines) : 2 % (-0.5)

PS – Parti Socialiste, Place Publique (Raphaël Glucksmann) : 15 % (+0.5) 

Parti Radical de Gauche, de Régions et Peuples Solidaires et du Mouvement des citoyens (Guillaume Lacroix) : 0,5 % (=)

Changer l’Europe, Nouvelle Donne (Pierre Larrouturou) : 0,5 % (-0.5)

Les Écologistes, ex-EELV (Marie Toussaint) : 5,5 % (=) 

Écologistes au centre (Jean-Marc Governatori) : 0,5 % (-0.5)

PA – Parti Animaliste (Hélène Thouy) : 1,5 % (=)

La liste Ecologie positive et territoires : 0,5% (+0.5)

Renaissance, Modem, Horizons et UDI (Valérie Hayer) : 16,5 % (=)

LR – Les Républicains (François-Xavier Bellamy) : 7,5 % (-0.5) 

Alliance Rurale (Jean Lassalle) : 1 % (=)

Reconquête (Marion Maréchal) : 6 % (=)

RN – Rassemblement National (Jordan Bardella) : 32 % (=) 

Union Populaire Républicaine (François Asselineau ) : 1 % (+1)

Les Patriotes (Florian Philippot) : 0 % (+1)

La liste « Free Palestine Party » : 0 % (-0.5)

Une autre liste : 0,5 % (-0.5)

 

Sondage européenne : la liste Glucksmann monte à 15 %La liste PS-PP atteint 15 % des intentions de vote

Pour la première fois depuis le lancement du Rolling IFOP  le 8 avril 2024, la liste PS-PP atteint 15 % des intentions de votes, juste derrière la liste de la majorité présidentielle, qui stagne à 16,5 %.

La liste conduite par Raphaël Glucksmann est particulièrement populaire chez les cadres et professions intellectuelles supérieures (35 %), les diplômés des 2e et 3e cycles du supérieur (24 %) et chez les électeurs habitant l’agglomération parisienne (22 %). Elle peine cependant à mobiliser les jeunes qui se situent à gauche de l’échiquier politique, en réunissant seulement 8 % des intentions de vote des moins de 35 ans, contre 9 % pour Les Ecologistes et 15 % pour LFI.

Prochaines élections européennes : 37 listes ou la dérive démocratique

Prochaines élections européennes : 37 listes ou la dérive démocratique

 

Il est clair que les Français déjà peu intéressés par les élections européennes avec un taux d’abstention de 50 à 60 % risquent d’être encore un peu plus déboussolés par le nombre démentiel de listes à savoir 37. Ou la dérive d’une démocratie qui hésite entre autocratie et anarchie. Autocratie par exemple avec Macron et anarchie avec des marginaux gauchistes, corporatistes, ésotériques ou encore identitaires.

Les conditions de cette élection sont évidemment à revoir totalement si on ne veut pas qu’un jour l’abstention atteigne les 80 %.

37 listes ont déposé leur candidature pour les élections européennes du 9 juin en France, soit trois de plus qu’en 2019, selon un arrêté du ministère de l’Intérieur publié ce samedi 18 mai au Journal officiel.

De nombreuses listes défendant l’environnement, la souveraineté française, mais aussi les enfants ou la langue internationale espéranto, s’ajoutent aux candidatures des principales formations politiques. Une liste Free Palestine est également présente, menée par le président de l’Union des démocrates musulmans français (UDMF), Nagib Azergui, qui avait déjà été candidat en 2019.

 

Récapitulatif des 37 listes candidates

Liste Pour une humanité souveraine – Tête de liste: M. Fidèl.
Liste Pour une démocratie réelle : décidons nous-mêmes! – Tête de liste: Philippe Ponge.
Liste La France fière – Tête de liste: Marion Maréchal.
Liste La France Insoumise (LFI) – Tête de liste: Manon Aubry.
Liste La France revient! – Rassemblement national (RN) – Tête de liste: Jordan Bardella.
Liste Europe Écologie (EELV) – Tête de liste: Marie Toussaint.
Liste Free Palestine – Tête de liste: Nagib Azergui.
Liste Parti animaliste (PA) – Tête de liste: Hélène Thouy.
Liste Parti révolutionnaire communistes – Tête de liste: Olivier Terrien.
Liste Parti pirate (PP) – Tête de liste: Caroline Zorn.
Liste Besoin d’Europe – Renaissance – Modem – Horizons – Udi – Parti Radical – Tête de liste: Valérie Hayer.
Liste PACE – parti des citoyens européens, pour l’armée européenne, pour l’Europe sociale, pour la planète! – Tête de liste: Audric Alexandre.
Liste Équinoxe : Écologie pratique et renouveau démocratique- Tête de liste: Marine Cholley.
Liste Écologie positive et territoires – Tête de liste: Yann Wehrling.
Liste Asselineau-Frexit, pour le pouvoir d’achat et pour la paix – Union populaire Républicaine (UPR) – Tête de liste: François Asselineau.
Liste Paix et décroissance – Tête de liste: Michel Simonin.
Liste Pour une autre Europe – Tête de liste: Jean-Marc Fortané.
Liste La droite pour faire entendre la voix de la France en Europe – Les Républicains (LR) – Tête de liste: François-Xavier Bellamy.
Liste Lutte ouvrière (LO) – Tête de liste: Nathalie Arthaud.
Liste Changer l’Europe – Nouvelle Donne (ND) – Tête de liste: Pierre Larrouturou.
Liste Nous le peuple – Tête de liste: Georges Renard-Kuzmanovic.
Liste Pour un monde sans frontières ni patrons, urgence révolution! – NPA Révolutionnaires (NPA) – Tête de liste: Selma Labib.
Liste Pour le pain, la paix, la liberté!, présentée par le Parti des travailleurs – Tête de liste: Camille Adoue.
Liste l’Europe ça suffit! – Les Patriotes (LP) – Tête de liste: Florian Philippot.
Liste Non! Prenons-nous en mains – Tête de liste: Edouard Husson.
Liste Forteresse Europe – liste d’unité nationaliste – Tête de liste: Pierre-Marie Bonneau.
Liste Réveiller l’Europe Parti socialiste (PS) – Place publique (PP) – Tête de liste: Raphaël Glucksmann.
Liste Non à l’UE et à l’OTAN, Communistes pour la paix et le progrès social – Tête de liste: Charles Hoareau.
Liste Alliance rurale – Tête de liste: Jean Lassalle.
Liste France libre – Tête de liste: Francis Lalanne.
Liste Europe Territoires Écologie – Parti Radical de Gauche (PRG) – Régions et Peuples Solidaires – Volt – MDP – MDC – Tête de liste: par Guillaume Lacroix.
Liste La ruche citoyenne – Tête de liste: Lorys Elmayan.
Liste Gauche unie pour le monde du travail – Parti communiste (PCF) – Gauche républicaine et socialiste (GRS) – Tête de liste: Léon Deffontaines.
Liste Défendre les enfants – Tête de liste: Gaël Coste-Meunier.
Liste Écologie au centre (EAC) – Tête de liste: Jean-Marc Governatori.
Liste Démocratie représentative – Tête de liste: Hamada Traoré.
Liste Esperanto langue commune – Europe Démocratie Espéranto (EDE) – Tête de liste: Laure Patas d’Illiers.

Politique-Élections européennes : 37 listes ou la dérive démocratique

Politique-Élections européennes : 37 listes ou la dérive démocratique

 

Il est clair que les Français déjà peu intéressés par les élections européennes avec un taux d’abstention de 50 à 60 % risquent d’être encore un peu plus déboussolés par le nombre démentiel de listes à savoir 37. Ou la dérive d’une démocratie qui hésite entre autocratie et anarchie. Autocratie par exemple avec Macron et anarchie avec des marginaux gauchistes, corporatistes, ésotériques ou encore identitaires.

Les conditions de cette élection sont évidemment à revoir totalement si on ne veut pas qu’un jour l’abstention atteigne les 80 %.

37 listes ont déposé leur candidature pour les élections européennes du 9 juin en France, soit trois de plus qu’en 2019, selon un arrêté du ministère de l’Intérieur publié ce samedi 18 mai au Journal officiel.

De nombreuses listes défendant l’environnement, la souveraineté française, mais aussi les enfants ou la langue internationale espéranto, s’ajoutent aux candidatures des principales formations politiques. Une liste Free Palestine est également présente, menée par le président de l’Union des démocrates musulmans français (UDMF), Nagib Azergui, qui avait déjà été candidat en 2019.

 

Récapitulatif des 37 listes candidates

Liste Pour une humanité souveraine – Tête de liste: M. Fidèl.
Liste Pour une démocratie réelle : décidons nous-mêmes! – Tête de liste: Philippe Ponge.
Liste La France fière – Tête de liste: Marion Maréchal.
Liste La France Insoumise (LFI) – Tête de liste: Manon Aubry.
Liste La France revient! – Rassemblement national (RN) – Tête de liste: Jordan Bardella.
Liste Europe Écologie (EELV) – Tête de liste: Marie Toussaint.
Liste Free Palestine – Tête de liste: Nagib Azergui.
Liste Parti animaliste (PA) – Tête de liste: Hélène Thouy.
Liste Parti révolutionnaire communistes – Tête de liste: Olivier Terrien.
Liste Parti pirate (PP) – Tête de liste: Caroline Zorn.
Liste Besoin d’Europe – Renaissance – Modem – Horizons – Udi – Parti Radical – Tête de liste: Valérie Hayer.
Liste PACE – parti des citoyens européens, pour l’armée européenne, pour l’Europe sociale, pour la planète! – Tête de liste: Audric Alexandre.
Liste Équinoxe : Écologie pratique et renouveau démocratique- Tête de liste: Marine Cholley.
Liste Écologie positive et territoires – Tête de liste: Yann Wehrling.
Liste Asselineau-Frexit, pour le pouvoir d’achat et pour la paix – Union populaire Républicaine (UPR) – Tête de liste: François Asselineau.
Liste Paix et décroissance – Tête de liste: Michel Simonin.
Liste Pour une autre Europe – Tête de liste: Jean-Marc Fortané.
Liste La droite pour faire entendre la voix de la France en Europe – Les Républicains (LR) – Tête de liste: François-Xavier Bellamy.
Liste Lutte ouvrière (LO) – Tête de liste: Nathalie Arthaud.
Liste Changer l’Europe – Nouvelle Donne (ND) – Tête de liste: Pierre Larrouturou.
Liste Nous le peuple – Tête de liste: Georges Renard-Kuzmanovic.
Liste Pour un monde sans frontières ni patrons, urgence révolution! – NPA Révolutionnaires (NPA) – Tête de liste: Selma Labib.
Liste Pour le pain, la paix, la liberté!, présentée par le Parti des travailleurs – Tête de liste: Camille Adoue.
Liste l’Europe ça suffit! – Les Patriotes (LP) – Tête de liste: Florian Philippot.
Liste Non! Prenons-nous en mains – Tête de liste: Edouard Husson.
Liste Forteresse Europe – liste d’unité nationaliste – Tête de liste: Pierre-Marie Bonneau.
Liste Réveiller l’Europe Parti socialiste (PS) – Place publique (PP) – Tête de liste: Raphaël Glucksmann.
Liste Non à l’UE et à l’OTAN, Communistes pour la paix et le progrès social – Tête de liste: Charles Hoareau.
Liste Alliance rurale – Tête de liste: Jean Lassalle.
Liste France libre – Tête de liste: Francis Lalanne.
Liste Europe Territoires Écologie – Parti Radical de Gauche (PRG) – Régions et Peuples Solidaires – Volt – MDP – MDC – Tête de liste: par Guillaume Lacroix.
Liste La ruche citoyenne – Tête de liste: Lorys Elmayan.
Liste Gauche unie pour le monde du travail – Parti communiste (PCF) – Gauche républicaine et socialiste (GRS) – Tête de liste: Léon Deffontaines.
Liste Défendre les enfants – Tête de liste: Gaël Coste-Meunier.
Liste Écologie au centre (EAC) – Tête de liste: Jean-Marc Governatori.
Liste Démocratie représentative – Tête de liste: Hamada Traoré.
Liste Esperanto langue commune – Europe Démocratie Espéranto (EDE) – Tête de liste: Laure Patas d’Illiers.

Élections européennes : 37 listes ou la dérive démocratique

Élections européennes : 37 listes ou la dérive démocratique

 

Il est clair que les Français déjà peu intéressés par les élections européennes avec un taux d’abstention de 50 à 60 % risquent d’être encore un peu plus déboussolés par le nombre démentiel de listes à savoir 37. Ou la dérive d’une démocratie qui hésite entre autocratie et anarchie. Autocratie par exemple avec Macron et anarchie avec des marginaux gauchistes, corporatistes, ésotériques ou encore identitaires.

Les conditions de cette élection sont évidemment à revoir totalement si on ne veut pas qu’un jour l’abstention atteigne les 80 %.

37 listes ont déposé leur candidature pour les élections européennes du 9 juin en France, soit trois de plus qu’en 2019, selon un arrêté du ministère de l’Intérieur publié ce samedi 18 mai au Journal officiel.

De nombreuses listes défendant l’environnement, la souveraineté française, mais aussi les enfants ou la langue internationale espéranto, s’ajoutent aux candidatures des principales formations politiques. Une liste Free Palestine est également présente, menée par le président de l’Union des démocrates musulmans français (UDMF), Nagib Azergui, qui avait déjà été candidat en 2019.

 

Récapitulatif des 37 listes candidates

Liste Pour une humanité souveraine – Tête de liste: M. Fidèl.
Liste Pour une démocratie réelle : décidons nous-mêmes! – Tête de liste: Philippe Ponge.
Liste La France fière – Tête de liste: Marion Maréchal.
Liste La France Insoumise (LFI) – Tête de liste: Manon Aubry.
Liste La France revient! – Rassemblement national (RN) – Tête de liste: Jordan Bardella.
Liste Europe Écologie (EELV) – Tête de liste: Marie Toussaint.
Liste Free Palestine – Tête de liste: Nagib Azergui.
Liste Parti animaliste (PA) – Tête de liste: Hélène Thouy.
Liste Parti révolutionnaire communistes – Tête de liste: Olivier Terrien.
Liste Parti pirate (PP) – Tête de liste: Caroline Zorn.
Liste Besoin d’Europe – Renaissance – Modem – Horizons – Udi – Parti Radical – Tête de liste: Valérie Hayer.
Liste PACE – parti des citoyens européens, pour l’armée européenne, pour l’Europe sociale, pour la planète! – Tête de liste: Audric Alexandre.
Liste Équinoxe : Écologie pratique et renouveau démocratique- Tête de liste: Marine Cholley.
Liste Écologie positive et territoires – Tête de liste: Yann Wehrling.
Liste Asselineau-Frexit, pour le pouvoir d’achat et pour la paix – Union populaire Républicaine (UPR) – Tête de liste: François Asselineau.
Liste Paix et décroissance – Tête de liste: Michel Simonin.
Liste Pour une autre Europe – Tête de liste: Jean-Marc Fortané.
Liste La droite pour faire entendre la voix de la France en Europe – Les Républicains (LR) – Tête de liste: François-Xavier Bellamy.
Liste Lutte ouvrière (LO) – Tête de liste: Nathalie Arthaud.
Liste Changer l’Europe – Nouvelle Donne (ND) – Tête de liste: Pierre Larrouturou.
Liste Nous le peuple – Tête de liste: Georges Renard-Kuzmanovic.
Liste Pour un monde sans frontières ni patrons, urgence révolution! – NPA Révolutionnaires (NPA) – Tête de liste: Selma Labib.
Liste Pour le pain, la paix, la liberté!, présentée par le Parti des travailleurs – Tête de liste: Camille Adoue.
Liste l’Europe ça suffit! – Les Patriotes (LP) – Tête de liste: Florian Philippot.
Liste Non! Prenons-nous en mains – Tête de liste: Edouard Husson.
Liste Forteresse Europe – liste d’unité nationaliste – Tête de liste: Pierre-Marie Bonneau.
Liste Réveiller l’Europe Parti socialiste (PS) – Place publique (PP) – Tête de liste: Raphaël Glucksmann.
Liste Non à l’UE et à l’OTAN, Communistes pour la paix et le progrès social – Tête de liste: Charles Hoareau.
Liste Alliance rurale – Tête de liste: Jean Lassalle.
Liste France libre – Tête de liste: Francis Lalanne.
Liste Europe Territoires Écologie – Parti Radical de Gauche (PRG) – Régions et Peuples Solidaires – Volt – MDP – MDC – Tête de liste: par Guillaume Lacroix.
Liste La ruche citoyenne – Tête de liste: Lorys Elmayan.
Liste Gauche unie pour le monde du travail – Parti communiste (PCF) – Gauche républicaine et socialiste (GRS) – Tête de liste: Léon Deffontaines.
Liste Défendre les enfants – Tête de liste: Gaël Coste-Meunier.
Liste Écologie au centre (EAC) – Tête de liste: Jean-Marc Governatori.
Liste Démocratie représentative – Tête de liste: Hamada Traoré.
Liste Esperanto langue commune – Europe Démocratie Espéranto (EDE) – Tête de liste: Laure Patas d’Illiers.

Sondage européennes : La liste majorité présidentielle encore en baisse

Sondage européennes : La liste majorité présidentielle encore en baisse

 

Dans le dernier sondage Elabe pour La Tribune Dimanche et BFMTV, elle perd encore du terrain en chutant de 1 point en quinze jours. Avec 15,5 % elle atteint son score le plus faible. « L’entrée en campagne d’Emmanuel Macron, le 26 avril à la Sorbonne, ne produit pas d’effet de mobilisation au-delà de son cœur, mais même au sein de celui-ci, cela reste insuffisant car seuls 54 % de ses électeurs du premier tour en 2022 votent pour Valérie Hayer », relève Bernard Sananès, le président d’Elabe.

Parallèlement, les franges du macronisme sont grignotées. Sur sa gauche, la liste PS menée par Raphaël Glucksmann gagne 1 point, récoltant 13 % des suffrages. Avec la majorité présidentielle, l’écart n’a jamais été aussi serré : 2,5 points. Sur sa droite, la liste LR, avec François-Xavier Bellamy à sa tête, progresse de 1 point, se situant à 7,5 %.

 

Si elle est stable, la liste RN de Jordan Bardella continue, elle, de faire très largement la course en tête avec 32 %. « Son socle est désormais très consolidé, explique Bernard Sananès. Neuf des électeurs potentiels de cette liste sur 10 se déclarent sûrs de leur choix. Les deux premiers enjeux de cette campagne pour les Français sont le pouvoir d’achat et l’immigration. Ce sont deux thèmes très favorables au RN. »

* Par rapport au baromètre d’avril. Sondage Elbe pour La Tribune Dimanche et BFM TV effectué du 15 au 17 mai 2024 auprès d’un échantillon de 1 503 personnes, représentatif des résidents de France Métropolitaine âgés de 18 ans et plus, dont 1 398 inscrits sur les listes électorales. Infographie Camille

Européennes : comment les votes sont influencés

Européennes : comment les votes sont influencés
 À l’approche des élections européennes de 2024, il apparaît que les enjeux géopolitiques mondiaux ainsi que les sondages pré-électoraux influencent significativement les orientations politiques des partis et les décisions des électeurs. Cette tribune explore comment les crises internationales, les sondages et les stratégies réactives des partis politiques s’entremêlent, avec un accent particulier sur les risques de renforcement des partis extrêmes par les stratégies actuellement menées, tout en soulignant comment ces facteurs convergent pour redéfinir le paysage politique de l’Union européenne. Par Véronique Chabourine, membre du bureau de l’association Renew Europe France Paris, déléguée chargée de la communication dans La Tribune.

En 2024, décrite par l’agrégateur de sondage Europe Elects comme « l’année des élections », la moitié de la population mondiale vit dans des pays ayant voté ou devant voter.

Cependant, le récent rapport d’indice des démocraties, V-Dem, révèle que 56% de cette population est sous le joug d’autocraties électorales ou fermées, une hausse de 8% depuis 10 ans, soulignant un déclin démocratique notable puisque seulement 16% de la population mondiale bénéficient d’une démocratie électorale, niveau le plus bas depuis 1998.

D’après l’indice de démocratie 2023 de l’Economist Intelligence Unit, 15 États membres de l’Union européenne sont classés en « pleine démocratie », les autres, dont la France, se trouvent en « démocratie imparfaite ». Selon ce classement, être en « démocratie imparfaite » est souvent le signe d’une défiance politique, et d’un niveau de participation électorale faible malgré une gouvernance électorale libre. Dans le contexte actuel, marqué par des crises, économiques post-pandémiques, environnementales et géopolitiques, les électeurs se tournent de plus en plus vers des solutions radicales.

L’incertitude économique, les défis climatiques et les tensions internationales alimentent les discours populistes, comme celui de Donald Trump, qui en prévision de l’élection présidentielle américaine utilisent des rhétoriques de protectionnisme économique, anti-immigration, anti-avortement et anti-OTAN pour polariser. De même en Europe, ces mêmes crises alimentent la montée des partis d’extrême droite, qui capitalisent sur une défiance croissante envers les institutions, sur les diverses crises avec une sensibilité accrue aux questions de souveraineté et d’identité nationale, le dernier sondage du laboratoire d’opinion Cluster17 montre que pour 26% des Français, c’est la sécurité suivie de l’immigration pour 15% (choix unique) qui motive leur vote le 9 juin.

En troisième position, 10% se déplaceront aux urnes pour le pouvoir d’achat. Depuis le début du mois de mai, plus de 83 études d’opinion en France ont été recensées par l’agrégateur de sondage Toute l’Europe permettant de dessiner les intentions de vote du 9 juin, et plaçant le Rassemblement national avec Jordan Bardella en tête des sondages, avec plus de 30%, soit un score deux fois plus important que celui de la liste Besoin d’Europe menée par Valérie Hayer.

Tous les sondages s’accordent à publier les mêmes tendances, dessinant ainsi la popularité d’un candidat par l’effet bandwagon, processus par lequel un candidat en tête des sondages devient plus populaire et augmente ses chances d’obtenir des voix ; les sondages peuvent influencer les électeurs ; les médias tendent à se concentrer sur les candidats qui mènent dans les sondages, ce qui peut également influencer l’opinion publique. Une étude publiée dans la revue PLOS ONE révèle que l’exposition répétée aux noms de politiciens a un effet mesurable sur les préférences des individus.

La couverture médiatique qu’elle soit neutre, positive ou négative peut rendre les candidats plus familiers. Si les sondages participent à influencer les électeurs, ils participent également à façonner les programmes de campagne des partis. Ainsi les partis incluent davantage dans leurs projets européens, la défense, la sécurité et l’immigration, qui sont traditionnellement les axes de campagne des partis d’extrême droite, c’est le cas de la liste Besoin d’Europe avec pour « premier combat » : la défense et la diplomatie, la sécurité intérieure et la maîtrise des frontières, la liste Place Publique, elle, oriente sa première ligne de programme sur la défense européenne. Au-delà des programmes politiques et des conditions contextuelles, les qualités personnelles des candidats, leur résonance sociologique et leur visibilité sur les réseaux sociaux ont un impact direct sur les résultats électoraux.
Selon des recherches publiées par le Multidisciplinary Digital Publishing Institute (MDPI), les traits de caractère et la communication personnelle des candidats influencent fortement le choix des électeurs, qui recherchent une résonance personnelle avec les candidats. Cette dynamique peut apporter des éléments de réponse au leader dans les sondages, Jordan Bardella, malgré un relativement maigre bilan de son parti au parlement européen.

Les stratégies des deux partis donnés en tête des sondages, après le Rassemblement national respectivement, Besoin d’Europe (incluant Renaissance) et Place Publique peuvent risquer en cherchant à apaiser les thèmes traditionnels de l’extrême droite, comme la sécurité intérieure, la défense ou l’immigration renforcer ces mêmes partis. De même qu’en mettant l’accent sur les crises ou l’opinion publique est plus encline à soutenir l’extrême droite.

Lors des élections européennes, les électeurs ont tendance à privilégier les enjeux nationaux plutôt que les questions spécifiquement européennes, ainsi les questions économiques et sociales nationales devraient dominer l’agenda électoral même lors d’un scrutin européen.

Européennes – le programme de l’union des démocrates musulmans : Gaza !

Européennes – le programme de l’union des démocrates musulmans : Gaza !

 L’Union des démocrates musulmans français (UDMF) a déposé début mai une liste pour les élections européennes, comme elle l’avait déjà fait en 2019. Pour Naëm Bestandji, auteur de «Le linceul du féminisme» ce mouvement instrumentalise les européennes pour imposer l’islam politique dans notre société.

Le parti islamiste français de l’Union des démocrates musulmans français (UDMF) a déposé une liste pour les élections européennes de juin 2024 : «Free Palestine Party». Cette liste est «constituée de partis indépendants partageant la même éthique musulmane» et elle «est composée de la France, l’Espagne, l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas et la Suède». 81 candidats pour ne pas appeler à voter pour l’Europe mais pour… la Palestine. Les élections européennes ne les intéressent pas. Elles sont leur prétexte à se mobiliser pour une cause extra-européenne.

Toutefois, l’UDMF reste ferme sur un point, sans jamais le détailler : «l’éthique musulmane». En quoi une éthique religieuse, en l’occurrence musulmane, serait meilleure que toutes les autres «éthiques» ? Quel bénéfice apporterait cette intrusion de la religion dans la politique, contraire à tous les principes laïques qui fondent notre République ? L’éthique musulmane est au cœur de ce parti faussement laïc. Cette «éthique musulmane» a été théorisée par tous les grands penseurs musulmans depuis des siècles. Pour les plus rigoristes, elle doit réguler la totalité de la vie du musulman, du matin au soir et de sa naissance à sa mort. Pour que cela soit possible, il existe deux possibilités. La première est de vivre replié sur soi, coupé au maximum du reste de la société pour ne pas être contaminé par sa «dépravation». La seconde est de s’investir dans l’associatif, l’éducation, le social, le culturel, l’économie et la politique pour imposer cette éthique à l’ensemble de la société. C’est le choix de l’UDMF, inspiré par l’idéologie des Frères musulmans.Le voile est ainsi un outil politique à la fois contre les musulmans, pour faire de l’intégrisme une norme et assigner toutes les musulmanes à la frange extrémiste de l’islam par le voilement ; et contre la société, au service de la stratégie victimaire.

Si certaines valeurs de «l’éthique musulmane» rejoignent celles de l’humanisme, d’autres en sont l’exact opposé. Par exemple, le respect de toutes les orientations sexuelles, la liberté de conscience, d’expression, de disposer de son corps, le droit à l’IVG et l’égalité des sexes sont absents de cette éthique, quoi qu’ils puissent en dire pour la vitrine. Rien de surprenant, ce n’est pas une particularité de l’islam mais une spécificité de toutes les religions. Enfin, de quelle éthique musulmane parle-t-on ? Celle des musulmans progressistes qui considèrent que la religion relève de l’intimité et n’a rien à faire dans la sphère publique ? Évidemment, non. Comme tous les bons intégristes, l’UDMF considère que sa version de l’«éthique musulmane» est la seule valable.

Mieux encore, ce parti se déclare «laïc» tout en affichant son rejet de la laïcité jusque dans son logo qui fusionne religion et politique : il intègre à la fois le tricolore du drapeau français et le croissant de l’islam. Tout un programme… Le choix de son nom, «Union des démocrates musulmans français», n’est pas anodin non plus. Là encore, la religion et les revendications communautaires sont au cœur de son engagement politique. L’UDMF le reconnaît d’ailleurs sur son site : «La politique est un devoir sacré et spirituel». Elle a aussi choisi sa dénomination pour se rapprocher de celle des Démocrates chrétiens, afin de légitimer une fausse comparaison qui lui serait favorable. L’UDMF alterne entre affichage républicain, «laïc» et démocrate ; et les revendications et positions intégristes qui sont noyées dans l’ensemble de ses programmes. Elle déroule toute la panoplie victimaire et communautariste avec une vision politique et rétrograde de l’islam sous couvert de «vivre ensemble».

L’UDMF brandit aussi la misogynie du voile en fierté identitaire. Ce parti reste fidèle à la ligne politique de l’islamisme : le sexisme du voile est son outil et symbole par excellence : «Pas besoin de parler. Le voile le fait pour nous. Sois fière, ma sœur, de porter haut l’étendard de [notre interprétation de] l’islam», comme le martèlent des prédicateurs islamistes. L’UDMF met ces maximes en pratique. Pour les élections législatives de 2022, par exemple, elle a choisi une affiche politico-sexiste montrant une femme voilée (pour ne pas exciter les hommes et faire de cette misogynie une fierté identitaire). Un classique de l’islamisme dont le sexisme du voile est le cheval de Troie politique. Le voile est ainsi un outil politique à la fois contre les musulmans, pour faire de l’intégrisme une norme et assigner toutes les musulmanes à la frange extrémiste de l’islam par le voilement ; et contre la société, au service de la stratégie victimaire : toute opposition à la discrimination sexiste du voile est accusée de discrimination. L’UDMF participe également à l’enracinement de l’image orientaliste et coloniale de la femme musulmane, forcément voilée, tout en prétendant vouloir lutter contre le «néocolonialisme» français. Une fois le sexisme du voile visuellement installé, l’islamisme pourra alors déployer tout son package de revendications. Il vise aussi à émouvoir les Musulmans et à créer un sentiment d’angoisse envers une société qui leur serait hostile, à susciter la peur pour favoriser le communautarisme.

 

Élections européennes : les grands enjeux

Élections européennes : les grands enjeux

Les enjeux de cette élection sont plus nombreux et plus importants qu’autrefois, les pouvoirs de ce parlement ayant beaucoup augmenté. En effet, même si le processus de décision européen est compliqué, le Parlement y joue aujourd’hui un rôle éminent, assurant la représentation des citoyens européens face aux représentants des nations et aux experts et technocrates de la Commission. Si la Commission européenne a l’initiative des législations, ce n’est pas elle qui tranche. Le Conseil des chefs d’État et le Parlement doivent se mettre d’accord pour qu’une nouvelle législation soit adoptée. C’est également le Parlement européen qui approuve ou non le choix du président·e de la Commission européenne et des commissaires, qui vote et contrôle le budget annuel et qui se prononce sur de nouveaux États membres.

 

par 

Professeur émérite de science politique, Sciences Po Grenoble, Auteurs historiques The Conversation France

Parmi les enjeux de cette élection, on peut distinguer les enjeux « objectifs » de l’élection – en fonction des orientations politiques de l’Assemblée – et les enjeux perçus par les électeurs. En quoi ceux-ci diffèrent-ils ?

Le Parlement européen est élu au suffrage universel direct. Dans chacun des 27 pays, on vote au scrutin proportionnel avec un seul tour et, le plus souvent, une seule circonscription nationale. De ce fait, chaque tendance politique recueille un nombre de sièges correspondant à son résultat dans les urnes, sans prime importante au courant majoritaire. L’actuel parlement est composé de sept groupes d’importance inégale. Le parti populaire européen (PPE), de droite, a le plus d’eurodéputés, suivi par les sociodémocrates. Ensemble, ils constituaient de 1979 à 2019 la majorité de l’Assemblée. Mais ils se sont affaiblis lors du dernier renouvellement et ont donc dû trouver des soutiens dans d’autres formations, le plus souvent chez les centristes libéraux de Renew.

Depuis 2019, la droite radicale (séparée en deux groupes : national conservateur et extrême droite) s’est renforcée dans de nombreux pays, on peut donc s’attendre à sa progression au Parlement européen. Comme le montre le graphique, sur la base d’une projection évidemment sujette à modification, les deux groupes de droite radicale pourraient obtenir ensemble presque le même nombre d’élus que le groupe PPE, alors que Renew, les Verts et les sociodémocrates s’affaibliraient.

La composition du Parlement influencera évidemment sur les politiques suivies par l’Union. À la lecture du bilan de la dernière Commission, les thématiques qui devraient être au centre des débats durant les cinq ans à venir se dessinent : relance économique, action pour le climat et pacte vert, transition numérique, soutien à la guerre en Ukraine, acceptation de son entrée à terme dans l’UE, sanctions contre la Russie, stratégie de défense européenne, politique énergétique, pacte contre les migrations irrégulières, politique agricole commune, élargissement de l’UE… Ces enjeux politiques sont évidemment fondamentaux, non seulement pour l’Europe mais pour l’ordre mondial. Mais ils ne sont pas toujours perçus par les citoyens européens.

Les enjeux objectifs de l’élection semblent cependant un peu mieux perçus que lors des campagnes précédentes. [73 %] des Européens (et 71 % des Français) disent que les actions de l’UE ont un impact sur leur vie quotidienne. La campagne est plus animée qu’en 2014 et 2019 et les sondages montrent un [intérêt accru] pour cette consultation. 60 % des Européens s’y intéressent (contre seulement 47 % des Français, très eurosceptiques.

L’intention d’aller voter est aussi en nette progression. 81 % des Français et des Européens pensent que le vote est encore plus important dans le contexte international actuel. La politique européenne de soutien à l’Ukraine divise l’opinion française et pourrait contribuer à la mobilisation des électeurs, soit pour soutenir la politique menée (c’est le cas dans le camp présidentiel et une partie de la gauche), soit pour la critiquer, souhaiter l’apaisement et des négociations avec la Russie (position de la gauche et de la droite radicale).

Selon les Européens, quatre thèmes devraient être prioritairement abordés pendant la campagne : la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (choisi par 33 %), la santé publique (32 %), le soutien à l’économie (31 %), la défense et la sécurité de l’UE (31 %). Il faut souligner que ces thématiques privilégiées par les électeurs ne concernent pas toutes directement l’Union européenne. La lutte contre la pauvreté et la politique de santé sont avant tout des compétences nationales : l’Union n’y a qu’un rôle d’appoint.

Les domaines les plus choisis par les Français diffèrent : ils mettent plus largement en tête la lutte contre la pauvreté (42 %), sélectionnent ensuite la lutte contre le changement climatique (37 %) et la santé publique (36 %). Par contre, la défense et la sécurité de l’Europe ne viennent qu’en 6e position (24 %). L’euroscepticisme et l’attachement à la souveraineté nationale laissent peu de place à l’ambition d’une souveraineté européenne. En défendant la construction d’une défense commune européenne, Emmanuel Macron a livré une vision politique en partie à destination des pays membres, mais il n’est pas certain que cette insistance soit électoralement très porteuse. Les attentes diffèrent en fonction des valeurs politiques de chaque pays et de son histoire.

Alors que les enjeux objectifs ont trait aux politiques européennes, les enjeux perçus et ressentis sont donc beaucoup plus dépendants des politiques nationales. Ce qui n’est guère étonnant. Dans chaque pays, la politique nationale reste dominante dans l’opinion par rapport aux débats européens que beaucoup connaissent très mal. Les enjeux politiques nationaux sont projetés sur l’élection européenne.

Les candidats parlent surtout des politiques européennes qui sont aussi liées aux politiques nationales, sans entrer dans des présentations très précises des mesures adoptées ou de celles qu’il faudrait mettre en œuvre en Europe. Ainsi, beaucoup de candidats parlent de la lutte contre le réchauffement climatique et des énergies renouvelables, à la fois parce que l’Union a adopté le pacte vert et parce que c’est un sujet très actuel en France et dans tous les pays européens.

Jordan Bardella (RN), François-Xavier Bellamy (LR) et Marion Maréchal (Reconquête !critiquent amplement le pacte vert, considéré comme « de l’écologie punitive », appelé à « générer de la décroissance » et de « l’appauvrissement pour les agriculteurs ». Au contraire, les candidats de gauche et Renaissance défendent le pacte, voire souhaitent que l’Europe aille plus loin. Autre exemple, Marion Maréchal pour Reconquête ! parle beaucoup d’invasion de la France et de l’Europe par les migrants, comme Eric Zemmour le faisait lors de l’élection présidentielle.

Les candidats consacrent en fait beaucoup d’énergies à simplement critiquer, parfois de manière très agressive, d’autres leaders sur des dimensions politiques strictement nationales.

Une bonne trentaine de listes devraient se présenter en France car il est très facile pour un petit mouvement de déposer une candidature (puisqu’il suffit de trouver 81 postulants). Certaines de ces listes défendent une thématique très éloignée des enjeux européens, d’autres expriment une tendance minoritaire d’un courant plus important, notamment chez les écologistes.

Ces listes peu implantées obtiendront certainement un très faible résultat, en dessous du seuil de 5 % des suffrages nécessaires pour avoir un élu. Mais leur but est de se faire connaître plus que réaliser un score important. Seules six ou sept listes devraient rafler les 81 sièges d’eurodéputés français.

Les médias, les personnalités politiques et nombre de citoyens s’intéressent à ce que les résultats nationaux aux européennes laissent présager pour les futurs scrutins français. Le score du RN, qui s’annonce en nette progression, annonce-t-il un succès de Marine Le Pen à l’élection présidentielle de 2027 ? La montée du vote en faveur de la liste PS-Place publique via la captation de suffrages qui s’étaient portés sur Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon lors de la présidentielle de 2022 fait aussi se poser la question de qui arrivera en seconde position – Renaissance ou la gauche modérée ?

Si Renaissance n’arrivait que troisième, cela constituerait une défaite cinglante pour le président. Le défi est rude pour le camp macroniste : un nombre important de ses électeurs sont mécontents après la réforme des retraites et l’usage fréquent du 49.3 pour faire adopter des textes législatifs. De surcroît, on sait par l’observation des scrutins passés que les résultats sont en général médiocres pour la majorité, sanctionnée non pour son action européenne mais pour sa politique nationale.

Néanmoins, il y a davantage de débats proprement européens dans cette campagne qu’en 2014 et 2019. Le contexte anxiogène de la guerre en Ukraine et du réchauffement climatique y est pour beaucoup. Face à ces menaces, la nécessité de politiques communes se renforce. Cette montée des enjeux électoraux européens n’est probablement pas que conjoncturelle : on l’avait déjà vu apparaître en 2019. Elle est le signe d’une construction de l’Europe qui se développe, malgré toutes les vicissitudes qu’elle doit affronter.

Sondage élections européennes : Bardella en tête; Hayer menacée par Glucksmann

Sondage élections européennes : Bardella en tête; Hayer menacée par Glucksmann 

 Selon une récente étude d’OpinionWay pour CNews, Europe 1 et le JDD, la liste qu’il mène est toujours en tête des intentions de vote pour les élections européennes, avec une nette avance. Cette cinquième vague du Baromètre montre que la liste du Rassemblement national a gagné deux points, atteignant 31 % des intentions de vote, comparé à une précédente enquête réalisée le 3 mai.

 

La liste de la majorité présidentielle, menée par Valérie Hayer, occupe la deuxième position mais reste significativement derrière celle du RN avec 16 % des intentions de vote, marquant un recul de 1 % par rapport au sondage précédent et de 2 % par rapport à celui d’avant. Pendant ce temps, bien que la liste conduite par Raphaël Glucksmann n’ait pas progressé (autour de 13%), l’écart se réduit entre Renaissance et le Parti socialiste. Il n’est plus que de 2 à 3 points entre les listes de Valérie Hayer ( autour de 16%) et de Raphaël Glucksmann, co-président de Place Publique. Cette tendance à la baisse pourrait être perçue comme un signal d’alarme pour la majorité, en dépit de l’implication récente de Gabriel Attal et d’Emmanuel Macron dans la campagne.

Derrière les trois listes principales, les autres partis politiques se tiennent dans un mouchoir de poche. Marion Maréchal et sa liste, après avoir enregistré une belle progression dans la dernière enquête, sont maintenant à 7 % des intentions de vote, au même niveau que François-Xavier Bellamy des Républicains.
Comme lors de notre précédente analyse, les listes de Les RépublicainsLa France insoumise et Europe Écologie – Les Verts se trouvent à égalité avec chacune 7 % des intentions de vote. Réalisé le 6 mai, ce sondage n’intègre pas les derniers faits marquants de la campagne.

La liste du Parti communiste stagne à 3 % des intentions de vote, malgré les efforts intensifs de son chef de file, Léon Deffontaines, pour reconquérir les électeurs des classes laborieuse. Les autres listes minoritaires peinent également, ne dépassant pas 1 % des intentions de vote.

Européennes : un débat Macron -Le Pen ?

Européennes : un débat Macron -Le Pen ? 

Du côté du pouvoir on commence à prendre conscience que les élections européenne pourrait aboutir un véritable fiasco. Les sondages donnent en effet à peu près le double de voix au FN par rapport au parti de Macron . Du coup pour limiter la casse, on évoque l’hypothèse d’un débat entre Macron et Marine Le Pen, laquelle a par avance accepté.Il est vrai que les dernières confrontations entre les deux intéressés ont été largement favorables à Macron qui a démontré ses compétences de technocrate. Le problème c’est que la problématique est désormais différente dans cet éventuel débat politique. Il s’agira moins d’une confrontation sur les perspectives que d’un débat sur un bilan assez « décevant » du président. L’expression y compris  de Gérard Larcher président du Sénat.

Notons également que l’intervention de macro politiquement omniprésent n’a pas tellement servi la liste « renaissance ». Et d’une certaine manière on pourrait même dire que l’investissement personnel du président de la république dans la campagne constitue un boulet pour  la liste renaissance tellement l’image présidentielle est dégradée.

 

 

 

Politique-Élections européennes : Bardella en tête; Hayer menacée par Glucksmann

Politique-Élections européennes : Bardella en tête; Hayer menacée par Glucksmann 

 Selon une récente étude d’OpinionWay pour CNews, Europe 1 et le JDD, la liste qu’il mène est toujours en tête des intentions de vote pour les élections européennes, avec une nette avance. Cette cinquième vague du Baromètre montre que la liste du Rassemblement national a gagné deux points, atteignant 31 % des intentions de vote, comparé à une précédente enquête réalisée le 3 mai.

 

La liste de la majorité présidentielle, menée par Valérie Hayer, occupe la deuxième position mais reste significativement derrière celle du RN avec 16 % des intentions de vote, marquant un recul de 1 % par rapport au sondage précédent et de 2 % par rapport à celui d’avant. Pendant ce temps, bien que la liste conduite par Raphaël Glucksmann n’ait pas progressé (autour de 13%), l’écart se réduit entre Renaissance et le Parti socialiste. Il n’est plus que de 2 à 3 points entre les listes de Valérie Hayer ( autour de 16%) et de Raphaël Glucksmann, co-président de Place Publique. Cette tendance à la baisse pourrait être perçue comme un signal d’alarme pour la majorité, en dépit de l’implication récente de Gabriel Attal et d’Emmanuel Macron dans la campagne.

Derrière les trois listes principales, les autres partis politiques se tiennent dans un mouchoir de poche. Marion Maréchal et sa liste, après avoir enregistré une belle progression dans la dernière enquête, sont maintenant à 7 % des intentions de vote, au même niveau que François-Xavier Bellamy des Républicains.
Comme lors de notre précédente analyse, les listes de Les RépublicainsLa France insoumise et Europe Écologie – Les Verts se trouvent à égalité avec chacune 7 % des intentions de vote. Réalisé le 6 mai, ce sondage n’intègre pas les derniers faits marquants de la campagne.

La liste du Parti communiste stagne à 3 % des intentions de vote, malgré les efforts intensifs de son chef de file, Léon Deffontaines, pour reconquérir les électeurs des classes laborieuse. Les autres listes minoritaires peinent également, ne dépassant pas 1 % des intentions de vote.

Élections européennes : Bardella en tête; Hayer menacée par Glucksmann

 

 Selon une récente étude d’OpinionWay pour CNews, Europe 1 et le JDD, la liste qu’il mène est toujours en tête des intentions de vote pour les élections européennes, avec une nette avance. Cette cinquième vague du Baromètre montre que la liste du Rassemblement national a gagné deux points, atteignant 31 % des intentions de vote, comparé à une précédente enquête réalisée le 3 mai.

 

La liste de la majorité présidentielle, menée par Valérie Hayer, occupe la deuxième position mais reste significativement derrière celle du RN avec 16 % des intentions de vote, marquant un recul de 1 % par rapport au sondage précédent et de 2 % par rapport à celui d’avant. Pendant ce temps, bien que la liste conduite par Raphaël Glucksmann n’ait pas progressé (autour de 13%), l’écart se réduit entre Renaissance et le Parti socialiste. Il n’est plus que de 2 à 3 points entre les listes de Valérie Hayer ( autour de 16%) et de Raphaël Glucksmann, co-président de Place Publique. Cette tendance à la baisse pourrait être perçue comme un signal d’alarme pour la majorité, en dépit de l’implication récente de Gabriel Attal et d’Emmanuel Macron dans la campagne.

Derrière les trois listes principales, les autres partis politiques se tiennent dans un mouchoir de poche. Marion Maréchal et sa liste, après avoir enregistré une belle progression dans la dernière enquête, sont maintenant à 7 % des intentions de vote, au même niveau que François-Xavier Bellamy des Républicains.
Comme lors de notre précédente analyse, les listes de Les RépublicainsLa France insoumise et Europe Écologie – Les Verts se trouvent à égalité avec chacune 7 % des intentions de vote. Réalisé le 6 mai, ce sondage n’intègre pas les derniers faits marquants de la campagne.

La liste du Parti communiste stagne à 3 % des intentions de vote, malgré les efforts intensifs de son chef de file, Léon Deffontaines, pour reconquérir les électeurs des classes laborieuse. Les autres listes minoritaires peinent également, ne dépassant pas 1 % des intentions de vote.

Existe-t-il encore des perspectives d’union de la gauche après les européennes ?

Existe-t-il encore des perspectives d’union de la gauche après les européennes ?

Alors que les sondages placent la liste de Raphaël Glucksmann en tête à gauche, la campagne pour les élections européennes voit se multiplier les invectives entre les anciens partenaires de la Nupes. L’alliance des partis de gauche semble avoir fini d’imploser à l’automne 2023. Face au refus de La France Insoumise (LFI) de qualifier les attaques du Hamas du 7 octobre de « terroristes », les communistes ont décidé que l’alliance avec cette formation constituait une « impasse », avant que le Parti socialiste (PS) ne vote un « moratoire » décrit par Jean-Luc Mélenchon comme « une rupture ». Refusant tour à tour l’union avec LFI, les différentes forces de gauche ont évité de porter seules les stigmates de la rupture, tout en en renvoyant la responsabilité aux choix stratégiques insoumis. Certes, cette rupture n’a pas mis un terme à toutes les tentatives d’union. Pour autant, ainsi qu’en attestent les derniers contacts de LFI avec Génération•s d’une part, et avec le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) de l’autre, les plus petites perspectives d’union échouent face aux faibles ambitions rassembleuses des différentes forces de gauche.

 

par 

Pierre-Nicolas Baudot, Université Paris-Panthéon-Assas dans The Conversation 

Parties divisées pour les élections européennes de juin 2024, les formations de gauche françaises exposent en traits grossis leurs différends idéologiques et stratégiques durant la campagne. En jeu, le rapport de force entre elles sur le terrain national.

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Mise en suspens par le scrutin proportionnel européen, la question de l’union à gauche ne manquera pas d’être à nouveau posée par la perspective des scrutins nationaux – celui de 2027 en tête.
La campagne pour les élections européennes a rappelé une série de divergences. Les questions internationales y occupent une place centrale. Alors que LFI s’oppose à l’entrée de l’Ukraine dans l’Union européenne, écologistes et socialistes la défendent. De la même façon, le rapport à l’Europe néolibérale continue de dessiner les oppositions.

Cependant, la campagne tend également à maximiser les différends, sinon à les exagérer, et à multiplier les invectives réciproques, entre dirigeants comme entre militants. Au-delà des désaccords idéologiques, ces oppositions révèlent des divergences stratégiques fortes.

Les communistes ont, les premiers, annoncé mener campagne seuls. Les écologistes, placés troisièmes lors des élections européennes de 2019 (13,48 %), devant LFI (6,31 %) et le PS–Place publique (6,19 %), les ont rapidement suivis. Comme en 2019, les socialistes ont misé sur Raphaël Glucksmann, un candidat projetant la perspective d’un espace entre un macronisme ne cessant de se déporter sur sa droite et la gauche insoumise à laquelle il s’oppose. Ces listes ont en commun de critiquer la stratégie insoumise et d’espérer une redistribution du rapport de force national à gauche.

Au soir de l’élection présidentielle de 2022, celui-ci s’était établi très en faveur de LFI et ses 21,95 %. Cependant, comme l’a récemment fait remarquer l’économiste Stefano Palombarini, cette hypothèse a ses limites, notamment dans le cas socialiste. La campagne menée par Raphaël Glucksmann plaide pour l’impossibilité durable d’une alliance avec LFI et le bien-fondé d’une option « réformiste » face à la gauche de rupture. Les vétérans du hollandisme, et François Hollande lui-même, n’ont pas manqué l’occasion d’y voir la perspective d’un retour en grâce. Glucksmann a même tenté – sans succès – d’enrôler François Ruffin (député LFI) dans cette direction, en misant sur les critiques émises par ce dernier sur la stratégie du mentor insoumis.

La mise en exergue des différends politiques et stratégiques éloigne les perspectives d’une nouvelle alliance à gauche, autant qu’elle brouille par avance la lisibilité d’une telle offre aux yeux de l’électorat. Pour autant, passée la proportionnelle intégrale des élections européennes, les scrutins nationaux ne manqueront pas d’interroger de nouveau la capacité des forces de gauche à s’entendre. Les éléments pour l’appuyer ne manquent pas. Ainsi, une note de la fondation Rosa Luxemburg publiée en 2023 relevait une forme de convergence des positions européennes à gauche contre la politique néolibérale de l’Union et pour sa réorientation écologique et sociale.

Sans occulter l’importance des désaccords, certains combats communs à l’Assemblée nationale, comme récemment au sujet d’un prix plancher pour les agriculteurs, plaident dans le même sens. L’attitude de la Nupes face à la réforme des retraites ou « la loi immigration » font de même.

 

Surtout, la perspective historique rappelle que les divisions à gauche ne sont ni nouvelles, ni irrémédiables. Mais elle souligne aussi que si l’union à gauche est si débattue, c’est – au moins en partie – parce que les partis eux-mêmes n’en finissent plus d’apparaître comme des organisations déclinantes. En janvier 2024, d’après le baromètre du CEVIPOF, ils représentaient même, pour 77 % des interrogés, l’institution la moins fiable, avec les réseaux sociaux.

L’émergence de nouvelles organisations – comme LFI – s’est faite dans la revendication d’un dépassement des formes traditionnelles des partis. Elle n’a cependant pas réussi, pour l’heure, à renouveler le genre. Certes les autres tendances politiques n’y échappent pas, et à l’exception du RN il paraît bien difficile de dire quel sera l’état des diverses écuries en 2027. Cependant, à droite, elles s’accommodent visiblement mieux du fond de l’air populiste, de l’hégémonie néolibérale et de positions de rejets.

C’est donc bien à une question organisationnelle que la gauche doit faire face d’ici à l’élection présidentielle de 2027. Elle paraît trop faible pour entrevoir une inversion du rapport de force politique sans s’entendre et développer des stratégies pour accroître son audience (à destination des classes populaires, des zones rurales, des abstentionnistes…).

La Nupes a atteint son objectif en maximisant le nombre de députés de gauche et en permettant aux différentes forces d’obtenir un groupe à l’Assemblée nationale. Cependant, elle n’a pas posé la question d’une nouvelle forme d’organisation collective à gauche. À l’inverse, en maintenant les groupes parlementaires, elle a prolongé les logiques partisanes et les mécanismes de différenciation qui en découlent.

C’est moins le risque d’une divergence idéologique qui se pose à la gauche, que celui de l’impossibilité du débat. Dans la perspective de l’élection de 2027, ce n’est donc pas la question de l’état de la Nupes qui apparaît, mais celle des formes d’une alliance à gauche qui assurent les délibérations collectives et la consécration militante que n’avait pas permis l’urgence de l’accord en 2022. Au prix d’une refonte organisationnelle réelle, la gauche peut tenter d’éviter la disjonction qui éloigne la diversité du mouvement social de l’espace électoral.

Comme l’a récemment souligné le philosophe Jean Quétier, l’analyse historique des partis permet de rappeler leur potentiel démocratique et émancipateur. Cependant, elle conduit également à constater, en pratique, la déception de ces perspectives. En se rapprochant de cet idéal démocratique et émancipateur, une forme organisationnelle nouvelle pourrait espérer relayer l’animation sociale et intellectuelle, et non s’y imposer verticalement. La gauche partisane pourrait alors s’attendre à apparaître à nouveau comme un espace à investir, et non comme un repoussoir.

Elle doit pour cela engager les chantiers d’une unité qui n’écrase pas le pluralisme, en pensant son rapport à la personnalisation dans un régime présidentialisé, à l’atomisation néolibérale, aux évolutions du militantisme, à la verticalité de son organisation ou encore à son implantation territoriale.

D’ici à 2027, la gauche fait donc bien face à un double enjeu collectif : collectif dans l’imaginaire qu’elle projette, mais également collectif dans la pratique. En ce sens, la question démocratique et le lien de la gauche à la société n’apparaissent pas que comme des enjeux formels mais bien, dans une perspective gramscienne, comme les fondements d’une transformation politique profonde.

Sondage européennes: Glucksman toujours en hausse

Sondage européennes: Glucksman toujours en hausse

 

Dans les sondages pour les européennes les scores des partis tendent désormais à se stabiliser avec toujours nettement en tête le Front National avec 31 % d’après le dernier sondage IFOP pour le Figaro. À noter cependant la hausse légère mais continue de Glucksman qui atteint 13 %, son plus haut niveau. La liste de Macron plafonne toujours autour de 17 %. Le parti républicain est bloqué à 8 %. À gauche les insoumis, les écolo semble également chacun bloqués à 8 %.Le dernier discours du président de la république pourrait temporairement faire remonter le score de la majorité. Mais un discours cependant inaudible qui sera oublié dans quelques jours.

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