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Bourses européennes : ça va tanguer

Bourses européennes : ça va tanguer 

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Publié le 12 septembre, 2016 dans actu-économie politique0 CommentaireTags : , .mise à jour 13 septembre

Bourses européennes : ça va tanguer

Dans un article d’hier nous annoncions que la bourse allait tanguer.  Les prévisions ne sont pas reluisantes si l’on en croit notamment la Deutsche On utilise évidemment un langage sophistiqué pseudo scientifique pour donner du sérieux à des prévisions qui ne le sont pas. La vérité c’est que ça va tanguer grave pendant quelques jours, tellement grave que forcément la cote va remonter ensuite après. En cause des éléments objectifs ;  à savoir,  l’évolution l’activité économique internationale.  pour la Chine ça va toujours pas fort et il n’y a pas grand monde pour apprécier exactement le tassement tellement les statistiques là-bas sont politisées. Ce qui est certain c’est que la consommation intérieure ne compense pas les exportations particulièrement atones, la production industrielle s’écroule. Le Japon lui est toujours en situation de coma. Même les États-Unis connaissent un tassement de la croissance et des résultats économiques en dessous des prévisions ; en clair on va lâcher un point de croissance cette année. Si on constate un tout petit mieux dans les pays en développement, les économies sont toujours handicapées par un manque de ressources financières notamment celles provenant des matières premières. Le pétrole qui ne parvient pas à remonter et se trouve à des niveaux historiquement très bas. En Europe après le petit redressement de 2016 les perspectives ne sont pas brillantes  si l’on en croit notamment les prévisions de la Deutsche Bank.   Confirmation pour l’OCDE que l’économie mondiale s’installe dans la croissance molle. L’indicateur avancé  pour la zone OCDE dans son ensemble, à 99,7, reflète cette mollesse, le seuil de 100 reflétant la tendance à long terme de l’activité économique. C’est également le cas pour les Etats-Unis (99,0), le Japon (99,6) et la zone euro (100,2) dans son ensemble. Les indicateurs pour la France (100,3, -0,1 point) et l’Italie (-0,2 à 100,2) traduisent un infléchissement pour ces deux pays qui ne se retrouve pas en Allemagne (stable à 99,8).  Pour les grandes économies émergentes, les indicateurs confirment les signes d’inflexion positive de la croissance en Chine (+0,2 point à 99,2), en Russie (+0,4 à 99,9) et au Brésil (en hausse de 0,5 point à 100,3) et une consolidation en Inde (+0,2 point à 100,8). Les indicateurs composites avancés de l’OCDE, conçus pour anticiper les points de retournement de l’activité avec six à neuf mois d’avance, suggèrent aussi un infléchissement de la croissance en France et surtout en Italie. Même analyse de la part d’Euler Hermès qui indique que  l’économie mondiale va connaître une croissance très faible en 2016,  (2,4% et seulement de 2,7 % en 2017) Il s’agit du plus faible chiffre depuis 2009, année où les effets de la crise financière. En cause plusieurs facteurs le ralentissement net en Chine par ailleurs très difficile à évaluer de manière précise tellement les statistiques sont dans ce pays politique. Second élément des politiques budgétaires trop brutales dans de nombreux pays (sauf aux États-Unis). Un tassement partout de la consommation qui par répercussion à peser sur l’affaiblissement des exportations. Autant d’éléments qui ont également influencé l’atonie des investissements. Le tout alimentant un climat d’incertitude des entreprises, des ménages aidaient les investisseurs. Les banques centrales de leur côté en s’engageant dans des politiques accommodantes n’ont pas réussi à combler le manque de dynamisme économique. Une raison fondamentale ces politiques accommodantes s’annulent, pire crée une certaine instabilité monétaire. Dernier facteur, fondamentale celui-là l’absence de gouvernance mondiale. Le dernier G20 par exemple à démontrer que les principaux pays étaient à peu près en désaccord surtout aussi bien dans le domaine économique que dans le domaine géo politique. Enfin la perspective de prochaines élections un peu partout aux États-Unis bien sûrs moi aussi encore par exemple en Allemagne en France en Espagne pour ne citer que ces pays ne permet pas de donner une lisibilité suffisant sur les grandes évolutions des politiques économiques. Exemple le traité transatlantique mis pour l’instant entre parenthèses ou encore l’évolution de l’Europe après le break site. Euler Hermès liste trois « grands chocs » qui affaiblissent la croissance cette année. Le premier est la peur d’un « atterrissage brutal » de la Chine. Cette crainte continue de hanter les marchés financiers, même si le pire avait été atteint il y a un an, lorsque le CAC40 avait perdu plus de 5%, le 24 août 2015. La deuxième économie mondiale tente depuis plusieurs années de rééquilibrer son modèle économique en le tournant davantage vers la consommation et moins sur l’investissement et le commerce extérieur. Une démarche risquée. « Il est indéniable qu’il y a un ralentissement. Et d’une certaine manière c’est sain. Mais il est sûr qu’un ralentissement trop prononcé peut être déstabilisateur », affirmait en février à BFMBusiness.com Christian Déséglise, responsable de la division banques centrales chez HSBC. La chute des prix du pétrole constitue le deuxième élément. Certes, la baisse des prix du baril constitue une aubaine pour les pays importateurs. La France, par exemple, a enregistré un surplus de croissance de 0,4% de PIB grâce à la dégringolade des prix de l’or noir en 2015, selon l’Insee. Mais les pays producteurs, eux, souffrent. En témoigne le Venezuela où le pétrole représente 95% des exportations. Le FMI s’attend à ce que le pays connaisse une récession de 10% cette année!  Enfin, le troisième et dernier choc est le Brexit et ses premiers effets. En juillet dernier, le FMI avait abaissé sa prévision de croissance mondiale pour 2016 de 0,1% à la suite de cet événement mais prévenait que l’impact pourrait aller jusqu’à 0,4%, selon le scénario le plus pessimiste. « Ces chocs continuent d’affecter l’économie mondiale, et d’autres chocs sont à prévoir, s’avérant préoccupants pour notre économie: les difficultés rencontrées par le secteur bancaire italien, la situation actuelle en Turquie après la tentative de coup d’État, ou encore les élections américaines », considère Ludovic Subran, le chef économiste d’Euler Hermès. L’assureur-crédit n’attend, par ailleurs, pas de miracle pour 2017 avec une croissance mondiale de 2,7%. Conclusion il se pourrait bien que l’économie mondiale s’installe dans une période de croissance molle pour assez longtemps. Dernier élément d’analyse des actifs boursiers sur évaluer par rapport au résultat réel des deux entreprises. Cela notamment en raison de la rémunération insignifiantes des les obligations. Or la tendance est à la remontée des taux.  Par ailleurs  Les investisseurs ont appris récemment que les exportations allemandes avaient subi en juillet une baisse inattendue, accusant leur recul le plus marqué depuis près d’un an. Les importations ont elles aussi reculé, ce qui laisse penser que la première économie européenne a mal débuté le troisième trimestre.

 

Bourses européennes : ça va tanguer grave !

Bourses européennes : ça va tanguer grave  !

Oui pas vraiment la sémantique tortueuse des experts de la finance qui annoncent  toujours les mauvaises nouvelles dans un emballage de soie pour ne pas désespérer les petits actionnaires de Billancourt- messous.com. Les prévisions ne sont pas reluisantes si l’on en croit notamment la Deutsche On utilise évidemment un langage sophistiqué pseudo scientifique pour donner du sérieux à des prévisions qui ne le sont pas. La vérité c’est que ça va tanguer grave pendant quelques jours, tellement grave que forcément la cote va remonter ensuite après. En cause des éléments objectifs ;  à savoir,  l’évolution l’activité économique internationale.  pour la Chine ça va toujours pas fort et il n’y a pas grand monde pour apprécier exactement le tassement tellement les statistiques là-bas sont politisées. Ce qui est certain c’est que la consommation intérieure ne compense pas les exportations particulièrement atones, la production industrielle s’écroule. Le Japon lui est toujours en situation de coma. Même les États-Unis connaissent un tassement de la croissance et des résultats économiques en dessous des prévisions ; en clair on va lâcher un point de croissance cette année. Si on constate un tout petit mieux dans les pays en développement, les économies sont toujours handicapées par un manque de ressources financières notamment celles provenant des matières premières. Le pétrole qui ne parvient pas à remonter et se trouve à des niveaux historiquement très bas. En Europe après le petit redressement de 2016 les perspectives ne sont pas brillantes  si l’on en croit notamment les prévisions de la Deutsche Bank.   Confirmation pour l’OCDE que l’économie mondiale s’installe dans la croissance molle. L’indicateur avancé  pour la zone OCDE dans son ensemble, à 99,7, reflète cette mollesse, le seuil de 100 reflétant la tendance à long terme de l’activité économique. C’est également le cas pour les Etats-Unis (99,0), le Japon (99,6) et la zone euro (100,2) dans son ensemble. Les indicateurs pour la France (100,3, -0,1 point) et l’Italie (-0,2 à 100,2) traduisent un infléchissement pour ces deux pays qui ne se retrouve pas en Allemagne (stable à 99,8).  Pour les grandes économies émergentes, les indicateurs confirment les signes d’inflexion positive de la croissance en Chine (+0,2 point à 99,2), en Russie (+0,4 à 99,9) et au Brésil (en hausse de 0,5 point à 100,3) et une consolidation en Inde (+0,2 point à 100,8). Les indicateurs composites avancés de l’OCDE, conçus pour anticiper les points de retournement de l’activité avec six à neuf mois d’avance, suggèrent aussi un infléchissement de la croissance en France et surtout en Italie. Même analyse de la part d’Euler Hermès qui indique que  l’économie mondiale va connaître une croissance très faible en 2016,  (2,4% et seulement de 2,7 % en 2017) Il s’agit du plus faible chiffre depuis 2009, année où les effets de la crise financière. En cause plusieurs facteurs le ralentissement net en Chine par ailleurs très difficile à évaluer de manière précise tellement les statistiques sont dans ce pays politique. Second élément des politiques budgétaires trop brutales dans de nombreux pays (sauf aux États-Unis). Un tassement partout de la consommation qui par répercussion à peser sur l’affaiblissement des exportations. Autant d’éléments qui ont également influencé l’atonie des investissements. Le tout alimentant un climat d’incertitude des entreprises, des ménages aidaient les investisseurs. Les banques centrales de leur côté en s’engageant dans des politiques accommodantes n’ont pas réussi à combler le manque de dynamisme économique. Une raison fondamentale ces politiques accommodantes s’annulent, pire crée une certaine instabilité monétaire. Dernier facteur, fondamentale celui-là l’absence de gouvernance mondiale. Le dernier G20 par exemple à démontrer que les principaux pays étaient à peu près en désaccord surtout aussi bien dans le domaine économique que dans le domaine géo politique. Enfin la perspective de prochaines élections un peu partout aux États-Unis bien sûrs moi aussi encore par exemple en Allemagne en France en Espagne pour ne citer que ces pays ne permet pas de donner une lisibilité suffisant sur les grandes évolutions des politiques économiques. Exemple le traité transatlantique mis pour l’instant entre parenthèses ou encore l’évolution de l’Europe après le break site. Euler Hermès liste trois « grands chocs » qui affaiblissent la croissance cette année. Le premier est la peur d’un « atterrissage brutal » de la Chine. Cette crainte continue de hanter les marchés financiers, même si le pire avait été atteint il y a un an, lorsque le CAC40 avait perdu plus de 5%, le 24 août 2015. La deuxième économie mondiale tente depuis plusieurs années de rééquilibrer son modèle économique en le tournant davantage vers la consommation et moins sur l’investissement et le commerce extérieur. Une démarche risquée. « Il est indéniable qu’il y a un ralentissement. Et d’une certaine manière c’est sain. Mais il est sûr qu’un ralentissement trop prononcé peut être déstabilisateur », affirmait en février à BFMBusiness.com Christian Déséglise, responsable de la division banques centrales chez HSBC. La chute des prix du pétrole constitue le deuxième élément. Certes, la baisse des prix du baril constitue une aubaine pour les pays importateurs. La France, par exemple, a enregistré un surplus de croissance de 0,4% de PIB grâce à la dégringolade des prix de l’or noir en 2015, selon l’Insee. Mais les pays producteurs, eux, souffrent. En témoigne le Venezuela où le pétrole représente 95% des exportations. Le FMI s’attend à ce que le pays connaisse une récession de 10% cette année!  Enfin, le troisième et dernier choc est le Brexit et ses premiers effets. En juillet dernier, le FMI avait abaissé sa prévision de croissance mondiale pour 2016 de 0,1% à la suite de cet événement mais prévenait que l’impact pourrait aller jusqu’à 0,4%, selon le scénario le plus pessimiste. « Ces chocs continuent d’affecter l’économie mondiale, et d’autres chocs sont à prévoir, s’avérant préoccupants pour notre économie: les difficultés rencontrées par le secteur bancaire italien, la situation actuelle en Turquie après la tentative de coup d’État, ou encore les élections américaines », considère Ludovic Subran, le chef économiste d’Euler Hermès. L’assureur-crédit n’attend, par ailleurs, pas de miracle pour 2017 avec une croissance mondiale de 2,7%. Conclusion il se pourrait bien que l’économie mondiale s’installe dans une période de croissance molle pour assez longtemps. Dernier élément d’analyse des actifs boursiers sur évaluer par rapport au résultat réel des deux entreprises. Cela notamment en raison de la rémunération insignifiantes des les obligations. Or la tendance est à la remontée des taux.  Les Bourses européennes ont terminé vendredi en net recul, pénalisées par des inquiétudes sur la conjoncture allemande et, encore, par l’absence notable de toute annonce par la Banque centrale européenne (BCE) la veille dans un climat alourdi par un nouvel essai nucléaire revendiqué par la Corée du Nord. À Paris, le CAC 40 a cédé 1,12% (-50,80 points) à 4.491,40 points. À Francfort, le Dax a perdu 0,95% et à Londres, le FTSE a abandonné 1,19%. L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 et l’EuroStoxx 50 de la zone euro ont reculé respectivement de 1,08% et 0,98%. Les investisseurs ont appris en début de séance que les exportations allemandes avaient subi en juillet une baisse inattendue, accusant leur recul le plus marqué depuis près d’un an. Les importations ont elles aussi reculé, ce qui laisse penser que la première économie européenne a mal débuté le troisième trimestre.

 

Conclusion : ça va tanguer grave !

(Avec Reuters et les experts de la banlieue nord de Marseille)

Tafta: des bagnoles européennes contre des produits agricoles américains ? (Greenpeace)

Tafta: des bagnoles européennes contre des produits agricoles américains ? (Greenpeace)

 

L’ONG Greenpeace publiera ce lundi, en fin de matinée, 248 pages de documents confidentiels sur les négociations. Des textes qui « confirment les menaces sur la santé, l’environnement et le climat », a-t-elle fait savoir dimanche. « Ce traité mettrait les intérêts des grandes entreprises au centre du processus de décision politique et législatif au détriment des enjeux environnementaux ou de santé publique », a  précisé le directeur de l’unité européenne de Greenpeace, Jorgo Riss. Depuis mi-2013, les Etats-Unis et l’Union européenne tentent de parvenir à un accord qui supprimerait les barrières commerciales mais aussi réglementaires et qui rencontre de fortes résistances dans la société civile et auprès de certains dirigeants politiques. Lors du 13ème round des négociations du 24 au 29 avril, à New York, le ton est en particulier monté tant à droite qu’à gauche en France, en pleine campagne électorale. Le Tafta « ne pourra pas aboutir s’il n’apporte pas les garanties que le niveau d’exigence que nous avons en France pour la santé et l’environnement de nos concitoyens sera maintenu », a récemment déclaré le Premier ministre Manuel Valls. Et « aujourd’hui, nous sommes trop loin du compte ».  Sur la base des documents, Greenpeace assure que le texte prévoit la suppression d’une règle permettant aux nations de « réguler le commerce » pour « protéger la vie, la santé des humains, des animaux et des plantes ». De plus, le commerce ne serait pas soumis à des objectifs de réduction des émissions de CO2 et le « principe de précaution » est oublié, assure l’ONG. Ce principe permet d’empêcher la distribution ou de retirer du marché des produits susceptibles d’être dangereux, même dans le cas où les données scientifique ne permettent pas une évaluation complète du risque. Selon la presse allemande, les Etats-Unis menaceraient d’empêcher l’assouplissement des contrôles pour les exportations de voitures européennes en vue de forcer l’Europe à acheter plus de produits agricoles américains.

 

(Le Figaro)

Eleveurs : des mesures européennes

Eleveurs : des mesures européennes

 

Le commissaire chargé du dossier, Phil Hogan s’est dit prêt lors d’un conseil agricole à Bruxelles à mettre en oeuvre une disposition permettant en théorie de réguler le marché du lait. Ce dispositif encore jamais utilisé a pour but d’éviter la production d’excédents, qui ont fait plonger les cours depuis la fin des quotas laitiers européens il y a un an et exacerbé ces derniers mois la colère des exploitants. « C’est une mesure qui doit être temporaire, qui vise à mieux gérer l’excédent d’offre sur le marché et qui permet d’envoyer un vrai signal », s’est félicité le ministre français, Stéphane Le Foll, à l’issue de la réunion. « Pour la première fois, a été pris en compte le fait que nous étions en surproduction et qu’il fallait des mesures pour limiter, modérer, maîtriser la production. C’est un point politiquement important », a-t-il ajouté. Le président de la FNSEA – principal syndicat agricole français -, Xavier Beulin, s’est quant à lui félicité que « Phil Hogan découvre enfin que le marché ne peut pas tout » mais, a-t-il précisé sur Twitter, « ses propositions manquent d’ambition ». « Les paysans veulent plus et mieux d’Europe », a-t-il encore écrit sur le site de réseau social. Signe de leur désarroi persistant, des agriculteurs ont manifesté dans les rues de la capitale européenne et déversé des litres de lait devant des bâtiments publics au moment où se tenait la réunion des ministres de l’Agriculture des Vingt-Huit. Face à la crise, l’Union européenne avait débloqué en septembre dernier une enveloppe de 500 millions d’euros pour venir en aide aux exploitants agricoles, mais cette somme n’a pas permis de remédier à leurs difficultés structurelles. Depuis février, plusieurs pays européens, la France en tête, ont tenté d’alerter Bruxelles sur le besoin de trouver en urgence de nouvelles solutions et ont déposé une centaine de propositions sur le bureau du commissaire. Lundi, Phil Hogan s’est dit prêt à recourir à la clause autorisant les groupements de producteurs à réduire volontairement la production de lait mais également à relever le plafond d’intervention de l’UE pour la poudre de lait et le beurre, c’est-à-dire la limite pour le stockage public. Il s’agit là de deux dispositifs dont la France, entre autres, défendait face à une coalition de pays comme le Royaume-Uni ou le Danemark, nettement plus réservés à l’idée d’adopter des mesures de régulation. Le commissaire européen souhaite en outre autoriser les gouvernements à verser aux exploitants en difficulté une aide exceptionnelle de 15.000 euros par an, qui s’ajouterait aux mesures financières déjà prévues par l’UE et ses pays membres. « Il me semble que ce paquet de mesures (…) peut avoir un effet positif et effectif sur les marchés agricoles européens », a déclaré devant les ministres Phil Hogan. « Dans l’intérêt des agriculteurs de l’Union, je suis prêt à recourir à tous les instruments que les législateurs ont mis à notre disposition, tant les mesures à court qu’à long terme », a également dit l’Irlandais, accusé par les éleveurs français et à demi-mot par le gouvernement d’avoir tardé à réagir. Les Vingt-Huit ont en outre évoqué l’embargo sanitaire russe, qui prive les producteurs de porc d’un débouché important depuis 2014.  »Je tiens à vous assurer que nous poursuivons nos efforts pour faire en sorte que le commerce reprenne à brève échéance », a affirmé Phil Hogan. Il a en revanche exclu de débloquer pour l’heure de nouveaux fonds européens. Selon le ministère français de l’Agriculture, la Commission a par ailleurs répondu favorablement à une demande de la France d’expérimenter l’étiquetage de l’origine des viandes et du lait dans les produits transformés.

(Reuters)

Des mesures européennes pour les éleveurs ?

Des mesures européennes pour les éleveurs ?

 

 

 

C’est aujourd’hui que se réunissent à Bruxelles les ministres de l’agriculture pour tenter de trouver des solutions à la crise de l’élevage. Un compromis qui sera difficile à trouver tellement les oppositions sont grandes entre les libéraux d’une part et ceux qui sont partisans d’une régulation. Le constat d’une surproduction aux causes multiples qui fait s’effondrer les prix, est désormais largement partagé au sein de l’Union, mais ne fait pas encore l’unanimité, ce qui promet d’ardents débats autour du commissaire européen à l’Agriculture, Phil Hogan. Réticent jusqu’à l’automne à admettre la réalité des secousses sur le marché du porc et du lait, dont son pays l’Irlande est grande productrice, Phil Hogan reconnaît désormais que la crise est « sérieuse » et « pas près de nous quitter », a-t-il convenu le 7 mars devant le Parlement européen. A l’issue du conseil du 14 février, il avait demandé à chaque Etat membre de lui soumettre des propositions. La France, première puissance agricole européenne, dont les éleveurs manifestent leur détresse depuis l’été, s’est démenée pour rallier une majorité de pays avant ce rendez-vous crucial: le ministre Stéphane Le Foll a démarché ses pairs pour leur présenter le mémorandum rédigé pour le 14 février. Vendredi, il estimait avoir convaincu une majorité de ses homologues d’Europe du sud et centrale, et s’est félicité d’une position commune avec l’Allemagne, en réponse aux crises du lait et du porc, les deux plus urgentes. L’idée est de prendre des mesures pour « stabiliser puis réduire » la production de lait, dont les niveaux exceptionnels, en Europe depuis la fin des quotas en avril 2015, et à l’échelle mondiale alors que la demande chinoise ralentit, contribuent à l’effondrement des prix. La France souhaite un relèvement des niveaux de stockage pour la poudre de lait, de 109.000 à 160.000 tonnes pour les 28 Etats membres, et une dérogation temporaire, autorisant les Etats à limiter volontairement la production. Elle s’appuie sur ce point sur l’article 222 du règlement sur l’organisation commune de marché, qui n’a encore jamais été utilisé. « L’Espagne, l’Italie et la Slovénie y sont aussi favorables », assure Stéphane Le Foll. Son homologue slovène essaye de persuader le Groupe de Visegrad (Tchéquie, Slovénie, Slovaquie, Hongrie) plus l’Autriche, selon Stéphane Le Foll, qui doit les voir pour un petit-déjeuner avant le Conseil. Sur le porc, les mesures consisteraient en un renforcement de l’aide au stockage privé et à un relèvement du plafond des aides ministérielles, de 15.000 à 30.000 euros sur trois ans. Autre objectif, la levée de l’embargo sanitaire russe, qui relève de négociations politiques « au plus haut niveau », a rappelé le ministre. La France devrait rencontrer l’opposition de l’Irlande, de la Suède et du Danemark – qui ont beaucoup augmenté leur production laitière – et du Royaume-Uni, tous hostiles aux mesures d’intervention.  »Ces pays ne partagent pas le constat d’une surproduction: ils estiment que subsisteront ceux qui peuvent assumer des prix extrêmement bas », a expliqué Stéphane Le Foll. « La question est de savoir quel sera le montant de la casse ». Car la plupart d’entre eux ont nettement relevé leur niveau de stockage du lait pour aider les producteurs: si la France est passée de 3.000 tonnes en 2015 à 6.000 tonnes sur les trois premiers mois de 2016, l’Allemagne est à 5.300 tonnes contre 1.300 tonnes l’an passé, et l’Irlande atteint déjà 3.000 tonnes en trois mois, contre 1.000 tonnes sur l’année dernière tout entière: « S’il n’y a pas surproduction, va falloir qu’on m’explique », s’insurge Stéphane Le Foll. « En trois mois, on a atteint la moitié (54.600 tonnes) des 109.000 tonnes autorisées! » Dans une note résumant sa position, la présidence néerlandaise propose le relèvement temporaire du plafond des aides nationales et un soutien ponctuel aux Etats en difficulté. Elle insiste sur le développement de nouveaux marchés et envisage « un crédit à l’export au niveau européen » et des mesures susceptibles d’améliorer la compétitivité européenne, comme « l’amélioration de l’étiquetage sur l’origine » des produits – cher à la France. Surtout elle souligne que « toutes les mesures agréées devront être mises en oeuvre dès que possible ». Dans l’entourage de Phil Hogan, on rappelle que 500 millions ont déjà été débloqués en urgence en septembre – dont 63 M pour la France -, alors que « l’agriculture, c’est déjà 38% du budget européen ». Et qu’il n’y a plus d’argent frais à distribuer.

(Avec AFP)

Bourses européennes à la baisse : toujours le yo-yo

Bourses européennes à la baisse : toujours le yo-yo

 

Toujours le yo-yo pour les bourses notamment européennes mais dans une tendance structurelle à la baisse. les principales Bourses européennes sont orientées en nette baisse lundi dans les premiers échanges,  alors que se confirme la remontée des cours du brut avec un Brent qui est passé pour la première fois de l’année au-dessus de la barre des 39 dollars. Pour schématiser tous les 5 à 10 jours on enregistre une hausse, puis une baisse. L’évolution s’inscrit cependant  dans une baisse tendancielle puisque par exemple le CAC 40 était à environ  5000 points il y a un an alors qu’il se dirige doucement vers les 4000.  Alors que nombre d’experts très compétents prévoyaient une hausse des indices pour 2016, depuis le début de l’année, c’est exactement l’inverse qui se produit. En cause les inquiétudes sur le tassement de la croissance mondiale, les risques de krach financier en Chine et une situation géopolitique de plus en plus dangereuse. L’OCDE, la Banque mondiale d’autres instituts ont d’ailleurs été contraints de revoir à la baisse les prévisions économiques mondiales. Le Fonds monétaire international (FMI), qui a déjà revu en janvier dernier à la baisse de 0,2 point sa prévision de croissance pour l’économie mondiale en 2016 (3,4% au lieu de 3,6%) sera «vraisemblablement» amené à opérer une nouvelle révision baissière en avril prochain, lors de son examen trimestriel de la conjoncture internationale. Le FMI,  tire la sonnette d’alarme: «la reprise mondiale a continué de s’affaiblir dans un contexte de turbulences financières en augmentation et de chute de prix des actifs financiers».  Les incertitudes évoquées vont par ailleurs encourager les prises de bénéfices qui viendront tirer un peu plus la cote vers le bas. Et après quelques jours de baisse, les cours vont remonter mais dans une tendance structurelle baissière. Bref le yo-yo habituel.

Bourses européennes : toujours le yo-yo

Bourses européennes : toujours le yo-yo

Toujours le yo-yo pour les bourses notamment européennes mais dans une tendance structurelle à la baisse. Pour schématiser tous les trois à cinq jours on enregistre une hausse, puis une baisse, puis une hausse. L’évolution s’inscrit cependant  dans une baisse tendancielle puisque par exemple le CAC 40 était à environ  5000 points il y a un an alors qu’il se dirige doucement vers les 4000.  Alors que nombre d’experts très compétents prévoyaient une hausse des indices pour 2016, depuis le début de l’année, c’est exactement l’inverse qui se produit. En cause les inquiétudes sur le tassement de la croissance mondiale, les risques de krach financier en Chine et une situation géopolitique de plus en plus dangereuse. L’OCDE, la Banque mondiale d’autres instituts ont d’ailleurs été contraints de revoir à la baisse les prévisions économiques mondiales. Le Fonds monétaire international (FMI), qui a déjà revu en janvier dernier à la baisse de 0,2 point sa prévision de croissance pour l’économie mondiale en 2016 (3,4% au lieu de 3,6%) sera «vraisemblablement» amené à opérer une nouvelle révision baissière en avril prochain, lors de son examen trimestriel de la conjoncture internationale. Le FMI,  tire la sonnette d’alarme: «la reprise mondiale a continué de s’affaiblir dans un contexte de turbulences financières en augmentation et de chute de prix des actifs financiers».  Dans cet environnement incertain la dégringolade des cours du pétrole pèse lourdement sur l’ensemble des matières premières et même sur la totalité des indices. Les incertitudes évoquées vont par ailleurs encourager les prises de bénéfices qui viendront tirer un peu plus la cote vers le bas. Les Bourses européennes ont terminé en forte baisse mercredi, prolongeant leur repli de mardi dans des marchés dominés par l’inquiétude sur le ralentissement de l’économie mondiale et où les valeurs cycliques et financières ont été encore une fois les plus touchées. À Paris, l’indice CAC 40 a terminé en repli de 1,96% (83,08 points) à 4.155,34 points. Le Footsie britannique a perdu 1,60% et le Dax allemand 2,64%, tandis que l’indice EuroStoxx 50 a abandonné 2,33% et le FTSEurofirst 300 2,46%. A la clôture en Europe, les grands indices américains perdent environ 1,3%.Après avoir chuté de plus de 4% mardi, le Brent de la mer du Nord a continué de perdre du terrain pendant l’essentiel de la séance en Europe à la suite des déclarations du ministre saoudien du Pétrole qui a écarté toute baisse concertée de la production en vue de soutenir les cours du baril de brut.

Eleveurs : des décisions européennes peut-être en mars ?

Eleveurs : des décisions européennes peut-être en mars ?

Pas de décision immédiate concernant les éleveurs au niveau de l’Europe, peut-être des mesures qui pourraient être prises par l’Europe au conseil de mars. Même pas de décision concernant l’origine des produits. Or c’est une question essentielle car compte tenu de la complexité des processus de réduction, on est incapable de connaître l’origine exacte des productions de l’élevage. Stéphane Le Foll n’a pas obtenu d’engagements concrets lundi mais a donc présenté à Bruxelles un mémorandum dans lequel il demande un relèvement temporaire du prix d’achat public par l’Union européenne (prix d’intervention) de la poudre de lait et la création d’aides aux producteurs qui ont réduit volontairement leur production en période de baisse des prix. Paris réclame également la prolongation de l’aide au stockage privé pour le porc, l’indication du pays d’origine de la viande dans les produits transformés, la création d’un outil de crédit européen à l’exportation et des aides financières pour les exploitations les plus endettées. Le commissaire à l’Agriculture Phil Hogan a, selon un communiqué du ministère français de l’Agriculture, « reconnu la gravité de la crise agricole et la nécessité de proposer de nouvelles mesures au Conseil du mois de mars ».

Les Bourses européennes aussi dans la tourmente

Les Bourses européennes dans la tourmente

Si l’on s’en tient aux scénarios envisagés par la quasi-totalité des experts fin 2015, l’avenir des bourses devait être teinté de rose en 2016. Non seulement les premiers jours de l’année contredisent cette prédiction mais interrogent  sur la possibilité d’une crise voir d’un krach financier. Du coup dans les semaines et les mois à venir les Bourses en général pourraient bien connaître de forts mouvements de yo-yo dans une tendance structurelle à la baisse. En cause bien sûr des inquiétudes sur le très net tassement de l’économie chinoise mais surtout sur l’endettement généralisé dans ce pays. Il faut ajouter la crise grave dans les pays en développement qui tirent  l’essentiel de leurs ressources d’un pétrole dont  les cours se sont écoulés au cours de l’année passée. On s’interroge aussi sérieusement sur la stratégie des banques centrales et sur l’efficacité de leur politique accommodante ou pas. Témoin la capacité de ces Banques centrales a faire remonter une inflation très faible voire insignifiante ; ce  qui témoigne d’une certaine atonie de la demande par rapport à l’offre  Les Bourses européennes quant à elles  ont terminé vendredi dans le rouge pour afficher sur la semaine leur plus mauvaise performance depuis le mois d’août, les inquiétudes lancinantes sur l’économie chinoise ayant vite étouffé le rebond déclenché en début d’après-midi par les chiffres meilleurs qu’attendu de l’emploi américain. Le CAC, lui, a cédé 6,54% sur les cinq premières séances de l’année. Ni la clôture en hausse des marchés actions chinois après la suspension du « coupe-circuit » mis en place par Pékin, ni l’annonce de 292.000 créations d’emploi en décembre aux Etats-Unis, nettement plus qu’attendu, n’ont suffi à enrayer la tendance baissière qui domine sur les marchés actions depuis lundi. Certains intervenants expliquent que la confiance dans la capacité des autorités chinoises à garder le contrôle des marchés est durablement ébranlée. La baisse du yuan alimente aussi les craintes d’un ralentissement marqué de la deuxième économie mondiale. Du coup on craint aussi que certaines banques centrales ne s’engagent dans une guerre de parité qui viendrait alors créer encore un peu plus d’instabilité.

Les Bourses européennes en hausse avant la baisse

 

Les Bourses européennes en hausse avant la baisse

Le mouvement de yo-yo va continuer pour les bourses notamment européennes. Normalement la bourse devrait  constituer un  des indicateurs avancés de la conjoncture mais la masse de liquidités en circulation transforme plutôt les marchés un casino. Cette semaine on a été surtout rassuré par l’attentisme de la Fed quant à un éventuel relèvement des taux. Du coup compte tenu de la faible rémunération sur le marché obligataire les opérateurs se sont reportés sur le marché des actions. Pour autant les dernières informations relatives à l’économie internationale provenant aussi bien du FMI que de l’OCDE ne sont pas très optimistes sur l’évolution de l’activité mondiale. En outre les bourses n’ont encore pas intégré en Europe la baisse très significative des exportations allemandes qui va porter un coup à la croissance européenne. Pour autant Les Bourses européennes ont terminé en hausse vendredi, portées par le rebond des valeurs minières, à l’issue d’une semaine faste, la meilleure depuis janvier pour plusieurs grands indices et dominée par le sentiment que les politiques monétaires resteront accommodantes dans un avenir proche. La Bourse de New York était également orientée à la hausse au moment de la clôture en Europe, dans le prolongement de la séance de la veille qui a vu l’indice Standard & Poor’s-500 clôturer à un pic de sept semaines. Si la tendance se maintient jusqu’à l’issue de la séance, le S&P-500 pourrait connaître sa plus forte progression hebdomadaire de l’année.

 

 

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Grandes Bourses européennes à nouveau en hausse…avant la baisse

Grandes Bourses européennes à nouveau en hausse…avant la baisse

Mercredi le vent était à l’optimisme, aujourd’hui la tendance devrait être à l’interrogation avant sans doute de nouvelles baisses les jours prochains surtout avec les inquiétudes du FMI quant aux perspectives de l’activité mondiale revue en baisse et aussi aux inquiétudes relatives à l’endettement des entreprises des pays en développement mais aussi de certains autres Etats.  Les principales Bourses européennes ont terminé légèrement dans le vert mercredi, sous l’impulsion des valeurs cycliques et pétrolières en tête, prolongeant leur mouvement de hausse des trois dernières séances dans l’espoir que les banques centrales continueront pendant un certain temps à mener des politiques de soutien de la croissance mondiale. À Paris, l’indice CAC 40 a terminé en hausse de 0,14% (6,70 points) à 4.667,34 points. Le Footsie britannique a pris 0,16% et le Dax allemand 0,68%, tandis que l’indice EuroStoxx 50 a progressé de 0,2% et que le FTSEurofirst 300 a stagné (-0,05%) après avoir gagné plus de 1% en matinée, à son plus haut depuis le début de septembre. Les ressources de base (+5,2%) affichent la plus forte hausse en Europe, avec l’automobile (+3,03%) et l’énergie (+2,72%).   »Le contexte macroéconomique ne pousse ni à acheter ni à vendre des actions, mais compte tenu de la faiblesse des rendements sur le marché obligataire, il n’y a guère d’alternative aux actions en matière d’investissement », dit Riccardo Ambrosetti, chez l’intermédiaire italien Ambrosetti Asset Management.

Les Bourses européennes font du yo-yo

Les Bourses européennes font du yo-yo

 

Le yo-yo continu dans les bourses européennes. À l’ouverture les cours étaient à la hausse mais finalement elle termine dans le rouge. Les Bourses européennes ont terminé jeudi en baisse une séance au cours de laquelle elles ont pourtant longtemps évolué dans le vert, finalement pénalisées par le recul prononcé des valeurs liées aux télécoms dans le sillage de l’action Altice. Les marchés restent globalement volatils en raison des craintes liées au ralentissement des économies émergentes, en particulier la Chine. À Paris, le CAC 40 a perdu 0,65% (28,75 points) à 4.426,54 points. Le DAX allemand a cédé 1,57%, tandis que l’indice EuroStoxx 50 a abandonné 1,02% et le FTSEurofirst 300 0,4%. Le Footsie britannique a en revanche gagné 0,18% en profitant de sa forte exposition aux valeurs de l’énergie et des matières premières, deux des rares secteurs en hausse ce jeudi, respectivement de 1,33% et 0,34%, en raison de l’attente de nouvelles mesures de soutien à l’activité en Chine.  Au moment de la clôture en Europe, Wall Street, plombée par Apple, semblait également devoir commencer le dernier trimestre de l’année sur l’élan baissier des trois mois précédents, les pires depuis quatre ans à New York. En Europe, l’indice sectoriel des télécoms s’est replié de 2,48% avec la chute du titre Altice (-9,32%), plus forte baisse du FTSEurofirst 300. Altice, dont l’endettement suscite des interrogations, a annoncé jeudi avoir levé 1,61 milliard d’euros afin notamment de financer le rachat de l’américain Cablevision.

Profits : ça baigne pour les Banques européennes

Profits : ça baigne pour les Banques européennes

Alors que les marges des entreprises notamment industrielles ont du mal à retrouver un peu de santé, les profits des banques au second trimestre ont été particulièrement satisfaisants. Les dix plus grandes banques européennes, en termes d’actifs, ont dégagé un bénéfice net global de 11,4 milliards d’euros, au deuxième trimestre. Il faut remonter à 2011, précisément, pour retrouver pareil niveau de résultat, selon les données de l’agence Bloomberg. Certes l’activité de crédit a repris un peu sous l’effet de la légère reprise mais les gisements de profitabilité tiennent surtout à  la faiblesse des taux consentis aux banques par la BBE. En outre et surtout, les profits des banques trouvent leur origine dans les activités spéculatives. L’activité de prêt n’est plus essentielle pour les grandes banques car les grandes entreprises accèdent directement au marché financier. Par ailleurs les critères de prêt  sont de plus en plus sélectifs pour les PME,  ce qui diminue les risques (pour les banques mais pas pour les entreprises). À noter aussi que la BCE a racheté aux banques européennes nombre de créances douteuses notamment des obligations d’État en difficulté financière. La Société générale, avec un bénéfice net de 1,35 milliard d’euros, affiche même sa meilleure performance depuis 2007, avant l’éclatement de la crise financière. Et chacune des dix plus grandes banques européennes a enregistré au moins une croissance à deux chiffres de son résultat net. « Les résultats des banques européennes ont été bons, au deuxième trimestre. Certes, ils ont bénéficié de pas mal d’éléments exceptionnels, comme des cessions d’actifs, mais ils sont clairement à un bon niveau, en particulier grâce à un coût du risque [provisions pour risques d'impayés ; Ndlr] en forte baisse dans beaucoup de pays », confirme Jérôme Legras, responsable de la recherche au sein de la société de gestion Axiom Alternative Investments. Si le coût du risque a autant diminué, c’est grâce à une amorce de reprise économique au sein de la zone euro. « Le climat économique s’améliore progressivement en Europe », a affirmé Frédéric Oudéa, directeur général de la Société générale, lors d’une conférence téléphonique, le 5 août. « Après une stagnation de 2012 à 2014, l’activité économique est un peu meilleure en France, où nous prévoyons une hausse de 1,2% du PIB, cette année », renchérit François Pérol, président du directoire de BPCE (Banque Populaire Caisse d’Epargne). Conséquence de cette amélioration de la conjoncture économique, les crédits sont enfin repartis à la hausse depuis mars, après des mois de recul. Au 30 juin, les encours de crédit des Banques Populaires et des Caisses d’épargne affichaient ainsi une hausse de 2,7% par rapport à l’année précédente. Une progression qui ressort à 2,2% pour le Crédit agricole, en France, et à 1,3% et à 0,8%, respectivement, pour les réseaux de la Société générale et de BNP Paribas dans l’Hexagone. Preuve que la politique monétaire ultra-accommodante de la BCE commence enfin à alimenter la demande de crédit. Moins chez les entreprises, cependant, que chez les ménages, comme le montrent le rebond du crédit à la consommation et l’accélération du crédit immobilier, la faiblesse des taux ayant entraîné une vague de renégociations de prêts à l’habitat.

Les Bourses européennes en baisse, bientôt la crise ?

Les Bourses européennes en baisse,  bientôt la crise ?

 

Les bourses européennes baissent pour plusieurs raisons. D’abord contrairement à ce qui est affirmé partout la crise mondiale est loin d’être terminée et des incertitudes planent sur la croissance mondiale. Ensuite il ya cette interminable affaire avec la Grèce , des tergiversations qui ne font qu’affecter la confiance déjà défaillantes des acteurs. De ce point de vue Merkel porte une  lourde responsabilité car son orthodoxie entêtée risque de faire éclater le système monétaire européen. Il ya par ailleurs des prises de bénéfices qui vont encore durer car le niveau de la bourse est excessif en regard des résultats actuel des entreprises et des perspectives. Dernier élément la perspective d’uen remontée des taux qui peut valoriser un transfert des placements et ou provoquer un crash obligataire comme sur le marché des actions.  Les Bourses européennes ont donc clôturé en net recul vendredi, effaçant leurs gains de la semaine dans des volumes peu étoffés alors que les négociations entre Athènes et ses bailleurs de fonds semblent une nouvelle fois dans l’impasse.  À Paris, le CAC 40 a terminé en baisse de 1,41% (70,18 points) à 4.901,19 points. Sur la semaine, l’indice parisien affiche un repli de 0,4%.  Le Footsie britannique a cédé 0,90% et le Dax allemand a reculé de 1,20%, tandis que l’indice EuroStoxx 50 a abandonné 1,38% et le FTSEurofirst 300 a baissé de 0,83%. La Bourse d’Athènes a terminé sur un plongeon de 5,92%, ce qui porte son recul hebdomadaire à 1,5%.  Les discussions entre Athènes et ses créanciers ont calé alors qu’un terrain d’entente doit être trouvé avant le 30 juin, date de l’expiration du plan d’aide international en cours et d’une échéance de 1,6 milliard d’euros de dettes que la Grèce doit rembourser au Fonds monétaire international (FMI). « La Grèce est un vrai sujet. On ne peut pas exclure une sortie de la Grèce de la zone euro et si cela se produit on aura immédiatement des attaques sur l’Espagne, l’Italie, voire la France et cela sera la fin de l’euro », estime un gérant parisien. A l’approche du Salon aéronautique du Bourget, qui s’ouvre lundi, les valeurs du secteur ont souffert. L’action Airbus Group a cédé 1,64% et celle de Zodiac Aerospace a plongé de 5,31%, en tête des baisses du FTSEurofirst 300, au lendemain d’un avertissement sur résultats.  A l’heure de la clôture en Europe, Wall Street évoluait également dans le rouge. Les cours du pétrole reculent d’environ 1% en fin d’après-midi, l’Arabie saoudite s’étant déclarée prête à augmenter encore sa production dans les prochains mois pour faire face à la demande.  

 

Rappel d’un  article publié il y a un mois

Une nouvelle fois les bourses ont tremblé, officiellement en raison de la crise grecque et de la baisse des commandes à l’industrie américaine. La vérité c’est que la croissance (et surtout l’industrie manufacturière en particulier( ne décolle pas , l’industrie est même en recul dans nombre de pays. En fait L’économie mondiale peine à vraiment sortir de la crise  et fait même du yoyo. En Europe on s ‘installe dans la croissance molle, le chômage grimpe, la précarité encore davantage. Pourtant la bourse a atteint des sommets  sur le marché des actions. On a même atteint des records depuis le début d’année ( près de 20% d’augmentation). . A cet égard la bourse  est complètement déconnectée de l’économie réelle, c’est à dire de la croissance et des résultats des entreprises. La faute en premier aux obligations mal rémunérées- ou pas du tout- et le report des capitaux sur les actions. La faute surtout à la marée de liquidités déversées par les banques centrales normalement faites pour desserrer la contraintes budgétaires mais qui servent surtout aux banques pour continuer leur activités de spéculation ;  sur tout, sur les actions bien sûr, comme sur les matières premières( y compris alimentaires au risque d’affamer un peu plus les populations des pays pauvres qui du coup migrent vers les pays plus riches ) ou sur les taux. Même si elles ont accusé un coup d’arrêt la semaine dernière, les bourses européennes volent de record en record depuis le début de l’année (environ 20% depuis le début de l’année).  . Selon un sondage mensuel effectué par BofA Merrill Lynch auprès de 145 gérants de fonds, ils étaient 25% au mois d’avril à penser que les marchés actions mondiaux étaient surévalués. Contre 23% en mars et 8% en février. S’il s’agit du résultat le plus élevé enregistré depuis 2000, on reste néanmoins loin du record observé en 1999 lorsqu’ils étaient 42% à considérer que les actions étaient surévaluées, précise la banque américaine. Cela n’empêche pas 13% des sondés de croire qu’une bulle sur les actions est aujourd’hui le plus grand risque auquel les marchés sont confrontés. Robert Shiller en fait partie. Fin mars, lors d’une conférence de Crédit Suisse sur l’investissement en Asie à Hongkong, le Prix Nobel d’économie 2013 a sorti un graphique montrant que le prix des actions aux Etats-Unis, corrigé de l’inflation, montait en flèche. Et que les plus hauts de 2007 étaient désormais dépassés..  Plusieurs facteurs expliquent la hausse; le principal étant les politiques monétaires «extrêmement accommodantes» qui ont alimenté la machine à investir sur presque toute la planète. A commencer par les Etats-Unis. Pas étonnant dès lors que 68% des experts interrogés par BofA Merrill Lynch estiment que les actions américaines sont aujourd’hui les plus surévaluées au monde. En Europe, le bazooka monétaire a davantage tardé à sortir. Mais c’est chose faite depuis le mois de février. Dorénavant la Banque centrale européenne (BCE) rachète chaque mois, et cela jusqu’en septembre 2016, pour 60 milliards de dettes européennes sur les marchés. Soit 1140 milliards d’euros en tout. Du coup, les rendements des obligations sont en chute libre. Une grande partie ne rapporte même plus rien aux investisseurs – banques, assurances, caisses de pension en tête – qui, par conséquent, cherchent des alternatives. Mais le marché des actions n’est pas le seul à supporter des risques, le marché des obligations souveraines aussi . Et là encore en raison du programme de la BCE. Le sondage réalisé par BofA Merrill Lynch révèle d’ailleurs que 84% des experts interrogés considèrent que le marché obligataire est surévalué. Contre 75% au mois de mars. Un record. La question est quelle bulle risque d’éclater en premier ? En attendant on risque d’assister à une prise massive de bénéfices sur le marché es actions dans les semaines et mois à venir.

 

 

Malgré le vote aux européennes la BCE toujours pour l’austérité

Malgré le vote aux européennes la BCE toujours pour l’austérité

 

Encore un bel exemple d’incompétence et de trahison pour ce socialiste luxembourgeois Yves Mersch qui appelle au maintien de l’austérité, paraît-il parait-il soutenir la croissance. Ce socialiste monétariste en fait n’y connait rien, il est avocat de formation et a surtout usé ses fonds de pantalons dans les institutions. Les membres de l’Union européenne ne doivent pas infléchir leurs efforts, et ce malgré le vote de protestation qui s’est exprimé lors des élections européennes, estime Yves Mersch donc, membre du directoire de la BCE, ce 31 mai. Il estime qu’il faut poursuivre les réformes structurelles au sein de l’Union et achever ce qui a été entamé avec la création de la zone euro en 1999. « Je perçois dans l’actuelle tendance à s’opposer aux réformes une possibilité encore éloignée mais nette que la croissance (économique) dans la zone euro s’engage dans la voie d’une baisse ». « C’est la raison pour laquelle continuer à faire progresser la réforme structurelle est essentielle », affirme-t-il. « Nous avons fait beaucoup pour stabiliser la zone euro avec l’union bancaire et d’autres réformes. Maintenant nous devons trouver les moyens de faire croître la zone euro de manière durable ».

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