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Européennes : Bayrou pas candidat mais qui ?

Européennes : Bayrou pas candidat mais qui ?

 

Déjà échaudé par son entrée au gouvernement, Bayrou ne veut peut-être pas lâcher la proie pour l’ombre. Alors qu’il était clairement pressenti pour prendre la tête de liste de la majorité, François Bayrou préfère encore rester maire de Pau. Invité du Grand jury RTL-LCI-Le Figaro, le patron du MoDem a déclaré qu’il ne sera pas candidat en 2019 : « Je suis maire d’une ville formidable. Je suis très heureux de ce qu’on y fait, ce qui se passe à Pau est assez original, assez puissant pour qu’on s’y intéresse, et je n’envisage pas d’être parlementaire, que ce soit national ou européen. » Annoncer que le président de la république à décidé de supprimer les circonscriptions régionales pour cette élection ; de ce fait, les candidats se retrouveront sur une seule liste nationale d’où l’intérêt d’une personnalité au caractéristiques qui rassemblent. François Bayrou semblait présenter ses critères. En outre il faut un responsable politique connu disposant déjà d’un certain poids dans l’opinion publique. Dans la coulisse, on pense à la république en marche au premier ministre, Édouard Philippe. Pas sûr cependant que ce dernier soit susceptible de rassembler tout le spectre des sensibilités de la république en marche et au-delà des électeurs. Si c’était le cas il faudrait aussi trouver un autre premier ministre en 2019. Une tâche pas aussi évidente car il convient évidemment de prendre une personnalité compétente et politiquement d’un certain poids mais pas trop que Macron continue de garder la main sur les grands dossiers et ne soit pas susceptible un jour d’être en situation de concurrence avec son premier ministre. « Je n’envisage pas d’être tête de liste, a-t-il ensuite insisté. J’ai été tête de liste aux européennes il y a suffisamment de temps pour que je n’aie pas envie de recommencer. » Les élections européennes, qui se dérouleront en mai 2019, sont encore loin, mais tous les partis travaillent activement le dossier. En décembre, Emmanuel Macron a annoncé, après avoir consulté tous les partis, son intention de supprimer les circonscriptions régionales. Selon le projet de loi présenté le 3 janvier dernier, les Français voteront pour une seule liste nationale.

Sondage élections européennes : déroute du PS et des Républicains

Sondage élections européennes : déroute du PS et des Républicains

D’ après  une enquête,  l’Ifop révèle que  le parti présidentiel sortirait largement en tête avec 26% des voix, devant le Front national (17 %), La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon (14 %) et Les Républicains (12 %). «Ce résultat est un bon reflet du rapport des forces politiques actuelles. On est toujours dans la continuité du big bang survenu après la présidentielle et les législatives», explique Frédéric Dabi, le directeur général de l’Ifop. Ce serait donc la confirmation que le parti socialiste est en voie de disparition et que les républicains de Wauquiez deviennent une formation marginale. Le parti communiste avec 2 %, l’extrême gauche avec 1 %,  les écolos avaient 4% sont également sur la voie de l’extinction. Finalement seul le Front National semble s’en sortir avec 17 % auquel il faudrait rajouter les 2 % du parti de Philippot. Avec 26 % des voix, LREM est même au-dessus (+ 2 points) du score de référence macronien: le premier tour de la présidentielle, où le futur chef de l’État avait recueilli 24 %. Pour y parvenir, la liste LREM grignote sur tous les électorats, comme l’a fait Macron à la présidentielle. Ainsi, les Marcheurs séduiraient aux européennes 28 % des électeurs de Benoît Hamon et 18 % de ceux de François Fillon au premier tour de la présidentielle. La liste gagnerait donc aussi bien sur sa droite que sur sa gauche. À titre de comparaison, Les Républicains ne réussiraient à attirer dans leurs filets électoraux que 49 % des électeurs de Fillon en avril 2017, soit moins d’un votant sur deux.

 

 

Bayrou, tête de liste avec En marche aux européennes

Bayrou, tête de liste avec En marche aux européennes

 

 

 

L’hypothèse de Bayrou comme tête de liste de la république en marche aux européennes semble envisagée par Macron et ses partisans. Bayrou présentes l’avantage de se situer vraiment au centre de l’échiquier politique et surtout de porter une forte image européenne. Ce serait aussi l’occasion de récompenser Bayrou écarté du gouvernement suite au financement illégal de son parti par des fonds européens. Macon doit beaucoup à Bayrou car le ralliement du centriste a constitué un tournant majeur dans la campagne électorale des présidentielles. Ce serait un moyen de le récompenser mais aussi de le canaliser car un jour ou l’autre une fois débarrassé de cette encombrante affaire d’utilisation illégale de fonds européens, Bayrou revendiquera un important poste ministériel. De son côté,  le patron du MoDem ne serait pas mécontent d’être tête de liste de la liste de la république en marche, ce serait un moyen de redynamiser sa posture politique. Enfin la république en marche manque cruellement de leaders médiatiques et Macron ne peut sans doute pas se priver des rares responsables nationaux bénéficiant d’une certaine reconnaissance dans l’opinion publique. A la question de savoir s‘il pouvait offrir la première place à François Bayrou, chef du MoDem et soutien d‘Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle, Castaner sur France 3  a répondu qu‘il était ouvert à ce que cette place revienne à “François Bayrou ou à d‘autres qui éventuellement puissent ne pas être ni membre du MoDem, ni membre de la République ne marche”. “Moi j‘ai trop vécu l‘hégémonisme du Parti socialiste (PS), (…) en voyant le résultat que connaît le Parti socialiste aujourd‘hui, pour penser que c‘est la règle”, a ajouté l‘ancien membre du PS. “J‘ai entendu Alain Juppé (membre du parti Les Républicains et maire de Bordeaux – NDLR), Daniel Cohn-Bendit (ancien député européen – NDLR) hier dire: ‘est-ce qu‘il n‘est pas temps de dépasser nos partis pour se battre pour l‘Europe, pour protéger les Français?’ Je leur dis chiche.”

Européennes : liste commune en marche- modem-républicain

Européennes : liste commune en marche- modem-républicain

Il est clair que le principal clivage qui traverse la plupart nombre d’organisations politiques d’opposition concerne le rapport à l’Europe. Cela vaut pour l’extrême droite avec l’opposition sur ce point notamment de Marine Le Pen et de Philippot, pour l’extrême gauche avec notamment des positions ambiguës chez certains  insoumis et un flou artistique chez Mélenchon enfin des clivages chez les socialistes et chez les républicains. En caricaturant un peu on pourrait convenir que ce qui distingue aujourd’hui les sensibilités c’est d’un côté les nationalistes de l’autre les Européens. Du coup,  la question se pose de la composition des listes aux élections européennes. Il se pourrait en effet que Macron réussisse à de composer une liste européenne intégrant bien sûr des responsables en marche mais aussi des républicains voir des socialistes. Ce serait aussi pour lui l’occasion de faire éclater les clivages anciens et de déstabiliser encore un peu plus les partis traditionnels et même les partis extrêmes. Dans cette perspective, le délégué général de La République en marche, Christophe Castaner, a invité samedi le MoDem  »à prendre toute (sa) place au côté » du parti présidentiel pour les élections européennes, lors d’un discours prononcé au congrès du parti de François Bayrou. « Je sais que le Mouvement démocrate, dans ses valeurs, a la même ambition européenne (que LREM). Je vous invite donc à prendre toute votre place à nos côtés », a exhorté le patron des Marcheurs, en appelant à ce que « cette alliance qui nous lie aujourd’hui soit le chemin de cette alliance que nous poursuivrons ensemble ». Christophe Castaner a également évoqué l’ambition de « construire autour (des deux partis) une liste ouverte à toutes celles et tous ceux qui portent une vision européenne et progressiste». La question d’une liste commune et transparaissant sur une ligne européiste est régulièrement posée depuis plusieurs semaines, autour de la majorité. Marc Fesneau, chef de file du MoDem à l’Assemblée, avait trouvé vendredi « logique » l’idée d’une « grande convergence non seulement entre LREM et le MoDem » pour les élections européennes de 2019, « mais aussi avec d’autres personnalités » comme Alain Juppé.

Européennes : Marine Le Pen s’esquive

Européennes : Marine Le Pen s’esquive

 

Marine Le Pen aurait décidé de se mettre à l’abri des balles qui pourraient survenir après le scrutin des européennes. Elle ne sera donc pas candidate. En cause,  le fait qu’il sera difficile pour  le front national de retrouver le score obtenu lors des élections présidentielles et surtout le score plus de 25 % obtenus lors des dernières européennes. Du coup on pourrait reprocher ce recul à Marine Le Pen. De quoi remettre en cause un peu plus son leadership sur le parti. Par ailleurs le Front National est en pleine remise en cause de sa politique européenne. Avec Philippot,  le front national était clairement anti européen, il proposait même d’abandonner la monnaie unique. Depuis le départ de Philippot,  le Front National ne fait plus du souverainisme économique et monétaire la pierre angulaire de son programme et remet en priorité les questions sociétales sur lesquels il est beaucoup plus à l’aise. Au-delà des orientations économiques qui doivent être redéfinies par le front national se pose aussi la question de la capacité de Marine Le Pen a rassemblé pour triompher un jour aux  présidentielles. Elle-même a d’ailleurs indiqué qu’elle pourrait ne pas être candidate en 2022. La raison est simple c’est que Marine Le Pen a sans doute atteint le seuil de ses compétences. Un éventuel recul au européenne pourrait poser à nouveau la question de sa légitimité à la tête du Front National. Nicolas Bay a tenté d’expliquer le renoncement de Marine Le Pen : «Elle a dit elle-même qu’elle ne le souhaitait pas, parce que maintenant elle est élue à l’Assemblée nationale où elle mène en première ligne le combat pour la défense des Français.» Face à un Président qui fait de son engagement pro-européen l’une des pierres angulaires de son quinquennat, Marine Le Pen ne descendra donc pas directement dans l’arène, comme elle l’avait fait en 2014. La partition du Front national s’annonce particulièrement compliquée pour rééditer son succès lors des dernières européennes. Il y a quatre ans, la formation était largement arrivée en tête avec 25,4% des suffrages, s’attribuant le statut de «premier parti de France.» Lasse de ses dernières défaites électorales tant à la présidentielle, qu’aux législatives, la formation d’extrême droite a fait évoluer sa doctrine sur l’Europe. Au point de provoquer le départ de l’ancien bras droit de Marine Le Pen, Florian Philippot, en septembre dernier. S’il n’est plus question de «Frexit», d’un démantèlement de l’Union européenne ou d’une sortie imminente de l’Euro, le nouveau concept d’ «euroréformisme» défendue par le FN reste à définir. «Le but c’est de retrouver une monnaie qui serve l’économie et de retrouver une souveraineté monétaire. Il y a différents moyens d’y parvenir. À la fois en gardant l’euro et peut-être aussi en en sortant», a précisé Nicolas Bay, en charge des Affaires européennes au sein parti frontiste. Au lendemain du congrès du parti en mars, la question de la clarté de ses propositions sur l’Europe sera capitale, tant les élections européennes peuvent s’apparenter dans les urnes à un référendum pour ou contre l’union européenne. Marine Le Pen est par ailleurs handicapée car elle  est mise en examen depuis le 30 juin pour «abus de confiance» et «complicité d’abus de confiance» dans une enquête sur les assistants parlementaires de députés européens de son parti. Dix-sept élus FN sont visés par l’enquête en France, ouverte en 2015, qui porte sur au moins une quarantaine d’assistants.

Premiers pas vers des listes transnationales aux européennes ?

Premiers pas vers des listes transnationales aux européennes ?

France, Italie et Espagne seraient d’accord pour la création de listes internationales, comprenant des candidats d’au moins 7 pays différents  pour les prochaines élections européennes. Cela pour pouvoir au remplacement des 73 députés britanniques  Deux solutions pour cela soit une modification constitutionnelle, soit une démarche sur la base du volontariat des pays. Il est probable qu’on ne pourra engager de modifications des traités concernant les élections européennes ici 2019. Cela en raison des délais mais aussi du risque qu’il y aurait que certains pays s’opposent à cette proposition. Cette orientation pourrait être mise en œuvre sur la base du volontariat. Existerait alors lors des élections européennes (partielles) de 2019 d’une part des listes composées uniquement de nationaux, d’autre part des listes transnationales. Ce qui constituerait quand même une avancée pour une meilleure intégration dans l’espace communautaire. Pour commencer l’expérimentation ces listes de transnationales seraient réservées à l’élection des 73 députés que le Royaume Uni abandonne. “Les élections européennes ce sont aujourd’hui 28, bientôt 27 avec des débats étanches et parallèles, menés chacun chez soi”, déplore l’Italie, la F rance et l’Espagne, espérant créer avec cette mesure “une véritable agora européenne”. “Cessons d’enfermer les citoyens nationaux entre des murs et de leur imposer des œillères. Portons ensemble notre identité européenne sans renier nos identités nationales et développons un véritable espace public européen vivant, uni dans sa diversité”, poursuit le texte. Emmanuel Macron avait notamment développé cette idée parmi plusieurs propositions pour réformer l‘UE lors de son discours sur l‘Europe de la Sorbonne, fin septembre. ”Nous avons un choix simple: nous répartir les dépouilles, …… Ou vous décidez que ces 73 députés doivent être la réponse européenne au Brexit. Et ce sera une liste transnationale où l’on vote pour les mêmes parlementaires européens partout en Europe. Chiche!”, avait-il lancé.

Du mieux pour les résultats des entreprises européennes.

Du mieux pour les résultats des entreprises européennes.

 

Les marchés européens sont un peu plus confiants.  Ce n’est pas encore l’euphorie mais les entreprises européennes améliorent leur situation financière au premier trimestre ; Une reconstitution des marges qui devrait conforter la reprise des investissements et  la légère reprise économique. A l’instar des publications des sociétés américaines, la saison des résultats trimestriels en Europe s’avère également positive. Les bénéfices des entreprises européennes au premier trimestre sont attendus en hausse de 13,9%, selon Thomson Reuters I/B/E/S. Les investisseurs gardent néanmoins un œil sur l’élection présidentielle française à cinq jours du scrutin et avant le débat prévu mercredi entre les deux finalistes. Selon les récents sondages, Emmanuel Macron l’emporterait au second tour contre Marine Le Pen mais l’écart dans les intentions de vote tend à se resserrer. Les actifs grecs ont par ailleurs réagi à l’accord conclu dans la nuit entre la Grèce et ses créanciers sur la réforme des retraites et de l’impôt sur le revenu, qui ouvre la voie à des négociations sur un allègement de la dette grecque. Outre-Atlantique, Wall Street évoluait sans grand changement à la clôture des marchés européens, la prudence dominant suite aux résultats décevants de la croissance au premier trimestre ( sur uen tendance annuelle de 0.7%) et  avant la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed).Les cours du pétrole sont pour leur part repartis à la baisse, toujours pénalisés par les craintes sur une offre excédentaire même si un prolongement de l’accord de réduction de production des pays membres de l’Opep est attendu fin mai. Sur les marchés des changes, le dollar est stable face à un panier de devises de référence mais a touché un plus haut de six semaines face au yen alors que la demande pour les actifs refuges s’amenuise. Pour les mêmes raisons, l’or (-0,11%) a touché un plus bas de trois semaines.

Banques européennes : de 88o milliards à 1200 milliards de créances douteuses de 2009 à 2016

Banques européennes : de 88o milliards  à 1200 milliards de créances douteuses de 2009 à 2016

Bien difficile de connaitre le montant des créances douteuses que détiennent les banques. En 2014, lorsque la banque centrale européenne a mené les premiers stress-tests auprès des banques européennes, le total des crédits douteux se montait à 880 milliards d’euros. En deux ans, ce montant a donc crû de 36 %. Huit ans après le début de la crise financière, les banques européennes détiendraient encore 1200 milliards d’euros de prêts non performants (lorsque 90 jours se sont écoulés sans que l’emprunteur ait versé une échéance de remboursement) dans leurs comptes, selon une étude de KMPG. L’encours des prêts douteux a explosé depuis la crise financière. Il est passé de 1,5% des crédits accordés dans l’Union européenne en 2006/2007 à plus de 5% depuis 2013. Et cela n’est pas près de s’arranger. La croissance économique anémique sur le Vieux continent complique la tâche des banques pour se défaire de ces prêts. Ce qui pèse sur leur rentabilité (en raison de non-paiement d’intérêts de prêts, de la hausse des provisions pour faire face aux dépréciations d’actifs et des pertes lors de la vente d’actifs ou de leur restructuration…), alors que dans le même temps ces établissements doivent composer avec des pressions réglementaires. En y ajoutant les taux d’intérêt historiquement bas qui fragilisent leurs marges et les risques d’amendes pour mauvaise conduite auxquelles sont confrontés un certain nombre d’établissements, comme Deutsche Bank par exemple, les banques risquent de mettre «plusieurs décennies plutôt que plusieurs années», avant de faire le grand nettoyage, estime l’étude de KPMG.

(Avec Reuters)

Bourses européennes : baisse, pourquoi ?

Bourses européennes : baisse, pourquoi ?  

 

Sur l’ensemble de la semaine, l’indice FTSEurofirst 300 a perdu 2,4% et le CAC 40 3,54%. L’indice mondial MSCI, qui regroupe plus de 40 marchés, est quant à lui en passe d’enregistrer sa quatrième performance hebdomadaire négative en cinq semaines.

Dans un article du début de la semaine  nous annoncions que la bourse allait tanguer. « . La vérité c’est que ça va tanguer.  En cause des éléments objectifs ;  à savoir,  l’évolution l’activité économique internationale  . Ce ne sont pas les derniers chiffres des États-Unis sur la baisse de la production industrielle du secteur manufacturier qui peuvent rassurer. pour la Chine ça va toujours pas fort et il n’y a pas grand monde pour apprécier exactement le tassement tellement les statistiques là-bas sont politisées. Ce qui est certain c’est que la consommation intérieure ne compense pas les exportations particulièrement atones, la production industrielle s’écroule. Le Japon lui est toujours en situation de coma. Même les États-Unis connaissent un tassement de la croissance et des résultats économiques en dessous des prévisions ; en clair on va lâcher un point de croissance cette année. Si on constate un tout petit mieux dans les pays en développement, les économies sont toujours handicapées par un manque de ressources financières notamment celles provenant des matières premières. Le pétrole qui ne parvient pas à remonter et se trouve à des niveaux historiquement très bas. En Europe après le petit redressement de 2016 les perspectives ne sont pas brillantes  si l’on en croit notamment les prévisions de la Deutsche Bank.   Confirmation pour l’OCDE que l’économie mondiale s’installe dans la croissance molle. L’indicateur avancé  pour la zone OCDE dans son ensemble, à 99,7, reflète cette mollesse, le seuil de 100 reflétant la tendance à long terme de l’activité économique. C’est également le cas pour les Etats-Unis (99,0), le Japon (99,6) et la zone euro (100,2) dans son ensemble. Les indicateurs pour la France (100,3, -0,1 point) et l’Italie (-0,2 à 100,2) traduisent un infléchissement pour ces deux pays qui ne se retrouve pas en Allemagne (stable à 99,8).  Pour les grandes économies émergentes, les indicateurs confirment les signes d’inflexion positive de la croissance en Chine (+0,2 point à 99,2), en Russie (+0,4 à 99,9) et au Brésil (en hausse de 0,5 point à 100,3) et une consolidation en Inde (+0,2 point à 100,8). Les indicateurs composites avancés de l’OCDE, conçus pour anticiper les points de retournement de l’activité avec six à neuf mois d’avance, suggèrent aussi un infléchissement de la croissance en France et surtout en Italie. Même analyse de la part d’Euler Hermès qui indique que  l’économie mondiale va connaître une croissance très faible en 2016,  (2,4% et seulement de 2,7 % en 2017) Il s’agit du plus faible chiffre depuis 2009, année où les effets de la crise financière. En cause plusieurs facteurs le ralentissement net en Chine par ailleurs très difficile à évaluer de manière précise tellement les statistiques sont dans ce pays politique. Second élément des politiques budgétaires trop brutales dans de nombreux pays (sauf aux États-Unis). Un tassement partout de la consommation qui par répercussion à peser sur l’affaiblissement des exportations. Autant d’éléments qui ont également influencé l’atonie des investissements. Le tout alimentant un climat d’incertitude des entreprises, des ménages aidaient les investisseurs. Les banques centrales de leur côté en s’engageant dans des politiques accommodantes n’ont pas réussi à combler le manque de dynamisme économique. Une raison fondamentale ces politiques accommodantes s’annulent, pire crée une certaine instabilité monétaire. Dernier facteur, fondamentale celui-là l’absence de gouvernance mondiale. Le dernier G20 par exemple à démontrer que les principaux pays étaient à peu près en désaccord surtout aussi bien dans le domaine économique que dans le domaine géo politique. Enfin la perspective de prochaines élections un peu partout aux États-Unis bien sûrs moi aussi encore par exemple en Allemagne en France en Espagne pour ne citer que ces pays ne permet pas de donner une lisibilité suffisant sur les grandes évolutions des politiques économiques. Exemple le traité transatlantique mis pour l’instant entre parenthèses ou encore l’évolution de l’Europe après le break site. Euler Hermès liste trois « grands chocs » qui affaiblissent la croissance cette année. Le premier est la peur d’un « atterrissage brutal » de la Chine. Cette crainte continue de hanter les marchés financiers, même si le pire avait été atteint il y a un an, lorsque le CAC40 avait perdu plus de 5%, le 24 août 2015. La deuxième économie mondiale tente depuis plusieurs années de rééquilibrer son modèle économique en le tournant davantage vers la consommation et moins sur l’investissement et le commerce extérieur. Une démarche risquée. « Il est indéniable qu’il y a un ralentissement. Et d’une certaine manière c’est sain. Mais il est sûr qu’un ralentissement trop prononcé peut être déstabilisateur », affirmait en février à BFMBusiness.com Christian Déséglise, responsable de la division banques centrales chez HSBC. La chute des prix du pétrole constitue le deuxième élément. Certes, la baisse des prix du baril constitue une aubaine pour les pays importateurs. La France, par exemple, a enregistré un surplus de croissance de 0,4% de PIB grâce à la dégringolade des prix de l’or noir en 2015, selon l’Insee. Mais les pays producteurs, eux, souffrent. En témoigne le Venezuela où le pétrole représente 95% des exportations. Le FMI s’attend à ce que le pays connaisse une récession de 10% cette année!  Enfin, le troisième et dernier choc est le Brexit et ses premiers effets. En juillet dernier, le FMI avait abaissé sa prévision de croissance mondiale pour 2016 de 0,1% à la suite de cet événement mais prévenait que l’impact pourrait aller jusqu’à 0,4%, selon le scénario le plus pessimiste. « Ces chocs continuent d’affecter l’économie mondiale, et d’autres chocs sont à prévoir, s’avérant préoccupants pour notre économie: les difficultés rencontrées par le secteur bancaire italien, la situation actuelle en Turquie après la tentative de coup d’État, ou encore les élections américaines », considère Ludovic Subran, le chef économiste d’Euler Hermès. L’assureur-crédit n’attend, par ailleurs, pas de miracle pour 2017 avec une croissance mondiale de 2,7%. Conclusion il se pourrait bien que l’économie mondiale s’installe dans une période de croissance molle pour assez longtemps. Dernier élément d’analyse des actifs boursiers surévalués par rapport au résultat réel des deux entreprises. Cela notamment en raison de la rémunération insignifiantes des les obligations. Or la tendance est à la remontée des taux. »  Les Bourses européennes ont donc terminé encore en recul . 

Bourses européennes : ça va tanguer

Bourses européennes : ça va tanguer 

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Publié le 12 septembre, 2016 dans actu-économie politique0 CommentaireTags : , .mise à jour 13 septembre

Bourses européennes : ça va tanguer

Dans un article d’hier nous annoncions que la bourse allait tanguer.  Les prévisions ne sont pas reluisantes si l’on en croit notamment la Deutsche On utilise évidemment un langage sophistiqué pseudo scientifique pour donner du sérieux à des prévisions qui ne le sont pas. La vérité c’est que ça va tanguer grave pendant quelques jours, tellement grave que forcément la cote va remonter ensuite après. En cause des éléments objectifs ;  à savoir,  l’évolution l’activité économique internationale.  pour la Chine ça va toujours pas fort et il n’y a pas grand monde pour apprécier exactement le tassement tellement les statistiques là-bas sont politisées. Ce qui est certain c’est que la consommation intérieure ne compense pas les exportations particulièrement atones, la production industrielle s’écroule. Le Japon lui est toujours en situation de coma. Même les États-Unis connaissent un tassement de la croissance et des résultats économiques en dessous des prévisions ; en clair on va lâcher un point de croissance cette année. Si on constate un tout petit mieux dans les pays en développement, les économies sont toujours handicapées par un manque de ressources financières notamment celles provenant des matières premières. Le pétrole qui ne parvient pas à remonter et se trouve à des niveaux historiquement très bas. En Europe après le petit redressement de 2016 les perspectives ne sont pas brillantes  si l’on en croit notamment les prévisions de la Deutsche Bank.   Confirmation pour l’OCDE que l’économie mondiale s’installe dans la croissance molle. L’indicateur avancé  pour la zone OCDE dans son ensemble, à 99,7, reflète cette mollesse, le seuil de 100 reflétant la tendance à long terme de l’activité économique. C’est également le cas pour les Etats-Unis (99,0), le Japon (99,6) et la zone euro (100,2) dans son ensemble. Les indicateurs pour la France (100,3, -0,1 point) et l’Italie (-0,2 à 100,2) traduisent un infléchissement pour ces deux pays qui ne se retrouve pas en Allemagne (stable à 99,8).  Pour les grandes économies émergentes, les indicateurs confirment les signes d’inflexion positive de la croissance en Chine (+0,2 point à 99,2), en Russie (+0,4 à 99,9) et au Brésil (en hausse de 0,5 point à 100,3) et une consolidation en Inde (+0,2 point à 100,8). Les indicateurs composites avancés de l’OCDE, conçus pour anticiper les points de retournement de l’activité avec six à neuf mois d’avance, suggèrent aussi un infléchissement de la croissance en France et surtout en Italie. Même analyse de la part d’Euler Hermès qui indique que  l’économie mondiale va connaître une croissance très faible en 2016,  (2,4% et seulement de 2,7 % en 2017) Il s’agit du plus faible chiffre depuis 2009, année où les effets de la crise financière. En cause plusieurs facteurs le ralentissement net en Chine par ailleurs très difficile à évaluer de manière précise tellement les statistiques sont dans ce pays politique. Second élément des politiques budgétaires trop brutales dans de nombreux pays (sauf aux États-Unis). Un tassement partout de la consommation qui par répercussion à peser sur l’affaiblissement des exportations. Autant d’éléments qui ont également influencé l’atonie des investissements. Le tout alimentant un climat d’incertitude des entreprises, des ménages aidaient les investisseurs. Les banques centrales de leur côté en s’engageant dans des politiques accommodantes n’ont pas réussi à combler le manque de dynamisme économique. Une raison fondamentale ces politiques accommodantes s’annulent, pire crée une certaine instabilité monétaire. Dernier facteur, fondamentale celui-là l’absence de gouvernance mondiale. Le dernier G20 par exemple à démontrer que les principaux pays étaient à peu près en désaccord surtout aussi bien dans le domaine économique que dans le domaine géo politique. Enfin la perspective de prochaines élections un peu partout aux États-Unis bien sûrs moi aussi encore par exemple en Allemagne en France en Espagne pour ne citer que ces pays ne permet pas de donner une lisibilité suffisant sur les grandes évolutions des politiques économiques. Exemple le traité transatlantique mis pour l’instant entre parenthèses ou encore l’évolution de l’Europe après le break site. Euler Hermès liste trois « grands chocs » qui affaiblissent la croissance cette année. Le premier est la peur d’un « atterrissage brutal » de la Chine. Cette crainte continue de hanter les marchés financiers, même si le pire avait été atteint il y a un an, lorsque le CAC40 avait perdu plus de 5%, le 24 août 2015. La deuxième économie mondiale tente depuis plusieurs années de rééquilibrer son modèle économique en le tournant davantage vers la consommation et moins sur l’investissement et le commerce extérieur. Une démarche risquée. « Il est indéniable qu’il y a un ralentissement. Et d’une certaine manière c’est sain. Mais il est sûr qu’un ralentissement trop prononcé peut être déstabilisateur », affirmait en février à BFMBusiness.com Christian Déséglise, responsable de la division banques centrales chez HSBC. La chute des prix du pétrole constitue le deuxième élément. Certes, la baisse des prix du baril constitue une aubaine pour les pays importateurs. La France, par exemple, a enregistré un surplus de croissance de 0,4% de PIB grâce à la dégringolade des prix de l’or noir en 2015, selon l’Insee. Mais les pays producteurs, eux, souffrent. En témoigne le Venezuela où le pétrole représente 95% des exportations. Le FMI s’attend à ce que le pays connaisse une récession de 10% cette année!  Enfin, le troisième et dernier choc est le Brexit et ses premiers effets. En juillet dernier, le FMI avait abaissé sa prévision de croissance mondiale pour 2016 de 0,1% à la suite de cet événement mais prévenait que l’impact pourrait aller jusqu’à 0,4%, selon le scénario le plus pessimiste. « Ces chocs continuent d’affecter l’économie mondiale, et d’autres chocs sont à prévoir, s’avérant préoccupants pour notre économie: les difficultés rencontrées par le secteur bancaire italien, la situation actuelle en Turquie après la tentative de coup d’État, ou encore les élections américaines », considère Ludovic Subran, le chef économiste d’Euler Hermès. L’assureur-crédit n’attend, par ailleurs, pas de miracle pour 2017 avec une croissance mondiale de 2,7%. Conclusion il se pourrait bien que l’économie mondiale s’installe dans une période de croissance molle pour assez longtemps. Dernier élément d’analyse des actifs boursiers sur évaluer par rapport au résultat réel des deux entreprises. Cela notamment en raison de la rémunération insignifiantes des les obligations. Or la tendance est à la remontée des taux.  Par ailleurs  Les investisseurs ont appris récemment que les exportations allemandes avaient subi en juillet une baisse inattendue, accusant leur recul le plus marqué depuis près d’un an. Les importations ont elles aussi reculé, ce qui laisse penser que la première économie européenne a mal débuté le troisième trimestre.

 

Bourses européennes : ça va tanguer grave !

Bourses européennes : ça va tanguer grave  !

Oui pas vraiment la sémantique tortueuse des experts de la finance qui annoncent  toujours les mauvaises nouvelles dans un emballage de soie pour ne pas désespérer les petits actionnaires de Billancourt- messous.com. Les prévisions ne sont pas reluisantes si l’on en croit notamment la Deutsche On utilise évidemment un langage sophistiqué pseudo scientifique pour donner du sérieux à des prévisions qui ne le sont pas. La vérité c’est que ça va tanguer grave pendant quelques jours, tellement grave que forcément la cote va remonter ensuite après. En cause des éléments objectifs ;  à savoir,  l’évolution l’activité économique internationale.  pour la Chine ça va toujours pas fort et il n’y a pas grand monde pour apprécier exactement le tassement tellement les statistiques là-bas sont politisées. Ce qui est certain c’est que la consommation intérieure ne compense pas les exportations particulièrement atones, la production industrielle s’écroule. Le Japon lui est toujours en situation de coma. Même les États-Unis connaissent un tassement de la croissance et des résultats économiques en dessous des prévisions ; en clair on va lâcher un point de croissance cette année. Si on constate un tout petit mieux dans les pays en développement, les économies sont toujours handicapées par un manque de ressources financières notamment celles provenant des matières premières. Le pétrole qui ne parvient pas à remonter et se trouve à des niveaux historiquement très bas. En Europe après le petit redressement de 2016 les perspectives ne sont pas brillantes  si l’on en croit notamment les prévisions de la Deutsche Bank.   Confirmation pour l’OCDE que l’économie mondiale s’installe dans la croissance molle. L’indicateur avancé  pour la zone OCDE dans son ensemble, à 99,7, reflète cette mollesse, le seuil de 100 reflétant la tendance à long terme de l’activité économique. C’est également le cas pour les Etats-Unis (99,0), le Japon (99,6) et la zone euro (100,2) dans son ensemble. Les indicateurs pour la France (100,3, -0,1 point) et l’Italie (-0,2 à 100,2) traduisent un infléchissement pour ces deux pays qui ne se retrouve pas en Allemagne (stable à 99,8).  Pour les grandes économies émergentes, les indicateurs confirment les signes d’inflexion positive de la croissance en Chine (+0,2 point à 99,2), en Russie (+0,4 à 99,9) et au Brésil (en hausse de 0,5 point à 100,3) et une consolidation en Inde (+0,2 point à 100,8). Les indicateurs composites avancés de l’OCDE, conçus pour anticiper les points de retournement de l’activité avec six à neuf mois d’avance, suggèrent aussi un infléchissement de la croissance en France et surtout en Italie. Même analyse de la part d’Euler Hermès qui indique que  l’économie mondiale va connaître une croissance très faible en 2016,  (2,4% et seulement de 2,7 % en 2017) Il s’agit du plus faible chiffre depuis 2009, année où les effets de la crise financière. En cause plusieurs facteurs le ralentissement net en Chine par ailleurs très difficile à évaluer de manière précise tellement les statistiques sont dans ce pays politique. Second élément des politiques budgétaires trop brutales dans de nombreux pays (sauf aux États-Unis). Un tassement partout de la consommation qui par répercussion à peser sur l’affaiblissement des exportations. Autant d’éléments qui ont également influencé l’atonie des investissements. Le tout alimentant un climat d’incertitude des entreprises, des ménages aidaient les investisseurs. Les banques centrales de leur côté en s’engageant dans des politiques accommodantes n’ont pas réussi à combler le manque de dynamisme économique. Une raison fondamentale ces politiques accommodantes s’annulent, pire crée une certaine instabilité monétaire. Dernier facteur, fondamentale celui-là l’absence de gouvernance mondiale. Le dernier G20 par exemple à démontrer que les principaux pays étaient à peu près en désaccord surtout aussi bien dans le domaine économique que dans le domaine géo politique. Enfin la perspective de prochaines élections un peu partout aux États-Unis bien sûrs moi aussi encore par exemple en Allemagne en France en Espagne pour ne citer que ces pays ne permet pas de donner une lisibilité suffisant sur les grandes évolutions des politiques économiques. Exemple le traité transatlantique mis pour l’instant entre parenthèses ou encore l’évolution de l’Europe après le break site. Euler Hermès liste trois « grands chocs » qui affaiblissent la croissance cette année. Le premier est la peur d’un « atterrissage brutal » de la Chine. Cette crainte continue de hanter les marchés financiers, même si le pire avait été atteint il y a un an, lorsque le CAC40 avait perdu plus de 5%, le 24 août 2015. La deuxième économie mondiale tente depuis plusieurs années de rééquilibrer son modèle économique en le tournant davantage vers la consommation et moins sur l’investissement et le commerce extérieur. Une démarche risquée. « Il est indéniable qu’il y a un ralentissement. Et d’une certaine manière c’est sain. Mais il est sûr qu’un ralentissement trop prononcé peut être déstabilisateur », affirmait en février à BFMBusiness.com Christian Déséglise, responsable de la division banques centrales chez HSBC. La chute des prix du pétrole constitue le deuxième élément. Certes, la baisse des prix du baril constitue une aubaine pour les pays importateurs. La France, par exemple, a enregistré un surplus de croissance de 0,4% de PIB grâce à la dégringolade des prix de l’or noir en 2015, selon l’Insee. Mais les pays producteurs, eux, souffrent. En témoigne le Venezuela où le pétrole représente 95% des exportations. Le FMI s’attend à ce que le pays connaisse une récession de 10% cette année!  Enfin, le troisième et dernier choc est le Brexit et ses premiers effets. En juillet dernier, le FMI avait abaissé sa prévision de croissance mondiale pour 2016 de 0,1% à la suite de cet événement mais prévenait que l’impact pourrait aller jusqu’à 0,4%, selon le scénario le plus pessimiste. « Ces chocs continuent d’affecter l’économie mondiale, et d’autres chocs sont à prévoir, s’avérant préoccupants pour notre économie: les difficultés rencontrées par le secteur bancaire italien, la situation actuelle en Turquie après la tentative de coup d’État, ou encore les élections américaines », considère Ludovic Subran, le chef économiste d’Euler Hermès. L’assureur-crédit n’attend, par ailleurs, pas de miracle pour 2017 avec une croissance mondiale de 2,7%. Conclusion il se pourrait bien que l’économie mondiale s’installe dans une période de croissance molle pour assez longtemps. Dernier élément d’analyse des actifs boursiers sur évaluer par rapport au résultat réel des deux entreprises. Cela notamment en raison de la rémunération insignifiantes des les obligations. Or la tendance est à la remontée des taux.  Les Bourses européennes ont terminé vendredi en net recul, pénalisées par des inquiétudes sur la conjoncture allemande et, encore, par l’absence notable de toute annonce par la Banque centrale européenne (BCE) la veille dans un climat alourdi par un nouvel essai nucléaire revendiqué par la Corée du Nord. À Paris, le CAC 40 a cédé 1,12% (-50,80 points) à 4.491,40 points. À Francfort, le Dax a perdu 0,95% et à Londres, le FTSE a abandonné 1,19%. L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 et l’EuroStoxx 50 de la zone euro ont reculé respectivement de 1,08% et 0,98%. Les investisseurs ont appris en début de séance que les exportations allemandes avaient subi en juillet une baisse inattendue, accusant leur recul le plus marqué depuis près d’un an. Les importations ont elles aussi reculé, ce qui laisse penser que la première économie européenne a mal débuté le troisième trimestre.

 

Conclusion : ça va tanguer grave !

(Avec Reuters et les experts de la banlieue nord de Marseille)

Tafta: des bagnoles européennes contre des produits agricoles américains ? (Greenpeace)

Tafta: des bagnoles européennes contre des produits agricoles américains ? (Greenpeace)

 

L’ONG Greenpeace publiera ce lundi, en fin de matinée, 248 pages de documents confidentiels sur les négociations. Des textes qui « confirment les menaces sur la santé, l’environnement et le climat », a-t-elle fait savoir dimanche. « Ce traité mettrait les intérêts des grandes entreprises au centre du processus de décision politique et législatif au détriment des enjeux environnementaux ou de santé publique », a  précisé le directeur de l’unité européenne de Greenpeace, Jorgo Riss. Depuis mi-2013, les Etats-Unis et l’Union européenne tentent de parvenir à un accord qui supprimerait les barrières commerciales mais aussi réglementaires et qui rencontre de fortes résistances dans la société civile et auprès de certains dirigeants politiques. Lors du 13ème round des négociations du 24 au 29 avril, à New York, le ton est en particulier monté tant à droite qu’à gauche en France, en pleine campagne électorale. Le Tafta « ne pourra pas aboutir s’il n’apporte pas les garanties que le niveau d’exigence que nous avons en France pour la santé et l’environnement de nos concitoyens sera maintenu », a récemment déclaré le Premier ministre Manuel Valls. Et « aujourd’hui, nous sommes trop loin du compte ».  Sur la base des documents, Greenpeace assure que le texte prévoit la suppression d’une règle permettant aux nations de « réguler le commerce » pour « protéger la vie, la santé des humains, des animaux et des plantes ». De plus, le commerce ne serait pas soumis à des objectifs de réduction des émissions de CO2 et le « principe de précaution » est oublié, assure l’ONG. Ce principe permet d’empêcher la distribution ou de retirer du marché des produits susceptibles d’être dangereux, même dans le cas où les données scientifique ne permettent pas une évaluation complète du risque. Selon la presse allemande, les Etats-Unis menaceraient d’empêcher l’assouplissement des contrôles pour les exportations de voitures européennes en vue de forcer l’Europe à acheter plus de produits agricoles américains.

 

(Le Figaro)

Eleveurs : des mesures européennes

Eleveurs : des mesures européennes

 

Le commissaire chargé du dossier, Phil Hogan s’est dit prêt lors d’un conseil agricole à Bruxelles à mettre en oeuvre une disposition permettant en théorie de réguler le marché du lait. Ce dispositif encore jamais utilisé a pour but d’éviter la production d’excédents, qui ont fait plonger les cours depuis la fin des quotas laitiers européens il y a un an et exacerbé ces derniers mois la colère des exploitants. « C’est une mesure qui doit être temporaire, qui vise à mieux gérer l’excédent d’offre sur le marché et qui permet d’envoyer un vrai signal », s’est félicité le ministre français, Stéphane Le Foll, à l’issue de la réunion. « Pour la première fois, a été pris en compte le fait que nous étions en surproduction et qu’il fallait des mesures pour limiter, modérer, maîtriser la production. C’est un point politiquement important », a-t-il ajouté. Le président de la FNSEA – principal syndicat agricole français -, Xavier Beulin, s’est quant à lui félicité que « Phil Hogan découvre enfin que le marché ne peut pas tout » mais, a-t-il précisé sur Twitter, « ses propositions manquent d’ambition ». « Les paysans veulent plus et mieux d’Europe », a-t-il encore écrit sur le site de réseau social. Signe de leur désarroi persistant, des agriculteurs ont manifesté dans les rues de la capitale européenne et déversé des litres de lait devant des bâtiments publics au moment où se tenait la réunion des ministres de l’Agriculture des Vingt-Huit. Face à la crise, l’Union européenne avait débloqué en septembre dernier une enveloppe de 500 millions d’euros pour venir en aide aux exploitants agricoles, mais cette somme n’a pas permis de remédier à leurs difficultés structurelles. Depuis février, plusieurs pays européens, la France en tête, ont tenté d’alerter Bruxelles sur le besoin de trouver en urgence de nouvelles solutions et ont déposé une centaine de propositions sur le bureau du commissaire. Lundi, Phil Hogan s’est dit prêt à recourir à la clause autorisant les groupements de producteurs à réduire volontairement la production de lait mais également à relever le plafond d’intervention de l’UE pour la poudre de lait et le beurre, c’est-à-dire la limite pour le stockage public. Il s’agit là de deux dispositifs dont la France, entre autres, défendait face à une coalition de pays comme le Royaume-Uni ou le Danemark, nettement plus réservés à l’idée d’adopter des mesures de régulation. Le commissaire européen souhaite en outre autoriser les gouvernements à verser aux exploitants en difficulté une aide exceptionnelle de 15.000 euros par an, qui s’ajouterait aux mesures financières déjà prévues par l’UE et ses pays membres. « Il me semble que ce paquet de mesures (…) peut avoir un effet positif et effectif sur les marchés agricoles européens », a déclaré devant les ministres Phil Hogan. « Dans l’intérêt des agriculteurs de l’Union, je suis prêt à recourir à tous les instruments que les législateurs ont mis à notre disposition, tant les mesures à court qu’à long terme », a également dit l’Irlandais, accusé par les éleveurs français et à demi-mot par le gouvernement d’avoir tardé à réagir. Les Vingt-Huit ont en outre évoqué l’embargo sanitaire russe, qui prive les producteurs de porc d’un débouché important depuis 2014.  »Je tiens à vous assurer que nous poursuivons nos efforts pour faire en sorte que le commerce reprenne à brève échéance », a affirmé Phil Hogan. Il a en revanche exclu de débloquer pour l’heure de nouveaux fonds européens. Selon le ministère français de l’Agriculture, la Commission a par ailleurs répondu favorablement à une demande de la France d’expérimenter l’étiquetage de l’origine des viandes et du lait dans les produits transformés.

(Reuters)

Des mesures européennes pour les éleveurs ?

Des mesures européennes pour les éleveurs ?

 

 

 

C’est aujourd’hui que se réunissent à Bruxelles les ministres de l’agriculture pour tenter de trouver des solutions à la crise de l’élevage. Un compromis qui sera difficile à trouver tellement les oppositions sont grandes entre les libéraux d’une part et ceux qui sont partisans d’une régulation. Le constat d’une surproduction aux causes multiples qui fait s’effondrer les prix, est désormais largement partagé au sein de l’Union, mais ne fait pas encore l’unanimité, ce qui promet d’ardents débats autour du commissaire européen à l’Agriculture, Phil Hogan. Réticent jusqu’à l’automne à admettre la réalité des secousses sur le marché du porc et du lait, dont son pays l’Irlande est grande productrice, Phil Hogan reconnaît désormais que la crise est « sérieuse » et « pas près de nous quitter », a-t-il convenu le 7 mars devant le Parlement européen. A l’issue du conseil du 14 février, il avait demandé à chaque Etat membre de lui soumettre des propositions. La France, première puissance agricole européenne, dont les éleveurs manifestent leur détresse depuis l’été, s’est démenée pour rallier une majorité de pays avant ce rendez-vous crucial: le ministre Stéphane Le Foll a démarché ses pairs pour leur présenter le mémorandum rédigé pour le 14 février. Vendredi, il estimait avoir convaincu une majorité de ses homologues d’Europe du sud et centrale, et s’est félicité d’une position commune avec l’Allemagne, en réponse aux crises du lait et du porc, les deux plus urgentes. L’idée est de prendre des mesures pour « stabiliser puis réduire » la production de lait, dont les niveaux exceptionnels, en Europe depuis la fin des quotas en avril 2015, et à l’échelle mondiale alors que la demande chinoise ralentit, contribuent à l’effondrement des prix. La France souhaite un relèvement des niveaux de stockage pour la poudre de lait, de 109.000 à 160.000 tonnes pour les 28 Etats membres, et une dérogation temporaire, autorisant les Etats à limiter volontairement la production. Elle s’appuie sur ce point sur l’article 222 du règlement sur l’organisation commune de marché, qui n’a encore jamais été utilisé. « L’Espagne, l’Italie et la Slovénie y sont aussi favorables », assure Stéphane Le Foll. Son homologue slovène essaye de persuader le Groupe de Visegrad (Tchéquie, Slovénie, Slovaquie, Hongrie) plus l’Autriche, selon Stéphane Le Foll, qui doit les voir pour un petit-déjeuner avant le Conseil. Sur le porc, les mesures consisteraient en un renforcement de l’aide au stockage privé et à un relèvement du plafond des aides ministérielles, de 15.000 à 30.000 euros sur trois ans. Autre objectif, la levée de l’embargo sanitaire russe, qui relève de négociations politiques « au plus haut niveau », a rappelé le ministre. La France devrait rencontrer l’opposition de l’Irlande, de la Suède et du Danemark – qui ont beaucoup augmenté leur production laitière – et du Royaume-Uni, tous hostiles aux mesures d’intervention.  »Ces pays ne partagent pas le constat d’une surproduction: ils estiment que subsisteront ceux qui peuvent assumer des prix extrêmement bas », a expliqué Stéphane Le Foll. « La question est de savoir quel sera le montant de la casse ». Car la plupart d’entre eux ont nettement relevé leur niveau de stockage du lait pour aider les producteurs: si la France est passée de 3.000 tonnes en 2015 à 6.000 tonnes sur les trois premiers mois de 2016, l’Allemagne est à 5.300 tonnes contre 1.300 tonnes l’an passé, et l’Irlande atteint déjà 3.000 tonnes en trois mois, contre 1.000 tonnes sur l’année dernière tout entière: « S’il n’y a pas surproduction, va falloir qu’on m’explique », s’insurge Stéphane Le Foll. « En trois mois, on a atteint la moitié (54.600 tonnes) des 109.000 tonnes autorisées! » Dans une note résumant sa position, la présidence néerlandaise propose le relèvement temporaire du plafond des aides nationales et un soutien ponctuel aux Etats en difficulté. Elle insiste sur le développement de nouveaux marchés et envisage « un crédit à l’export au niveau européen » et des mesures susceptibles d’améliorer la compétitivité européenne, comme « l’amélioration de l’étiquetage sur l’origine » des produits – cher à la France. Surtout elle souligne que « toutes les mesures agréées devront être mises en oeuvre dès que possible ». Dans l’entourage de Phil Hogan, on rappelle que 500 millions ont déjà été débloqués en urgence en septembre – dont 63 M pour la France -, alors que « l’agriculture, c’est déjà 38% du budget européen ». Et qu’il n’y a plus d’argent frais à distribuer.

(Avec AFP)

Bourses européennes à la baisse : toujours le yo-yo

Bourses européennes à la baisse : toujours le yo-yo

 

Toujours le yo-yo pour les bourses notamment européennes mais dans une tendance structurelle à la baisse. les principales Bourses européennes sont orientées en nette baisse lundi dans les premiers échanges,  alors que se confirme la remontée des cours du brut avec un Brent qui est passé pour la première fois de l’année au-dessus de la barre des 39 dollars. Pour schématiser tous les 5 à 10 jours on enregistre une hausse, puis une baisse. L’évolution s’inscrit cependant  dans une baisse tendancielle puisque par exemple le CAC 40 était à environ  5000 points il y a un an alors qu’il se dirige doucement vers les 4000.  Alors que nombre d’experts très compétents prévoyaient une hausse des indices pour 2016, depuis le début de l’année, c’est exactement l’inverse qui se produit. En cause les inquiétudes sur le tassement de la croissance mondiale, les risques de krach financier en Chine et une situation géopolitique de plus en plus dangereuse. L’OCDE, la Banque mondiale d’autres instituts ont d’ailleurs été contraints de revoir à la baisse les prévisions économiques mondiales. Le Fonds monétaire international (FMI), qui a déjà revu en janvier dernier à la baisse de 0,2 point sa prévision de croissance pour l’économie mondiale en 2016 (3,4% au lieu de 3,6%) sera «vraisemblablement» amené à opérer une nouvelle révision baissière en avril prochain, lors de son examen trimestriel de la conjoncture internationale. Le FMI,  tire la sonnette d’alarme: «la reprise mondiale a continué de s’affaiblir dans un contexte de turbulences financières en augmentation et de chute de prix des actifs financiers».  Les incertitudes évoquées vont par ailleurs encourager les prises de bénéfices qui viendront tirer un peu plus la cote vers le bas. Et après quelques jours de baisse, les cours vont remonter mais dans une tendance structurelle baissière. Bref le yo-yo habituel.

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