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Liste Gilets jaunes aux européennes : une trahison

 

 

Liste Gilets jaunes aux européennes : une trahison

 

La décision de certains gilets jaunes de présenter une liste aux européennes est fortement critiquée dans le mouvement. Beaucoup  parlent même de trahison dans la mesure où cette décision a été prise sans consultation générale. Aussi parce que cette initiative est discrètement soutenue par le gouvernement comme en témoigne des rencontres discrètes des leaders de ce mouvement avec certains ministres. Aussi en raison de la médiation de Tapie qui visiblement cherche à s’attirer les faveurs de Macron en raison de l’affaire du Crédit Lyonnais pour laquelle il espère la bienveillance de la justice « indépendante ». Notons que l’affaire dure depuis 15 ans et qu’on a exonéré de responsabilité les membres du gouvernement comme Christine Lagarde, Directrice du FMI. À juste titre,  une grande partie des gilets jaunes estime que le moment n’est pas venu de transformer le mouvement en organisation politique. D’abord sans doute parce que le mouvement n’est pas encore prêt, que des responsables à la hauteur des enjeux n’ont pas encore émergé et qu’il faut encore quatre clarifier la ligne politique qui comprend encore de nombreux contradictions. Reste aussi le problème de fond à savoir s’il est opportun ou non pour un mouvement de type syndical (syndicat des citoyens) de passer  de la contestation à la gestion avec les risques inhérents aux déviances politiques que contestent précisément les gilets jaunes. Un affrontement très sévère s’est produit dans un débat sur France 2 entre la tête de liste des gilets jaunes aux européennes et un autre leader de la région du Nord qui a considéré que cette liste constituée une trahison. Evelyne Liberal, « gilet jaune »du Nord de la France, a  en effet vivement reproché jeudi 24 janvier sur le plateau de « l’Emission politique » à la figure du mouvement Ingrid Levavasseur de mener une liste aux européennes« Je ne voterai pas pour elle, et je lui dit carrément : il faut qu’elle enlève son gilet jaune ! », a lancé la première, reprochant à Ingrid Levavasseur d’avoir voulu « faire le buzz » avec sa liste baptisée Ralliement d’initiative citoyenne (RIC).

La « gilet jaune » du Nord de la France a également attaqué Ingrid Levavasseur pour avoir eu « le culot » d’avoir baptisé sa liste « RIC », qui évoque le référendum d’initiative citoyenne réclamé par de nombreux militants. « Qu’est-ce que vous allez proposer pour la suite ? Allez-y, proposez ! », lui a rétorqué l’intéressée.

 

Elections Européennes : la collusion gilets-jaunes-Tapie- Macron

 Elections Européennes : la collusion gilets-jaunes-Tapie- Macron

 

La récupération politique d’une partie des gilets jaunes par Macron a été grandement facilité par tapie. Tapie très tôt a approuvé la colère des gilets jaunes, ensuite il leur a discrètement conseillé de se structurer en parti politique. Ensuite il leur a même prêté les locaux du journal la Provence dont les propriétaires. Et c’est au cours d’une réunion dans ces locaux qu’a été décidé le principe d’une liste de gilets jaunes aux élections européennes. Deux raisons à l’investissement de Tapie dans cette affaire. D’abord Tapie n’en a pas fini avec les nombreuses affaires qui le concernent et surtout l’affaire du Crédit Lyonnais ou 450 millions sont en jeu et qu’il devrait rembourser. Pour cela, il sollicite à l’extrême toute la procédure. En clair,  il fait traîner l’affaire le plus possible en espérant qu’elle sera enterrée avec la bienveillance de la justice qui malheureusement dans les affaires politico-financières est rarement indifférente aux desiderata du pouvoir en place. Tapie sait  qu’une liste de gilets jaunes arrangera Macron. Tapie en profite aussi une nouvelle fois pour régler ses comptes avec le rassemblement national car c’est vraisemblablement l’organisation qui pâtira le plus de cette liste de gilets jaunes. Dans les semaines et les mois à venir, il serait bien étonnant que la justice se hâte de traiter le dossier Tapi. Notons qu’on a déjà exonéré de responsabilité Christine Lagarde en raison du poste qu’elle occupe au fonds monétaire international. Il faut prévoir qu’on va aussi exonérer son ancien directeur de cabinet Stéphane Richard qui occupe le poste stratégique de président d’Orange. Après avoir usé et abusé des recours procéduriers, Bernard Tapie semblait avoir utilisé toutes ses cartouches judiciaires pour échapper à un procès. Il se pourrait toutefois qu’il sollicite à nouveau la cour de cassation mais comme la dernière décision de justice n’est pas suspensive un procès devrait normalement se dérouler. Bernard Tapie et d’autres personnes impliquées pourraient donc être jugés pour détournement de fonds et escroquerie en bande organisée. Le contentieux dure  depuis plus de 15 ans st la justice a montré plus que de la bienveillance vis-à-vis de cette affaire qui montre notamment les liens entre le système politique et le milieu économique. En attendant les gilets jaunes candidats aux européennes se font manœuvrer. Cela d’autant plus qu’ils choisissent de se présenter au scrutin de l’Europe alors  qu’ils n’ont pratiquement pas évoqué cette question dans leur mouvement ou alors  de manière très simpliste. Dernier élément,  le niveau général de culture politique et sociale des membres de cette liste. Peut-être juste au niveau d’un conseil départemental mais sûrement pas en capacité de s’approprier la problématique complexe de l’Europe. Leur incompétence va éclater au grand jour au premier débat un peu sérieux sur l’Europe.

 

Européennes : La liste politique condamnée par des gilets jaunes

Européennes : La liste politique condamnée par des gilets jaunes

 

La décision de certains gilets jaunes de présenter une liste aux européennes est fortement critiquée dans le mouvement. Certains parlent même de trahison dans la mesure où cette décision a été prise sans consultation générale. Aussi parce que cette initiative est discrètement soutenue par le gouvernement comme en témoigne des rencontres discrètes des leaders de ce mouvement avec certains ministres. À juste titre,  une grande partie des gilets jaunes estime que le moment n’est pas venu de transformer le mouvement en organisation politique. D’abord sans doute parce que le mouvement n’est pas encore prêt, que des responsables à la hauteur des enjeux n’ont pas encore émergé et qu’il faut encore quatre clarifier la ligne politique qui comprend encore de nombreux contradictions. Reste aussi le problème de fond à savoir s’il est opportun ou non pour un mouvement de type syndical (syndicat des citoyens) de passer  de la contestation à la gestion avec les risques inhérents aux déviances politiques que contestent précisément les gilets jaunes. Un affrontement très sévère s’est produit dans un débat sur France 2 entre la tête de liste des gilets jaunes aux européennes et une autre leader de la région du Nord qui a considéré que cette liste constituée une trahison. Evelyne Liberal, « gilet jaune »du Nord de la France, a  en effet vivement reproché jeudi 24 janvier sur le plateau de « l’Emission politique » à la figure du mouvement Ingrid Levavasseur de mener une liste aux européennes« Je ne voterai pas pour elle, et je lui dit carrément : il faut qu’elle enlève son gilet jaune ! », a lancé la première, reprochant à Ingrid Levavasseur d’avoir voulu « faire le buzz » avec sa liste baptisée Ralliement d’initiative citoyenne (RIC).

La « gilet jaune » du Nord de la France a également attaqué Ingrid Levavasseur pour avoir eu « le culot » d’avoir baptisé sa liste « RIC », qui évoque le référendum d’initiative citoyenne réclamé par de nombreux militants. « Qu’est-ce que vous allez proposer pour la suite ? Allez-y, proposez ! », lui a rétorqué l’intéressée.

 

Européennes : liste gilets jaunes, l’erreur fatale qui va tuer le mouvement

Européennes : liste gilets jaunes, l’erreur fatale qui va tuer le mouvement

 

Les gilets jaunes viennent sans doute de commettre l’erreur fatale en décidant de se transformer en parti politique avec présentation de candidats aux élections européennes. Ce mouvement appelé RIC (ralliement d’initiative citoyenne)  se présente comme apolitique comme s’il était possible de faire de la politique en déclarant ne pas en faire. La première conséquence de cette politisation d’une partie du mouvement sera de le diviser. Nombre de gilets jaunes ne souhaitaient justement pas cette évolution politique. Ainsi à Marseille des gilets jaunes avaient-ils protesté lorsque se préparait la politisation du mouvement. De nombreuses contradictions traversent les gilets jaunes mais en gros on peut tenter de faire un essai de typologie avec d’un côté les radicaux de type à anarcho gauchiste, des radicaux penchant plutôt à droite, des apolitiques qui refusent justement la transformation du mouvement en parti et des réformistes comme ceux qui veulent se présenter aux européennes. La plus grande partie du mouvement initial est opposée à cette évolution politique. Le mélange des genres est en effet toujours fatal. Les gilets jaunes fondamentalement constituent une sorte de syndicat de citoyens qui veulent à la fois contester la politique actuelle et l’influencer mais non mettre les doigts dans la gestion. En effet la gestion implique toujours des compromis, des alliances voir des compromissions sans parler des déviances personnelles que connaissent tous les partis. Les syndicats qui ont voulu monter sur le terrain politique en ont payé lourdement le prix. La CGT en particulier qui dominait et de loin le paysage syndical a vu son audience se rétrécir du fait de sa proximité avec le parti communiste. C’est  le même sort pour l’extrême gauche politique qui anime le syndicat Sud. On ne peut pas à la fois être en situation de contestation, de contrôle de la vie publique et en même temps se situer dans la gestion. Dernier élément de la fragilité du mouvement des gilets jaunes : l’absence de responsables ayant à la fois les compétences et l’expérience. On le voit bien dans les émissions télévisées, la plupart ne tiennent pas le choc face aux politiques chevronnées, aux journalistes ou aux experts. Le dernier élément qui pourrait tuer définitivement le mouvement des gilets jaunes serait la présentation d’autres listes qui confirmeraient ainsi les contradictions internes. Notons aussi que finalement cette liste est fortement encouragée par le pouvoir pour affaiblir le rassemblement national.«L’idée est que cette liste soit portée par des gens qui ont fait cette mobilisation depuis le début sur les ronds-points, pas des technocrates. On a déjà refusé plusieurs grandes personnalités, assure au Figaro Hayc Shahinyan, autre figure du mouvement qui assurera la fonction de directeur de campagne.  «Il y a beaucoup de positions différentes au sein du mouvement des “gilets jaunes” sur cette question des élections, mais rien qui ne puisse faire l’objet d’un dialogue. À partir du moment où l’on refuse les partis traditionnels, il y avait trois options, détaille le jeune homme. Soit faire la politique de la chaise vide aux européennes, ce qui à terme aurait permis aux partis de faire leur jeu habituel. Soit rejoindre une liste existante, ce qui revient à soutenir un parti. Où, troisième solution, rester indépendant, assumer nos différences pour porter notre message sur le long terme», plaide Hayc Shahinyan, qui verrait bien le «RIC» présenter également des candidats aux prochaines élections locales comme aux législatives.

Européennes : des candidats hors sol d’en Marche sélectionnés par vidéo !

Européennes : des candidats hors sol d’en Marche sélectionnés par vidéo !

La  république en marche innove dans le domaine de la virtualité politique. En  Marche invente  la vidéo pour la sélection des candidats. Le parti la république en marche innove dans le domaine de la virtualité politique. Lors des élections législatives, on avait déjà recruté sur CV via Internet. Du coup, par parenthèse les diplômés d’instituts politiques se sont organisés largement pour noyauter le parti. Pour les européennes, la république en marche propose aux candidats d’adresser une vidéo à la direction du parti. Comme si une vidéo pouvait rendre compte de l’attachement à l’intérêt général et de la légitimité sociale et politique. De toute manière,  cela n’a aucune importance puisque le parti demeure virtuel, n’a aucun ancrage sur le terrain, aucune organisation et compte pour du beurre pour Macron. On demande simplement à ces parlementaires de lever la main quand on leur demande. De fait depuis l’élection de Macron, aucun parlementaire de la république en marche ne parvient à émerger. Avec la république en marche on atteint presque le zéro de la politique. Il suffit pour s’en persuader d’écouter sur les plateaux télé ces jeunes députés qui viennent ânonner  ce que dit déjà le gouvernement et qui forcément se font balayer rapidement par les  des autres interlocuteurs. Depuis trois semaines, le parti du Président travaille donc à l’élaboration de sa liste pour les élections européennes, qui se dérouleront le 26 mai. Mais comment sélectionner 79 personnes à partir de 2700 candidatures ? Telle une agence de mannequins, le jeune mouvement a demandé aux candidats à la candidature de lui faire parvenir un CV mais également une vidéo. Chacun doit se présenter et expliquer ses motivations, en deux minutes chrono. «Ce n’est pas évident comme exercice», reconnaît une candidate, qui s’est filmée dans son salon. D’autres évidemment qui se feront conseiller par des boîtes de communication afin que leur conviction coïncide parfaitement avec l’idéologie de Macron notamment l’adhésion au néo libéralisme.

 

Européennes : RN en tête…sauf gilets jaunes

Européennes : RN en tête…sauf gilets jaunes

 

Selon Odoxa, 24% disent qu’ils voteraient pour le parti d’extrême droite de Marine le Pen (+3 points en trois mois). Le RN devancerait de cinq points le parti présidentiel d’Emmanuel Macron, La République en Marche (LaREM), à 19% des intentions de vote, soit une chute de 2,5 points en trois mois. Les grands perdants seraient Les Républicains (LR) de Laurent Wauquiez, pour lesquels les intentions de votes tombent à 8%, soit une chute de six points. LR est talonné par Debout La France, de Nicolas Dupont-Aignan (7%, +1). “La stratégie en zigzag (de) Laurent Wauquiez (…) conduit son parti dans le mur”, estime le président d’Odoxa Gaël Sliman. La France insoumise (LFI) de Jean-Luc Mélenchon recule d’un point, à 11,5% des intentions de vote, alors que le Parti socialiste regagne un point à 7% et Europe Ecologie-Les Verts (EELV) 1,5 à 6,5%. Une liste commune PS-EELV ferait ainsi mieux que LFI en atteignant 13,5% des suffrages. L’introduction d’une liste “Gilets jaunes”, créditée de 8% des intentions de vote, n’aurait pas d’impact sur le score de LaREM mais mordrait en revanche sur l’électorat du RN (21%, – 3 points), de LFI (10,5%, -1 point), du PS et d’EELV (6%). Crédité de seulement 3% des intentions de vote dans les deux cas de figure, le mouvement Génération.s de l’ancien premier secrétaire et candidat du PS à l’Elysée Benoît Hamon est néanmoins en position d’arbitre entre la gauche PS-EELV et LFI, s’il décide de faire liste commune avec un de ces deux blocs.

Européennes: une liste « Gilets jaunes, le piège ?

Européennes: une liste « Gilets jaunes, le piège ?

 

 

Hayk Shahinyan, gilet jaune assez médiatique, annonce une liste aux européennes ; Quand d’autres gilets jaunes contestent le principe même de transformer le mouvement en organisation politique ; Et pour cause, ils risquent de se faire bouffer par un système de représentation qu’ils dénoncent par ailleurs. Les gilets jaunes ont évidemment compris qu’ils ne pouvaient pas limiter leur action éternellement à l’occupation de rondpoints et qu’il convenait désormais d’envisager une structuration de cette contestation. Deux grandes lignes se dégagent. La plus importante pour l’instant est celle qui consiste à organiser le mouvement en sorte de syndicat des citoyens. C’est-à-dire une organisation porteuse des intérêts des couches moyennes et populaires mais qui ne met pas le doigt dans la gestion par crainte d’être absorbé par les logiques politiciennes. Un syndicat de protestation et de proposition qui entend maintenir une distance avec tous les partis politiques dont ils se méfient par-dessus tout. Une autre ligne envisage de transformer les gilets jaunes en parti politique avec une première étape lors  des européennes. Cette tendance éprouve la défiance vis-à-vis des parties politiques classiques mais veut se faire entendre durablement en prenant sa part sur le terrain politique. Le choix n’est pas évident car ce sont deux lignes stratégiques assez opposées. Chaque fois qu’un syndicat s’est immiscé  dans la politique directement ou indirectement, il en a payé le prix. La CGT par exemple paye encore le coût pour avoir été inféodée pendant trop longtemps au parti communiste lequel aujourd’hui est remplacé par des groupuscules gauchistes, ce qui n’est pas mieux et plus rassurant pour l’avenir de ce syndicat.  Autre exemple celui du mouvement des commerçants de Poujade en 1956, un syndicat corporatiste qui a connu un passage éclair en politique avant de disparaître complètement. On peut faire aussi l’hypothèse que certains partis politiques établis comme les insoumis, le rassemblement national, debout la France voire d’autres voudront récupérer à leur compte le succès des gilets jaunes. Du coup certains gilets jaunes seront présents sur les listes aux européennes et quelques-uns en bonne place pour être éligibles. Par ailleurs, il est possible qu’il n’y ait pas plusieurs listes de gilets jaunes autonomes mais tout cela risque d’affaiblir  ce qui faisait l’originalité des gilets jaunes à savoir leur souci d’autonomie et de relative unité. De toute manière, il paraît peu vraisemblable que les gilets jaunes puissent obtenir une majorité politique, leur potentiel électoral se situe sans doute entre eux 10 et 20 %. S’ils veulent peser ils devront donc passer des alliances. Précisément perdre cette distance qu’il voulait à tout prix entretenir avec les partis politiques. Dernière observation,  ce mouvement a besoin de structuration du point de vue organisationnel mais aussi du point de vue idéologique car pour l’instant c’est un peu la grande foire en matière d’analyse et de propositions. Voir à cet égard les positions autour du référendum d’initiative citoyenne. Or en l’état de la structuration, le mouvement n’a pas encore fait émerger de responsables suffisamment armés sur le plan économique, social, politique et même culturel. Ces responsables existent sans doute mais il faudra du temps pour les faire émerger, il faudra du temps pour construire une stratégie et un argumentaire qui ne soit pas démoli au bout d’un quart d’heure par les technocrates au pouvoir. Lors de passages sur un plateau télé, les gilets jaunes montrent déjà toutes leurs limites, on imagine ce que cela pourrait être face à des oligarques rompus aux exercices politiques et face à des technocrates qui possèdent leur dossier. Au total, l’hypothèse la plus crédible pour préserver le mouvement serait sans doute de transformer les gilets jaunes en syndicat de citoyens comme il existe des syndicats de salariés ou d’autres couches sociologiques. Pour être clair, les gilets jaunes risquent de se faire bouffer rapidement dans une arène politique et technocratique dont ils ignorent tout. Se faire bouffer collectivement voire individuellement car malheureusement aucune organisation n’est à l’abri concernant certains membres d’une confusion entre l’intérêt personnel est l’intérêt collectif. De ce point de vue certains leaders autoproclamés des gilets jaunes profitent du vide actuel pour faire la promotion de leur image voire de leur business à venir.

 

 

Européennes : des candidats hors sol sélectionnés par vidéo !

Européennes : des candidats hors sol sélectionnés par vidéo !

La  république en marche innove dans le domaine de la virtualité politique. En  Marche invente  la vidéo sélection des candidats. Le parti la république en marche innove dans le domaine de la virtualité politique. Lors des élections législatives on avait déjà recruté sur CV via Internet. Du coup par parenthèse les diplômés d’instituts politiques se sont organisés largement pour noyauter le parti. Pour les européennes, la république en marche propose aux candidats d’adresser une vidéo à la direction du parti. Comme si une vidéo pouvait rendre compte de l’attachement à l’intérêt général et de la légitimité sociale et politique. De toute manière,  cela n’a aucune importance puisque le parti demeure virtuel, n’a aucun ancrage sur le terrain, aucune organisation et compte pour du beurre pour Macron. On demande simplement à ces parlementaires de lever la main quand on leur demande. De fait depuis l’élection de Macron, aucun parlementaire de la république en marche ne parvient à émerger. Avec la république en marche on atteint presque le zéro de la politique. Il suffit pour s’en persuader d’écouter sur les plateaux télé ces jeunes députés qui viennent ânonner  ce que dit déjà le gouvernement et qui forcément se font balayer rapidement par les  des autres interlocuteurs. Depuis trois semaines, le parti du Président travaille donc à l’élaboration de sa liste pour les élections européennes, qui se dérouleront le 26 mai. Mais comment sélectionner 79 personnes à partir de 2700 candidatures ? Telle une agence de mannequins, le jeune mouvement a demandé aux candidats à la candidature de lui faire parvenir un CV mais également une vidéo. Chacun doit se présenter et expliquer ses motivations, en deux minutes chrono. «Ce n’est pas évident comme exercice», reconnaît une candidate, qui s’est filmée dans son salon. D’autres évidemment qui se feront conseiller par des boîtes de communication afin que leur courrier conviction coïncide parfaitement avec l’idéologie de Macron notamment l’adhésion au néo libéralisme.

 

Élections européennes : le RN nettement en tête

Élections européennes : le RN nettement en tête

D’après un sondage de l’IFOP, le Rassemblement national est largement bénéficiaire du climat social délétère actuel dans la perspective des élections européennes. Inversement la liste macro perd nettement du terrain et se retrouve à 18 % à peu près haut de popularité du chef de l’État Le Rassemblement national (ex-Front national) obtiendrait 24%, soit six points de plus que l’alliance La République en marche-MoDem (18%), selon un sondage de l’Ifop. Les Républicains complètent le trio de tête, avec 11% des intentions de vote, selon cette enquête commandée par L’Opinion et publiée mercredi, en pleine crise des “Gilets jaunes”.

SONDAGE. Les Gilets jaunes : 12% aux européennes !!!

SONDAGE. Les Gilets jaunes : 12% aux européennes !!!

 

Pour l’instant ce n’est qu’une hypothèse théorique car il n’y a pas de structuration du mouvement des gilets jaunes et encore moins de transformation en organisation politique. Pour autant Un sondage réalisé les 5 et 6 décembre dernier, commandé par La République en Marche! et réalisé par l’institut Ipsos, que le JDD s’est procuré, a testé l’hypothèse d’une liste aux couleurs des « Gilets Jaunes » aux élections européennes. Si l’élection avait lieu dimanche prochain, une telle liste recueillerait 12% des voix. Loin derrière une liste En Marche-Modem (21%), mais en course pour la deuxième place. La liste du Rassemblement national est en effet créditée de 14%. Contre 13% pour Europe Ecologie-Les Verts, 11% pour les Républicains et 9% pour la France Insoumise.… Comme ce sondage a été exécuté à la demande de la république en marche, on ne peut écarter certains bidouillages. Notamment le fait que ce sondage permet aussi de minimiser l’influence du rassemblement national qui dans tous les autres sondages se situe devant la liste en marche. Une manière assez grossière de tenter d’influencer les partis d’opposition pour qu’ils condamnent les gilets jaunes. Certains objecteront qu’on met en cause la déontologie de l’institut Ipsos mais ce ne serait pas la première fois que cet institut se livre à des acrobaties statistiques en matière de sondages en fonction demandeur. Quel crédit peut-on en effet accorder à une enquête qui veut mesurer l’audience politique d’une organisation qui n’existe pas ? Un peu comme si on mesurait l’influence politique en France du pape ou des restos du cœur ou d’un chanteur de rap.

Une liste gilets jaunes aux européennes ?

Une liste gilets jaunes aux européennes ?

 

Plusieurs responsables des gilets jaunes ont clairement affiché le glissement du mouvement vers le terrain sociétal et politique. En gros, ils contestent la légitimité des élites institutionnelles y compris du Parlement et de Macron lui-même. Plusieurs réclament l’organisation d’un référendum. On peut penser que cette politisation du mouvement est une hypothèse vraisemblable car il est peu probable que Macron en dépit de ses petits pas en arrière et de ses petites ouvertures changent à la fois de cap. Toutefois ces petits pas en arrière risquent d’être suffisants faire évoluer l’opinion publique dans un sens plus favorable au pouvoir actuel. La seule issue honorable pour les gilets jaunes pourrait être alors être politique car il serait particulièrement dangereux de s’enfoncer dans des mouvements de plus en plus minoritaires et de plus en plus radicaux. Il sera plus facile d’abattre Macron dans les urnes que dans la rue. Or les élections européennes constitue  une opportunité extraordinaire. C’est l’élection à laquelle il est le plus facile de se présenter et qui nécessite le moins de superstructures politiques. Aujourd’hui les sondages donnent le rassemblement national en tête avec de leurs deux 21 % tandis que la liste en marche est tombée autour de 19 %. Avec une liste gilets jaunes la liste macro pourrait chuter jusqu’à 15 % voire moins. En outre,  ce serait l’occasion de démontrer que les gilets jaunes en dépit de quelques tentatives d’infiltration des extrêmes ne sont pas sous influence ni de l’extrême gauche, ni de l’extrême droite. La question est actuellement en débat dans la structure de coordination nationale qui est en train de se constituer chez les gilets jaunes. Des gilets jaunes qui se méfient des superstructures et des dérives possibles des éventuels leaders mais qui sont bien conscients qui convient cependant de structurer le mouvement ne serait-ce que pour éviter les contradictions dans les analyses et les propositions des leaders locaux. Restera aussi à donner à cette coordination une compétence technique notamment économique et écologique pour éviter la caricature et le populisme. Bref comme l’indiquait Jérôme Sainte-Marie, politologue, il y a quelques jours « le mouvement des gilets jaunes est une rupture politique décisive ». Le bloc populaire qui va s’opposer au bloc des élites de Macron.

 

Européennes : offre d’emploi de LREM pour carriéristes

Européennes : offre d’emploi de LREM  pour carriéristes

On se souvient que la république en marche avait déjà lancé un premier appel public à candidatures pour les élections européennes. Cette fois, la République en marche a lancé lundi un appel aux femmes pour les inciter à se porter candidates pour représenter le mouvement présidentiel aux élections européennes en mai prochain. Un mail en ce sens va être adressé a indiqué un responsable du mouvement. Un nouveau concept de la démocratie ou la France considérée comme une start-up et gérée comme tel.  les structures intermédiaires sont inexistantes et le patron ou la direction centrale choisit directement ses cadres. C’est le procédé qui avait été utilisé pour désigner les députés lors des dernières législatives. Du coup on a vu émerger des cadres sans doute compétent professionnellement mais n’ayant aucune expérience politique et pour la plupart aucune légitimité sociale. Bref pour tout bagage idéologique, un  soutien inconditionnel à Macron. Bref comme au foot, des supporters. Cet appel par mail prouve aussi que le parti en marche est une organisation complètement virtuelle sans fonctionnement, sans représentants locaux. On a pu vérifier l’indigence des députés de la république en marche lorsqu’ils participent  à des tables rondes dans les médias. Pas étonnant, ces députés n’ont qu’un rapport approximatif à l’intérêt général. Maintenant l’appel concerne les femmes paraît-il pour respecter les quotas. En réalité il s’agit d’une opération de com. On pourrait aussi suggérer à la république en marche de recruter de la même façon quelques candidats de couches moyennes ou défavorisées curieusement absentes de la sociologie du parti de Macron

Européennes : le RN devant LaREM,

Européennes : le RN devant LaREM,

 

 

Dans un sondage Elabe réalisé pour BFMTV et publié ce mercredi la liste RN réunit 20% des intentions de vote, avec une hausse de 0,5% par rapport à mai dernier, contre 19,5% pour la liste LaREM, en baisse de 4,5 points depuis cinq mois.  En troisième position, la liste Les Républicains est stable, créditée de 15%, devant La France insoumise, à 11%, qui gagne un point. A la cinquième place, plusieurs listes: celle d’Europe Ecologie-Les Verts, à 7%, à égalité avec celle du Parti socialiste, juste devant celle de Debout La France, de Nicolas Dupont Aignan. EELV perd un point, tandis que les deux suivants en gagnent un. Dans le détail, la chute de 4,5 points de la liste LaREM/MoDem s’explique par une baisse du soutien des électeurs d’Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle: 63% expriment une intention de vote pour la liste LaREM/MoDem, en baisse de huit points par rapport à fin mai 2018. Cette baisse se reporte notamment sur la liste UDI.

Par ailleurs, parmi les inscrits sur les listes électorales, 44% des personnes interrogées se disent « tout à fait certaines » d’aller voter.

Sondage Elabe pour BFMTV réalisé sur internet les 6 et 7 novembre sur un échantillon de 1002 personnes représentatif de la population françaises âgée de 18 ans et plus. 

Européennes : Ségolène Royal dit non au PS

Européennes : Ségolène Royal dit non au PS

 

Pour les européennes une maladie contamine tous les partis à savoir la fuite devant la responsabilité de la tête de liste. Bayrou vient de faire connaître sa position pour la majorité, il refuse d’être leader. Il en est de même pour le rassemblement national ;  Marine Le Pen cherche à se faire remplacer. Même chose aussi chez les républicains ;  Wauquiez cherche encore le profil idéal. Enfin au parti socialiste certain pensaient solliciter Ségolène Royal au moins pour  sauver les meubles. Le problème c’est que les grands leaders n’ont pas envie de porter le chapeau soit d’une défaite électorale, soit d’un score assez médiocre. C’est particulièrement vrai pour le parti socialiste en voie de décomposition. Ségolène tente d’expliquer son refus «Aujourd’hui, ça n’est ni mon objectif ni mon état d’esprit ni mon envie», a-t-elle expliqué, assurant qu’elle n’envisageait «pas du tout» de mener de nouveau combat électoral. Ses proches n’y voient pourtant pas un refus définitif. «Ce qu’elle ne veut pas c’est être la roue de secours du PS», avance un ses lieutenants qui confirmait dimanche soir au Figaro qu’elle se donnait jusqu’à janvier pour clarifier ses intentions. Tout en précisant: «Si elle se lance, c’est seulement dans le cadre de la révolution environnementale, avec des ONG». C’est-à-dire avec le soutien du PS, mais sans les contraintes de l’appareil.  Ce scrutin européen est particulièrement périlleux. D’abord l’abstention bat des records, à peine un électeur sur deux consent à se déplacer. Ensuite cette consultation est souvent une sorte de d’exutoire pour protester contre des sujets très divers voir très contradictoires. Et contrairement à ce qu’on affirme les électeurs ne se situeront pas uniquement entre fédéralistes et progressistes. Une partie d’entre eux va se servir de cette élection référendum pour exprimer une opposition globale et une méfiance vis-à-vis des partis traditionnels. Ségolène Royal pourrait être tentée de prendre cette tête de liste d’une part parce qu’elle ne joue plus qu’un rôle très marginal en politique (seulement ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles !) d’autre part aussi parce que Hollande, lui aussi, prépare sa rentrée. Le danger serait de faire un score très médiocre qui pourrait porter atteinte à Ségolène qui croit encore à son avenir national voire international

 

Européennes : Bayrou refuse la tête de liste

Européennes : Bayrou refuse la tête de liste

 

On sait que François Bayrou manie l’art du slalom en politique. Pour preuve, il se répand en compliments sur Macron pour sans doute s’excuser de son refus de prendre la tête de liste de la majorité aux européennes. Pourtant Bayrou correspond exactement au profil type de leader pour les européennes. Depuis toujours européen, plutôt modéré François Bayrou aurait pu faire le pont entre les soutiens de droite et de gauche de Macron. Le problème c’est que Bayrou ne veut sans doute pas assumer la relative défaite qui se prépare pour la majorité qui dans les sondages récents dépasse à peine le rassemblement national. Bayrou a compris que  cette élection va constituer un exutoire pour l’opinion publique afin d’exprimer de nombreux mécontentements. En clair, il ne veut pas porter le chapeau. Notons que c’est un peu la même chose dans nombre de partis, chez les républicains au parti socialiste et même au rassemblement national. Du coup, Bayrou en fait des tonnes pour confirmer son soutien à un Macron plutôt en difficulté actuellement. Ainsi Bayrou justifie la durée pour la constitution du gouvernement : “Il a voulu prendre du temps pour remettre de l’ordre dans les esprits”, a-t-il dit lors du Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro. “Le président de la République a voulu (…) prendre le recul nécessaire pour que les choses se remettent dans l’ordre.”Le remaniement à venir comportera “un certain nombre d’ajustements, de réglages qui doivent être fait dans toute équipe”, a-t-il poursuivi. Quant au Premier ministre, il dit lui-même qu’il suit la ligne fixée par le chef de l’Etat, même s’il peut y avoir des différences de “sensibilité”, a rappelé le président du MoDem. Et pour couronner le tout Bayrou affirme n’avoir jamais senti d’arrogance chez Macron : “A aucun moment je ne l’ai senti”, a-t-il déclaré. “A aucun moment je ne l’ai vu et si je l’avais vu (…) je l’aurais dit et je le lui aurais dit.”François Bayrou s’est cependant déclaré certain que le chef de l’Etat devait de nouveau s’adresser aux Français. “Et je pense qu’il le fera”, a-t-il ajouté. Explication de cette complaisance la prochaine liste unique entre, La République en marche (LaREM), et le Modem, pour les élections européennes ;  Bayrou espère obtenir un nombre de places suffisantes pour  conforter son courant centriste

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