Archive pour le Tag 'européenne'

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L’Arménie aussi vers l’Union européenne

L’Arménie aussi   vers  l’Union européenne

Le ministre arménien des Affaires étrangères Ararat Mirzoyan a déclaré que l’Arménie serait candidate pour entrer dans l’union européenne. Le problème est que le processus d’entrée dans l’union européenne est habituellement relativement long,  de l’ordre d’une dizaine d’années. C’est par exemple le temps qu’il faudra à la Géorgie pour accéder enfin à l’union européenne. Cependant le contexte géopolitique évoluant rapidement et les menaces impérialistes de la Russie se renforçant, il est possible que ces délais soient nettement raccourcis. Poutine aura au moins réussit l’exploit progressivement de rapprocher des anciens pays de l’empire soviétique vers l’Occident.

Menacé par l’Azerbaïdjan directement pris par la Russie ( son ancien partenaire)indirectement, l’Arménie choisit le camp de la démocratie et du progrès.

Ararat Mirzoyan a notamment souligné l’existence d’un «partenariat stratégique» avec les États-Unis et l’Union européenne. «L’Europe est très impliquée dans les affaires sécuritaires de notre pays, une mission de surveillance est déployée à la frontière avec l’Azerbaïdjan (annoncée le 23 janvier, NDLR). Depuis, la tension a diminué et nous pouvons entrevoir une stabilité», a-t-il expliqué.

 

À ce jour, neuf États ont le statut officiel de «candidat» : la Turquie, la Macédoine du Nord, le Monténégro, la Serbie, l’Albanie, l’Ukraine, la Moldavie, la Bosnie-Herzégovine et la Géorgie. L’Arménie pourrait-elle être un dixième ? Le processus est en tout cas long, déjà pour candidater, mais surtout, après, pour rejoindre formellement l’Union. Au total, plus de 10 ans peuvent s’écouler et, à l’image de la Turquie, le parcours peut se gripper, l’unanimité étant la règle au sein des 27.

Reste qu’il est difficile, en évoquant une candidature de l’Arménie, de ne pas penser au cas de son voisin géorgien. Naguère dominée par la Russie, la Géorgie s’est rapprochée de l’Occident après la brève guerre de 2008 relative aux provinces d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud.

« Il est de notre devoir d’aider l’Arménie à protéger ses populations civiles en cas d’agression »

Sébastien Lecornu

Parmi les pays européens, plus ou moins attentifs au sort de l’Arménie, la France fait figure de partenaire privilégié. Lors de la visite de Nikol Pashinyan à Paris pour la panthéonisation de Missak Manouchian, Emmanuel Macron a rappelé le lien qui unissait les deux pays. «Nous réaffirmons le soutien indéfectible de la France à l’indépendance de l’Arménie, son intégrité territoriale et son aspiration à la paix», avait-il déclaré.

Surtout, le 23 février dernier, à l’occasion de la visite en Arménie du ministre des Armées Sébastien Lecornu, la France a livré du matériel militaire à Erevan et a signé un nouveau contrat d’armement avec le pays du Caucase. «Il est de notre devoir d’aider l’Arménie à protéger ses populations civiles en cas d’agression», a alors souligné le ministre des Armées. Un soutien qui reste toutefois une exception parmi les membres de l’UE, comme le relève la députée européenne Nathalie Loiseau, membre de la délégation française lors de la visite à Erevan. «Il faudrait que l’Europe finance l’envoi d’équipements militaires à l’Arménie», espérait-elle.

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Une distance inédite avec la Russie

Ce basculement de l’Arménie vers l’Occident intervient dans un contexte de refroidissement des relations avec la Russie. Depuis le début de la guerre en Ukraine, la méfiance est de mise entre les deux partenaires historiques, Erevan doutant de la volonté et de la capacité de Moscou de remplir ses engagements à l’endroit de la protection du territoire arménien. L’inquiétude s’est confirmée quand le rempart russe s’est avéré inefficace face à l’offensive Azerbaïdjanaise dans le Haut-Karabagh, le 19 septembre dernier.

Les deux pays entretiennent depuis lors des rapports plus distants. Ainsi, le 7 mars dernier, lors d’une conférence de presse, Ararat Mirzoyan a confirmé avoir demandé le retrait des agents du FSB de l’aéroport de la capitale arménienne. L’Arménie a aussi rejoint le 8 février 2024 la Cour pénale internationale, qui, un an auparavant, a lancé un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine. Un acte fort, qui obligerait en théorie l’Arménie à arrêter le président russe en cas de visite sur son territoire. Même si une telle éventualité reste improbable, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov avait regretté «une décision erronée» et «regrettable» de ses homologues arméniens.

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Enfin, le 23 février dernier, le premier ministre arménien Nikol Pashinyan a pris la décision de suspendre la participation de son pays à l’OTSC, organisation politico-militaire pilotée par la Russie, réunissant plusieurs pays de l’ex-URSS. Et ce malgré la dépendance énergétique et militaire du petit pays enclavé vis-à-vis de la Russie. Plusieurs infrastructures énergétiques arméniennes particulièrement stratégiques sont possédées par le champion russe du nucléaire civil, Rosatom, tandis que 95% des armes arméniennes proviendraient de la Russie, rappelle le géopolitologue Tigran Yegavian.

Quatre villages revendiqués par l’Azerbaïdjan

L’appel du pied du chef de la diplomatie arménienne à l’Union européenne, s’il n’a encore rien d’officiel, intervient alors que la situation militaire entre Erevan et Bakou est loin d’être apaisée et pourrait au contraire se dégrader de nouveau. Le 7 mars, le vice-premier ministre azerbaïdjanais, Shahin Musatfayev, a réclamé la «restitution à l’Azerbaïdjan» de quatre villages frontaliers de la région de Tavush, dans le nord-est de l’Arménie. «Ces villages appartiennent incontestablement à l’Azerbaïdjan et devraient être restitués immédiatement», a-t-il affirmé.

«Un climat de paix règne depuis plusieurs mois à la frontière des deux pays», clamait pourtant le président Azerbaïdjanais Ilham Aliev, le 1er février dernier, dans une déclaration relayée par l’agence de presse Azerbaïdjanaise Azertac. Un retour sous giron azerbaïdjanais des villages de la région du Tavush pourrait engendrer la «perte de contrôle de l’axe commercial Erevan-Tbilissi-Mer Noire, ainsi que l’un des principaux gazoducs qui alimentent la capitale», met en garde le média francophone Le Courrier d’Erevan.

L’entrée de l’Ukraine dans l’union européenne et l’OTAN : le véritable clivage politique

L’entrée de l’Ukraine dans l’union européenne et l’OTAN : le véritable clivage politique

S’il y a des différences notoires en matière de soutien militaire et économique à l’Ukraine par contre il y a un gouffre entre ceux qui souhaitent l’entrée de l’Ukraine dans l’union européenne et l’OTAN et ceux qui s’y opposent. L’opposition est justifiée par le maintien actuel des zones d’influence d’un côté de la Russie, de l’autre de l’Occident.

Une position qui pourrait se comprendre si les deux camps internationaux respectaient les frontières et la paix  dans ces zones d’influence e. La Russie a délibérément attaqué un pays en remettant en cause ses frontières sans parler des autres avancées impérialistes dans plusieurs régions.

Du coup, l’appartenance à l’union européenne apparaît comme la seule perspective pour obtenir une paix durable. Ce que pensent  aussi des pays comme la Suède qui vient de rejoindre l’OTAN.

À noter que les deux principales forces françaises qui s’opposent à savoir, le RN et les Insoumis sont par ailleurs très en retrait par rapport à l’existence même de l’union européenne.

« Insoumis » et « RN » contre l’Ukraine dans l’union européenne et l’OTAN

 

« Insoumis » et « RN » contre l’Ukraine dans l’union européenne et l’OTAN

Toutes les forces politiques affirment leur soutien à l’Ukraine mais de manière relativement différente et avec une intensité très contrastée. Certains insistent sur la nécessité d’une négociation tout en sachant qu’elle n’est pas possible actuellement. Mais le principal clivage demeure la possibilité ou non de faire entrer l’Ukraine dans l’union européenne et dans l’OTAN. Pour des raisons presque identiques « insoumis »  et RN sont contre cette perspective.

Dans sa déclaration de cet après-midi, le chef du gouvernement a présenté l’accord de sécurité franco-ukrainien du 16 février. Conclu pour une durée de dix ans, il comprend un renforcement de la coopération militaire, en particulier dans les domaines de l’artillerie et de la défense aérienne. De plus, l’exécutif a promis de fournir, en 2024, « jusqu’à 3 milliards d’euros de soutien supplémentaire », un financement que pourraient interroger les oppositions alors que le gouvernement vient d’annoncer une série de coupes budgétaires. « Notre sécurité a un prix », répond le ministre des Armées Sébastien Lecornu dans Le Parisien.

Le groupe de Marine Le Pen s’est abstenu lors du vote, a annoncé son président Jordan Bardella, évoquant des « lignes rouges » parmi lesquelles l’envoi de troupes au sol et l’adhésion possible de l’Ukraine à l’Otan et à l’Union européenne.

De son côté, LFI a d’ores et déjà annoncé que ses députés voteront contre ce mardi. Le groupe affirme ainsi voter « contre la guerre » et « contre l’élargissement de l’Otan et de l’Union européenne » à l’Ukraine, revendiquant leurs divergences avec les socialistes, qui soutiendront de leur côté l’accord de sécurité scellé entre Paris et Kiev.

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Politique agricole européenne : 20 ans d’échec

Politique agricole européenne : 20 ans d’échec

 

Une énième crise agricole ? Une version moderne des jacqueries d’antan ? Peut-être pas. La colère du monde agricole s’exprime certes par résurgences, au gré de l’évolution des prix ou des catastrophes naturelles ou climatiques. Mais les observateurs du secteur remarquent que cette crise diffère des précédentes pour au moins deux raisons.

 

par 

Professeur de stratégie et entrepreneuriat, Kedge Business School dans The Conversation 

D’une part, on a relevé une convergence assez inhabituelle de tous les syndicats agricoles sur le terrain, avec des revendications proches si ce n’est communes. Et pour la première fois dans l’histoire, la manifestation devient « coordonnée » au niveau européen puisque presque tous les pays ont connu au même moment des mouvements sociaux liés au monde agricole. Auparavant, ceux-ci étaient souvent locaux et ne concernaient parfois qu’une filière (le lait, la viande) : jusqu’à présent aucune crise agricole n’avait connu une telle cohésion.

Une lecture rapide pourrait nous faire croire que les crises agricoles se succèdent les unes aux autres avec une fréquence variable. Il n’en est rien. Le monde agricole est en crise permanente depuis 20 ans. Et le point de départ de cette crise constante de l’agriculture correspond au démantèlement progressif de la Politique agricole commune (PAC) originelle. Celle-ci date de 1962 et était prévue dans le traité de Rome de mars 1957 qui fondait la Communauté économique européenne (CEE). Elle avait la particularité d’être « réellement » commune et surtout d’offrir des outils de pilotage et des filets de sécurité aux producteurs.

Les objectifs initiaux de cette politique européenne étaient ambitieux : augmentation de la compétitivité, sécurité des approvisionnements, stabilisation des marchés et revenus décents pour les paysans. Elle était commune car elle disposait d’outils de régulation au niveau européen qui permettaient aux États membres de la CEE de penser leur politique agricole au niveau national mais également à une échelle supranationale.

La régulation du marché constituait le premier pilier de la PAC. Des quotas annuels étaient ainsi définis au niveau européen et ventilés ensuite par pays puis par exploitation agricole. Ces mécanismes offraient aux paysans une certaine visibilité et une relative stabilité des prix, chose plutôt rassurante pour une activité en proie aux aléas climatiques et aux maladies. Cette régulation européenne qui consistait à encadrer volumes de production et indirectement les prix a toutefois peu à peu été démantelée et les quotas ont officiellement disparu en 2015. Le second pilier relatif à l’orientation de la politique agricole permet d’aider au développement rural et parfois d’infléchir les productions. Ce second pilier (qui ne représente qu’un quart du budget de la PAC) s’appuie sur des aides et des subventions.

Les dernières filières à avoir été régies par les quotas furent le lait et le sucre alors que les filières fruits et légumes les abandonnèrent beaucoup plus tôt. La PAC s’est alors trouvée privée d’un levier puissant. L’Europe s’étant engagée dans une approche désormais plus libérale, a, en effet, privilégié une approche plus ouverte et dérégulatrice qui s’est soldée pour nombre d’observateurs par plus de volatilité sur les marchés de matières premières agricoles.
Les marchés agricoles européens ont ainsi été plutôt fragilisés, d’autant que l’absence de régulation au niveau européen (notamment des volumes) a conduit à une concurrence intraeuropéenne, parfois délétère. Les agriculteurs, mis en concurrence les uns avec les autres, quand ils savaient auparavant qui produirait quel volume et pour quelle rémunération, n’ont pas pu compenser l’érosion des prix et ont retrouvé plus d’aléas dans leurs revenus. Concrètement, le lait irlandais s’est trouvé en concurrence directe avec le lait danois, belge ou français. Cela a conduit les grandes coopératives et industriels à s’engager, comme nous l’observons dans nos travaux, dans une course à la taille afin de préempter des marchés et prendre des positions.

Conséquence directe, certaines filières ont connu des crises de surproduction, se traduisant par un effondrement des prix. Par ailleurs, comme l’Europe n’admet plus la constitution de stocks stratégiques (même si leur intérêt a été démontré pendant la crise Covid). Les marchés se trouvent sans mécanismes jouant le rôle de tampon ou d’amortisseur comme cela existait par le passé.

La déstabilisation du marché se répercute sur l’ensemble des maillons de la chaine agricole : chaque acteur va stratégiquement avoir intérêt à se couvrir en déportant une partie de son problème et des risques inhérents au secteur sur un autre acteur. Ceci explique pour partie pourquoi les négociations commerciales à l’intérieur des filières agricoles sont souvent tendues, chacun essayant de préserver sa marge au détriment de quelqu’un d’autre.

Le centre de gravité de la régulation des marchés s’est ainsi déplacé de l’Europe et de ses outils communs vers les marchés nationaux et internationaux, en laissant libre cours à des rapports de force déséquilibrés. À titre d’exemple, un exploitant laitier réalisant un million de litres va générer pour son exploitation 400 à 500 000 euros de revenus. En face de lui, il va devoir « négocier » avec par exemple Lactalis qui pèse 25 milliards d’euros et qui lui-même négocie par exemple avec le groupement Leclerc, qui lui représente 45 milliards d’euros. Autant dire que le rapport de force est clairement en faveur de l’aval des filières (la transformation et la distribution) et que les paysans n’ont en réalité aucun pouvoir pour négocier ou peser dans les discussions.
Face à ce rapport de forces inégal, l’Europe comme la France ont tenté d’apporter des réponses. La première réponse fut assez mécanique et a consisté à massifier l’amont en permettant le regroupement de producteurs afin qu’ils pèsent davantage. Des organisations de producteurs se sont constitués mais doivent affronter l’hostilité d’une partie des industriels notamment.
La seconde réponse visait à sécuriser la couverture des coûts (plus que le revenu) des agriculteurs par les distributeurs au travers de la série de lois Egalim (depuis 2019). Ces lois comportent un concept (le seuil de revente à perte) qui est censé garantir un prix plancher aux agriculteurs afin qu’ils ne perdent pas d’argent. Mais force est de constater qu’une partie des acteurs cherchent avant tout à contourner ces lois afin de maintenir leur position dans les négociations et d’être en mesure de préserver leurs marges.

Ainsi, une partie de la réponse au malaise paysan semble se trouver à mi-chemin entre l’Europe qui doit retrouver une capacité de régulation, voire d’intervention, beaucoup plus forte et au sein des États qui doivent arriver à rééquilibrer même artificiellement les pouvoirs de négociation entre les acteurs des différentes filières agricoles.

Européenne : Glucksmann pour limiter la casse à gauche

Européenne : Glucksmann pour limiter la casse à gauche

 

Une nouvelle fois les socialistes avanceront masquer derrière Glucksmann plus présentable que la plupart des autres dirigeants socialistes. De toute manière, la gauche s’apprête à recevoir comme le pouvoir une belle déculottée. On pourra donc faire porter le chapeau à Glucksmann qui n’appartient pas au PS mais à un micro parti.(Place publique) 

 

Dans tous les sondages, le rassemblement national vient nettement en têteaux alentours de 25 % d’intentions de vote , le RN a depuis largement consolidé sa place de leader dans les sondages, flirtant désormais avec la barre des 30 %. Dans une étude d’opinion réalisée début février pour le Huffington Post, YouGov place même le parti lepéniste à 32 %.

La majorité présidentielle, elle, peine à combler son retard sur son principal opposant. Donnée à environ 19 % en mai, elle a entamé une lente remontée dans les sondages avant de repasser nettement sous la barre des 20 % courant novembre. Depuis, Renaissance stagne. L’absence de tête de liste, qui tarde à être désignée, semble jouer en la défaveur de la liste macroniste, récemment créditée de 16,5 % d’intentions de vote par Elabe, son plus faible total.
Derrière le RN et Renaissance, plusieurs listes se battent pour la troisième place, autour des 10 % d’intentions de vote. Le Parti socialiste est régulièrement donné entre 9 et 10 %. La France insoumise, sondée au départ aux alentours de 10 % également, a dégringolé dans les études d’opinion jusqu’en décembre (7 %), avant de remonter légèrement depuis aux environs de 8 %. Europe Ecologie Les Verts stagne, lui aussi, autour de 8 % depuis décembre.

A droite, Les Républicains  peinent désormais à dépasser la barre des 7 %. Ils pourraient bientôt jouer des coudes avec Reconquête. La courbe d’évolution du parti d’Eric Zemmour oscille depuis dix mois entre 6 et 7 %. Pour le reste des listes sondées, la barre cruciale des 5 % des suffrages, seuil minimal pour envoyer des élus au Parlement européen, n’a jamais été atteinte.

 

Union européenne et Pacte de stabilité : Un accord ambigu

Union européenne et Pacte de stabilité : Un accord ambigu

Il faut rappeler au préalable que le précédent accord concernant la stabilité financière fixait un déficit maximum de 3 % du PIB et la dette à un maximum de 60 %. En fait, un objectif qui n’était pas respecté par nombre de pays dépensiers comme la France. Du coup, on sera moins exigeant sur l’ampleur annuelle du déficit en retirant une partie des investissements. Par contre , on va durcir les conditions nécessaires pour réduire la dette. Par parenthèse, voit mal comment on peut à la fois autoriser davantage de déficits et en même temps exiger davantage d’efforts pour réduire la dette !

De toute manière, ce pacte ne sera pas mieux respecté que précédemment car tout dépend de la réelle volonté des Etats mais aussi de l’environnement économique notamment de la croissance côté recettes

Les contraintes porteraient donc désormais surtout sur l’évolution des dépenses, un indicateur jugé plus pertinent que les déficits qui peuvent fluctuer selon le niveau de croissance. Mais l’Allemagne et ses alliés « frugaux » ont obtenu de durcir ce cadre budgétaire en imposant un effort minimum chiffré de réduction de la dette et des déficits pour tous les pays de l’UE, malgré les réticences de la France et de l’Italie. Ces modifications ont en partie dénaturé le projet et ont grandement complexifié le texte.

Pour simplifier on voit mal comment on pourrait rétablir des équilibres en permettant toutefois de dépenser davantage sous prétexte d’investissements qui évidemment vont servir de faux prétextes pour faire croître les déficits. Il suffira pour cela de qualifier d’investissements d’avenir y compris des dépenses de fonctionnement qui n’ont rien à voir avec la problématique.

Politique-Pacte de stabilité : Un accord ambigu de l’Union européenne.

Politique-Pacte de stabilité : Un accord ambigu de l’union européenne.

Il faut rappeler au préalable que le précédente accord concernant la stabilité financière fixait un déficit maximal de 3 % du PIB et la dette à un maximal de 60 %. En fait, un objectif qui n’était pas respecté par nombre de pays dépensiers comme la France. Du coup on sera moins exigeant sur l’ampleur annuelle en retirant une partie des investissements. Par contre ,on va durcir les conditions nécessaires pour réduire la dette. Par parenthèse voit mal comment on peut à la fois autoriser davantage de déficits et en même temps exiger davantage d’efforts pour réduire la dette !

De toute manière ce pacte ne sera pas mieux respecté que précédemment car tout dépend de la réelle volonté des états mais aussi de l’environnement économique notamment de la croissance côté recettes

Les contraintes porteraient donc désormais surtout sur l’évolution des dépenses, un indicateur jugé plus pertinent que les déficits qui peuvent fluctuer selon le niveau de croissance. Mais l’Allemagne et ses alliés « frugaux » ont obtenu de durcir ce cadre budgétaire en imposant un effort minimum chiffré de réduction de la dette et des déficits pour tous les pays de l’UE, malgré les réticences de la France et de l’Italie. Ces modifications ont en partie dénaturé le projet et ont grandement complexifié le texte.

Climat et agriculture: recul de l’Union européenne

Climat et agriculture: recul de l’Union européenne

Pour tenter de mettre à la colère des agriculteurs, l’union européenne vient donc de décider de retirer sa loi concernant de nouvelles restrictions quant à l’usage des pesticides. De toute manière ce texte était surtout constitué de pieuses intentions. Et pendant l’année 2024 , l’Europe mettra la pédale douce sur les contraintes imposées à l’agriculture.

Bruxelles propose une réduction de 90 % des émissions de CO2 à l’horizon 2040, par rapport au niveau de 1990. Cela vise pour arriver à la neutralité climatique à l’horizon 2050, après l’objectif de 2030 préconisant une réduction de 55 % des émissions. Cet objectif général de 90 % ne sera pas assorti d’un texte législatif, contraignant, avant fin 2024.

Thierry Breton pour une loi Egalim européenne… qui ne change rien

Thierry Breton pour une loi Egalim européenne… qui ne change rien

Thierry Breton, a repris immédiatement l’idée de Macon pour l’élaboration d’une loi européenne type égalée qui dans les faits ne change rien. Une manière de faire semblant de légiférer avec des pseudos mesures de régulation. L’idée étend de faire croire que les pouvoirs publics peuvent influencer les prix de marché alors qu’ils ne peuvent intervenir que sur certains aspects réglementaires et encore…… à condition d’embaucher des millions de contrôleurs au plan européen et mondial !

Invité ce lundi sur RMC et BFMTV, le commissaire européen au Marché intérieur Thierry Breton a « déploré » le contournement de la loi Egalim par des distributeurs via des centrales d’achat basées à l’étranger et s’est dit favorable à la proposition d’Emmanuel Macron de créer une loi Egalim à l’échelle de l’Union européenne.

En vigueur en France, la loi Egalim vise à mieux prendre en compte le coût de production des agriculteurs dans la formation du prix pour leur assurer un revenu décent. Mais « certains de nos distributeurs ont organisé par de grandes centrales européennes le contournement de la loi française », avait déjà dénoncé Emmanuel Macron la semaine dernière, avant de plaider en faveur d’une loi Egalim européenne pour y remédier.

Et de rappeler que son « rôle en tant que commissaire au Marché intérieur » était « de veiller précisément à ce qu’on ai un traitement identique sur tous les secteurs industriels de l’Union européenne, de façon à ne pas avoir de distorsion de concurrence ». Bref le bla-bla habituel !

Liste Européenne PS: le premier ouvrier en 41e position !

Liste Européenne PS: le premier ouvrier en 41e position !

Fidèle à lui-même, le parti socialiste a une nouvelle fois écartée des postes illisibles de sa liste européenne les couches sociales issues du monde ouvrier. Le phénomène n’est pas nouveau puisque ce parti comprend depuis presque toujours dans sa direction seulement des couches moyennes, des fonctionnaires et des technocrates.

En désaccord avec la composition de la liste socialiste aux élections européennes, qu’il juge en manque de candidats issus des classes populaires, le député de l’Eure Philippe Brun a annoncé jeudi 1er février quitter la direction du parti, déplorant «un esprit de fermeture».
Le pire, c’est que M. Brun avait été chargé il y a un an par le premier secrétaire Olivier Faure d’engager «un travail de fond pour que le Parti socialiste retrouve la confiance des classes populaires et les classes moyennes». Ce travail, au sein d’une convention intitulée «Retrouvons le peuple», devait aboutir dans les prochains mois. Parmi les objectifs figurait celui «d’une meilleure représentativité des classes populaires dans les candidatures de notre parti, qui compte de nombreux militants ouvriers et employés à sa base mais très peu à sa tête», .
«J’ai pesé de tout mon poids et ai mis toutes mes forces» pour que des candidates et candidats issus des classes populaires «puissent figurer sur notre liste européenne», mais «je constate ne pas avoir été entendu». Déplorant un «esprit de fermeture», il souligne : «Le Parti socialiste ne retrouvera pas le peuple sans le peuple».

Politique- Liste européenne du PS: le premier ouvrier en 41e position !

Politique- Liste européenne du PS: le premier ouvrier en 41e position !

Fidèle à lui-même, le parti socialiste a une nouvelle fois écartée des postes illisibles de sa liste européenne les couches sociales issues du monde ouvrier. Le phénomène n’est pas nouveau puisque ce parti comprend depuis presque toujours dans sa direction des couches moyennes, des fonctionnaires et des technocrates.

En désaccord avec la composition de la liste socialiste aux élections européennes, qu’il juge en manque de candidats issus des classes populaires, le député de l’Eure Philippe Brun a annoncé jeudi 1er février quitter la direction du parti, déplorant «un esprit de fermeture».
Le pire, c’est que M. Brun avait été chargé il y a un an par le premier secrétaire Olivier Faure d’engager «un travail de fond pour que le Parti socialiste retrouve la confiance des classes populaires et les classes moyennes». Ce travail, au sein d’une convention intitulée «Retrouvons le peuple», devait aboutir dans les prochains mois. Parmi les objectifs figurait celui «d’une meilleure représentativité des classes populaires dans les candidatures de notre parti, qui compte de nombreux militants ouvriers et employés à sa base mais très peu à sa tête», .
«J’ai pesé de tout mon poids et ai mis toutes mes forces» pour que des candidates et candidats issus des classes populaires «puissent figurer sur notre liste européenne», mais «je constate ne pas avoir été entendu». Déplorant un «esprit de fermeture», il souligne : «Le Parti socialiste ne retrouvera pas le peuple sans le peuple».

Liste européenne du PS: le premier ouvrier en 41e position !

Liste européenne du PS: le premier ouvrier en 41e position !

Fidèle à lui-même, le parti socialiste a une nouvelle fois écartée des postes illisibles de sa liste européenne les couches sociales issues du monde ouvrier. Le phénomène n’est pas nouveau puisque ce parti comprend depuis presque toujours dans sa direction des couches moyennes, des fonctionnaires et des technocrates.

En désaccord avec la composition de la liste socialiste aux élections européennes, qu’il juge en manque de candidats issus des classes populaires, le député de l’Eure Philippe Brun a annoncé jeudi 1er février quitter la direction du parti, déplorant «un esprit de fermeture».
Le pire, c’est que M. Brun avait été chargé il y a un an par le premier secrétaire Olivier Faure d’engager «un travail de fond pour que le Parti socialiste retrouve la confiance des classes populaires et les classes moyennes». Ce travail, au sein d’une convention intitulée «Retrouvons le peuple», devait aboutir dans les prochains mois. Parmi les objectifs figurait celui «d’une meilleure représentativité des classes populaires dans les candidatures de notre parti, qui compte de nombreux militants ouvriers et employés à sa base mais très peu à sa tête», .
«J’ai pesé de tout mon poids et ai mis toutes mes forces» pour que des candidates et candidats issus des classes populaires «puissent figurer sur notre liste européenne», mais «je constate ne pas avoir été entendu». Déplorant un «esprit de fermeture», il souligne : «Le Parti socialiste ne retrouvera pas le peuple sans le peuple».

« Polluants éternels » : Vers une interdiction européenne des emballages alimentaires

« Polluants éternels » : Vers une interdiction européenne des emballages alimentaires concernés

La commission de l’environnement du Parlement européen s’est prononcée mardi 24 octobre pour une proposition de règlement visant à réduire les emballages. Cette proposition prévoit l’interdiction des composés perfluoroalkylés et polyfluoroalkylés (PFAS) dans les contenants alimentaires, ces substances dites « polluants éternels » et nocives pour la santé.

Dotées de propriétés antiadhésives et imperméables, elles sont massivement présentes dans la vie courante : poêles en Teflon, emballages alimentaires, textiles, automobiles.
Les eurodéputés se sont également prononcés en commission de l’environnement sur la réduction des déchets, alors que les Européens n’ont jamais produit autant de déchets d’emballages. En 2021, l’Union européenne (UE) en a généré 188,7 kg par habitant, soit 10,8 kg de plus par personne par rapport à 2020, selon un bilan publié par Eurostat.

Brexit: Le maire de Londres veut se rapprocher de l’union européenne

Brexit: Le maire de Londres veut se rapprocher de l’union européenne

Selon une étude commandée à Cambridge Econometrics par la mairie de Londres, le Brexit a déjà coûté 140 milliards de livres (162 milliards d’euros) à l’économie britannique, dont 30 milliards de livres (35 milliards d’euros) pour la capitale. Cambridge Econometrics estime également que le Brexit a causé une perte de deux millions d’emplois dans le pays dont 300.000 dans la capitale. Selon ces mêmes données, les pertes économiques pour le Royaume-Uni s’élèveront à 300 milliards de livres (350 milliards d’euros) d’ici à 2035 si rien n’est fait, dont 60 milliards de livres pour Londres.

Pour cette raison le maire travailliste de Londres souhaite que soit rediscutés les accords entre l’union européenne et les Britanniques considérant que les pertes principales vont concerner Londres

Selon un sondage réalisé en décembre par l’institut Opinium pour le journal dominical Observer, seuls 22% des Britanniques pensent que le Brexit a eu un effet positif sur le pays en général, une proportion qui tombe à 12% concernant spécifiquement l’économie.

Politique – Défense européenne : la grande faiblesse

Politique – Défense européenne : la grande faiblesse

L’Europe n’est pas une grande puissance militaire, mais ses instruments financiers lui permettent de peser sur le champ de bataille. Elle doit néanmoins lancer au plus vite un véritable programme d’investissement dans la défense, estime le chercheur Pierre Haroche dans une tribune au « Monde ».

« L’Europe est un géant économique, un nain politique et un ver de terre militaire », observait, il y a plus de trente ans, Mark Eyskens, ancien ministre belge des affaires étrangères. Cependant, la guerre en Ukraine nous rappelle que la frontière entre puissance économique et puissance militaire est extrêmement poreuse. Non seulement les sanctions économiques et financières adoptées depuis février relèvent des compétences de l’Union, mais c’est aussi sa force de frappe budgétaire qui permet à la Commission européenne de proposer un plan de 210 milliards d’euros afin de réduire la dépendance européenne aux énergies fossiles russes. Et sur le terrain des livraisons d’armes, c’est un instrument récent, la Facilité européenne pour la paix, qui a permis à Bruxelles de subventionner le soutien militaire à l’Ukraine à hauteur de 2 milliards d’euros.

Autrement dit, si l’Europe n’est pas une grande puissance militaire, ses instruments financiers lui permettent de peser sur le champ de bataille.

Le 18 mai, la Commission européenne a proposé de franchir un pas supplémentaire : utiliser le budget européen pour subventionner le réarmement des Etats membres et favoriser les achats en commun. En réponse à l’agression russe, de nombreux Etats membres ont en effet décidé d’augmenter leurs dépenses de défense. En proposant de faciliter et de subventionner les projets d’achat de mêmes capacités militaires par plusieurs Etats membres, la Commission cherche à renforcer la coopération entre armées nationales et à créer des économies d’échelle.

L’expérience montre que l’achat du même matériel favorise souvent, en aval, la coopération en matière de formation, d’entraînement, de doctrine, et d’entretien. In fine, des armées disposant des mêmes équipements se coordonnent beaucoup plus facilement en opération. Financer des acquisitions conjointes, c’est enclencher une spirale vertueuse, une forme d’intégration militaire, non par le haut – les structures de commandement – mais par le bas – le matériel et la pratique.

L’objectif est aussi d’éviter la concurrence entre armées européennes. Comme l’acquisition conjointe des vaccins contre le Covid-19, celle de matériel militaire protégerait particulièrement les « petits » pays, qui risqueraient, sinon, de voir leurs commandes passer après celles des « gros » acheteurs.

L’objectif est enfin de promouvoir l’autonomie stratégique européenne en favorisant l’achat d’armes fabriquées en Europe plutôt qu’importées des Etats-Unis. Il s’agit ainsi de faire bénéficier l’économie européenne des emplois que peut générer cet effort de réarmement, mais aussi de ne pas être trop dépendant de puissances extérieures. Le casse-tête que pose actuellement la dépendance énergétique de l’Europe à l’égard de la Russie nous y incite. Même si, contrairement à la Russie, les Etats-Unis sont des alliés, la présidence Trump a montré que cet allié n’était pas forcément toujours aligné sur les intérêts européens.

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