Archive pour le Tag 'européenne'

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France: Procédure européenne pour déficit excessif

France: Procédure européenne pour déficit excessif

Sept Etats membres, dont la France, , l’Italie la Belgique, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et Malte Vont faire l’objet de sanctions de la part de Bruxelles au motif du dérapage budgétaire et de la dette.

Ces pays  devront prendre des mesures correctrices pour respecter à l’avenir ces règles budgétaires, sous peine de sanctions financières. Ces règles ont été mises en sommeil après 2020 à cause de la crise économique liée au Covid puis à la guerre en Ukraine. Elles ont été réformées et réactivées cette année. Les déficits les plus élevés de l’UE ont été enregistrés l’an dernier en Italie (7,4% du PIB), en Hongrie (6,7%), en Roumanie (6,6%), en France (5,5%) et en Pologne (5,1%).

La France, dont la dette atteint 110% du PIB, a été la plupart du temps en procédure de déficit excessif depuis la création de l’euro au tournant des années 2000. Elle en était toutefois sortie en 2017. Il y a deux semaines, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie du gouvernement français démissionnaire, avait indiqué que la France doit économiser 25 milliards d’euros en 2024 pour redresser ses finances publiques. Quelque 15 milliards d’économies ont déjà été «exécutés» mais il reste à trouver 10 autres milliards en réduisant les dépenses des ministères et des collectivités locales ainsi que par l’effet d’une taxation des rentes plus efficace sur les énergéticiens, selon M. Le Maire.

En terme de déficit public, Paris promet de revenir dans les clous en quatre ans. Bruno Le Maire a fixé l’objectif de 5,1% de déficit en 2024 (après 5,5% en 2023), alors que Bruxelles table sur 5,3% cette année et 5% en 2025. 

 

Concurrence déloyale : la Chine attaque l’union européenne !

Concurrence déloyale : la Chine attaque l’union européenne !

Réponse du berger à la bergère : l’union européenne a lancé plusieurs enquêtes contre des pratiques chinoises illicites et Pékin réplique en attaquant l’union européenne pour concurrence déloyale

De quoi évidemment sourire quand on sait que la totalité de l’économie et sous le contrôle de l’État et du parti communiste qui soutiennent à bout de bras l’ économie par des subventions, des réglementations et des restrictions aux productions étrangères importées. Sans parler des questions environnementales et des conditions sociales. La Chine est toujours l’usine du monde dans nombre de produits manufacturés précisément grâce à ce soutien de l’État

Le ministère chinois du Commerce a fait savoir qu’il « enquête sur les pratiques de l’Union européenne en matière d’obstacles au commerce et à l’investissement pour des entreprises chinoises », selon un communiqué publié ce mercredi.

La Commission européenne a lancé ces derniers mois une série de procédures visant la Chine, notamment dans le cadre de sa nouvelle réglementation anti-subventions entrée en vigueur mi-2023. Objectif ? Empêcher les subventions de pays tiers soupçonnées de créer une concurrence déloyale dans le cadre d’appels d’offres.

Bruxelles a notamment pris la décision la semaine dernière d’imposer jusqu’à 38% de droits de douane supplémentaires sur les importations de voitures électriques chinoises, le niveau variant selon les constructeurs. Une taxe qui s’ajoute aux 10% déjà appliqués par l’UE aux véhicules fabriqués dans les usines en Chine.

Cette mesure doit permettre de freiner les importations de véhicules électriques chinois sans les bloquer complètement, selon l’UE. Bruxelles affirme se conformer aux règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Elle espère ainsi protéger une filière qui emploie 14,6 millions de salariés dans l’UE, tout en évitant un conflit mortifère avec son deuxième partenaire économique (derrière les États-Unis).

Ce qui n’a, sans surprise, pas plu à la Chine. La Chambre de commerce chinoise dans l’UE a fustigé une « mesure protectionniste motivée par des facteurs politiques », espérant que les pourparlers débouchent « le plus tôt possible ». Le dialogue reste ouvert. Bruxelles a quatre mois pour décider de maintenir ou non ces surtaxes sur le long terme, à savoir pendant cinq ans.

Pour rappel, l’Empire du milieu avait déjà annoncé en janvier enquêter sur une infraction supposée à la concurrence des eaux-de-vie de vin, comme le cognac, importées de l’UE et en particulier de la France, qui avait donné l’impulsion à l’enquête de Bruxelles. En juin, elle a aussi lancé une enquête antidumping sur les importations de porc et de produits porcins en provenance de l’UE, des marchandises principalement produites en Espagne, en France, aux Pays-Bas et au Danemark.

 

Union européenne: surtaxe des véhicules électriques chinois

Union européenne: surtaxe des véhicules électriques chinois

 la Commission européenne a officiellement annoncé la mise en place de droits de douane provisoires sur les importations de véhicules électriques à batterie (BEV) en provenance de Chine. Une taxation très critiquée par Volkswagen qui a passé des accords particuliers avec la Chine !

S’échelonnant de 17 % à 37 % selon les montants de subventions publiques perçues par les entreprises chinoises, ils viennent s’ajouter aux taxes de 10 % déjà appliquées par l’UE. Ces nouveaux droits, dits « compensateurs », entreront en vigueur à partir de vendredi et ouvrent une période de quatre mois à l’issue de laquelle l’UE doit décider d’imposer ou non des droits définitifs.

Une décision assez critiquée en Allemagne et notamment par Volkswagen qui entretient des liens particuliers avec les Chinois dans la filière électrique.

.L’Allemagne, très engagée en Chine, avait bataillé avec la Suède et la Hongrie pour éviter des sanctions dans ce dossier, craignant des représailles – à l’unisson des inquiétudes des constructeurs automobiles allemands Audi, BMW, Mercedes et Volkswagen qui réalisent près de 40% de leurs ventes mondiales en Chine.

Le premier constructeur automobile européen Volkswagen a déclaré ce jeudi « rejeter » ces droits de douane, que le groupe allemand juge « préjudiciables ». . La France et l’Espagne ont au contraire poussé pour des mesures proportionnées.

Ursula von der Leyen reconduite à la tête de la Commission européenne

 Ursula von der Leyen  reconduite à la tête de la Commission européenne

Les dirigeants européens se sont réunis jeudi à Bruxelles et ont trouvé un accord pour reconduire Ursula von der Leyen à la tête de la Commission, dans le cadre d’un accord sur les postes clés de l’UE.

Après des discussions sur les questions de politique étrangère, Ukraine et Proche-Orient, et de défense, les chefs d’État et de gouvernement ont endossé l’«agenda stratégique», fixant les priorités du bloc pour les cinq prochaines années. Ils ont entamé peu avant 22 heures le débat sur la répartition des «top jobs».

 

Déficit excessif : Un avertissement de la Commission européenne

Déficit excessif : Un avertissement de la  Commission européenne

Même sans dissolution de l’assemblée nationale, la France aurait sans doute reçu un sérieux avertissement de la commission européenne à propos de sa dérive des déficits. Il est clair que la décision de Macron d’organiser des élections législatives va peser sur le prochain avertissement de la commission européenne dans la mesure où les programmes annoncés sont encore synonymes de fuite en avant financière.
« La France va être mise en procédure de déficit excessif », prévoit Christopher Dembick, économiste chez Pictet Asset Management. « Le déficit pour 2024 a été révisé à 5,1% au printemps par le gouvernement mais cela reste optimiste. L’effort budgétaire à accomplir en fin d’année est de 10 à 15 milliards d’euros et de 20 à 25 milliards d’euros l’année prochaine. Cet effort sera sans doute supérieur à la période 2010-2013 »

Dans ses dernières prévisions, la Banque de France a révisé à la baisse son chiffre de croissance du PIB à 1,2% contre 1,5% en 2025. Les coupes budgétaires et les prix de l’énergie plus élevés que prévus ont amené les conjoncturistes à noircir leurs projections. Quant à la zone euro, les perspectives sont loin d’être favorables. « Nos prévisions pointent vers une légère progression de la croissance, voire une stabilisation ».

Autant d’éléments conjoncturels qui ne vont pas contribuer à améliorer la situation financière très dégradée de la France.

 

Biodiversité : une loi européenne sur la restauration de la nature

Biodiversité :  une loi européenne sur la restauration de la nature

Les Etats de l’UE ont voté en faveur de la loi sur la restauration de la nature, lundi 17 juin. Cette législation impose d’instaurer d’ici à 2030 des mesures de rétablissement des écosystèmes sur 20% des terres et espaces marins à l’échelle de l’UE, et de restaurer au moins 30% des habitats (zones humides, forêts, etc.) en mauvais état.
D’autres dispositions visent à améliorer les critères mesurant la santé des forêts, à retirer les obstacles sur les cours d’eau et à stopper le déclin des abeilles. L’impact en milieu rural avait suscité de houleux débats au Parlement européen l’an dernier et alimenté la colère agricole début 2024 malgré les vastes flexibilités introduites. Le texte, largement amendé et critiqué, avait finalement été validé par le Parlement.

 

Luca de Meo ( Renault) : Pour une politique industrielle européenne

Luca de Meo ( Renault) : Pour une politique industrielle européenne

Luca de Meo,  passé par Toyota, Fiat, Audi et Seat qui a réussi depuis 2020 à redresser un groupe éprouvé par de multiples crises souhaite une politique industrielle à l’échelle de l’Europe dans le domaine de l’automobile ( dans La Tribune)

 Les élections européennes ont lieu aujourd’hui. L’interdiction de ventes des voitures thermiques neuves en 2035 suscite des interrogations à Bruxelles. Qu’en pensez-vous  ?

LUCA DE MEO - Un retour en arrière se traduirait par un refus du progrès. Car la voiture électrique est un meilleur choix pour l’environnement. C’est une certitude. En outre, l’industrie automobile, qui repose sur des choix technologiques de temps long, s’accommode mal de brusques mouvements de balancier. Beaucoup d’interlocuteurs nous expliquaient il y a trois ans que ne pas opter pour l’électrique entraînerait la disparition du groupe. Les mêmes nous demandent aujourd’hui si notre stratégie dans ce domaine est pertinente. Or des entreprises telles que Renault ne peuvent pas virer de bord en un clin d’œil. Nous sommes un paquebot, pas un hors-bord. Nous avons besoin de perspectives cohérentes et de mécanismes d’ajustement, si nécessaire.

À quels obstacles vous heurtez-vous  ?

Le débat en cours part dans toutes les directions, ce qui n’est pas rassurant. L’écosystème tout entier doit nous aider à atteindre nos objectifs. Si on n’installe pas des superchargeurs sur les autoroutes, il est difficile de vendre de voitures électriques. Si le prix de l’électricité ne peut être garanti, nos clients remettront en question leur décision d’achat. Les infrastructures de recharge sont pour l’instant concentrées à 80 % aux Pays-Bas, en Allemagne et en France. En Italie, ou en Espagne, entre autres, elles demeurent inexistantes. La transition énergétique est un sport d’équipe. Elle exige une coordination des différents secteurs industriels.

 

Zéro débris dans l’espace: Amazon d’accord avec l’agence spatiale européenne

 Amazon rejoint l’agence spatiale européenne et une entreprises qui ont signé jeudi la charte européenne visant à faire émerger une activité spatiale neutre en débris.

A l’occasion du Salon aéronautique de Berlin (ILA), Amazon a apposé sa signature aux côtés de quarante autres entreprises pour rallier la charte « Zéro débris » portée par l’Agence spatiale européenne.

Présenté à l’automne 2023 à l’occasion du sommet de Séville, ce texte appelle à faire changer les comportements dans l’espace pour atteindre une activité en orbite neutre en débris à l’horizon 2030. Ce qui passe par le fait de ne pas laisser délibérément des objets non fonctionnels en orbite et ensuite par la réduction des risques de collision et de rentrée non contrôlée dans l’atmosphère terrestre.

Défense : quelle politique européenne ?

Défense : quelle politique européenne ?

L’Europe puissance… C’est le souhait de la France et de ses présidents, qui rêvent à travers l’Europe de retrouver un lustre stratégique définitivement perdu au sortir de la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Un transfert qui s’est révélé vain tant les Européens préfèrent dans leur très grande majorité à une Europe de la défense le parapluie confortable des Etats-Unis, qui peuvent influer en retour sur les décisions européennes dans ce qu’ils ont de plus intime, leur politique de défense.

 

par Michel  Cabirol dans la Tribune

 

A force de se heurter à un mur de refus, l’ambition française a progressivement glissé ces dernières années vers un concept plus minimaliste. Après avoir vendu sur tous les toits des capitales européennes l’idée d’une Europe de la défense souveraine et autonome, la France promeut désormais le principe moins clinquant et surtout moins disruptif d’une défense européenne. De quoi parle-t-on ? D’un pilier européen fort au sein de l’OTAN, qui pourtant était en état de « mort cérébrale » avant la guerre en Ukraine. Un concept qui fait beaucoup moins peur aux Européens et laisse encore (jusqu’à quand ?) à la France ses illusions de grandeurs de l’Europe.

Ni la guerre sur le sol européen en Ukraine vingt ans après le conflit violent en ex-Yougoslavie (1991-2001), ni la menace d’une réélection de Trump, ni les fréquentes démonstrations de force de la Chine, ni la montée des nationalismes, y compris en son sein, n’ont véritablement réveillé la conscience des Européens. Et pourtant, ils ne doivent compter que sur eux-mêmes pour se défendre et défendre leurs intérêts vitaux, qui ne sont pas que commerciaux. L’Europe ouverte aux quatre vents ne fait peur à aucune grande puissance. Elle est même absente ou en ordre dispersé sur des sujets qui devraient pourtant la concerner (Gaza, Haut-Karabagh…).

L’Allemagne et la France ont deux identités stratégiques différentes sur les plans militaire, diplomatique et idéologique. Elles sont très clairement irréconciliables sur ces points en raison de leur ADN et de leur histoire. C’est en grande partie pour cela qu’une défense européenne unie semble vaine en dépit des efforts de la France de faire vivre à tout prix cette relation au mépris même des intérêts français. Le fameux « moteur » franco-allemand n’a jamais existé en Allemagne. Et c’est assumé à haut niveau à Berlin. Mais il reste ancré de façon indélébile dans les esprits romantiques des dirigeants français. Pourtant, les choix en matière d’armement sont très révélateurs des options diplomatiques des pays. Et celui de Berlin est très clair. L’Allemagne préfère acheter des armements américains comme en témoignent les acquisitions les plus emblématiques de l’armée allemande ces dernières années (cinq avions de patrouille maritime P-8 Poseidon, 35 F-35 et de 60 CH-47F).

C’est vrai également pour la plupart des pays européens. Entre l’Europe et le grand large (Etats-Unis), ils choisissent le plus souvent le grand large. Les pays européens achètent à profusion des armes « Made in USA ». Selon le Sipri (Stockholm International Peace Research Institute), environ 55 % des importations d’armes par les pays européens sur la période 2019-23 proviennent des États-Unis (contre 35 % en 2014-18). Loin, très loin derrière viennent l’Allemagne et la France, qui représentent respectivement 6,4 % et 4,6 % des importations des pays européens.

Enfin, l’Allemagne convoite ouvertement depuis une quinzaine d’année le leadership  dans le domaine de la défense et le spatial à la France. Deux secteurs où l’industrie française a (pour combien de temps encore ?) un leadership. Cela s’est vu dans le SCAF (Système de combat aérien du futur), où les Allemands ont tenté une OPA coordonnée au niveau politique et industriel pour partager le manche de ce programme européen (France, Allemagne et Espagne) au détriment de Dassault Aviation et de la France.

Comment construire une Europe de la défense efficace basée sur les compétences (et non pas les prétendues compétences) des industriels des 27 pays membres de l’Union européenne (UE). Il faut saluer le travail colossal de la commissaire polonaise au marché intérieur et à l’industrie Elżbieta Ewa Bieńkowska (2014-2019), qui a lancé contre toute attente des initiatives européennes dans le domaine de la défense et du spatial. Ce travail de pionnière a été repris avec la fougue qui caractérise Thierry Breton, qui n’a eu de cesse de pousser les murs pour lancer des initiatives sur le terrain comme l’augmentation de la fabrication de munitions dans le cadre de l’initiative ASAP, et faire avancer l’Europe de la défense. Ce qui lui a valu de sévères inimitiés au sein de la Commission. Au final, à eux deux, ils ont planté des graines (Fonds européen de défense, EDIRPA…), qui pourraient un jour être les fondations solides d’une Europe de l’armement. Rendez-vous dans cinq, dix ou quinze ans pour cueillir les fruits de ces initiatives. A condition bien sûr que ces graines soient régulièrement arrosées et qu’il y ait toujours une volonté politique.

Dans un moment aussi crucial pour l’Europe avec la guerre en Ukraine, il fallait une personnalité, certes clivante, comme Thierry Breton pour pousser des projets loin d’être gagnés à l’avance et améliorer la souveraineté de l’Europe. « A chaque fois que j’ai proposé une nouvelle ambition, ça a toujours été non, avait-il expliqué en début d’année à quelques journalistes. C’était d’ailleurs le cas avec ASAP. Lorsque j’ai lancé ASAP – il fallait être un peu gonflé  -, je suis allé demander aux Etats membres et au Parlement européen de me donner les moyens financiers pour financer des usines d’armement qui fabriquent des munitions. En trois mois, on a obtenu l’autorisation des deux (…) Dès qu’on lance une idée, c’est toujours non. Je ne suis pas surpris ». La méthode Breton : « essayer en permanence et sans tabou de mettre sur la table les grands enjeux auxquels nous sommes confrontés nous en Europe ». Thierry Breton, qui se revendique comme le commissaire européen aux industries de Défense, a su faire le job dans un contexte difficile.

Banque centrale européenne: Une baisse des taux, de 4% à 3,75% ?

Banque centrale européenne: Une baisse des taux, de 4% à 3,75% ?

La Banque centrale européenne (BCE) doit annoncer ce jeudi la baisse de ses taux d’intérêt. L’ampleur de cette première baisse des taux après le cycle de relèvement devrait être de 25 points de base, selon les experts. Une baisse équivalente devrait être décidée par la banque fédérale américaine. La question qui se pose maintenant pour les deux zones géographiques, c’est de savoir s’il s’agit de la seule baisse pour l’année en cours.

L’inflation est repartie à la hausse en mai dans la zone euro, à 2,6% sur un an après 2,4% en mars et avril, selon des chiffres publiés vendredi. Mais, cette remontée « est liée à des facteurs temporaires », a commenté Riccardo Marcelli Fabiani, analyste d’Oxford Economics.

Cette baisse des taux pourrait aussi coïncider avec celle qu’envisage la banque fédérale américaine. Une différence toutefois la croissance américaine se porte nettement mieux que celle de l’union européenne. En effet les États-Unis attendent une croissance de 2,1 % en 2024 d’après le fonds monétaire international. L’Union européenne devant se contenter de l’ordre de 0,9%. À noter que les taux d’inflation se rapprochent : 2,6 %  pour la zone euro et 2,7% pour les États-Unis

Une « task force » européenne pour lutter contre les ingérences étrangères en ligne

Une « task force » européenne pour lutter contre les ingérences étrangères en ligne

Une  « task force » d’une quarantaine de personnes qui s’appelle Stratcom et opère au sein du service européen pour l’action extérieure, sorte de ministère des Affaires étrangères européen. Cette cellule a été créée en 2015, juste après l’annexion de la Crimée par la Russie car dès le départ, c’est de là que viennent la plupart des actions de désinformation malveillante.

Il s’agit par exemple de vidéos qui affirment que les citoyens fuient la « dictature » en Pologne et cherchent refuge en Biélorussie, que l’armée française recrute 200 000 volontaires pour aller combattre en Ukraine, qu’en Slovaquie, l’homme qui a tiré mi-mai sur le premier ministre Robert Fico est marié à une réfugiée ukrainienne ou encore, dans un autre registre, que l’Allemagne a décriminalisé l’exploitation sexuelle en ligne des enfants. L’objectif : semer la méfiance et conflictualiser le débat en inondant les réseaux de mensonges ainsi qu’en diffamant les dirigeants européens.

 

Élections européennes : l’Europe sociale absente

Élections européennes : l’Europe sociale absente

L’économiste Bruno Coquet juge la reprise économique qui a suivi la crise sanitaire en grande partie responsable de l’effacement des thèmes sociaux, mais il appelle, dans une tribune au « Monde », les dirigeants européens à redresser le cap, autrement c’est le social qui s’invitera à la table des négociations européennes.

Selon le dernier Eurobaromètre de la Commission européenne [publié le 12 avril], 88 % des citoyens de l’Union affirment que l’Europe sociale est importante pour eux. Ils rappellent l’Europe à ses ambitions : en 1957, trois présidents, deux Majestés et une Altesse royale « décidés à assurer par une action commune le progrès économique et social de leurs pays en éliminant les barrières qui divisent l’Europe », et « assignant pour but essentiel à leurs efforts l’amélioration constante des conditions de vie et d’emploi de leurs peuples », faisaient largement dominer cette finalité sociale dans les premières pages du traité de Rome.Pourtant, l’Europe sociale est la grande absente de cette campagne européenne. Bien entendu, mis devant ce fait tous les candidats se récrieront. Car, l’Europe sociale étant très plastique, chacun peut en effet toujours afficher une ou deux propositions sociales. Malgré tout, on reste très loin de la priorité fondatrice.

Dans une construction européenne largement axée sur la libre circulation des biens, des services, des personnes et des capitaux, qui a préféré l’élargissement à l’approfondissement, la finalité sociale est souvent passée au second plan. Tant et si bien que, à force d’être régulièrement rattrapés par des difficultés structurelles (désindustrialisation, vieillissement, etc.) ou conjoncturelles (chômage, crise financière, inégalités sociales, etc.), les chefs d’Etat ont ponctuellement été mis en demeure de réaffirmer l’ambition sociale de l’Europe.

Pour attester la force de cet engagement, les traités ont été émaillés de nombreuses institutions et procédures de coordination des politiques du marché du travail et des politiques sociales. Pour la plupart, ces mécanismes ronronnent dans un silence huilé, à l’arrière des batailles économiques.

La Commission européenne, occupant l’espace laissé vacant par le Conseil, tente bien de faire vivre le « socle européen des droits sociaux », une Europe sociale minimale où se sédimentent les priorités successives des présidences tournantes – comme naguère les questions de travail détaché ou de salaire minimum. Mais le décompte a posteriori des emplois créés et le vœu que ceux-ci soient de qualité ne suffisent pas.

Européenne : le pouvoir d’achat toujours la première occupation

Européenne : le pouvoir d’achat toujours la première occupation

D’après un sondage Ifop-Fiducial pour LCI, le pouvoir d’achat représente l’enjeu le plus fort des Français dans leur vote aux élections européennes (9 juin). Il devance l’immigration et le système de santé.

D’après un sondage Ifop-Fiducial pour LCI, Le Figaro et Sud Radio, le pouvoir d’achat est le sujet sur lequel les électeurs attendent le plus les candidats. Selon cette enquête, 57% des Français disent tenir compte de cette thématique dans leur vote. C’est notamment le cas des électeurs de La France insoumise (76%) et du Rassemblement national (62%), moins de Renaissance (37%) ou de Reconquête (21%).

L’immigration (38%) et le système de santé (38%) complètent le podium des sujets les plus déterminants, selon les Français. Sans surprise, les électeurs de Reconquête (89%) et du RN (62%) classent l’immigration parmi leurs priorités. Le système de santé, lui, suscite davantage l’intérêt des électeurs de La France insoumise (58%).

*Sondage Ifop-Fiducial pour LCI, « Le Figaro » et Sud Radio réalisé par questionnaire en ligne entre le 13 et le 16 mai 2024, auprès de 1338 personnes inscrites sur les listes électorales issues d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française. La méthode des quotas a été utilisée. La marge d’erreur se situe entre 1,1 et 2,5 points.

Croissance économique: confirmation d’une petite hausse dans l’union européenne

Croissance économique: confirmation d’une petite hausse dans l’union européenne

Une toute petite croissance de 0,8 % en 2024 pour la zone euro mais qui pourrait être bousculée par l’environnement géopolitique. Ce mercredi, la Commission européenne a confirmé sa prévision d’une croissance de 0,8% en 2024 en zone euro, assortie d’une inflation plus faible que prévu à 2,5% (contre 2,7% anticipés jusqu’ici).

 

Selon l’estimation provisoire d’Eurostat publiée en fin de matinée, au premier trimestre de 2024, le PIB a ainsi augmenté de 0,3 % dans l’UE, le chiffre étant le même dans la zone euro. « Cette croissance, qui s’appuie sur une large base dans l’ensemble des États membres, marque la fin d’une période prolongée de stagnation économique qui avait commencé au dernier trimestre de 2022 », analyse la Commission.

Selon l’exécutif européen, cette dynamique lui permet de tabler, en 2024, sur une croissance du PIB de 1,0 % dans l’UE, et 0,8 % en zone euro. Encore plus loin dans le temps, en 2025, la Commission table sur un PIB qui devrait augmenter à 1,6 % dans l’UE et à 1,4 % dans la zone euro. Pour mémoire, l’année dernière, la zone euro s’est enlisée dans la stagnation, la progression de PIB plafonnant à 0,4%.

Par ailleurs, la Commission s’attend à un rebond des échanges qui devrait soutenir les exportations alors que l’économie mondiale fait preuve de résilience. « Cependant, étant donné la reprise de la demande intérieure dans l’UE, une augmentation des importations compensera largement la contribution positive des exportations à la croissance », précise la Commission européenne.

La commission souligne le ralentissement plus net que prévu des prix à la consommation, avec la perspective de se rapprocher de la cible de 2% fixée par la BCE. D’après Eurostat, en zone euro, l’inflation devrait atteindre 2,4 % en avril cette année, son point le plus bas depuis deux ans.

De sorte qu’en 2024, elle devrait atteindre 2,5 % au niveau annuel (contre 5,4 % en 2023), puis 2,1 % en 2025. En élargissant cette statistique à l’UE, la Commission table sur une inflation à 2,7 % en 2024 (contre 6,4 % en 2023), puis à 2,2 % en 2025. Pour rappel, en zone euro, le dernier pic inflationniste a été enregistré en octobre 2022, à +10,6 %.

 

Malgré ces nouvelles économiques relativement positives, la Commission européenne reste cependant sur ses gardes en raison de l’incertitude géopolitique qui règne actuellement à différents endroits du globe.

Quant à la France, Eurostat table en 2024 sur une croissance de 0,7% en 2024, et 1,3% en 2025.

Activité économique: confirmation d’une petite hausse dans l’union européenne

Activité économique: confirmation d’une petite hausse dans l’union européenne

Une toute petite croissance de 0,8 % en 2024 pour la zone euro mais qui pourrait être bousculée par l’environnement géopolitique. Ce mercredi, la Commission européenne a confirmé sa prévision d’une croissance de 0,8% en 2024 en zone euro, assortie d’une inflation plus faible que prévu à 2,5% (contre 2,7% anticipés jusqu’ici).

 

Selon l’estimation provisoire d’Eurostat publiée en fin de matinée, au premier trimestre de 2024, le PIB a ainsi augmenté de 0,3 % dans l’UE, le chiffre étant le même dans la zone euro. « Cette croissance, qui s’appuie sur une large base dans l’ensemble des États membres, marque la fin d’une période prolongée de stagnation économique qui avait commencé au dernier trimestre de 2022 », analyse la Commission.

Selon l’exécutif européen, cette dynamique lui permet de tabler, en 2024, sur une croissance du PIB de 1,0 % dans l’UE, et 0,8 % en zone euro. Encore plus loin dans le temps, en 2025, la Commission table sur un PIB qui devrait augmenter à 1,6 % dans l’UE et à 1,4 % dans la zone euro. Pour mémoire, l’année dernière, la zone euro s’est enlisée dans la stagnation, la progression de PIB plafonnant à 0,4%.

Par ailleurs, la Commission s’attend à un rebond des échanges qui devrait soutenir les exportations alors que l’économie mondiale fait preuve de résilience. « Cependant, étant donné la reprise de la demande intérieure dans l’UE, une augmentation des importations compensera largement la contribution positive des exportations à la croissance », précise la Commission européenne.

La commission souligne le ralentissement plus net que prévu des prix à la consommation, avec la perspective de se rapprocher de la cible de 2% fixée par la BCE. D’après Eurostat, en zone euro, l’inflation devrait atteindre 2,4 % en avril cette année, son point le plus bas depuis deux ans.

De sorte qu’en 2024, elle devrait atteindre 2,5 % au niveau annuel (contre 5,4 % en 2023), puis 2,1 % en 2025. En élargissant cette statistique à l’UE, la Commission table sur une inflation à 2,7 % en 2024 (contre 6,4 % en 2023), puis à 2,2 % en 2025. Pour rappel, en zone euro, le dernier pic inflationniste a été enregistré en octobre 2022, à +10,6 %.

 

Malgré ces nouvelles économiques relativement positives, la Commission européenne reste cependant sur ses gardes en raison de l’incertitude géopolitique qui règne actuellement à différents endroits du globe.

Quant à la France, Eurostat table en 2024 sur une croissance de 0,7% en 2024, et 1,3% en 2025.

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