Archive pour le Tag 'européenne'

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Technocratie européenne : 13.000 textes adoptés en 5 ans !

Technocratie européenne : 13.000 textes adoptés en 5 ans !

Bruxelles serait d’après des observateurs critiques une immense usine à produire des normes et des règlements. Ainsi pas moins de 13 000 textes ont été adoptés en cinq ans. Des textes qui s’ajoutent ou se substituent aux réglementations internes comme en France qui compte déjà plus de 10 000 lois et plus de 100 000 décrets. Certain  sujets constituent évidemment des enjeux stratégiques quand d’autres ne présentent qu’un intérêt secondaire voire nul sauf pour la bureaucratie qui justifie ainsi son rôle. Notons que la plupart des fonctionnaires de la commission européenne sont issus de la fonction publique de leur pays d’origine. Ceci explique aussi cela.

Ce que dénonce un rapport d’information de la Commission des affaires européennes du Sénat, publié en décembre. Son titre, Dérive normative de l’Union européenne, parle de lui-même. «Le premier mandat d’Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission européenne a été marqué par une intense activité normative», notent les auteurs de ce rapport, Jean-François Rapin (Les Républicains), Catherine Morin-Desailly (Union centriste) et Didier Marie (Socialiste, Écologiste et Républicain). Entre 2019 et 2024, pas moins de 13.000 textes ont été adoptés par l’Union européenne.

Ingérence politique d’Elon Musk Barrot souhaite que la commission européenne se réveille

Ingérence politique d’Elon Musk Barrot souhaite que la commission européenne se réveille

Le  ministre des affaires étrangères Jean-Noël barrot  critique d’une certaine manière le manque de réaction de la commission européenne face aux provocations d’Elon Musk le milliardaire génial mais fou qui intervient de plus en plus dans les affaires politiques internes de l’Europe. Notons par parenthèse que la présidente de la commission européenne n’est même pas invitée à la cérémonie de prise de pouvoir du nouveau président américain. C’est dire si les États-Unis considèrent comme marginale, et même comme  institution à abattre cette union européenne. D’où d’ailleurs des accords économiques passés directement avec les pays européens pour shunter l’union économique. 

 

 

«Soit la Commission européenne applique avec la plus grande fermeté les lois que nous nous sommes données pour protéger notre espace public, soit elle ne le fait pas et alors il faudra qu’elle consente à rendre aux États membres de l’UE la capacité de le faire», a déclaré Barrot sur la radio France Inter . «Il faut nous réveiller», a-t-il martelé.

Ingérence politique d’Elon Musk Barrot souhaite que la commission européenne se réveille

Ingérence politique d’Elon Musk Barrot souhaite que la commission européenne se réveille

Le  ministre des affaires étrangères Jean-Noël barrot  critique d’une certaine manière le manque de réaction de la commission européenne face aux provocations d’Elon Musk le milliardaire génial mais fou qui intervient de plus en plus dans les affaires politiques internes de l’Europe. 

 

 

«Soit la Commission européenne applique avec la plus grande fermeté les lois que nous nous sommes données pour protéger notre espace public, soit elle ne le fait pas et alors il faudra qu’elle consente à rendre aux États membres de l’UE la capacité de le faire», a déclaré Barrot sur la radio France Inter . «Il faut nous réveiller», a-t-il martelé.

Ingérence politique d’Elon Musk, Barrot souhaite que la commission européenne se réveille

Ingérence politique d’Elon Musk Barrot souhaite que la commission européenne se réveille

Le  ministre des affaires étrangères Jean-Noël barrot  critique d’une certaine manière le manque de réaction de la commission européenne face aux provocations d’Elon Musk le milliardaire génial mais fou qui intervient de plus en plus dans les affaires politiques internes de l’Europe. 

 

 

«Soit la Commission européenne applique avec la plus grande fermeté les lois que nous nous sommes données pour protéger notre espace public, soit elle ne le fait pas et alors il faudra qu’elle consente à rendre aux États membres de l’UE la capacité de le faire», a déclaré Barrot sur la radio France Inter . «Il faut nous réveiller», a-t-il martelé.

 

 

Des bénéfices de l’Union européenne sous-estimés

Des bénéfices de l’Union européenne sous-estimés

L’Union européenne produit des biens collectifs, elle apporte plus de stabilité et de sécurité que ses Etats membres pris individuellement, affirment les économistes Jérôme Creel et Thierry Madiès dans une tribune au « Monde ». 

Le 1er janvier 2025, l’euro aura 25 ans. Ce devrait être l’occasion d’une fête tant cet euro a pu être décrié, avant d’être adopté par les citoyens européens. Mais entre l’élection de Donald Trump [le 5 novembre] et les atermoiements de la politique française, l’installation de la nouvelle Commission européenne, le 1er décembre, est passée bien inaperçue et les motifs de réjouissance paraissent sans doute superflus. Est-ce parce que cette commission, comme celles qui l’ont précédée, manque cruellement d’incarnation politique et d’un projet fédérateur et crédible ?On entend ici ou là que l’Union européenne (UE) doit profiter des bouleversements actuels et de l’arrivée prochaine de Donald Trump au pouvoir pour affirmer son autonomie stratégique vis-à-vis des Etats-Unis, de la Chine et de la Russie.

Pour mieux fédérer, l’UE ne peut pas faire l’économie de s’adresser concrètement à tous les citoyens, et notamment aux plus réticents d’entre eux qui voient dans l’Europe ses seuls défauts : une concurrence accrue qui fait perdre des emplois, donc des revenus que les éventuelles baisses de prix consenties sur tel ou tel produit de la vie quotidienne sont loin de compenser. Les politiques européennes de cohésion ont beau exister depuis des décennies, les fonds alloués à réparer ce que la mondialisation a brisé n’ont pas augmenté.

C’est une erreur manifeste : la politique de cohésion contribue effectivement à améliorer la convergence régionale, mais insuffisamment parce qu’elle est sous-dotée. Le processus de convergence est pourtant loin d’être achevé et il marque le pas depuis les récentes crises, économique, sanitaire et énergétique.

IRIS² : 300 satellites pour l’ autonomie stratégique européenne

IRIS² : 300 satellites pour l’ autonomie stratégique européenne

 Il s’agit là d’un tournant pour l’Europe spatiale. Et surtout d’un signal fort pour une souveraineté européenne décuplée. La Commission européenne a annoncé fin octobre 2024 son engagement en faveur du programme IRIS², premier réseau de satellites multi-orbitaux en Europe, en attribuant ce projet au consortium SpaceRISE. Constituée d’environ 300 satellites, cette constellation sera opérationnelle aux alentours de 2030. Alors que le monde est marqué par l’essor de constellations, notamment américaines (Starlink, Kuiper) et que le besoin en connectivité n’a jamais été aussi fort, la connectivité sécurisée est absolument essentielle pour l’autonomie stratégique européenne. A ce titre, IRIS² incarne une Europe spatiale souveraine. Par Philippe Baptiste, président-directeur général du CNES (Centre National d’Études Spatiales). dans la Tribune

Décidée en 2023 par la Commission européenne, la constellation IRIS² (Infrastructure de résilience, d’interconnectivité et de sécurité par satellite) fournira d’ici à quelques années un service de communications sécurisées aux organismes et agences gouvernementales de l’Union européenne, tout en positionnant des acteurs privés européens sur le marché très prometteur des constellations de connectivité. L’architecture de la constellation permettra aux utilisateurs de communiquer avec une faible « latence », c’est-à-dire que la transmission ultra-rapide des informations permettra d’atteindre les performances des réseaux terrestres. Réduction de la fracture numérique, télémédecine pour l’intervention dans des zones isolées, véhicule connecté, défense, transports maritimes, des pans entiers de notre vie quotidienne en Europe seront transformés grâce à IRIS² !

L’Europe pourra utiliser les services sécurisés d’IRIS², c’est-à-dire des services dont la confidentialité est garantie, pour protéger efficacement ses citoyens. IRIS² contribue donc directement à notre autonomie stratégique et permettra à l’Europe de ne pas dépendre d’autres puissances spatiales, notamment en période de crise. Rappelons que lors du conflit russo-ukrainien, Elon Musk, tout en mettant à disposition de l’Ukraine son réseau Starlink, en a empêché l’utilisation aux abords de la Crimée, interférant directement sur la conduite de la guerre.

L’Union européenne peut d’ores et déjà s’enorgueillir de deux très grands succès spatiaux : Galileo, infrastructure de navigation par satellite grâce à laquelle trois milliards d’utilisateurs se positionnent chaque jour avec une extrême précision, et Copernicus, programme d’observation de la Terre par satellite qui permet d’accéder à des données essentielles pour comprendre notre climat et notre environnement. IRIS² est donc le troisième pilier de l’Europe spatiale. Il a pu voir le jour grâce à l’inébranlable volonté politique de l’ancien Commissaire européen Thierry Breton qui a fait fi des sceptiques, des conservateurs et de ceux toujours enclins au renoncement.

Au-delà de l’enjeu de souveraineté, IRIS² va aussi permettre à l’Europe spatiale d’investir dans le secteur des télécoms et des constellations où notre industrie a pris du retard. Le financement, provenant tout à la fois du secteur public et d’opérateurs privés, doit renforcer la compétitivité du secteur dans un contexte de concurrence accrue. En attribuant au consortium SpaceRISE le contrat de concession pour le développement, le déploiement et l’exploitation d’IRIS² sur 12 ans, la Commission européenne a envoyé un signal fort en faveur d’une ambition collective européenne qui constitue plus que la somme des intérêts nationaux. Ainsi, le consortium porté par le français Eutelsat, le luxembourgeois SES et l’espagnol Hispasat comprend également les très grandes entreprises européennes du spatial telles que Thales, Airbus, OHB, Deutsche Telekom, ou encore Orange. Mais ce sont aussi de nombreux acteurs émergents du spatial qui bénéficieront de ce nouvel élan.

IRIS² se démarque des constellations concurrentes Starlink ou Kuiper d’Amazon par une approche responsable et durable de l’utilisation de l’orbite basse. Seuls 300 satellites formeront la constellation IRIS² dans sa globalité. Un chiffre qui reflète la sobriété de ce projet, loin des dizaines de milliers de satellites de Starlink et de Kuiper. Cette stratégie illustre concrètement l’engagement de l’Europe pour des systèmes spatiaux contribuant à un espace plus durable.

Ce nouveau programme illustre parfaitement la montée en puissance et le rôle d’impulsion politique que doit donner la Commission européenne à la politique spatiale. Dans un paysage institutionnel et politique trop complexe, marqué par la coexistence de plusieurs acteurs – UE, États membres, Agence spatiale européenne – il faut un centre de décision unique et une ligne de mise en œuvre claire, pour éviter duplications et dilution de l’effort spatial européen. C’est l’UE, par le biais de la Commission, qui doit endosser ce rôle.

D’ailleurs, la constellation va de pair avec l’adoption, dans les prochains mois, d’une loi spatiale européenne. Au programme : un arsenal juridique pour la viabilité et la résilience des activités spatiales, ainsi que pour la gestion de débris spatiaux. L’ensemble de ces briques renforceront le leadership de l’Europe en portant une vision du spatial, centrée sur le service aux citoyens, le renforcement de la lutte contre le changement climatique et l’affirmation d’une indépendance européenne vis-à-vis de la Chine et des Etats-Unis.

Aux côtés d’Ariane 6 qui vient de faire son premier vol avec succès et qui doit naturellement mettre l’essentiel de la constellation en orbite, IRIS² est donc un nouveau moteur de l’Europe spatiale. L’accord de concession signé entre l’Union européenne et le consortium SpaceRISE le 16 décembre marque le véritable lancement d’IRIS². Cette signature intervient dans les premiers jours du mandat du nouveau Commissaire européen pour la défense et l’industrie spatiale, Andrius Kubilius, qui a d’ores et déjà plaidé pour une Europe spatiale forte. Qu’il soit entendu !

Union européenne: appel contre la fin des voitures thermiques en 2035

Union européenne: appel contre la fin des voitures thermiques en 2035

Pour « sauver l’automobile »;  Dans un projet de document consulté par La Tribune, qui doit faire l’objet d’une communication officielle ce jeudi, le PPE appelle à « annuler » une mesure phare, à savoir « l’interdiction des moteurs à combustion interne prévue pour 2035 ».

. D’après le PPE, l’interdiction des voitures thermiques en 2035 bafoue « le principe de neutralité technologique », en privilégiant les seules voitures électriques pour décarboner l’automobile.

Le  PPE plaide pour « un mélange de technologies ». Parmi elles, il y a « les carburants alternatifs » comme les e-carburants et les biocarburants. Ceux-ci auraient notamment l’avantage, expliquent les députés, de permettre aux véhicules thermiques actuels de rouler sans polluer. Les parlementaires citent aussi les véhicules hybrides rechargeables, équipés d’un moteur thermique et d’une batterie. Lorsqu’ils sont rechargés régulièrement – ce qui est encore loin d’être toujours le cas -, ceux-ci permettent effectivement de réduire les émissions de CO2.

Le PPE a également repris à son compte la demande de l’ACEA, le lobby des constructeurs automobiles européens.

Budget de la France : la commission européenne bienveillante !

Budget de la France : la commission européenne bienveillante !

 

La commission européenne a sans doute choisi de ne pas donner des arguments pour attiser la crise politique qui concerne actuellement surtout la France mais aussi l’Allemagne. Ainsi la commission européenne s’est montrée particulièrement bienveillante vis-à-vis du budget initial communiqué par Paris et la trajectoire du budget à moyen terme. Compte tenu des inconnus relatifs à la conjoncture économique et à la situation géo politique, la commission a donc choisi de ne pas compliquer encore davantage la situation de Barnier dans l’avenir est en fait dans les mains du rassemblement national; Un parti fortement opposé aux orientations actuelles de la commission européenne a commencer par le Mercosur.

La Commission européenne a choisi de ne pas jeter d’huile sur le feu. Elle a approuvé, mardi, à Strasbourg, où le Parlement est réuni en session plénière, à la fois le projet de budget pour l’année prochaine et la trajectoire à moyen terme communiquée par Paris pour redresser ses finances. Des engagements « ambitieux » et « courageux », salués par l’exécutif européen, alors que la France est, et devrait rester longtemps, le cancre de l’Union européenne.

La Commission a rendu son verdict sur les plans à moyen terme soumis par 22 pays européens – les autres sont en retard, souvent pour des raisons politiques ou de calendrier électoral, comme en Allemagne. De façon un peu inattendue, la France fait partie des huit pays jugés « en ligne » avec ses recommandations .

Voiture électrique : opposition entre la Chine et l’union européenne

Voiture électrique : opposition entre la Chine et l’union européenne

Des prix minimums pour les voitures électriques exigés par l’union européenne mais la Chine refuse.
L’Union européenne et la Chine n’ont donc pas encore trouvé d’alternatives aux droits de douane imposés sur les véhicules électriques chinois. 

Le problème c’est que la Chine est très en avance sur le plan des capacités de production et sur le plan technologique. L’union européenne risque d’être envahie par des importations d’automobiles en provenance de la Chine.

L’une des options envisagées consiste à fixer un prix minimum pour les voitures électriques importées de Chine afin d’augmenter leur prix, dont l’UE a conclu, après une longue enquête, qu’il était artificiellement bas en raison des subventions accordées par l’État chinois.

Pour répondre à ces subventions, l’Union européenne a augmenté le mois dernier les droits de douane sur les véhicules électriques construits en Chine jusqu’à 45,3% dans le cadre de sa plus importante enquête commerciale, une décision qui a divisé l’Europe et suscité des représailles de la part de Pékin. La Chambre de commerce de Chine auprès de l’UE avait exprimé sa profonde déception face à cette mesure, la qualifiant de « protectionniste » et « arbitraire ».

 

Les agriculteurs en face des contradictions de l’union européenne

Les agriculteurs en face des contradictions de l’union européenne

 

L’accord de libre-échange avec le Mercosur (Argentine, Brésil, Uruguay et Paraguay) pourrait être adopté en décembre 2024 par l’Union européenne. En France, les agriculteurs français se mobilisent pour s’opposer à cette décision. Les normes sanitaires et environnementales imposées aux agriculteurs européens ne sont pas respectées par les pays du Mercosur. Cette différence a des conséquences importantes sur les coûts de production. L’Europe envoie donc un message contradictoire, demandant aux agriculteurs de respecter des normes strictes tout en ouvrant ses portes à des produits bien moins contrôlés. L’agriculture française (et européenne) est l’une des plus sûres au monde grâce aux normes sanitaires et environnementales imposées par le régulateur français et européen.

 

par
Bertrand Valiorgue
Professeur de stratégie et gouvernance des entreprises, EM Lyon Business School

Xavier Hollandts
Professeur de stratégie et entrepreneuriat, Kedge Business School dans The Conversation

Une simple comparaison des pratiques agricoles actuelles avec celles des années 1990 permet de prendre la mesure de ce saut qualitatif (abandon de certaines molécules, prise en compte de la biodiversité, qualité de l’alimentation du bétail, par exemple).

On a tendance à oublier que ces démarches d’amélioration ne se réalisent pas sans investissements ni surcoûts. La substitution d’une technique de production par une autre n’est pas qu’un simple changement d’habitude.

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C’est un investissement, un apprentissage et un risque nouveau qu’il faut apprendre à gérer.

On oublie aussi régulièrement que ces investissements et surcoûts sont très difficilement répercutés sur les prix, du fait de la structure et du fonctionnement des marchés des matières premières agricoles.

Un agriculteur soucieux de l’environnement et de ses pratiques n’est pas un agriculteur qui est mieux rémunéré. C’est un agriculteur qui doit fournir un effort supplémentaire qui n’est pas intégré dans le prix de vente des denrées alimentaires qu’il produit.

Cette dure loi économique, que l’on retrouve dans le secteur agricole, porte le nom d’« effet tapis roulant ». Elle a été introduite pour la première fois par l’économiste Willard Cochrane.

Pour rester compétitifs et présents sur les marchés, les agriculteurs doivent procéder à des investissements et à l’incorporation de nouvelles technologies qui les rendent plus productifs. Cela engendre une plus grande disponibilité de denrées alimentaires commercialisées sur les marchés des matières premières et une baisse concomitante des prix.

Il faut alors procéder à de nouveaux investissements et à l’incorporation de nouvelles technologies pour rester sur le marché. On a, à l’arrivée, des agriculteurs toujours plus efficients mais dont les rémunérations stagnent. Ils doivent toujours courir plus vite sur le tapis roulant sans que leurs situations économiques progressent pour autant.

Le même effet (tapis roulant) s’observe au niveau de la préservation de l’environnement.

Les agriculteurs incorporent des normes environnementales toujours plus exigeantes sans jamais bénéficier d’augmentation des prix.

L’UE en pleine contradiction
La signature du traité de libre-échange du Mercosur touche directement à cette question en faisant entrer sur le territoire européen et français des denrées alimentaires produites selon des normes bien moins strictes, voire tout simplement interdites aux agriculteurs hexagonaux : utilisation d’antibiotiques comme activateurs de croissance, variétés issues de la transgénèse, farines animales, recours à certaines molécules chimiques, culture de céréales génétiquement modifiées…
Cet accord pourrait contribuer à déverser sur le marché français et européen des matières premières agricoles et des denrées alimentaires moins chères et produites dans des conditions peu soucieuses de l’environnement et dans des proportions très significatives.

Liste des matières premières agricoles concernées par le traité Mercosur :

99 000 tonnes de viandes de bœuf

160 000 tonnes de viande de volaille

25 000 tonnes de viande porcine

180 000 tonnes de sucre

650 000 tonnes d’éthanol

45 000 tonnes de miel

60 000 tonnes de riz

Si le traité venait à être ratifié, les filières et les agriculteurs concernés devront faire face à une concurrence déloyale et un dumping environnemental orchestré par l’Union européenne qui au même moment renforce ses exigences environnementales et sanitaires à l’égard des producteurs agricoles localisés dans la zone Europe.

Cette réalité brutale pousse les agriculteurs français et européens à descendre dans la rue afin de dénoncer une concurrence déloyale, réalisée au détriment de l’environnement et de leurs exploitations. L’Europe envoie un message contradictoire à ses agriculteurs, leur demandant de respecter des normes strictes tout en ouvrant ses portes à des produits bien moins contrôlés.

Elle accélère de la sorte la vitesse de rotation du tapis roulant tout en augmentant les charges que doivent supporter les agriculteurs. Ces derniers progressent de manière continue sur le respect de l’environnement sans que les marchés récompensent les efforts accomplis.

L’opposition des agriculteurs français à l’égard du Mercosur est emblématique d’une inquiétude croissante à l’égard des politiques menées par l’Europe.

La littérature sur le management des paradoxes a montré qu’à partir d’un certain niveau de contradiction, les acteurs exposés à des injonctions paradoxales s’engagent dans des dynamiques de repli et de contestation de l’autorité jugée comme étant à l’origine de la situation dans laquelle ils se retrouvent plongés.

Quand le niveau de contradiction est trop fort, la conflictualité devient la seule issue possible afin de retrouver une situation plus équilibrée et cohérente.

La contestation des agriculteurs à l’égard du traité Mercosur est révélatrice d’un niveau de contradiction fabriqué par les politiques de l’Union européenne que les agriculteurs français n’arrivent plus à supporter.

Ce niveau de contradiction est vécu avec intensité par les agriculteurs français qui mettent une pression politique sur leur gouvernement.

Il en va autrement dans les autres pays européens, comme l’Allemagne ou l’Espagne, favorables à l’accord avec le Mercosur. Sans mouvement des agriculteurs à l’échelle de l’Union et sans veto d’au moins 4 pays de l’Union européenne, il est probable que le traité soit validé en décembre prochain.

Cette ratification placerait les agriculteurs français dans un grand désarroi et enclencherait de nouveaux mouvements de contestation susceptibles d’être de plus en plus virulents.

Frédéric Courleux, agroéconomiste et conseiller au sein du Parlement européen, est co-auteur de cet article

Adhésion de la Moldavie à l’Union européenne : scrutin serré

Adhésion de la Moldavie à l’Union européenne : scrutin serré

 

Après le dépouillement d’environ 90% des bulletins, il semble que 53% des Moldaves ont voté «non» dimanche lors d’un référendum au principe de l’adhésion à l’Union européenne (UE). La tendance pourrait toutefois s’inverser alors que de nombreux votes restaient à compter à l’étranger, où vit une importante diaspora.

D’une certaine manière il s’agit d’un revers pour la présidente de la Moldavie qui milite  pour l’adhésion à l’union européenne mais qui doit affronter dans son pays les forces pro-russes

 

 

Commission européenne : Macon lâche Thierry Breton !

Commission européenne : Macon lâche    Thierry Breton !

 

On sait certes que les relations entre la présidente de la commission européenne et le commissaire français Thierry Breton étaient loin d’être idylliques. Cependant la démission de Thierry Breton constitue un événement politique qui marque le lâchage de Macron. En effet ce sont les Etats qui désignent leurs propres candidats à la commission européenne. Pourtant Thierry Breton était considéré , et de loin, comme l’un des meilleurs commissaires européens s’efforçant notamment de soutenir une plus forte politique industrielle et voulant  également réguler davantage les grandes sociétés numériques type GAFA; lesquelles ne sont pas certainement pas innocentes dans la mise à l’écart de Thierry Breton.

La commission européenne sera toujours présidée par Ursula von der Layen ( notons qu’elle avait été initialement imposée par la France contre l’avis même de l’Allemagne dont elle est originaire !)

La présidente profite actuellement de la faiblesse politique de certains des Etats affrontés à des problèmes internes comme l’Allemagne et la France. Remplacer Thierry Breton à la fois efficace et charismatique par le très mollasson Séjourné traduit l’affaiblissement de la France au sein de l’Europe.

Les tensions entre la présidente et son commissaire sont manifestes dans la lettre de démission de Thierry Breton. Le Français accuse ainsi la dirigeante allemande d’avoir proposé son remplacement « pour des raisons personnelles qu’en aucun cas, vous n’avez discutées directement avec [lui]« . « C’est très inhabituel et un affront direct au style de gouvernance d’Ursula von der Leyen, jugé pas assez collectif », résume la directrice des études pour l’Institut Jacques Delors à Bruxelles.

« J’ai pris note et accepté la démission de Thierry Breton. Je le remercie pour son travail durant son mandat de commissaire », s’est exprimée Ursula von der Leyen sur X, lundi soir.

 

L’autorité de la présidente avait été mise en cause durant l’été. Sa demande aux Etats membres de lui envoyer deux noms, celui d’un homme et celui d’une femme, était restée lettre morte. Résultat : la promesse d’un collège de commissaires paritaire s’est envolée, mettant à mal la parole de la dirigeante conservatrice.

la Commission, cette dernière accusée d’avoir trop pris la lumière lors de son premier mandat. L’eurodéputé socialiste Christophe Clergeau a ainsi qualifié sur X de « camouflet pour Emmanuel Macron » la démission de Thierry Breton. « C’est inquiétant pour l’influence de la France en Europe », s’alarme de son côté Nathalie Loiseau. L’eurodéputée Rassemblent national Mathilde Androuët déplore auprès de franceinfo « l’influence d’Ursula von der Leyen sur Emmanuel Macron », estimant qu’elle « dicte ses choix à des exécutifs nationaux ».

Un destin en France pour Thierry Breton ?
Alors que plusieurs voix, dont l’eurodéputée écologiste Marie Toussaint sur X, appelaient le président français à proposer une femme au poste de commissaire, le chef de l’Etat a finalement désigné l’actuel ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné. Preuve qu’Emmanuel Macron ne veut pas se faire dicter son choix par Ursula von der Leyen ? « Ce qui est certain, c’est que c’est l’un de ses proches », remarque Sophie Pornschlegel. Ce choix « permet à Emmanuel Macron de garder de l’influence à Bruxelles et donc à la France aussi », résume un député macroniste auprès de France Télévisions, qui note que le chef du Quai d’Orsay « s’entend bien » avec la présidente de la Commission.

L’ancien président du groupe Renew Europe au Parlement européen est un fin connaisseur des institutions européennes. « C’est une forme d’évidence, il est un européen convaincu et possède des talents de négociations et de diplomatie », relève l’eurodéputée et actuelle cheffe de Renew Europe Valérie Hayer, auprès de franceinfo.

Reste à savoir quel portefeuille obtiendra le chef de la diplomatie française. « C’est avant tout ce qui compte et je pense que l’on peut être confiant sur ce qui sera proposé à la France et la confirmation de son influence », espère Valérie Hayer. « Il sera une figure importante de la nouvelle équipe », prédit de son côté l’analyste Mujtaba Rhaman sur X.

En France, la démission de Thierry Breton a immédiatement déclenché une vague de questionnements sur une potentielle participation au gouvernement, que le nouveau Premier ministre Michel Barnier doit annoncer d’ici à la fin de la semaine. Tandis que Matignon se garde de tout commentaire, « Michel Barnier et [Thierry Breton] s’entendent bien », souligne toutefois un député Ensemble auprès de France Télévisions. « Sans doute Thierry Breton a-t-il trouvé un atterrissage ailleurs », suppute auprès de franceinfo une députée européenne macroniste.

Immigration : L’Allemagne s’assoit sur la politique européenne commune

Immigration : L’Allemagne s’assoit sur  la  politique  européenne commune  

Sans en référer à ses partenaires européens, l’Allemagne a délibérément décidé de mettre en cause la politique européenne  à matière d’immigration. Un changement complet de politique et une rupture avec les règles communes. Brutalement l’Allemagne décide en effet de rétablir les contrôles de tous les étrangers à l’ensemble de ces frontières.
En cause évidemment la montée de l’extrême droite dans certaines régions allemandes. C’est évidemment un virage à 180° pour Berlin qui avait largement favorisé pendant un temps l’arrivée massive d’immigrés. L’objectif officiel du rétablissement du contrôle des frontières serait justifié par le fait que le pays ne veut plus accueillir de migrants en situation irrégulière. La mesure concerne tous les pays frontaliers y compris la France. Il s’agit d’un revirement majeur de l’Allemagne et sans concertation de la politique européenne commune concernant l’immigration. Le problème c’est que cette entorse délibérée aux règles européennes pourrait inciter d’autres états à s’affranchir également de certaines règles communes.
Lundi, l’Allemagne a annoncé qu’elle étendrait les contrôles à l’ensemble de ses frontières, incluant désormais la France, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Belgique et le Danemark. Berlin considère cette mesure indispensable pour la «protection de la sécurité intérieure ». Cela peut-il vraiment permettre d’enrayer l’immigration illégale ?Rien n’est certain si on prend l’exemple de la croissance de l’immigration en Grande-Bretagne pourtant dispose de frontières naturelles autrement plus importantes qu’en Allemagne. Cette mesure pourrait se révéler davantage politique que réelle

 

La Chine veut punir l’agriculture européenne

La Chine veut punir l’agriculture européenne

Conséquence directe de la décision de l’Union européenne de taxer  davantage les importations de voitures électriques chinoises qui dominent le marché, Pékin lance une grande enquête pour dénoncer les avantages de l’agriculture européenne considérée comme trop subventionnée. Un comble d’une certaine manière quand on sait que la totalité des activités économiques bénéficient  de l’aide de l’État chinois lors des exportations.

 

« Le ministère du Commerce a décidé d’ouvrir une enquête antidumping sur certains produits laitiers importés depuis l’Union européenne à compter du 21 août 2024 », a ainsi indiqué le ministère chinois du Commerce, dans un communiqué.

Cette annonce intervient au lendemain de nouvelles taxes douanières annoncées mardi par l’Union européenne (UE) sur les voitures électriques provenant de Chine, y compris celles du constructeur américain Tesla qui possède une usine à Shanghai.

Bruxelles estime en effet que les prix des véhicules chinois sont artificiellement bas, du fait de subventions d’État qui faussent le marché et nuisent à la compétitivité des constructeurs européens.

Ces nouvelles surtaxes, mises en place d’ici fin octobre (sauf vote contraire des 27 États membres de l’UE), peuvent atteindre jusqu’à 36%. La majeure partie des constructeurs chinois est concernée par ces nouveaux droits de douanes européens. Bruxelles imposera ainsi des surtaxes de 17% au fabricant chinois BYD, de 19,3% à Geely, et de 36,3% à SAIC.

Dans la foulée, la Chambre de commerce chinoise dans l’UE avait fustigé le « protectionnisme » et les pratiques commerciales « injustes », induites par ces droits de douanes spécifiques.

 

Automobile : la Chine attaque l’union européenne pour concurrence déloyale !

Automobile : la Chine attaque l’union européenne pour concurrence déloyale !

La Chine qui attaque l’union européenne pour concurrence déloyale ! d’une certaine manière, c’est le monde à l’envers quand on sait que l’économie chinoise est totalement dans les mains de l’État et donc subventionnée. En cause,  la perspective d’augmenter les taxes de 38 % sur les importations de voitures chinoises. Une taxe qui s’ajoute aux 10 % existants. Notons qu’aux États-Unis on est passé à 100 % de taxes. L’enjeu porte évidemment maintenant essentiellement sur les voitures électriques dont les exportations chinoises sont l’ enjeu important et qui font chuter la croissance de Pékin. Cela d’autant plus que les consommateurs européens notamment ne semblent pas très enthousiastes pour acheter une voiture électrique ( les immatriculations des véhicules électriques en Allemagne s’écroulent par exemple).Pékin a annoncé ce vendredi avoir saisi l’Organisation mondiale du commerce (OMC), après la décision de l’Union européenne (UE) d’imposer en juillet des surtaxes sur les importations de véhicules électriques chinois. Pour rappel, Pékin est accusé d’avoir favorisé illégalement ses constructeurs.

 

En Europe, les marques chinoises progressent vite grâce à des tarifs compétitifs, mais jugés artificiellement bas par l’UE. Elles y sont passées de moins de 2% du marché des voitures électriques fin 2021 à près de 8% fin 2023, selon le cabinet spécialisé Jato.

À ce jour, la Commission européenne dispose encore de quatre mois pour décider de surtaxes définitives, ce qui laisse ouverte une fenêtre de dialogue. Ces droits définitifs, qui devront être avalisés par les Vingt-Sept, seraient valables cinq ans. À l’issue d’une enquête antisubventions entamée en octobre, Bruxelles avait annoncé ces surtaxes le 12 juin, tout en lançant des discussions avec Pékin pour tenter de résoudre le problème et désamorcer les risques de guerre commerciale.

Des taxes dépourvues de tout « fondement factuel et légal », selon Pékin
La Chine avait annoncé dès le lendemain qu’elle « se réserv[ait] le droit » de porter plainte auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Pékin avait assuré qu’une telle décision était dépourvue de tout « fondement factuel et légal ».

« Cette mesure nuit non seulement aux droits et intérêts légaux de l’industrie chinoise des véhicules électriques (…) mais créera aussi une distorsion des chaînes de production et d’approvisionnement à travers le monde, y compris dans l’Union européenne », avait affirmé He Yadong.

« Les actions de l’UE sont soupçonnées de violer les règles de l’OMC et constituent un comportement protectionniste pur et simple », avait-il ajouté. L’UE affirme se conformer aux règles de l’OMC avec ces taxes visant à freiner les importations de véhicules électriques chinois sans les bloquer complètement, contrairement à la politique menée par Washington. Les Etats-Unis avaient annoncé mi-mai une hausse des droits de douane sur les véhicules électriques chinois à 100%, contre 25% précédemment.

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