Archive pour le Tag 'Europe'

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Immatriculations autos : l’hécatombe en Europe

Immatriculations autos : l’hécatombe en Europe

L’hécatombe pour les ventes de voitures en Europe. Plusieurs facteurs explicatifs, l’Europe n’est plus qu’un marché de renouvellement comte tenu du taux d’équipement actuel ; l’envolée du prix du carburant pèse sur l’usage de la voiture et son renouvèlement ; le budget transport des ménages est largement affecté par la crise en Europe ; dernier aspect, la voiture n’exerce plus son rôle culturel et la voiture est de plus en plus redevenue un simple outil de déplacement.   Les immatriculations de voitures neuves sont tombées en 2012 à leur plus bas niveau depuis dix-sept ans au sein de l’Union européenne totalisant 12,05 millions de véhicules, a annoncé mercredi l’Association européenne des constructeurs automobiles (ACEA). Le recul entre 2011 et 2012 s’établit à -8,2%, soit la plus forte baisse des immatriculations enregistrée d’une année sur l’autre dans l’UE depuis 1993, selon l’ACEA qui relève toutefois d’importantes disparités entre les pays et les constructeurs.  Le mois de décembre a été particulièrement difficile pour les principaux marchés européens avec des baisses à deux chiffres pour l’Allemagne (-16,4%), la France (-14,6%), l’Italie (-22,5%) ou l’Espagne (-23%). C’est aussi le 15e mois de baisse consécutif, souligne l’ACEA.  Sur l’ensemble de l’année 2012, les chiffres révèlent toutefois de fortes disparités entre les pays. Parmi les plus importants, seul le Royaume-Uni a vu le nombre de ses immatriculations augmenter, avec une hausse de 5,3% par rapport à l’année précédente.  L’Allemagne est parvenue à limiter la casse avec une baisse de 2,9% alors que le France (-13,9%), l’Espagne (-13,4%) et l’Italie (-19,9%) ont enregistré de forts reculs de leurs immatriculations l’an passé.  L’évolution est aussi très contrastée entre les constructeurs. Les généralistes comme les français PSA Peugeot Citroën (-12,9%) et Renault (-18,9%), l’italien Fiat (-15,8%) ou l’américain General Motors, avec sa marque Opel (-15,6%), ont particulièrement souffert en 2012.  Les marques allemandes de prestige tirent leur épingle du jeu: Audi gagne 3,7%, BMW (-0,1%) et Mercedes-Benz (-0,9%) sont stables.  Le groupe sud-coréen Hyundai-Kia s’en sort particulièrement bien. Sa marque Hyundai a gagné 9,4% et Kia enregistre une forte hausse de 14,6%.

 

 

Europe : Sortie de crise de la dette en 2013 affirme Standard and Poor’s ; du pipeau !

Europe : Sortie de crise de la dette en 2013 affirme Standard and Poor’s ; du  pipeau !

SP  faiat des prévisions financières et pense que la crise de la dette pourrait se terminer en 2013 en Europe ; première observation, SP ne connait rien en économie et est essentiellement compétente en matière de finances , ce qui n’est pas tout à fait la même chose ; seconde observation, la prévision est aussi un métier et dans ce domaine les agences en général se sont toujours plantées  sur les grands événements en particulier sur la crise de 2009 ; elles se plantent aussi sur la situation européenne en 2013 ( car l’avenir de la dette dépend de la croissance)  Mieux vaudrait que les agences  se concerne sur l’analyse financière actuelle en faisant preuve de la meilleure pertinence technique possible ( exemple : on se demande ce qui justifie encore la note de la Grande Bretagne voire des Etats Unis !)   »Cette année pourrait être décisive pour déterminer si la zone euro peut émerger de ses problèmes liés aux dettes souveraines », écrit l’agence de notation dans ce document intitulé « La crise de la dette en zone euro: 2013 pourrait être une année charnière ».   »Néanmoins, nous croyons que la confiance des investisseurs ne reviendra que si les États membres poursuivent le rééquilibrage de leurs économies, à la fois en stabilisant structurellement les dettes publiques et en réduisant davantage les déficits extérieurs », selon Moritz Kraemer, analyste crédit chez Standard & Poors.  Ces objectifs sont difficiles mais peuvent être atteints, poursuit l’agence de notation qui met toutefois en garde contre les risques qui perdurent et justifient selon elle le maintien de perspectives négatives sur une bonne partie des notes des pays de la zone euro.  Standard & Poors est la seule agence qui ait retiré leur triple A, la meilleure note possible, aux Etats-Unis durant l’été 2011. C’est également elle qui la première a dégradé la note souveraine de la France, la rétrogradant en janvier 2012 d’un cran (de AAA à AA+), suivie à l’automne dernier par sa concurrente Moody’s (de Aaa à Aa1).  L’Europe pourrait commencer à sortir de la crise des dettes souveraines en 2013, a affirmé l’agence de notation StandCdans une analyse publiée mercredi.   »Cette année pourrait être décisive pour déterminer si la zone euro peut émerger de ses problèmes liés aux dettes souveraines », écrit l’agence de notation dans ce document intitulé « La crise de la dette en zone euro: 2013 pourrait être une année charnière ». « Néanmoins, nous croyons que la confiance des investisseurs ne reviendra que si les États membres poursuivent le rééquilibrage de leurs économies, à la fois en stabilisant structurellement les dettes publiques et en réduisant davantage les déficits extérieurs », selon Moritz Kraemer, analyste crédit chez Standard & Poors.  Ces objectifs sont difficiles mais peuvent être atteints, poursuit l’agence de notation qui met toutefois en garde contre les risques qui perdurent et justifient selon elle le maintien de perspectives négatives sur une bonne partie des notes des pays de la zone euro.  Standard & Poors est la seule agence qui ait retiré leur triple A, la meilleure note possible, aux Etats-Unis durant l’été 2011. C’est également elle qui la première a dégradé la note souveraine de la France, la rétrogradant en janvier 2012 d’un cran (de AAA à AA+), suivie à l’automne dernier par sa concurrente Moody’s (de Aaa à Aa1).

 

Investissements Europe, Etats-Unis, japon : effondrement

Investissements Europe, Etats-Unis, japon  : effondrement

 

Au sein de ces trois régions, aucun autre indicateur économique n’a connu une telle baisse. Or l’investissement est le nerf de la guerre de la croissance, selon une étude publiée par McKinsey Global Institute (MGI). L’investissement privé en Europe a ainsi chuté de 15% comparé à 2007. En Irlande, c’est un effondrement, avec un recul de 64%, rapporte MGI, qui fait également état d’une baisse de 27% en Espagne. « La chute de l’investissement en Europe ne pèse pas uniquement sur la croissance actuelle du PIB, elle menace également les capacités économiques du continent dans le futur », souligne MGI dans son rapport sur la pénurie des investissements en Europe. Selon les calculs de MGI, les investissements dans l’Union européenne – hors dépenses publiques – ont chuté de 350 milliards d’euros entre 2007 et 2011, ce qui représente vingt fois la baisse de la consommation domestique et quatre fois le déclin du PIB. La frilosité des investisseurs peut s’expliquer par la menace que fait peser le « mur budgétaire » sur la croissance future des Etats-Unis, l’incertitude quant à l’avenir de la zone euro ou encore la baisse inexorable de la population japonaise. Dans le même temps, cette prudence peut paraître étonnante quand on garde à l’esprit que les entreprises disposent de quantité très importantes de liquidités et que leurs profits sont en forte croissance aussi bien aux Etats-Unis, en Europe qu’au Japon.

 

Europe : le chantage de Londres déplaît à Berlin

Europe : le chantage de Londres déplaît à Berlin

Un avertissement très diplomatique et sans frais mais u avertissement quand même de l’Allemagne en Direction de la Grande Bretagne. Le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble a déconseillé au Royaume-Uni de faire du « chantage » à ses partenaires européens dans l’objectif de recouvrer certains pouvoirs transférés à Bruxelles, dans une interview publiée dimanche. « Nous souhaitons garder le Royaume-Uni dans l’UE et non le pousser dehors », a dit M. Schäuble au Frankfurter Allgemeine Zeitung, dans son édition du dimanche. « Mais je dirai aussi que cela ne signifie pas que n’importe qui puisse nous faire du chantage. » Interrogé sur le danger que pourrait présenter le débat qui fait rage au Royaume-Uni sur l’éventualité d’un référendum sur l’appartenance du pays à l’Union européenne, M. Schäuble a déclaré que l’UE devait envoyer un signal clair au reste du monde. « Nos amis britanniques ne sont pas dangereux. Mais un référendum créerait de l’incertitude », a-t-il jugé. Il a dit ne se « fâcher » avec les Britanniques qu’à propos de football, ajoutant qu’il espérait de leur part « plus d’engagement en Europe, pas moins ».

Europe : Merkel voit gris, Hollande voit rose

Europe : Merkel voit gris, Hollande voit rose

Hollande est bien obligé de faire semblant de voir rose car en faiat il a dû accepter toues les exigences de l’Allemagne (limitation de l’union bancaire, remise à plus tard de l’union politique et financière, absences de politique de croissance etc.). Merkel elle voit gris et annonce que le pire est devant ; Deux conceptions de la politique ! L’Europe a encore une « période difficile » devant elle, et ne doit pas « relâcher » ses efforts de réformes, a prévenu vendredi la chancelière allemande Angela Merkel à l’issue d’un sommet européen à Bruxelles.   »Oui, nous avons déjà réalisé quelque chose, mais je pense qu’il reste encore devant nous une période très difficile », a-t-elle souligné.  De fait, « nous devons aussi nous attendre pour l’année prochaine à des croissances très faibles, voire négatives dans certains pays, et un très fort chômage », a-t-elle souligné.   »Le processus d’adaptation par lequel nous devons passer est très difficile et aussi très douloureux », du fait de la « discipline budgétaire très laxiste » de ces dernières années en Europe et des « pertes de compétitivité qui ne peuvent être rattrapées en peu de temps ».   »Ces choses-là se sont passées sur une très longue période, et devront être effacées durant une très longue période, et c’est pourquoi nous ne devons pas relâcher nos efforts de réforme », a-t-elle conclu.  Les dirigeants européens ont bouclé vendredi une nouvelle année de crise en se félicitant d’être parvenus à sauver la Grèce et à mettre sur les rails le contrôle des banques, mais en révisant leurs ambitions pour le renforcement de l’union économique et monétaire.

 

Hilary Clinton il fautafavoriser la croissance en Europe

Hilary Clinton il faut favoriser  la croissance en Europe

La secrétaire d’Etat Hillary Clinton a déclaré à Washington devant les membres de la Brookings Institution, un groupe de réflexion, que les Etats-Unis comptaient sur l’Europe.   »La zone euro glisse de nouveau dans la récession alors que des politiques d’austérité se mettent en place. Donc il est vital pour l’économie mondiale dans son ensemble que les dirigeants européens adoptent des politiques qui mettent en avant une croissance suffisante et créent des emplois », a dit Mme Clinton.  On fait tellement de choses à travers le monde qui dépendent de la force de notre économie: fournir des moyens de défense, investir sur des marchés émergents ou offrir des aides au développement », a-t-elle dit.   »Et il ne peut y avoir de plus grande menace pour notre sécurité et notre partenariat transatlantique qu’une économie faible sur un ou des deux côtés de l’Atlantique », a-t-elle encore affirmé.   »Si nous voulons renforcer nos liens économiques, nous devons chacun construire des fondations solides chez nous. Pour les Etats-Unis cela implique de faire des choix politiques difficiles: il faut investir pour notre compétitivité et il faut régler nos problèmes fiscaux », a-t-elle conclu.  Pour la deuxième fois en trois ans, la zone euro est entrée en récession au troisième trimestre, au moment où la contestation monte contre l’austérité, accusée d’être responsable de l’aggravation de la crise.

 

Grèce : aide accordée

Grèce : aide accordée

 

L’accord, «laborieux mais constructif» pour Christine Lagarde, a été scellé au bout de 14 heures de discussion, lors d’un quatrième rendez-vous extraordinaire depuis la mi-novembre. Il autorise le déboursement à partir du 13 décembre de trois tranches de crédits suspendues depuis l’été et permet au trésor grec d’éviter la banqueroute. L’enveloppe d’aide en retard atteint 44 milliards, dont 10 milliards que le conseil du FMI devra lui-même débloquer à son tour. Dans le huis clos, l’objectif de l’allégement de dette a rapidement réuni l’adhésion des ministres des finances, de la directrice générale du fonds et du patron de la BCE Mario Draghi: il s’agit de ramener la Grèce sur une pente d’endettement qui lui laisse assez d’oxygène pour retrouver la croissance et, in fine, rembourser son dû. La dette devra être ramenée à 124 % du PIB en 2020 (au lieu de 145 % escompté). Elément nouveau, les Européens promettent de la réduire encore, «à moins de 10 %», en 2022. En filigrane, le scénario se profile d’une remise de dette en bonne et due forme d’ici quelques années. Après des mois d’incertitude politique et financière, Athènes et ses créanciers s’engagent pour le long terme. Restait encore à préciser la nature et la répartition de l’effort immédiat demandé aux Européens: 20 % du PIB grec ou 40 milliards. Une bruyante controverse a retardé la conclusion jusqu’aux petites heures de mardi. Le FMI poussait à un abandon immédiat de créances publiques. Les trésors européens et le ministre allemand Wolfgang Schäuble s’y opposaient vent debout. L’hypothèque a été levée dans la nuit. Pour le président de l’Eurogroupe Jean-Claude Juncker, le Fonds est désormais «complétement revenu à bord». Mario Draghi a annoncé «un retour de la confiance envers la Grèce et l’Europe». L’euro s’est ressaisi à l’ouverture des marchés en Asie. Le plan arraché à l’Eurogroupe exclut pour le moment toute atteinte au principal de la dette. Mais il utilise les possibilités d’allègement de la part des trésors nationaux, de la BCE et du fonds de sauvetage européen. Afin de diminuer le fardeau, il réduit de 1 point le taux d’intérêt accordé à la Grèce par les créanciers publics. Il rallonge les échéances de ces prêts de 15 à 30 ans, c’est-à-dire au-delà de 2040. Il reporte de dix ans le paiement des intérêts au fonds de sauvetage FESF. Dès 2013, la BCE et les banques centrales nationales rétrocéderont quelque 11 milliards de profits réalisés sur les obligations grecques. L’Eurogroupe autorise enfin Athènes à racheter ses propres titres, avec une décote probable de plus de 60 %.

 

Europe : des ministres des finances fous !

Europe : des ministres des finances fous !

 

On s’en doutait mais cette fois c’est Moscovici qui le dit. » Il y a des ministres mabouls  en Europe ». Pas vraiment une accusation seulement un constat. La preuve l’état financier de la zone euro et en dépit de cela un entêtement pour imposer une austérité qui tue la croissance. Le ministre des Finances, Pierre Moscovici, a confié à Canal+ qu’il y avait « quelques mabouls » parmi ses collègues européens, dans un reportage diffusé dans l’émission « Dimanche + ». Dans ce reportage, une équipe de Canal+ suit le ministre à Bruxelles, où il participe à une réunion des ministres des Finances de la zone euro consacrée à la situation en Grèce. L’enjeu pour Pierre Moscovici est d’obtenir un délai de deux ans pour que ce pays réduise ses dettes. Avant la réunion, le ministre, qui s’entretient avec ses collaborateurs, pressent une longue discussion: « ça se présente moyen (…), on n’est pas sorti de l’auberge ». Cinq heures plus tard, fin de la réunion, les ministres se sont mis d’accord pour accorder le délai de deux ans. « Une bonne colère surjouée » Interrogé par Canal+, Pierre Moscovici confie qu’il a « dû s’énerver une fois ou deux contre un ministre, qu(‘il ne va) pas nommer, mais qui avait l’air de considérer qu’en Grèce rien ne se passait ». « Il y a quand même quelques mabouls dans la salle », a lâché le ministre français.

 

Automobiles Europe : recul de 5% en octobre ; -7.3% sur dix mois

Automobiles Europe : recul de 5% en octobre ; -7.3% sur dix mois

Les immatriculations de voitures neuves en Europe ont reculé de 4,8% à 959.412 unités en octobre, treizième mois de repli consécutif, a annoncé vendredi dans un communiqué l’Association des constructeurs automobile européens (ACEA). Sur les dix premiers mois de l’année, les ventes ont baissé de 7,3% à 10.327.276 unités, selon l’ACEA. Octobre marque tout de même une amélioration par rapport aux trois mois précédents, où la chute dépassait à chaque fois les 7%. Dans le détail en octobre, les ventes ont reculé de 7,8% en France, de 12,4% en Italie et plongé de 21,7% en Espagne, tandis qu’elles demeuraient quasi stables (+0,5%) en Allemagne. En revanche, elles ont augmenté de 12,1% au Royaume-Uni. La tendance est comparable sur l’ensemble des dix premiers mois, le Royaume-Uni étant le seul gros marché dans le vert (+5%). L’Allemagne recule légèrement (-1,6%), beaucoup moins que l’Espagne (-11,9%), la France (-13,3%), et l’Italie (-19,7%), selon l’AECA, dont les statistiques englobent l’ensemble des Etats membres de l’UE, sauf Malte. Au niveau des groupes, Volkswagen (VW, Audi, Seat, Skoda…) reste le numéro un incontesté en Europe avec 244.595 voitures écoulées en octobre (+1,6%) et profite des déboires de ses concurrents pour augmenter sa part de marché, qui atteint 25,5%. PSA est deuxième avec moitié moins de véhicules vendus (118.143 voitures, -5,1%), mais maintient sa part de marché (12,3%). L’autre français, Renault, a enregistré une nette déconvenue, ses ventes fondant de 21,6% à 84.783 unités, pour une part de marché de 8,8%. Suivent les américains Ford, avec 72.330 voitures vendues, en recul de 8,3%, et General Motors (Opel Vauxhall et Chevrolet), avec 68.481 véhicules vendus, en recul de 14,3%. Fiat a vendu 63.256 voitures (-5,6%), Toyota 38.442 (+1,1%) et Nissan 32.197 (+0,2%). Champions allemands du haut de gamme avec Audi (groupe VW), BMW et Daimler ont connu des sorts opposés. Le munichois BMW a vu ses ventes reculer de 1,7% à 61.107 voitures tandis que son rival de Stuttgart, constructeur des Mercedes-Benz, écoulait 2,7% de voitures en plus (51.330).

 

Manifestation Athènes : un banquier américain accuse l’Europe et le FMI

Manifestation  Athènes : un banquier américain  accuse l’Europe et le FMI

Devant un parterre de banquiers grecs, l’Américain Charles Dallara, qui dirige l’Institut de la Finance Internationale (IIF), un organisme basé à Washington qui représente les 400 plus grandes banques du monde, a lancé un pavé dans la mare en estimant qu’il était « temps de reconnaître que l’austérité seule condamne non seulement la Grèce, mais l’intégralité de l’Europe à la probabilité d’une ère douloureuse ».  Si la récession s’accélère, « il s’agirait d’une tragédie, pas seulement pour la Grèce et l’Europe mais pour le monde », a-t-il dit en lançant un appel pour que FMI et zone euro trouvent des solutions « créatives » et « non conformistes » afin de desserrer l’étau sur la Grèce et garantir la stabilité du système financier mondial.  Mettant l’accent sur la nécessité absolue d’un retour de la croissance, M. Dallara a sévèrement critiqué les cures d’austérité imposées à la Grèce depuis 2010 par ses créanciers, qui ont fait plonger l’économie du pays dans une récession historique cumulée équivalent à une chute de 20% du PIB. Au moment où il parlait, l’Autorité des Statistiques grecques indiquait d’ailleurs que le PIB de la Grèce avait chuté de 7,2% sur un an au troisième trimestre 2012.   »Sans une stabilisation de l’économie et une reprise de la croissance, la viabilité de la dette ne sera jamais atteinte » a ajouté M. Dallara, critiquant l’obsession actuelle à l’égard de la réduction des déficits budgétaires qui devient un « cercle vicieux » condamnant à une récession sans fin.   »Ce que les prêteurs officiels devraient faire en priorité, c’est de réduire les taux d’intérêt » que la Grèce doit payer, aussi bien sur les anciens prêts que sur d’éventuels prochains prêts, a préconisé M. Dallara.   »C’est à la zone euro et au Fonds monétaire international (FMI) de trouver le bon dosage » entre baisse des taux d’intérêt et extension des maturités, a-t-il ajouté.   »Le FMI a un programme permettant à certains pays d’avoir accès à des prêts à taux zéro. Il est limité actuellement aux pays à bas revenus. Mais, veut-on vraiment attendre que la Grèce tombe dans cette catégorie pour reconnaître que les circonstances exceptionnelles entourant le cas grec aujourd’hui justifient quelques idées non conformistes en matière de politique de prêt au FMI? » a-t-il lancé. M. Dallara a passé lui-même de longues nuits l’hiver dernier à Athènes à négocier au nom des banques privées face au gouvernement grec un effacement historique et volontaire de la dette souveraine détenue par les créanciers privés du pays.

 

Europe- General Motors: 2.600 suppressions d’emplois

Europe- General Motors: 2.600 suppressions d’emplois

GM prévoit une nouvelle baisse du marché autos de 5% environ en 2013 ; dans le rouge, il a déjà supprimés 2600 emplois en Europe et va continuer en 2013. Le numéro un américain de l’automobile General Motors a annoncé mercredi avoir supprimé 2.300 emplois depuis le début de l’année en Europe sur un total de 2.600 visés pour 2012, et veut continuer à réduire ses effectifs l’an prochain dans la région, où ses pertes s’aggravent.  Ces réductions d’effectifs ont été obtenues en majorité grâce à des départs à la retraite ou négociés, a indiqué le directeur de la région Europe, Steve Girsky, lors d’une conférence avec les analystes suivant la publication des résultats trimestriels.  Ce n’est « pas quelque chose de nouveau en interne. Nous en sommes déjà à 2.300 personnes (depuis le début de l’année). Nous préférons agir avant et annoncer après », a-t-il déclaré.  GM n’a pas précisé dans quels pays se situaient ces suppressions de postes mais selon James Cain, porte-parole du groupe, elles ont lieu essentiellement en Allemagne, en Grande-Bretagne et en France.  Le constructeur a vu son bénéfice du troisième trimestre baisser de 12% sur un an, notamment à cause de 500 millions de dollars de pertes en Europe, et prévoit de perdre entre 1,5 et 1,8 milliard de dollars dans la région cette année.  « Nous allons également réduire notre troisième équipe de production dans l’usine de Eisenach », en Allemagne, en 2013. Le groupe table sur « plus de réduction d’effectifs en Europe en fonction de la demande ».  GM anticipe une baisse de 4 à 5% de la demande en Europe l’an prochain mais a malgré tout pour objectif « des résultats améliorés en 2013″, et vise le seuil de rentabilité d’ici 2015, a commenté le directeur financier Dan Amman.  Parmi les autres mesures de restructuration en Europe, les dirigeants du groupe ont cité du chômage partiel, la consolidation de la production de l’Opel Astra sur deux usines au lieu de trois auparavant, et ont noté que la situation de l’usine de transmission de Strasbourg était « à l’étude ».  James Cain a rappelé que le groupe était en discussions avec une entreprise « cliente » pour lui céder son site de Strasbourg mais n’a pas donné plus de détails. Un syndicaliste de l’usine avait identifié à la mi-octobre le potentiel acheteur comme étant le belge Punch Power Train.  Les dirigeants de GM ont aussi précisé qu’aucune « allocation de produit futur n’avait été faite pour l’usine de Bochum (en Allemagne) après la fin de la production de la Zafira ». L’avenir de cette usine est en question depuis de longs mois.

 

 

Europe : Delors pour la théorie des cercles, en fait, plusieurs Europe

Europe : Delors pour la théorie des cercles, en fait, plusieurs Europe

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Delors admet que ceux qui veulent davantage d’intégration et aller plus loin doivent pouvoir  le faire. C’est la théorie des cercles ou de l’Europe à plusieurs niveaux. De fait, avec l’élargissement forcené qui continue , c’est ce qui risque de se produire sinon c’est l’anarchie assurée avec notamment distorsions mortelles des  conditions de concurrence L’ancien président de la Commission européenne, Jacques Delors se dit, face à la crise économique, « favorable à une plus grande autonomie de la zone euro, ce qu’on appelle une coopération renforcée », dans un entretien avec le journal La Croix de lundi. « Je prône depuis longtemps la différenciation. Si certains pays veulent aller plus loin tout en respectant les règles de l’ensemble, il faut le leur permettre », indique Jacques Delors. renforcée. ». Pour Jacques Delors: « Il faut une gouvernance économique et monétaire de caractère fédéral, donner à la zone euro un budget propre et un instrument d’intervention économique pour régler le développement ». « Ce nouveau dynamisme de la zone euro redonnerait confiance à l’ensemble, c’est à dire à l’Europe des 27″ assure Jacques Delors pour qui: « Le projet définitif de l’euro doit être clair et accessible, donner de la confiance et un sentiment de stabilité. »

 

 

Europe : le bateau ivre et sans capitaine ; une crise de gouvernail

Europe : le bateau ivre et sans capitaine ; une crise de gouvernail

 

Hollande aurait réorienté l’Europe ( ah bon !) mais Merkel l’a désorienté. En faiat une absence totale de perspective crédible. Bref l’Europe tourne en rond. Ce qui n’a pas été changé et qui est fondamental c’est la logique européenne : faire un grand marché de plus en plus vaste et seulement cela, sans règle et sans vison, donc sans outils de gouvernance. Merkel, Monti, Hollande Barroso, Cameron, aucun n’a la même vision ; du coup on se paralyse. L’optimisme est retombé comme un soufflé. Rassérénés par l’annonce, début septembre, d’une intervention « illimitée » de la Banque centrale européenne pour racheter la dette à court terme des pays qui feront appel aux fonds de secours de la zone euro, les investisseurs sont en train de déchanter. Depuis un mois, les principales Bourses de la zone euro sont orientées à la baisse.  Les Européens semblent être retombés dans leur travers. Comme souvent, pas grand-chose de ce qui a été promis n’a trouvé de traduction concrète. L’Espagne rechigne toujours à se placer sous la protection du Mécanisme européen de stabilité (MES), le pare-feu permanent doté à terme d’une capacité de prêt de 500 milliards d’euros, enfin inauguré en début de semaine. La BCE n’a donc pas pu passer à l’action. Mariano Rajoy veut être certain de ne pas être mis sous tutelle par ses partenaires, qui entendent fixer des conditions très strictes en échange de l’intervention du mécanisme. Pour préserver son opinion publique, le chef du gouvernement conservateur au pouvoir se permet de jouer avec le feu, attendant de voir si la détente observée sur les taux d’emprunt de son pays va se prolonger avant de faire le premier pas. Mais il n’est pas le seul à risquer une nouvelle dégradation de la situation. L’Allemagne, les Pays-Bas et la Finlande ont même enclenché la marche arrière. Ils semblent vouloir revenir sur une avancée du sommet européen des 28 et 29 juin derniers, au cours duquel les chefs d’État et de gouvernement s’étaient mis d’accord pour recapitaliser directement les banques espagnoles via le fonds de secours provisoire de la zone euro ou son successeur, le MES, dès lors que la supervision européenne des banques par la BCE serait opérationnelle. La mesure, pourtant essentielle pour couper le cercle vicieux entre les bilans bancaires et la dette des États, ne s’appliquerait finalement pas aux établissements en difficulté avant l’entrée en vigueur du mécanisme ! En d’autres termes, l’Espagne serait obligée d’emprunter au MES pour prêter ensuite elle-même à ses banques, quitte à gonfler encore sa dette, en augmentation exponentielle… Cette volte-face est tout sauf anodine. Elle a déjà été invoquée – entre autres raisons – par Standard & Poor’s pour justifier l’abaissement, jeudi, de la note de l’Espagne de deux crans, dans la catégorie spéculative.  Car, même si les autres pays arrivaient à faire fléchir le trio, l’union bancaire pourrait bien ne pas être prête début 2013, comme prévu initialement. L’Allemagne n’entend en effet pas voir ses banques régionales, très proches des barons des Länder, passer sous le contrôle de la BCE. Une attitude qui pourrait retarder le projet… En attendant, la conjoncture économique continue de se dégrader, sous l’effet des plans de rigueur généralisés. Comme le souligne Barclays dans sa note de la semaine, la conjoncture se dégrade particulièrement en France. L’indice PMI d’activité dans l’industrie et les services y a chuté en septembre « à un niveau comparable à ceux de l’Italie et de l’Espagne ». Et depuis cinq trimestres, la croissance est nulle. Selon le Fonds monétaire international, Paris n’atteindra donc pas ses objectifs de réduction des déficits à 3 % en 2013. Pour y parvenir, le gouvernement table encore sur une prévision de croissance de 0,8 % du PIB quand l’institution de Christine Lagarde anticipe seulement 0,4 %. Celle-ci a d’ailleurs mis en garde, jeudi depuis Tokyo, contre les dangers d’une cure d’austérité trop frontale.  En partie visée, Angela Merkel n’entend pas céder sur la réduction des déficits et de la dette. La chancelière allemande a en revanche montré un signe d’ouverture en promettant de soutenir la consommation dans son pays. « Quand nous soutenons bien notre consommation intérieure, l’avantage est que nous pouvons naturellement importer davantage des autres pays de l’Union européenne », a-t-elle reconnu. Pour la première fois depuis de nombreuses années, les salaires allemands augmentent et l’État pourrait consentir à des baisses d’impôts pour stimuler l’activité. Une ouverture nécessaire, mais pas suffisante.  Les Européens vont donc devoir de nouveau surmonter leurs différends, au prochain sommet des chefs d’État et de gouvernement prévu les 18 et 19 octobre prochains, s’ils veulent sortir leurs économies de la stagnation, voire de la dépression. Ils devront notamment définir l’attitude à adopter vis-à-vis de la Grèce qui réclame deux ans supplémentaires pour atteindre les objectifs qui lui ont été assignés. Christine Lagarde a plaidé jeudi pour la clémence. Angela Merkel paraît disposée à l’entendre. Mais cela ne saurait être suffisant. « On ne peut pas être dans le business as usual. Il faut des décisions fortes, structurelles », avait prévenu Pierre Moscovici en recevant son homologue italien à Paris en septembre. Nul doute que les marchés le prendront au mot.

 

 

Italie et Espagne veulent l’aide de la BCE mais sans la demander officiellement

Italie et Espagne veulent l’aide de la BCE mais sans la demander officiellement

 

 Curieuses ces déclarations très contradictoires de l’Italie et de l’Espagne qui souhaitent ardemment l’intervention de la BCE mais ne veulent pas le dire pour ne pas inquiéter davantage les marchés. Monti incite même l’Espagne à présenter un plan d’aide d’urgence pour éviter la contamination. L’Espagne ne veut surtout pas qu’on évoque ce plan d’aide dont elle a pourtant besoin. Bref on joue au chat et à la souris avec les marches. L’Espagne et l’Italie ont beau inquiéter les marchés, Mariano Rajoy et Mario Monti veulent prendre leur temps. Lors de leur rencontre à Madrid ce jeudi, les chefs des gouvernements espagnol et italien n’ont pas demandé à la Banque centrale européenne d’intervenir. Au contraire. Lors de leur conférence de presse commune, ils ont soigneusement évité de se prononcer sur toute forme d’aide extérieure. Mais, en coulisse, les négociations vont bon train. L’Italie tente de convaincre l’Espagne d’accepter la main tendue par ses voisins. Avec des pincettes. Mario Monti promet d’«étudier les modalités» de la proposition de Mario Draghi afin de «déterminer si cette proposition (leur) convient». Plus prudent, Mariano Rajoy a refusé de répondre et s’est contenté de qualifier les déclarations du président de la BCE de «positives». Pour le reste, les deux chefs d’exécutif se sont appuyés mutuellement et ont affiché leur volonté de continuer dans la même voie: réduction du déficit et réformes structurelles. Mais, malgré cette unité affichée, l’Espagne et l’Italie n’ont pas une position identique. Alors que Mario Monti est favorable à un achat d’obligations sur le marché secondaire par le FESF, son homologue espagnol se montre beaucoup plus réservé. «Cette option pose un double problème pour l’Espagne, juge Juan Carlos Martinez Lazaro, professeur d’économie à l’IE Business School. Il y a d’abord un problème d’image. L’Espagne veut absolument éviter une solution qui ressemble à un plan de sauvetage.» Cette obsession exaspère ses partenaires européens, qui voient dans ce refus de principe «un orgueil mal placé», selon le mot d’un diplomate européen. «Le gouvernement veut également éviter qu’on lui impose de nouvelles conditions», poursuit Lazaro. L’Italie pense pouvoir échapper à la négociation d’un mémorandum d’entente (Memorandum of Understanding, MOU) si elle sollicitait l’achat d’obligations souveraines. L’Espagne, en revanche, craint qu’on lui impose une nouvelle vague d’austérité. Après avoir adopté un plan de rigueur de 65 milliards d’économies à réaliser en deux ans et demi, Mariano Rajoy considère qu’il a suffisamment heurté son électorat. «Il y aurait probablement un nouveau programme», pronostique Juan Ignacio Crespo, analyste financier et auteur d’un livre intitulé Les Deux Prochaines Récessions. Mais, entre les recommandations de la Commission et les conditions imposées aux banques, l’Europe ne pourrait plus ajouter grand-chose», indique-t-il. Même Christine Lagarde l’a reconnu: «Vu ce que l’Espagne a déjà réalisé et ce qu’elle compte encore faire, il n’y a pas grand-chose que le FMI pourrait demander en plus si l’Espagne recevait un plan de sauvetage», a expliqué la directrice de l’institution financière, incitant Madrid à sauter le pas sans crainte.

Le FESF pour sauver l’Europe mais avec quel argent ?

Le FESF pour sauver l’Europe mais avec quel argent ?

Le fonds européen (FESF fusionné avec le MESF) va disposer de  700 milliards mais 300 sont déjà partis pour aider les pays en difficultés ; en outre sur les 700 milliards, 250 doivent être apportés par  l’Italie, la Grèce, l’Irlande et le Portugal ; des pays qui ne peuvent emprunter déjà qu’à des conditions exorbitantes pour leurs propres besoins. A moins que le fonds ne leur prête aussi la cotisation qu’ils doivent au MES ! En réalité, il ne reste pratiquement rien à ce fonds de solidarité ; à moins de l’emprunter.  le FESF puis le MES ne pourront prêter aux États ou aux banques que de l’argent qu’ils auront eux-mêmes levé sur les marchés avec la garantie explicite des pays membres de la zone euro. Mais le sommet a décidé de supprimer partiellement la séniorité (remboursement prioritaire) dont dispose ce fonds. Cette perte de séniorité, si elle se confirme, signifie que le MES ne sera pas remboursé en premier en cas de défaut de l’un de ses créanciers. Comment les investisseurs réagiront-ils lorsqu’on leur demandera de prêter de l’argent au fonds de secours européen pour que ce dernier prête ensuite à l’Espagne sans être certain de récupérer sa mise? Cela revient à dégrader la qualité de crédit du fonds et donc à renchérir ses coûts d’emprunt. Ensuite, les délais de mise en œuvre de ces décisions s’annoncent bien plus longs que ne le pensent les marchés. D’abord parce que sept pays seulement ont jusqu’à présent ratifié le MES, l’Allemagne s’apprêtant à le faire ce vendredi après-midi. «Mais ils l’ont ratifié sous réserve que le MES soit créditeur senior, souligne Laurence Boone chef économiste Europe de Merrill Lynch Bofa. En d’autres termes, faudra-t-il changer les traités?» Ensuite le MES ne pourra recapitaliser les banques que lorsqu’un superviseur bancaire européen aura été mis en place, ce qui signifie pas avant la fin de l’année. Bref, les décisions nocturnes de Bruxelles ont permis peut-être d’acheter un peu de temps. Le temps nécessaire au réveil sur l’insuffisance de l’accord européen au regard de enjeux.

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