Archive pour le Tag 'Europe'

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Europe : récession au premier trimestre

Europe : récession au premier trimestre

 

La France, l’Espagne et l’Italie ont tiré la zone euro vers une contraction plus marquée en février et leur écart s’est creusé avec l’Allemagne, selon les indices PMI publiés mardi. L’indice PMI composite calculé par Markit pour la zone euro, qui prend à la fois en compte le secteur manufacturier et celui des services, s’est établi à 47,9 en février contre 48,6 en janvier. Bien que supérieur à la première estimation de 47,3, l’indice reste sous la barre des 50 séparant croissance et contraction d’activité. L’écart entre les deux premières économies de la zone euro – la France et l’Allemagne – a atteint son plus haut niveau depuis que cet indice a été créé en 1998. En Allemagne, l’indice composite s’est ainsi établi à 53,3 contre seulement 43,1 en France. « Les prévisions (…) semblent dépendre de la capacité de l’Allemagne a continuer à croître et à compenser la faiblesse de la France, de l’Italie et de l’Espagne », a commenté Chris Williamson, chef économiste chez Markit. « (…) Les espoirs d’un retour de la croissance dans la région d’ici mi-2013 sont désormais considérés comme trop optimistes. » La divergence franco-allemande a aussi été illustrée par la publication des chiffres des ventes au détail pour le mois de janvier, également publiés mardi. Les ventes au détail ont enregistré une croissance de 3,1% en Allemagne contre seulement 0,9% en France. Selon Chris Williamson, les derniers résultats de l’enquête Markit sont cohérents avec une contraction de l’économie de la zone euro d’environ 0,2% ce trimestre, seule la croissance allemande permettant à la région d’éviter un recul de l’activité économique aussi marqué que celui de 0,6% subi à la fin 2012.

Europe : la pédale douce sur l’austérité

Europe : la pédale douce sur l’austérité

Les instances européennes constatent que les objectifs de déficit ne seront pas tenus ; on va donc faire semblant de maintenir cette austérité mais en reportant les échéances d’un an, au moins !Les Européens vont-ils décider de relâcher la pression sur les pays les plus fragiles de la zone euro? Le débat entre austérité et croissance sera en tout cas pleinement à l’ordre du jour pour les ministres européens des Finances qui se réunissent ces lundi 4 et mardi 5 mars à Bruxelles.La zone euro se penche ainsi un peu plus sur l’élaboration du plan d’aide de 17 milliards d’euros à Chypre. « Nous allons probablement parvenir à un accord en mars, c’est ce que nous tentons de faire », a rappelé ce même jour, le patron de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem. Le conseil Ecofin des ministres des Finances de l’Union européenne fera, quant à lui, le point ce soir et demain. Outre Nicosie, les pays du Sud vont clairement constituer les dossiers les plus lourds. Les élections législatives italiennes et la percée surprise des candidats anti-austérité, ont créé un climat propice aux négociations pour les Etats européens les plus touchés par la rigueur.  Samedi 2 mars, le Portugal a été gagné par une importante vague de protestations contre l’austérité. Ces lundi et mardi, Lisbonne devrait, selon le Wall Street Journal, demander un aménagement du plan d’aide international dont le pays bénéficie depuis mai 2011. L’Irlande, autre pays sous assistance financière, devrait lui prêter main forte sur ce point. Tous deux ont ainsi en tête les mesures qui avaient été prises pour soulager le fardeau grec en novembre dernier : baisse des taux d’intérêts des prêts consentis par les Européens et rallongement de leur maturité. Par ailleurs, la question de l’arbitrage entre croissance et austérité reviendra avec insistance pour le Portugal mais aussi pour l’Espagne. Les deux pays sont, en effet, loin de leurs objectifs de déficits. Le 22 février dernier, Bruxelles a publié des prévisions qui font état de déficits publics de -4,9% pour Lisbonne et -6,7% pour Madrid. Loin, très loin des 4,5% visés par les deux pays.  Un nouveau délai pourrait ainsi être accordé aux deux voisins qui avaient déjà, en 2012, obtenu une rallonge d’un an pour ramener leur déficit à 3% du PIB en 2014 et non en 2013. Ce d’autant plus que Madrid et Lisbonne connaissent une situation économique rès dégradée : Bruxelles table, pour 2013, sur une récession de -1,4% pour le premier et de -1,9% pour le second, soit les deux plus mauvaises performances au sein de l’union monétaire. Ces pays comptent désormais un allié de poids dans leur rang : la France elle-même a repoussé à 2014 son objectif de déficit, et doit attendre le verdict de Bruxelles sur la trajectoire de ses finances publiques, en avril prochain.

Cohn-Bendit : le rejet de l’Europe à cause de Merkel

Cohn-Bendit : le rejet de l’Europe à cause de Merkel

Qualifiez-vous Berlusconi et Grillo de « clowns » comme l’a fait le rival SPD d’Angela Merkel, Peer Steinbrück?

Steinbrück est un idiot. Quand on veut devenir chancelier, on ne peut pas tenir ce genre de propos juste avant de rencontrer le président de la République italienne. C’est crétin et irresponsable. Tous les Italiens ne sont pas des clowns et le problème ce n’est ni Grillo ni Berlusconi. C’est de savoir pourquoi une majorité d’Italiens se retrouvent en eux. La grande critique que je formule à l’encontre de Mme Merkel, c’est qu’elle pense que sa politique est la seule possible et que ce faisant, elle place l’Allemagne dans une position hégémonique qui suscite un rejet de l’Europe. Cette politique intransigeante face à l’Europe est payante pour elle mais, en dehors de l’Allemagne, c’est une vision très énervante et très nationale de l’Europe. À laquelle les peuples disent non avec ce qu’ils ont sous la main. Si après le sommet sur le budget, Mario Monti et François Hollande avaient refusé ce budget en disant l’Europe a besoin d’autre chose, je suis sûr que le résultat des élections italiennes aurait été différent.

La montée des populismes en Europe serait donc due au rejet de l’Europe?

Les sociétés en crise ne voient pas la valeur ajoutée de l’Europe mais au contraire pointent sa responsabilité dans la dégradation économique de leur pays. Ce qui n’est pas exact, la réalité est bien plus complexe mais l’Europe ne sait pas offrir autre chose. Cela dit, trouvez-vous que la Grande-Bretagne, qui n’a pas adopté l’euro, se porte bien? En Suède, autre pays qui a conservé sa devise, l’écart entre les riches et les pauvres ne fait qu’augmenter. La seule réponse des autorités, c’est le renforcement des inégalités et des injustices sociales. Une politique dont on voit la traduction dans les urnes.

Marine Le Pen estime que le résultat des élections italiennes est « assez enthousiasmant pour les élections européennes »

Oui, c’est un vrai danger. On risque d’avoir au Parlement européen une majorité d’eurosceptiques. La crise, l’immigration non légale, les Roms, les scandales alimentaires… « Tout est de la faute de l’Europe », entend-on dire. Mais ce sont les gouvernements nationaux qui ont refusé une plus grande traçabilité des produits alimentaires… Imaginons, je dis bien imaginons – nous avons tous des rêves morbides –, Mme Le Pen présidente. Que fait-elle au sujet de la viande de cheval et de Spanghero? Que fait-elle pour sauver Peugeot? Oblige-t-elle les Français à rouler français? Ce genre de politique, on sait que ça ne fonctionne pas mais les gens se laissent aller. Parce qu’ils n’en peuvent plus et que les politiques ne font preuve ni d’audace ni d’imagination. Il faut tirer la sonnette d’alarme. L’Europe doit changer de politique! ( interview JDD)

 

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Croissance : pas de reprise en Europe, toujours la récession

Croissance : pas de reprise en Europe, toujours la récession

 

Les économistes s’attendaient à ce que l’indice PMI « flash » des services, l’un des premiers indicateurs avancés de l’évolution de l’activité économique, reflète un début d’amélioration. L’  indice se situe depuis maintenant un an sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité. Les 30 analystes interrogés par Reuters anticipaient au contraire une hausse du PMI des services et aucun d’eux n’avait prévu un chiffre aussi faible. Le PMI flash manufacturier ressort quant à lui à 47,8 contre 47,9. Quant à l’indice flash composite, qui réunit les deux secteurs, il est revenu à 47,3 en février contre 48,6 le mois dernier. Markit, qui réalise les enquêtes, souligne entre autres que la divergence entre l’Allemagne et la France, les deux principales économies de la zone euro, a atteint un niveau sans précédent depuis la création des PMI en 1998. Alors que les entreprises allemandes font état d’une croissance solide, les sociétés françaises du secteur des services se disent confrontées à la pire situation depuis le pic de la crise en 2009.  

 

Grèce : Grève d’avertissement pour l’Europe

Grèce : Grève d’avertissement pour l’Europe

 

Un Grève générale aujourd’hui en forme d’avertissement pour l’UE ; les grecs ne supportent plus l’austérité imposée par l’Europe qui se traduit notamment par un taux de chômage de 27% (plus de 50% chez les jeunes).  La journée d’action, la première de l’année, à l’appel des centrales syndicales du public, Adedy, et du privé, GSEE, doit perturber les transports, notamment aériens du fait d’arrêts de travail en cours de journée des aiguilleurs du ciel.  Les trains et dessertes urbaines seront affectées, tandis que les bateaux desservant les îles doivent rester à quai.  Succédant à une grève générale en novembre, et à plus d’une dizaine depuis le début de la crise grecque en 2010, le débrayage doit culminer avec une manifestation dans le centre d’Athènes à la mi-journée.  Il doit aussi perturber le fonctionnement des administrations, écoles et hôpitaux, tandis que les syndicats d’avocats et de commerçants s’y sont ralliés. Arqués contre le nouveau train d’austérité que le pays surendetté a dû adopter cet automne pour rester sous perfusion financière internationale, la GSEE et l’Adedy avaient appelé à cette mobilisation en riposte à la décision du gouvernement de briser deux récentes grèves, du métro d’Athènes et des marins, en recourant à la réquisition.  La GSEE a assuré dans un communiqué lutter « pour les conventions collectives, des mesures contre le chômage », dont le taux a explosé à 27%, « et pour la sauvegarde des droits démocratiques ».  L’Adedy entend aussi faire barrage à des licenciements dans la fonction publique, dont les créanciers veulent réduire la taille.  Alors que le pays traverse sa sixième année de récession, le principal parti d’opposition, le Syriza, de gauche radicale, a appelé à une mobilisation massive pour « faire tomber le plus vite possible » le gouvernement de coalition droite-gauche modére emmené par le conservateur Antonis Samaras.  La police a prévu un important dispositif pour prévenir les débordements, fréquents lors des manifestations anti-austérité en Grèce.  La grève constitue un avertissement social avant l’arrivée attendue d’ici début mars à Athènes de la troïka des créanciers (UE-BCE-FMI), qui doit juger du respect par Athènes de ses engagements de rigueur et réformes, conditionnant la poursuite du versement des prêts UE-FMI, censés atteindre d’ici 2014 un total de 240 milliards d’euros.

 

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ArcelorMittal boycotte l’Europe

ArcelorMittal boycotte l’Europe

Refus de remettre en cause son plan de restructuration en Europe et même refus de participer à une réunion européenne ; Mittal démontre ainsi le peu de considération pour le vieux continent. Cette fin de non recevoir intervient alors que François Hollande et le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker ont plaidé mardi à Paris pour la constitution d’un front commun afin d’empêcher le PDG d’ArcelorMittal de jouer un pays contre un autre dans les fermetures de sites. « Il est impossible pour ArcelorMittal de retarder le déroulement de la phase d’information-consultation relative aux plans de restructuration », a déclaré dans un communiqué le numéro un mondial de l’acier, répondant ainsi par la négative à l’appel lancé mardi par le commissaire européen à l’Industrie. « La situation économique en Europe est extrêmement fragile et cela a eu pour effet de considérablement diminuer la demande d’acier. Ne pas prendre de mesure pour répondre à cette situation ne ferait qu’affaiblir l’entreprise en Europe. » Le commissaire Antonio Tajani présidait mardi à Bruxelles une table ronde sur l’avenir du secteur avec 13 ministres de l’Industrie de l’Union européenne, dont le Français Arnaud Montebourg et ses homologues luxembourgeois et belge. « Mittal est sur la sellette », a commenté sur son compte Twitter le ministre du Redressement productif. L’absence mardi à Bruxelles de Lakshmi Mittal, victorieux en 2006 d’un raid sur Arcelor, a provoqué l’irritation de François Hollande et de Jean-Claude Juncker, dont le pays abrite le siège social du groupe. Le Premier ministre luxembourgeois a jugé le comportement du milliardaire indien « pas convenable » et a promis qu’il n’échapperait pas à une confrontation.

 

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Europe : baisse de 3% du budget, la PAC épargnée

Europe : baisse de 3% du budget, la PAC épargnée

Dans le dernier texte proposé par M. Van Rompuy le montant des crédits d’engagement, qui correspondent au plafond autorisé, était de 960 milliards d’euros, et celui des crédits de paiement, soit les dépenses effectives pour les sept prochaines années, de 908,4 milliards d’euros, des chiffres qui servaient déjà de base aux discussions depuis le petit matin.  M. Van Rompuy avait alors présenté un nouveau texte de compromis après déjà plus de 15 heures de débats, rencontres bilatérales et conciliabules pour tenter de rapprocher les points de vue. Les chefs d’Etat et de gouvernement ont ensuite brièvement interrompu leurs discussions dans la matinée, avant de reprendre le collier jusqu’en milieu d’après-midi.  De sources européennes, on souligne que cela correspond à une baisse de 3% du budget pour la période 2014-2020 par rapport aux sept années précédentes.  M. Van Rompuy voulait initialement proposer des engagements à 960 milliards d’euros et des crédits de paiement à 913 milliards. Mais dès son arrivée à Bruxelles jeudi en milieu de journée, le Premier ministre britannique David Cameron s’était montré inflexible. « En novembre, les chiffres présentés étaient vraiment trop élevés. Ils doivent redescendre. Et si ce n’est pas le cas, il n’y aura pas d’accord », avait-il lancé.  Pour tenir compte des restrictions budgétaires imposées dans de nombreux Etats membres, les montants présentés en novembre par M. Van Rompuy étaient déjà en nette baisse par rapport aux demandes de la Commission européenne: 973 milliards pour les engagements et 943 milliards pour les paiements. Mais cette proposition avait été sèchement rejetée par le Royaume-Uni, soutenu par l’Allemagne, les pays nordiques et les Pays-Bas.  Au final, M. Cameron obtient en grande partie satisfaction, avec des crédits de paiement, la mesure la plus concrète pour son opinion publique, en nette baisse.  Pour faire passer cette austérité auprès des pays comme la France ou l’Italie, partisans d’un cadre plus généreux, des solutions ont été trouvées pour apporter plus de souplesse, a expliqué une source européenne.  Il s’agit notamment de faire en sorte que l’argent provenant des amendes infligées par l’UE à des entreprises n’ayant pas respecté les règles de la concurrence soit versé au budget européen au lieu d’être redistribué aux Etats. Autre nouveauté, si tous les crédits de paiement ne sont pas dépensés au cours d’un exercice, la somme restante devrait s’ajouter à ceux de l’exercice suivant, au lieu, là encore, d’être récupéré par les Etats. Selon certains diplomates, cela pourrait représenter 12 milliards d’euros supplémentaires.  Les deux principales politiques de l’UE sont épargnées. La Politique agricole commune (PAC), dont la France est le premier bénéficiaire, gagne un peu plus d’un milliard par rapport à la dernière proposition Van Rompuy en novembre.  Les fonds de cohésion pour les régions les plus défavorisées, notamment dans les pays de l’Est, obtiennent 4,5 milliards supplémentaires. Un nouveau fonds pour l’emploi des jeunes sera doté de quelque six milliards.  Pour parvenir à une baisse substantielle du budget sans amputer la PAC et la Cohésion, l’essentiel des coupes sont opérées dans l’enveloppe demandée pour les infrastructures. Elle est amputée de plus de 10 milliards d’euros, à un peu plus de 29 milliards.  Les fonctionnaires de Bruxelles, dans le collimateur de David Cameron, devront se serrer la ceinture, avec 1,5 milliard de moins que la demande de la Commission.  Côté recettes, les pays bénéficiant de rabais, le Royaume-Uni en premier lieu, mais aussi l’Allemagne, les Pays-Bas et la Suède, le conservent. Le Danemark obtient la ristourne qu’il demandait. Le Parlement européen, qui doit voter le budget à la majorité absolue, a menacé de rejeter cet accord. « Je vois mal le Parlement approuver ce budget », a réagi le chef des Libéraux, l’ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt, en dénonçant « une victoire de la vieille politique européenne.

 

Marini (Sénat) dénonce les gâchis financiers de l’Europe

Marini (Sénat) dénonce les gâchis financiers de l’Europe

 

Marini dénonce le gâchis financier de la commission européenne qui pourtant impose la rigueur la plus dure aux Etas et surtout aux peuples. Alors que François Hollande a déclaré, dimanche que les conditions « n’étaient pas encore réunies » pour un accord sur le budget européen, Philippe Marini, le président de la Commission des finances du Sénat, a vivement réagi, au micro de BFM Business. Invité du Grand journal lundi 4 février, le sénateur-maire UMP de Compiègne s’est montré très critique envers les nouvelles dépenses envisagées: « la semaine dernière, j’étais à Bruxelles, a-t-il commenté. Qu’ai-je entendu à propos de ce budget européen? Une espèce de délire dépensier et clientéliste qui serait digne de n’importe quelle assemblée locale. C’était absolument extraordinaire! C’était à qui, entre le Commission, et les élus des Etats, demanderait plus de dépenses publiques. Financées par qui? Naturellement par le contribuable !« Il a ensuite poursuivi son attaque en règle: « je pense que l’Europe qui prêche la rigueur devrait aussi s’appliquer une certaine rigueur pour son propre budget, lorsque l’on voit que l’Union européenne voudrait faire voter des dépenses d’administration en hausse de 25%, que la politique étrangère commune représenterait entre 60 et 70 milliards d’euros pour la période de la programmation, et que l’on n’est prêt à aucun sacrifice sur les fonds structurels. Alors que sur la période précédente, il y avait 55 milliards de ces fonds qui étaient inutilisés et qu’il a fallu réaffecter« .

 

L’Europe accuse Novartis et J&J d’avoir freiné des génériques

L’Europe  accuse Novartis et J&J d’avoir freiné des génériques

La Commission européenne poursuit sa bataille contre les laboratoires qui entravent la mise sur le marché de médicaments génériques, accusant Novartis et Johnson & Johnson d’avoir conclu des accords dans ce sens aux Pays-Bas. Il s’agit de la troisième procédure ouverte par l’exécutif européen, qui a épinglé l’an dernier le danois Lundbeck, l’allemand Merck, ainsi que Servier et plusieurs autres groupes pharmaceutiques. Les régulateurs des deux côtés de l’Atlantique sont partis en guerre contre ces accords dans le cadre desquels les gros laboratoires paient les fabricants de génériques pour qu’ils repoussent la mise sur le marché de leurs produits. Ils soulignent que cette pratique entraîne un surcoût pour les consommateurs. La Commission européenne a annoncé qu’elle avait envoyé un communiqué des griefs à J&J et Novartis concernant un accord de ce type entre leurs filiales aux Pays-Bas. Elle précise que cet accord aurait peut-être bloqué la commercialisation du produit générique du médicament antidouleur fentanyl entre juillet 2005 et décembre 2006.

 

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Sidérurgie Europe: guerre des prix et surcapacité

Sidérurgie Europe: guerre des prix et surcapacité

 

Plusieurs facteurs explicatifs à la crise de la sidérurgie : d’abord la baisse de la demande liée à la crise, la surcapacité des sites de production et de plus en plus de produits de substitution. Les sidérurgistes européens ne fermeront vraisemblablement pas suffisamment de sites de production pour mettre un terme à une situation de surcapacités, ce qui signifie que la guerre des prix dans le secteur va se poursuivre, estime Wolfgang Eder, directeur général de l’autrichien Voestalpine. « Malgré les difficultés du secteur, je ne vois pas la guerre des prix se terminer. La capacité des entreprises à tirer les leçons du passé est limitée (…) », poursuit-il. « Pourtant, les capacités doivent être diminuées d’au moins 20% avant que le secteur puisse renouer avec de saines conditions d’activité », poursuit Wolfgang Eder, dans le cadre d’un entretien publié par le Frankfurter Allgemeine Sonntagzeitung.Il ajoute que Voestalpine est rentable grâce notamment grâce à la décision, renouvelée ces dernières années, de ne pas augmenter les capacités de production d’acier du groupe. « Et l’acier ne représente que 30% de notre chiffre d’affaires », poursuit Wolfgang Eder, notant à la fois que l’objectif à long terme était de ramener cette part à 25% mais qu’une cession de la division sidérurgie était exclue. ArcelorMittal a annoncé jeudi son intention de fermer une cokerie et six lignes de production sur son site de Liège, en Belgique, une décision qui affectera 1.300 salariés et est imputable à une baisse de la demande d’acier de 8% à 9% en Europe en 2012. Il y a plus d’un mois, le premier sidérurgiste mondial, a annoncé qu’il allait déprécier la survaleur (« goodwill ») de ses sociétés européennes d’environ 4,3 milliards de dollars (3,3 milliards d’euros) dans ses comptes, les problèmes économiques du continent ayant affecté la demande d’acier. Le 10 décembre, l’allemand ThyssenKrupp avait fait état d’une perte annuelle largement supérieure aux prévisions, en raison d’une forte dépréciation sur ses aciéries aux Etats-Unis et au Brésil, qui sont en vente.

 

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Mali : l’Europe des faux-culs

Mali :  l’Europe des faux-culs

Le concept d’Europe va être considérablement affaibli par l’absence de solidarité à l’égard de la France au Mali. En dépit des messages de soutien, l’union européenne n’entend pas soutenir la France sur le terrain. Quelques soutiens logistiques, des soutiens financiers peut-être et essentiellement pour l’instant une aide à la formation des militaires maliens. Autrement dit pas grand-chose quand on sait qu’une formation de ce type demande des années ; le conflit démontre à l’évidence ce qu’est l’Europe, un espace de libre échange, point final ; Et sans régulation, sans vision et sans stratégie commune. Sur le plan économique, on a déjà bien compris que chaque Etat pense surtout à la seule défense de ses intérêts ; L’Allemagne en premier dont le développement économique a largement été soutenu par l’endettement des pays du sud à travers ses exportations (60% des exports sont destinés à l’union économique). Certes l’assainissement des déficits est nécessaire mais certainement de manière aussi brutale. Résultat, une croissance qui s’écroule, un chômage qui explose, des recettes fiscales qui diminuent et finalement qui  augmentent encore l’endettement ; L’Europe est une belle idée, un beau processus d’abord et en premier pour mettre fin aux conflits sur ce continent, un beau projet politique ; ensuite pour permettre de se doter d’une force économique susceptible de rivaliser avec les autres grands blocs. Malheureusement l’Europe est incapable de réagir efficacement face à la crise, c’est même devenu le maillon faible de l’économie mondiale ; En cause, une doctrine économique bureaucratique dictée par l’Allemagne  notamment celle de la BCE, la seule banque centrale à promouvoir la neutralité face à la guerre des monnaies. Certes une politique plus accommandante n’est sans doute pas glorieuse mais elle permet au moins de soutenir la croissance. A terme évidemment, la facture via l’inflation, sera payée pal ensemble des consommateurs et des épargnants ; pas glorieux mais sans doute la seule politique à court et moyen terme en attendant les reformes structurelles indispensables pour résister  la montée des pays émergents. Cette affaire du Mali aura des conséquences ; d’abord parce ce n’est pas une opération de courte durée qui demander des moyens considérables (avec hélas des pertes humaines) avec des risques d’enlisement compte tenu des moyens employés; ensuite parce que l’enjeu concerne tous les pays occidentaux notamment ceux de l’Europe, enfin parce qu’elle révèle une nouvelle fois le peu de degré intégration ; finalement une Europe de faux culs généreux sur le plan des discours mais lâches sur le plan de l’action.

FMI : pour un assouplissement monétaire en Europe

FMI : pour un assouplissement monétaire en Europe

Christine Lagarde  sait parler pour ne rien dire   »Nous avons stoppé la chute, nous devons éviter la rechute et ce n’est pas le moment de se relâcher (…) Il y a encore beaucoup à faire ». Traduction ? La croissance s’est plantée en 2012 et pourrait continuer en 2013. Par contre une critique diplomatiquement formulée sur la raideur de la politique monétaire européenne. La directrice du Fonds a relevé des signes « d’amélioration » et de « détérioration » sur l’emploi, notamment des jeunes, rappelant que 200 millions de personnes étaient sans travail à travers le globe.   »Nous avons besoin de croissance pour l’emploi et d’emplois pour la croissance », a-t-elle estimé.  S’attardant sur la zone euro, épicentre de la crise de la dette, Mme Lagarde a relevé que les fonds de secours mis en place (MES, rachat d’obligations par la BCE) n’avaient encore montré qu’ils étaient « opérationnels ». « Des progrès doivent être faits en termes d’union bancaire », a-t-elle notamment ajouté.  Tout en saluant l’action de la BCE, Mme Lagarde a jugé qu’un nouveau cycle d’assouplissement monétaire dans l’Union européenne « serait approprié » pour soutenir l’économie.  Concernant les Etats-Unis, la patronne du Fonds a appelé toutes les parties à faire front commun pour éviter une « erreur politique » sur le plafond de la dette qui a atteint sa limite légale, mais que les républicains refusent actuellement de relever.  Plus de quatre ans après le début de la crise, Mme Lagarde a également appelé à « achever » la refonte du système financier mais s’est inquiétée de la tendance du secteur bancaire à « freiner » toute régulation, notamment la réforme internationale dite de Bâle III .   »Ca fait partie du jeu. C’est une approche constante du secteur d’appuyer sur la pédale de frein parce que c’est plus confortable de pas être soumis à une régulation », a-t-elle déclaré.   »Je suis peut-être un peu directe mais c’est ce que j’ai appris de mon expérience en tant qu’ancienne ministre de la Finance, en ayant observé la profession de près », a-t-elle ajouté.  Interrogée sur la volonté du Japon de contrer l’appréciation de sa monnaie, la patronne du Fonds a par ailleurs affirmé sa ferme opposition à toute « guerre des monnaies » et autres dévaluations compétitives.   »Si seulement les risques de représailles pouvaient dissuader quiconque de s’engager dans ce genre de politiques monétaires… », a glissé Mme Lagarde

Immatriculations autos : l’hécatombe en Europe

Immatriculations autos : l’hécatombe en Europe

L’hécatombe pour les ventes de voitures en Europe. Plusieurs facteurs explicatifs, l’Europe n’est plus qu’un marché de renouvellement comte tenu du taux d’équipement actuel ; l’envolée du prix du carburant pèse sur l’usage de la voiture et son renouvèlement ; le budget transport des ménages est largement affecté par la crise en Europe ; dernier aspect, la voiture n’exerce plus son rôle culturel et la voiture est de plus en plus redevenue un simple outil de déplacement.   Les immatriculations de voitures neuves sont tombées en 2012 à leur plus bas niveau depuis dix-sept ans au sein de l’Union européenne totalisant 12,05 millions de véhicules, a annoncé mercredi l’Association européenne des constructeurs automobiles (ACEA). Le recul entre 2011 et 2012 s’établit à -8,2%, soit la plus forte baisse des immatriculations enregistrée d’une année sur l’autre dans l’UE depuis 1993, selon l’ACEA qui relève toutefois d’importantes disparités entre les pays et les constructeurs.  Le mois de décembre a été particulièrement difficile pour les principaux marchés européens avec des baisses à deux chiffres pour l’Allemagne (-16,4%), la France (-14,6%), l’Italie (-22,5%) ou l’Espagne (-23%). C’est aussi le 15e mois de baisse consécutif, souligne l’ACEA.  Sur l’ensemble de l’année 2012, les chiffres révèlent toutefois de fortes disparités entre les pays. Parmi les plus importants, seul le Royaume-Uni a vu le nombre de ses immatriculations augmenter, avec une hausse de 5,3% par rapport à l’année précédente.  L’Allemagne est parvenue à limiter la casse avec une baisse de 2,9% alors que le France (-13,9%), l’Espagne (-13,4%) et l’Italie (-19,9%) ont enregistré de forts reculs de leurs immatriculations l’an passé.  L’évolution est aussi très contrastée entre les constructeurs. Les généralistes comme les français PSA Peugeot Citroën (-12,9%) et Renault (-18,9%), l’italien Fiat (-15,8%) ou l’américain General Motors, avec sa marque Opel (-15,6%), ont particulièrement souffert en 2012.  Les marques allemandes de prestige tirent leur épingle du jeu: Audi gagne 3,7%, BMW (-0,1%) et Mercedes-Benz (-0,9%) sont stables.  Le groupe sud-coréen Hyundai-Kia s’en sort particulièrement bien. Sa marque Hyundai a gagné 9,4% et Kia enregistre une forte hausse de 14,6%.

 

 

Europe : Sortie de crise de la dette en 2013 affirme Standard and Poor’s ; du pipeau !

Europe : Sortie de crise de la dette en 2013 affirme Standard and Poor’s ; du  pipeau !

SP  faiat des prévisions financières et pense que la crise de la dette pourrait se terminer en 2013 en Europe ; première observation, SP ne connait rien en économie et est essentiellement compétente en matière de finances , ce qui n’est pas tout à fait la même chose ; seconde observation, la prévision est aussi un métier et dans ce domaine les agences en général se sont toujours plantées  sur les grands événements en particulier sur la crise de 2009 ; elles se plantent aussi sur la situation européenne en 2013 ( car l’avenir de la dette dépend de la croissance)  Mieux vaudrait que les agences  se concerne sur l’analyse financière actuelle en faisant preuve de la meilleure pertinence technique possible ( exemple : on se demande ce qui justifie encore la note de la Grande Bretagne voire des Etats Unis !)   »Cette année pourrait être décisive pour déterminer si la zone euro peut émerger de ses problèmes liés aux dettes souveraines », écrit l’agence de notation dans ce document intitulé « La crise de la dette en zone euro: 2013 pourrait être une année charnière ».   »Néanmoins, nous croyons que la confiance des investisseurs ne reviendra que si les États membres poursuivent le rééquilibrage de leurs économies, à la fois en stabilisant structurellement les dettes publiques et en réduisant davantage les déficits extérieurs », selon Moritz Kraemer, analyste crédit chez Standard & Poors.  Ces objectifs sont difficiles mais peuvent être atteints, poursuit l’agence de notation qui met toutefois en garde contre les risques qui perdurent et justifient selon elle le maintien de perspectives négatives sur une bonne partie des notes des pays de la zone euro.  Standard & Poors est la seule agence qui ait retiré leur triple A, la meilleure note possible, aux Etats-Unis durant l’été 2011. C’est également elle qui la première a dégradé la note souveraine de la France, la rétrogradant en janvier 2012 d’un cran (de AAA à AA+), suivie à l’automne dernier par sa concurrente Moody’s (de Aaa à Aa1).  L’Europe pourrait commencer à sortir de la crise des dettes souveraines en 2013, a affirmé l’agence de notation StandCdans une analyse publiée mercredi.   »Cette année pourrait être décisive pour déterminer si la zone euro peut émerger de ses problèmes liés aux dettes souveraines », écrit l’agence de notation dans ce document intitulé « La crise de la dette en zone euro: 2013 pourrait être une année charnière ». « Néanmoins, nous croyons que la confiance des investisseurs ne reviendra que si les États membres poursuivent le rééquilibrage de leurs économies, à la fois en stabilisant structurellement les dettes publiques et en réduisant davantage les déficits extérieurs », selon Moritz Kraemer, analyste crédit chez Standard & Poors.  Ces objectifs sont difficiles mais peuvent être atteints, poursuit l’agence de notation qui met toutefois en garde contre les risques qui perdurent et justifient selon elle le maintien de perspectives négatives sur une bonne partie des notes des pays de la zone euro.  Standard & Poors est la seule agence qui ait retiré leur triple A, la meilleure note possible, aux Etats-Unis durant l’été 2011. C’est également elle qui la première a dégradé la note souveraine de la France, la rétrogradant en janvier 2012 d’un cran (de AAA à AA+), suivie à l’automne dernier par sa concurrente Moody’s (de Aaa à Aa1).

 

Investissements Europe, Etats-Unis, japon : effondrement

Investissements Europe, Etats-Unis, japon  : effondrement

 

Au sein de ces trois régions, aucun autre indicateur économique n’a connu une telle baisse. Or l’investissement est le nerf de la guerre de la croissance, selon une étude publiée par McKinsey Global Institute (MGI). L’investissement privé en Europe a ainsi chuté de 15% comparé à 2007. En Irlande, c’est un effondrement, avec un recul de 64%, rapporte MGI, qui fait également état d’une baisse de 27% en Espagne. « La chute de l’investissement en Europe ne pèse pas uniquement sur la croissance actuelle du PIB, elle menace également les capacités économiques du continent dans le futur », souligne MGI dans son rapport sur la pénurie des investissements en Europe. Selon les calculs de MGI, les investissements dans l’Union européenne – hors dépenses publiques – ont chuté de 350 milliards d’euros entre 2007 et 2011, ce qui représente vingt fois la baisse de la consommation domestique et quatre fois le déclin du PIB. La frilosité des investisseurs peut s’expliquer par la menace que fait peser le « mur budgétaire » sur la croissance future des Etats-Unis, l’incertitude quant à l’avenir de la zone euro ou encore la baisse inexorable de la population japonaise. Dans le même temps, cette prudence peut paraître étonnante quand on garde à l’esprit que les entreprises disposent de quantité très importantes de liquidités et que leurs profits sont en forte croissance aussi bien aux Etats-Unis, en Europe qu’au Japon.

 

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