Archive pour le Tag 'Europe'

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Hollande : « La faute aux autres et à l’Europe »

Hollande : «La faute aux autres et à l’Europe »

 

45 minutes de bla-bla au lieu des 20 minutes prévues. La crise ? La faute au gouvernement précédant et à l’austérité imposée par l’Europe. La solution :  « Tout mettre en œuvre pour le chômage ». Un peu court ! Une réforme de l’assurance-vie, un plan d’épargne action pour les PME ; l’appel aux capitaux extérieurs ;  bref du bricolage. L’Union européenne va mieux depuis un an, a fait valoir M. Hollande, vantant son action pour « faire bouger les lignes » en Europe et y faire le trait d’union entre Nord et Sud. « La zone euro a été stabilisée, des instruments de solidarité ont été introduits, l’union bancaire a été définie (…) notre taux d’intérêt est à son plus bas historique », a-t-il détaillé.  Les indicateurs économiques sont pourtant passés au rouge mercredi avec l’entrée officielle de la France en récession, tandis que le pouvoir d’achat des ménages a enregistré une baisse record de 0,9% en 2012, selon l’Insee. Le chômage avait déjà atteint en mars un niveau record.   »Ce qui frappe l’Europe, c’est la récession, provoquée par des politiques d’austérité, qui touche tous les pays de la zone euro », a expliqué M. Hollande.  Il a aussi mis en cause l’héritage de ses prédécesseurs, qu’il a accusés ne pas avoir fait « des choix courageux sur la compétitivité » ou le « sérieux budgétaire », tout en affirmant ne rechercher « aucune défausse » à son action.   »Notre économie est à l’arrêt depuis 2008. Je sais que cette situation engendre des difficultés pour bon nombre de mes compatriotes », a reconnu M. Hollande.  Aux membres de la majorité qui lui demandent de tracer des perspectives à moyen terme, il s’est attaché à dessiner les « prochaines étapes » du quinquennat.  Il a réitéré son objectif d’inverser avant la fin de l’année la courbe du chômage, qui atteint un niveau record. « Je m’y tiens! », a-t-il lancé. « Tout doit être mis en œuvre pour que les mesures qui ont déjà été engagées puissent être amplifiées pour faire reculer le chômage à la fin de l’année », a poursuivi le chef de l’Etat qui a demandé d’élargir les emplois d’avenir au secteur privé et le contrat de génération à la création d’entreprises.  Pour stimuler l’investissement, il annoncé que l’assurance-vie serait « réformée » et a réaffirmé que l’imposition des plus-values mobilières serait « révisée », afin de « mieux orienter l’épargne des Français vers l’investissement productif ».   »Un plan d’épargne action pour les PME sera créé avec des dispositifs incitatifs », a-t-il promis. Il a confirmé que Jean-Marc Ayrault présenterait en juin un plan d’investissement sur 10 ans dans quatre grands domaines.    »Tout ne peut pas venir de l’Etat et, donc, pour financer ces investissements d’avenir, nous devrons aussi aller chercher le secteur privé, le partenariat, des capitaux extérieurs, des fonds d’investissement, parfois même de l’étranger », a justifié M. Hollande.  Pour « sortir l’Europe de sa langueur », il a aussi annoncé le lancement d’une « initiative » en quatre points portant sur le gouvernement économique de l’Union européenne, la jeunesse, l’énergie et une nouvelle étape d’intégration européenne.  En réponse aux critiques venues de son propre camp contre l’Allemagne d’Angela Merkel, il a jugé le moteur franco-allemand « indispensable, je dis bien indispensable ».

 

Europe : la commission découvre les ententes entre pétroliers !

Europe : la commission découvre les ententes entre pétroliers !

 

La commission a des soupçons sur les ententes entre pétroliers pour fixer les prix, les consommateurs eux ont des certitudes ! pas nécessaire d’être un grand expert pour savoir que les prix montent  brutalement dès que le baril est en hausse et qu’inversement ces mêmes prix mettent du temps à descendre quand le pétrole est moins cher. Chacun sait que plus le baril est élevé, plus les profits des pétroliers sont importants (ce qui défie toutes les lois économiques). La Commission européenne a procédé mardi à des inspections surprise dans plusieurs entreprises présentes dans le secteur des services pétroliers et des biocarburants, dont le Norvégien Statoil, qu’elle soupçonne d’entente. Les inspections ont eu lieu mardi dans deux Etats membres de l’Union européenne, a indiqué la Commission dans un communiqué, sans dévoiler les pays concernés ou les entreprises mises en cause. A la demande de la Commission, une inspection a également été menée dans un pays de l’Espace économique européen par une autorité de surveillance européenne, a poursuivi la Commission. L’Espace économique européen regroupe les 27 ainsi que l’Islande, la Norvège et le Liechtenstein. Le groupe norvégien Statoil a immédiatement réagi dans un communiqué, en admettant avoir subi une inspection. Il s’est engagé « à coopérer avec les autorités » compétentes. Gardienne de la concurrence en Europe, la Commission craint que les entreprises mises en cause se soient entendues pour fournir des données faussées à une agence chargée de fixer les prix, afin de manipuler les prix publiés pour un certain nombre de produits pétroliers et de biocarburants. Ces faits pourraient remonter à 2002, a précisé Statoil dans son communiqué. En outre, la Commission craint que ces entreprises aient empêché des concurrents de participer au processus d’évaluation des prix. Si ces faits sont avérés, ils sont en violation avec les règles européennes en matière de concurrence qui sanctionnent les ententes et les abus de position dominante, rappelle la Commission.

 

Europe : l’Allemagne veut davantage d’austérité

Europe : l’Allemagne veut davantage d’austérité

 

Tant que l’Allemagne ne sera pas davantage touchée par la crise mondiale (ce qui commence), elle réclamera davantage d’austérité. L’Allemagne pousse donc en faveur de nouvelles réformes et coupes budgétaires dans les pays de la zone euro en proie à la crise financière, selon un rapport obtenu par le magazine allemand Der Spiegel, dans lequel Berlin passe en revue les progrès réalisés à l’aune des règles budgétaires de l’UE. Ces règles ont permis de provoquer dans l’ensemble des pays de la zone euro une « mobilisation générale politique en faveur de réformes structurelles et d’une plus grande compétitivité », lit-on dans ce rapport, mis au point par le cabinet de la chancelière Angela Merkel, et que cite le Spiegel dans sa livraison de dimanche. Toutefois, en Italie, il reste « de la marge pour une libéralisation du marché du travail » et en Grèce et en Espagne, de nouvelles réformes sont « essentielles » pour venir à bout de lois rigides sur le travail. Afin d’améliorer la tenue de ses finances, la France a accru ses recettes fiscales, mais a dû également réduire ses dépenses, note le rapport. Les réformes nécessitent du temps, mais des progrès plus rapides sont nécessaires, lit-on aussi dans le rapport. La chancellerie fédérale s’est refusée à tout commentaire dimanche.

 

Europe : fonctionnaires en grève

Europe : fonctionnaires en grève

Les quelque 3.500 fonctionnaires du Conseil de l’Union européenne étaient en grève mardi à l’appel de l’Union syndicale, le plus grand syndicat de la fonction publique européenne, pour défendre leur pouvoir d’achat.  Selon le syndicat, les fonctionnaires européens risquent de perdre 60% de leur pouvoir d’achat au cours des 15 prochaines années si les Etats membres de l’UE poursuivent leur politique d’austérité. Les fonctionnaires dénoncent également le projet de faire passer l’âge de départ à la retraite de 63 ans à 67 ans. L’appel à la grève ne concerne que le Conseil, l’institution représentant les Etats membres de l’Union européenne, où un groupe de travail planche actuellement sur une révision du calcul des salaires, des pensions et des perspectives de carrière des fonctionnaires. Les fonctionnaires européens travaillant à la Commission européenne, au Parlement européen et dans les autres institutions européennes ne participent pas à ce mouvement. Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE ont voté, en février dernier, en faveur d’un projet de budget européen pour la période 2014-2020 revu à la baisse. Si ce projet de budget, contesté par le Parlement européen, était adopté en l’état, les fonctionnaires européens devraient sensiblement se serrer la ceinture, affirment leurs représentants. Le projet de budget prévoit notamment de réduire de 7 milliards d’euros l’enveloppe allouée à la fonction publique européenne pour la période, soulignent-ils. Les salaires et avantages des quelque 55.000 fonctionnaires européens sont un constant sujet de polémiques. Le quotidien allemand Die Welt avait ainsi fait sensation au début de l’année en affirmant que « 4.365 fonctionnaires européens gagnent plus d’argent que la chancelière » (soit 21.000 euros par mois). La Commission européenne a démenti cette information, affirmant qu’aucun fonctionnaire ne gagnait plus qu’Angela Merkel. Au maximum, les fonctionnaires de la Commission gagnent 18.000 euros par mois, soutient l’exécutif européen.  Les salaires des fonctionnaires européens s’échelonnent de 2.600 à 4.400 euros bruts pour le personnel d’exécution (secrétaires, assistants) et de 4.400 à 18.400 euros bruts pour les agents de conception. A cela s’ajoutent de nombreuses primes, dont une prime d’expatriation qui s’élève à 16% du salaire brut, des allocations familiales d’environ 400 euros par mois et par enfant jusqu’à 26 ans et la gratuité totale des frais de scolarité. Depuis novembre 2011, la Commission a mis une réforme du statut des fonctionnaires européens sur la table. Elle propose notamment de réduire de 5% ses effectifs d’ici à 2017. Elle a également proposé d’augmenter le temps de travail hebdomadaire de 37,5 heures à 40 heures et de repousser de 63 à 65 ans l’âge de départ à la retraite. Parmi les autres mesures, la Commission a proposé que les rémunérations soient indexées en fonction des fluctuations salariales dans les services publics de tous les Etats de l’UE. Actuellement, les salaires évoluent en fonction des variations dans huit Etats : l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas et le Royaume-Uni.

 

Europe : taxe de 50% sur les panneaux solaires chinois

Europe : taxe de 50% sur les panneaux solaires chinois

 

 

La Commission européenne a proposé aux 27 États membres de l’Union de taxer lourdement, à hauteur de 47 %, les importations de panneaux solaires chinois. Les États devront se prononcer sur cette proposition d’ici au 5 juin, a indiqué une source européenne. Les montants en jeu sont élevés. La Chine a conquis en quelques années les trois quarts du marché mondial des panneaux solaires. En 2011, elle a exporté en Europe pour 21 milliards d’euros de panneaux et de composants photovoltaïques, au grand dam des industriels européens. Ce projet de taxation, qui devrait être temporaire, n’est pas le premier bras de fer commercial engagé avec Pékin par Karel De Gucht, le commissaire au Commerce. Mais ce conflit, déclenché après une vaste enquête de la Commission sur les pratiques jugées anticoncurrentielles de la Chine, est la plus importante bataille entre l’Europe et son deuxième partenaire commercial. Et plusieurs États européens redoutent ses conséquences sur d’autres secteurs industriels. Peter Altmaier et Delphine Batho, les ministres allemand et français de l’Environnement, ont d’ailleurs plaidé mercredi pour «une solution politique». Les autorités chinoises, confrontées à des mesures plus drastiques aux États-Unis, où les taxes sur ses panneaux solaires vont jusqu’à 250 %, ont déjà réagi face à l’Europe. Elles ont saisi en novembre l’Organisation mondiale du commerce, accusant plusieurs pays européens de subventionner leurs propres fabricants de panneaux solaires.

 

 

Chômage Europe : nouveau record

Chômage Europe : nouveau record

 

Le chômage, qui vole de record en record en Europe, en est à son 23e mois consécutif de hausse dans la zone euro, où 62.000 personnes supplémentaires sont venues grossir les rangs des demandeurs d’emploi en un mois. Dans l’ensemble de l’Union européenne, le chômage touchait en mars 26,5 millions de personnes, soit un taux à 10,9% et 69.000 demandeurs d’emploi supplémentaires par rapport à février. La progression du chômage est spectaculaire par rapport à mars 2012: le taux de chômage était alors de 11% dans la zone euro et 10,3% dans l’ensemble de l’UE.  C’est toujours en Grèce que le taux est le plus élevé, et là encore il ne cesse d’augmenter: il s’établit à 27,2%, selon les dernières données disponibles datant de janvier, contre 26,4% en décembre. Le taux espagnol monte également, et se rapproche dangereusement de celui de la Grèce: il était de 26,7% en mars, contre 26,3% le mois précédent. En France, le taux est monté à 11% contre 10,8% un mois plus tôt, tandis qu’il est resté stable en Allemagne à 5,4%. Le taux de chômage des jeunes s’est élevé à 24% dans la zone euro en mars. Il atteignait 59,1% en Grèce (selon des données datant de janvier) et 55,9% en Espagne, mais aussi 38,4% en Italie et 38,3% au Portugal.

Europe : révolte contre l’austérité

Europe :  révolte contre l’austérité

 

Après l’OCDE, un certain nombre de gouvernants européens parmi lesquels François Hollande, et de plus en plus d’économistes, c’est au tour du président du Parlement européen, le social-démocrate allemand Martin Schulz de remettre en cause l’austérité actuellement en vigueur en Europe. Dans une interview publiée samedi par le quotidien belge L’Echo, il estime les gouvernements des pays de l’Union européenne (UE) vont « beaucoup trop loin ». « Concernant le niveau national, nous sommes engagés beaucoup trop loin dans la politique d’austérité. L’argument qui consiste à dire qu’avec la réduction des budgets publics, la confiance des investisseurs revient, est manifestement faux. Aucune économie nationale ne se redresse sans une relance économique avec des investissements stratégiques », explique-t-il. De son côté, dans une interview accordée  au quotidien La Libre Belgique, le Premier ministre belge Elio Di Rupo ne dit pas autre chose, jugeant que « l’austérité nuit à la santé » et que « dans les mois qui viennent, nous devons travailler au sein de l’Union européenne pour modifier le tir ».  »Les choses évoluent. Ecoutez le FMI, l’OCDE… Que disent-ils? Qu’il faut arrêter les politiques d’austérité, la zone euro étant la plus mal lotie dans le monde en termes de reprise. Ce n’est pas parce qu’on a une crise aujourd’hui qu’on va balayer tout ce qui a été acquis depuis la Seconde guerre mondiale. », estime Elio Di Rupo. . A propos de la position de la chancelière allemande, qui défend l’orthodoxie budgétaire et dont les socialistes français ont, dans un texte publié vendredi, fustigé « l’intransigeance égoïste », Martin Schulz estime qu’ »on ne peut pas accuser Angela Merkel de décider seule, alors qu’il y a 26 autres dirigeants autour de la table » au Conseil européen et que l’Allemagne « n’a qu’une voix ». « Le seul qui a contredit cette approche, c’est François Hollande, qui a demandé un paquet croissance. Mais où sont restées ces mesures ? Je vais le répéter, le 22 mai, à nouveau aux dirigeants européens » lors du prochain sommet, promet-il.  Concernant le projet européen dans son ensemble à l’approche des élections européennes de 2014, il dit « comprendre les gens qui sont déçus » et juge que « l’Union européenne est dans un état lamentable ».  »Il faut aller chercher les citoyens là où ils se trouvent. Et ils se trouvent actuellement dans une situation de scepticisme compréhensible: il y a l’inefficacité de l’Union européenne, le manque de transparence dans les décisions, une troïka qui impose certaines mesures aux pays… (…) La Banque centrale européenne, quelle est sa responsabilité démocratique? Le FMI, quelle est sa responsabilité démocratique? Il faut qu’on admette que les gens ne comprennent plus le fonctionnement de l’UE », avance Martin Schulz.

 

Europe : l’austérité contestée

Europe : l’austérité contestée

 

Le président de la Commission européenne a reconnu que « les politiques actuelles ont atteint leurs limites à bien des égards ». « Il doit y avoir un minimum de soutien politique et social », avait-t-il ajouté. Des propos qui ont provoqué l’ire de Berlin. Quelques heures plus tard, le ministère allemand des Finances a appelé à poursuivre « avec cohérence sur la ligne de la consolidation budgétaire et du renforcement de la croissance par des réformes ». Ce mercredi 24 avril, Pierre Moscovici a ainsi taclé Berlin, en affirmant que « l’Allemagne ne peut ignorer qu’elle a intérêt à avoir une zone euro qui soit en croissance ». Peu après, le nouveau président du Conseil italien, Enrico Letta lui a emboîté le pas, en déclarant qu‘ »en Europe les politiques d’austérité ne suffisent plus ».Le climat se tend donc dans l’union monétaire, alors que les pays vont transmettre, le 30 avril, leurs programme de stabilité à la Commission européenne. Fin mai, elle livrera ses traditionnelles recommandations aux Etats-membres. A ce moment, elle décidera d’accorder ou refuser des délais aux six pays qui souhaitent obtenir une rallonge pour assainir leurs finances. C’est le cas, notamment de Paris, Rome et Amsterdam, qui commencent à prendre leurs distances avec l’austérité. Comme la France, les Pays-Bas ont renoncé à atteindre un déficit de 3% pour cette année, et vont tâcher d’obtenir de Bruxelles un délai pour 2014. Plus surprenant, ce pays, considéré jusque-là comme un des bons élèves de la zone euro, a décidé d’infléchir clairement le cap de l’austérité. Le Premier ministre, Mark Rutte, a suspendu un effort de 4,3 milliards d’euros d’économies prévu pour 2014. Le gouvernement décidera en septembre prochain si ce coup de rabot doit être appliqué ou non. Les Pays-Bas ont ainsi décidé de rompre avec la discipline budgétaire, pour donner un peu d’oxygène à leur économie, qui devrait connaître un nouveau recul de son PIB à cette année, à -0,5%.  Enrico Letta, ne s’y trompe pas lorsqu’il invoque l’urgence pour l’Europe d’en finir avec l’austérité seule. Le nouveau président du Conseil italien sait combien l’opinion publique transalpine est lasse des efforts budgétaires.  Son prédécesseur, Mario Monti, loué par l’Allemagne et les marchés pour sa politique rigoriste, l’a appris à ses dépens. Lors des élections législatives italiennes de février dernier, sa liste n’était arrivée qu’en quatrième position, derrière celles des candidats anti-austérité, l’humoristes Beppe Grillo Silvio Berlusconi.  Cela a été l’un des premiers grands chocs anti-austérité. La Cour constitutionnelle a rejeté, le 6 avril dernier, une partie des mesures d’austérité entreprises par le pays, touchant aux rémunérations des salariés et les pensions des retraités. Ce qui a mis dans l’embarras le Premier ministre Pedro Passos Coelho face à Bruxelles, qui réclame à Lisbonne 4 milliards d’euros de coupes dans les dépenses publiques d’ici à 2015, en contrepartie de l’aide internationale de 78 milliards d’euros.   Enfin, dans l’Hexagone, la contestation monte. Au prix d’un recadrage en règle par François Hollande, Benoît Hamon et, surtout Arnaud Montebourg, ont tous deux fait entendre leurs voix pour appeler à changer de politique en France, comme en Europe. « Le sérieux budgétaire n’est pas sérieux », déclarait, par exemple, Arnaud Montebourg au Monde, le 9 avril. En parallèle, l’aile gauche du Parti socialiste a présenté, lundi, un programme qui propose de « s’affranchir d’une certaine orthodoxie libérale et budgétariste ». Pour le moment, François Hollande entretient le flou sur sa politique économique, qui permet de retrouver « la croissance, à condition du sérieux », mais « qui n’est pas l’austérité », expliquait-il le 10 avril dernier. 

 

Louis Gallois: « l’austérité mène l’Europe dans le mur »

Louis Gallois: « l’austérité mène l’Europe dans le mur »

 

 

Pour l’ancien patron d’EADS,  » il n’y a que trois moyens de relancer la croissance, pas dix : desserrer les calendriers de réduction des déficits, une politique plus accommodante de la BCE afin de mettre plus de liquidités dans l’économie et demander aux pays européens en excédent comme l’Allemagne de relancer leur propre croissance« . Selon Louis Gallois, un « mixte » de ces trois moyens est indispensable aujourd’hui. Car « l’addition des politiques d’austérité en Europe conduit dans le mur ».  Or, concernant l’Allemagne, « je crains qu’il faille attendre les élections de septembre prochain pour qu’il se passe quelque chose. Immédiatement, un rendez-vous avec l’Allemagne sera indispensable. Les pays excédentaires ont des devoirs et des responsabilités« .  L’ancien patron d’EADS s’en est également pris à l’euro fort : « il renforce les forts et affaiblit les faibles (…) Si on ne veut pas que l’euro soit remis en cause, il faut redonner du grain à moudre« , estime-t-il s’adressant visiblement à la BCE.  Louis Gallois est revenu sur la récente polémique relative à la Banque publique d’investissement. Ségolène Royal, la vice-présidente de la BBI, a mis en cause, vendredi 19 avril, les propos de Nicolas Dufourq, son directeur général, affirmant que le sauvetage des hauts-fourneaux de Florange ou de Pétroplus n’aurait pas été dans « le business plan » de la BCI.  « Un patron de banque ne doit pas s’exprimer sur ses clients« , a lancé en avant propos Louis Gallois. Mais pour immédiatement soutenir le patron de la BCI : « c’est le banquier qui doit diriger, pas le politique« , a-t-il affirmé. « La BPI doit faire un métier de banquier, c’est à dire sélectionner ses risques« .

 

Merkel pour la suppression du salaire minimum en Europe

Merkel pour la suppression du salaire minimum en Europe

La chancelière allemande qui se pose en défenseur de l’emploi en Allemagne, voit dans le salaire minimum généralisée dont l’Allemagne est dépourvue, la « raison » qui explique que « de nombreux pays en Europe ont un taux de chômage bien plus élevé que chez nous, du fait que les salaires et le rendement ne sont pas en rapport ».  Avec un chômage de 6,9% enregistré en mars, l’Allemagne connaît actuellement un chômage proche de son niveau le plus bas atteint depuis la Réunification en 1990.  Mme Merkel s’est dite strictement opposée à « un salaire minimum généralisé imposé par les politiques », en référence à un projet de loi en ce sens adopté début mars par l’opposition de gauche qui contrôle la chambre haute du Parlement (Bundesrat), selon le tablöid.  L’Allemagne n’a pas de salaire minimum applicable à tous les salariés, mais les partenaires sociaux ont la possibilité d’en fixer, région par région et secteur par secteur: c’est déjà le cas pour le BTP, le personnel d’entretien ou encore les peintres en bâtiment.  Pour pallier les dérapages dans certains métiers, les conservateurs (CDU et branche bavaroise CSU) de Mme Merkel veulent introduire un salaire minimum obligatoire dans les secteurs qui en sont encore dépourvus.  Début mars, le Bundesrat, qui représente les seize Etats régionaux, s’était prononcé pour un salaire minimum horaire de 8,50 euros, applicable dans tout le pays, ce qui n’existe pas actuellement en Allemagne. Le Bundestag, chambre basse du parlement allemand, où les partis de la coalition gouvernementale conservatrice et libérale ont la majorité, doit se encore pencher sur ce projet de loi qui selon toute vraisemblance, sera rejeté.

 

FMI : pessimisme pour l’Europe

FMI : pessimisme pour l’Europe

 

Près de cinq ans après le début de la crise financière, la morosité persistante en zone euro menace toujours la croissance mondiale. C’est ce que rappelle le Fonds monétaire international (FMI) qui publie son rapport trimestriel sur ses perspectives économiques ce mardi 16 avril. « L’Europe émergente a connu un ralentissement fort de la croissance en 2012« , et « seule une reprise modérée est à attendre pour 2013-14« , indique le FMI dans son communiqué. L’institution a donc revu ses estimations de croissance en zone euro à la baisse pour cette année, à -0,3% en 2013 au lieu de 0,5%. La prévision pour 2014 reste stable, elle, à 1,1%. L’austérité, le manque de cohésion grandissant entre pays de l’Union et la complexité de l’avancée vers l’Union bancaire inquiètent tout particulièrement le FMI.  La France, l’Italie et l’Espagne voient leurs prévisions de croissance touchées par ces craintes accrues. Toutes trois seront en récession plus accentuée en 2013 selon l’institution dirigée par Christine Lagarde, à respectivement -0,1%, -1,5% et -1,6%. En revanche, les analystes du Fonds croient à un retour dans le vert en 2014 pour ces trois pays. « A court terme, les risques proviennent principalement de l’évolution de la zone euro, notamment de la suite des événements à Chypre et de la situation politique en Italie« , estime le Fonds. Il fait ainsi référence au plan de sauvetage de l’île méditerranéenne, qu’il entrevoit laborieux, et à la crise politique italienne. En outre, le Fonds dénonce une fragmentation croissante de l’économie mondiale, entre le dynamisme des pays émergents, la résistance des Etats-Unis et le décrochage persistant de la zone euro. La progression du produit intérieur brut mondial est de ce fait également revue à la baisse, à 3,3% cette année (-0,2%).

 

Evasion fiscale : l’Europe s’attaque au problème ; ah bon ,cela n’a pas été déjà réglé en 2009 ?

Evasion fiscale : l’Europe s’attaque au problème ; ah bon ,cela n’a pas été déjà réglé en 2009 ?

 

 

En 2009, on avait pourtant affirmé que la question était réglée. Sans doute non depuis la publication par la presse de listes d’évadés fiscaux. Rien qu’en France on en compterait 150 000 ; une bricole de 50 milliards d’évasion par an. Pas sûr que la montagne n’accouchera pas encore dune souris. L’image n’est pas fréquente: à l’issue d’une première journée de réunion des ministres des Finances de l’UE à Dublin, six d’entre eux, ceux des principaux pays de l’UE, se sont retrouvés pour une conférence de presse commune pour affirmer leur détermination à s’attaquer au secret bancaire en Europe. Le sujet devrait occuper la majeure partie de leur réunion de samedi, selon une source diplomatique européenne.  Quelques heures plus tôt, le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, annonçait que l’évasion fiscale figurerait au menu du prochain sommet européen du 22 mai: « Il faut saisir l’élan politique actuel pour traiter ce problème crucial ».  A la suite des révélations du Offshoreleaks sur des détenteurs de comptes dans des paradis fiscaux, la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Espagne et l’Italie ont écrit cette semaine à la Commission européenne pour réclamer une nouvelle législation sur le modèle du Fatca américain. La Pologne a rejoint l’initiative vendredi.  Le Facta permet d’obtenir toutes les informations sur tous les comptes bancaires, les placements et les revenus à l’étranger de tous les contribuables américains, va plus loin que les règles actuelles de l’UE.  Pour le ministre français des Finances, Pierre Moscovici, « il y a un vent qui souffle dans l’UE pour lever les opacités, les obstacles que peut receler le secret bancaire ». Les six grands pays espèrent rallier à leur cause le reste des 27 pays de l’UE.  Le ministre allemand, Wolfgang Schäuble, s’est dit « très heureux de cette initiative commune » et a souhaité que cet échange d’informations « soit étendu à tous les types de revenus du capital ». « C’est un projet ouvert, à la fois en termes de contenu et de pays », a ajouté le ministre espagnol Luis De Guindos, tandis que leur collègue italien Vittorio Grilli a dit espérer « créer une dynamique en Europe ».   »Comme pour la taxe sur les transactions financières, comme pour tout ce qui doit être à 27, l’idée c’est de commencer avec un petit groupe, puis ça entraîne le mouvement », a résumé une source diplomatique européenne, d’autant que ce thème sera aussi abordé lors des prochaines réunions du G8 et du G20.  En Europe, un changement est déjà perceptible: sous pression de ses partenaires européens et surtout des Etats-Unis, le Luxembourg vient d’accepter de lever partiellement le secret bancaire en se ralliant à l’échange automatique de données bancaires pour les particuliers à partir de 2015, notamment sur les revenus de l’épargne.  Le ministre luxembourgeois, Luc Frieden, n’en a pas moins regretté l’initiative des six pays de l’UE. « Il aurait été préférable que les 27 discutent ensemble de ces questions », a-t-il dit vendredi à Dublin. « Je ne pense pas qu’il soit bon que certains, pour des raisons de politique intérieure, prétendent aller plus vite que les autres ».  Reste le bastion autrichien: le chancelier social-démocrate Werner Fayman s’est dit prêt à négocier la levée du secret bancaire pour les résidents étrangers, mais sa ministre des Finances, la conservatrice Maria Fekter, assure que Vienne « tiendra bon sur son secret bancaire », en rappelant qu’il est inscrit dans la Constitution.  Quant à la solution qui consisterait à abandonner la règle de l’unanimité en Europe pour les questions fiscales, elle « nécessiterait un changement de traité », toujours délicat, a fait valoir M. Schäuble.  Mme Fekter a contre-attaqué en estimant qu’il fallait « assécher les vrais paradis fiscaux dans la sphère de l’UE ». Elle a pointé du doigt le Royaume-Uni, qui « a de nombreux paradis fiscaux sous sa juridiction directe », en citant « les îles anglo-normandes, Gibraltar, les îles Caïmans, les îles Vierges » britanniques, qui sont selon elle « les vrais points chauds du blanchiment d’argent et de l’évasion fiscale ».  Le ministre britannique, George Osborne, signataire de la lettre des Six, a reconnu que combattre l’évasion fiscale était « un défi », tout en estimant que les endroits permettant d’échapper à l’impôt « sont de plus en plus rares et de plus en plus petits ». Il a souligné que son gouvernement négociait avec les territoires en question pour tenter de les convaincre de mettre fin à l’opacité bancaire.

 

Europe : rejet de l’austérité du fait de la fraude fiscale généralisée

Europe : rejet de l’austérité du fait de la fraude fiscale généralisée

En France, l’affaire d’évasion fiscale touchant l’ex-ministre du Budget Jérôme Cahuzac va renforcer « la vision un peu dominante d’un rejet des élites politiques, que l’on retrouve un peu partout en Europe », craint Eddy Fougier, chercheur à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris). « Tout concourt à ce que cela conforte les thèses populistes, la thèse du +tous pourris+ », s’inquiète-t-il.   »Comment les citoyens ne seraient-ils pas écoeurés ou révoltés de constater que le grand argentier de l’Etat s’était froidement affranchi de la rigueur et des efforts qu’il leur réclamait? » s’interrogeait jeudi le quotidien Le Monde.  Si cette défiance se mesure jusqu’à présent en France surtout dans les médias et les sondages, dans les pays du sud de l’Europe en revanche, touchés par des années d’austérité beaucoup plus sévère, l’indignation a déjà trouvé sa traduction dans les urnes ou dans la rue.  En Italie, les affaires de fraude sont une constante à l’image des procès contre Silvio Berlusconi ou de l’amende énorme infligée cette semaine aux stylistes de Dolce & Gabbana (343 millions d’euros).  La réaction des Italiens ne s’est pas fait attendre et, aux élections de février, le Mouvement cinq étoiles (M5S) de Beppe Grillo, qui cristallise le vote anticorruption et antiaustérité, a engrangé environ 25% des votes.   »Aucun parti politique ne doit se faire d’illusion. Même si tous n’ont pas agi de la même façon, il existe une rage à leur encontre », juge Giacomo Marramao, professeur de philosophie politique à l’Université Rome III.  Dans la péninsule ibérique, les scandales à répétition provoquent le dégoût. Brandie dans la rue ou dessinée sur internet, l’enveloppe, censée cacher de l’argent, est devenue un symbole d’écoeurement.   »En Espagne, on n’a jamais bien pardonné le fait d’empocher de l’argent et si cela coïncide en plus avec une époque de crise généralisée, cela réveille des sentiments terriblement hostiles », analyse Emilio de Diego, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Complutense de Madrid.  Le Parti populaire (PP) est secoué par deux enquêtes. L’une porte sur une comptabilité occulte du parti qui aurait bénéficié jusqu’au chef du gouvernement Mariano Rajoy. L’autre, baptisée « l’affaire Gürtel », empoisonne la droite depuis 2009, des sociétés proches du PP étant soupçonnées d’avoir versé des commissions et offert des cadeaux afin d’obtenir des contrats publics.  Les scandales touchent aussi la famille royale depuis qu’un juge a ouvert une enquête sur le détournement de plusieurs millions d’euros d’argent public et dans laquelle est poursuivi Iñaki Urdangarin, l’époux de la fille cadette du roi, Cristina, elle-même convoquée prochainement par la justice.  En Grèce, où l’évasion fiscale est pratiquée à grande échelle via des sociétés offshore – comme le confirme l’enquête internationale publiée par différents médias depuis jeudi -, des milliers de manifestants dénoncent les « voleurs » devant le Parlement à chaque manifestation anti-austérité. La « liste Lagarde », comportant quelque 2.000 noms de Grecs détenteurs d’un compte dans la filiale suisse de la banque HSBC, a éclaboussé trois gouvernements accusés d’inaction.  Le journaliste à l’origine de la révélation de l’affaire, Costas Vaxevanis, a été mis en cause pour violations de données personnelles. Dans le même temps, l’ex-ministre des Finances Georges Papaconstantinou était accusé d’avoir falsifié la fameuse liste en retirant le nom de deux de ses cousines…  Les pays du nord de l’Europe ne sont pas épargnés. En Belgique, la création fin 2012 par la reine Fabiola, 84 ans, d’une « fondation privée » a été perçue comme une manière d’éviter les droits de succession. Depuis, la reine y a renoncé et le gouvernement a raboté sa dotation annuelle qui est passée de 1,4 million d’euros à environ 925.000 euros.

Hollande: « explosion de l’Europe avec l’austérité »

Hollande: « explosion de l’Europe avec l’austérité »

Mauvaise médecine mais bon diagnostic de Hollande ; l’Europe avec l’austérité risque d’éclater sous l’effet de la montée des populismes. En clair pour la France, ce sera ans doute la montée du front national qui pourrait rendre impossible une majorité pour gouverner. Sans doute la seule vision claire de Hollande sur la situation économique et sociale ; pour autant il oscille toujours entre bricolage et austérité. Bref conscient d’aller dans le mur comme en témoigne les dernières données économiques sur les déficits, le chômage, la consommation, la croissance et la dette.  Le président François Hollande a estimé jeudi soir sur France 2 qu’ »être dans l’austérité, c’est condamner l’Europe à l’explosion », et encourager la montée des mouvements populistes.   »Aujourd’hui, prolonger l’austérité, c’est le risque de ne pas aboutir à réduire les déficits et la certitude d’avoir des gouvernements impopulaires dont les populistes feront une bouchée le moment venu », a expliqué M. Hollande.   »Je ne ferai pas une politique qui conduise l’Europe à l’austérité », a promis le chef de l’Etat, ajoutant: « Je ne veux pas que l’Europe soit une maison de redressement ».  Il a confirmé que la France ne parviendrait pas à remplir son objectif de ramener les déficits publics à 3% du produit intérieur brut en 2013, comme elle s’y était engagée auprès de ses partenaires européens.   »Nous n’atteindrons pas les 3% parce que si nous forcions l’allure je casserais l’espoir même d’un retour de la croissance », a-t-il expliqué.

 

Automobiles Europe : – 10,2% en février

Automobiles Europe :  - 10,2% en février

 

Moins  10,2% en février en Europe, baissant ainsi pour le 17e mois d’affilée, a annoncé mardi l’Association des constructeurs européens d’automobiles (Acea). Le marché automobile européen évolue à son niveau le plus bas depuis le début de cette série statistique en 1990, Ford (-20,8%) et General Motors (-20,1%) ayant accusé les plus fortes baisses de leurs ventes le mois dernier. Les autres généralistes également de subir de plein fouet la déprime du marché européen, avec un recul de 15,7% des livraisons pour le groupe Fiat, de 13,2% pour PSA Peugeot Citroën et de 8,6% pour Renault. Même Volkswagen, qui a longtemps fait mieux que ses concurrents, a vu ses ventes baisser de 7,2% lors du deuxième mois de 2013. En février, 829.359 immatriculations de voitures neuves ont été enregistrées en Europe (les 27 pays de l’Union européenne ainsi que l’Islande, la Norvège et la Suisse) contre 923.553 il y a un an. Sur les deux premiers mois de l’année, le recul des ventes de nouvelles voitures est de 9,3%, à 1.748.071 unités. Comme ce qu’avaient laissé entendre les dirigeants des constructeurs automobiles lors du salon de Genève, le début de l’année 2013 reste tout aussi difficile que l’année 2012, qui s’était soldée par une contraction de plus de 8% du marché. Pour l’ensemble de l’année, le prévisionniste LMC Automotive anticipe une baisse de 3,1% des immatriculations de voitures neuves en Europe, à 11,4 millions d’unités, contre environ 12,8 millions en 2011 et 13 millions en 2010. Comme en janvier, la Grande-Bretagne est le seul grand pays européen à avoir enregistré une hausse de ses ventes de voitures en février (+7,9%), l’Espagne ayant vu ses immatriculations reculer de 9,8%, l’Allemagne de 10,5%, la France de 12,1% et l’Italie de 17,4%.

 

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