Archive pour le Tag 'Europe'

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L’euro fort sabote la croissance en Europe

L’euro fort sabote la croissance en Europe

Après avoir soutenu l’Euro, les experts et les chefs de gouvernement changent d’opinion et considèrent maintenant que l’Euro fort menace la croissance. Changement de mode et de discours de la part des pays du sud, puis de la France mais aussi de Draghi ( président de la BCE) et même de l’Allemagne. Il aura fallu du temps pour comprendre que la politique monétaire des USA en faisant baisser le dollar faisait monter l’euro. Un paradoxe puisque la croissance américaine est beaucoup plus soutenue que celle de l’Europe. Jusqu’ici, le dogme en Europe était de considérer que plus une monnaie est forte, mieux c’est. Cette théorie est particulièrement dangereuse.  Le taux de change est fait pour changer mais on a tendance à oublier qu’il est un régulateur de température qui permet de stimuler l’économie d’un pays. Lorsqu’une monnaie baisse, cela joue le rôle d’un stimulant car cela diminue le prix des exportations sur le marché extérieur. On profite alors de la demande étrangère. À l’inverse, quand l’activité est intense, un taux de change fort permet d’éviter la surchauffe parce que cela renchérit nos exportations, donc ça les ralentit. Alors que la zone euro est en croissance zéro, notre devise reste forte. Il fait froid et le taux de change n’aide pas au réchauffement. Cette bizarrerie est causée par de la Banque centrale américaine qui a fait baisser le cours du dollar et mécaniquement augmenter celui de la devise européenne. L’euro fort menace d’annuler les efforts produits par les pays du sud de l’Europe et aussi de la France. Ces pays travaillent à rétablir leur compétitivité avec de douloureuses baisses de salaire en Espagne et en Grèce. De même en France avec le pacte de responsabilité. D’un côté, on baisse le coût du travail et de l’autre, le prix des produits fabriqués en France est tiré à la hausse. Ceci n’est pas supportable.

 

« Une Europe des idées, pas seulement des banques » (Renzi)

« Une Europe des idées, pas seulement des banques » (Renzi)

 Il a raison Renzi, Président du conseil italien)  l’Europe va dans le mur avec pour seule doctrine l’austérité, l’intérêt des banques et la concurrence anarchique. Le chef du gouvernement italien a officiellement lancé la campagne de sa formation politique, le Parti démocrate (centre gauche), pour les élections européennes du 25 mai. Matteo Renzi en a profité pour plaider en faveur d’une « Europe des idées, pas seulement des banques ». « L’Italie a contribué à créer l’Europe. Maintenant nous allons en Europe pour changer l’Europe », a ajouté le Premier ministre, l’un des plus jeunes d’Europe, en jeans, chemise blanche et veste décontractée. Il a répété son « non » à une politique européenne uniquement axée sur l’austérité. « Une Europe basée sur la rigueur et guidée par une vision étroite n’a pas d’avenir. » Une Europe basée sur la rigueur et guidée par une vision étroite n’a pas d’avenir. Matteo Renzi ; Il  a toutefois critiqué les formations contestataires qui font campagne contre l’Union européenne ou l’euro, en référence au Mouvement Cinq Etoiles de l’ex-humoriste Beppe Grillo ou à la Ligue du nord.  »Ceux qui disent qu’il faut sortir de l’euro et qu’on ira mieux, cherchent simplement à faire croire qu’il est impossible de réformer les institutions. En gros ils appellent à abandonner la partie », a-t-il estimé. Le président du Conseil des ministres a défendu avec

Europe : risque de déflation (secrétaire américain au Trésor, Jack Lew)

Europe : risque de déflation (secrétaire américain au Trésor, Jack Lew)

« Le risque de faible demande et de déflation » en Europe « est une chose à laquelle ils doivent porter une grande attention », a affirmé M. Lew sur la chaîne d’informations économiques câblée CNBC.  Le secrétaire américain au Trésor a répété qu’en Europe les pays excédentaires, « notamment l’Allemagne » devaient « doper la demande ». « Il y a un problème de demande en Europe. Il y a un certain nombre de pays qui pourraient faire plus », a-t-il ajouté, saluant les projets de dépenses d’infrastructures en Allemagne.  M. Lew, qui s’exprimait à la veille des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale à Washington, a ajouté que les Etats-Unis étaient « un puissant vecteur » de la croissance de l’économie mondiale et « faisaient leur part du travail ».   »A l’aune des performances mondiales, la croissance de l’économie américaine fait très bonne figure », a-t-il ajouté, alors que le FMI prévoit une croissance du Produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis de 2,8% en 2014.

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La guerre du gaz en Europe ?

La guerre du gaz en Europe ?  

Le gaz pourrait bien augmenter sous l’effet du conflit entre l’Ukraine et la Russie  d’autant que Les Européens, Angela Merkel en tête, ont lancé de nouveaux avertissements à Moscou, menacé d’un deuxième train de sanctions en cas d’escalade.   »La Russie a échoué à s’emparer de l’Ukraine par l’agression armée. Elle lance maintenant le plan pour s’emparer de l’Ukraine par l’agression gazière et économique », a tonné le Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, en conseil des ministres.  La Russie s’est emparée en mars de la péninsule ukrainienne de Crimée, après un référendum que Kiev et les Occidentaux ne reconnaissent pas, parlant d’ »annexion », et a massé jusqu’à 40.000 soldats aux frontières de l’Ukraine, la pire crise Est-Ouest depuis la fin de la guerre froide.  M. Iatseniouk a agité le spectre d’une nouvelle « guerre du gaz » pouvant menacer les approvisionnements européens, disant s’attendre « à ce que la Russie restreigne ou stoppe les livraisons » à l’Ukraine.  Un cri d’alarme coïncidant avec la fin d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne à Athènes consacrée en grande partie à la crise ukrainienne.  Moscou a déjà coupé le robinet de l’Ukraine lors de conflits bilatéraux, et par là même le flux d’exportation vers l’Europe.  Gazprom, le géant gazier russe souvent accusé d’être un bras armé du Kremlin, fournit environ le tiers des approvisionnements de l’UE. Et près de 40% de ce gaz transite via l’Ukraine.  Le ministre ukrainien de l’Energie, Iouri Prodan, a promis samedi que son pays assurerait ce transit quoi qu’il arrive. Et menacé de saisir une cour d’arbitrage faute d’accord avec Gazprom.  Mais un porte-parole de Gazprom, cité par l’agence russe Interfax, a souligné que les rabais annulés avaient été accordés en 2010 et 2013, soit après la signature du contrat d’origine en 2009, d’ailleurs très critiquée en Ukraine à l’époque.   »Si la main était de nouveau portée sur l’intégrité territoriale de l’Ukraine, nous devrions procéder à des sanctions économiques », a averti la chancelière allemande Angela Merkel tout en plaidant la poursuite du dialogue.  Vendredi, le vice-président américain Joe Biden avait dénoncé l’utilisation de l’énergie comme « arme politique ».  Mais le président de Gazprom, Alexeï Miller, a accentué la pression samedi, sommant l’Ukraine de rembourser 11,4 milliards de dollars, correspondant aux quatre années de rabais annulées.  M. Iatseniouk a lui évoqué la possibilité de négociations, mardi à Bruxelles, avec des partenaires européens – Slovaquie, Pologne, Hongrie – pour qu’ils rétrocèdent à l’Ukraine une partie du gaz qu’ils reçoivent à des prix inférieurs.  Mais le patron de Gazprom a d’avance averti: il fera « très, très attention à la légalité » d’une telle décision.  

 

Montebourg: « L’Europe doit changer »

Montebourg: « L’Europe doit  changer »

Pour une fois Montebourg n’a sans doute pas tort : il faut bousculer Bruxelles et sa politique d’austérité. Un pari finalemenet possible car les élections européennes vont vraisemblablement produire un tsunami en Europe avec une majorité qui va affaiblir Bruxelles et ses diktats, son immobilisme et sa philosophie ultralibérale. Tout le monde est inquiet, le moment est venu de faire bouger un certain nombre de décisions de l’Union européenne », a indiqué M. Montebourg, qui a pris les commandes jeudi d’un ministère de ‘Économie élargi, ajoutant: « Le gouvernement français veut que partout les sources qui alimentent la croissance sortent, en Italie, en Allemagne ».  Le ministre a en particulier évoqué les plans de relance de M. Renzi en Italie, et la mise en place d’un salaire minimal en Allemagne.  M. Montebourg, coutumier des déclarations parfois très hostiles à Bruxelles, a indiqué: « Mon but ce n’est pas d’être populaire à la Commission européenne », critiquant les plans d’austérité en Europe.   »Si nous devons faire des économies (en France) ce n’est pas pour abîmer les services publics » ni « pour tuer la croissance dans l’oeuf, c’est d’abord parce que nous vivons au dessus de nos moyens », a-t-il dit.  La France s’apprête à négocier avec Bruxelles un nouveau report de ses objectifs de réduction du déficit budgétaire, tâche dévolue à Michel Sapin, ministre des Finances, avec qui M. Montebourg se partage Bercy.  Un duo qui suscite le scepticisme de certains commentateurs, auquel M. Montebourg a répondu en parlant d’un « tandem de choc » qui « pédale ensemble ».   »Nous sommes en face d’une situation très difficile et la question n’est pas de savoir qui est le chef (…) », a-t-il dit.  Il a aussi vanté sa relation avec Manuel Valls, qu’il a qualifié d’homme « passionnément de gauche ».

 

Déficit France : avertissement de l’Europe

Déficit France : avertissement  de  l’Europe

C’est un avertissement avant le carton jaune sur les déficits. L’Europe sent que Hollande affaibli par les municipales commence à mollir sur les 50 milliards d’économies (au demeurant très flous), du coup c’est un rappel à l’ordre vis à vis des objectifs affichés par la France elle-même. . La négociation s’annonce serrée. Ce mardi 1er avril, le chef de file de l’Eurogroup, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem a assuré que Paris n’a pas demandé un nouveau report pour ramener son déficit public sous les 3% du PIB. Mais le ministre des Finances des Pays-Bas en a profité pour souligner la nécessité pour Paris de ne pas relâcher ses efforts. « La France est consciente de ses engagements, elle a déjà obtenu du temps et doit fournir davantage d’efforts », a-t-il affirmé. Ces propos font écho à ceux prononcés, quasiment en même temps, par le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn. Ce dernier a affirmé qu’il « est important que la France procède aux ajustements structurels nécessaires », c’est-à-dire qu’elle dégage des économies de long terme.  Ces déclarations sonnent comme autant de rappel à l’ordre alors que la veille, l’Insee a indiqué que le déficit public a dérapé plus fortement que prévu en 2013, s’élevant à 4,3% du PIB, contre un chiffre de 4,1% prévu par le gouvernement. Surtout, les propos de Jeroen Dijsselbloem et Olli Rehn succèdent à l’allocution télévisée de François Hollande. Le président français y a affirmé, concernant les 50 milliards d’économies promis par l’exécutif tricolore, qu’ »il ne s’agit pas de faire des économies pour faire des économies ». « Il ne peut être question de fragiliser la croissance qui repart », a-t-il poursuivi, expliquant que « le gouvernement aura aussi à convaincre l’Europe ».

Hollande redécouvre l’Europe

Hollande redécouvre l’Europe

 

Lors de sa campagne européenne Hollande avait promis de réorienter l’Europe mais depuis il a oublié ; cependant  La pression de l’aile gauche de la majorité, qui rejette plus que jamais le choix de la rigueur budgétaire affiché par François Hollande, est plus forte aujourd’hui. « Il est temps de desserrer l’étau des contraintes du pacte de stabilité », estime un de ces courants, Maintenant la gauche, dans une lettre ouverte adressée dimanche au chef de l’Etat. Ses membres exhortent celui-ci à « engager le rapport de force » et à notifier à Bruxelles « le refus de respecter dans les délais » des critères de déficit « restrictifs ». Le courant « Un Monde d’avance », fort d’une vingtaine de députés, plaide pour une « confrontation au niveau européen » – « Hollande l’a refusée en 2012, maintenant il se retrouve au point de départ », dit son secrétaire général, Guillaume Balas. Le chef de l’Etat, qui a pris devant ses partenaires européens l’engagement de ramener le déficit français sous la barre des 3% du PIB en 2015, semble avoir au moins partiellement entendu ces appels.  Il a annoncé dès lundi soir son intention d’obtenir de nouveau l’indulgence de Bruxelles vis-à-vis de déficits que la France n’est pas parvenue à contenir dans les limites promises. Il a certes promis de mettre en œuvre le programme de 50 milliards d’euros d’économies annoncé avant les municipales.  Mais « je ne veux surtout pas fragiliser la croissance qui repart », a-t-il ajouté dans son intervention télévisée.   »Le gouvernement aura aussi à convaincre l’Europe que (la) contribution de la France à la compétitivité, à la croissance, doit être prise en compte dans le respect de nos engagements », a-t-il poursuivi. « Car (…) renforcer l’économie française, c’est la meilleure façon de réorienter l’Europe. » François Hollande peut se prévaloir de la caution d’un banquier réputé de gauche, Matthieu Pigasse, qui déclarait à Reuters la veille du second tour des municipales que Paris devait s’inspirer des réformes de Matteo Renzi. « Nous continuons de mener en Europe des politiques d’austérité dont nous savons qu’elles sont mortifères », estime le directeur général de la banque d’affaires Lazard France. « En Italie, vous avez un Premier ministre, Matteo Renzi, qui a décidé d’un coup de renverser la table, de casser les dogmes. » Mais comme en écho, la France s’est attiré mardi un rappel à l’ordre du président de l’Eurogroup: « La France (…) a déjà obtenu du temps et doit fournir davantage d’efforts », a déclaré à la presse Jeroen Dijsselbloem. Jusqu’aux européennes Hollande va de nouveau avancer l’idée d’une nécessaire réorientation de l’Europe  ensuite il reprendra le chemin du compromis entre relance et austérité.

Economie : « l’austérité est mortifère » (M. Pigasse)

Economie : « l’austérité est mortifère » (M. Pigasse)

 

L’austérité conduite par le gouvernement ne peut conduire qu’à l’appauvrissement déclare  (M. Pigasse) directeur général de Lazard France  Selon lui, la France devrait s’inspirer des premières réformes lancées par le nouveau président du Conseil italien, Matteo Renzi, qui a annoncé un vaste plan de relance de plusieurs dizaines de milliards d’euros, en s’affranchissant ainsi des critères européens en matière de déficits publics. « Nous continuons de mener en Europe des politiques d’austérité dont nous savons qu’elles sont mortifères. Nous le voyons à nos portes. En Grèce, la politique d’austérité a conduit à la dislocation de la société grecque, à l’explosion d’un chômage insupportable, un effondrement du pouvoir d’achat et une explosion des inégalités, de la pauvreté et de la précarité », ajoute le directeur général de Lazard France, qui a conseillé le gouvernement grec au plus fort de la crise européenne de la dette souveraine. « En Italie, vous avez un Premier ministre, Matteo Renzi, qui a décidé d’un coup de renverser la table, de casser les dogmes qui prévalaient jusqu’à maintenant et qui s’est libéré des contraintes », observe-t-il. « A rebours de ce qu’exigent les politiques européennes, il a lancé un plan de relance de près de 90 milliards d’euros. » « Il a ce courage incroyable d’agir au lieu de rester hébété comme un lapin pris dans les phares d’une voiture », ajoute-t-il. Même s’il juge que le « pacte de responsabilité annoncé en janvier par François Hollande va dans la bonne direction, il en dénonce le flou sur les modalités de la réduction des dépenses publiques et des allégements de cotisation des entreprises, ainsi que sa lenteur d’exécution. »Aucune économie n’a jamais renoué avec la croissance par des politiques d’austérité. Il faut adresser un signal de relance en abaissant les charges des entreprises, par l’impôt sur les sociétés, et en redistribuant du pouvoir d’achat aux ménages », insiste Matthieu Pigasse. « Il faut aussi lancer un grand programme de soutien de l’innovation. » « Pour le financer, outre une baisse ciblée des dépenses publiques improductives, il faut céder des titres de participations publiques cotées. Il faut le faire sans tabou », dit encore celui qui fut à Bercy conseiller technique au cabinet de Dominique Strauss-Kahn et directeur adjoint du cabinet de Laurent Fabius.   »Il n’y a pas aujourd’hui de différence dans l’exercice du contrôle entre détenir 80%, 67% ou même 51% du capital d’une entreprise. Il existe donc des marges de manœuvre dans de nombreuses entreprises publiques pour réduire le poids de l’Etat sans qu’il perde en influence. »  L’Etat a cédé l’an dernier une participation de quelque 3% dans Safran et 9,5% d’Aéroports de Paris. Mais pour le patron de Lazard, le gouvernement doit aller plus loin. « Il faut frapper vite et fort. Il est possible de céder jusqu’à 20 milliards et de les destiner en totalité à l’innovation. »

 

Europe : la régulation bancaire repoussée ?

Europe : la régulation bancaire repoussée ?

C’est la solidarité inter Etats qui posent problème, du coup les dirigeants européens ne sont pas parvenus mercredi à aplanir leurs divergences dans le dossier de la régulation, tout particulièrement sur la question du démantèlement des établissements en faillite. Au terme d’un troisième jour de négociations infructueuses, les représentants des pays membres de l’Union européenne se sont séparés sans avoir trouvé d’accord sur la plupart des éléments centraux du projet destiné à encadrer un secteur rendu responsable de la crise financière et couper les liens entre les Etats endettés et les banques qui achètent une grande partie de leurs obligations souveraines. Parmi les points à éclaircir, figure notamment celui de l’ampleur de l’aide que pourraient s’apporter les Etats les uns les autres. Les discussions devraient reprendre dans les jours à venir, mais les obstacles les plus difficiles à surmonter seront de trouver la place à donner à la Banque centrale européenne dans la chaîne de décision et de supervision, la mise sur pieds d’une agence chargée de démanteler les banques en faillite et la création d’un fonds destiné à en éponger les coûts. Il pourrait revenir aux chefs d’Etat et de gouvernement d’en décider lors de leur prochaine réunion à Bruxelles les 20 et 21 mars. Reste que l’heure tourne alors qu’approchent les élections au Parlement européen de mai prochain. Faute d’accord d’ici avril, la question de la régulation bancaire pourrait être repoussée de plusieurs mois, à plus forte raison en cas de poussée eurosceptique au Parlement.

 

Europe : pas de retour d’une vraie croissance avant 2017 au moins

Europe : pas de retour d’une vraie croissance avant 2017 au moins

Si l’on s’en tient aux prévisions européennes de la BCE l’Europe s’enfonce dans une crise durable avec une croissance insuffisante pour générer de l’emploi et réduire les déficits. En fait la politique de l’immobilisme triomphe tant à la commison européenne qu’à la BCE. Sur la tendance, il faudra donc une vingtaine d’années pour que le chômage retrouve son niveau d’avant la crise. En prévoyant une croissance de 1.2% en 2014, 1.5% en 2015, et 1.8% en 2016, les économistes de la BCE ne font que confirmer la dramatique situation européenne. Pour le chômage l’autorité monétaire prévoit en effet une « amélioration », mais d’une très faible ampleur. De 11.9% aujourd’hui, le chômage européen passera à 11.4% en 2016, c’est à dire une baisse d’environ 0.25% par an. A ce rythme, il faudra presque 18 ans de plus pour revenir au taux de chômage que connaissait la zone en 2007. De la même façon, et en raison de cette stabilité, le niveau de dette des états européens ne permet pas non plus de se forger une raison d’être optimiste. De 92.9% de dette sur PIB aujourd’hui, l’année 2016 devrait afficher un niveau 92.2%, soit une quasi-stagnation. Le constat est clair, la trop faible croissance annoncée ne permettra d’aucune manière d’améliorer la vie des européens. Les chiffres prévus ne permettent qu’une chose : la survie. Il ne s’agit absolument pas d’en finir avec la crise mais bien d’installer cette notion de survie comme seule ambition. Car ce qui frappe l’esprit au regard de ces prévisions est bien la réaction des différentes autorités européennes. En premier lieu, la Banque centrale européenne qui se doit de respecter son mandat à la lettre, c’est à dire de maintenir l’inflation sous un seuil de 2%. Ce mandat est respecté car l’inflation ne devrait pas dépasser les 1.7% avant 2017. Par contre, un chômage supérieur à 11%, une dette à 92% et une croissance atone, ne sont pas ses priorités. Le résultat est alors assez clair car suite à la publication de ces prévisions, le président de la BCE Mario Draghi déclarait : « Au regard des prévisions de moyen terme pour la croissance et pour les prix, les informations et les analyses aujourd’hui disponibles confirment totalement notre décision de maintenir une politique monétaire accommodante aussi longtemps que nécessaire ». La lecture en creux de cette annonce signifie surtout qu’il n’y aucune raison d’aller plus loin selon les données actuelles, la BCE ne donne aucun soutien supplémentaire car les prévisions sont tout à fait satisfaisantes concernant l’inflation. La prévision d’un taux de chômage persistant à un niveau de 11.4% pour 2016 n’est pas une source d’inquiétude pour la BCE.

 

Sondage Europe : pas efficace pour 80%

Sondage Europe : pas efficace pour 80%

Alors que l’élection européenne a lieu en juin prochain, 83 % des Français jugent que l’action de l’Europe est pas ou peu efficace selon un sondage BVA pour Le Parisien/Aujourd’hui en France. Selon ce sondage, 57% des personnes interrogées pensent que l’action de l’Union européenne est « peu efficace » et 26% estiment qu’elle ne l’est « pas du tout ». Quinze pour cent estiment que cette action est « assez efficace » tandis que seuls 1% des sondés la voient « très efficace ». Un pour cent ne se prononcent pas. Par ailleurs, 58% des personnes interrogées affirment qu’ils ne voteront pas à l’élection européenne « en fonction du gouvernement » (51%en 2009), 30% le feront pour « sanctionner le gouvernement » (24% en 2009) et 10% pour le soutenir (20% en 2009). Deux pour cent des sondés ne se prononcent pas.

 

Croissance : le Royaume-Uni champion d’Europe

Croissance : le Royaume-Uni champion d’Europe

Pour la zone euro dans son ensemble, Bruxelles voit une réelle éclaircie, avec une croissance de 1,2% pour 2014 et 1,8% en 2015. De même, le chômage devrait enfin refluer avec 12% en 2014 et 11,7% en 2015. Par ailleurs, alors que l’inflation reste actuellement à un niveau très bas, Bruxelles ne croit pas au scénario d’une baisse des prix, tablant sur des chiffres de 1% pour 2014 et 1,4% pour 2015. La Commission européenne souligne la performance allemande, voyant sa croissance accélérer à 1,8% en 2014 (plus de double de la France) puis à 2% en 2015. Dans le même temps le chômage baisserait légèrement et le déficit se maintiendrait à 0%, selon ses projections. Néanmoins, le véritable champion  resterait le Royaume-Uni avec une croissance de 2,5% l’année prochaine, un chômage qui baisserait jusqu’à 6,5% de la population active, et un déficit qui passerait de 6,3% en 2013 à 4,2% en 2015. Enfin, la troisième économie de la zone euro, l’Italie, verrait elle sa croissance se redresser à un rythme plus lent (+0,6% en 2014 et 1,2% en 2015) et le chômage resterait au-dessus des 12% (12,4% en 2015). La bonne nouvelle est que la Commission voit le stock de dette, lourd fardeau que porte le pays, diminuer  

 

Ventes Automobiles : +5.5% en Europe en janvier mais 0.5% en France

Ventes Automobiles : +5.5% en Europe en janvier mais 0.5% en France

Les immatriculations automobiles dans l’Union européenne ont augmenté de 5,5% en janvier par rapport au même mois de l’an dernier, enregistrant leur cinquième mois consécutif de hausse, a annoncé mardi l’Association des constructeurs automobile européens (ACEA). A 935.640, le nombre de véhicules immatriculés se situe toutefois au deuxième rang des plus faibles volumes enregistrés pour un mois de janvier depuis le début du suivi du marché européen en 2003, précise l’ACEA. La plupart des marchés de l’UE ont progressé en janvier mais pour les principaux d’entre eux la croissance a été très variable, allant de 0,5% seulement en France à 7,2% en Allemagne et 7,6% au Royaume-Uni comme en Espagne. La hausse a été sensible dans les pays dits périphériques de la zone euro qui confirment leur sortie de crise, avec des bonds de 15,4% des ventes de voitures en Grèce, de 31,8% au Portugal et de 32,8% en Irlande. En Italie, le quatrième marché européen, la hausse des ventes a été de 3,2% par rapport à janvier 2013. Le détail des chiffres par constructeurs montre entre autres une bonne performance de Renault, dont les ventes ont augmenté de 13,4% sur un an grâce à un bond de 38,9% des immatriculations de Dacia, sa marque d’entrée de gamme. Volkswagen Group a vu ses immatriculations augmenter de 15,2% grâce notamment à des hausses de 10,3% pour sa marque Skoda et de 8,5% pour Audi. Toyota a enregistré une hausse de 15,2% et Ford a vu ses ventes augmenter de 8,8% mais General Motors accuse en revanche une baisse de 5,3% de ses ventes sur un an, la hausse de 8,9% des immatriculations de sa marque Chevrolet n’ayant pu compenser un recul de 7,6% des ventes des marques soeurs Opel/Vauxhall.

 

Pas de croissance en Europe avec un Euro aussi fort (Larry Fink)

Pas de croissance en Europe avec un Euro aussi fort (Larry Fink)

 

L’euro trop fort (si cher à l’Allemagne)  coûte  très cher en fait au chômage européen et en amont à la croissance. « Je crois qu’un euro à 1,36 (dollar) est de mon point de vue, intenable », a commenté samedi lors du forum économique mondial M. Fink, dont la société est un titan financier qui gérait à fin décembre 4.324 milliards de dollars d’actifs.  Vendredi vers 19H00 GMT, l’euro valait 1,3679 dollar.   »L’Europe a besoin d’une monnaie plus faible pour pouvoir vraiment profiter de son potentiel de croissance », a-t-il commenté lors d’un débat sur les perspectives économiques mondiales.   »Quand nous aurons une politique de resserrement plus agressive de la Réserve fédérale américaine, et si la BCE doit réagir (à ce resserrement), je pense que vous verrez un euro beaucoup plus faible au cours de l’année prochaine », a-t-il ajouté.  Plusieurs responsables politiques, notamment français, estiment régulièrement que l’euro est trop élevé par rapport au dollar, ce qui pénalise notamment les exportations hors des pays de la monnaie unique.

« Relocaliser les entreprises » en Europe (Cameron)

 « relocaliser les entreprises » en Europe (Cameron)

S’exprimant ce vendredi 24 janvier au forum économique de Davos devant un parterre d’hommes d’affaires, le Premier ministre britannique a fait l’éloge de l’économie anglaise « prête à accueillir vos investissements ». Le Royaume-Uni a ainsi « fait des choix difficiles en maintenant ses dépenses de recherche et développement » tout en « réduisant les taxes ». David Cameron s’est ainsi vanté d’avoir au Royaume-Uni « le plus faible taux d’impôt sur les sociétés » et « la plus forte prévision de croissance » du G7. Cet environnement, selon lui, a permis à son pays de relocaliser des emplois, auparavant partis en Asie, citant toute une série d’entreprises en exemple.  « Les économies européennes ont une opportunité unique d’accélérer cette tendance qui fait que les emplois reviennent à la maison », a-t-il affirmé. « Mais ce combat n’est pas gagné », a-t-il lancé avant d’égratigner ses voisins européens. « Il y a toujours des gens qui pensent que la clef du succès est d’augmenter la protection sociale. Certains à la Commission européenne pensent toujours que s’ils ne produisent pas de nouvelle régulation, ils ne font pas leur travail », a-t-il déclaré. « Nous n’aidons pas les gens en produisant des directives et de la régulation à un tel point qu’elles les mettent au chômage », a-t-il pesté, ajoutant que « nous devons maintenir la flexibilité pour permettre à nos entreprises de croître ». « Ces directives incroyablement complexes détruisent cette flexibilité ».

 

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