Archive pour le Tag 'Europe'

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Ventes voitures Europe : ça repart pour Renault

Ventes voitures Europe : ça repart pour Renault

 

Les Européens ont continué d’acheter davantage de voitures en juin. Les ventes de véhicules neuf ont progressé de 4,5%, selon des chiffres publiés jeudi par l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA). Il s’agit du dixième mois de hausse consécutif. Mais la chute avait été tellement forte que le niveau du marché reste bas. Seules 1,2 million de nouvelles immatriculations ont été enregistrées en juin. Sur le premier semestre, les ventes sont en hausse de 6,5%, avec 6,6 millions de véhicules écoulés. Hormis l’Allemagne, où les ventes reculent de 1,9%, tous les marchés européens ont repris de la vigueur: +2,5% pour la France, +3,8% pour l’Italie, +6,2% pour le Royaume-Uni, et même +23,9% pour l’Espagne. Du côté des constructeurs français, les situations divergent. PSA ne perd quasiment plus de terrain, en baisse de 0,1%, quand Renault accélère nettement, de 23,9%, la plus belle progression parmi les constructeurs européens, à l’exception de Mitsubishi qui caracole en tête avec +55,5%.  Peugeot Citroën a pâti d’une sortie de route de la marque aux chevrons, qui a plongé de 4,1%, tandis que celle au lion s’en tire, en hausse de 3,4%. Le groupe Renault, lui, profite des belles performances de ses deux marques, l’éponyme en progression de 20,9%, et sa low cost, Dacia, qui bondit de 32,8%. Parmi les autres constructeurs, General Motors, Daimler et Hyundai sont en baisse (respectivement de 2,6%, 1,2% et 4,4%). La maison-mère de Mercedes subit de plein fouet le plongeon des ventes de Smart, de 19,5%. Ford a vendu le même nombre de voitures qu’au mois de juin 2013, tandis que Fiat a vu ses ventes grimper de 7,1%, BMW de 4,6%, Volkswagen de 2,5%.

Automobile : toujours en crise en Europe

Automobile : toujours en crise en Europe

Les ventes de voitures en Europe ont progressé de 6,9% sur les cinq premiers mois de l’année par rapport à la période correspondante de l’an dernier, à 5,43 millions de véhicules, selon les chiffres publiés le mois dernier par l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA). En France, les immatriculations ont augmenté de 3,2% en juin et de 2,9% sur l’ensemble du premier semestre selon le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA), qui table sur une hausse d’environ 2% sur 2014, soit environ 1,8 million de voitures vendues. Cependant Le marché automobile européen est toujours en crise et le restera tant qu’il n’aura pas retrouvé un niveau de ventes de 16 millions de voitures pour l’ensemble du Continent et deux millions pour la France, a déclaré au Figaro Carlos Tavares, le président du directoire de PSA Peugeot Citroën. « La courbe a simplement changé de sens. C’est une réaction humaine que d’y voir une victoire, mais nous en sommes très loin », a dit Carlos Tavares au Figaro.   »Pour ma part, j’ai deux chiffres d’or à l’esprit: 16, c’est-à-dire 16 millions de voitures vendues en Europe ; et 2, pour 2 millions en France. En attendant, je considère que le marché est en crise », a-t-il ajouté.  Concernant PSA, Carlos Tavares estime que « cette entreprise est en crise, et le restera tant qu’elle n’aura pas achevé son redressement économique ».  Il a réaffirmé au Figaro les objectifs qu’il a fixés à son groupe à l’horizon 2016, à savoir une marge opérationnelle de 2%, trois années consécutives de cash-flow positif, à hauteur de deux milliards d’euros, et le retour de la dette à zéro. « Lorsque ces critères seront atteints, alors là, oui, nous pourrons déclarer très officiellement et avec un très large sourire que la crise est terminée et que PSA peut passer à l’étape suivante », a conclu le président du directoire du groupe.

 

Automobiles : hausse des ventes en juin en Europe

Automobiles : hausse des ventes en juin en Europe

 

Hausse en juin mais toujours à un bas niveau. Les immatriculations de voitures neuves ont augmenté de 3,9% en juin en Europe de l’Ouest, selon des données du secteur réunies par le cabinet spécialisé LMC Automotive, la poursuite du rebond du marché en Europe du Sud éclipsant un trou d’air (-1,9%) en Allemagne. Les immatriculations, tombées en 2013 à leur plus bas niveau en vingt ans, signent ainsi leur dixième mois consécutif de hausse et ont atteint le mois dernier 1,15 million de véhicules, soit 6,4 millions sur les six premiers mois de l’année. Sur le semestre, les immatriculations ressortent en progression de 5,4%. En mai, selon les derniers chiffres de ‘Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA), les immatriculations en Europe occidentale avaient progressé de 3,9%. Les chiffres de l’ACEA pour le mois de juin seront connus le 17 juillet. Les données publiées par LMC, qui montrent aussi un rythme annualisé de 11,93 millions en juin, contre 11,54 millions sur l’ensemble de 2013, sont basées sur les chiffres des immatriculations communiquées cette semaine dans 13 des 17 pays d’Europe occidentale, accompagnées d’estimations pour les quatre restants : L’Autriche, le Danemark, le Luxembourg et la Suisse. En Espagne et au Portugal, les immatriculations ont bondi respectivement de 23,9% et de 23,6% le mois dernier. En France, le marché a progressé de 3,2%, conduisant le CCFA à relever à +2% environ sa prévision pour l’ensemble de l’année.

 

C’est reparti, Hollande veut réorienter l’Europe

C’est reparti, Hollande veut réorienter l’Europe

 

Une nouvelle fois Hollande déclare vouloir réorienter l’Europe, c’est au moins la 10 ème fois. Ce sera sans doute avec le même succès car la voix  de Hollande est inaudible ; surtout chez Merkel qui ne veut pas de remise en cause du pacte de stabilité et de dépenses non contrôlées. Sans doute encore une promesse non tenue de Hollande qui dès 2012 avait promis le grand chambardement et qui n’a strictement rien obtenu, adhérant même au pacte de stabilité aujourd’hui qualifié à juste titre de pacte de stupidité par l’Italien Renzi.  Le texte est prêt et sera sur la table des discussions lors du Conseil européen qui se tient jeudi et vendredi. François Hollande et ses partenaires sociaux-démocrates au sein de l’UE, qu’il a rencontrés samedi dernier, ont finalisé un document qui servira d’ »agenda pour la croissance et le changement en Europe ». Selon Le Monde mardi, l’Elysée a apporté la touche finale lundi pour une transmission du texte dans la journée au président du Conseil européen, Herman Van Rompuy. « Il est temps de changer d’échelle et d’ouvrir une nouvelle étape », déclare François Hollande, selon un extrait publié. En contrepartie d’un soutien à la candidature du conservateur Jean-Claude Juncker pour la présidence de la Commission européenne, les dirigeants de gauche veulent en effet peser sur le contenu de son futur mandat. Déjà, dans la foulée de la lourde défaite de son camp aux élections européennes, François Hollande avait répété vouloir « réorienter l’Europe, mais avec encore plus de force ». Cette promesse de réorientation, martelée pendant sa campagne présidentielle de 2012, se décline aujourd’hui en cinq priorités, selon cet agenda consulté par Le Monde : une politique économique orientée vers la croissance, la lutte contre le chômage des jeunes, une politique européenne de l’énergie, la maîtrise des flux migratoires et un « choc de simplification » pour les institutions. Pour renouer avec une véritable croissance en Europe, la France propose ainsi à ses partenaires « un programme d’investissements à cinq ans, en mobilisant les ressources publiques européennes et nationales ainsi que les ressources de l’épargne privée et les grands investisseurs », cite le quotidien. Un plan qui atteindrait 240 milliards d’euros par an, qui ferait appel à la Banque européenne d’investissement, aux banques publiques d’investissements nationales (la Caisse des dépôts en France) mais aussi sur l’épargne privée. François Hollande veut également « revoir les négociations en cours concernant l’accord transatlantique » avec les Etats-Unis et modifier la législation européenne de la concurrence afin de favoriser « l’émergence de champions européens ». La lutte contre le chômage des jeunes ou la politique énergétique européenne passeraient pour leur part par de nouveaux fonds. La politique commune sur l’immigration nécessiterait selon le chef de l’Etat français « un corps de garde-frontières européens ». Enfin, François Hollande veut ouvrir le chantier d’une réforme sur le fonctionnement de l’UE et améliorer la gouvernance économique de la zone euro. Les négociations avec Angela Merkel s’annoncent compliquées, notamment sur les marges de manœuvre budgétaires des Etats-membres. François Hollande plaide notamment pour « plus de flexibilité » qui permettrait de repousser les délais sur la baisse des déficits publics, qui doivent être toujours ramenés à 3% fin 2015. Un objectif auquel ne croit pas la Cour des comptes en France. Le pacte européen de stabilité et de croissance, qui définit les objectifs à suivre pour les Etats-membres, est dans le viseur des sociaux-démocrates. Plus offensif que François Hollande sur cette question, l’Italien Matteo Renzi l’avait même renommé « pacte de stupidité ».

 

Impôts en Europe : ça augmente encore

Impôts en Europe : ça augmente encore

 

 

Près de 40% ( 45% en France en 2012 mais 47% en 2013) de la richesse confisquée par la fiscalité : la raison essentielle de la crise en Europe La fiscalité s’est alourdie en Europe en 2012, tout particulièrement en France. En atteste le rapport annuel d’Eurostat sur les impôts dans  l’Union européenne paru ce 16 juin.  Eurostat définit comme recettes fiscales le montant total des impôts et celui des cotisations sociales, en clair les fameux prélèvements obligatoires (PO). Voici en chiffres les principales évolutions notées par l’institut.  En pourcentage du PIB, les recettes fiscales et sociales ont augmenté d’un point, à 40,4% en 2012 contre 39,5%, en 2011. Elles ont légèrement moins augmenté pour l’ensemble de l’Union européenne, passant de 38,8% du PIB en 2011 à 39,4% en 2012.  L’Hexagone est l’un des pays où les prélèvements ont le plus augmenté en un an. La charge y est passée de 43,7% à 45% du PIB.   Le niveau des prélèvements varie fortement d’un pays à l’autre. En Lituanie, les recettes fiscales et sociales représentent 27,2% du PIB. C’est plus de 20 points de moins qu’au Danemark, ou elles pèsent 48,1% du PIB.  Le Danemark est donc celui où la charge est la plus élevée d’Europe. La Belgique est deuxième, avec une charge fiscale et sociale de 45,4% du PIB, et la France troisième, avec 45%. Suivent la Suède (44,2%), la Finlande (44,1%) et l’Italie (44%).  La taxation sur le travail rapporte généralement la majeure partie des recettes fiscales. On la retrouve en proportion particulièrement élevée en Suède (58,6% du total des recettes), aux Pays-Bas (57,5%), en Autriche (57,4%) et en Allemagne (56,6%).  Dans quelques pays, ce sont les taxes sur la consommation qui ont été la principale source de recettes en 2012. En Bulgarie (53,3%) et en Croatie (49,1%). A l’autre bout du spectre figurent la Belgique (23,7%), la France et l’Italie (24,7% chacune).  Les impôts sur le capital représentent la plus faible proportion de recettes dans tous les pays européens. C’est encore le cas en 2012. Ils n’excèdent 25% des recettes totales que dans quatre pays: le Luxembourg (27,5%), le Royaume-Uni (27,4%), Malte (26,6%) et Chypre (26,1%). En France, le pourcentage était de 23,6%.

 

Apple ne paye pas d’impôt en Europe !

Apple ne paye pas d’impôt  en Europe !

 

Miracle de l’optimisation fiscale Apple ne paye  pas d’impôt en Europe.  La Commission européenne va donc ouvrir mercredi 11 juin une enquête officielle sur l’accord fiscal conclu entre la République d’Irlande et Apple, rapporte ce mardi 10 juin la télévision publique irlandaise, qui ne cite pas ses sources. L’autorité européenne de la concurrence avait annoncé l’année dernière qu’elle s’intéressait aux accords fiscaux conclus entre certaines sociétés et des pays de l’Union et qu’elle avait demandé des précisions entre autres à l’Irlande. Antoine Colombani, porte-parole de la Commission européenne pour les dossiers de concurrence, s’est refusé à tout commentaire concernant l’information de la RTE irlandaise. Le ministère irlandais des Finances a indiqué pour sa part qu’il n’avait pas été informé d’une quelconque enquête. Une commission d’enquête du Sénat américain avait auparavant révélé qu’Apple avait économisé des milliards de dollars d’impôts en déclarant que des filiales immatriculées dans la ville irlandaise de Cork n’avaient aucune résidence fiscale, donc n’étaient pas imposables.  La principale de ces filiales n’a pas payé d’impôt sur les sociétés pendant cinq ans alors qu’elle a encaissé 29,9 milliards de dollars (23,2 milliards d’euros) de dividendes d’autres filiales entre 2009 et 2012, l’équivalent de 30% des bénéfices nets réalisés par la firme à la pomme sur cette période, selon le rapport sénatorial américain. Apple aux Etats-Unis a conclu des accords avec ses filiales irlandaises pour leur concéder certains droits de propriété intellectuelle. Ces filiales pouvaient ainsi faire payer des droits de licence à d’autres sociétés du groupe et contribuaient ainsi à garantir que quasiment aucun impôt n’était déclaré dans des pays comme le Royaume-Uni ou la France. Cet accord irlandais d’Apple a permis au groupe de ramener le taux d’imposition effectif sur ses bénéfices non-américains à 3,7% l’an dernier, selon le rapport annuel du groupe. Apple a déclaré qu’il se conformait à la loi.

 

Une autre Europe : Merkel dit non à Hollande

Une autre Europe : Merkel dit non  à Hollande

 

 

Pour Merkel, Hollande c’est fini, donc pas question de lui faire la moindre concession. Hollande lors de la rencontre entre les chefs d’Etats européens voulait à nouveau réorienter l’Europe mais Merkel a dit non. Et la BCE (la voix de Merkel) vient de confirmer cette position en réaffirmant que seule l’austérité permettrait de développer croissance et emploi. Désormais Hollande rejeté en France l’est auusi en Europe, il compte beaucoup moi ns que l’Italie qui a trouvé une président qui fait ce qu’il dit et qui gagne aux élections, moins que l’Espagne qui se redresse. Il n’y aura donc aucune nouvelle initiative de l’Europe en matière économique, cela d’autant plus que les institutions européennes sont affaiblies avec la montée de l’euroscepticisme. Pire il est vraisemblable que l’accord de libre échange entre les Etats-Unis et l’Europe sera adopté.  Pour la chancelière, il n’y a pas de raison de changer de politique.  Pourtant, dans son allocution lundi soir, François Hollande a une nouvelle fois plaidé pour une «réorientation de l’Europe». Il l’avait déjà promis durant sa campagne présidentielle, sans parvenir, une fois élu, à modifier en profondeur le cours des politiques de l‘Union européenne. Angela Merkel n’avait, elle, consenti qu’à colorer son discours en y ajoutant des références à la croissance et à l’emploi. Mais il n’était pas question pour elle de changer de point de vue sur les instruments pour y parvenir: assainissement des comptes publics et réformes structurelles. Mardi soir à Bruxelles, pour la rencontre informelle des chefs d’État et de gouvernement de l’UE, elle ne devait pas atténuer ses positions. La capacité du gouvernement français à redresser la situation économique du pays suscite toujours autant d’inquiétude outre-Rhin. L’Allemagne considère avoir déjà accepté beaucoup de concessions et attend des résultats. Berlin a ainsi refusé d’appuyer la réflexion de la France sur le rythme de réduction du déficit, et a clairement repoussé tout débat sur le niveau de l’euro. Mardi, le ministre des Finances Wolfgang Schäuble l’a redit: «Nous devons continuer nos efforts, nous devons nous assurer que nous ne nous cachons pas derrière la politique monétaire.» Dans les cercles du pouvoir, certains considèrent déjà que François Hollande a perdu la présidentielle de 2017 et qu’il faut préparer l’avenir. Pour autant, il n’est pas question de geler toute initiative. «Ici, on a l’impression que les deux premières années du quinquennat ont été plus ou moins perdues, poursuit Claire Demesmay. Or le gouvernement allemand a aussi le sentiment que la situation est désormais urgente et qu’il n’est pas possible d’attendre trois ans.» Berlin ne veut pas se passer de Paris aussi longtemps. Au sein du gouvernement, on sait aussi qu’il faut relativiser les résultats des élections européennes, qui ne sont pas transposables sur une élection nationale.

 

Europe 55 000 fonctionnaires, 52 agences, 9 milliards pour le fonctionnement administratif

Europe 55 000 fonctionnaires,    52 agences, 9 milliards pour le fonctionnement administratif

Inutile de chercher très loin les facteurs explicatifs de la bureaucratie européenne avec 55 000 fonctionnaires il y a de quoi tuer toute initiative, toute compétitivité et toute démocratie. Des fonctionnaires par ailleurs complètement incompétents en matière économique puisque ce sont tous des anciens fonctionnaires des Etats membres. En France, au nom des économies budgétaires, l’exécutif veut mettre à la diète les 500 opérateurs de l’Etat dont le coût de fonctionnement n’a cessé d’augmenter ces dernières années. En Europe, le problème est à peu près le même. Il existe aujourd’hui 52 agences européennes indépendantes de l’administration communautaire classique. En 35 ans, « 32 agences ont été créées au cas par cas en fonction des besoins mais sans vision globale stratégique de leur rôle dans l’Union », note l’annexe consacrée aux relations financières avec l’Union européenne de la loi de finances pour 2014.  Il s’agit aussi bien de l’Agence européenne de la sécurité aérienne, que de l’Autorité bancaire européenne, du Bureau européen d’appui en matière d’asile, de l’Agence pour les droits fondamentaux de l’Union européenne, ou encore de l’Office communautaire des variétés végétales. Ces agences sont volontairement implantées dans tous les pays de l’Union, y compris les plus petits.  L’annexe budgétaire, rédigée par le gouvernement français, constate « qu’entre 2000 et 2013, la contribution du budget de l’UE aux agences a été multiplié par plus de huit et les effectifs de ces agences ont quadruplé. »  Ces 52 agences emploient actuellement 8.000 agents (sur un total de 55.000 fonctionnaires européens) et leur budget global dépasse 800 millions d’euros par an (pour près de 9 milliards pour le budget administratif de l’UE). La Commission européenne a proposé de porter le budget des agences à 980 millions à l’horizon 2020.  En 2009, le sénateur centriste Denis Badré dans une proposition de résolution, rappelait que « les moyens alloués aux agences augmentent très sensiblement mais l’usage de ces ressources toujours croissantes ne semble faire l’objet d’aucun contrôle véritable, comme l’a montré le rapport spécial que la Cour des comptes européenne a consacré en juillet 2008 à l’évaluation des agences, qui a mis en évidence les lacunes de celles-ci ».  Le sénateur pointait en particulier du doigt « l’enchevêtrement des compétences entre les services entre les services de la Commission, les administrations nationales, les agences européennes et les agences nationales ».

 

L’Europe de la pagaille

L’Europe de la pagaille

 

Sur le fond l’union européenne est évidemment un projet indiscutable pour préserver la paix mais aussi permettre à des petits pays comme la France (ou d’autres) d’exister face aux autres grandes puissances. Ce n’est pas le projet qui en en cause mais la manière de le construire. Pour schématiser à extrême l’Europe est devenue une simple zone de libre échange sans règles d’harmonisation fiscale, sociale, et environnementale. Exemple dans le transport routier, le pavillon français est en voie de disparation. Il ne fait pratiquement plus de trafic international ( à l’intérieur de l’Europe ou en dehors) , il  est maintenant attaqué sur son marché intérieur en toute illégalité notamment pas les pavillons des ex pays de l’est dont les conducteurs sont rémunérés à hauteur de 500 à 1000 euro quand il faut compter environ 2000 à 2500  euros pour un chauffeur français, avec en plus une  réglementation du travail invraisemblable ; En clair c’est l’anarchie la plus complète. Des entreprises françaises font même venir en France des salariés des pays de l’Est pour effectuer du  trafic intérieur aux conditions sociales et fiscales de leur pays. Autre exemple celui des roses de Toulouse, supposées produites surs place. En fait elles viennent du Kenya, transitent par la Hollande et sont estampillées françaises parce qu’on y ajoute 50% de valeur ajoutée (fictive évidemment) en clair on double au moins les prix°. Tout cela en toute légalité. Même chose pour la viande ou les légumes estampillés eux-aussi 100% européens ou français du fait des pseudos transformation subies. Quitter l’Europe serait cependant fatal compte tenu de la structure de notre économie (on ferait quoi par exemple de notre production agricole ? On vendrait à qui les automobiles ? Les trains ? Les Airbus ? Abandonner l’euro serait une folie qui aboutirait immédiatement à une dévaluation de 30% donc une baisse du pouvoir d’achat d’autant en l’état actuel de la structure des achats des ménages. L’Europe dot être cependant complètement refondue, d’abord en rétrécissant les champs de responsabilités de la commission et de ses milliers de fonctionnaires qui tuent  l’initiative et la compétitivité avec leur bureaucratie sans pour autant réguler les échanges. Ensuite en créant une Europe à plusieurs vitesses en fonction de l’état de développement des pays ( l’Europe des cercles), en faisant de la croissance et de l’emploi la priorité des priorités et en facilitant les synergies pur créer dans différents secteurs stratégiques des consortium type Airbus. Malheureusement la plupart sinon  la totalité de ceux qui sont candidats ignorent tout des réalités économiques e sociales, ce sont soit des oligarques, soit des bourgeois, soit encore des irresponsables. Ils n’ont pas les compétences techniques et économiques et sont incapables d’articuler approche macro économique et l’approche micro économique. Du coup il n’est pas étonnant que les Français en particulier n’aient pas envie de voter ou ne sachent pas pour qui se déterminer.

Europe : 51% satisfaits, 49% mécontents

Europe : 51% satisfaits, 49% mécontents

Les Français apparaissent partagés sur l’Union européenne, 51% s’en disant satisfaits et 49% mécontents, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche, à une semaine du scrutin européen qui devrait être marqué par une poussée des eurosceptiques et de l’extrême-droite.  Les sympathisants du PS et de l’UMP figurent parmi les plus satisfaits, avec 65% d’opinions positives. Les partisans du Front de Gauche et du Front national sont eux majoritairement mécontents, avec respectivement 54% et 73% d’opinions négatives. Parmi les raisons citées par les personnes interrogées pour expliquer leur mécontentement, figurent « l’euro trop cher » (mentionné par 53% des personnes interrogées), les « élargissements nombreux » (38%), « l’absence de frontières » (33%) et « les transferts de souveraineté des Etats vers les instances européennes » (27%).  Trente-sept pour cent des personnes interrogées estiment que la présidente du FN Marine Le Pen incarne le mieux la dénonciation de l’Union européenne, devant le co-président du Parti de Gauche Jean-Luc Mélenchon (22%) et Olivier Besancenot du NPA (13%).

 

Traité libre échange Europe–Etats –unis : un pas vers l’anarchie économique

Traité libre échange Europe –Etats –unis : un pas vers l’anarchie économique

Alors que l’Europe est incapable d’harmoniser en son sein ses propres règles de concurrence, on négocie déjà un traité de libre échange avec les Etats-Unis.qui fera sauter toutes les frontières. Un seul exemple, celui des roses produits au Kenya, transportées par avion en Hollande et qui deviennent ‘ (dans le cadre des règles de l’union européenne) miraculeusement françaises grâce au taux de valeur ajoutée (on augmente de 50% la valeur en prétextant une pseudo transformation du produit. Ce traité de libre-échange transatlantique – aussi appelé Ttip ou Tafta – concentre un grand nombre de critiques. En effet, l’Union européenne s’est lancée dans une négociation hors du commun avec les États-Unis, avec pour objectif de créer la plus vaste zone de libre-échange au monde. « Il ne sera pas adopté dans le dos des populations », a tenu à affirmer jeudi dernier à Bruxelles la secrétaire d’Etat française au Commerce extérieur, Fleur Pellerin. Cette dernière a d’ailleurs appelé à « dédramatiser » les enjeux du futur traité transatlantique et à « rectifier un peu la perception de certains sujets, qui sont présentés de manière inutilement anxiogènes » dans la campagne des européennes. « On aborde la négociation d’égal à égal », a-t-elle précisé, assurant – suite à une réunion avec ses homologues européens – que « des lignes rouges ont été tracées », notamment dans le domaine agro-alimentaire. Et de poursuivre : « Pas d’OGM, pas de poulet chloré, pas de bœuf aux hormones. » Fleur Pellerin a également rappelé que cet accord « ne pourra être ratifié qu’après avoir été adopté par le Conseil des ministres et l’ensemble des Parlements européens. » (Donc sans referendum Ndlr). Malgré tout, cet accord de libre-échange – négocié par le Commissaire au commerce, le belge Karel de Gucht – a de nombreux détracteurs, qui craignent notamment que les normes imposées bénéficient davantage aux entreprises qu’aux Etats et citoyens. Le Front de gauche a ainsi décidé de lancer une campagne « d’éducation populaire » sur le sujet. « Le vote du 25 mai sera une sorte de référendum pour ou contre le Ttip », confiait Jean-Luc Mélenchon fin mars à l’AFP. « La perspective d’un accord de libre-échange est gravissime, en faisant sauter une série de barrières notamment sociales et environnementales », a renchéri ces derniers jours le chef de file des députés du FDG à l’Assemblée, André Chassaigne.

« Il faut réorienter l’Europe »(Ayrault) … il serait temps !

« Il faut réorienter l’Europe »(Ayrault) … il serait temps !

 

Ayrault déclare qu’il faut une autre politique en Europe, il ne manque pas de culot puisqu’il a approuvé jusque là toutes les orientations prises y compris le dramatique plan de stabilité qui a plongé l’union économique dans le chômage. Jean-Marc Ayrault s’engage pour les élections européennes et contre l’abstention. Quelques minutes avant de participer au deuxième meeting des socialistes pour les élections européennes, lundi, à Rezé, et défendre la candidature de Martin Schulz à la commission européenne, l’ancien Premier ministre a expliqué que le prochain scrutin était un vote « fondamentalement important » et qu’il fallait tout faire pour réorienter l’Europe. « Quand on voit le monde qui évolue avec la mondialisation, il faut être fort, il ne faut pas céder aux sirènes du nationalisme et aux sirènes du retour au XIXe siècle : je crois qu’il faut être courageux, dire la vérité sur nos forces et nos faiblesses et tout faire pour réorienter l’Europe, c’est là le sens de ma participation ». Celui qui est redevenu simple député le 6 mai dernier en a profité pour tacler une Europe devenue, selon lui, « trop libérale », rapporte le site de l’hebdomadaire l’Express : « L’Europe a fini par décourager les peuples avec le chômage de masse, une Europe technocratique trop libérale qui n’a pas su réagir à temps à la crise financière, c’est dix ans de politique conservatrice ». Et de marteler : les Européens « peuvent par leur vote dire : ‘on veut une autre politique’ ». L’ancien Premier ministre a également insisté sur la nécessité de s’opposer à l’europhobie à l’occasion des élections, rapporte Franceinfo.fr. Par ailleurs, Jean-Marc Ayrault, qui s’est fait médiatiquement discret depuis qu’il a laissé sa place à Manuel Valls à Matignon, a souligné le très bon accueil qu’il lui était réservé un peu partout dans l’hexagone : « [...] Je remarque que, partout où je me déplace en ce moment à titre personnel, j’ai toujours un bon accueil, les gens ont envie de contact, d’échange, je prends ça comme une richesse humaine ».

« La France le malade de l’Europe » (George Soros )

« La France le  malade de l’Europe » (George Soros )

(Interview les Echos)

Qui est aujourd’hui l’ «homme malade» («sick man») de l’Union européenne à vos yeux ?

Pour moi, c’est la France. Car le pays n’a pas le handicap d’avoir à payer une lourde prime de risque car sa perspective est liée à celle de l’Allemagne. Et néanmoins, même avec cette position privilégiée, ses performances sont à la traîne par rapport à l’Espagne ou l’Italie. L’Espagne a fait bien davantage que la France en matière de réformes structurelles. C’est en grande partie lié au manque de courage politique du gouvernement et au pouvoir excessif des syndicats.

Considérez-vous que le risque d’éclatement de la zone euro soit désormais écarté ?

Oui. Il y a une reconnaissance générale que l’euro est destiné à durer. Les autorités ont montré leur capacité à défendre l’euro. Mais à long terme, les risques politiques  restent élevés. L’insatisfaction de l’opinion pourrait encore augmenter et pousser les électeurs dans un sentiment anti-européen. Il faut que ce décalage soit corrigé

 

Que pensez-vous de la récente position du gouvernement français sur la nécessité de lutter contre le niveau trop élevé de l’euro fort en ayant une nouvelle approche monétaire ?

C’est parfaitement raisonnable. Je pense qu’un euro moins fort aiderait tout le monde, mais sans doute plus la France que l’Allemagne. La BCE elle-même commence à reconnaître le problème de la déflation et la nécessité de se pencher davantage sur les taux d’intérêt. Ce serait peut-être préférable pour la BCE d’intervenir sur les taux d’intérêt et d’acheter des dollars pour déprimer le niveau de l’euro plutôt que de s’engager dans une politique d’assouplissement monétaire. La BCE a déjà injecté beaucoup de liquidités dans le système bancaire. La difficulté est de transférer les liquidités des banques dans l’économie réelle. Et le «quantitative easing» n’aide pas sur ce point.

Etes-vous d’accord avec l’économiste Joe Stiglitz pour dire que l’euro a été une erreur, même si on ne peut plus faire marche arrière aujourd’hui ?

Avec le recul, je suis d’accord. A l’époque, je n’ai pas été plus intelligent que le marché ou les autorités. J’ai réalisé que l’euro était une monnaie incomplète mais je pensais qu’on pourrait y remédier avec le temps. Mais la volonté politique a manqué par la suite. A l’époque, je n’ai pas réalisé que les pays membres pourraient être confrontés au risque de faire défaut en créant une banque centrale européenne indépendante.

 

 

 

Pensez-vous toujours que la mise en place des «eurobonds» reste une priorité pour la zone euro ?

Politiquement, c’est impossible, car Angela Merkel s’est engagée à y opposer son veto. Ce n’est pas réaliste. D’ailleurs, la prime de risque  a pratiquement disparu : cela ne ferait plus une différence pratique notable. Ce qu’il faut aujourd’hui c’est une manière de stimuler la croissance. C’est le problème non résolu. L’Europe continue à poursuivre une fausse doctrine monétaire en défendant, pour la forme, un objectif d’équilibre budgétaire et de réduction des déficits, au détriment de la demande. Heureusement, sans le dire ouvertement, l’Allemagne l’a plus ou moins abandonné et les pays endettés ont obtenu un peu d’oxygène. C’est pourquoi l’économie est désormais stabilisée. Mais il y a toujours un fardeau excessif sur les pays lourdement endettés. Aujourd’hui, il serait préférable de donner la priorité à la croissance.

 

Europe: tout changer ( Wauquiez)

C’est un brûlot que publie l’ancien ministre des affaires européennes Laurent Wauquiez. Dans Europe, il faut tout changer, le député UMP de Haute-Loire brosse un tableau accablant des dysfonctionnements de l’Europe des 28. Compte-rendu de cinq de ses reproches aux institutions européennes, dans le domaine économique et industriel :

L’Europe empêche la création de champions européens

L’Europe empêche-t-elle la création de champions européens ? A cette interrogation, qui a ressurgi avec la vente d’Alstom, le maire du Puy-en-Velay répond oui. La Commission européenne, estime-t-il, a cessé depuis les années 70 d’avoir une vision industrielle, se contentant d’appliquer le dogme de la concurrence  »libre et non-faussée ».

Cette doctrine empêche, selon lui, « l’émergence de champions européens capables de concurrencer leurs compétiteurs internationaux » et aboutit parfois à des résultats calamiteux. En 2001, Schneider et Legrand (systèmes électriques) s’unissent,  mais la Commission interdit la fusion et exige, en 2002, la séparation des deux groupes. Affaire « ruineuse » pour Schneider qui « après, avoir payé très cher Legrand, ne parvient pas à le revendre au même prix : 2 milliards de pertes ».

« On continue, note le député UMP, « à se demander si telle fusion à l’échelle de la Belgique ou des Pays-Bas ne conduit pas à une position dominante alors qu’il faudrait raisonner au moins à l’échelle du continent. Nous retardons d’une guerre ». Et manquons surtout d’une vision commune, souligne La Revue parlementaire.

L’Europe est trop dogmatique sur les aides d’Etat

Autre conséquence du dogme de la concurrence libre et non faussée : les commissaires européens traquent « les aides d’Etat comme des inquisiteurs : les Etats doivent notifier toute aide à partir de 200.000 euros (…)  alors que la Chine et les Etats-Unis dépensent des centaines de milliards en aides d’Etat « .

Selon l’élu auvergnat, « les Chinois consacrent 6% de leur produit intérieur brut aux aides à leurs entreprises, les Etats-Unis et le Japon 1%. Rien de tel en Europe : en Allemagne, l’aide aux entreprises des nouvelles technologies ne représente que 0,3% du PIB et, en France, le programme de relance annoncé en septembre 2013 n’en représente que 0,2%. Cela contribue à un retard de richesse accumulée dans la zone euro par rapport aux Etats-Unis depuis 2012 estimé à 740 milliards d’euros de production en moins, perdus à cause d’une idéologie absurde ».

L’Europe trop lente dans un monde ultra-compétitif

Quand la compétition mondiale s’accélère, l’Europe ralentit, dit en substance Laurent Wauquiez. Et de citer à titre d’exemple le brevet européen, qui occupe les instances européennes depuis trois décennies.

« Il est vital pour les entreprises de protéger leurs innovations », souligne-t-il et « mettre en place un brevet simple, valide à l’échelle de toute l’Europe semble donc tomber sous le sens … sauf que l’on se heurte à une question cruciale : en quelle langue ? Ou plutôt, en quelles langues ? L’anglais, bien sûr, mais comment la France pourrait-elle accepter que la langue de Molière soit oubliée ? Et s’il y a le français, il va de soi que les Allemands doivent être à bord ».

« A l’arrivée, cette aimable plaisanterie suppose pour un brevet européen un coût de l’ordre de 20 000 euros dont près des trois quarts pour les seuls frais de traduction soit 10 fois plus qu’un brevet américain. Et bien, croyez-le ou non, les pays européens discutent de ce sujet depuis trente ans. »

L’Europe des lobbys

La Commission, rappelle-t-il, compte « 30.000 lobbyistes agréés », qui défendent bec et ongles les intérêts de leurs clients. 30.000 : presque autant que d’employés à la Commission, souligne Le Monde (Les lobbies à la manoeuvre).

Alcooliers, pétroliers, fabricants de cigarettes ou géants du Net savent à merveille quelles ficelles tirer pour servir leurs intérêts. D’autant plus, poursuit Le Monde, que « le lobbying le plus efficace à Bruxelles est le fait d’anciens hauts responsables de la Commission, diplomates ou eurodéputés » qui connaissent à fond les rouages.

Et de citer Erika Mann. Cette ancienne eurodéputée allemande sociale-démocrate négocie désormais pied à pied les intérêts de Facebook dans les directives européennes. Trouve-t-elle facilement des oreilles attentives ? A en croire Laurent Wauquiez, « la Commission européenne écoutera plus volontiers une entreprise privée qu’un représentant d’un Etat membre suspecté de vouloir rogner sur ses pouvoirs. Dans la vision de la Commission, un gouvernement est plus suspect qu’un lobby privé ».

L’Europe du dumping social

Quelles conséquence a entraîné, sur le plan social, l’élargissement, à 28 pays, d’une Union européenne basée sur la liberté « de circulation et d’installation », avec des législations très différentes ?

Réponse : « une entreprise européenne peut travailler dans n’importe quel autre Etat membre tout en continuant à appliquer les charges sociales de son pays d’origine .En théorie, il faut appliquer les règles du pays où l’on travaille sur le salaire minimum, les congés payés ou le temps de travail (…) En pratique, dit-il, il n’y a ni contrôle ni sanctions », écrit l’ancien ministre.

Des secteurs entiers ont été laminés :   »Aujourd’hui vous n’avez plus une seule entreprise française qui fasse encore du transport entre pays européens », remarque le maire du Puy-en-Velay. Une tribune ce 8 mai lui fait écho : « Halte au dumping social dans le transport routier en Europe ! », s’écrie le secrétaire d’Etat socialiste aux transports Frédéric Cuvillier.

Laurent Wauquiez évoque aussi le secteur de la charcuterie industrielle, mise à mal par la concurrence allemande. Leur secret ? « Vous n’avez aujourd’hui dans les abattoirs allemands quasiment plus d’ouvriers allemands sur les tâches de base. Tous les postes sont occupés par des salariés polonais payés parfois 30 ou 40% de moins. L’Allemagne produit sa charcuterie avec des conditions de compétitivité imbattables ».

Le tollé suscité par le livre ne viserait-il pas à étouffer les questions posées ? Personne n’a découvert aujourd’hui les ambitions présidentielles de Laurent Wauquiez (40 ans l’an prochain) ni son faible pour le jeu perso (selon L’Express).

On peut discuter des réponses qu’il apporte. Pourquoi une Europe à 6 ? Pourquoi pas  « une union politique de la zone euro », à laquelle appelait en février un collectif d’économistes, dont Thomas Piketty ? Pourquoi pas une véritable Europe fédérale, qui aurait enfin la légitimité politique manquante ?

La copie du député-énarque-normalien-premier de la classe pêche sans doute par sa conclusion et, comme l’explique Métronews,  Laurent Wauquiez attaque aujourd’hui ce qu’il défendait hier en ministre.

Mais même si un curieux tropisme conduit les politiques à n’être critiques envers les institutions européennes que lorsqu’ils sont dans l’opposition,  le diagnostic ne saurait être balayé d’un revers de main.

 

Europe : « Nous n’avons plus que des mous » (J.M Cavana)

Europe : « Nous n’avons plus que des mous » (J.M Cavana)

Le centriste Jean marie Cavana  plaide pour un « gouvernement politique » de la zone euro. ( intreview JDD)

Quel mot caractérise le mieux, selon vous, l’Union européenne d’aujourd’hui?
Adolescente. L’UE est un bateau entre deux rives. Il faut terminer le travail qui a été commencé car nous avons besoin de plus d’Europe. Cela passe par moins de présence dans les détails mais plus dans les fonctions régaliennes : diplomatie, défense, énergie, immigration, économie et fiscalité. C’est devenu aujourd’hui une brimade : « L’Europe s’occupe de tout, mais pas de l’essentiel. » Pourquoi? Parce qu’il n’y a pas d’organisation politique puissante. Il faut donc clarifier. C’est comme cela que nous entrerons dans l’âge adulte.

L’Europe à 6, 12, 18, 25 ou 28. Laquelle préférez-vous?
Ce qui est fait ne peut être défait facilement. La question est plutôt : y a-t-il plusieurs niveaux possibles dans l’Europe? La réponse est oui. Il y a la zone euro à 18 Etats qui doit avoir un gouvernement politique, et le reste doit se faire à la carte. Il faut que cette zone euro soit une base, c’est-à-dire un ensemble homogène. Si on est dedans, il faut accepter tous les traités. Au-delà, chacun fait selon ses moyens, son développement, sa société civile…

Qui incarne l’Europe, pour vous?
Incontestablement, c’est encore Jacques Delors. Il a une vision : aller le plus loin possible dans l’intégration politique de la zone euro. C’est l’homme que j’ai le plus respecté, avec Giscard d’Estaing et Schmidt qui ont été des inspirateurs de l’Europe. Tous trois ont pris le relais des pères fondateurs. Depuis, nous n’avons plus que des Européens mous.

 

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